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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Mon étonnement portais aussi sur le fait que ce soit des cartes à jouer. Pourquoi des cartes à jouer ? Avec des cartes à jouer, on fait un tour de carte ? Et s'il n'y avais pas des cartes, mais des portraits ? On ne serais pas dans un tour de cartes, mais dans l'univers d'harry potter, ou la magie n'est PAS un tour de carte... Je ne sais pas si je m'explique bien, mais ça fait une sacrée différence.... Gilbus
  2. Ah, c'est un vrai jeu de cartes... Je pensais que c'était uniquement les portraits... Qu'est ce qui identifie les gentils et les méchants ? La couleur rouge noir ? Parceque franchement, reconnaître tous ces gens n'est pas immédiat... Gilbus
  3. Sinon, dans le genre gros livre, il y a le coffret "the book of wonder" de tommy wonder, qui est très chouette (je suis en train de le lire (en français ...). [vmprod p=456] Le coffret est beau, les livres à la fois beaux et super intéressants... Par contre, contrairement aux bouquins dont on parlait avant, ce sont des livres qui s'adressent uniquement à des magiciens... Mais tellement chouettes... Bon, neuf, c'est dans les 150€, mais j'en ai eut un d'occasion à 50€... Gilbus
  4. C'est certain que le très grand format offre une vue époustouflantes des illustrations... Si vous avez le budget et que vous n'avez pas peur de manutentionner un livre collossalement massif, prenez le gros modèle... Ensuite, celui à 60 ou celui à 30€, c' est toujours très beau. C'est le bazar, chez cet éditeur... Oui, le contenu est le même, même si la couverture est différente. Simplement il y a des versions multilingues qui brouillent les pistes. Gilbus
  5. Il existe même en version moins chère, pas multilingue et en format 18/24,5. Pour environ 30€. Certes, les illustrations sont un peu plus petites, mais restent exceptionnelles. Le problème avec la version grand modèle qui était parue il y a quelques années, c'est la lecture : il faut une table ou un lutrin, impossible de lire ce monstre autrement. Le modèle dont je parle ici, malgré ses 1, 87kg, reste assez maniable. Gilbus
  6. J'abonde ! Il faut laisser le spectateur se faire sa propre idée, mais l'orienter pour que cette idée soit époustouflante, et pas juste "y-a-un-truc"! J'ai déjà parlé ailleurs de ma démonstration de cuberlandisme, mais j'en reparle, je n'ai pas tant de numéros que ça (elle est expliquée dans mes notes de conférence sur le multieffet...) Je dois donc deviner la carte choisie librement par le spectateur. Je pourrais annoncer la carte, mais ça serait gâcher : le spectateur attend de l'extraordinaire, il faut lui en donner. Du coup, je procède à une lecture corporelle, le spectateur pose sa main sur la mienne, que je bouge en posant des questions et en l'observant, alors qu'il est sensé chercher à garder le secret. Et en quelques questions, juste en bougeant sa main, je peut donner le nom de la carte. A aucun moment je ne dis que je fais une lecture corporelle, mais je la fait ouvertement, du coup, c'est l'explication (forte, mais pas vraiment surnaturelle...) que se fait le public. Je fais ça deux fois, avec deux spectateur, pour confirmer... Puis avec un troisième (la règle de trois !) , mais cette fois je suis de dos sans le regarder et il a juste la main posée sur mon épaule. Cette version ne serait pas passée si j'avais commencé par la. Mais les deux premières fois ont ancré une explication dans l'esprit du public (principe de l'ancrage), et du coup cette explication est LEUR explication, il ne la remettrons pas en doute facilement... Et du coup, la troisième fois, qui est assurément impossible, porte à un niveau surnaturel l'explication, qui n'était "que" extraordinaire... Si je leur avait dit : "je fais de la lecture corporelle", cette explication aurait pu être remise en doute par certains. Mais je n'ai rien dit, donc rien à remettre en doute... C'est une des applications de la rétention d'information. Une autre application: En conte, j'ai une histoire qui se passe dans la vraie vie, sauf qu'un élément fantastique (et traumatisant ) intervient à la fin. Je ne donne pas d'explication. Il y a alors des explications différentes suivant les spectateurs, on s' en aperçoit quand ils discutent entre eux : Certain pensent que c'est une histoire de fantôme. D'autre que mon personnage est devenu fou et qu'il délire. D'autres que le personnage fait juste un rêve et n'est pas encore réveillé. Etc. Chacune de ces explications peut fonctionner, je me suis assuré qu'il y ai des indices parsemant l'histoire pour que chaque explication soit crédible dans le contexte de l'histoire. Chacun repart donc avec sa version de l'histoire et en est content... Mais mon objectif est vraiment atteint quand plusieurs discutent de ce qu'ils ont compris. Le but réel de cette histoire est justement de montrer que l'interprétation de la réalité n'est pas toujours si évidente... Mais je ne le dit pas. Gilbus
  7. Cela me fait penser à la différence que certains font, en conte, entre realiste, merveilleux et fantastique : Le réalisme , ce sont souvent des histoires de vie, des choses qui se sont passées, ou auraient pu se passer. On profite de l'histoire car elle se passe dans la vraie vie, et peut donc nous toucher directement.... Le merveilleux, ce sont les histoires qu'on ne peux pas croire, genre avec des animaux qui parlent... On profite pourtant de cette histoire grâce à la suspension de l'incrédulité. Les histoires fantastique, elles, sont celles que l'on peut "presque croire", bien qu'elle fasse intervenir un aspect magique. Par exemple, les histoires de dames blanches, de rêves prémonitoires, de prières exaucés etc. La suspension de l'incrédulité est alors beaucoup plus légère, voire inexistante pour certains spectateurs qui pensent que ces phénomènes existent vraiment... Dans la forme de narration, il y a une différence fondamentale : Le réalisme ne fait pas intervenir de choses magiques. Rien de spécial à expliquer... Pour le merveilleux, on peut expliquer ce qui se passe et pourquoi : on a mis la fée en colère, on a marché sur une maison de lutin etc... La motivation fait partie de l'histoire. Pour le fantastique, au contraire, l'explication n'est pas nécessaire, on se contente de dire ce qui se passe, mais on ne donne pas la cause : en laissant le spectateur se faire lui même une opinion, celle ci est bien plus forte... La motivation n'apporte alors rien au récit, ca marche mieux si chaque spectateur se fait sont idée de la chose... On peut se poser la question quand on fait un spectacle d'illusionnisme ou de mentalisme : C'est : -Réaliste ? L'explication repose sur la dextérité, les trucages... On ne s'en cache pas, on est là pour tromper et être trompé. -Merveilleux ? L'explication n'est pas le plus important, le principale, c'est de profiter du spectacle, même si on sait que ce n'est pas pour de vrai... -Fantastique ? L'explication devient surnaturelle, ou en tout cas extraordinaire, liée par exemple à des capacités sur-développées ou inconnues... On voit des choses extraordinaires mais pas expliquées, incroyables mais vraies... Savoir dans quelle catégorie on souhaite se placer peut aider à atteindre son objectif... Gilbus
  8. Tu ne la forces pas... Je te dis comment en MP. Gilbus
  9. Si je m'en souvient bien, c'est sur le site de la tronche en biais que j'ai eut un lien vers le piège de nos zététiciens qui n'en sont finalement pas tout en l'étant... Ce n'est pas le temple du zetetisme, mais ça s'en rapproche vu de l'extérieur Gilbus
  10. Oula, il va y avoir beaucoup à dire... Donc, ils font du debunking ? Si on le dit en français, c'est de la "démystification", c'est à dire la révélation de tromperies. Et tu vas dans mon sens : La zététique, qui affirme son utilisation de la méthode scientifique, ferais donc du debunking ? Qui n'est aucunement scientifique, puisqu'on part d'un à priori et qu'on cherche à le démontrer... Ce que je leurs reproche, ce n'est pas d'avoir tendu un piège à un médium (le fait que tu te dédouane d'employer ce mot, disant que c'est lui même qui se qualifie ainsi, est dans le même esprit : si pour toi médium était synonyme de charlatan, tu ne s'exprimerait pas autrement ), c'est de renier leur propre concept de base, c'est à dire une ouverture scientifique. Tu dis qu'ils étaient déjà convaincu de la tromperie, avant de lancer le debunking ? Par quoi ? Ils auraient fait un test en mode "positif" avec de vraies données de base (un vrai défunt) , pour faire ensuite une analyse sémantique de la réponse obtenue, pour vérifier qu'il n'y avait que du faux et de l'effet barnum, ok, ca serait déjà plus intéressant... Mais là, franchement, ça ne prouve strictement rien, c'est juste de l'autosatisfaction mal placée. Des bases fausses... Imagine qu'on dise à un physicien qu'on a découvert un nouvel élément (on ment !). On lui donne quelques caractéristiques de ce supposé élément. Le physicien commence ses calculs sur ces bases, et fini par trouver une place dans la table des éléments périodiques, qui semble appropriée... Tu va alors publier les résultat de ta victime physicienne, en montrant bien qu'on peut lui faire calculer n'importe quoi ! Quel imposteur, ce physicien... Quelle bande de rigolos, CES physiciens... A ben oui, tu sais parfaitement qu'il y aura une extension de sens à toute la catégorie des physiciens, c'est comme ca que ca marche, même si tu t'en défend... Tendre un piège en lançant quelqu'un sur des bases fausses ne prouve rien, si ce n'est sa propre volonté de nuire. Ce qui est loin d'une neutralité scientifique... Quand on veut savoir si une chose est fausse ou vraie, on examine cette chose en situation, pas en créant des condition biaisées artificiellement. Un debunking n'est pas et ne sera jamais de la science... Surtout aussi mal conçu que celui là. Se prétendre guidé par une démarche scientifique, c'est exigent. Au mieux, ces zététiciens sont doués pour les caméras cachées... Ça ne donne pas envie d'apprécier la zététique pour ce qu'elle prétend être. Gilbus
  11. Il y a déjà pas mal de discussions sur la fabrication de cartes perso, fait une recherche... La remarque ci dessus sur les droits de propriété de ces images est également importante si tu envisage de présenter le tour en public... Si tu réalises ce projet, pense bien à la confirmation visuelle, genre un fond rouge pour les images de méchants, fond bleu pour les gentils... Tu peux aussi marquer le nom du personnage sous l'image. Ce n'est pas un détail : Tout le monde ne connais pas par coeurs ces personnages... Et comme je le disais plus haut pour le foot, l'aspect visuel est important : Si c'est juste des personnages, le spectateur doit se rappeler son rôle dans l'histoire, quelle est l'histoire, qu'est-ce qui fait que c'est un gentil ou un méchant... Que des choses au niveau de l'intellect. Or ce que tu veux, ce n'est pas faire un quizz sur disney, c'est montrer de la magie... Tu peux montrer quelques cartes (3), en parler, dire de quelle histoire ils viennent... Mais ensuite, il faut un impact directement sur l'émotion magique, sinon l'effet passera au second plan par rapport aux souvenirs de ces films, qui évoqueront l'enfance et une certaine magie qui y est liée, mais qui n'est pas la magie qu'on veut leur faire ressentir, ici et maintenant. Un fond coloré va identifier les deux catégorie sans analyse intellectuelle, et mettra donc ton effet en valeur. Gilbus Ps: mes remarques sur le foot du message précédent n'étaient pas que pour rire, je pense vraiment qu'il faut un visuel lisible, toucher les émotions, et arriver à éliminer l'intellect pour avoir un effet optimum...
  12. Houla, c'est court... En 4 minutes, j'ai à peine le temps de dire bonjour... 4 minutes maximum ? Tu peut faire moins ? En gros la consigne, c'est : Tu entres sur scène, tu fais ton truc, tu te casses ? Pas d'intervention d'un spectateur : c'est sûr, en 4mn, si en plus un spectateur doit monter sur scène... Mais tu peux en interroger dans la salle ? Si oui, je te proposerai bien un "ac". "any card", pas le temps de faire un "any number" en plus Tu demandes à un S s'il veux rouge ou noir, à un autre quelle famille de la couleur choisie, à un autre si la carte est haute ou basse (1 à 7 ou 8 à roi), à un dernier S de choisir une valeur dans la tranche spécifiée... Ca te donne 1 carte. Tu la cherches dans un jeu jumbo ou super jumbo posé face en l'air sur une table ou un support incliné vers le public. Tu isoles la carte choisie face en l'air. Tu retournes le reste des cartes, pour montrer un dos d'une couleur. Tu retournes la carte choisie pour montrer un dos d'une autre couleur (ou avec une grosse croix rouge au feutre sur le dos...) Tu cours vers la sortie sans avoir le temps de saluer, ton temps est écoulé... Il y a plein de méthodes pour le faire, et plein de variantes... J'utilise souvent "yes/no" de jay sankey... J'explique comment font les magiciens pour retrouver la carte choisi : On se met en situation, les différentes choix sélectionnant une carte, puis je prend les autres cartes en posant la question à chacune : c'est la bonne ? Non... Et il y a un gros "non" au feutre sur le dos... Je montre rapidement tous les dos, tous avec un non noir au dos, puis je retourne la carte choisie, il y a un oui rouge écrits au dos. Bon, je simplifie au max, tu n'as que 4 minutes... Aucune technique (je ne connais pas ton niveau, donc...), peu de matériel, bon impact... Tu adaptes la taille des cartes en fonction de la grandeur de la salle... Du super jumbo A4 est assez visible pour une salle moyenne... Mais franchement, comme le dit max magic, il nous manque beaucoup d'info pour pouvoir t'orienter... Je dirais même que tu prends le problème à l'envers, si tu souhaites faire de la qualité... Tu cherches un truc... Partons plutôt de ce que tu veux montrer aux gens : Quel est ton personnage ? Quel doit être le message que tu veux faire passer ? Qu'as tu as dire, à apporter personnellement ? Quelle émotion veux tu faire passer à ton public ? Etc. Dans l'exemple que je donne avec les cartes yes/no, j'ai un personnage rigolo et stupide, je veux faire quelque chose de surprenant avec une fausse explication comique, un rebondissement (que je n'ai pas décris, on ne te dit pas tout), bref, j'ai un objectif qui n'est pas simplement "montrer un tour" ... Si tu ne parts pas de cet angle, tu risque de te concentrer sur le truc, qui est bien la chose la moins importante dans un spectacle de magie... Quel est ton objectif ? Gilbus
  13. Non, au club de foot de Rennes... Je ne fais pas de références indirectes... Un bon effet doit suivre le principe du foot : Un visuel facile à comprendre, des émotions primitives, pas d'intellect... Gilbus
  14. Je suis un peu dans la même courbe, mais en plus rapide peut être : Révélation des 3 premières cartes du paquet qui va bien (règle de trois !) , puis retournement de tout le reste du paquet. Ensuite, retournement et étalement de tout le second paquet qui va bien dans la foulée (je ne le fait pas faire par un spectateur pour garder le contrôle du rythme) Ces deux premières parties vont avec une tension et une vitesse croissante... Puis je retourne le ruban qui ne va pas bien sur un relâchement : c'est juste une confirmation des deux premier, c'est moins important, l'effet est déjà passé, d'ou la procédure différente, et la carte qui se retrouve face en bas, qu'il faut remettre face en haut... Le fait de retourner le ruban qui ne va pas bien sur une redescente de tension termine effectivement sur un point où la tension n'est pas maximum... Certains pourraient trouver ça dommage, mais pour moi, cela permet de mettre le point final à la routine : Une phrase de fin d'histoire ne fini pas sur un ton qui monte, cela indiquerai que l'histoire n'est pas finie, qu'il y a autre chose derrière... De la même façon, certains tours gagnent à finir par un ton de fin qui descend et qui vient planter le point final de l'histoire. (Tamaris, au contraire, aime finir sur une envolée, puis il continue encore plus haut en jouant du violon imaginaire... C'est génial, mais je suis loin d'être Tamaris...) Gilbus
  15. Je ne connais pas bien ce jeu... Comment on différencie les personnage des deux camps ? D'autant que dans la saga, certain ont une attitude ambigüe, non ? Il y a un aspect visuel qui séparent les cartes en deux camps ? Le rouge et le noir, c'est simple, visuellement parlant sans aucune intervention de l'intellect, juste la vue branchée sur l'émotion... Cet aspect "impact visuel immédiat" me semble important, pour OOTW, comment tu le gère ? Gilbus
  16. Il ne faut pas voir non plus un spectacle qui fait réfléchir comme barbant ou compliqué : D'une part on peut faire du distrayant avec ces thèmes... D'autre part on n'est pas obligé d'utiliser des concepts ou des termes trop abstrus...(ne pas y mettre le mot abstru, par exemple, est un bon début...) Enfin, il faut faire confiance à l'intelligence du public... L'idée est surtout de ne pas faire dans le prétentieux intellectuel ou le magicien qui se la pète... Le sujet interresse le public, autant pour la magie qu'on peut y mettre que pour les questions que cela soulève pour chaque spectateur... Et on n'est pas obligé d'y mettre du débinage, comme le fait hélas trop souvent Thierry Collet... Gilbus
  17. Hihihi, il se trouve que j'ai un spectacle entier (1h) qui s'appelle "certitudes illusoires" ou je parle de la construction de nos certitudes, et du caractère illusoire de bon nombre d'entre elles... (de toutes, en fait, puisque l'illusionnisme permet de montrer que tout peut être faux, ou vrai, au choix...) J'y montre que la construction de nos certitudes se produit dès le plus jeune age, mais qu'ensuite, ce mécanisme continue à fonctionner souvent à notre insu, en permanence... Je ne me qualifierais cependant pas d'épistémologiste, déjà que je ne suis pas vraiment magicien... Gilbus
  18. Si on reste focalisé sur l'objectif, effectivement, la méthode par soustraction va rester proche de la base de travail... Mais n'oublions pas que l'esprit peut s'emparer de tout ce qui passe : Pendant la soustraction, on va peut être voir émerger des idées sans rapport avec la base, et là, on aura de la création Donc il faut rester ouvert aux digressions quant on travaille de cette façon... Gilbus
  19. C'est sûr qu'en supprimant le gimmick, et donc en utilisant un vrai revolver et une vraie balle, c'est plus directe... J'ai utilisé la soustraction pour construire une version allégée de la dean box : Cela se réduit à deux plaquettes (dont une avec l'ouverture et son couvercle) se repliant à plat. Gain de poids (mon critère principal), d'encombrement (replié c'est tout plat, et ça peut être déplié devant le public) , et fonctionnalité totalement similaire... Avec en plus une transformation possible en zone 0 d'andrew nayne. Donc moins donne plus, au niveau du matériel... Par contre, je n'ai pas changé les routines... Gilbus
  20. -Soit la structure qui organise a pour objet de monter des spectacles, et dans ce cas elle a la possibilité de te faire une fiche de paye. -Soit c'est un organisateur occasionnel, et le mieux est le guso. -Soit l'organisateur veux une facture à tout prix, et dans ce cas il faut que tu trouves une structure intermédiaire (qui doit être en règle avec les licences* de spectacle...) qui va t'embaucher sur ce contrat, et facturer à l' organisateur, qui devient alors client, et plus employeur. Il faudra inclure les frais de la structure intermédiaire dans le devis, du coup... Gilbus *: Le saviez vous, on ne parle plus de licence d'entrepreneur de spectacle, mais de "récépissé de déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles". Il n'y a pas que le nom qui change, c'est maintenant disponible pour plusieurs type d'organisateur, y compris les occasionnels utilisant le guso... https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22365
  21. C'est une très belle illustration du débat sur la réalité de l'existence... En effet, les preuves concrètes sont là, il suffit de regarder en bas de l'écran, c'est marqué, 226 pages au moment ou j'écris. Les plus septiques pourront les recompter une à une, je pense que l'info est exacte dans ce contexte. Mais si l'on change le contexte ? Si on fait un copier collé de ces pages dans un traitement de texte. Puis qu'on change la taille des caractères, la taille des pages... Qui sais combien de pages on va trouver, alors que le contenu est le même ? On s'apercevra en l'occurrence que ces 226 pages ne sont qu'une façon de voir les choses... Cette certitude mathématique de l'existence de 226 pages ne repose que sur une illusion, celle de la permanence du contexte. Tout comme l'illusion que la réalité est celle que nous percevons... D'autres personnes, vivants dans des contextes différents, pourront avoir d'autres perceptions de la réalité... Merci Bruno pour cette belle illustration... Gilbus
  22. Effectivement, ces effets contredisent les lois de la physique... Dans un contexte normal. Ou dans un contexte de spectacle ordinaire. Mais qui ne rêve pas de rencontrer quelqu'un qui sait contourner les lois de la physique ? Bien entendu, dans un contexte de spectacle, ou l'artiste fait des tours, on n'y crois pas une seconde, c'est des trucs impossibles, donc c'est des trucs. Mais dans d'autres contextes, ou le magicien n'est PAS en spectacle, et qu'il génére un effet qui n'est pas à destination du spectateur, que le spectateur surprend à l'insu du magicien... Et qu'il se passe une chose impossible hors spectacle...? Cela rejoint le thème de l'ambiguïté : Même ces effets manifestement impossibles, s'ils sont dans un contexte ambiguë, peuvent être acceptés, et sont d'autant plus fort qu'ils ne font pas partie de la représentation... Car nous rêvons tous de ce genres de choses... On ne rêve pas d'un tour ou les manipulations sont tellement bien faites qu'elles sont imperceptibles, mais d'un univers réellement magique ou tout est possible. L'ambiguïté, c'est aussi cela, faire rêver le public en lui faisant croire que ce n'est pas du spectacle... Un bon outil. Mais bien sur, c'est la porte ouverte aux escroqueries en tout genre... C' est pourquoi il ne faut qu'entre-ouvrir la porte l'espace d'un instant, puis la refermer bien vite. Et ce qu'il y a derrière la porte, c'est le mystère... Ceci dit, tu as raison, les effets qui ne portent pas sur la matière, mais sur l'information, domaine de prédilection des mentalistes, sont plus faciles à faire accepter comme réels... Mais tout magicien peut se poser la question : comment faire pour qu'ils y croient, comment mettre de L'ambiguïté dans mon numéro. Déjà, y croire soit même... On voit trop de magiciens qui ne croient pas eux même à la magie qu'ils font, et n'affiche qu'une façade lézardée de "magie" . Et c'est évident qu'on ne va pas y croire, on sait comment ca marche ! Il y a des solutions, cependant, pour donner une réalité à notre magie : Le jeu d'acteur. Indispensable allié du menteur, savoir doser l'honnêteté sans "sous" ou "sur" jouer est capitale. La double pensée, ou l'acteur studio : Penser ce que l'on dit, en être convaincu, ressentir réellement les émotions qu'on veut transmettre... La sortie de contexte : Comme évoqué plus haut, faire les effets hors du cadre du spectacle, avec un personnage qui n'est pas un illusionniste, mais quelqu'un de réellement mystérieux, ou le spectateur ne sait pas qu'il est spectateur, mais se crois dans la vraie vie... Etc. L'ambiguïté est un outil formidable Gilbus
  23. La poudre à éventail (Stéarate de zinc) est différente du talc : Le talc absorbe l'humidité, ce qui n'est pas bon pour les cartes, la poudre la repousse... Deux méthode d'application : de la poudre dans un sac plastique, on y jette les cartes en vrac, et on secoue. Cette méthode, classique pour la préparation des cartes de manipulation, tord plus ou moins les cartes, qu'il faut ensuite mettre en presse, si on veut faire autre chose que des apoaritions... L'autre méthode, que je préfère si ca doit ressembler à un jeu de cartes au final : Tu met un peu de poudre sur un papier. Tu frottes rapidement les cartes une à une sur la poudre (pas besoin qu'il y ai beaucoup de poudre sur la carte) Une fois tout le paquet traité, tu sors à l'extérieur. Là, tu mélanges le jeu abondamment, pour répartir la poudre sur toutes les surface, puis tu fais des effeuillages pour éliminer le surplus de poudre : c'est oour ça qu'il faut être dehors, ça vole partout... Ca ne laisse pas de traces visibles, quand le surplus de poudre est parti. Attention, comme je l'ai dit, tu n'aura jamais la glisse du neuf. Mais les éventails et étalements seront réguliers, c' est fait pour çà. Je m'en suis servi beaucoup pour des jeux série 1800, qui ne sont plus dans le commerce, et quelques jeux gaff... Sinon, les cartes, ça s'use, il faut remplacer le consommable... Pour les élastiques, effectivement, ça s'abime dans le temps : leur matière est par nature instable, c'est du consommable aussi, faut en racheter... Gilbus
  24. La chaleur peut altérer les cartes, si elle est forte. Il y a eut de la canicule chez toi ces dernières années ? Le pire que j'ai eut, c'est un paquet en plein soleil derrière un pare-brise : Les cartes n'étaient plus qu'un bloc... J'ai rattrapé le coup en décollant carte par carte, puis en mettant sous presse pendant quelques jours. Si le vernis n'a plus de glisse, je ne sais pas si on peut le rattraper, mais il y a la solution de dépannage : La poudre à éventail. Cela ne redonne pas la glisse du neuf, mais donne une glisse moyenne homogène, ce qui peut rattraper même un vieux jeu. Après, je ne sais pas quelles nanips tu pratiques ni ton degré de perfectionnisme Gilbus
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