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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Oula, il va y avoir beaucoup à dire... Donc, ils font du debunking ? Si on le dit en français, c'est de la "démystification", c'est à dire la révélation de tromperies. Et tu vas dans mon sens : La zététique, qui affirme son utilisation de la méthode scientifique, ferais donc du debunking ? Qui n'est aucunement scientifique, puisqu'on part d'un à priori et qu'on cherche à le démontrer... Ce que je leurs reproche, ce n'est pas d'avoir tendu un piège à un médium (le fait que tu te dédouane d'employer ce mot, disant que c'est lui même qui se qualifie ainsi, est dans le même esprit : si pour toi médium était synonyme de charlatan, tu ne s'exprimerait pas autrement ), c'est de renier leur propre concept de base, c'est à dire une ouverture scientifique. Tu dis qu'ils étaient déjà convaincu de la tromperie, avant de lancer le debunking ? Par quoi ? Ils auraient fait un test en mode "positif" avec de vraies données de base (un vrai défunt) , pour faire ensuite une analyse sémantique de la réponse obtenue, pour vérifier qu'il n'y avait que du faux et de l'effet barnum, ok, ca serait déjà plus intéressant... Mais là, franchement, ça ne prouve strictement rien, c'est juste de l'autosatisfaction mal placée. Des bases fausses... Imagine qu'on dise à un physicien qu'on a découvert un nouvel élément (on ment !). On lui donne quelques caractéristiques de ce supposé élément. Le physicien commence ses calculs sur ces bases, et fini par trouver une place dans la table des éléments périodiques, qui semble appropriée... Tu va alors publier les résultat de ta victime physicienne, en montrant bien qu'on peut lui faire calculer n'importe quoi ! Quel imposteur, ce physicien... Quelle bande de rigolos, CES physiciens... A ben oui, tu sais parfaitement qu'il y aura une extension de sens à toute la catégorie des physiciens, c'est comme ca que ca marche, même si tu t'en défend... Tendre un piège en lançant quelqu'un sur des bases fausses ne prouve rien, si ce n'est sa propre volonté de nuire. Ce qui est loin d'une neutralité scientifique... Quand on veut savoir si une chose est fausse ou vraie, on examine cette chose en situation, pas en créant des condition biaisées artificiellement. Un debunking n'est pas et ne sera jamais de la science... Surtout aussi mal conçu que celui là. Se prétendre guidé par une démarche scientifique, c'est exigent. Au mieux, ces zététiciens sont doués pour les caméras cachées... Ça ne donne pas envie d'apprécier la zététique pour ce qu'elle prétend être. Gilbus
  2. Il y a déjà pas mal de discussions sur la fabrication de cartes perso, fait une recherche... La remarque ci dessus sur les droits de propriété de ces images est également importante si tu envisage de présenter le tour en public... Si tu réalises ce projet, pense bien à la confirmation visuelle, genre un fond rouge pour les images de méchants, fond bleu pour les gentils... Tu peux aussi marquer le nom du personnage sous l'image. Ce n'est pas un détail : Tout le monde ne connais pas par coeurs ces personnages... Et comme je le disais plus haut pour le foot, l'aspect visuel est important : Si c'est juste des personnages, le spectateur doit se rappeler son rôle dans l'histoire, quelle est l'histoire, qu'est-ce qui fait que c'est un gentil ou un méchant... Que des choses au niveau de l'intellect. Or ce que tu veux, ce n'est pas faire un quizz sur disney, c'est montrer de la magie... Tu peux montrer quelques cartes (3), en parler, dire de quelle histoire ils viennent... Mais ensuite, il faut un impact directement sur l'émotion magique, sinon l'effet passera au second plan par rapport aux souvenirs de ces films, qui évoqueront l'enfance et une certaine magie qui y est liée, mais qui n'est pas la magie qu'on veut leur faire ressentir, ici et maintenant. Un fond coloré va identifier les deux catégorie sans analyse intellectuelle, et mettra donc ton effet en valeur. Gilbus Ps: mes remarques sur le foot du message précédent n'étaient pas que pour rire, je pense vraiment qu'il faut un visuel lisible, toucher les émotions, et arriver à éliminer l'intellect pour avoir un effet optimum...
  3. Houla, c'est court... En 4 minutes, j'ai à peine le temps de dire bonjour... 4 minutes maximum ? Tu peut faire moins ? En gros la consigne, c'est : Tu entres sur scène, tu fais ton truc, tu te casses ? Pas d'intervention d'un spectateur : c'est sûr, en 4mn, si en plus un spectateur doit monter sur scène... Mais tu peux en interroger dans la salle ? Si oui, je te proposerai bien un "ac". "any card", pas le temps de faire un "any number" en plus Tu demandes à un S s'il veux rouge ou noir, à un autre quelle famille de la couleur choisie, à un autre si la carte est haute ou basse (1 à 7 ou 8 à roi), à un dernier S de choisir une valeur dans la tranche spécifiée... Ca te donne 1 carte. Tu la cherches dans un jeu jumbo ou super jumbo posé face en l'air sur une table ou un support incliné vers le public. Tu isoles la carte choisie face en l'air. Tu retournes le reste des cartes, pour montrer un dos d'une couleur. Tu retournes la carte choisie pour montrer un dos d'une autre couleur (ou avec une grosse croix rouge au feutre sur le dos...) Tu cours vers la sortie sans avoir le temps de saluer, ton temps est écoulé... Il y a plein de méthodes pour le faire, et plein de variantes... J'utilise souvent "yes/no" de jay sankey... J'explique comment font les magiciens pour retrouver la carte choisi : On se met en situation, les différentes choix sélectionnant une carte, puis je prend les autres cartes en posant la question à chacune : c'est la bonne ? Non... Et il y a un gros "non" au feutre sur le dos... Je montre rapidement tous les dos, tous avec un non noir au dos, puis je retourne la carte choisie, il y a un oui rouge écrits au dos. Bon, je simplifie au max, tu n'as que 4 minutes... Aucune technique (je ne connais pas ton niveau, donc...), peu de matériel, bon impact... Tu adaptes la taille des cartes en fonction de la grandeur de la salle... Du super jumbo A4 est assez visible pour une salle moyenne... Mais franchement, comme le dit max magic, il nous manque beaucoup d'info pour pouvoir t'orienter... Je dirais même que tu prends le problème à l'envers, si tu souhaites faire de la qualité... Tu cherches un truc... Partons plutôt de ce que tu veux montrer aux gens : Quel est ton personnage ? Quel doit être le message que tu veux faire passer ? Qu'as tu as dire, à apporter personnellement ? Quelle émotion veux tu faire passer à ton public ? Etc. Dans l'exemple que je donne avec les cartes yes/no, j'ai un personnage rigolo et stupide, je veux faire quelque chose de surprenant avec une fausse explication comique, un rebondissement (que je n'ai pas décris, on ne te dit pas tout), bref, j'ai un objectif qui n'est pas simplement "montrer un tour" ... Si tu ne parts pas de cet angle, tu risque de te concentrer sur le truc, qui est bien la chose la moins importante dans un spectacle de magie... Quel est ton objectif ? Gilbus
  4. Non, au club de foot de Rennes... Je ne fais pas de références indirectes... Un bon effet doit suivre le principe du foot : Un visuel facile à comprendre, des émotions primitives, pas d'intellect... Gilbus
  5. Je suis un peu dans la même courbe, mais en plus rapide peut être : Révélation des 3 premières cartes du paquet qui va bien (règle de trois !) , puis retournement de tout le reste du paquet. Ensuite, retournement et étalement de tout le second paquet qui va bien dans la foulée (je ne le fait pas faire par un spectateur pour garder le contrôle du rythme) Ces deux premières parties vont avec une tension et une vitesse croissante... Puis je retourne le ruban qui ne va pas bien sur un relâchement : c'est juste une confirmation des deux premier, c'est moins important, l'effet est déjà passé, d'ou la procédure différente, et la carte qui se retrouve face en bas, qu'il faut remettre face en haut... Le fait de retourner le ruban qui ne va pas bien sur une redescente de tension termine effectivement sur un point où la tension n'est pas maximum... Certains pourraient trouver ça dommage, mais pour moi, cela permet de mettre le point final à la routine : Une phrase de fin d'histoire ne fini pas sur un ton qui monte, cela indiquerai que l'histoire n'est pas finie, qu'il y a autre chose derrière... De la même façon, certains tours gagnent à finir par un ton de fin qui descend et qui vient planter le point final de l'histoire. (Tamaris, au contraire, aime finir sur une envolée, puis il continue encore plus haut en jouant du violon imaginaire... C'est génial, mais je suis loin d'être Tamaris...) Gilbus
  6. Je ne connais pas bien ce jeu... Comment on différencie les personnage des deux camps ? D'autant que dans la saga, certain ont une attitude ambigüe, non ? Il y a un aspect visuel qui séparent les cartes en deux camps ? Le rouge et le noir, c'est simple, visuellement parlant sans aucune intervention de l'intellect, juste la vue branchée sur l'émotion... Cet aspect "impact visuel immédiat" me semble important, pour OOTW, comment tu le gère ? Gilbus
  7. Il ne faut pas voir non plus un spectacle qui fait réfléchir comme barbant ou compliqué : D'une part on peut faire du distrayant avec ces thèmes... D'autre part on n'est pas obligé d'utiliser des concepts ou des termes trop abstrus...(ne pas y mettre le mot abstru, par exemple, est un bon début...) Enfin, il faut faire confiance à l'intelligence du public... L'idée est surtout de ne pas faire dans le prétentieux intellectuel ou le magicien qui se la pète... Le sujet interresse le public, autant pour la magie qu'on peut y mettre que pour les questions que cela soulève pour chaque spectateur... Et on n'est pas obligé d'y mettre du débinage, comme le fait hélas trop souvent Thierry Collet... Gilbus
  8. Hihihi, il se trouve que j'ai un spectacle entier (1h) qui s'appelle "certitudes illusoires" ou je parle de la construction de nos certitudes, et du caractère illusoire de bon nombre d'entre elles... (de toutes, en fait, puisque l'illusionnisme permet de montrer que tout peut être faux, ou vrai, au choix...) J'y montre que la construction de nos certitudes se produit dès le plus jeune age, mais qu'ensuite, ce mécanisme continue à fonctionner souvent à notre insu, en permanence... Je ne me qualifierais cependant pas d'épistémologiste, déjà que je ne suis pas vraiment magicien... Gilbus
  9. Si on reste focalisé sur l'objectif, effectivement, la méthode par soustraction va rester proche de la base de travail... Mais n'oublions pas que l'esprit peut s'emparer de tout ce qui passe : Pendant la soustraction, on va peut être voir émerger des idées sans rapport avec la base, et là, on aura de la création Donc il faut rester ouvert aux digressions quant on travaille de cette façon... Gilbus
  10. C'est sûr qu'en supprimant le gimmick, et donc en utilisant un vrai revolver et une vraie balle, c'est plus directe... J'ai utilisé la soustraction pour construire une version allégée de la dean box : Cela se réduit à deux plaquettes (dont une avec l'ouverture et son couvercle) se repliant à plat. Gain de poids (mon critère principal), d'encombrement (replié c'est tout plat, et ça peut être déplié devant le public) , et fonctionnalité totalement similaire... Avec en plus une transformation possible en zone 0 d'andrew nayne. Donc moins donne plus, au niveau du matériel... Par contre, je n'ai pas changé les routines... Gilbus
  11. -Soit la structure qui organise a pour objet de monter des spectacles, et dans ce cas elle a la possibilité de te faire une fiche de paye. -Soit c'est un organisateur occasionnel, et le mieux est le guso. -Soit l'organisateur veux une facture à tout prix, et dans ce cas il faut que tu trouves une structure intermédiaire (qui doit être en règle avec les licences* de spectacle...) qui va t'embaucher sur ce contrat, et facturer à l' organisateur, qui devient alors client, et plus employeur. Il faudra inclure les frais de la structure intermédiaire dans le devis, du coup... Gilbus *: Le saviez vous, on ne parle plus de licence d'entrepreneur de spectacle, mais de "récépissé de déclaration d'activité d'entrepreneur de spectacles". Il n'y a pas que le nom qui change, c'est maintenant disponible pour plusieurs type d'organisateur, y compris les occasionnels utilisant le guso... https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22365
  12. C'est une très belle illustration du débat sur la réalité de l'existence... En effet, les preuves concrètes sont là, il suffit de regarder en bas de l'écran, c'est marqué, 226 pages au moment ou j'écris. Les plus septiques pourront les recompter une à une, je pense que l'info est exacte dans ce contexte. Mais si l'on change le contexte ? Si on fait un copier collé de ces pages dans un traitement de texte. Puis qu'on change la taille des caractères, la taille des pages... Qui sais combien de pages on va trouver, alors que le contenu est le même ? On s'apercevra en l'occurrence que ces 226 pages ne sont qu'une façon de voir les choses... Cette certitude mathématique de l'existence de 226 pages ne repose que sur une illusion, celle de la permanence du contexte. Tout comme l'illusion que la réalité est celle que nous percevons... D'autres personnes, vivants dans des contextes différents, pourront avoir d'autres perceptions de la réalité... Merci Bruno pour cette belle illustration... Gilbus
  13. Effectivement, ces effets contredisent les lois de la physique... Dans un contexte normal. Ou dans un contexte de spectacle ordinaire. Mais qui ne rêve pas de rencontrer quelqu'un qui sait contourner les lois de la physique ? Bien entendu, dans un contexte de spectacle, ou l'artiste fait des tours, on n'y crois pas une seconde, c'est des trucs impossibles, donc c'est des trucs. Mais dans d'autres contextes, ou le magicien n'est PAS en spectacle, et qu'il génére un effet qui n'est pas à destination du spectateur, que le spectateur surprend à l'insu du magicien... Et qu'il se passe une chose impossible hors spectacle...? Cela rejoint le thème de l'ambiguïté : Même ces effets manifestement impossibles, s'ils sont dans un contexte ambiguë, peuvent être acceptés, et sont d'autant plus fort qu'ils ne font pas partie de la représentation... Car nous rêvons tous de ce genres de choses... On ne rêve pas d'un tour ou les manipulations sont tellement bien faites qu'elles sont imperceptibles, mais d'un univers réellement magique ou tout est possible. L'ambiguïté, c'est aussi cela, faire rêver le public en lui faisant croire que ce n'est pas du spectacle... Un bon outil. Mais bien sur, c'est la porte ouverte aux escroqueries en tout genre... C' est pourquoi il ne faut qu'entre-ouvrir la porte l'espace d'un instant, puis la refermer bien vite. Et ce qu'il y a derrière la porte, c'est le mystère... Ceci dit, tu as raison, les effets qui ne portent pas sur la matière, mais sur l'information, domaine de prédilection des mentalistes, sont plus faciles à faire accepter comme réels... Mais tout magicien peut se poser la question : comment faire pour qu'ils y croient, comment mettre de L'ambiguïté dans mon numéro. Déjà, y croire soit même... On voit trop de magiciens qui ne croient pas eux même à la magie qu'ils font, et n'affiche qu'une façade lézardée de "magie" . Et c'est évident qu'on ne va pas y croire, on sait comment ca marche ! Il y a des solutions, cependant, pour donner une réalité à notre magie : Le jeu d'acteur. Indispensable allié du menteur, savoir doser l'honnêteté sans "sous" ou "sur" jouer est capitale. La double pensée, ou l'acteur studio : Penser ce que l'on dit, en être convaincu, ressentir réellement les émotions qu'on veut transmettre... La sortie de contexte : Comme évoqué plus haut, faire les effets hors du cadre du spectacle, avec un personnage qui n'est pas un illusionniste, mais quelqu'un de réellement mystérieux, ou le spectateur ne sait pas qu'il est spectateur, mais se crois dans la vraie vie... Etc. L'ambiguïté est un outil formidable Gilbus
  14. La poudre à éventail (Stéarate de zinc) est différente du talc : Le talc absorbe l'humidité, ce qui n'est pas bon pour les cartes, la poudre la repousse... Deux méthode d'application : de la poudre dans un sac plastique, on y jette les cartes en vrac, et on secoue. Cette méthode, classique pour la préparation des cartes de manipulation, tord plus ou moins les cartes, qu'il faut ensuite mettre en presse, si on veut faire autre chose que des apoaritions... L'autre méthode, que je préfère si ca doit ressembler à un jeu de cartes au final : Tu met un peu de poudre sur un papier. Tu frottes rapidement les cartes une à une sur la poudre (pas besoin qu'il y ai beaucoup de poudre sur la carte) Une fois tout le paquet traité, tu sors à l'extérieur. Là, tu mélanges le jeu abondamment, pour répartir la poudre sur toutes les surface, puis tu fais des effeuillages pour éliminer le surplus de poudre : c'est oour ça qu'il faut être dehors, ça vole partout... Ca ne laisse pas de traces visibles, quand le surplus de poudre est parti. Attention, comme je l'ai dit, tu n'aura jamais la glisse du neuf. Mais les éventails et étalements seront réguliers, c' est fait pour çà. Je m'en suis servi beaucoup pour des jeux série 1800, qui ne sont plus dans le commerce, et quelques jeux gaff... Sinon, les cartes, ça s'use, il faut remplacer le consommable... Pour les élastiques, effectivement, ça s'abime dans le temps : leur matière est par nature instable, c'est du consommable aussi, faut en racheter... Gilbus
  15. La chaleur peut altérer les cartes, si elle est forte. Il y a eut de la canicule chez toi ces dernières années ? Le pire que j'ai eut, c'est un paquet en plein soleil derrière un pare-brise : Les cartes n'étaient plus qu'un bloc... J'ai rattrapé le coup en décollant carte par carte, puis en mettant sous presse pendant quelques jours. Si le vernis n'a plus de glisse, je ne sais pas si on peut le rattraper, mais il y a la solution de dépannage : La poudre à éventail. Cela ne redonne pas la glisse du neuf, mais donne une glisse moyenne homogène, ce qui peut rattraper même un vieux jeu. Après, je ne sais pas quelles nanips tu pratiques ni ton degré de perfectionnisme Gilbus
  16. Il faut cependant ménager chèvres et choux : Avoir un ordre d'exécution des tours ne doit pas dépendre que de ce qui nous arrange dans la manutention des cartes : L'ordre des tours et leurs enchaînement doit aussi dépendre d'une progression dramatique, ou au moins d'une cohérence dans le but. On peut varier les effets, ou au contraire faire des séries... Bref, le choix de l'enchaînement dépendra de plein de choses, y compris des facilités de manutentions... A, et paufiner quelques faux mélanges, ça peut aider... On peut aussi avoir plusieurs sets dans son jeu... L'un détruisant l'autre, mais qu'importe... Gilbus
  17. Non, c'est une illusion topologique... Elle est bien sur plus intéressante pour les magiciens en la faisant avec une carte à jouer, mais ça peut être n'importe quoi. Je m'étais fait des cartes de visite dans ce style, avec deux parties saillantes (une rotation de plus...). L'important, pour que ce soit intéressant, c'est qu'on voit bien que le papier n'est pas coupé ni collé : c'est pourquoi coller un décor dessus, à posteriori, comme dans certains tutos de scrapbooking, détruit complètement l'effet. On peut par contre, pour que ce soit examinable, coller l'objet sur une feuille ou un carton de couleur différente : on peut alors laisser le spectateur y toucher sans soucis, c'est encore plus convaincant que sous globe... Gilbus
  18. Il sont payés pour être enthousiastes, avec les réactions hyper accentuées de l'américain moyen... Après tout, avec toutes les coupure ou on ne vois plus l'artiste, mais ou on vois la tête des jurés, ils sont visiblement bien plus important pour l'émission que les numéros... Je me pose une question sur ce que suscite en moi ce numéro... J'ai bien aimé, mais à la fin, quand il dévoile comment ca marche, je me suis dit que c'était bête de debiner... Et puis je me suis rappelé que ce n'était PAS de la magie... Que c'était justement fait pour être démasqué, afin de mettre en avant la performance... La limite entre les dicipline est parfois bien mince... Gilbus
  19. Une carte impossible, sous globe pour que les gens ne la déplie pas...
  20. Deux solutions : -On s'entraine plus... Normalement, ca passe aussi avec de petites mains... Tu peux par exemple t'entraîner avec un demi paquet, puis ajouter des cartes progressivement... -On fait autre chose, on peut vivre sans coupe charlier. Je ne recommande pas la solution de prendre des cartes format bridge, moins visibles pour le public. Au contraire, d'une façon générale, je recommande l'entrainement avec un format plus grand ("parlour" pour certaines techniques) : quand on revient ensuite au format poker, les cartes semblent minuscules, et tout est plus facile... Gilbus
  21. Une des applications du jeu multieffet est justement de faciliter la coupe au milieu... Après, il faut voir si c'est compatible avec ton set Gilbus
  22. Je n'y connais pas grand chose, mais le terme "jongleurs", au moyen age, désignait indifféremment les jongleurs au sens moderne du terme, les illusionniste, les équilibristes et autres danseurs de cordes... Bref, ceux qui portaient les disciplines de base du cirque futur... On peut donc dire que les liens remontent à longtemps Il y avait bien sûr des spécialités, mais si tu regardes le tableau "l'escamoteur" de bosh, tu verras le chien et le cerceau, qui a mon sens, sont le signe que la séance se poursuit (ou commence...) par un numéro de dressage... Gilbus
  23. Merci pour ces bonnes idées, black Je dis quelles sont bonnes, vu que c'est aussi un peu comme ça que je fonctionne... Mais ton intervention me fait penser indirectement à un autre sujet barbant, je vais donc théoriser encore un peu : La créativité ressentie, et la créativité réelle. J'explique. Parfois, on assemble deux trucs ensemble, ca donne une chose nouvelle, et on nous félicite pour notre "créativité"... Du coup, on a l'impression d'être un imposteur, après tout, on a juste collé deux choses ensemble... A l'inverse, on peut se trouver très créatif d'avoir collé ces deux trux pour en faire un nouveau, alors que les autres n'y verrons qu'une adaptation mineure, sans grande créativité... C'est ce que j'appelle une créativité ressentie, sa valeur est très subjective. La créativité réelle est plus objective, on va réellement créer une chose de bout en bout. Perso, je ne me considère pas très créatif. Tiens, dans mon répertoire de conte, par exemple (c'est plus facile à quantifier, j'ai la liste des contes de mon répertoire...alors que les tour, pppfffff...) , la grande majorité (90%) me sont venus de contraintes imposées, d'amorce d'idées que j'ai lu ou entendu, de faits ou de souvenirs réels... J'ai aussi 10% de contes directement tiré du répertorie classique. Rien de purement créatif donc. Cependant, quand je compare au répertoire d'autres conteurs, qui ne font quasiment que du traditionnel, mes 90% de "créations personnelles" semble très "créatifs". Il y a une part de subjectivité dans l'appréciation de la création... Ça m'arrive aussi, mais souvent, j'ai en tête une contrainte, un sentiment, une coloration... La contrainte légère est comme une pression sur le tube de dentifrice : ca aide la pâte à sortir. Je re-formulerai en "avoir quelque chose à dire", la critique étant un moteur parmi d'autres pour avoir quelque chose à dire. Le changement de points de vue est un bon exercice : On peut par exemple prendre une technique d'un domaine, et essayer de voir ce quelle donne dans un autre domaine. Prendre une idée en carte, et l'associer aux pièces. Ou une idée de Close-Up et la transposer en GI.. En conte, un bon exercice de changement de point de vue consiste à raconter l'histoire en prenant un autre personnage comme héros : blanche neige vue du côté de la sorcière, par exemple. Bon nombre de "créations magique" se font en intervertissant les rôles entre spectateur, magicien, assistant... Quant à l'association d'idées, c'est ce que j'évoquais en parlant de coller ensemble des machins... Une bonne méthode, en effet Pas seulement une technique d'écriture ! On peut concevoir des assonances gestuelles aussi, ou caractériel... Mais on aborde le personnage, sujet largement débattus... Cependant, n'oublions pas que le personnage est aussi un moteur de créativité : il va nous présenter lui aussi un point de vue différent... J'adore ton point de vue Une autre méthode qui s'en rapproche un peu : N'avoir honte de rien ! Si on se censure nous même, cela freine la créativité. Ce n'est pas contraire à ce que je disais plus haut, en parlant de contraintes. Les contraintes donnent un cadre extérieur. Mais à l'intérieur du cadre, on peut s'exprimer avec une totale liberté... Cela rejoint l'idée de s'amuser comme un enfant, je trouve Tu as raison, la meilleure façon de faire les choses, ben c'est de les faire. Surtout quand on ne sais pas les faire, car c'est là qu'on va se rendre compte de nos possibilités frisant le génie. Rien de plus énervant que quelqu'un qui dit "je sais pas faire ça" alors qu'il n'a pas essayé.... Lançons nous, on verra bien ce qu'il en sort... (je précise qu'on parle toujours de créativité, je ne recommande bien sûr pas de se lancer devant un public avant de savoir où on va Cela rejoint les changements de points de vue, et les associations. Plus on a de la matière diversifiée à brasser, plus l'assemble qui pourra en sortir paraîtra créatif Un bémol cependant : pour mélanger plusieurs disciplines, ca aide de les connaître vraiment. Aller plus loin que le simple intérêt, et avoir de la pratique, permettra des imbrications en profondeur entre les disciplines. Merci pour cette précieuse analyse Gilbus
  24. Oulala... Bon, vous avez tord tous les deux. Déjà, oui, il existe bien une usine sur jupiter, mais c'est une usine Pepsi. Ensuite, il est objectivement justifiable de construire une usine là-bas : Non seulement il y a du gaz, mais on en trouve avec de fortes pressions. Voila qui explique comment ils font entrer les bulles dans le liquide... D'autre part, ce sont les jupiteriens qui ont construit l'usine, dans l'idée de nous conquérir : chaque fois qu'on absorbe du Pepsi, le gaz nous transforment un peu plus en jupiteriens.... Et ce n'est pas subjectif, c'est réel, j'ai eut l'info par un lanceur d'alerte de chez Coca-Cola (qui, eux, sont tous des humains...) Ensuite : Bien sûr que la science est une religion Pas pour la plupart des scientifiques, mais pour le grand public, qui n' y connais rien à la science au delà des articles de vulgarisation. Les pro-scientifiques ont foi en la science, et sans rien connaître des mathématiques, ils vous montrerons les applications concrètes qui marchent. A noter qu'avant le culte de "science", on avait une divinité nommée "progrès", qu'on chargeait de résoudre tous nos problèmes. Mais "progrès" est combattus par la déesse "écologie", dont la plupart des adorateurs n'ont jamais mis un pied dans une classe enseignant l'écologie, c'est la foi qui les guides... Mais "science" est allé trop loin, cherchant à convertir trop vite plus d'adorateurs. Certains l'on abandonné quand elle s'est mise à dire que la matière et l'énergie n'étaient pas ce qu'on crois. Ces dissidents ont rejoins l'église du "bon sens", qui vante la connaissance divine résidant en chacun de nous, et affirme que l'opinion des gens est plus importante que les fameux 'faits' de la science... "Bon sens" a d'ailleurs fait alliance avec ce nouveau dieu : "réseaux sociaux". Ce dernier venu est le gagnant actuel de cette guerre des dieux, pour avoir notre foi et nos prières. Car même ceux qui s'oppose à ce nouveau dieu le font dans ses temples virtuels, et donc le prient... On constate l'activité de ces dieux dans leur lutte pour conquérir la jeunesse, c'est à dire les adorateurs qui dureront le plus longtemps. Dans les écoles, les professeurs de "science" ont du mal à faire entrer dans la tête des élèves que "l'opinion personnelle" basée sur le bon sens a moins de valeur que l'opinion de ceux ayant sérieusement étudié un sujet. Cette culture du "tous les avis se valent" est la base du culte de "réseau sociaux". Bon, ce dieu met en place des grands prêtres, les influenceurs (il faut bien dire aux gens ce qu'ils doivent penser...) , mais il les choisi parmi la masse des adorateurs, pour leur foi, et non pour leurs compétence. e Jne vous en dirais pas beaucoup plus, être dans le secret des dieux n'est pas toujours confortable croyez moi... Oui, croyez moi, ayez foi en moi... Gilbus
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