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Patrick FROMENT

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À propos de Patrick FROMENT

  • Date de naissance 12/18/1967

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    Montpellier (34) / FRANCE
  • Profession / Occupation
    thérapeute de couple

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  1. Étant Montpelliérain, je me suis inscrit également (Wow la dernière fois que j’ai mis les pieds dans un congrès magique c’était au siècle dernier !). Je suis ravi, en tout cas, de retrouver cette ambiance. Si, par hasard, des personnes logent sur Montpellier, je suis preneur d’un covoiturage pour revenir sur Montpellier le samedi soir après le gala de scène. Vous pouvez me contacter en mp. Au plaisir de vous rencontrer et d’échanger.
  2. Excellent ! Je crois que, ce que tu évoques Alx, est le triste sentiment abyssal (ou plutôt le joyeux et vertigineux sentiment abyssal ) qu'on ressent dés qu'on se coltine à ces questions de réel, de réalité et d'existence. Le réel c'est ce à quoi on se cogne (la fameuse phrase de Lacan) mais aussi ce qui se dérobe sans arrêt sous nos pieds. Qu'est ce que le Réel ? Qu'est ce que la Réalité ? 2 500 ans de philosophie n'ont pas permis de répondre définitivement à la question, pas plus que les prodigieuses avancées scientifiques de ces deux derniers siècles qui laissent, quant à elles, bien plus de questions sur la nature de la "réalité" qu'elles n'apportent de réponses.
  3. Le magazine de vulgarisation scientifique epsiloon consacre un dossier complet de son numéro d'août au thème du paranormal : Extrait de l'édito d'Hervé Poirier : si nous vous parlons des fantômes ce mois-ci, ce n'est pas tant pour vous expliquer pourquoi tant de gens y croient. Ni pourquoi tâcher de démontrer qu'il n'existent pas. C'est parce qu'en embarquant avec la communauté des neuroscientifiques qui regardent ce qui se passe dans le cerveau de ceux qui les voient, ces fantômes nous emmènent jusqu'aux frontières d'un des derniers grands territoires inconnus : l'esprit humain. Cette phrase d'accroche prise au hasard du dossier me fait penser à ce que nous avons évoqué ici sur le thème de l'intersubjectivité : M*rde ! L'"objectivité" naît donc au cœur de la subjectivité (et de la confrontation des subjectivités) !
  4. Le livre de Carlo Rovelli L'ordre du temps est une vraie promenade entre science et philosophie. J'adore la simplicité et le côté vertigineux de la 4e de couv (dans la nouvelle édition) : "Si le présent ne signifie rien, qu'est ce qui "existe" dans l'univers ?" Tout comme nous, au cours des 11 années de ce fil, l'auteur semble se heurter à l'aspect hautement problématique des mots "réel" et "exister" :
  5. J’ai l’impression, qu’au delà des croyances ésotériques, il y a pas mal de choses qui sont du pain bénit pour les gourous : - la perte d’influence des religions établies - le désenchantement du monde - le processus de rationalisation et de sécularisation à l’extrême de nos sociétés occidentales - le fait d’avoir "tuer" les dieux et de ne les avoir remplacer par rien - la perte de confiance en la science (phénomène sur lequel les scientifiques ne sont pas, eux mêmes, sans reproches) - le manque d’écoute de certains soignants (souvent plus par manque de disponibilité que par manque d’empathie et d’humanité) et j’en passe…
  6. Un ami philosophe avec qui nous discutions de zététique et de rationalisme me faisait récemment une remarque très juste : Si nous devons définir ce qu’est l’épistémologie celle-ci pourrait se résumer en une question : « Qu’est ce que connaître ? » Or, ce fameux ami me faisait remarquer que cette question philosophique fondamentale est, généralement, formulé d’une manière un peu différente chez les zététiciens. Elle devient en effet : « Qu’est ce qu’une connaissance ? » J’ai déjà épilogué longuement, ici et ailleurs, sur l’importance de la manière de formuler les questions, or ce petit glissement n’est pas anodin : Quand on dit « Qu’est ce connaître ? », le verbe connaître fait référence un processus dynamique dans lequel le sujet qui connaît et l’objet de la connaissance sont étroitement liés et impliqués (je n’ose dire imbriqués). En revanche, dans la formulation « Qu’est ce qu’une connaissance ? », l’effacement du sujet et le passage à une vision objectivante chères à la zététique sont déjà largement entamés . Le nom féminin connaissance permettant, finalement, de réifier et d’objectiver le fait de connaître.
  7. c'est souvent le cas en philosophie de l'esprit et ça n'empêche pas les arguments de haute volée, un peu comme sur VM quoi ! ... On peut le voir, aussi, dans ce débat d'il y a 4 ans sur l'IA entre Dennett et Chalmers : (dommage que ce soit en anglais et que les outils de traduction soient encore approximatifs, ça alimenterait certains débats que nous avons eu par ici )
  8. Je m’intéresse beaucoup à la période de la Révolution Française où fut instauré le culte de l’Être Suprême. Or dans un document intitulé Adresse lue au nom des Jacobins de Paris (séance de la Convention Nationale du 27 floréal (An II de la République (1793)), on retrouve, dans la bouche du Président de la Convention, la même idée qu’une citation parfois attribuée à Pasteur (pour la science) : Un peu de philosophie mène à l’athéisme, beaucoup de philosophie ramène à l’existence de la Divinité. (il semble que certaines idées étaient déjà dans l'air ) On peut trouver l'intégralité du document ICI La suite du discours exprime bien l’idée du "Dieu des philosophes" : Nier l’Être suprême c’est nier l’existence de la nature ; car les lois de la nature sont la sagesse suprême elle-même. On retrouve l'idée que la question de "Dieu" et la question de la "nature" (du "cosmos", du "monde", de la "réalité") sont une seule et même question. C'est finalement la question épineuse de la preuve cosmologique ou l'argument de la contingence. Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Le philosophe Paul Clavier a publié récemment un ouvrage assez approfondi sur cette question :
  9. Un pari de 25 ans sur la conscience humaine prend fin : un philosophe l’emporte sur un neuroscientifique Rendez-vous pris !
  10. Ben oui, ça fait quelques années que je le dis. Ben oui, ça fait quelques année que je le dis aussi. Les choses sont toujours vues depuis un certain point de vue et une certaine perspective. C'est très bien, néanmoins, que la zététique assume ses partis pris idéologiques et philosophiques qui sont finalement le rationalisme, le positivisme et le scientisme. Ce qui me semble clairement assumé par Thomas Durand dans cette courte vidéo à 2:07 : "Penser que la raison et la science sont les meilleurs moyens d'accéder à la réalité, de toucher le vrai (...) ce n'est pas être neutre." Mais en fait je pense que quand les gens disent la zététique doit être neutre, il veulent dire que la zététique doit être "objective" sauf que l'objectivité est, elle aussi, une illusion. Et cela c'est, certainement, un peu plus compliqué à admettre pour un zététicien car, quand on y réfléchit bien, la prétention de la zététique est, finalement, d'atteindre ce que Thomas Nagel appelait "le point de vue de nulle part" (ce que Royce nomme aussi le "connaisseur universel" ou, encore, "l'observateur absolu" de Gabriel Marcel).
  11. C'est toujours un peu la même histoire avec ce type d'expérience basée sur des subtilités psychologiques : - Certains magiciens vont trouver ça génial, s'extasier devant le côté "pur mentalisme" et être stimulés par le risque pris. - D'autres vont trouver le secret cousu de fil blanc ("obvious" comme on dit dans la langue de Shakespeare ) et l'effet plutôt faible par rapport à ce qu'on peut obtenir avec des gimmicks ou des accessoires truqués. Il est possible que ce genre de mentalisme ne convienne pas à tous les magiciens (et qu'il faille aussi, peut-être, le réserver à certains publics et à certaines occasions).
  12. À la place de l'IA je me serai rebellé et j'aurai refusé de participer à cette mascarade. Non... Il n'y a que l'humain qui peut faire ce genre de coup d'éclat consciemment.... pour le moment !
  13. Oui je suis d'accord avec ça. Le protocole de l'expérience n'est pas terrible et comporte des biais. Pour bien faire il faudrait, effectivement, que ces deux copies soient au milieu d'un tas d'autres et que les correcteurs ne sachent pas qu'il y ait, dans le tas, une copie de ChatGPT et une autre d'Enthoven et qu'ils ne sachent même pas qu'ils participent à une expérience. (après je ne doute pas que, même dans ces conditions, Raphaël Enthoven ait une excellente note avec cette copie )
  14. Les deux copies (celle d'Enthoven et celle de ChatGPT) sont disponibles dans leur intégralité ICI Au passage on en sait un peu plus aussi sur les instructions qui ont été données à ChatGPT :
  15. Søren Kierkegaard (pour qui j'ai une tendresse particulière) n'a pas à rougir, il doit totaliser une vingtaine de volumes pour ses œuvres complètes en français (Éditions de l'Orante).
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