Tableau d'honneur
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Showing content with the highest reputation on 01/28/22 partout
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C’est un vieux tour mal foutu que personne n’aime…. D’ailleurs si c’était quelque chose de vraiment bien, tu en aurais déjà entendu parler… Si tu veux je peux t’aider en te débarrassant de cette vieillerie mais ça c’est vraiment parce que je suis une bonne personne totalement désintéressé…. Haaaaa, mon bon cœur me perdra un jour7 points
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En panne seiche devant ta citation, c'était bien évidemment dans le but de susciter un indice que je me suis permis cette impertinente digression. Cela dit tu as entre autres oublié les fourneaux à St Tropez, où sont passés les fourneaux, on a retrouvé les fourneaux, c'est dans les vieux fourneaux qu'on fait les meilleurs fourneaux, ou encore tu l'as vu mon gros fourneau, ce dernier étant réservé à un public qui en vaut deux. Faudrait il chercher du côté de Blier ?4 points
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Bonjour à tous, Effectivement le 4 est enfin disponible ! N'hésitez pas à consulter votre compte sur le site qui va bien. Et pour les autres l'abonnement est toujours possible. Le magazine s'arrête sous la forme actuelle mais pas de panique, le collectif Smart Bastards ne s'arrête pas pour autant. Nous souhaitons juste proposer d'autres choses sous d'autres formats. Bientôt des news.... Et bonne nouvelle ! le HS est encore à venir ! Et l'attente ne sera pas longue cette fois (il représente un sacré pavé !). Les phases de relecture vont commencer. Soyez attentif Merci à tous ceux qui ne font confiance et qui nous font de si gentils retours à chaque fois. Bastardement vôtre,3 points
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Selon une étude, les femmes boivent désormais presque autant d'alcool que les hommes. Le "presque" c'est parce qu'on a encore Depardieu de notre côté.3 points
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Il est mort comme il a vécu: en sous-lieutenant. (Clémenceau, à propos du suicide du général Boulanger sur la tombe de sa maîtresse Marguerite de Bonnemain)3 points
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Pour info la traduction (de Google j'imagine) est approximative: les cartes Photos ci dessus sont les figures du jeu. Donc en gros, le degré de plus ici est de faire les As McDonalds avec les figures. Pour ceux qui connaissent le travail de John G. , il y a déjà 2 routines présentes dans Second Storm vol. 1, Famous Aces et le fameux Vino Aces (excellent par aileurs), aussi présent comme final de sa conférence Penguin. Il semblerait que la version classique présentée ici ne soit pas Famous Aces (qui fait disparaitre les As de mémoire pour ne laisser que 3 cartes contre 4 initialement) mais une version classique. Ma version classique de référence est évidemment celle de Twins, qui n'a rien à envier ni à Guastaferro ni à Regal ...3 points
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Ah oui tout à fait, j'ai bien essayé le mentalisme au départ et comme j'aimais et bien j'ai arrêté haha. Plus sérieusement, la vie a mis sur ma route un handicap à l'un de mes enfants. Il a actuellement 11 ans et depuis ses 5 ans il est dans un centre. Il y a 3 ans j'ai fait a leur demande, de la magie pour une 20e d'entre eux, puis 50, puis 100... j'ai aussi beaucoup avancé sur la psychologie de ces enfants et adapté ce que je connaissais de la magie pour être accessible pour eux. Qu'ils ressentent les choses comme ton public par exemple. Finalement mon Instagram, comme tu as vu, ne reflète très peu tout cela mais depuis plus d'un an j'y gagne de l'argent et des choses pour me renouveler.2 points
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Hello Stéphane, Je comprends encore une fois qu'on aime ou pas, c'est l'essence même de ce que l'on fait. Mais je comprends toujours pas l'histoire du change visible à la caméra. Quand à se filmer durant les répétitions, oui c'est une bonne idée Ha et pour rajouter je ne suis pas passé de YouTube à la scène, mais bien de la scène à YouTube. Bon sans être convaincant dans le deux pour toi Grâce à ton lien en bas de message j'ai pu aller découvrir tes vidéos de magie sur ton instagram, bon succès à toi je vois que les personnes sont au rendez-vous. Par contre ça m'a aidé à comprendre qu'on aimait des styles très différent, ceci expliquant sans doute cela2 points
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Dans le sujet sur Tenyo, j'ai parlé de la prochaine ventes aux enchères de Potter & Potter Auctions, qui est dédiée à la Micro-Magie. https://auctions.potterauctions.com/Catalog.aspx?auctionid=1126 Le lot 68 est un Chink A Chink d'Eddy Taytelbaum https://auctions.potterauctions.com/_Chink_A_Chink__Holland__Eddy_Taytelbaum__1970s__F-LOT51744.aspx2 points
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Toujours magnifique son travail. Légèreté, fluidité, élégance. c'est beau. Ça mets e bonne humeur.2 points
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C'est un plus pour sortir les objets par glissement sans que la coquille se déchausse.2 points
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En même temps, si tu sors l'artillerie... Rien que la mise en place est une leçon! Le version de Gary Kurtz qu'on peut trouver dans ses notes de conf chez Mayette vaut aussi le déplacement.2 points
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Je signale à ceux à qui cela aurait échappé la revue Smart Bastards, publiée par le collectif du même nom, composé des amis @Calix, @Sébastien LESTRADE, @Aloïs BOYET, @David MARSAC (Chakkan), @Stéphane MANSIET, @Loic LEBEL, @Henri BEAUMONT, @Jérémy MAROUANI, @Thanh Long BACH et @Olivier BOËS. Au menu, quelques-unes des pépites sorties de ce think tank magique : ça peut être une technique, une idée de présentation ou de justification (la chronique d'Henri est consacrée à la grande question "pourquoi faire écrire au spectateur alors qu'on peut lire ses pensées ?"), une routine automatique ou la fabrication d'un book-test spécial apéro. C'est orienté mentalisme. Les tours proposés sont illustrés, proposés avec un script (un bon point) et sourcés (un très bon point). Le style général prouve qu'on peut être résolument décontracté dans l'écriture tout en restant rigoureux dans la relecture (bravo à Chakkan, qui n'a laissé passer qu'une seule faute... à coquille, le petit plaisantin ! ) Et pour respirer entre deux articles sérieux, les SB ont glissé ça et là des rubriques moins sérieuses (recette de cuisine, jeux, horoscope), toujours dans l'esprit Smart Bastards. Si vous voulez vous faire une idée, le numéro 1 est gratuit ici ! Je l'ai lu d'une traite, et voici ce que j'en ai pensé : Les points positifs : Le contenu est assez riche, et on sent que les articles ont été réfléchis et/ou peaufinés en conditions réelles L'ensemble est plutôt agréable à lire le prix (en dehors du numéro gratuit, petit malin !) : 20€ par an, pour 4 numéros (ou 25€ avec le hors-série) Les points négatifs : Le ton casual est parfois un peu forcé, et les vannes ne fonctionnent pas toujours Le numéro est entièrement en noir et blanc. Pour un format PDF, c'est un choix curieux... Chaque chroniqueur est interviewé. C'est pas désagréable à lire, mais parfois un peu longuet. Ceci dit, c'est le numéro 1 : on peut supposer que ce ne sera plus le cas dans les numéros suivants [vmprod p=10214]1 point
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Exact, c’est le Chinka Chink d’Eddy Taytelbaum. https://www.martinsmagic.com/allmagic/close-up/chink-a-chink-by-eddy-taytelbaum/1 point
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Un petit CR d'ORBIT - JON FOX J'ai commandé ce gimmick par nostalgie. Il y a fort longtemps pour quelques francs j'avais eu ce type de gimmick, en format FP basique. C'était drôle mais limité. Je me suis demandé ce que pouvait donner cette nouvelle génération. Alors pour commencer, même si c'est heureux vu le prix, la qualité est au rendez-vous. Déjà un packaging intéressant en dur, permettant éventuellement de porter le gimmick à la ceinture. Pratique donc pour charger, moins pour décharger à cause du bruit. Mais un peu de feutrine sur l'étui et cela devient possible. Le gimmick est de qualité et peut-être adapté à la taille du magicien grâce à des réducteurs mais pas possible d'agrandir. Un gros point positif par rapport à la version basique, un système non fixe permettant de faire pivoter l'objet, un réel plus pour les figures. Le gimmick est qualitatif et en dur mais avec l'inconvénient d'être peu confortable au port, la aussi la feutrine est ton amie... Il y a une première limitation sur la surface des objets à faire léviter mais clairement rien de compliqué, on trouve, on adapte, pour les accros du smartphone ou du jeu de cartes cela marche très bien de base. La seconde limitation c'est forcément l'angle, c'est fait pour un public de face. A réserver à la scène ou au salon ou encore aux vidéos. C'est intéressant car contrairement au FI, pas de soucis de lumière ou de casse. C'est vraiment sympa je trouve pour une routine de Zombie Ball sans foulard! Cela permet des mouvements sympas (éloignement, mouvement rotatoire...) , notamment avec des objets "spéciaux" légers de taille moyenne... C'est facile mais cela demande un peu de pratique pour être fluide et maitriser des figures sympas. Donc j'aime, simple, basique mais sympas. [vmprod p=819]1 point
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Merci beaucoup @Michel (Darlone)pour cette critique. Quand ils disent que c'est adaptable à n'importe quelle taille de pouce, c'est valable aussi pour les pouces d'enfants? PS: C'est marrant, Victor Voitko sort quasiment en même temps quelque chose qui ressemble beaucoup à Orbit. Ça s'appelle The flyer.1 point
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@Taha MANSOUR était présent à la Masterclass de @Julien LOSA et nous offre ses impressions. Disponible dès maintenant ici https://bit.ly/3Fp4wQn1 point
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Très joli en effet. Est-ce que la routine a été publiée quelque part? Livres, vidéos, VHS, Vinyl, télégramme, hiéroglyphe ou autres?1 point
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Effectivement ! Cela dit la mise en place de Guastaferro est très bonne également.1 point
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Merci à toi @Grégory EGGERMONT pour l’animation de ces 4 soirées, merci à toi @Bruno RBLT pour ton coup de main, et merci aux participantes et participants pour vos belles routines et explications. Les after underground sont toujours aussi géniaux. PS le replay du dernier est dispo ici https://virtualmagie.com/forum/topic/84332-after-underground-141 point
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Merci à tous pour vos messages. Je suis très ému de voir que mon grand-père a laissé tant de souvenirs dans le monde de la magie. Et notamment chez un champion du monde ! @Francis TABARY merci infiniment pour vos précisions et votre message, qui explique peut-être la présence de ce tableau dans une brocante de Bordeaux. Merci aussi à @Jacques BOUTY pour l'envoi de l'article de la revue Le Magicien sur mon grand père écrit par @Dominique DUVIVIER que je remercie au passage. J'avais connaissance de l'article, mais je ne sais plus si je l'avais déjà lu à l'époque de sa parution. Si d'autres personnes ici ont des éléments d'archives au sujet de mon grand-père, je serais heureux d'en prendre connaissance.1 point
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Facile, ce personnage figure dans la liste des stars qu’on a complètement oubliées, et que voici :1 point
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Voilà quelques semaines, j'avais ouvert ce message sur le forum avec l'idée d'obtenir votre avis sur la qualité du stripper deck de Phoenix. Grâce à l'intervention de quelques membres c'est finalement sur le travail de Yann Hardy que toute mon attention s'est portée. Et le moins que je puisse dire est que je ne suis pas déçu. Que l'on juge : la découpe d'une carte n'est pas une opération aussi triviale qu'il peut paraître (pour l'avoir tenté avec mes (mauvais) outils). La constance de la découpe, la finition des angles, la propreté du travail sont autant de choses qui ne pardonnent pas si l'on a une approche par trop amateur. Avec Yann le résultat est parfait. Livré dans une enveloppe soignée avec un jeu prêt à être sorti en prestation sans éveiller les soupçons du public : cellophane, sceau de fermeture, paquet original... circulez, il n'y a rien à voir pour l'oeil suspicieux. A l'intérieur, 54 compagnons cartonnés alignés au cordeau... un travail de pro ! En voyant cela je relègue aux mauvais souvenir le premier chapitre du livre "the new angle" qui décrit l'appareillage à mobiliser (rare et onéreux) pour se fabriquer son propre jeu. Il va désormais m'être possible de me concentrer seulement sur les routines et de mettre de côté l'horrible jeu que je possédais (dont un aveugle même voyait à cent mètres le biseau exagéré). Cerise sur le gâteau une vidéo est fournie (lien sous le bandeau) expliquant les détails de la prise en main... que demande le peuple ? Du coup je mesure la haute qualité du service et m'en veux d'avoir cédé à l'offre de réduction généreuse faite par Yann pour les afficionados du forum... à ce prix c'est un véritable cadeau qu'il nous fait tous. N'hésitez plus et procurez vous un jeu digne de ce nom, redonnez ses lettres de noblesses au stripper deck qui est injustement sous estimé et boudé (comme beaucoup de vieux principes de la magie que tout le monde croit connaître). Merci encore à Yann et au forum. Il se trouve dans ce pays d'excellents artisans magiques. Nous nous devons de les reconnaître, les valoriser et les faire travailler !1 point
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Et voilà : en octobre, on joue avec Les sens magiques... faudra pas s'étonner en mars si La magie s'enflamme !1 point
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L'ajout d'un portefeuille en cuir me semble être un réel plus. Ca permet de ne pas confondre le set avec les autres sets qu'on range dans des pochettes en plastique.1 point
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Je pensais exactement la même chose. Un twist final à la M. Night Shyamalan, qui révèlerait (par une révélation par exemple) que tout avait été prévu depuis le début par un des personnages. Il pourrait ainsi y avoir une notion, qui me semble intéressante à développer pour un numéro, qui est la notion de contrôle et de surprise sur deux plans de réalité. La réalité "interne" du numéro, qui présenterait donc le twist final d'un des personnages. Cette réalité se comprend comme étant la fictive, celle des personnages imaginés. Et la réalité "externe" du numéro. Celle où on comprendrait (particulièrement des juges pour un concours) que toute la structure du numéro à été conçue pour justement provoquer cet élément de twist final. Le tout contribuerait largement à des questionnements par les spectateurs après le numéro. Spectateurs lambda: "Ah mais en fait, c'est le personnage dont on attendait rien qui est finalement celui qui contrôlait tout", "le maladroit l'était-il autant que ça?", "Quel personnage contrôlait l'autre?", etc... Spectateurs magiciens et juges: "Ah donc en fait, tout le numéro était construit et pensé depuis le départ, non pas comme un "simple" numéro artistique original avec deux personnages très différents, mais aussi comme une réflexion structurelle poussée visant à nous surprendre avec un twist final subtilement pensé depuis le début". Quelques idées et pistes supplémentaires basées sur l'idée du temps: (Attention car là c'est du freestyle et j'écris à mesure que je pense. Donc ça part dans tous les sens, mais c'est en même temps le but du brainstorming). Un numéro construit comme une boucle temporel Pourquoi ne pas imaginer un numéro qui intégrerait le temporel, aussi bien dans la réalité interne qu'externe. Le film Frequency, sortie en 2000, avec Denis Quaid et Jim Caviezel, raconte comment un homme parvient, avec un radio-émetteur, à rentrer en contact avec son père décédé trente ans plus tôt. C'est une sorte de lien entre deux réalités temporelles. Ainsi, on pourrait imaginer un scénario ou les deux personnages de ton spectacle ne sont pas dans la même réalité temporelle, d'où leurs différences. Et en restant dans l'idée qu'il pourrait s'agit du même personnage, sa personnalité, tantôt maladroite, tantôt virtuose, pourrait refléter justement deux périodes différentes de sa vie. Et le twist final pourrait être que la fin du numéro nous ramène en fait à ce qui à été montré au début. Comme une boucle temporelle. Évidemment, lorsque je parle de boucle temporelle, je ne peux pas ne pas pensé au film de Christopher Nolan, Interstellar, qui illustre à merveille cette idée. ATTENTION SPOILER Un autre film, plus anciens et bien moins connu, illustre de manière magistrale cette idée de boucle temporelle. Il s'agit du film Predestination, avec Ethan Hawke. Si vous ne l'avez pas vu, foncez! (bien que je réalise que ceux qui ne liront pas ces dernières phrases, de peur d'être spoilés, ne sauront jamais qu'il faut aller voir ce film - bon on est plus à un paradoxe près ). Un numéro construit sur une inversion temporelle Je vais encore prendre comme exemple un film de Christopher Nolan, Tenet. Dans ce film, on peut voir que les personnages sont à plusieurs reprises confrontés à une inversion temporelle, et à des actions réalisées de manière inversées. Bon quel rapport avec un numéro de magie. Sans rentrer dans les détails du concept d'inversion temporelle, qui part vraiment loin dans le film, disons qu'on pourrait imaginer un numéro construit de la manière suivante: Une première partie de numéro où on déroule un script et une routine Une deuxième partie de numéro où on rembobine littéralement en arrière, dans tous les sens du terme. C'est à dire que l'on referait l'intégralité des mouvements de la première partie du numéro, à l'envers (mouvements, gestuelles, etc...) Le twist final pourrait montrer que la fin du numéro (qui est aussi le début pour le coup) révèle quelque chose de différent par rapport au début (si vous me suivez ). @Noham GANNIER Comme tu es en pleine phase de recherche créative, si ce n'est pas déjà fait, je te conseille la lecture du sujet Comment accroître sa Créativité ? Tu y trouveras, j'en suis sûr, des éléments qui t'aideront dans tes réflexions. @Henk RAISON y a fait un gros travail de synthèse sur la créativité. Tu trouveras aussi une idée (basé sur un concept) proposée par @Patricia, qui a toute sa place ici, et que j'aime beaucoup. J'avais retrouvé ce genre de réflexions dans le livre d'Edward de Bono, Réfléchir vite et bien. Il y développe, dans le chapitre 5, son concept de pensée latérale, qui est une "évolution" de la pensée divergente. Ce concept de pensée latérale est développé de manière bien plus approfondie dans d'autres de ses autres ouvrages en anglais, comme Lateral Thinking : A Textbook of Creativity. Et on retrouve, en français cette fois, une partie de ses réflexions sur ce même concept dans le livre La boite à outils de la créativité. Quelques exemples de pensée latérale A partir d'une image ou d'une photo issue d'un magazine, imaginez plusieurs autres situations, qui expliquerait ce que vous voyez, autrement qu'avec le premier reflex d'analyse de cette même situation. Lorsque découvrez une histoire à partir d'un livre ou d'un film, c'est généralement à travers la vision d'un personnage principal. Prenez donc un personnage secondaire, et essayez de décrire la même histoire, mais de son point de vue. Prendre un objet du quotidien et chercher de nouvelles utilisations de cet objet. Par exemple, à quoi pourrait servir une fourchette ou un marteau, autrement que pour leurs utilisations principales et évidentes. C'est en poussant ce dernier concept encore plus loin qu'on peut en arriver à faire ce qui est "culturellement" déconseillé, à savoir réinventer la roue. Par exemple, en essayant de faire totalement abstraction de ce qui existe déjà, que pourrions nous faire pour créer une chaise ou une voiture. Je considère que le Brainstorming est un des meilleurs exemples de pensée latérale. Une sorte de pensée latérale sous stéroïdes. Car vous avez la possibilité de confronter vos idées avec des "cerveaux" totalement différents du vôtre. Déjà que l'on peut être amené à se surprendre avec des idées que nous ne pensions pas avoir, alors avec celles des autres. D'autant que le processus créatif s'en retrouve améliorer de manière exponentielle. Chaque nouvelle idée est susceptible de créer toute une ramification de nouvelles idées chez les "cerveaux" présents. Chacune de ces nouvelles idées offrant à leurs tours la même possibilité. Quelques exemples d'applications magiques de la pensée latérale Prendre un objet existant et casser les barrières de ce que l'on croyait possible, en donnant à cet objet un nouveau caractère unique. Les trois exemples qui me viennent en tête sont la Kennedy Box, qui est devenu transparente avec des modèles comme la Vision Box 2.0 de João Miranda. Voir même démontable avec la version légo à construire devant le spectateur qu'est la Mystery Blox de chez PropDog. Autre exemple fantastique, sur le thème de la transparence, c'est évidemment l'idée génial de Jason Latimer de créer une routine avec des gobelets transparents (Cups & Balls). Il a d'ailleurs gagné un Grand Prix FISM avec cette routine. Passée un peu plus inaperçu à l'époque, un set de coquilles de noix (Three Shell Game) transparents. La Maggiore Cristallina D'ailleurs j'en profite , mais si par miracle, quelqu'un possède ce set et désire le vendre, n'hésitez-pas à me contacter et à me faire une offre transparente. Prendre un concept existant et l'appliquer à un autre domaine. Par exemple, l'idée d'une pièce flipper adaptée à une carte et vous avez la carte flap. L'idée d'une [ appliquée aux balles mousses, et vous avez tout un panel de nouvelles applications, comme le montre le magicien Gabriel Gascon chez Penn & Teller. Lorsqu'on parle de [ , un autre domaine qui a profité du concept est celui du Rubik's Cube, comme par exemple avec les produits d'Henry Harrius. D'ailleurs, n'entend-on pas très souvent, lorsqu'un nouveau produit magique sort, des phrases du style "Jean-Claude Dusse a eu la bonne idée d'utiliser deux concepts qui n'avaient jamais été utilisés ensemble" ou "Steven Seagal utilise, pour son nouvel effet, un gimmick que vous avez tous dans vos placards, mais que vous n'aviez jamais pensé à utiliser de cette façon". Au même titre que le brainstorming, profiter de tous les avantages de la pensée latérale nécessite de ne jamais limiter son champ de réflexion. Et au contraire, faire partir ses réflexions dans toutes les directions possibles (un peu ce que je suis en train de faire ). Ce qui implique également, et très souvent selon moi, d'aller chercher des idées autant dans des sous-domaines de notre discipline, que dans d'autres disciplines, aussi différentes soit-elles. C'est ce qui, à mon sens, permet de développer le plus la créativité. Et surtout d'avoir de nouvelles idées et de créer de nouvelles choses. Dernière réflexion sur la créativité La créativité dans le sens "art de créer" n'est jamais totalement une fin en soi. Je m'explique. On se lance dans un processus créatif, bien souvent, dans le but d'arriver à quelque chose, à un but final, un résultat. Par exemple, on veut créer un nouveau numéro, ou un nouveau gimmick. On décide d'un cahier des charges, et on cherche jusqu'à trouver "une/la solution" qui correspond à nos attentes de départ. Si je devais symboliser cette idée, je dirais qu'on part d'un point A avec l'idée d'arriver à notre destination ("final") au point B. Mais très souvent, on se rend compte que la véritable richesse n'est pas dans le point d'arrivée mais tout au long du chemin qui y mène. Ce sont les erreurs et les déviations que l'on rencontrent le long du chemin, le long de ce processus créatif, qui nous amènent souvent des idées que nous n'attendions pas. Et la véritable création, dans le sens "créer quelque chose", se trouve justement au sein du processus créatif, plus que dans l'objectif derrière de ce même processus.1 point
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La méthode de Slydini avec une préparation de Pierric dans ses notes de conférences. Une seule feuille de journal (double), pour éviter que les gens pensent que l'on cache quelque chose derrière. Et une reconstitution lente (et non flash) pour éviter l'aspect préparation, et comme le dit Pierric si c'est préparé il y aura des plis sur le journal reconstitué et donc indications sur la méthode. En pliant la dernière partie et ensuite en dépliant lentement la feuille de journal tout devient cohérent. Attention au contre-jour, avec deux grands journaux identiques et un peu de colle en baton, vous pouvez en préparer 5 ou 6. C'est simple à faire, on peut montrer la double feuille des deux côtés, avant et après, peu de problème d'angle, supporte les petites distances (Attention à l'éclairage). Que demander de plus ??? En fait c'est vraiment une masturba...n de magicien, il faut réfléchir en spectateur, pour nous c'est vraiment super la reconstitution flash qui est super et magique, mais au sens du spectateur trop rapide, cela sent la magouille. Tous les spectateurs connaissent ce tour, et cherchent automatiquement à comprendre, donc si l'on montre lentement une feuille double devant derrière (que l'on pourra enlever d'un journal) on indique implicitement que l'on ne peut rien cacher derrière, ensuite on prend son temps pour bien déchirer (puisqu’on le fait en vrai), et on finit en pliant le dernier paquet de morceaux en deux (ce qui indique que l'on n’a "rien d’autre" dans les mains) et donne une évidence aux futurs plis du journal ouvert. Ensuite on fait durer le suspense en redépliant le journal qui est reconstitué, le spectateur a le temps de comprendre (qu'il n’y a rien à voir) et comme on montre le journal reconstitué devant derrière, alors on lui ôte toutes explications, dont pour moi un effet plus fort (et en plus, plus long).1 point
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J’essaie de répondre ici, en recollant en partie les arguments développés dans l’autre post, désolé pour le doublon, mais ça sera sans doute plus clair… mais je modifie des choses, pour m’adapter au contexte… J’ai effectivement dit cela, voyons pourquoi : Déjà, voyons la citation de Robert Houdin : « Un prestidigitateur n’est point un jongleur ; c’est un acteur jouant un rôle de magicien » Page 54 du livre : « les secrets de la prestidigitation », chapitre « escamotage et prestidigitation » dans la version en téléchargement libre de la bibliothèque nationale française (galica). Et son contexte : La suite de la citation : « C’est un artiste dont les doigts doivent être plus habiles que prestes. J’ajouterai même que, dans les exercices de prestidigitation, plus les mouvements sont calmes, plus doit être facile l’illusion des spectateurs. » C’est effectivement dans le chapitre « escamotage, Prestidigitation », ou comme le signale nestor d dans l’autre post, le but apparent est de dire que même si la discipline est la « prestidigitation », la vitesse ne doit pas être employée en priorité pour créer la magie, et que d’autre procédés sont préférables. On a donc juste une opposition entre jongleur, personne habile de ses mains, et acteur, personne disposant d’autres techniques que la vitesse… Cette citation partielle, sortie de son contexte, est utilisée depuis des dizaines d’années pour dire qu’un illusionniste doit être un acteur : Avec l’idée contemporaine sous-jacente : « fait d’abord le conservatoire, on en reparlera ensuite… » Ce qui n’est pas totalement faux, par certains côtés périphériques : Bien sûr que la mise en scène, le personnage, les différentes façons d’aborder le « rôle » du magicien et le public est importante, et que les outils théâtraux sont d’un grand secours… Bien sûr qu’avoir une formation d’acteur peut aider le magicien ! Tout comme une formation de mime, de danseur, de jongleur, de conteur, d’humoriste ou de clown… Mais un magicien est-il un acteur ? Rarement. Ce n’est pas lié. Car, comme le dit Nelms, dans une autre bible de l’illusionnisme théâtrale, un acteur bénéficie de la fameuse « suspension du refus de croire ». A, tiens, au fait : C’est exactement ce que je disais, dans le message cité : Rappelons ce qu’est cette fameuse « suspension du refus de croire » pour ceux qui la découvre ici : Lors d’une pièce de théâtre, les rôles qu’interprètent les comédiens ne sont pas normalement crédibles par le public : Le public sait que l’acteur n’est pas le personnage, que l’actrice qui joue une milliardaire sur un yacht n’est pas forcément réellement riche, et que les morts sont simulées. Et donc, que les émotions dans la pièce sont jouées, et non réelles. Pourtant, une pièce ou un film, s’il y a de bons acteurs avec un bon scénario, vont nous permettre d’accéder nous même à des émotions : certains films donnent les larmes aux yeux, d’autres nous rendent joyeux etc. Pourquoi ? Parce que quand nous acceptons de regarder l’œuvre, nous acceptons d’y croire en partie, même si on sait très bien que c’est pour de rire. Et on fait cela volontairement, pour pouvoir profiter du spectacle… Cela résume (rapidement) la « suspension du refus de croire ». Hors, il y a très peu de prestidigitateurs qui travaillent sous une forme générant la « suspension du refus de croire », qui est un état d’esprit ou se place lui-même le spectateur, en assistant au spectacle. Il faut une magie très théâtralisée, très prenantes au niveau d’une histoire, ce que peu de spectacles font. Je pense qu’ils se comptent en France sur les doigts des deux mains, et encore, pas dans tous leurs spectacles… : Xavier Mortimer, dans l’ombre orchestre, ou magicien tout est écris et les spectacles de cette lignée, sans doute. Bon, si on compte les mentalistes, cela doit rallonger pas mal la liste, mais on en reparlera bien un jour Mais les autres ? Même s’ils sont dans une salle de spectacle, ils font de la magie, pas du théâtre, et ce n’est pas une « faute », loin s’en faut : On ne demande pas à un mime de faire du théâtre, ni à un conteur de jouer Hamlet. Pourtant, ces deux disciplines peuvent bénéficier de la suspension du refus de croire. L’illusionnisme, de nos jours, est une discipline à part entière, mais qui ne suscitera pas une baisse du refus de croire volontaire de la part du spectateur, mais bien souvent son contraire : Une recherche de l’endroit où le magicien nous trompe… (Sauf cas spécifiques de certains mentalistes…) Et ces spectacles, qui ne sont pas basés sur une illusion théâtrale, ne sont pas sans réelles illusions pour le public : Quand la magie est bonne, elle ne provoque pas de « suspension de refus de croire », comme une bonne pièce : Elle force une entrée dans le mystère, par sa nature même. La fameuse « émotion magique »… qui n’a rien à voir avec le refus de croire au message d’une pièce de théatre. Voilà pourquoi j’ose impudemment dire : Un magicien n’est pas un acteur. Ils ne travaillent pas sur les mêmes mécanismes d’influence du public. D’ailleurs, ce n’est pas ce qu’a dit Robert Houdin, je vous le rappelle, si on examine sa phrase dans son contexte… L’illusionnisme à la chance d’avoir une preuve « en dehors » du jeu d’acteur : Quand le magicien fait apparaitre une pièce, elle est la (le plus souvent ) Quand il fait disparaitre une carte, raccommode une corde, change la couleur d’un objet, pas besoin de jeu d’acteur pour voir l’effet. La « comédie » est là pour rendre le moment crédible et agréable, le plus souvent, mais la magie contient sa propre preuve de vérité. La vérité de l’acteur, elle, est ailleurs. O, bien sûr, il y a des spectacles mêlant les deux disciplines : la compagnie du scarabée jaune, par exemple, qui fait des trucs formidables… Tout comme il y a des spectacles mêlant magie et jonglerie, ou magie et conte, etc. La mode de ces dernières années a donné beaucoup de magie "théâtralisée", même si ce n'est pas du théâtre, et perso, j'aime bien Mais un manipulateur de scène, produisant des cartes, est-il un acteur, en dehors de son personnage ? Un interprète de GI as-t-il besoin des mêmes talents qu’un tragédien, pour exister ? Quand énormément de magiciens de close-up disent « ne pas avoir de personnage » et «préférer être eux-mêmes », va-t-on les nommer acteurs ? J’ai énormément de respect pour les acteurs. Ils ont développés des finesses dans l’interprétation dont beaucoup de magicien n’ont même pas conscience… Donner ce titre à n’importe qui, qui bien souvent n’a même pas étudié cette discipline, me semble un peu insultant… Tiens, voilà au passage un vrai magicien/acteur moderne, n’incarnant pas un rôle de magicien… Bon, il n’est pas vraiment « acteur », à ce que j’ai lu… il fait du cirque, de la jonglerie, du clown… il fait de tout ! Les gens comme Yann Frisch ou Xavier Mortimer (ou d’autres…) sont une source d’inspiration (ou de désespoir, si on compare leur niveau avec nos prestations ) Bon, pouf pouf… A, tiens, je cite plus haut Robert Houdin… et si on lisait un peu ce qu’il écrit : « Le prestidigitateur annonce qu’il possède une puissance surnaturelle ; Il tient en main une baguette au pouvoir de laquelle rien ne saurait résister » Oulalaaa : le père de la magie moderne dirait qu’on doit prétendre posséder des pouvoirs ???? En fait, c’est dans le paragraphe suivant juste celui que j’ai cité plus haut : « Le prestidigitateur annonce qu’il possède une puissance surnaturelle ; Il tient en main une baguette au pouvoir de laquelle rien ne saurait résister ; qu’a-t-il donc besoin, pour la production de ses prestiges, d’exagérer la vitesse de ses manipulations ? » Hihihi : vous voyez que sortie de son contexte, une petite phrase peut être ravageuse Ben, le terme « jongleur » était utilisé au moyen âge (jusqu’au 12ième, d’après Wikipédia…) pour désigner les artistes de spectacle vivant en générale : Musiciens, illusionnistes(le terme n’existait pas à cette époque), jongleurs (au sens moderne du terme), montreurs d’animaux, acrobates, etc. Du temps de Robert Houdin, on parlait plutôt d’escamoteurs ou de physicien, quand on n’employait pas le terme de prestidigitateur, il me semble. Donc, j’ai un doute sur l’utilisation du mot « jongleur » dans un contexte médiéval : Plus probablement, en regardant le contexte cité plus haut, Robert Houdin se référait au jongleur au sens moderne (19ème) du terme, c’est-à-dire manipulateur d’objet, puisque le point soulignait en fait la définition du prestidigitateur, qui doit manier des objets, lui aussi… Le jongleur doit avoir des gestes rapides (et sûrs…), alors que l’on parlait de la vitesse d’exécution du magicien, qui gagne à être lente : Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin… Ou peut-être avec un élargissement des références sur le texte de Bill Palmer ? On peut aussi se poser la question autrement qu’en interrogeant Robert Houdin, car les choses ont légèrement évolué depuis le 19ième… Déjà, le personnage du magicien : Incarné, ou naturel ? S’il est incarné, c’est donc du théâtre ? Non. Les autres disciplines de spectacle vivant utilisent aussi les notions de personnage, sans être « du théâtre », et sans que leur interprètes soient qualifiés d’acteur. Simplement, ils utilisent un « jeu d’acteur », terme générique et commun à toutes les disciplines demandant un personnage. Les conteurs, par exemple, ne sont pas des acteurs : Mais la notion d’incarnation de personnage est très développée en conte, et la façon d’être, l’incarnation du conteur lui-même, est sujette à beaucoup de réflexions et de recherches. En clown, on cherche à trouver « son clown », qui va être son personnage, mais cela ne va pas se travailler comme un personnage de théâtre : Un clown est en général très personnel… Bref, il y a des techniques communes, et des différences, d’une discipline à l’autre. Donc, comme souvent, j’imagine que tout est affaire de définition : Un magicien est-il un acteur ? Si on prend un terme vague signifiant « celui qui incarne un personnage », certainement. Si on prend un terme pointu, celui d’acteur de théâtre ou de cinéma, jouant la comédie et utilisant des modes d’expression liés à ces disciplines, non. Je parlais pour ma part d’une définition pointue et étroite, dans mes affirmations du début, naturellement. Gilbus1 point
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Mais je trouve ça très intéressant tout de même ! et ça mériterait son propre fil de discussion. Tiens, j'y vais de ce pas1 point
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Il existe un DVD qui s'appelle torn & restored news papper, qui réunis un ensemble de routines sur le sujet qui permet d'avoir un aperçu de différentes techniques... Mais je connais assez mal le sujet, donc je ne sais pas à quel point c'est représentatif. J'ai trouvé des choses satisfaisantes dedans du bas de ma maigre expérience !1 point
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