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Fabien (spankyfab)

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  1. Vaste question en effet ! Comme le dit très justement Teddy, on ne calcule pas le montant perçu par l'artiste via un pourcentage d'un billet. Cette méthode n'aurait pas de sens en terme de budget. Un budget inclus les dépenses (location du théâtre, éventuel complément technique, éventuel montage, salaires etc charges du/des artiste.s, salaires et charges du personnel technique, salaires et charges du personnel général - accueil, sécurité, billetterie, chargé de production, etc... -, communication (graphisme, impression), taxes (de la TVA aux différentes taxes liées aux spectacles), Droits éventuels (auteur, musiques), catering de l'équipe, transport de l'équipe, hébergements éventuels, etc... On peut y rajouter beaucoup de choses (campagne d'affichage, attaché de presse, résidence de création, créa lumière, créa musique, amortissement du matériel ou des costumes, etc...) Le budget inclus également les recettes : la billetterie (éventuellement subventions pour certains, la vente d'une captation à une chaîne de télévision, le merchandising (qui lui même inclus de nouvelles dépenses)) Malgré un certain fantasme de se dire "sur un billet à 45€ en moyenne dans une salle de 2000 places, l'artiste doit bien se faire 10% par billet" la réalité est différente. Et comme le dit Teddy, chacun négociera son cachet comme il le pense juste. Comme ça n'est pas facile de trouver des infos je vais te donner un exemple concret, mon Olympia en 2018. J'ai pris un cachet de 500€ net (le ticket moyen était justement de 45€ en moyenne et la salle fait 2000 places) soit environs 0,5% par billet ! Mais pour continuer à être transparent j'ai fait cet Olympia en complète auto production, donc en cas de bénéfice il allait dans ma société (d'où le cachet confortable mais pas délirant). Le Budget final en dépense était de plus 75000€. Il fallait remplir quasiment 85% de la salle pour équilibrer avec les recettes. Au final j'ai eu la chance de faire complet donc de réaliser un bénéfice d'un peu plus de 10 000€ pour ma société (C'est une autre question car il a fallut mobiliser l'argent pendant presque un an entre le début des dépenses et le retour de la billetterie après la date, dans mon cas c'était par exemple prendre le risque d'investir tout ce que j'avais pu économiser depuis des années). Je sais que pour des personnes qui sont ne sont pas en auto prod (ou en co-production parfois) il peut arriver qu'un bonus soit prévu à certains pourcentages de remplissage (quand on est sûr que le producteur est bénéficiaire). Voilà, j'espère que ça t'éclairera, c'est typiquement le genre d'informations que j'aurai voulu avoir il y a plus de dix ans P.S : Pour ceux qui se posent la question sur le fait que je sois producteur mais que je touche un cachet quand je joue. Toucher un cachet ne signifie pas "être intermittent" et "ne pas être intermittent" n'empêche pas de toucher un cachet. J'ai quitté l'intermittence mais je préfère percevoir un cachet pour mes spectacles pour plusieurs raisons (les assurances, le sentiment d'être payé en tant qu'artiste en fonction de mon travail sur scène, la cohérence du budget, etc...)
  2. Hello Teddy, Je peux te répondre mais ça sera d’ors et déjà biaisé. Il ne s’agit que de mon expérience et ça remonte à 10 ans. J’ai fait le festival en 2013 et 2014 (avec une exceptionnelle sur la relâche de Jarry en 2012 pour appréhender ce qu’était le festival en vue de le faire l’année d’après). J’étais donc déjà en auto production, avec un budget plus que limité... 4500€ en poche pour être précis. Niveau théâtre, j'ai jouais au « théâtre à l’arrache » en 2013 et 2014. L’entente avec le directeur était un véritable partage des recettes à 50/50 (sans versement initial ou minimum garanti). Ma deuxième année j’aurai pu prendre un théâtre plus cossu (au vu de ma première année qui avait affiché complet) mais je suis resté chez lui par loyauté (ne rien avoir à verser avant le festival reste rare, c’était assez unique pour le remercier en restant une année de plus chez lui). Par ailleurs, il était convenu que je touche mes recettes chaque dimanche, ce qui m'a beaucoup aidé. Niveau logement j’avais trouvé une location en dehors des remparts, à 25 minutes de marche du théâtre. Outre la grosse économie que cela fait (d'être hors des remparts) j’y voyais 3 avantages : - un grand appartement fonctionnel et au calme. Nécessaire pour travailler le soir, se faire à manger plutôt que des resto, pouvoir faire sa lessive, etc... - l’impossibilité de rentrer en journée (toujours sur le front ! Ça fait parti de l'expérience) - ne pas être tenté de sortir le soir (je n’étais pas là bas pour faire la fête le soir et ne pas me lever le lendemain) Enfin, niveau communication j’avais juste imprimé quelques dizaines d'affiches et 5000 flyers. Un coût très raisonnable. L’essentiel de mon travail a surtout été de préparer le festival en amont, pour identifier et inviter des programmateurs de salles qui me correspondaient (café-théâtres de 50 places en 2012 lors de l'exceptionnelle au Palace, café-théâtres de 100 à 150 places en 2013, et café-théâtres / théâtres et centres cultuels en 2014). C’est un long travail de production que de les identifier, les contacter, les inviter et s’assurer de leurs venues. Il faut s’y prendre assez tôt et bien sûr prévoir du temps avec eux à la fin de la représentation pour débriefer et envisager une programmation... ou pas J'ai fait aussi ce travail avec les festivals qui sont tout aussi importants. Mes journée étaient donc rythmées par le terrain (pour faire venir les spectateurs au spectacle), les représentations, l’accueil des pros que j’avais invité, les plateaux et les premières parties (toujours pour inciter les spectateurs à découvrir le spectacle) et le débriefing le soir du spectacle chez moi où je notais, modifiais ou supprimais ce qui devait l’être (la mise ne pratique du mot « vivant » dans « spectacle vivant »). J'enregistrai au Dictaphone chacune des représentations. Ces Festivals ont été pour moi le moyen de créer mes 3 premières tournées. Une modeste sur la saison 2012/2013 en nombre de dates et en capacités, une confortable sur la saison 2013/2014 et un vrai pas sur la saison 2014/2015 où j’ai parfois produis seul (et parfois en co production avec des théâtres qui m’avait accueillis sur les saisons d’avant) des salles jusqu’à 900 places. Je crois que le spectacle a réuni plus de 40 000 spectateurs sur cette saison entre septembre 2014 et juin 2015 (et sans YouTube qui n'impactera ma vie qui partir de la demie-saison commençant en janvier 2017). Ce fut aussi l’occasion de retrouver les artistes que l’on a jamais le temps de voir le reste de l’année - les agendas de tous étant toujours chargés - de resserrer les liens et d’en créer de nouveaux. Je ne l’ai jamais refait (sauf en tant que spectateur bien sûr) car après 2015 les professionnels (je ne parle que des programmateurs et propriétaires de lieux) étaient venus, il n’y avait plus qu’à continuer de faire son mieux pour rendre viable le projet dans la durée. Mais c’est clairement les festivals d’Avignon qui m’auront permis de faire plus de 200 représentations en tournée et de me faire connaitre auprès des café-théâtres, théâtres et centre culturels. Après, il n'existe pas qu'un seul chemin pour proposer son spectacle au grand public (et heureusement ).
  3. Hello Patrick, J'adore cette thématique. J'avais fait une vidéo dessus durant le confinement (en essayant sur des personnes - à distance - qui ne savaient pas ce que c'était). Si ça t'intéresse je te mets ça ici
  4. Bonjour à tous, J'ai pris le temps de lire vos messages en hésitant à apporter de l'eau au moulin tant je ne sais pas toujours si cela me concerne ou pas. Alors je vais parler que de ce que je connais, la vidéo publiée sur YouTube. N'en déplaise à Frédéric ci dessus (toujours là pour me soutenir ) il y a bien eu un travail de fait et de rigoureux. Mais peut-être oubliez-vous trois points évidents : - Ce docu est... une vidéo YouTube. Ne l'oublions pas. Il n'a pas d'autres prétentions et en ce sens cette vidéo embarque toutes les imperfections propre à la production de vidéo sur cette plateforme. On a quand même fait un peu plus qu'un face caméra pour soigner la forme. - Le docu est... une manière de mettre l'art magique en avant auprès du grand public. Surement maladroitement mais je reste heureux de me sentir utile dans mon art. Ma démarche est tout aussi sincère que celle de ceux qui ne supporte pas mon travail - Le docu est... emprunt du manque de données que vous ne pouvez pas deviner (et c'est bien normal). Vous me parlez des livres de Christian Fechner, on les voit dans la compilation des sources que lit Virginie dans le making off. Vous me parler des imprécisions des intervenants ? Vous n'avez pas vu non plus ce qui a été coupé en ce sens (dont un intervenant qui n'apparait du tout in fine). Il y a eu aussi de longs échanges avec des spécialistes à Blois et ailleurs lors de l'écriture en elle même. Il y a eu aussi toutes les demandes restées sans réponses. Idem pour les illusions que nous voulions bien sûr filmer. Je lis aussi des choses que serait dites dans la vidéo... alors que factuellement c'est un mauvais souvenir de votre visionnage Bref il y a un monde derrière ce que vous voyez et ce que vous croyez (ça s'applique aussi à moi, j'ai peut-être mal compris certains échanges sur ce sujet). Au final la vidéo YouTube est ce qu'elle est, elle vous plait et j'en suis profondément heureux. Lorsqu'elle vous irrite je vous avoue que je crois qu'il s'agit d'autres problèmes. Nous n'avons pas créé une thèse sur Robert-Houdin qui marquera l'humanité, mais une vidéo sur internet qui a demandé 2 ans d'engagement et de passion pour offrir quelque chose d'attrayant sur notre monde. En tout cas on vient de lancer les premières pierre de mon troisième docu, ne vous inquiétez pas il ne concerne pas l'art magique Amitiés Fabien P.S : Il est courant que des vidéos de spécialistes sortent après un docu pour le compléter, le critiquer ou le corriger. Si vous le faites tenez moi au courant et je le relaierai dans les commentaires/ la description du docu, ainsi que sur mes réseaux. Ça sera un très bel apport justement.
  5. Merci pour ces sympathiques retours A mon grand étonnement certains se demandent pourquoi il m’a fallut quasiment deux ans pour cette vidéo. Tout d’abord parce qu’il faut trier les informations sur le sujet, les recouper avec grand nombre de rencontres, tourner, monter, etc… et ce avec mes ressources privées (dans le sens où ça n’est pas une chaîne de télévision qui achète un programme et qui donne la ressource financière). Ces deux ans étaient passionnants… au point d’en faire une vidéo des coulisses de ce qu’on appelait en interne « le projet maudit »
  6. Ne t'en fait pas... l'origine de son nom est aussi traité dans le docu
  7. Après deux ans de rencontres, lectures, recoupements, etc... Deux ans de patience et de travail minutieux... je viens de sortir un documentaire (Sur YouTube) sur Robert Houdin. Surement la vidéo sur laquelle j'ai donné le plus de moyens pour en faire quelque chose à la hauteur du protagoniste. Nous sommes tous influencés par Robert Houdin, j'espère que ce documentaire vous plaira.
  8. C'est pas "que ça" sans trop en dévoiler, mais la base de la recherche est bien clair en effet. Maintenant la question qui reste est : que faisons nous à l'heure actuelle de notre connaissance de ce principe ? Là où Gérard est fort c'est la myriade d'idées et de pistes qu'il réussi à essorer d'un principe. De quoi se mettre au boulot mentalement à chaque page.
  9. Merci beaucoup pour vos retours. Effectivement c'est "particulier", on peut aimer ou pas du tout ! En gros l'histoire montre deux geeks qui parlent l'équivalent d'une autre langue, le texte est absent et ce qui se joue c'est "comment une personne embarque une autre personne dans son univers, dans sa magie... avec le retour au réel". Mais bien sûr j'ai aimé y cacher une cohérence (chère à nos métiers) avec la topologie au début, l'équation qui a du sens (et qui s'est affranchie d'un détail mathématique pour tenir debout), et d'une sorte de climax. En tout cas merci de votre curiosité, j'ai adoré réaliser ce projet (ça fait 5 ans que je refuse par peur de ne pas y arriver mais je recommande l'expérience, en commençant par un court métrage sans prétention, au téléphone portable si il faut, j'ai appris beaucoup de cette expérience pour... la scène !)
  10. Bonjour à tous, J'ai réalisé mon premier film (court métrage) en tant que réalisateur pour le festival Nikon. Comme on ne se refait pas des choses illusionnantes se cachent dans le scénario pour ceux qui aiment creuser ! Et pour l'illusion des gaufrettes j'ai bénéficié de l'aide précieuse de Gérard Bakner. La thématique de cette année est "13", il y a plus de 2000 films, je vous conseille de prendre un moment il y a des pépites très stimulantes pour la créativité, la mise en scène, etc... De quoi s'imprégner dans sa vision du spectacle et des émotions. Si vous voulez jeter un oeil à mon film c'est ici : https://www.festivalnikon.fr/video/2022/988 Amitiés Fabien
  11. Ravi également ! Merci pour l’invitation et maintenant qu’on se croise partout (même quand je me ballade pour manger une fondue) a très bientôt PS : Mon émission sur TMC dont on fait référence est sortie, je vous mets le replay ici https://www.tf1.fr/tmc/la-grande-experience
  12. Bonjour Thierry. C'est déjà une bonne chose de se poser la question sur les différents styles qui peuvent co exister (et parfois se mêler d'ailleurs). Je suis pour ma part sur le deuxième courant depuis maintenant 11 ans en théâtre (et depuis 16 ans en général). Le minimalisme de cette forme (je m'impose par exemple que la scène soit vide au début du spectacle ainsi qu'à la fin) a été une contrainte parfois. Typiquement on me disait que mes spectacles n'étaient pas fait pour les grandes salles. Le dirait-on à un One Man Show d'humour ? Heureusement la vie m'a prouvé que mes spectacles étaient "fait" pour toutes les salles. Du coup je créé chacun d'entre eux durant 60 représentations dans des petites salles de 50 places / 70 places, sans régie son et lumière. Si en l'état le spectacle peut tenir le public durant 2h alors on pourra au contraire le sublimer dans les grandes salles et très grandes salles. Par contre je ne pense pas qu'il y ai de "bonnes" façons de faire (et heureusement dans le fond). Certains ont ramené la puissance visuelle des G.I dans le mentalisme et je trouve ça génial à voir. Ce qui importe c'est la diversité et surtout que le spectacle que tu proposes soit raccord avec tes convictions artistiques. En conclusion si on est capable de dire pourquoi telle forme, telle chose, etc.. alors le spectacle va dans le bon sens. Sinon il faut commencer par la base "pourquoi je viens sur scène" "pourquoi les gens devraient écouter" "qu'est-ce que je viens dire" etc...
  13. Bon bah j'aurai essayé Puisque la question n'a jamais été "pourquoi est-ce que Squeezie n'invite Robert pour collecter pour nous autres de nouvelles données sur le mentalisme". Tu aimes bien tordre les discussions pour les angler autrement je crois . Avec plaisir. N'oublie pas tout ceux qui lisent sans répondre, la communauté silencieuse est rarement représentée dans les discussions Je persiste et signe que c'était cool de voir du mentalisme sur une chaîne populaire comme Squeezie, et encore plus que ça soit vous deux. Mais ça n'est que mon avis évidemment.
  14. Mais oui ! Merci de relever tout ça. J'ai vraiment cru également qu'il allait enchainé sur TR, c'est fou Idem pour la langue des oiseaux, j'ai trouvé ça très amusant (mais dans le fond pas étonnant pour quelqu'un dont le métier est de triturer les mots pour tenter de surprendre dans chacune des formulations)
  15. C'est marrant pour le coup que tu aies autant de préjugés sur le fait que les invités soient populaires. Orelsan pris au débotté c'est la même chose que Robert pris au débotté en réalité. Sa popularité ne lui donne pas un statut différent. Par contre il va oser s'exprimer naturellement et spontanément face à une caméra, ce qui ne serait pas le cas de Robert. Si à l'occasion tu veux voir les deux documentaires sur Orelsan (passionnant et stimulant pour tout artiste, que l'on aime ou pas sa musique) tu verras à quel point il est cohérent dans sa manière d'être... Sauf si il pensait déjà en 2000 qu'il deviendrait pro et qu'il aurait du succès Le fait que le prod ai préparé la vidéo ne change pas grand chose au fait que Orelsan, Clem et Lucas ne savent pas à l'avance les thématiques des personnes qui vont venir (Squeezie connaissait peut-être les thématiques, je ne pense pas mais je n'en suis par sûr, mais ses invités par contre ne savaient pas). Encore une fois j'essai de me faire l'avocat du diable, la vérité est surement entre nos deux opinions. Et tout en mettant de coté que l'historique de nos échanges sur VM, entre toi et moi, ne soient jamais tendres quand j'écris quelque chose hahaha.
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