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Débuter un Spectacle de Magie pour des Amis
Gilbus a répondu à un sujet de Sylvain PETER dans Forum Général
Et le tour des 21 cartes, dans les versions données par marlo dans son very Best off montre que l'on peut transcender un simple principe mathématique... Oui, les nomenclatures peuvent paraître veines... Mais elles peuvent aussi débloquer des verrous psychologiques ou conceptuels... Le simple fait de séparer les techniques manipulatoires et les techniques psychologiques peut aider certains à prendre conscience de l'importance de ce second groupe. Pour beaucoup de débutant, il y a la partie intéressante, constituée de trucs et de techniques manuelles d'une part, et de l'autre côté un vague ensemble nommé "présentation" ou "baratin". Détailler les techniques de présentation, mise en scène, interactions avec le public, personnage, rythme et de tellement d'autres choses qu'on a écrit des bouquins entier dessus, cela permet à celui qui considérait que la présentation n'était pas hyper motivante à travailler, car trop vague, de découvrir justement les techniques qui sont au cœur de l'illusion, et qui sont psychologiques. Choisir sa LD est important, mais savoir quand la placer, pourquoi, et avec quel message, c'est ça qui va créer l'illusion... J'aime les nomenclatures Gilbus -
J'avais déjà vu, mais je l'ai regardé à nouveau avec délectation... La question de l'élimination du sens, au profit de la simple transgression, permet d'éliminer toute possibilité de subversion, et donc de rébellion. On peut aussi se poser la question sur notre activité : Un spectacle de magie n'est il là que pour transgresser (les lois de la nature), ou peut il avoir du sens, vis à vis de l'humain, de la société, de notre sens critique, de nos acceptations... Quand je dit, en animation médiévale, que les jeux de cartes ont été interdits aux gens du peuple, dans beaucoup d'endroits vers la fin du 14ème , car cela détournait le peuple de la prière et du travail : c'est un avis qui a un sens, ou une transgression ? Quand j'ajoute qu'à mon avis, avec les jeux de cartes sont arrivés plein de tricheurs qui plumaient les joueurs, qui du coup ne pouvaient plus payer leurs impôts, et ça c'est grave... Transgression, ou subversion ? Montrer à quelqu'un que les lois naturelles ne sont pas toujours celles qu'il crois, cela a un sens. Mais un sens bien différent que si on lui montre que la façon dont il forgé ses certitudes n'est pas celle qu'il crois... J'ai un petit spectacle, nommé "certitudes illusoires", qui est justement sur ce thème, et qui essaie de faire prendre conscience au public de la fragilité des certitudes qui compose son univers... En faisant de l'illusionnisme, on peut mettre du sens, pour autant qu'on a quelque chose à dire. Si on ne le fait pas, on peut avoir un très bon spectacle avec des émotions fortes, mais vide de sens. Le fait d'avoir des émotions est bien, mais l'absence de sens me fait du coup penser à l'art contemporain. Avons nous une magie qui a quelque chose à dire, en dehors de la transgression ? Si oui, qu'est ce que vous voulez dire ? Gilbus
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Débuter un Spectacle de Magie pour des Amis
Gilbus a répondu à un sujet de Sylvain PETER dans Forum Général
Pour Prior Commitment, je dit un truc dans ce genre: Je ne vais pas vous faire le tour bateau ou on choisi une carte, et ou on la retrouve... non... Je vais retrouver DEUX cartes! ca va se dérouler comme ça: je vous dit comment je fait. vous n'allez pas me croire. je retrouve les cartes de la façon que j'ai dit. vous ne me croirez toujours pas. Et Je vous prouverai que je n'ai pas mentit. Déroulement classique du tour, ou on semble écouter les jokers, et à la fin: Je vous avais dit que j'expliquerai, et je les fait : les jokers m'ont indiqué ou étaient les cartes. Je vous avait dit que vous ne me croiriez pas: vous ne m'avez pas cru. et pourtant.... j'ai des preuves. (et je montre les dos des jokers) hihihi: toujours cette orientation vers la technique... Normal, tu es un technicien Moi qui ne le suis pas (je ne suis même pas vraiment magicien...), je n'ai rien contre le fait de faire uniquement des tours automatiques , ou presque... Tout tient dans le "ou presque"... un tour ou une technique parfaitement assimilée et maitrisée est de fait automatique. D'un autre coté, il y a des quantités de tours extrêmement variés et captivants qui n'ont besoin d'aucune technique manuelle spéciale. Les tours automatiques ne se résume pas à ceux ou l'astuce mathématique se repère immédiatement (voir prior comitment, dont nous parlions, qui me semble non seulement in-remontable, ais aussi dont le principe mathématique est indécelable, à moins de connaitre le tour…), ou à des tours assumant ou on va compter puis recompter des séries de cartes (voir la version du tour des 21 cartes de Marlo....) Simplement, il faut bien choisir les tours que l'on met à notre répertoire, en se demandant si ils sont intéressants et mystèrieux. Sachant que l'intérêt peut trés vite s'émousser: Si on enchaine plusieurs cartes perdues ou retrouvée, il faut qu'il y ai une variation d'intérêt entre la première et la dernière : Variaition dans les conditions (mais sans trop entrer en mode défi), variation d'enjeu (si je retrouve encore votre carte, vous passez la nuit avec moi) ou d'échelle (passer par exemple des pokers aux jubo A4, en prenant un jeu de plus en plus grand à chaque fois...) Mais bon, on peut proposer un très bon spectacle sans faire un seul saut de coupe, si tu veux mon avis Gilbus -
Débuter un Spectacle de Magie pour des Amis
Gilbus a répondu à un sujet de Sylvain PETER dans Forum Général
Tu fais de la musique ? Ils on l'habitude de te voir sortir une guitare, ou un instrument du même genre ? Commence par sortir ton instrument, essaie de jouer, ça sonne faux, tu le secoue, un paquet de carte en tombe, et c'est partis... Le simulacre de "moment musical" aura indiqué à tous que tu te lance, tes problèmes de son attirent l'attention, l'apparition du jeu fait la transition. Comme il a été dit, ne fait pas trop long. Les amis sont un soucis, car il n'y a pas de distance sociale entre eux et toi, mais au contraire de l'intimité. Il est possible qu'ils se sentent en droit de tripoter ton matériel, ce que ne feraient pas des inconnus. Évite donc, dès le début, les jeux truqués. Mieux, garde en poche un second jeu (qui lui peut être spécial...) Si un ami s'empare de ton jeu et commencé à l'inspecteur, tu pourra dire d'un air étonné : "tu veux contrôler les cartes ? Ben, pas de problèmes, moi je continue..." Tu sors ton second jeu, et tu enchaîne avec d'autres effets. Le "contrôleur" restera un peu bête, il rate la suite, et de toute façon le jeu est normal. Cela montrera que tu ne te sert pas de jeux truqués (même si le second jeu que tu as sorti est lui truqué jusqu'à l'os...) Si ils t'interrompent trop, privilége de l'intimité, au point de casser le rythme, souligne que tu dois rester concentré, donne un rôle aux plus dissipés, bref essaie les méthodes pour contrôler les enfants... Bon courage Gilbus -
Tout à fait d'accord : Contourner l'intellect va faire disparaître (ou affaiblir largement) l'émotion magique... Cela peut faire naître d'autres émotions (le théâtre et le cinéma génèrent des émotions intéressantes) , mais pas l'émotion magique. Après, il faut réfléchir à l'acceptabilité d'un effet (extraordinaire mais pas impossible) , qui peut ensuite introduire un effet qui lui est impossible... Ou comment faire baisser la garde de l'intellect pour l'emmener vers l'impossible ou il perd pied... Il y a plein de façons de concevoir le fonctionnement de la magie, c'est aussi ça la richesse de cette discipline Gilbus
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À, je vois mieux ce que tu voulais dire ! Il y a effectivement un double travail : -donner l'émotion magique sur le moment. -créer un souvenir intéressant pour le spectateur, incluant cette émotion et notre prestation. J'avoue avoir plus de mal pour mettre en œuvre ce second point et en tester l'efficacité. Certes, des gens se souviennent moi moi et le disent, me parlent de certains "tours", mais j'ai du mal à leur faire parler d'un effet particulier, comme quoi je ne dois pas encore être top. J'essaie pourtant de mettre en œuvre quelques techniques pour rendre les effets "mémorables"... Les répétitions, qui servent à ancrer un type de mouvement comme naturel, servent aussi la mémorisation. Cela peut être la répétition d'une information ou d'une action (le fameux "mélangez mélangez" de Tamariz). Cela peut être aussi une répétition d'information par des formes et des moyens différents : on ne dit ou fait pas exactement la même chose, mais le message est similaire. On a bien sûr la répétition dans la construction d'une conviction par le spectateur lui même : on sait que quand le spectateur se crée "librement" une conviction, elle est plus stable que si on lui fournis une information. On peut donc essayer de générer plusieurs convictions qui se confortent l'une l'autre, cela doit renforcer à la fois l'effet et son souvenir (difficile d'avoir une certitude sans autopsie et examen du cerveau des victimes, mais bon...) Il y a aussi, de façon beaucoup plus simple, la répétition de l'effet lui même, genre ambitieuse à la chaîne. Dans ce genre, mon "jeu des jumelles", ou on retrouve x fois la jumelle d'une carte choisie, ne fonctionne pas trop mal: des spectateurs s'en souviennent, en parle... Bien entendu, il faut soigner la structure du numéro pour que la répétition de l'effet n'implique pas une baisse de l'intensité magique, au final. Mais le gain en mémorisation est significatif, pour autant que je puisse en juger... J'utilise aussi les phases de récapitulation pour certains effets demandant des procédures préparatoires un peu longues. J'imagine que ces phases font partie des choses aidant la mémorisation, mais je n'ai pas de preuves Etc... Dans " l'arc en ciel magique" , Tamariz fait une analyse magistrale des façons de contrôler la mémorisation des spectateurs, en gommant certains souvenirs, et en renforçant d'autres parties... Très intéressant... Il y parle entre autres choses du "mime récapitulatif" message effet, ou il rejoue les gestes synthétisant ce qui s'est passé dans le tour, après l'effet... A essayer... Concrètement, vous faites comment, vous ? Gilbus.
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Très intéressant, mais j'avoue avoir du mal à suivre : Tu pourrais développer ? Gilbus
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Tu as tout à fait raison, mais je plaçait le terme meta-histoire à un niveau beaucoup plus prosaïque : J'ai une histoire ou je raconte ma vie. Mais entrecoupée d'effets magiques, sans aucun rapport, et sans justification... Les effets marchent, mais les gens se demandent probablement pourquoi je fait ça... Ma vie, dans cette histoire, est ponctuée de pactes avec le diable, pour avoir un examen, épouser la fille de mes rêves, avoir des enfants... Et finalement une vie... Illimitée. Cela tout simplement en montrant des diableries (les effets magiques qui ont parsemés l'histoire) à des gens : s'il applaudissent, "leur âme est à nous"... Et ma vie à moi continue... On a donc une histoire (ma longue, très longue vie...) qui vient se reconnecter avec l'instant présent (le type qui est en train de leur raconter des histoires...) et à la vie des spectateurs : je vient leur piquer leur âme... En ce sens, la meta-histoire dont je parle n'apparaît de façon visible qu'à la fin, et justifie au passage les effets magiques que l'on pouvait voir comme incongrus. Mais comme je l'ai dit, la meta-histoire peut aussi représenter toute la communication (non verbal ou verbale) qui va créer la relation entre l'interprète et le public, entre différents spectateurs aussi (pensons aux "volontaires" et autres spectateurs interactifs), et enfin entre le public et la perception de la magie qu'on lui propose... Revenons aux sources : Cette "Maxime", est en fait une citation tronquée et hors contexte de Robert Houdin. J'ai essayé de l'analyser ici : Ou plus simplement dans les traditions occultes du monde entier... Qui sont toujours une réalité au niveau émotionnel pour la grande majorité des gens... Les héros de Marvel sont des créations littéraires, et perçus comme des fictions. Alors que les phénomènes surnaturels trouvent toujours une réalité émotionnelle (pas intellectuelle) dans la plupart des humains... Ortiz, dans "strong magic", illustre cela par la phrase célèbre : "je ne croie pas aux fantômes, mais ils me font peur"... La magie, pour fonctionner, doit dépasser l'intellect, qui ne croit pas aux fantômes, pour s'adresser à l'émotionnel qui en a peur... Gilbus
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Je suis globalement d'accord avec le reste de ce que tu dis, mais la citation ci-dessus m' interpelle... Déjà, voyons les réactions du public à un effet : Il y a ceux qui continuent de chercher le truc. Pour ceux là, on peut se dire qu'on a raté notre but... Il y a ceux que restent bouche bée, ou un équivalent bouche fermée : là, tout va bien, ils sont paralysés par l'émotion magique, c'est parfait. Mais il y a aussi ceux que cette émotion va faire réagir physiquement ! On vois tous des vidéos américaines ou le spectateur part en courant pour revenir aussitôt... J'étais en animation vendredi pour des scolaires (debouts) et j'ai eut cette réaction de multiples fois. C'est bon signe aussi : l'humain, confronté à une situation impossible, est programmé pour s'en éloigner instinctivement, c'est génétique. Pour des spectateurs assis, vous devez constater un recul du tronc, qui est une réaction similaire. Une autre réaction, pour les adultes, est le rire. Pas un rire venant du comique du numéro, mais un rire carthartique, libérateur, pour échapper à la pression de l'inconnu. Et enfin, la réaction physique peut être l'applaudissement spontané, qui peut être également, dans notre culture, un acte libérateur. Ces applaudissements, à mon sens, ne gênent pas l'effet magique, ils en sont une conséquence. Mais une fois passé l'émotion magique, le public se retrouve non plus dans le réel de l'effet, mais dans le réel du spectacle, et là, l'interprète peut ou non "autoriser" le public à applaudir, selon ce qui se passe ensuite... Je ferais donc une nuance entre des réaction "instinctives" et des applaudissements "contrôlés" Gilbus
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Je voulais bien sûr dire "montrage de truc"... Saleté de correcteur automatique... Gilbus
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Vaste question, mais je vais essayer de faire plus court que Darlone... Je ne crois pas qu'il faille séparer d'un côté ceux qui font du théâtre, de l'autre les monteurs de trucs. C'est un petit peu plus nuancé que ça, car en fait chaque magicien est différent (ou devrait l'être), et il y a plein de façons de rendre la magie intéressante en elle même... Je ne peut cacher mon attachement aux numéros pluri-diciplinaire, vu que ça fait 15 ans que j'étudie le conte avec des professionnels du conte (pas avec des magiciens qui ont du bagou...) dans le but (entre autres...) de faire de la magie contée. Et on voit des acteurs qui font de la magie, des clowns, mimes, humoristes... Etc. Cela, dans mon pauvre esprit, reflète de tentatives pluri-diciplinaire pour justement mêler des talents différents. Et c'est très bien, si aucune des discipline ne vient écraser l'autre... Ce que j'aime moins, c'est quand on insère "artificiellement" une activité dans une autre, juste comme faire valoir, ou pire, juste "parce qu'on peut le faire". Avoir plusieurs disciplines qui cohabitent demande déjà de respecter les règles de chaque discipline. En conte, par exemple, il faut mêler la structure du récit à la structure de l'effet magique. Si on n'est pas clair dans sa tête sur la nature de ces structures, leurs contraintes, leurs compatibilités, ça va être compliqué. Idem pour tous les autres aspects : Par exemple, la gestion des silences, en conte et en magie, est très importante. Mais ils ne tombent pas forcément au même moment, c'est à ajuster avec précision. Il faut aussi gérer les dissemblances entre les disciplines : Le conteur ne fait pas de "par cœur", la magie a souvent besoin de mots précis à certains moments... Il faut gérer l'imbrication des disciplines : Dans le conte, qui fait de la magie ? Le conteur ou les personnages du conte ? (les deux sont bien évidemment possible, suivant les cas...) La magie apparaît elle dans l'histoire qu'on raconte, ou dans une méta-histoire qui est l'acte de raconter en lui même (là encore, j'ai les deux à mon répertoire...). La magie intervient elle au premier degré (un personnage joue aux cartes...avec un jeu de cartes) ou de manière symbolique, le "matériel magique" symbolisant des élément (ou des concepts) de l'histoire ? D'expérience, les deux fonctionnent très bien. Bref, il y a de multiple points à définir pour faire du pluri-diciplinaire, mais avant toutes choses, il faut maîtriser les disciplines qu'on veut mélanger : ça semble évident, mais la mode est de savoir sans avoir appris, c'est ballot Mais la magie qui n'est PAS pluri-diciplinaire ne peut être qualifiée de "montrer des trucs" pour cette simple raison. La magie à ses propres règles d'interprétations, ses propres possibilité de mises en scènes et de développement de personnage, ses propres relations public/interprète... Ce n'est pas parce qu'on a un personnage qu'on doit être acteur, il n'y a pas que les conteurs qui savent parler, il n'y a pas que les clowns qui peuvent manier l'absurde... Et surtout, il y a l'aspect unique de l'illusionniste, qu'aucune autre discipline ne possède : La possibilité d'amener l'impossible dans la réalité, sans suspension d'incrédulité, sans possibilité "d'effets spéciaux" qui pourraient expliquer la chose, sans explication. C'est cette présence de l'impossible dans l'esprit même du spectateur, la fameuse "émotion magique" qui fait la valeur de l'illusionniste. Alors je retournerai le propos : Prendre un effet magique pour l'inclure dans une mise en scène, SANS essayer de provoquer une émotion magique, juste pour décorer une séquence, pour moi, cela ressemble furieusement à un "montage de truc". La magie va au delà des effets spéciaux, elle se passe dans le monde réel, c'est toute sa valeur... Après, c'est juste une histoire de talent... Gilbus
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Les histoires dont tu parles, qui vont diminuer (voire détruire l'effet, si le spectateur a oublié sa carte...) sont de mauvais exemples : J'espère qu'aucune de mes histoires ne gâche l'effet, quand je fais de la magie contée : Il y a un équilibre à trouver, certes, entre le conte et l'effet. Mais c'est un peu plus complexe que mettre une histoire sur un tour ou l'inverse... Les deux s'inter-pénètrent, interagissent, et doivent s'enrichir l'un l'autre. Si l'histoire détruit l'effet, c'est qu'on s'est planté lamentablement... Si l' effet écrase l'histoire aussi. Il faut concilier les impératifs du conte avec ceux de la magie, laisser de la place aux deux, et faire en sorte qu'ils se renforce l'un l'autre. Donc, bien identifier la structure de l'histoire et la structure magique, faire correspondre les rythmes, accorder les silences... La mémorisation de l'effet final peut être soit facilité, soit amoindri par l'histoire. L'histoire peut aussi amplifier un effet faible ou répétitif, en lui donnant un sens différent ou un enjeu important... Et je ne parles pas de la fin, qui est toujours un casse tête : Je trouve que le meilleur rendu vient quand Effet et histoire se terminent au même instant, sur le dernier mot et le dernier geste... Mais quand ce n'est pas possible, comment ne rien perdre... Bref, il est très facile de mal faire le boulot C'est ce que tu as dût subir lors de ta mauvaise expérience... Gilbus
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Rencontres entre Magiciens : la fin d'une époque ?
Gilbus a répondu à un sujet de Woody (Philippe) dans Forum Général
J'aimerai que les choses soient claires : Il est extrêmement facile aujourd'hui de rencontrer et d'échanger avec les grands noms de la magie... Tiens, moi, par exemple : On vient de me proposer une semaine de vacance en méditerranée, du côté de Perpignan, avec mon épouse, voyage remboursé et on veut même me donner de l'argent en plus, juste pour le plaisir de me rencontrer... Et bien croyez le ou non, j'ai dit oui ! Ma nature généreuse me pousse à partager mon immense sagesse, quand les conditions sont réunies... Donc, ne soyez pas si timides : Si vous avez envie de m'inviter, vous aussi, lâchez vous... Gilbus -
Processus perceptuels, Logique aristotélicienne et Illusionnisme de Alfred KORZYBSKI
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Forum Général
Hihihi : oui, connue d'un public plus large, mais bon, ça reste un concept de la sémantique générale J'aime bien van vogt, ses livres sont souvent d'une grande richesses thématique... Dans le cycle des marchants d'armes, justement, il colle la balançoire temporelle, les géants, la teleportation par similitude de deux zone à un degré x, la sémantique générale, justement, et bien d'autres choses... C'est foisonnant Gilbus -
Réponse intéressante, puisqu'elle met en évidence des façons très différentes d'aborder la magie... Tu semble dire (mais peut-être que j'interprète mal ?) que l'aspect divertissement est plus important que l'aspect magique. Tu sais combien je suis attaché à "la présentation" comme on dit, ou aux possibilités de mélanger d'autres disciplines avec la magie. Mais la magie, pour rester de la magie, ne peut à mon sens passer derrière une autre discipline, où même derrière sa propre présentation. La magie à sa valeur propre, qui est l'émotion magique, que l'on ne retrouve dans aucun autre art vivant. Sans l'émotion magique, il reste un peu d'étonnement, ou d'admiration pour la dextérité, mais plus vraiment de magie... L'émotion magique, c'est ce qui arrive quand l'intellect du spectateur baisse les bras, face à l'impossible, et du coup permet justement au sentiment de merveilleux de s'épanouir. Je ne suis pas vraiment magicien, mais je vais m'abritter derrière un livre que je suis en train de relire (je l'avais lu en anglais, le lire en français est un vrai bonheur....) et qui semble assez consensuel chez les magiciens : Strong Magic. Bon, j'avais ce genre d'idées bien avant qu'il écrive son bouquin, mais j'aime bien qu'on soit d'accord avec ce que je pense... Dans ce livre, Ortiz fait bien une distinction entre l'intellect, qui SAIT qu'il y a un truc, et l'émotionnel, qui lui à ENVIE de merveilleux. C'est pourquoi, quant on a donné un bon coup de massue d'impossibilité à l'intellect, l'émotion magic apparaît. En ce sens, on ne peut pas considérer la magie comme un effet spécial de théâtre, car justement, en magie, l'impossible doit arriver RÉELLEMENT pour notre public. Au théâtre, la fameuse suspension de l'incrédulité fait qu'on accepte les choses saugrenues pour profiter de l'histoire. Ainsi, la toile peinte devient une vraie forêt, et la vedette qu'on sait être très riche devient une mendiante mourant de faim : on accepte d'y croire volontairement. Mais pas en magie ! La magie doit, pour faire son effet au spectateur, être réelle. La pièce n'est vraiment plus là, la carte perdue est vraiment retrouvée, les chaînes cadenassées sont vraiment tombées. On n'en est plus à faire semblant d'y croire, le spectateur doit être FORCÉ d'y croire, car ça se passe devant son nez, pour de vrai. C'est là que l'émotion magique arrive, et submerge le spectateur : la magie, pour moi, n'est pas consensuelle, elle est violente ! Enfin, quand ça marche.... Pour moi, et pour répondre à ton argument, Éric Antoine est davantage un humoriste qui utilise la magie qu'un magicien. Cela n'a rien de péjoratif, être humoriste est tout à fait honorable. Mais son humour va écraser la magie, la ramener à la trivialite d'une "simple" tricherie. Si on compare à Tamariz, par exemple : Tamariz à également un personnage exubérant. Mais tout dans ce personnage, est au service de la magie : il amène l'effet, il s'efface au moment de l'effet, il sublime l'effet ensuite... Tout, dans ce que fait Tamariz est au service de la magie. Il faut faire attention quand on choisi son modèle... C'est une solution que j'utilise aussi parfois, mais dans ce que tu dis, tu semble en rester là, alors que justement, c'est une porte d'entrée dans l'esprit du spectateur, pas un aboutissement... Si le spectateur met ça sur le compte de la chance, très bien, mais où est l'émotion magique ? Tu peux profiter de la porte "rationnelle" ouverte dans son esprit, pour lui proposer ensuite une chose plus improbable, puis une chose extrêmement improbable, puis une chose statistiquement impossible ! Bref, l'emmener progressivement vers l'impossible... Un magicien qui refuse de faire des choses impossible, dont les spectacles ne visent pas le miracle, est-ce ce encore un magicien ? Bien sûr, que nos spectateurs savent qu'on triche, que ce ne sont pas de vrais prodiges... Mais on s'en fiche, de ce qu'ils savent ou pas: on ne veut pas flatter leur intellect dans le sens du rationalisme : on veut lui foutre un miracle dans la gueule, et l'exposer, l'intellect... Pour, enfin, avoir accès à l'émotion et au merveilleux... N'ayez pas honte de faire des miracles ! Sinon, vous n'en donnerez pas au public pour son argent... En me relisant, je perçoit une certaine violence dans ce que je dis... Ne nous trompons pas, cela n'empêche pas d'être extrêmement sympathique avec notre public... Mais nous lui devons les émotions les plus fortes possible, c'est ça le deal... Gilbus
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Le Mentalisme est-il une Discipline Ambigüe ?
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Forum Général
Je ne partage pas non plus cette façon de faire, mais elle est très défendable : En faisant cette annonce, on va mettre une partie du public au défi de ne pas être dupé. Certe, je n'aime pas les défis en règle général, car cela met selon moi une base conflictuelle à notre relation avec le public, mais le défi à cependant un avantage indéniable, il va concentrer l'attention des spectateur sur ce qui se passe. Du coup, il ne pourront pas se dire qu'ils ont raté un truc par inattention, et cela renforce par un côté l'impossibilité, même si comme tu le dit cela va à l'encontre de l'émotion magique... Je préfère aussi le flou, et j'utilise en général d'autres techniques pour essayer de maintenir l'attention des spectateurs. D'un autre côté, maintenir l'attention du public au top n'est pas valable en toutes circonstances : J'avoue que pour certaines interprétations, notamment quand je présente des choses à des magiciens, maintenir leur concentration est au dessus de mes forces : Le magiciens ont un processus de pensée biaisé par leur expérience. Les plus blasés vont parfois regarder juste assez pour savoir de quel tour il s'agit, puis relâcher leur attention pour penser à la variante de ce tour dont ils vont parler ensuite... Cela m'a beaucoup amusé, par exemple, quand j'ai présenté lundi la "houlette magnéto mécanique de Gilbus", et que la conversation a ensuite roulé sur les roulettes, pardon, les houlettes... Alors que dans mon tour, la houlette n'était que le prétexte pour présenter le vrai tour, caché dans l'explication, dont l'effet était davantage de la famille des "coexistence spatiale" (plusieurs objets occupant un espace trop petit pour eux) Que certains soient restés sur la houlette ne me gêne pas, mais m'amuse. Certes, ils ont raté l'effet, ce qui aurait été minimisé si j'avais eut une attitude de défi. Mais j'avoue que ce genre de situation est plus un test d'efficacité du jeu d'acteur qu'un véritable tour de magie, n'oublions pas que je ne suis pas vraiment magicien... Donc, je dirais bien qu'il n'y a pas de mauvaise méthodes, il y a juste des méthodes efficaces ou pas, suivant le but que l'on s'est fixé. En ce sens, l'ambiguïté ou la démystification peuvent être valables. Sans aller jusqu'au debinage, qui lui est toujours négatif à mon sens... Gilbus -
Houlette de Cartes format Jumbo | références
Gilbus a répondu à un sujet de Karl DELLIS dans Les Étagères Magiques
Didier Ledda en a une à vendre, contacté le sur face book directement. Dans son modèle, le jeu est mis dans un étui en bois (en bois ajouré, il me semble ) qui a des rubans sur les côtés. On suspend l'étui entre les bras écartés en le tenant par les rubans (ou entre soi et un spectateur, chacun tenant un ruban.) On fait se balancer l'étui, et la carte monte... Il me semble que cet étui était encore dispo hier soir... Gilbus -
Le Mentalisme est-il une Discipline Ambigüe ?
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Forum Général
Une question qu'on peut aussi se poser : L'illusionniste en général est il ambiguë ? La plupart des illusionnistes passent leur temps à imiter des phénomènes surnaturels. Certe, le public sait que c'est du spectacle, certe, la plupart des interprètes croient tellement peu à ce qu'ils font que leurs numéros n'est pas calculé pour être convaincants mais juste "divertissant" ... Mais n'empêche, on courre quand même le risque, avec des personnes fragiles, de les faire rêver... Le rêve et l'émerveillement sont de sérieux handicap, pour garder un bon équilibre rationaliste. Alors, avant d'accepter un contrat, posons nous la question: Cela vaut il la peine de courir le risque de sortir nos spectateur de leur bien être matérialiste en leur montrant des fadaises ? A défaut d'être des escrocs, ne sommes nous pas le germe d'une instabilité mentale qui détruira nos spectateurs et leurs proches, ruinera des carrières et des familles ? De nos jours, j'avoue que j'hésite à retrouver la carte choisie et perdue dans le jeu... Je me dit : et si je sortais une carte au hasard, pour leur montrer ce qu'est une vraie probabilité dans la vraie vie... Mais je suis faible, je l'avoue, et je retrouve quand même la carte... Chienne de vie... Gilbus -
Meilleures Auto / Self Lévitations | références
Gilbus a répondu à un sujet de Lawrens GODON dans Forum Général
Chouette dans l'exécution, mais toujours beaucoup moins convaincant que Copperfield, non ? La" preuve par l'anneau", en particulier : Ça a trompé quelqu'un, d'après vous ? Au contraire, je trouve que ça donne des indications claires sur le moyen employé... Gilbus -
Vampyres de Christian CHELMAN
Gilbus a répondu à un sujet de Christian CHELMAN dans Les Étagères Magiques
Je ne suis pas trop d'accord: Le côté hyper rapide et saccadé à un petit air Tex Avery, certes, mais je trouve qu'il y a un parfum "non humain" assez prononcé chez ces vampires, alors que chez Tex, c'est toujours une caricature humaine... Gilbus -
Vampyres de Christian CHELMAN
Gilbus a répondu à un sujet de Christian CHELMAN dans Les Étagères Magiques
Oui : mais bon, pur eux, c'est facile, on sait bien que les vampires bougent vite et avec précision... Épater un jury dans ces conditions, c'est trop facile... Gilbus -
Vampyres de Christian CHELMAN
Gilbus a répondu à un sujet de Christian CHELMAN dans Les Étagères Magiques
Maintenant, ils passent à la télé : https://fb.watch/58cvDN1s5F/ Gilbus -
Oui, c'est affreux : voir des pros faire une flash mob, qui est une activité démodée depuis au moins 15 ans, c'est un spectacle insoutenable... Et oui, la culture est en danger... Surtout la culture française, apparemment : En plein cœur de notre pays, le libre choix d'artistes français qui veulent défendre la culture, se porte sur 2 titres sur 3 en anglais. Oui, ce sont 2 belle chansons anglaise... Je parie que les trois quarts (si ce n'est plus) des auditeurs ne sont pas capable des comprendre plus de quelques mots par-ci par là. Ils ont du mettre des sous titres, ce qui est rarement possible en spectacle vivant. Défendre la culture, c'est aussi défendre Notre culture, et sa langue. Au non de l'ouverture au monde, on n'entend plus que de l'anglais, et les artistes osant la vraie diversité, c'est à dire s'exprimant avec leur propre langue et leur propre culture, sont mis sur la touche. Vous ne me croyez pas ? Faites une expérience : Prenez un poste de radio, et zappez sur toutes les stations de la bande FM. Zappez si ça baratine, arrêtez vous si ça chante. Chaque fois que vous entendez une chanson, comptez les points: Anglais, français, autre. Répétez l'opération à d'autres heures. Au final, quelle que soit l'heure du jour où de la nuit, vous allez Tomber sur une écrasante majorité de chansons en anglais, dans un pays qui n'est PAS anglophone. Je fais souvent ce petit jeu, quand je suis en voiture par exemple, et j'arrive régulièrement à plus de 90% d'anglais. Pourquoi je râle : il y a de très bonnes chansons en anglais. Ben d'une part, il y en a encore plus de très mauvaises, et on ne se prive pas de nous les passer... Et au niveau du sens des paroles, même les bonnes chansons anglaise sont souvent consternantes... La troupe des "franglaise" à fait tout un spectacle avec ça, je vous conseil de les voir, c'est édifiant... Et hilarant. D'autre part, on parle de défendre la culture, et celle ci passe par la langue. La langue n'est pas, chez l'humain, une simple façon de s'exprimer. C'est aussi ce qui définit la façon de penser. Dans certaines langues, un pan entier de vocabulaire offre de multiples nuances, là où une autre langue ne proposera qu'un seul mot. La structure même des phrases structure notre pensée : Dans certaines langues, le message de la phrase est au début, suivi des précisions éventuelles, dans d'autres langues, il faut avoir la phrase dans son entier pour avoir le sens. Réfléchissez aux différences psychologiques que cela entraîne... Et ainsi de suite. Et si les langues sont notre façon de penser, une langue unique devient une pensée unique. C'est pour cela que défendre la diversité culturelle, c'est défendre sa langue. Je discute souvent avec des défenseurs des langues régionales (breton, gallo, picard, Basque etc...) Et je me retrouve dans leur discours : Défendre sa langue, c'est défendre sa culture. Ma langue maternelle, c'est le français. Quand je vois que de plus en plus d'artistes francophones font le choix d'utiliser l'anglais, au point que l'on entende plus que ça, quand j'entends les programmations radio et télé, j'ai mal à ma culture... Gilbus
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Le correcteur automatique de VM, qui interdit le mot P. O. S. T, nous entraîne du coup dans le surréalisme... Gilbu
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Et c'est bien réciproque, car non seulement tu es toujours un puit d'érudition, mais tu es aussi bavard que moi, ce qui m'enlève le peu de scrupules qui me retienne de tanner les gens avec des messages interminables... Ceux qui nous ont précédés étaient parfois malins, et surtout ils étaient dans un style différent de ce que l'on pratique de nos jours... C'est aussi cette différence de style et de contexte qui m'intéresse, car les différences sont sources de richesses... Mais là, on peut se demander : mais pourquoi je n'y ai pas pensé moi même ? On peut faire tellement de choses, avec du carton et un peu de colle, avec des trombones et des élastiques, avec des aimants et un peu de fil... Vous avez besoin d'un gimmick simple ? Avant de chercher sur le net, faites travailler vos neurones, et voyez si le bricoler vous même n'est pas possible... Souvent, en essayant, on tombe sur une amélioration qu'on avait pas vu venir, et on a la joie de la découverte... Comme tu as raison... Transposer une astuce d'un domaine à un autre est toujours un grand plaisir, et ça donne souvent des degrés d'impossibilité supplémentaires... Le passage du close-up à la GI, et inversement, permet aussi de trouver des choses amusantes... Le passage de la magie à d'autres discipline idem... En fait, on peut aller dans les deux direction : -vers un maximum de pureté. -vers un mélange des genres. Les deux ont leurs avantages... Tiens, c'est vrai que je donne des noms à mes routines... Et n'hésite pas à les citer... Serait-ce une subtile manœuvre, ou juste un hasard heureux ? On ne le saura jamais... Je remet quelques titres exacts, j'aime bien... Le mariage des fourmis. Un contrat qu'on ne peut pas refuser. Les poules de merlin. Le génie des chaussettes. Les dames amoureuses de Gilbus Etc... Et bien sûr, "l'effroyable tour des ficelles de Gilbus", nom qui a été trouvé par Plick, je crois... Je ne sais pas si c'était un compliment, du coup... Mais je l'ai adopté comme un hommage... La comparaison avec les tours de Robert-Boudin est un peu trop flatteuse, mais c'est vrai que j'ai un côté vintage... C'est beaucoup de travail, que de générer cette bonhommie, je te remercie de l'avoir remarqué... C'est une des solutions que j'utilise pour contrer l'effroyable arrogance que l'on a, à présenter de la magie. Ce n'est pas valorisant pour l'ego, mais permet de faire passer beaucoup de choses auprès du public, et c'est tout ce qui compte... Je parlais du personnage de Tamariz... Développer mon propre personnage, avec son aspect "non agressif" propre, est sans doute une des influences que je revendique de Tamariz, même si les personnages n'ont rien en commun (Dans la mesure où l'influence existe, voir interrogation dans les réponses précédentes...) On a longuement débattus des famille d'effet, sur VM et ailleurs... Ma liste perso (et à quoi elle sert...) est quelque part dans cette discussion: Les familles d'effets sont aussi un outil de créativité que j'ai oublié de citer, merci pour le rappel, Marc... Gilbus
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