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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. C'est très chouette, bravo! Je me pose la question du poids, qui doit limiter quand même l'utilisation du coffre dans certaines circonstances... Surtout sur terrain accidenté. Il y a toujours la solution du diable, mais il faut le stocker ensuite. Perso, plus je prend de l'âge, plus je fais léger... Ce qui ne m'empêche pas d'arriver chargé comme une bourique Mais en tout cas, beau matériels ! Gilbus
  2. Je n'ai pas eut connaissance d'une intervention ffap pour des tutos youtubes. Ils ont condamnés le magicien masqué, en son temps, comme tout le monde. Ca n'a pas empêché la série de tourner régulièrement sur des chaînes francaises... J'avais signalé à Peter Din, du temps ou il était à la direction de la ffap, un magasin de magie qui avait mis en ligne l'explication des tours directement accessibles à tous... Il me semble que l'intervention de Peter avait résolu le problème. Mais sur les tutos, même au tout début d'internet et youtube, au moment ou on aurait peut être pu faire quelque chose, la réaction des magiciens était de traiter ces debinages internet comme les autres média : "ils oublierons, ca passera, ce n'est pas grave..." Cela ne tenais pas compte des spécificités de ce nouveau média : accessibilité totale et permanente, en tous lieux et heures, durée d'exposition sans limite, moteurs de recherche de plus en plus intelligents, permettant de retrouver un tour d'après une description, une photo, un texte parlé... on voit le résultat, maintenant que c'est trop tard pour y changer quoi que ce soit, la magie sur le net, c'est 80 pourcent de tuto, et le reste ou les commentaires essaient de remonter les numéros. On a montré au public que la magie est une devinette, pas un mystère... Il faut maintenant en assumer les conséquences... Gilbus
  3. La question, il me semble, portait effectivement sur l'existence des sorciers... Question triviale, les sorciers existent, il n'y a qu'a voir le phénomène wica... Les pouvoirs des sorciers, ca serait déjà plus précis... Et encore, qu'entendre par pouvoirs? Pouvoirs surnaturel, psychologique, thérapeutique, etc? La réponse varie grandement suivant la définition que l'on veux leur donner... Une réponse claire demande une question claire, à moins de compter sur une analyse des méta données. Je sais qu'un sociologue ne dévoile ses secrets qu'à d'autres sociologues, mais bon, j'aimerai vraiment comprendre... Bon, je vais chercher un tuto youtube... Tiens tiens, tout cela m'est familier, me rappelle quelque chose, mais quoi? Gilbus
  4. J'ai trouvé ça long à remplir, surtout qu'on menaçait d'aller à la plage sans moi et que le questionnaire se déroulait sans fin... Et effectivement, certaines questions semblent n'avoir que peu de rapport avec le sujet, à se demander si le libellé de l'étude n'est pas fallacieux... D'autres questions semblent inexploitable directement, car elles ne se prêteront vraisemblablement à aucune étude statistique. Les types de magiciens: J'ai mis une classification, mais j'aurais pu en mettre 10... Il y a 50 façons d'interpréter ce genre de questions, et à moins de s'en servir pour construire d'autres questionnaires plus précis, chacun à sa ou ses définitions des "types". Idem pour les questions sur dieu : des dizaines de page sur le sujet dans les chemins de traverses, des dizaines de versions de croyance en dieu, des plus mystiques aux plus farfelues, en passant par des versions de dieu "rationalistes"... Le but de ce type de question laisse songeur... Son interprétation mystérieuse... Les questions répétitives par reformulations étaient bien sûr assez évidentes (j'ai même fait quelques choix incohérents, agacé par l'apparente évidence du piège...) , j'espère qu'elles cachaient un second niveau de recoupement, car appliquer un seul niveau à des personnes familières avec la mis direction et les choix multiples, ça semble un peu simple... Bref, je me demande bien ce que vous pourrez tirer de tout ça... Une étude sur l'ego des magiciens, peut être... Mais sur leur créativité, je demande à voir Gilbus
  5. C'est vrai que tu aurais dû te rappeler que le verre contenait aussi du vin, avant de le renverser dans sa poche pour y faire l'échange... Si le verre n'avait contenu que la pièce, ta misdirection "o, là, un éléphant" aurait bien fonctionné. Gilbus
  6. Un magicien peut rater, tout comme un jongleur peut laisser tomber des trucs. S'il rebondit, et s'en sort, c'est bien. Mais s'il rate trop, et ne s'en sort pas, ben les gens vont penser qu'il est mauvais, c'est tout... Mais on peut aussi vraiment rater, et retenter, et ca marche (d'une autre façon ou la même....) C'est le principe du chiqué, ou on fait semblant que ca rate, parfois, pour montrer que c'est dur. Sur un ratage réel, si on arrive à faire croire qu'on fait exprès, cela n'entachera pas le ressenti global du spectacle... Les mentalistes, eux, peuvent rater. Ils ne font pas des tours, mais des choses qui ont directement à voir avec l'esprit des spectateurs. Du coup, le ratage car le spectateur n'est pas dans de bonnes dispositions peut passer, si c'est bien amené et que c'est exceptionnel... Mais rejeter la faute crument sur le spectateur, quelle horreur! Le spectateur ne devrais jamais être blâmé ou déconsidéré sérieusement, il est la pour s'amuser, pas pour être rabaissé ! Dans certain numéro, quand un spectateur choisi un nombre, je dit : "Très bon choix! Bon, ca ne m'arrange pas du tout, mais très bon choix..." Puis plus tard, avant la révélation du climax : "C'est bien vous qui avez choisi ce nombre? " Et m'adressant au reste du public: "alors on est tous d'accord, si ca rate, ca sera de SA faute" On le voit, ce type de rejet de la faute sur le spectateur est un gag: Déjà, ma mauvaise foi est évidente, le spectateur a fait exactement ce qui était demandé. Ensuite, je ne dit pas ça quand l'expérience va rater... Du coup, le gag fonctionne, les gens rient, y compris celui qui est pris à partie, et qui joue le jeux en assumant sa "faute", dans 99% des cas... On peut aussi justifier un échec réel en accusant un spectateur abcent : "A, je comprend, il y a deux cartes qui sont restées collées, ca fausse tout. Et je sais pourquoi : tout à l'heure, j'ai fait un tour a des enfants, avec leur mains toutes collantes... J'aime pas les enfant. Ça a plein de maladies, et les mains qui collent... Déjà que j'aime pas les gens... Alors les enfants ; c'est des gens même pas finis... Bon, j'élimine les carte collées, et on va le refaire proprement... Faites voir vos mains?" Ce genre de texte ne convient bien sûr pas à toutes les circonstances ni tous les personnages, mais moi, je l'aime bien. Et il faut naturellement que le personnage soit déjà accepté pour ce qu'il est par le public, pour que les gens ne prennent pas ça au premier degré... Ceci dit, on ne devais pas parler des VDM en magie? Désolé d'avoir dérivé... Gilbus
  7. Tu trouvera des bases pour les tapis maison dans cette discussion (même si ce n'est pas pour le black art...) Perso, je n'ai pas forcément un objectif de qualité à tous prix, du coup je me sert de tapis bas de gamme chinois, qui me conviennent très bien quand je veux les bricoler aussi, vu leur prix dérisoire... Je n'ai pas fait de tapis black art, par contre, ton expérience m'intéressera donc Gilbus
  8. Dans le tour ou un élastique passé autour du jeu de carte ramène la carte choisie, j'appelle l'élastique "le Détecteur" (Dit avec beaucoup d'emphase...Je ne sais plus de qui est ce nom: moi, plick ou screech... Ca fait tellement longtemps... A, nostalgie ...) Et à la fin, "on applaudit le Détecteur !", Ce qui permet d'appeler les applaudissements... En fait, les noms que l'on donne aux accessoires découlent directement du baratin associé au tour : Le nom dépend du thème, du style, de l'aspect inabituel de l'objet ou pas... Un objet inabituel, donc visiblement destiné à faire le tour, donc participant au trucage (pou le public) peut être "innocenté" si on le justifie de façon crédible : Engin démontrant les propriétés d'un alliage spécial, objet ancien aux propriétés ancestrale reconnues, accessoire scientifique ou artisanale... Si on le qualifie de façon non crédible, on peut aussi faire une tentative d'humour en utilisant un contraste : Simple bout de carton qu'on renomme "distilateur d'ions mononucleique à polarité inverse", Ou au contraire, une machine d'apparence très compliquée, qu'on appelle "toto". Le top étant bien sur d'avoir les deux à suivre, pour un comique de répétition inversé. On peut aussi jouer avec les acronymes, pour transformer par exemple un "Circulateur Analogique Rétrograde Tetraphase Elyptique" en CARTE, alors qu'on désigne une simple carte à jouer. On peut aussi avoir des objets peu courant, mais sans rapport avec la magie, que l'on va sublimer en leur accordant encore plus d'ancienneté. On connais tous le talent de certains pour convertir en reliques rares et anciennes les vieilleries trouvée en vide greniers, et en faire des artéfacts emplis de pouvoir L'objet peut donc être le centre et la motivations du numéro, ou être juste un accessoire, ou avoir aussi une fonction symbolique : Par exemple, dans une histoire, j'ai l'esprit de mon héros qui est "solide (je montre un seau à champagne, et cogne sur la paroi pour montrer la solidité du métal) et vide (je retourne le seau, pour montrer qu'il n'y a rien dedans)" Dans ce cas, l'objet n'est pas directement nommé : " voila l'esprit du héros" L'association entre l'objet et le nom est faite implicitement, le geste venant compléter l'information du texte. Ce type d'association est à mon avis plus efficace pour établir la valeur symbolique d'un objet que de le dire explicitement. On se sert de l'intelligence du spectateur ... L'association symbolique est facilitée quand l'objet a des caractéristiques communes avec ce qu'il doit représenter. Dans mon cas, l'esprit et le seau sont des contenants (pour les connaissances et pour des liquides), et sont donc facilement assimilables. Dans la suite de l'histoire, le héros va acquérir des connaissances, et je verserai des liquides de differentes couleurs dans le seau, ce qui renforcera le symbole, toujours de manière non explicite. Donc, la question posée est très intéressante : Quel rôle et quel nom ont nos accessoires... Merci de l'avoir posée. Gilbus
  9. Bon sang mais c'est bien sûr ! C'est la solution la plus évidente. Mais bien sur, si l'aimant n'a plus une forme ronde, la précision de l'alignement risque de s'en ressentir, à voir si c'est important... Gilbus
  10. Désolé, à part éloigner l'aimant (en ajoutant une couche de carte supplémentaire par exemple), je ne vois pas trop comment le faire simplement. Il paraît qu'en chauffant les aimants néodyme, on peut leur faire perdre leur puissance, mais je n'ai jamais essayé, donc il faudrait procéder expérimentalement, par tâtonnement, avant de trouver le bon réglage, si c'est possible... Et donc prendre le risque de bousiller des aimants... Si tu le tente, tiens nous au courant Gilbus
  11. Marrant, on n'a pas la même définition de l'illusionniste : C'est pour moi quelqu'un qui simule la magie, pour créer de la magie réelle dans la tête du spectateur. Quand ca ne crée pas d'émotions magiques, alors je suis à la limite un prestidigitateur : les doigts rapides, c'est pour moi la plus mauvaise version du "magicien"... Compteur, ou conteur? Lapsus révélateur ou hasard heureux? Mais pourquoi seulement la colère ? Gilbus
  12. On avance... Tu n'as pas proposé une solution mixte, qui satisferait tout le monde? Tu fais un spectacle en public restreint avec mesure de sécurité sur les distances, les masques etc. Les participants peuvent être volontaires et tirés au sort par service de l'entreprise. Ainsi, tu as un spectacle vivant et intéractif (en repensant tes numéros pour du sans contact, évidemment... C'est ce qu'on fait tous depuis quelques mois...). Côté public, ils ont des têtes connues des spectateurs vidéo, donc une personnalisation du spectacle pour l'entreprise... (Diffuser une captation d'un autre de tes spectacles sans autorisation des spectateurs n'est bien sûr pas adapté...). Ce spectacle réel doit être capté par des pro (cameraman, cadreurs, monteurs etc.) avec un matériel pro, pour avoir un bon rendu final. Cela représente un surcoût important, mais c'est normal: une solution innovante et sur mesure, ça se paye... Tu ne vend pas "un dvd", mais un droit de diffusion du spectacle (oui, tu est obligé de devenir producteur...ou d'en trouver un...) Perso, j'ai horreur de changer mes habitudes. J'ai fait seulement 6 spectacles cet été, en mode sans contact, et ça m'a demandé du travail pour m'adapter, et comme je n'aime pas faire d'effort... Mais bon, je l'ai fait quand même, je n'allais pas me priver de spectacle La solution que je propose pour ta prestation demande encore bien plus de travail, pas sûr que moi je le ferais... Mais comme tu le fait remarquer, je n'ai pas besoin de la magie pour remplir ma gamelle, excuse moi d'avoir d'autres cordes à mon arc La question me semble donc : Cette période que l'on espère transitoire justifie elle tout ce travail d'adaptation, ou vas tu passer le cap sans rien changer? C'est toi qui vois Gilbus Ps: Calix, tu as oublié la définition "administrative" de l'artiste professionnel. C'est quelqu'un qui fait un travail artistique rémunéré et déclaré. Le nombre de prestation n'est pas évoqué par l'administration, c'est l'intermittence qui demande plein de dates... Voir les conférences sur le sujet... Chouette, il m'arrive d'être un artiste professionnel, parfois et administrativement, finalement... Je vais me contenter de cela...
  13. Illégal ???? La question des droits musicaux peut sans doute être réglé avec la sacem, par toi ou eux... Pour le reste, je ne vois pas ou est le problème légal, ils te demandent justement de leur vendre des droits de diffusion, ça part d'une bonne intention, non? Alors, c'est sûr, ca ne fera pas bouger ton compteur d'intermitence, déjà mis à mal par le covid. Mais c'est une autre forme de vente de tes prestations, ce n'est pas scandaleux de demander, c'est juste que tu ne veux pas être sur ce créneau. Quand on voit le nombre de magicien qui arondissent leurs fins de mois en étant DJ, régisseur plateau, technicien son/lumière, balonneur et autre, voila que la vente de spectacles vidéo viens créer une niche de plus... Je sais, un spectacle "en vrai", ce n'est pas la même qualité... Mais bon, au moins, ils essaient de proposer des choses... Gilbus
  14. Et pour revenir sur la question du vieillissement, les cartes série 1800 ne se fabriquent plus, on trouve actuellement pour trop chers (dans les 30€ le jeu...) les fins de stock. On peut les remplacer par la serie 1900, que je trouve moins jolies, mais qui peuvent faire l'affaire cependant. Je déconseille pour la majorité des applications les bicycle "wintage", que je trou bien trop sombres, et qui sont donc moins lisibles pour le spectatspectateurs... Gilbus
  15. Mettre les aimants en diagonale donne un écartement légèrement plus grand, d'où une précision légèrement meilleure dans l'alignement des bords. En effet, les aimants, s'ils ne sont pas très puissants, sont soumis à l'attraction, évidemment, mais aussi au frottement : plus ils sont alignés, plus ils serrent fort, plus ils serrent fort, plus le frottement des deux cartes s'accentue, et ralenti l'alignement... Autre idée : ce sont souvent les bords qui baillent, dans une double. En mettant en diagonale, on sécurise davantage les bâillements, pour peu que les cartes ne soient pas parfaitement plates. Enfin, il est parfois plus discret d'avoir la légère protubérance des aimants sur des points décentrés, ou le regard se porte moins, qu'en plein milieu d'un côté. Mais ces trois arguments (Gloire à la règle des 3) ne sont pas trenscandants, si ça t'arrange de mettre les aimants ailleurs, fais toi plaisir! La meilleure façon de faire les choses, c'est d'en essayer plusieurs... Second point : on peut supprimer une des âmes de cartes, mais celà dépend de la puissance des aimants et du type de manipulation : le côté qui n'aura qu'une couche externe peut se déchirer. s'il n'y a jamais d'assemblage des cartes de ce côté, ou si les aimants sont très peu puissants, pourquoi pas... A noter cependant que le côté plus fin laissera davantage voir la bosse bien délimitée de l'aimant. Vérifie si cela ne te gêne pas... Enfin, la rigidité supérieure d'une carte aimantée épaisse permet aussi de s'en servir de carte clef à l'effeuillage, et donc de couper sur la carte sans regarder le jeu, ce qui est bien pratique : cela donne une nonchalance à la coupe qui montre qu'on coupe n'importe où... Mais ces trois arguments (gloire à la règle des 3) ne sont pas absolus, on peut toujours faire autrement... tiens, par exemple, on peut enlever l'âme d'une carte, mais en rajouter une couche sur l'aimant, d'un diamètre légèrement plus grand que la taille de l'aimant : Celà aide à cacher la bosse, en faisant un aplatissement plus progressif, tout en renforçant la résistance mécanique, mais en laissant des bords de carte relativement fins... Tout est affaire de goût... Gilbus
  16. Merci pour cet émouvant témoignage Et pour ce qui est de la discussion sur le matérialisme/spiritualisme, c'était juste une blague, le débat dans les salons "hors magie" dure depuis années, et la discussion "la magie juste pour divertir" fait des dizaines de page... (Et Patrick n'est pas le dernier à chercher d'autres choses que le divertissement en illusionnisme... ) L'entrée à l'AFAP (FFAP) s'est un peu simplifiée, j'ai l'impression : Dans les clubs que j'ai connu, les postulants ont des formations collectives, et je crois qu'on n'a qu'un an pour présenter son numéro d'admission (2 si on redouble ) Gilbus
  17. Tu as tout à fait raison! J'ai assisté à un spectacle (chants et danse, par des pros) sur l'ile de Jersey, et tous les Français de l'assistance avaient été stupéfaits de l'attitude du public locale (ce n'était pas un spectacle"pour touristes"...) : les gens discutaient dans la salle, des enfants couraient partout, et peu de monde en fait, faisait attention au spectacle... Il y à des contextes ou des cultures qui peuvent nous surprendre ou nous choquer... Gilbus
  18. Le close-up à une relation étroite entre l'interprète, le spectateur et l'acte magique. Cela peut donner au spectateur une sensation de liberté, et c'est bien. Mais je crois que cette liberté ne devrait être qu'ilusoire. C'est d'ailleurs une des difficultés du close-up : Laisser croire au spectateur qu'il jouis d'une liberté, alors que le magicien reste toujours parfaitement maître du déroulement du spectacle. Quand Peter parle "d'autorisation" d'agir donnée au spectateur, pour moi, cela recouvre plusieurs aspects. Le contexte. C'est au magicien de poser les limites de l'intervention du public. Le public en général, ne deviens pénible que si on ne lui a pas indiqué son rôle. Et c'est à l'interprète de le faire, parfois explicitement (voir toutes les répliques classiques pour maîtriser une interaction qui dérive...) Le personnage. Le personnage peut être une personne plus ou moins "contestable", c'est à dire qu'on peut mettre en doute ce qu'il dit. Cela d'ailleurs n'a pas à voir avec le type de personnage, à mon sens, mais avec la force du personnage. Un personnage peut être sympathique ou intimidant, s'il est "fort", s'il a de la présence, il ne sera pas contesté. Le rythme. On peut jouer sur le rythme, pour laisser la parole, ou pas, aux spectateurs. Si on soupçonne une intervention pouvant être nocive au numéro, on peut anticiper en changeant le rythme. L'adresse. En s'adressant à un spectateur plutôt qu'a un autre, on lui passe carrément la parole. Et on va mettre au second plan un autre spectateur plus dissipé. La syntaxe. Quand on laisse la parole à un spectateur, on peut orienter le type de réponse que l'on attend grâce à la syntaxe de notre passage de parole (réponse ouverte, fermée, rhétorique, donnant lieu à une réplique rigolote...) Le rebond. Un spectateur s'exprime alors qu'on ne le souhaitais pas : on va rebondir sur ce qu'il exprime, pour reprendre la parole. Ainsi, le spectateur se sent écouté, puisqu'on répond à son interruption, mais on redirige l'action vers ce qui nous intéresse. C'est parfois plus efficace que d'ignorer l'interrupteur... Par exemple, et pour revenir à la question précise du titre : "Y'a un truc" Bien sûr, il y a un truc! D'ailleurs, je vais vous montrer... (Rebond) Et on s'embarque alors dans un tour de fausse explication (qui n'a pas besoin d'avoir un rapport avec le tour précédant... "Je vais vous monter sous un autre angle..."), avec un rythme ne permettant pas d'autres interruption avant un temps significatif (rythme+durée). On y fera intervenir une autre personne (adresse), et on reviendra à la fin vers celui qui a fait l'interruption, pour lui demander s'il a mieux compris (syntaxe, et rebond sur la réponse avec une réplique rigolote) A l'inverse, on peut se servir de ce "y'a un truc" comme dynamiseur d'attention : "Un truc? Non, pas besoin... Tenez, cette fois, je ne touche à rien, regardez..." et on part sur un tour sans manip apparente... On aura toute l'attention désirée. Attention toutefois a ne pas transformer celà en défi. Pour cela, on peut par exemple miser sur le ton (on ne veux pas convaincre, on donne juste une précision, on n'a rien à cacher...) La désinvolture est une bonne méthode... On peut aussi entrer dans la pédagogie : "Un truc? Pourquoi faire? Ce que vous ne savez pas, c'est que la magie que vous croyez voir dans mes mains, elle n'existe que dans votre esprit... Et pour manipuler votre esprit, je ne me sert pas de "trucs", c'est un peu plus subtil que ça..." Etc. A tous ces niveau, il y a deux choses importantes : La préparation. Il faut être préparé, avoir imaginé à l'avance les réactions, y avoir trouvé des remèdes réfléchis (les premiers qui nous passent par l'esprit ne sont pas les seuls possibles, et ne sont pas forcément les plus efficaces..) Même si on n'est jamais prêt pour tout ce qui tournera mal, se préparer n'est pas du temps perdu. L'écoute. Durant la prestation, il faut être présent et attentif. Mentalement présent, je veux dire. On n'est pas dans notre tour, notre texte, notre manip... Ces choses là devraient couler sans notre intervention (ou en tout cas, sans que celà n'absorbe notre conscience) Être attentif à ce qui se passe avec les spectateurs, c'est essentiel (et pas qu'en close-up...), cela permet d'anticiper, de réagir, de s'adapter. Et participe au rendu pour le public : On voit tout de suite quand un artiste est "avec nous", ou en train de penser à autre chose... Une autre composante, c'est l'expérience. Que Peter ou d'autres magiciens n'aient pas de problème, ce n'est pas étonnant : ils maîtrisent le métier, et tout est mis en œuvre pour que ca se passe bien, sans que le spectateur ne se rende compte de tous le travail en amont... Bon, l'expérience, c'est aussi quand on a une situation qui nous a échappé, et qu'on se donne les moyens à postériori pour que ca ne se reproduise pas. C'est le métier qui rentre... Gilbus
  19. Bonne remarque : je pensais qu'une partie de la question était : je trouve un tour dans un livre, je peux le refaire en public? Dans ce cas, il me semble qu'on parle bien de propriété intelectuelle, et de droit de reproduction d'une oeuvre... Si la question porte sur la dernière casserole que tu as acheté, que tu n'utilise ni avec le même texte ni de la même façon que le créateur : effectivement, c'est une casserole... Si tu t'en sert comme indiqué dans la notice, faut voir : La procédure d'utilisation standard est elle une "oeuvre" au sens légal ? Le matériel est lui aussi soumis au jeu de la propriété intellectuelle, non? Mettons que tu achètes un frigo Brant, et que tu veux t'en servir d'accessoire dans une pièce sur obsolescence programmée, ne crois tu pas que la marque pourrait t'interdire l'utilisation du matériel qui t'appartiens dans ce contexte? C'est donc qu'en spectacle, on est soumis à des contraintes qui n'apparaissent pas dans la vraie vie. Bon, dans le cas de la tête au sabre dont on parlais, ca doit bien dater du 19ieme, non? Donc c'est tombé dans le domaine public, même si tu as acheté un modèle récent... Enfin, je crois... Hihihi, dès que j'avance un truc, pierre Fleury rapplique pour dire que j'ai tout faux, c'est presque devenu un jeu... Gilbus
  20. Peut être qu'en cherchant sur le site de l'INPI? https://www.inpi.fr/fr/comprendre-la-propriete-intellectuelle/les-enjeux-de-la-propriete-intellectuelle/quest-ce-que-la-propriete-industrielle Tiens, un texte de l'université de Toulouse, avec article de loi https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/monumentsdememoire/squelettes/images/Doc_Demande_d_autorisation_de_reproduire.pdf&ved=2ahUKEwibo-ji64vrAhVuBWMBHT7jDxQQFjAAegQIARAB&usg=AOvVaw3AmCs4npTGxGRzQFpTjFYx Le pdf donne aussi les cas ou on peut utiliser l'oeuvre sans demander, et la procédure pour faire la demande... Elle est pas belle, la vie? Sinon, on peut aussi trouver tout le code de la propriété intellectuelle, mais c'est plus laborieux à lire : https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414 Allez, je met même l'article disant qu'il faut une autorisation écrite : Et l'article qui identifie les oeuvres concernees: je pense qu'on doit se situer dans les choregraphies ou les numéros de cirque? A confirmer par un juriste... Article L112-2 En savoir plus sur cet article... Modifié par Loi n°94-361 du 10 mai 1994 - art. 1 JORF 11 mai 1994 Sont considérés notamment comme oeuvres de l'esprit au sens du présent code : 1° Les livres, brochures et autres écrits littéraires, artistiques et scientifiques ; 2° Les conférences, allocutions, sermons, plaidoiries et autres oeuvres de même nature ; 3° Les oeuvres dramatiques ou dramatico-musicales ; 4° Les oeuvres chorégraphiques, les numéros et tours de cirque, les pantomimes, dont la mise en oeuvre est fixée par écrit ou autrement ; 5° Les compositions musicales avec ou sans paroles ; 6° Les oeuvres cinématographiques et autres oeuvres consistant dans des séquences animées d'images, sonorisées ou non, dénommées ensemble oeuvres audiovisuelles ; 7° Les oeuvres de dessin, de peinture, d'architecture, de sculpture, de gravure, de lithographie ; 8° Les oeuvres graphiques et typographiques ; 9° Les oeuvres photographiques et celles réalisées à l'aide de techniques analogues à la photographie ; 10° Les oeuvres des arts appliqués ; 11° Les illustrations, les cartes géographiques ; 12° Les plans, croquis et ouvrages plastiques relatifs à la géographie, à la topographie, à l'architecture et aux sciences ; 13° Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ; 14° Les créations des industries saisonnières de l'habillement et de la parure. Sont réputées industries saisonnières de l'habillement et de la parure les industries qui, en raison des exigences de la mode, renouvellent fréquemment la forme de leurs produits, et notamment la couture, la fourrure, la lingerie, la broderie, la mode, la chaussure, la ganterie, la maroquinerie, la fabrique de tissus de haute nouveauté ou spéciaux à la haute couture, les productions des paruriers et des bottiers et les fabriques de tissus d'ameublement. GilbusÉlément blockquote
  21. Ben oui, toutes ces années, on nous a menti... Mais travailler en pro, cela comporte des contraintes : Les marchands de nourritures ont des contraintes de traçabilité, ils ne se fournissent pas n'importe ou. Les marchands d'alcools on une grosse paperasse à gérer pour faire leur travail en toute légalité (transports avec certificats etc.) Que les magiciens pros aient des contraintes de droits que n'ont pas ceux faisant de la magie de loisir (non ouverte au public), cela ne m'étonne pas. Mais bon, il faut relativiser: Si le droit d'utilisation n'est pas acquis d'office, la très grande majorité de ceux qui détiennent les droits te le donneront sans problème. Bon, si, il peut y avoir des problèmes, quand on sait qu'une bonne partie des droits mondiaux sont détenus aux USA, et que la législation est différente là bas... Qu'en est il de "notre" notion de propriété intellectuelle, là bas? Le copiright ne me semble suivre les mêmes règles... Pire, il peut y avoir des auteurs morts, leur droits étant récupérés par on ne sais pas qui... Pas simple à gérer sans se prendre la tête... Tiens, par exemple, j'ai un projet dérivant de la dean box, sans dean box, mais avec juste deux planches trouées. Bon, le matériel, je ne vois pas pourquoi payer des droits, le mien a trop peu de points commun avec la dean box... Par contre, la routine que je veux faire avec ressemble pas mal à celle que faisait le regretté Dean Dill. Mais sans la boite, est ce encore Dill qui est concerné par ces droits (enfin, ses héritiers, si j'arrivais à les trouver...), ou devrais je plutôt me tourner vers notre ami Duraty, qui a produit "enclavator et liberator", qui, il faut bien l'avouer, rassemble beaucoup de techniques sur l'enclavement de deux cordes... Avec les mains, sans boite... Arf, c'est encore différent? Bon, l'enclavement sur anneau, c'est encore pire, les sources sont tellement multiple... Mais ce qui me sauve, c'est l'ancienneté de certaines, qui font passer ces manip dans le domaine publique... J'espère... Pire, les techniques élémentaires seules, comme l'a dit Peter, ne sont pas protégeable. Mais comment juger des similitudes entre deux enchaînement de techniques pour savoir si on a atteint l'originalité requise pour d'affranchir du passé ? Pas simple... même en toute bonne foi... Si tu colles à un juge les dix dernières version de 3 fly qui sont sorties, je te parie qu'il ne verra que des points communs, et trop peu de différences... Du coup, le droit français est il adapté à notre cas? Je ne dit surtout pas qu'il ne s'applique pas, mais est ce qu'il fonctionne? Oui, le sujet dérange, car il est compliqué à gérer dans bien des cas, et va à l'encontre des idées reçues. Avantde lire le site de l'INPI suite à une discussion ici avec pierre Fleury, je pensais aussi que tout ce qui est publié dans un bouquin d'apprentissage était libre de droits d'utilisation par défaut, alors que c'est le contraire... On est bien naïf parfois... Gilbus
  22. Je vais essayer... Je peux montrer les phoenix parlour, si on n'en a pas encore beaucoup parlé, je joue avec en ce moment... Gilbus
  23. Les apéro sont toujours en accès libre, ou il faut être membre du Cercle VM ? Gilbus
  24. Tu as le droit aussi de faire les tours que tu as toi même créé, et cela sans attendre ta propre mort... Elle est pas belle, la vie? Gilbus
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