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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Oula, tu me cherche ? Tu me trouvera ici : https://drive.google.com/file/d/1ONoX4pMdEOQIsdPu2AVM_OJ2Q9fDA2kq/view?usp=drivesdk Gilbus
  2. tu as parfaitement cerné le problème: Pour que l'histoire intéresse le public, il faut du sexe et de la violence, pas forcément dans cet ordre… Et surtout pas forcément décrite, mais assez suggérée pour que l'image se construise d'elle même dans la tête du spectateur… [mode pub on] C'est d'ailleurs ce que nous verrons lors du stage d'initiation au conte que j'anime à Rennes les 4 et 5 septembre... Avis aux amateurs, il reste des places... N'hésitez pas à me contacter... [mode pub off] Gilbus
  3. J'aime tes définitions, surtout qu'en magie comme en amour, il faut laisser les fées se faire. Mais ce qui est probablement valable pour l'origine du mot ne l'est pas forcément pour ce qu'il représente : Les fées se retrouvent dans bien des cultures, en tant qu'être surnaturel, et ne semblent pas liées aux divinités grecques ou romaines, leurs attributs étant bien différents. Dans certaines traditions, les fées font partie du "petit peuple", au même titre que les lutins et autres farfadets, qui résident sur terre... Dans d'autres, elles sont issues du royaume de féerie, un univers parallèle qui a toutefois quelques points de passage avec le notre. Les fées forment parfois un peuple entier, ce qui les éloignent encore des divinité antiques. Bref, il est toujours délicat de trouver les fées mères... Gilbus
  4. C'est un point très délicat, tout simplement car en conte, il n'y a pas UNE version unique d'une histoire, mais bien une multitude de variantes orales, qui précédent, coexistent ou succèdent aux versions écrites. On ne peut donc pas affirmer avec certitude si cendrillon mettais son pied dans une bouteille ou un écureuil... Je crois que ce point fait partie de la liberté du conteur, certains préférant la fourrure (classe, et réaliste), d'autres le verre (magique, assurément, sinon, les multiples essayages par une foule de pied l'aurai cassé.) Si on examine cependant la cohérence de l'histoire, le verre semble plus approprié pour s'adapter à un seul pied. Le vair, lui, aurais permis une marge d'adaptation plus grande, du fait de sa nature plus molle. Je penche donc pour un verre magique... Gilbus
  5. Aucune idée : je ne citais pas une conf, j'ai juste réfléchi 2 minutes tout en l'écrivant. Les sources, c'est bien. La réflexion, c'est mieux... Gilbus
  6. Pouf pouf... On vois qu'on peut aller loin dans ce genre de discussion... Mais la magie ? Les arguments que vous développez sont très intéressants, mais je ne vois pas trop comment inclure ces profondeurs et subtilités argumentaires dans un discours lisible pour tout public, lors d'une prestation... Pour ma part, je vais rester sur les fondamentaux : -l'occultiste : il a une approche technique de l'étrange, se sert de formules, de cérémonies, de levier magiques pour amplifier ses pouvoirs. Son attribut est la connaissance des lois surnaturelles. -le chaman : le monde est vivant, il faut se lier à des entités pour utiliser leurs pouvoirs. Son attribut est la communication avec les puissances. -le spiritualiste/religieux : les dieux, les saints, les prières, la foi... Son pouvoir lui est accordé par son panthéon. -le magicien naturel : le monde est magique, et la magie est partout, il suffit de l'utiliser. Il a des dons pour ça... -le parapsychologe : il tente de faire entrer l'étrange dans la science objective. Il peut être sérieux, efficace, ou caricatural. -le conférencier : il domine son sujet, ne pose des questions que pour apporter aussitôt la réponse. La nature magique ne pose pas de problème, elle peut être démontrée. -le septique : même quant il voit des choses extraordinaire, impossible de le convaincre. La réussite des expériences sera vécue comme un échec, a cause d'un biais quelconque... -l'innocent : il ne voit même pas que ce qui se passe est magique, tout est naturel, va de soi, il ne se pose pas de question, il n'y a pas de raison... Etc. Le nombre de personnages et de thème est quasiment illimité, tout comme les façons d'appréhender l'univers étrange qui nous entoure... Mais l'important est que le personnage soit lisible par le public. On a aussi les glissements d'un personnage à l'autre, mais il faut alors du temps pour mettre en place le personnage de base, la transformation, la conclusion du second personnage etc. Il ne faut pas oublier aussi les degrés de lecture : Le public voit le personnage qu'on lui montre. Il vois aussi, derrière le personnage, l'artiste qui le joue. Et derrière l'artiste, il y a l'humain. On peut doser ce que verra le public, faire croire que le personnage est l'humain, faire oublier l'artiste ou pas, avoir un personnage secondaire pour jouer l'artiste ou l'humain, ou laisser visible les trois niveaux... Je parle de cet aspect car cela va influer sur la perception du phénomène occulte par le public. Si on laisse voir l'artiste, qu'on reste dans une démarche de spectacle non immersif, on restera dans un spectacle qui va simuler le phénomène paranormal, c'est déjà une prise de position. Si on gomme l'aspect spectacle lors de l'expérience, pour avoir une immersion durant le temps du spectacle lui même, l' expérience ne sera pas la même, la "réalité" du phénomène sera augmentée. Ou on va présenter le phénomène comme réel, pour un choc maximum. Le personnage et son interprétation sont donc conditionné par ce que nous voulons faire passer. Il est certain qu'on peut se poser plus de questions dès qu'on aborde le paranormal qu'en montrant un tour avec des balles en mousse... Gilbus
  7. J'imagine que Raven l'a fait lentement pour montrer qu'il n'y a pas de mouvement basé sur la vitesse... L'enfoncement peut se faire de façon fluide, la seule chose à surveiller étant l'angle de vision du spectateur... Et encore, la carte fait pas mal écran... Je ne connaissais pas ce contrôle, merci de nous l'avoir montré Gilbus
  8. La vidéo explique bien pourquoi le Kamishibaï est surtout utilisé pour les enfants actuellement. Rien n'empêche de faire des versions adulte... Ce qui n'est pas dit dans la vidéo, c'est que sur chaque carton que l'on vient d'enlever, et qui est donc remis derrière la pile, on trouve en général le texte que doit dire l'interprète, pour raconter l'histoire du carton suivant, qui est visible par le public. Il y a donc la scène devant, et la lucarne du souffleur derrière... Cette présentation est bien adaptée à une présentation face au public, interprète faisant face lui aussi, tout en lisant le texte. Un livre classique illustré est lu, lui, en étant assis dans le même sens que l'enfant, en général (on a aussi de lecteurs qui se mettent en face, lisant par dessus à l'envers, ou ayant appris l'histoire et n'ayant pas besoin du texte, ou des lecteurs se mettant sur le côté du livre, mais face au public. Cela donne parfois lieu à des contorsions que le Kamishibaï va éviter.) On a donc deux démarche différente, dans le Kamishibaï, on est en mode spectacle, et dans le livre, on est dans l'intimité du partage. Le fait qu'il y ai le texte (et parfois des indications de lecture, ton, gestes etc.) au dos du Kamishibaï permet à une personne sans trop de compétences de conteur de faire le job Comme le propose Peter, on pourrait imaginer pas mal d'applications magiques à cet objet. On voit tout de suite ce qu'un système d'onglet et une poignée d'aimant peuvent faire quand on extrait "un" carton. On peut aussi jongler avec des flaps, des coulisses etc. Ce qui me retient de le faire est l'étrangeté de l'objet lui même, qui est peu connu en france, à part dans les médiathèques et les milieux scolaires... J'aurais peut être l'impression d'utiliser un matériel "de magicien", ce qui demande de la justification... Bon, d'un autre côté, le système est simple à comprendre pour le public, donc je me fais peut être des idées... A noter aussi que le conteur compétent peut utiliser le Kamishibaï sans le texte à l'arrière, qui n'est qu'une béquille écrite... On peut facilement fabriquer des castelets de Kamishibaï en carton décoré, mais c'est vrai que ceux en bois sont souvent de beaux objets. On peut aussi adapter le format au public, depuis le tout petit pour une personne (oui, je cherche à donner des idées aux découpeurs de cartes du forum...) jusqu'au modèle géant pour la scène, d'ou peuvent sortir des personnages réels. Gilbus
  9. J'ai été intrigué. J'ai commandé. J'ai commencé à lire. Je n'était pas d'accord. J'ai continué la lecture. Je ne savais plus si j'étais d'accord ou pas, je ne comprenais plus ou il voulais en venir. Puis, petit à petit, la lumière s'est faite. J'essayais de lire un livre de magie, quelle erreur ! C'était un recueil de pataphysique et de poésies. A l'usage des illusionnistes. Alors tout s'éclaire : L'absence de contenu clair, le décalage incessant, l'abondance de citations (par moment, l'auteur ne fait que ça, sans vraiment manifester d'opinions personnelle lisible), les jeux de formes textuelles, le livre dont vous êtes le héros égaré... Un livre fait pour semer la confusion chez le lecteur... L'apothéose venant avec les descriptions de tours, qui sont carrément surréalistes... Durant la lecture, je me disais que je n'aimais pas ce livre, j'ai toujours du mal à apprécier la métaphysique et la poésie des autres. Maintenant que je l'ai terminé, je ne sais plus si j'ai aimé ou pas, tout est trop confus. Lire ce livre est une expérience. Il n'est compréhensible qu'avec une culture magique, il s'adresse aux magiciens et le profane passera à côté des références (l'auteur a visiblement une vaste culture...). Mais je doute que le magicien y apprenne des choses précises. Il y a cependant des fulgurances poétiques qui font réfléchir. Bref, je nage en pleine confusion... C'était peut être le but ? Très curieux... Gilbus
  10. Exact, c'est george, tu avais lancé le sujet dans le message d'avant Gilbus
  11. Méfie toi : à présent on ne doit plus parler de réchauffement climatique, mais de changement climatique... Donc tout est possible... Gilbus
  12. Ben, pas fou : c'est pas toi qui a publié le lien vers le jugement ou le voyant avait une amende pour avoir contesté le prix majax ? Gilbus
  13. Gilbus

    Rank Progress

    Et il vient de me donner un badge, maintenant, pour avoir commencé cette discussion... On est sur un forum de scouts ? Gilbus
  14. Gilbus

    Rank Progress

    Hello ! Le forum vient de me dire que mon rank progress a augmenté... J'en suis baba, je ne savais même pas que j'en avais un... C'est basé sur quoi, cette note ? Gilbus
  15. Je sais... Le but du magicien n'est pas de donner au public ce qu'il demande, mais de lui donner ce qu'il lui faut. Nous parlons d'enchantements, de mystères et de fantastique... Notre monde est une illusion consensuelle liée à nos sens limités et notre compréhension défaillante. Cette illusion nous protège, elle est un élément de survie, ou l'a été. Mais le sentiment que "la vérité est ailleurs" est à fleur de la surface de nos émotions (je suis convaincu que nous pensons avec nos émotions, l'intellect s'efforçant ensuite de trouver des raisons "logiques" à nos agissements...) Il faut alors peu de chose pour vivre dans un monde magique. Prévoir le futur, par exemple, n'est pas possible dans un univers limité à ce que nous pensons être le réel du quotidien. Mais ce réel n'existe pas : si la science nous a appris une chose, c'est bien que tout est plus complexe que ce que l'on crois. Connaitre le futur est impossible, avec une vision linéaire du temps, qui s'écoule dans un seul sens, à "vitesse" constante. On sait maintenant qu'il y a d'autres façons de voir les choses, que le temps est relatif, que certaines particules se comportent comme si elles remontaient le temps, etc. Cela veut dire que notre conception du temps est fausse, même si elle est pratique. Voir le futur ? Avec quelle définition du temps ? Nous vivons dans un univers fantastique, qui est source d'enchantements permanent... Si on décide de le voir comme tel Un des buts de l'illusionnisme, pour moi, est de fissurer notre coquille de normalité, pour que le spectateur se rende compte, un petit peu, que ce n'est pas l'univers réel, qu'il y a d'autres choses au delà... Et s'il faut tricher un peu pour cela, ce n'est pas grave, la cause est bonne... Gilbus Ps: Oups, j'oubliais : Et il faut divertir les gens, aussi... Arf, j'ai failli me faire lyncher...
  16. Puisque nous sommes sur un forum d'illusionnisme, il est cohérent de s'intéresser au fonctionnement de la magie telle que pratiquée par les occultistes et les voyants, ne serait-ce que pour en faire une imitation acceptable... Il y a deux grandes écoles pour la divination : -Partir d'un système, et y mettre de l'interprétation par son intuition. -Utiliser l'intuition en premier, le système n'ayant qu'un rôle de support facilitateur. Quand je dit "intuition", je me réfère bien sur au pouvoir de connaître les choses cachées, quelque soit le terme qu'on utilise. Ainsi certain adeptes de l'astrologie se perdront dans les calculs complexes, tables d'interprétations et de correspondances, et n'auront parfois pas conscience d'utiliser leur intuition, puisque c'est le système qui est censé représenter l'univers. D'autre systèmes, à l'opposé, donnent une grande part à l'interprétation, par le peu de contraintes qu'ils imposent, comme la chiromancie, par exemple. J'ai cru au départ que les "logies" utilisaient le système, et les "mancies" l'intuition, mais il y a trop d'exceptions pour que cela soit cohérent.... La séparation entre les deux approches est intéressante, car certains défendront leur système, et d'autres leur pouvoir personnel. Pour l'illusionniste, si on veut simuler une divination, il peut être utile de savoir dans quelle optique on se place... Je ne sais pas si cela répond un peu à la question, mais j'aime aussi répondre aux questions qu'on ne m'a pas posées... Gilbus
  17. Il y a une version de wow qui permet de changer le dos de la carte plutôt que la face, il me semble. Sinon, en plus compliqué : tu fais choisir une carte face en l'air, c'est pas la bonne. Tu fais se concentrer le spectateur alors qu'il tiens la carte (df, ou 2 cartes collée à la repo) , en la regardant. Tu le prend en photo avec son appareil. Ca marche pas, tu reprend la carte, étonné, tu lui redonne (top change, ou decolage de la repo sur le paquet) en lui demandant de réessayer dans la même position, tu reprends une photo, marche pas, tu lui dit de garder la position, mais de montrer la carte à l'objectif, et tu fait semblant de reprendre une photo. Il y a maintenant 2 photos dans le tel, dont une montrant la carte désirée, l'autre le dos. Et il reste avec une carte normale différente en main. Gilbus
  18. Tu peux mettre un livre attirant pour cet age : Cards As Weapons de Ricky Jay. Ce livre contient du sexe (les photos de filles toutes nues...) et de la violence, puisqu'on y parle de transformer un objet courant en armes mortelles. Un modèle du genre, par un grand nom de la magie Gilbus
  19. Je ne suis ni vraiment magicien, ni vraiment belge, c'est donc quelqu'un d'autre Mais ça aurait pu, ca ne serais pas la seule fois où je parle de VM à des gens en quête de rencontres Gilbus
  20. Oula, faut que je synthétise, et tu lance un nouveau pavé dans la mare des définitions... Quand j'incluait "le public" dans la création artistique, je parlais du spectacle vivant. Maintenant, un art sans public est-il de l'art ? Vaste question, je vais botter en touche : Oui, c'est bien possible, en dehors du spectacle vivant. Donc, à la fabrication, avant l'exposition, l'artiste peut être convaincu de faire de l'art. Mais tel un certain chat, on ne saura que c'est de l'art qu'en le sortant de sa boite, et en le montrant à un public. C'est l'art de Schrödinger... Allez, je retourne faire mes bêtises devant le public, mais je n'espère pas que ce soit de l' art... Gilbus
  21. Pitié, ne me mêle pas aux décisions des technocrates... Les définitions, je crois que tu le sait, servent à différentes choses : Établir des descriptions dans le but de mieux comprendre la réalité, et pouvoir échanger sur elle, c'est ce que j'essaie de faire. Ou, dans un cadre administratif, établir un référentiel cohérent, quitte à s'éloigner de la réalité. Prenons l'exemple du terme "artiste de spectacle vivant". Pour le commun des mortels, ce sont les gens qui font des spectacles. Pour l'administration, la définition est légèrement différente : Ce sont des salariés qui font des spectacles. Un indépendant, un entrepreneur, un bénévole ne sont pas, pour l'administration, des "artistes" On a donc des visions différentes liées à des utilisations différentes, et des définitions valables dans certains contexte seulement, et je t'assure que je n'y suis pour rien Le problème vient quand on utilise une définition hors contexte, surtout en période de restriction de budget, ou ce ne sont pas tant les définitions qui comptent (elle servent de prétextes...) que les archétypes implantés dans la tête des décideurs. Ce sont pourtant ces débutants qui vont deconsidérer la magie dans la tête des décideurs sus-cités, en donnant une large apparence de "n'importe quoi" à la discipline. Il n'y a pas que cela, mais ça y participe. Je ne rejette pas tous les débutants, au passage, juste les debineurs. Par contre, je revendique le terme "élitiste" Pas pour moi, je ne me place assurément pas dans une élite, surtout pas une élite artistique. Mais le terme élitiste signifie pour moi que n'importe qui n'a pas à se prétendre n'importe quoi (on revient aux artistes contemporains ? ) Les choses s'apprennent, parfois avec difficultés, et un titre auto-attribué n'a pas forcément de valeur. Remarquer que certains ont du talent, et d'autres moins, c'est effectivement la base de l'élitisme. Nous vivons une époque curieuse, ou toutes les opinions se valent, ou le médecin doit rendre des comptes à l'ignorant qui dit des fadaises sur le net, ou les virus utilisent la 5G, et ou le secret ne sert à rien pour la magie... Essayer ne ne pas tout prendre comme ayant la même valeur, c'est la base de l'élitisme, et j'en suis fier ! Aaaa, je viens de comprendre l'art contemporain, un grand merci à toi !!!! En fait, c'est du théâtre : On doit avoir recours à la suspension d'incrédulité, et faire comme si c'était chouette ou intéressant, pour profiter pleinement du spectacle. Puisqu'il faut faire comme si l'oeuvre n'était pas nulle, (alors que visiblement...), j'imagine que le "spectacle" est composé du reste, c'est à dire les "descriptifs" des oeuvres, qui je l'admet, valent souvent leur pesant de cacahuète question bidonnade... Moi qui était resté sur l'oeuvre, je suis con... Les oeuvres ne sont que les prétexte, les véritables artistes étant ceux qui essayent de nous persuader qu'elles ont un intérêt, les oeuvres... Merci, vraiment, de me rappeler d'utiliser ma suspension d'incrédulité pour l'art contemporain... Gilbus
  22. Déjà, Christian, permet que je dise toute mon admiration à ta mémoire et ton sens des fouilles archéo-forumesques : tu arrives toujours à retrouver des messages oublié de tous, et rien que pour ça, c'est fort Je vais devoir faire une explication d texte, la vision gilbiussienne étant peut être trop "contemporaine" Effectivement, je pense qu'une oeuvre d'art résulte principalement de la rencontre de deux choses : Un artiste. Et un moyen d'expression. Ce ne sont pas les seuls composants, mais j'essaie de faire court, pour une fois, je suis en presta toute la journée, j'écris pendant ma pause. Le fais de lier un moyen d'expression à "l'art" me semble léger a notre époque ou n'importe qui peut faire n'importe quoi, et ne s'en prive pas. Donc non, je ne crois pas que je fais de l'art avec les photos de mes chats, ou alors par hasard. Jeter de la peinture au hasard sur une toile n'est pas de l'art, même si des peintres font des oeuvres d'art avec le même matériel. Ou alors par hasard ? Utiliser un média réputé "artistique" dans les dictionnaire ne me semble pas suffisant. La fameuse aventure des toiles peintes en fixant un pinceau à la queue d'un âne ne fait pas pour moi de l'âne un artiste, ou des toiles qu'il a peint des oeuvres d'art. Ou alors, par hasard. J'invoque le hasard, car en faisant n'importe quoi, il peut arriver qu'on tombe (par hasard...) sur quelque chose pouvant toucher un public. Mais à moins que l'artiste n'ai extrait l'oeuvre d'une mine de scorie, c'est le hasard que je vais considérer comme l'artiste, pas celui à jeté la peinture en comptant sur sa signature pour en faire un art négociable...
  23. Franchement, je ne sais plus. Des amis, tous aussi bien intentionnés les uns que les autres m'ont traîné dans différents musées, je suis passé "par hasard" devant d'autres oeuvres (tiens, les colonnes de buren par exemple... Un terrain de jeu pour enfants un peu dispendieux...), j'ai vu des monochromes, mais je ne sais plus de qui (oui, c'est d'une créativité tellement intense que tout le monde en fait...) Et oui, c'est parfois "joli". C'est souvent moche (A, mais l'artiste n'est pas prisonnier du beau, mon pauvre monsieur ! Ca doit êtres moche exprès.) Quand je parlais de la couleur de mes toilettes, je ne plaisantais pas, j'aime beaucoup la couleur que j'y ai mis. Que tu aimes le bleu outre mer, c'est super. Qui est le plus artiste, moi dans mes toilettes, ou klein ? Et pourquoi ? J'ai vu un jour une série de tableau représentant une cruche et un gobelet en terre. Il y avaient plusieurs dizaines de toiles, et on savais que c'était de l'art contemporain, car d'une part c'était dans un musée spécialisé, et d'autre part parce que c'était particulièrement mal peint. La série était documenté avec le genre de baratin vide de sens habituel, et bien sûr accompagné de la cruche et du gobelet qui avaient servis de modèle, dans une vitrine. C'était moche, sans intérêt, sans créativité visible, sans talent. Normal que ce soit dans un musée d'art contemporain, donc... La fameuse créativité de l'art contemporain, bien souvent, est vide de créativité : on fait n'importe quoi, on dit que c'est de l'art suffisamment fort pour que certains y croient, on met du décorum autour (musées, biennales, expositions, discours de spécialistes et de critiques etc.). Mais exprimer le génie de celui qui peint une toile en bleu... Ben... Et le plus fort, quand on fait remarquer que la créativité est un tantinet absente de la démarche, et qu'ils ne peuvent le nier, les "contemporains" s'indignent : "de la créativité moi ? Jamais ! Ça serait me soumettre à vos normes d'ostracisme ! Non, je refuse les critères comme la créativité, le talent, le beau ou le bien fait. Je suis bien au delà de ces concepts conventionnels et étriqués. Je refuse même le terme d'art ou d'artiste ! Vous pourrez vous en rendre compte à ma prochaine exposition, heu, pas exposition, mon exultation de l'être par le non être dans une rémanence inversée : j'ai rompu avec klein dont les oeuvres sont les cendres de son art. Moi, en plus, j'ai compacté les cendres de mon art pour en faire des diamants, que j'ai ensuite réduit en poudre et dont les sachets seront versés dans l'océan. Vous pouvez acheter un sachet, mais jamais vous ne le verrez ou le toucherez ! Je suis un vrai "non artiste" moi... " Oui je sais, je caricature ? Et ben non, lisez les "notices" des oeuvres contemporaines, vous verrez que je suis loin du compte... Ils n'ont honte de rien... Gilbus
  24. Tu as raison, je m'emporte facilement sur le sujet, mais j'ai une raison... Que quelqu'un trouve génial de lancer du bleu (ou toute autre couleur, on peut obtenir une teinte novatrice chez brico-depot, ils ont un stand avec un mélangeur de couleur sur mesure qui peut sans doute faire mieux qu'un simple bleu outre-mer...) sur une toile et appeler ça une œuvre, ça ne me dérange pas. Ce qui me dérange, c'est tout le système de l'art contemporain, qui sans ce système serait seulement ridicule, ou parfois rigolo, allez, je vais jusqu'à "joli", c'est mon maximum pour Klein... Car l'art contemporain est un système de valeur qui me répugne (art sans art, art sans artiste, parfois art sans rien du tout...) Et c'est surtout un système artificiel, mis en place pour faire de la dé-fiscalisation à très grande échelle. Donc un triomphe du capitalisme le plus débridé, qui met sur un piédestal du "rien" pour en faire du "fric". Car quand le frac achète une "non œuvre", c'est avec l'argent public. Dans le seul but de légitimer un artiste qui sera ensuite un objet spéculatif. Dépense public stupide et création d'un marché artificiel, à partir de rien. On devraient tous être concerné quand notre état participe à cette escroquerie, avec l'argent de nos impôts. On ne peut même pas dire que c'est une affaire de goût ; c'est une affaire de valeur. Et cette valeur est de celles qui vident les caisses de l'état, par l'achat et la defiscalisation. J'ai essayé de comprendre l'art contemporain. J'ai compris une chose : Une pièce vide peinte en bleu reste une pièce vide bleu. Un emballage de préservatif exposé sous un cube de verre (musée Guggenheim, Bilbao) reste un déchet. Un tas d'os dans le coin d'une salle reste un tas d'os, même si c'est un gros tas (même musée que ci dessus, il paraît que c'est le top) Qu'acheter une signature (et non une œuvre) relève du marché financier, ou du snobisme le plus puant, ou des deux... Si le bleu outre-mer peut t'emouvoir, ce que je conçoit très bien, je peut t'indiquer un tas de magasin qui en vendent, et tu pourra réaliser ta propre œuvre, pour pas très chers (en fonction de ce que tu peint) Je suis moi même très ému chaque fois que j'entre dans mes toilettes, on les à repeinte il y a peu d'un bleu tirant vers le jaune qui me met les larmes aux yeux. Mais je ne me suis pas senti obligé de signer cette œuvre... Mais ce qui m'horripile le plus, outre ce que j'ai déjà cité, ce sont les discours creux, au contenu sémantique proche de zéro, que l'on déploie pour défendre art et Artistes contemporains... « libérer la couleur de la prison de la ligne » : il n'arrivais sans doute pas à remplir les coloriages sans déborder, en maternelle. « voir ce que l’absolu avait de visible » : visiblement, l'absolu est bleu, dieu est donc un chtroumpf. "Privilégiant l’expression de la sensibilité plus que la figuration dans la forme, Yves Klein va au-delà de toute représentation artistique et conçoit l'œuvre d'art comme la trace de la communication de l'artiste avec le monde. C'est la réalité invisible qui devient visible. Ses œuvres sont « les cendres de son art »." : trouvez le sens de cette phrase, qui se définisse autrement que "oups, j'ai fait une tache" Je suis un garçon plutôt simple : La grandiloquence vide de sens, pour justifier l'absence de contenu, avec des tournures de phrases portant aux nues le talent et la créativité, tout en montrant bien qu'il n'y en a pas un brin, m'énerve autant qu'une pub visiblement mensongère, et me pousse à crier : "Le roi est nu" Mais on va devoir payer les habits quand même..." Gilbus
  25. Klein me semble toujours l'archétype de l'escroc, à moins qu'il n'ai été significativement stupide (style pédant...). Ou les deux, ce n'est pas incompatible. Je n'ai rien contre le fait de rendre les choses subtiles... Mais les rendre inexistentes et s'en vanter, c'est mettre le talent au même niveau que l'œuvre : le néant. J'aime beaucoup l'art symbolique (j'ai dans mon salon un tableau qui est une représentation symbolique du petit chaperon rouge...) Mais quand l'œuvre disparaît, et qu'il ne reste plus que le concept, j'ai envie de dire à ces créateurs de rien d'aller prendre des cours de phylo, et d'arrêter de se prétendre artistes... De vrais artistes, j'en connais plein, et ce qu'ils font est autrement plus fort que les nihilistes dont on parle. Mais la, j'entends Christian qui ricane : Tu sais bien que les deux choses qui me mettent hors de moi, ce sont les fumiste de l'art contemporains, et les débiles du debinage... Je parie que le prochain message que tu déterre, ça sera sur l'obsolescence du secret en magie, hein ? À, j'oubliais : Les artistes et les critiques des oeuvres "non créées" n'arrive même pas à s'exprimer correctement : Ce ne sont pas des œuvres "invisibles", ce qui serait intéressant. Ce sont des œuvres inexistante. C'est à dire intangibles, inodore, sans goût ni son, indetectable, et pour tout dire uniquement au niveau de l'arnaque. Pardon, du concept... Depuis très longtemps, il y a eut des escrocs pour faire ce genre de choses : le conte "les habits neufs de l'empereur" ou "le roi est nu" nous montre ce genre de personnages à l'œuvre ( https://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2003-4-page-13.htm) On voit que l'art contemporain, en terme d'arnaque, n'a fait que reprendre des concepts bien plus anciens... Même leur façon d'entourlouper les gens, ils ne l'ont pas inventé... Et ça fonctionne toujours parfaitement : Puisque "l'œuvre n'est invisible que pour les idiots", tout le monde s'empresse de s'extasier sur sa qualité remarquable, alors qu'ils ont juste peur de passer pour des imbéciles s'il ne le font pas... J'aime me voir comme le petit enfant qui s'exclame : "le roi est tout nu"... Passer pour un idiot n'est pas toujours la pire des choses... Gilbus
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