Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Tableau d'honneur

Popular Content

Showing content with the highest reputation on 12/30/17 partout

  1. Hellooo ! Well, yep : ça m'est tombé dessus... une belle opportunité que j'ai su saisir au bon moment... Après, il faut aussi comprendre le marché et savoir évoluer (sinon, j'en serai encore là où j'étais y'a 10 ans sur une compagnie espagnole qui... bref. Pas de délation. Ca sera dans un livre, un jour. ) Perso, je te conseillerai de contacter des "charters" : ce sont des petites sociétés qui louent une partie ou la totalité d'un bateau pour quelques semaines par an et qui généralement embauchent des artistes, conférenciers, musiciens, animateurs... Ca te donnera un avant goût de "la vie professionelle à bord".... et après, j'te dirai "MAIS ne t'y habitue pas, car ce sont des cas particuliers." Bosser sur des longs contrats, le côté chouette dépend des compagnies et... du niveau PRO de la compagnie. Ayant un peu roulé ma bosse sur plusieurs compagnies, j'ai des anecdotes, pas toujours reluisantes... mais j'ai aussi de TRES jolies anecdotes (Carnival et Princess... So far : les meilleures compagnies pour lesquelles j'ai jamais bossé. Pullmantur étant la PIRE. Du genre billet d'avion réservé mais pas payé, on abandonne le magicos sur le quai sans pognon parce qu'on a décidé de le payer 2 mois après la fin de son contrat, et niveau artistique et "managment", well... mais bon, j'suis pas là pour régler mes comptes. Comme j'ai dit : ca ira dans un livre, un jour. ) Les contrats un peu plus longs passent soit en direct avec la compagnie (et c'est pas toujours facile facile d'entrer en contact), soit avec des agences (et c'est encore plus difficile... Car ils ont leurs listes de magicos avec qui ils bossent depuis des lustres, bla bla bla... bref : comme de l'événementiel classique au final ) Tout dépend AUSSI du marché que tu vises... Le marché français est à la fois facile et compliqué à intégrer... Facile parce qu'il est petit... Compliqué...Parce qu'il est petit justement. Et les contrats avec des croisières francaises sont généralement courts, du fait de la taille du marché... Intégrer une compagnie américaine sera hardos, pour pleins de raisons mais UNE en particulier : ils aiment les entertainers anglais/américains/australiens... (pour info, ca m'a pris une bonne année avant d'intégrer Carnival... Leur premier argument étant "nous ne travaillons qu'avec des américains et australiens..." puis... ils se sont un peu décrispé. Princess Cruises - mon contrat actuel- c'est différent : ils cherchaient un magicien capable de chanter/danser/jouer la comédie pour une comédie musicale de Stephen Schwartz... je danse comme une pierre, mais... le reste était ok, du coup j'ai appris les 3/4 pas de danse du show et...roule! ) Bref : pour entrer dans le milieu, soit... tu mises sur une agence, soit un magicien qui peut te filer des adresses ou postuler... à noter aussi que beaucoup de compagnies de bateau ont leur propres sites de productions artistiques où tu peux postuler : http://princesscruisesentertainment.com/ https://carnivalentertainment.com/ http://www.royalcaribbeanproductions.com/ Et pour faire court : y'a encore 10 ans, "magicien" sur un bateau voulait dire "production show" avec danseuseS, grosses boites, etc. Ca a pris un temps FOU (avant même que je commence à bosser dans ce milieu) mais... de plus en plus ils ouvrent la porte à la magie façon stand up et au mentalisme (avant on me demandait "ok pour le mentalisme mais... tu peux placer une ou 2 GI ou moyennes illusions ?" maintenant ça va...)... Par contre, faut être TRES bon et TRES énergique (à l'américaine quoi : surexcité pour un rien, frolant overdose de redbull 24h/24...)... Et patient : les places sont chères... Ou être pote avec quelqu'un qui connait quelqu'un etc... (et ouaip, le piston, c'est UNIVERSEL. ) j'ai vu passer un "pickpocket" (les guillemets sont importants.) récemment sur mon bateau... Qui me disait fiérement "j'ai bossé une fois pour l'agence j'ai tellement cartonné qu'ils m'ont remis sur d'autres events" et ben... je doute fort qu'on le revoit un jour sur mon bateau. (faut dire aussi, 10 min de pickpocket sur 45 min de show et... un final avec les foulards du 20e siècle... bref.) Bref, arme toi de patience, de café, de Google et roule ! amitiés, Julien
    4 points
  2. Je buvais mon café quand je déroulais la liste et que j’ai découvert le numéro 1, je suis en famille j’en ai foutu partout, merci les gars....:(
    3 points
  3. Bah, ce classement confirme ce que je pensais : Kaps était une brêle, Slydini une tâche et Dai Vernon un tocard de première. Et encore, je ne parle pas des seconds couteaux (les Marlo, Charlie Miller et cie) qui n'ont strictement rien apporté à la magie ...
    3 points
  4. Hello, Pour tous ceux à qui on a déjà demandé de faire des trucs nuls (faire disparaître l'addition, faire disparaître ma femme/mon mari), j'ai récemment ajouté à mon arsenal de réponse quelques pépites. Cela, grâce à mes enfants qui sont fan d'Aldebert, un group de musique pour enfants, mais avec des textes à double lecture tout à fait géniaux pour les parents. Brefs de beaux moments de partage enfant/parent, j'adore ! Ceci étant dit, je suis maintenant capable de : lire dans mes propres pensées être invisible quand personne me mate choper la crève en été manger des Danette vanille par 4 ! (c'est pour le premier couplet) Mais on a aussi : marcher sur l'eau quand elle gèle bouger les objets rien qu'en les touchant Etc. Etc. J'ai trouvé les idées super, j'en décocherai quelques unes lors de prochaines remarques bien niaises.
    2 points
  5. Alain De Moyencourt et Mimosa ont des personnages très marqués, des univers très marqués (au sens "uniques", originaux, créatifs). Ce sont deux très fortes personnalités, que ce soit dans leur attitude (ils ont une présence, un charisme), leur apparence ou leur verbe (ils ont un bagoût terrible). En plus de cela, on a d'une part un très fin bricoleur et de l'autre un intellectuel qui peut vous donner du fil à retordre dans bien des domaines. En bref, ces deux exemples suivent parfaitement la théorie évoquée par Gilbus. En aucun cas, ce qu'a écrit Gilbus n'interdit d'aller à contre-courant. Bien au contraire, il y incite ! Il incite à la recherche, à la créativité. Mais pour créer, pour rechercher, ce n'est pas forcément instinctif. Gilbus essaie de donner quelques pistes (pas une règle immuable) pour se lancer dans ce genre de démarche de recherche (D'où partir ? Sur quoi se baser ?). Il veut aider, pas dire "vous devez faire comme ci ou comme ça" mais "vous pouvez faire comme ci ou comme ça, c'est une possibilité et je vous garantie qu'elle fonctionne pour moi". Il ne dit rien d'autre ! De mon côté, je peux vous garantir que cela fonctionne pour lui et pas que pour lui ! Je n'ai pas encore vu le spectacle de Jean-Luc Bertrand mais cela ne saurait tarder. Cependant, je l'ai déjà vu sur scène et c'était bien mais côté univers et personnage, pour avoir déjà vu (en vrai bien sûr) Alain De Moyencourt et Mimosa, ces deux derniers ont quand même plus de charisme, de présence et d'assurance sur scène. En dehors de la scène, c'est une autre histoire. Alain De Moyencourt et Mimosa sont peu différents en dehors de la scène : ils sont blagueurs, assez excentriques (mais c'est pleinement assumé) et vous parle avec la même intonation que sur scène ou presque. Dans le cas de Peter DIN, il y a un contraste : en dehors de la scène, c'est un homme très réservé, limite triste parfois. Même chose pour Gaëtan BLOOM, il y a un contraste fort si vous avez l'occasion de discuter avec lui et de le voir sur scène juste après, vous constaterez le changement d'attitude. Quand il monte sur scène, il est heureux d'y être et ça se sent. Cela ne veut pas dire qu'il n'apprécie pas discuter avant ou après un spectacle mais juste que sur scène, il se sent pousser des ailes et il ose plus qu'en dehors. Pour Sébastien MOSSIERE, c'est encore un autre cas. Il a changé avec le temps. Les premières fois où le l'avais vu à TROYES et à PARIS, il était très réservé en dehors de la scène. Aujourd'hui, il a pris beaucoup d'assurance et même sur scène, j'ai senti qu'il osait encore plus. Pour revenir à Jean-Luc BERTRAND, je pense qu'il évolue de la même manière que Sébastien MOSSIERE justement (au niveau de l'attitude). Il ose de plus en plus et c'est pour ça que j'ai très envie de voir son dernier spectacle. Enfin, il y a les personnalités comme Mathieu BICH, un créatif prolifique mais dont la réserve est encore trop importante pour monter sur scène. C'est dommage. Mais peut-être que si il sentait une demande plus forte, il se jetterait à l'eau. J'aimerais bien le voir plus souvent à la télévision et particulièrement à la télévision française où on le l'a pour ainsi dire jamais vu. J'aimerais bien le voir présenter lui-même ses créations plutôt que de voir ces dernières présentées par d'autres (avec ou sans son accord). Mais revenons-en au sujet : la création d'un univers. Gilbus ne faisait que mettre en évidence le fait que ce conseil donné à un débutant (ou pas d'ailleurs) "il faut que tu emportes les gens dans ton univers" est bien vague. Ce conseil va lui faire une belle jambe si on ne développe pas plus. Donc Gilbus l'a fait : il a développé plus en essayant de ne pas être trop pompeux, avec une pointe d'humour et des exemples concrets. C'est une démarche parmi d'autres, c'est une série de conseils, d'exercices à essayer, etc...mais c'est concret et applicable en l'état.
    2 points
  6. Nous dévions un peu du sujet initial qui est la magie sur les bateaux de croisière.... Si j'ai un conseil à te donner, garde ton boulot et fais de la magie en amateur éclairé. C'est le choix que j'ai fait sans aucun regret !
    2 points
  7. Pour moi oui, c'est toujours aussi top ! J'ai changé une fois de Sharpie car le mien n'avais plus d'encre en suivant la vidéo d'explication et hop pour 3€ c'est reparti pour un tour. Franchement je ne suis vraiment pas déçu par la qualité du gimmick qui est irréprochable. Je recommande fortement.
    2 points
  8. Quand je vais voir un artiste , que je lis un écrivain, ou que je regarde une peinture, je ne cherche pas en l'auteur un "référent moral". Les référents de la morale, ce sont les dignitaires religieux : le Pape, le Grand Rabin, ou le Dalai Lama selon ses croyances. Ceux la , le moins qu'on puisse attendre d'eux , c'est d'avoir un comportement irréprochable, en phase avec leur prêche. Le commun des mortels n'a pas vocation à la sainteté, il a ses turpitudes , ses démons qui l'habitent, ses pulsions... S'il commet un délit, c'est le rôle de la justice de le sanctionner, c'est le rôle des jurés populaires des tribunaux d'assises de prononcer une sentence après étude d'un dossier souvent complexe auquel n'a pas accès le citoyen lambda . Une fois la peine purgée, il doit y avoir une place pour la rémission et le pardon, sinon quel serait le rôle de la Justice si la peine devait se poursuivre par une éviction sociale ad vitam eternam. Le pardon plutôt que le ressentiment , cela me semble être la voie vers la sagesse.
    2 points
  9. Puisque personne n'en parle...voici pour moi la pépite de cette année côté lecture. A ceux qui lisent la langue anglaise, ne passez pas à côté, le premier volume est fantastique. Je suis dedans et je peux vous assurer que rares sont les livres à offrir une richesse aussi incroyable sur la manière de présenter une routine. Les routines employées comme support pour l analyse des scripts sont en plus expliquées (celles de Pete McCabe) et sont très très bonnes (magnificiées par le travail d écriture). La théorie est mise en pratique. Depuis les livres de Tommy Wonder, je n avais pas pris une aussi grosse claque. Le livre de Tamariz est intéressant mais il y a peu d exemples pratiques. Ceux là peuvent vous faire passer de médiocre à excellent magicien et surtout à pro. Des conseils en or... De quoi repenser son répertoire et se pencher sérieusement sur ce pourquoi vous faites de la magie A tout ceux qui se demande quel matériel fera d eux de meilleurs magiciens, je dirai : vous même en lisant les bons livres et ces deux là en font partie.
    2 points
  10. Que de belles idées dans ces magazines. Je ne regrette absolument pas mon achat (il a tardé car un petit problème pecunier...) car il y a un excellent mélange de réflexion, de routines démentes et très variées, de partages d'expériences et pour moi, une découverte de magiciens que je ne connaissais pas et qui m'ont bluffé par leurs idées très ingénieuses. Je replonge dans ma lecture et serai là sans retard pour la saison 2. Bonne continuation et MERCI pour cette belle découverte.
    2 points
  11. Reçcu aujourd'hui ! (C'était mon cadeau de Noël, arrivé avec un peu de ratard...) Premières impressions sur ce ce qui s'annonçait être une révolution dans le domaine de la résolution du Cube. Packaging correct : boite en plastique aux bonnes dimensions pour ranger les speed cubes fournis (deux), mais un rangement du gimmick et des accessoires un peu en désordre... bref, pas super pratique à l'usage pour ranger le tout une fois déballé. Les speed cubes : ils sont très agréables à manipuler. Je n'ai pas une grande expérience dans ce domaine, mais ça pivote facilement et sans bruit. Ils sont très détendus et peuvent parfois poser problème pour aligner facilement les faces. Question de sensibilité personnelle... Les couleurs : QUELLE HORREUR ! Elles sont très fluo ! Cela passe bien pour le blanc (bah, évidemment !), le rouge et le orange (déjà un peu fluo sur le cube d'origine), mais pour le vert, le bleu et le jaune (carrément couleur stabilo !), ça fait mal aux yeux !... Quel dommage ! (pour ceux qui connaissent, on dirait presque un Magicube !) Le gimmick : Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus subtil venant de part d'Axel Hecklau, lui qui était plus pointilleux sur ses précédents gimmicks (Newsflash, Just a cup, ...). C'est pourquoi j'ai carrément foncé lors de l'annonce de cet Easy Cube, et que maintenant je me demande si le Three sixty d'Henry Harrius ne lui est pas préférable (possédant Rubik's Dream qui a répondu à toutes mes attentes en terme de qualité...). J'attends de voir les retours sur ce dernier. Je vais maintenant découvrir les routines proposées par A. Hecklau. Je voulais juste donner mon ressenti au déballage... To be continued... (or not !)
    1 point
  12. Tiens, ça faisais longtemps que je n’avais pas enfoncé de portes ouvertes, là, d’un coup, j’ai envie (suite à une remarque de Bénocard) de dire des choses évidentes… Comme il y en a beaucoup, vous n’êtes pas obligés de tout lire… C’est en partie composé de citation du DEUDLMDG, bien sûr… « Emportez le public dans votre univers. » Voilà le précieux conseil que l’on donne parfois au débutant. Comme si, alors qu’on se débat dans les affres de la LD, on avait le temps de se construire un univers… La remarque est judicieuse, puisque tout le monde le dit, la fameuse « présentation » est ce qui va rendre un tour sublime. On a donc un conseil qui est bon, mais en pratique, on fait quoi, pour emporter les gens dans notre univers… ? Essayons d’y voir un peu plus clair : Déjà, il faut avoir un univers Bon, pas besoin qu’il soit immense, il peut même être centré uniquement sur soi : Le personnage est la résultante de l’univers dans lequel il vit, on peut donc commencer par ça. Et ça nous amène au conseil suivant : « Travaillez votre personnage » Là, les avis sont contradictoires : Il y a ceux qui disent que le personnage doit être travaillé, et ceux qui disent qu’il suffit de rester soi-même, on est pas des acteurs… Alors le personnage doit il être soi, ou un autre ? Différent de soi ? C’est qui, soi ? Cela voudrais dire que le « soi » est monolithique, uniforme, unique. Hors nous avons tous différents aspects de notre personnalité, qui apparaissent au fil des situations ou des humeurs. Se considérer comme un seul style de personnage soit même, c’est limiter la vision que l’on a de nous. Donc, si le jeu d’acteur vous effraie, on peut concevoir de développer un aspect de sa personnalité à soi, pour créer un personnage différent de ce qu’on fait d’habitude : On restes soi, mais pas le soi habituel… Pensez à ce que vous êtes quand vous êtes : Amoureux En colère Débordé par plein de boulot Morose Etc. Autant de personnalité qui sont les vôtres, et peuvent être exploitées par vos personnages. Bon, çà, c’est l’idée générale, l’application, c’est plus dur. Perso, je suis du genre gros bonhomme rigolo, pince sans rire, et qui se moque volontiers de lui-même, maladroitement, charmeur, voir libidineux si l’occasion se présente, et surtout ridicule. C’est le Gilbus que j’ai en magie. Mais c’est lassant : Marre d’être le rigolo de service, au bout d’un moment. J’essaie de faire des choses différentes, mais c’est dur. Tiens, je me suis fait une série d’histoire abominables (de quoi faire un spectacle entier), très noires, qui finissent mal, et en général par la mort de quelqu’un (dans d’atroces souffrances, c’est encore mieux) Le personnage qui dit ces histoires n’est pas un rigolo. Et bien c’est difficile : Les spectateurs se marrent tous, ils rigolent quand je leur dit des horreurs… dur dur… Du coup, j’essaie d’être inquiétant, dans une autre gamme, celle du mystère. Mais comme je veux rester sympa, ce n’est pas simple : sympa, mais inquiétant, c’est une personnalité complexe… Je crois que je devrais faire dans les choses plus simples, plus clairement lisible. Mais à faire trop simple et monolithique, on risque de tomber dans la caricature. Tout cela n’est pas simple… Et cela demande du temps, bien sûr, et de nombreux essais. Il faut en tout cas qu’il y ait unité, cohérence et lisibilité. -L’unité est ce qui va rendre lenuméro homogène, honnête, on pourra y croire. -La cohérence aussi, mais à un autre niveau : chaque chose qu'on fera sera justifiée et conforme à l’univers et au personnage concerné : c’est une cohérence interne, que le spectateur n’a pas forcément à connaitre par le détail, mais que nous devons mettre en place, pour que tout soit réaliste. -et enfin la lisibilité, car à travailler sur les deux premières choses, on peut parfois (souvent) arriver à des aberrations qui ne sont compréhensibles que par l’auteur, et qui ne servent donc à rien, si ce n’est rendre son spectacle ennuyeux, puisque le spectateur ne pourra pas y adhérer : Même si on développe des univers très fouillés et poétiques, il faut que le public puisse au moins des entrevoir, et venir y jeter un œil, voir même y entrer un moment avec nous… sinon, tout cela ne sert qu’à se faire mousser en mode intello. Il faut donc qu’il y ait une logique entre le personnage et son univers. Car le personnage du magicien est le plus souvent la clef d’entrée dans l’univers en question. Mais par pitié, ne restez pas vous-même : Nous sommes, pour la plupart, des gens ordinaires. Rien de passionnant, de palpitant, d’attractif. Si on veut cultiver son personnage à partir de soi-même, plutôt que d’en créer un de toute pièce, dépassons-nous ! Une version de nous, mais améliorée, avec plus de charisme, de mystère, de drôlerie ou de débilité, suivant le type de personnage, mais PLUS ! Nous sommes en spectacle, et l’artiste peut tout se permettre, s’il le fait bien : Soyons donc PLUS intéressant que nous même, même si on veut rester proche de nous-même. On n’est de toute façon jamais nous même, quand on est devant un public : Il y a toujours une modification automatique de la voix, de la façon de s’exprimer, de la posture etc… En public, on n’est pas le même nous qu’en privé avec des proches. Quitte à ne pas être le même, profitons-en pour améliorer le machin, pour qu’il soit plus intéressant. Cela peut se faire par l’amplification. En scène, on ne va pas rester neutre, plat, anonyme dans la foule : On est la vedette… En amplifiant certains traits de personnalité, on va donner du caractère à notre personnage. En amplifiant les réactions du personnage, on va donner de la lisibilité à ce qu’il ressent. En amplifiant les actions, la façon de s’exprimer, on va affirmer un contexte. Je sais, on nous bassine toujours avec les gens qui sur-jouent… Ben, le plus souvent, on voit des magiciens qui sous-jouent, bien plus que l’inverse. Si on « sous-joue », on donne un spectacle terne, gris. Je ne suis pas pour les paillettes, mais donnons au moins de la couleur ! Une méthode quand on travaille le personnage est d’amplifier au maximum un trait de caractère, ou une façon de s’exprimer. Et quand on pense être au maximum, on double encore l’amplification… si si, c’est possible : Il faut apprendre à se dépasser. Et puis on va encore plus loin…on redouble encore… Etc. Et une fois qu’on a trouvé son vrai maximum (qui peut encore être dépassé avec du travail, mais bon….), on va réduire progressivement la dose, jusqu’à trouver ce qui passe avec des spectateurs. Évidemment, on ne va pas donner, ou rarement, notre vrai maximum en spectacle : Mais en ayant placé un maximum réel très haut, on verra qu’on peut largement dépasser, en spectacle, ce que nous pensions au départ être notre maximum avant d'essayer d’aller plus loin. Oui, c’est un travail d’acteur… Un travail difficile, puisque cela nous pousse à nous dépasser. Mais regardez les prix FISM de ces 10 dernières années : Du jeu d’acteur, toujours du jeu d’acteur… et pas qu’un peu, des jeux fouillé, des personnages affirmés, des mises en scène magistrale, des incarnations parfaitement maitrisées… Vous n’avez peut-être pas envie d’avoir un prix FISM, mais cela peut donner un indice quand même sur ce que font les « grands ». Rester soi-même, comme le préconise certains, cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas travailler un meilleur « soi-même »… Ne parlons même pas d’être quelqu’un d’autre… Donc, pour être pratique : On prend un de nos traits de caractère, et on amplifie. On peut travailler n’importe quel trait : Drôle, Pince sans rire, Silencieux, Bavard, Maladroit, Lourd, Hésitant, Taciturne, Présomptueux, Angoissé, Mystérieux, Insouciant, Inquiet, Prévenant, Dragueur, Charmeur, Poli, Content de lui-même, Timide, Etc… La liste est sans fin… Le principal, c’est que cette caractéristique de votre personnage permette de l’identifier. La lisibilité, c’est le centre du spectacle. Et ensuite, on en joue… J’évoque juste les caractéristiques secondaires : Bien sûr, notre personnage peut avoir une ou plusieurs caractéristiques secondaires. C’est préférable, pour avoir un être complexe, sinon, on peut rester dans la caricature… Les êtres réels sont complexes, mais attentions : secondaire veux dire que la seconde caractéristique, même si elle peut nous donner des idées de jeu ou le personnage est soumis à des désirs contradictoires, doit rester lisible : Chaque facette du personnage doit être travaillée indépendamment, pour être sûr qu’on peut l’identifier, avant de penser à mélanger les facettes dans une scène : Il faut déjà savoir faire des choses simples, l’une après l’autre, avant de faire des choses compliquées. Quand on a un début de personnage, on peut penser à ce qui l’entoure. Donc créer l’univers du personnage. Cela semble paradoxal, de construire un univers à partir du personnage qui évolue dedans. Mais rappelons-nous que nous ne sommes pas de vrais acteurs capables d’endosser n’importe quel rôle, sauf quelque uns ici qui ont fait une vraie formation d'acteur, mais ils sont rares... : En créant à partir du personnage, on a une économie de moyen en termes de jeu : On joue ce qu’on a des facilités à jouer, donc cela implique des concessions dans la méthode de construction de l’univers… Les vrai pros pourront, s'il ont le talent pour, faire la construction inverse... Ce personnage, donc, va évoluer dans un « monde » définissant le numéro qu’on va avoir au final. Déjà, il est où ce monde ? Est-ce quelque chose d’onirique, comme dans l’ombre orchestre de Xavier Mortimer ? Quelque chose de refermé, pour coller avec un personnage refermé sur lui-même, comme dans Baltass de Yann Frisch ? Quelque chose de rassurant, familier, comme dans les spectacles de Peter Din ? Ensuite, comment se situe notre personnage par rapport à son univers : Il y est intégrés, l’univers et lui sont en symbiose parfaite ? Neutre ? Ou il y a conflit, l’univers persécute le personnage, ou lui est incompréhensible ? On voit déjà, sur ces quelques bases, se découper des interactions magiques entre l’univers et le personnage… On va maintenant se poser la question de la relation avec le public : 4ième mur ou pas ? Donc, interactions avec le public ou pas ? Ce n’est pas un critère de qualité : De très belles choses existe dans les deux modes, l’interaction n’est pas un impératif… c’est un choix artistique. Ensuite, s’il n’y a pas de 4ième mur, et qu’on a donc des interactions avec le public, lesquelles ? Qu’est ce qu’on vient fiche devant un public ? Et pourquoi on lui montre des choses ? La réponse n’est jamais : on vient parce qu’on veut leur montrer un tour de magie. Jamais ! Le personnage a une raison profonde de vouloir faire un tour de magie : C’est cette motivation du personnage qui est la raison d’être du spectacle. Cela va apporter un élément clef à notre numéro… N’oublions pas que nous sommes libres de donner le rôle que l’on souhaite au public… Par exemple, il y a bien des années, je faisais une animation au festival « l’étonnant voyageur », qui est couplé à « quai des bulle », un gros festival de BD à st Malo (cela avait lieu dans les locaux qui ont servis pour le dernier congrès, pour situer…). La première phrase était : « Chers collègue scientifiques, bienvenu dans ce festival des Bases de Données, 5ième festival des BD, donc, ou je vais avoir le plaisir de vous présenter les dernière avancées en matière de voyage temporel… » Nous étions donc dans un univers de BD, j’ai donc mis en place un personnage de scientifique venant exposer ses dernières découvertes, puisque nous étions dans un festival des Bases de Données (BD)… Cela donnait dès la première phrase de présentation : -Le thème du numéro, un exposé « scientifique » farfelu -Le type de personnage : un scientifique distrait et maladroit, replié dans son monde, qui s’est trompé de congrès puisque pour lui, BD ne peux vouloir dire que base de données… -Le rôle du public, d'éminents scientifiques... L’univers qu’on va construire peut être vraiment libre : On a le droit de tout faire, ce qui est dur, puisque la liberté totale, c’est l’incertitude totale… Le type de numéro va jouer sur : Poésie ? Réalisme ? Spectacle de cabaret? Absurde ? Burlesque? Conférence ? Je mélange tout, là : le style, le type de motivation, le ressentit par le public… Tout simplement parce qu’a un moment donné, ça ne sert plus à grand-chose d’analyser : Les bases qu’on a déjà posées vont nous donner des idées, normalement, et on n’a plus qu’à se laisser filer sur le cours de ces idées, et voir ou cela nous emmène… Pensez cependant tout au long du processus : Il faut simplifier, pour que ce soit lisible. Tout doit être compréhensible, les private joke ne servent pas le spectacle, sauf à monter un running gag… Donc, limitez-vous à un style, un thème, une présentation, toutes les autres idées qui viennent à ce moment, si elles sont bonnes, ne sont pas forcément pour CE spectacle : vous les ferez plus tard, dans un autre contexte… « L’important, c’est n’est pas que tout y soit, mais que tout ce qui est dedans soit bon. (E.T.)» Vient ensuite la réflexion sur le décor et les accessoires : Ce monde peut être minimaliste, sans rien enlever à la qualité du numéro. Voir par exemple Norbert Ferré, Yann Frisch (l’univers de baltas par exemple est composé d’un pot, de 2 tasses, d’une balle, tout ça sur une table…), Lennart Green (un « rayon laser », un jeu de carte)… On peut aussi décider d’avoir un décor fournis, avec une toile peinte en fond, des accessoires partout, beaucoup d’objets ou de plans de travail, des paravents… On parle ici de l’univers physique, le décor. Qui doit être en cohérence avec notre personnage…et la raison pour laquelle on est là. On voit qu’il y a donc une partie purement intellectuelle : Les motivations, les raisons de tel ou tel choses qui arrivent, le personnage, le style… Et des choses matérielles : Les accessoires, le décor, le costume… Encore une fois : La lisibilité ! Tout doit être compréhensible, en apparence, pour aller dans le sens qu’on veut donner à « notre univers ». Et puis, il y a les émotions qu’on va transmettre au public. Il doit, pour un spectacle entier, y avoir plusieurs émotions, afin d’avoir une impression de complétude pour le spectateur. Mais pour un simple numéro, on peut aussi avoir des émotions qui se développent, s’affrontent, changent… Un numéro est un concentré de vie : pour qu’il soit vivant, on doit avoir de la variété de sentiments. Tamaris, dans un « simple » tour, a souvent un moment où, après avoir réussi par exemple, a retrouver les cartes de plusieurs personnes, un moment où il demande le nom de la carte au dernier spectateur, il est surpris, a l’air ennuyé, regarde la dernière carte qu’il a en main, il se serait trompé ?… et finalement sort, alors qu’il avait visiblement raté : « Eh bien je suis très content que votre carte soit le xx, car justement… » Et il retourne xx qu’il a en main. Cela n’a rien à voir avec la mécanique du tour, il avait la bonne carte en main depuis le début… mais il a profité de ce moment pour créer un jeu d’émotions variées, juste parce que cela rend le numéro meilleur… Avoir une seule émotion, c’est comme ne parler que sur un seul ton monocorde : c’est plat. Vivez des émotions, faites les vivre au public… Le spectacle n’est fait que d’émotions, que ce soit l’admiration ou l’incrédulité devant une performance, l’abasourdissement et l’émotion magique devant un effet, le sentiment d’avoir voyagé devant un univers onirique… L’émotion est la base de tout. J’en ai parlé en dernier, car c’est aussi ce qui est le plus difficile à mettre en place, et je trouve que placer les émotions sur un univers déjà construit est plus facile. Partir d’une émotion, et construire un univers autour est pour moi beaucoup plus dur. Après, vous faites à votre idée, hein ? A, oui, et la magie, la dedans? ba, vous avez toujours les tutos YouTube, pour l'apprendre... Gilbus
    1 point
  13. Bonsoir à tous, Etant assee novice avec les énigmes, je reste assee désarmé face au Kraken. Quelqu'en aurait-il l'amabilité de m'éclairer sur la voie à prendre ? (Je ne veux pas la réponse, ce ne serait pas drôle juste une petite piste sur comment aborder cette carte au trésor) Edit : d'accord en y reflechissant assez simplement, j'y suis parvenu ! Un conseil pour tous ceux qui cherchent, faites dans la simplicité.
    1 point
  14. Scoop ! Le mot Bonheur est bien à sa place !!!
    1 point
  15. Il faut avouer que c’est assez infâme à lire si on se met à vraiment le lire. Ça fait même mal à la tête. Tant mieux quelque part car ça n’en donne pas envie de lire davantage et donc de l’examiner :D.
    1 point
  16. Je ne trouve pas vraiment d'intérêt à ce genre de classement mais pour le coup, je le trouve plutôt juste si on prend bien conscience que c'est un classement établi par des profanes et si on considère un large ensemble de critères (niveau technique, créativité, communication, succès commerciaux en termes de nombre de spectateurs et téléspectateurs, personnalité, etc...). Globalement, il s'agit plus d'un classement de popularité mais cela reflète bien l'avis du grand public Américain* sur ce qu'ils perçoivent comme "les plus grands magiciens". *Derren BROWN et Paul DANIELS feraient parti du classement si ce dernier avait été à plus large échelle, Cyril TAKAYAMA et P.C. SORCAR également. Ce sont les magiciens "blockbusters" télévisuels des 5 continents. Cela ne veut pas dire que Fred KAPS, Dai VERNON, Tony SLYDINI, etc... étaient mauvais. Juste qu'ils n'ont pas marqué le grand public. La médiatisation y est pour quelque chose, c'est certain, l'époque aussi, les moyens financiers des artistes aussi (les moyens attribués à la communication, à la publicité surtout). Dynamo ne démérite pas sa première place dans ce classement car pour le coup, il n'était pas fortuné au départ et était d'une très grande réserve. Je me souviens de son passage dans une petite émission appelée "L'école des sorciers" il me semble, diffusée sur ARTE. Il n'était pas encore connu et était venu présenter deux choses : des fioritures cartomagiques (la mode des frères BUCK commençait à se développer) et les lacets qui changent de couleur sur l'une de ses baskets. Quel beau parcours depuis !
    1 point
  17. De retour pour quelques jours à proximité d'une connexion internet, une des premières choses que j'ai faites a été de signer sans hésitation pour une deuxième année. Merci pour cette chouette publication !
    1 point
  18. Merci beaucoup Julien. Je n'en demandais pas plus. Je dirais même que je n'attendais pas une réponse aussi complète et rapide en cette période de fêtes. Donc, très sincèrement, merci et au plaisir de se revoir (cela fait d'ailleurs un bail depuis que j'étais venu te voir dans un théâtre sur Paris, encore plus depuis la première fois que je t'ai vu sur scène au "Boudubar" ! Tu t'en souviens ?).
    1 point
  19. Merci pour ton retour, c'est gentil ! Une autre évolution sympa est bientôt prévue mais chuut... Le groupe FB porte le même nom que l'application. Il y a aussi un sujet dans la CDS qui reprend la description des deux dernières mises à jour.
    1 point
  20. Bon j’ai dévoré le livre et c’est tout simplement génial !!!! Technique sublime et quasiment rien à retenir ! Mais il faut quelques heures de pratique pour être fluide. Bon.. pour le mot de la langue française, ma femme m’a sorti le mot Vagin et... déception je n’ai pas réussi à trouver (dans le livre...). Quoi qu’il en soit un grand bravo aux créateurs qui arrivent à faire mieux je pense que Abyss. Le prochain rêve impossible serait d’avoir une sorte de fusion des deux en un seul livre ! Alors je ressors un petit point négatif qui a l’air récurrent sur une bonne partie des booktests c’est la rigidité (et fragilité) des pages. Contrairement à la majorité de mes vrais livres, celles (les pages) de abyss, labyrinthe et autres ne sont pas assez souples ( je ne parle pas du côté neuf et de l’assouplissement au fil du temps). Enfin bon c’est un détail ! Et c’était mon seul point négatif !
    1 point
  21. Je fais une distinction entre l'homme et l'artiste. Il y a certains magiciens que je n'apprécie que sur scène et d'autre qu'en dehors de la scène. Cependant quand, on parle de faits aussi graves que des viols, de la pédophilie, des trafics de drogue ou un lien important dans une affaire d'homicide (volontaire bien sûr), pour moi, c'est terminé quand à l'appréciation de l'homme. Il devient moins que rien à mes yeux. Et je vais être dur mais : Le monde s'en serait très bien tiré sans tous ces artistes, aussi talentueux qu'ils soient. Il y en aurait eu d'autres. Leurs œuvres ne peuvent à mes yeux en aucun cas justifier ce qu'ils ont fait. Le monde ne manque pas de très grands talents mais beaucoup ne sont pas mis dans la lumière à cause de leur réserve et/ou parce qu'ils ne correspondent pas à certains intérêts et/ou ne veulent pas servir certains intérêts (ou plutôt les intérêts de certains). En bref, pour ma part, tant qu'il s'agit d'une histoire d'ego, de contraste de personnalité entre l'homme et l'artiste, passons, chacun est comme il est. Mais lorsqu'on touche à la décence avec de telle extrémités, il est clair qu'aussi talentueux soit l'artiste, aussi belles et grandioses soient ses œuvres, on ne devrait plus s'y intéresser mais elles sont là et il serait dommage de ne pas en profiter alors profitons-en tout en dénigrant le bonhomme. C'est dégueulasse, vous me direz ? Pas autant que ce qu'il a fait. Après, il y a les "rumeurs", les affaires amplifiées par les journalistes voir montées de toute pièces, ne reposant sur rien de concret. Aujourd'hui, ces histoires pullules parce qu'elles font vendre et il faut donc être très méfiant. A l'inverse, je ne comprend toujours pas en quoi les journalistes se permettent de révéler comment ont été résolues certaines affaires, comment est-on en train d'identifier telle ou telle chose, quelle piste a-t-on sur telle ou telle affaire, etc... tout cela au nom du droit à l'information mais au détriment du temps d'avance des enquêteurs, de leurs avancées technologiques, scientifiques, etc... En présentant ces méthodes, ils mettent en péril la sécurité des gens, la réussite de l'enquête et des enquêtes futurs. Certaines choses doivent rester secrètes. Seuls les jugements, les décisions finales doivent être publiées. Mais l'éthique des journalistes est étroitement liée aux demandes, aux "consommateurs d'info". C'est comme la télé-réalité, si une partie significative de la population s'en détournait, on passerait à autre chose. Si ça continue, c'est qu'une majorité le souhaite. Pour revenir au sujet initial : si une majorité passe à moitié voir totalement l'éponge parce que l'homme est aussi un brillant artiste, alors nous aurons encore des cas similaires et de plus en plus nombreux. Pour les plagieurs, c'est une autre histoire. Si je me rend compte du plagiat, alors je vais simplement ignorer cet artiste. L'homme est soit un débutant (auquel cas je serai pour l'indulgence et considèrerai donc son choix comme excusable*), soit il a peu de morale et dans ce cas, je l'ignore totalement et/ou met en évidence ce manque d'éthique aux yeux des profanes qui m'en parlent à un moment ou dans le milieu magique (sur ce forum entre autre). *évidement, si il s'agit d'un passage télé ou d'un concours, c'est plus discutable. Dans ce cas je ne l'excuserais pas ni ne le blâmerais pour autant. En revanche il faut qu'il soit conscient de son plagiat (il faut le lui dire).
    1 point
  22. Bon et bien ! Reçu ! Un petit CR à chaud ! Je n'en reviens tout simplement pas ! C'est du travail de génie à l'état pur !!!! Les méthodes employées sont incroyables et tellement bien pensées ! Les explications sont hyper claires ! D'autre part, je tiens à dire que le tarif est amplement justifié pour les pépites que ce booktest contient. UN IMMENSE BRAVO !!!!
    1 point
  23. Ça y est, c’est recu. packaging magnifique, une belle attention. ouvrage dédicacé à la main par Maxime et Sylvain, c’est sympa. maintenant, je m’isole, ma femme et les gosses n’ont plus le droit de me parler avant d’avoir finit le manuel. la suite ...
    1 point
  24. Tu relèves un point intéressant, mais ça ne m’étonne pas de toi : Effectivement, il n’y a pas UNE règle, qui va emmener vers LA chose qui marche bien. Il y a plein de façon de faire les choses, en apparence contradictoires. Cela peut être dut à deux points : -Les règles que l’on a défini ne sont pas assez profondes, et s’attachent à l’apparence des choses. On trouve ainsi des règles qui semblent contradictoires, mais qui en fait sont l’expression d’un principe plus profond, dans différents cas d’application particulier. Après, il y a des limites à la profondeur des règles, si on creuse trop, elles vont devenir de vagues conseils indiquant une direction imprécise, et donc peu utilisables. -L’autre chose possible est que de toute façon, il n’y a pas qu’un but, et qu’une méthode pour y arriver. Prenons un cercle. On est sur le tracé du cercle. On veut aller de l’autre côté, exactement à l’opposé sur le cercle. On a plusieurs solutions : 1 : On se balade dans la campagne, autour du cercle et à l’intérieur, dans un parcours aléatoire, jusqu’à tomber presque par hasard de l’autre côté. 2 : On suit le tour du cercle, on est sûr de tomber sur le point visé à un moment. 3 : On vise le centre du cercle, et on trace une ligne droite qui part d’où on est, et qui passe par le centre : on arrive de l’autre côté par le chemin le plus court. On pourrait faire une belle métaphore entre ces trois solutions et les différents moyens de créations de personnage, d’univers ou de soupe de légume. Mais ce n’est pas là que je veux en venir : Si faire un bon spectacle, c’est aller de l’autre côté du cercle, cela veut dire que suivant l’endroit d’où on part sur le cercle, on ne va pas avoir le même point d’arrivée, que l’on suive une des trois méthodes ci-dessus ou pas. C’est toute la beauté de la chose qu’il y ait en fait une infinité de bons spectacles, autant que de points d’arrivées sur le cercle, et de points de départs… Non seulement il n’y a pas qu’une règle pour arriver au but, mais il y a une infinité de buts… Bon, cela n’arrange pas ceux qui veulent être conseillé et guidé, c’est bien pour cela qu’on fait des règles, établis des méthodes et des protocoles, et qu’on réfléchit sur les processus, en plus de réfléchir sur le but. Car dire : « vous êtes libre de faire un truc top qui vous ressemble », en pratique, cela ne donne pas tellement d’indication sur comment y arriver… Voyons un peu ce qu’est une règle… Une règle pour moi est un moyen de résoudre un problème. Suivre la règle va donc, dans une majorité des cas et pour une majorité de personnes, si c’est une bonne règle, permettre d’éviter le problème. Elle a deux intérêts : Déjà, nous donner un moyen simple et efficace de résoudre le problème, évidemment. Et surtout nous dire qu’il y a un problème à résoudre. Prenons un cas hyper concret : Les tics verbaux. On en a tous, plus ou moins, et c’est dur de s’en débarrasser. Mais chez certaines personnes (et c’est très courant…), cela prend l’apparence d’un mitraillage continuel : Les « et alors », les « donc », les « et puis », les « voilà », les « heuuu »…etc… Certaines personnes en ponctuent chaque phrase, à tel point que si on est branché sur la technique d’expression, on n’entend bientôt plus que ça. Et le cas est vraiment très courant… Mais le plus souvent, on ne se rend même pas compte qu'on a un tic verbal... Une règle de base dit : « Il faut éviter les tics verbaux, cela pollue le discours au détriment de ce que l’on veut dire réellement. » Le fait que cette règle existe montre que les tics verbaux existent : Sans elle, on ne se poserait pas forcément la question : est-ce que j’en aie, si oui, lesquels ? Il y a pire que d’avoir un problème : c’est d’avoir un problème, et de ne pas le savoir. Les règles vont nous permettre d’identifier nos problèmes. La règle nous donne en outre une solution qui fonctionne en général pour résoudre ce problème : travaillons pour éviter les tics verbaux. Ce n’est pas forcément la meilleure solution, pour vous, mais c’est une solution qui marche. Une fois que vous avez identifié le problème, vous pouvez chercher votre propre solution, et si vous en trouvez une qui marche mieux pour vous que la règle, ben c’est cool. Vous pouvez même réécrire une règle à votre sauce, qui devient un principe directeur ensuite pour vous. On peut donc enfreindre les règles, mais si on le fait une fois qu’on a compris leur utilité, cela nous donne une chance de ne pas passer à côté du problème. Prenons la solution de Coluche, sur les tics verbaux : Il jouait des personnages très souvent accablés de tics verbaux, mais en se servant de ces tics pour mettre en place ses personnages. Je ne suis pas sûr que lui avait des tics verbaux, mais ses personnages en avaient (et pas les mêmes, suivant les personnages…) On a donc un travail d’appropriation d’un problème, pour en faire un plus dans le spectacle. Mais il n’empêche que, dans la grande majorité des cas, arriver à se débarrasser de ses tics verbaux donne une amélioration du spectacle… A moins d’envisager de jouer un personnage accablé de tics verbaux, et donc en faire un atout pour sa lisibilité, et son effet émotionnel (comique, pathétique, triste…) Mais encore une fois, jongler avec les tics verbaux, cela demande de les maitriser, et en fait, on finit par appliquer la règle qui veut qu’on les élimine, avant d’en ajouter de façon contrôlée… Une autre chose que je veux montrer avec ce que j’ai dit juste au-dessus : Les grands principes ne servent que si on peut aller dans le détail. Parler des règles en général ne sert à rien, si on n’est pas capable d’énumérer précisément celles dont on se sert. Si on n’en fait pas la transcription précise, on reste dans le domaine du « ressentit aveugle », c’est-à-dire qu’on sent que c’est mieux de faire telle ou telles choses, mais on ne peut pas toujours dire exactement pourquoi. On peut fonctionner uniquement comme ça, d’instinct, et avec de l’expérience, ça marche très bien aussi. Beaucoup de gens préfèrent cela… Mais définir ses propres règles de fonctionnement va être un plus pour nous, car dès qu’on a le sentiment que quelque chose cloche, on voit tout de suite laquelle de nos règles on a dépassé, et pourquoi. Et on pourra apporter un rectificatif qui corrigera le problème, ou qui annulera le problème, ou se servira du problème… On peut le faire d’instinct. Mais ce que je prône, c’est un processus conscient, car n’ayant pas de sensibilité exacerbée, je préfère me fier à des processus analytiques pour résoudre mes problèmes, et vérifier que mon instinct ne me trompe pas. C’est un fonctionnement tout personnel, cette fois et rien n’oblige à faire pareil Mais c’est une règle qui marche pas mal…. Trouvez vos règles ! Gilbus
    1 point
  25. SWITCH de Julien Losa Green neck system Subtilities de Banachek
    1 point
  26. Dans le rayon des brêles,des tâches et des vendeurs de couteaux de seconde main, on peut rajouter Derren Brown
    1 point
  27. Personnellement j'ai acheté Art of rubberband et je n'en ai pas tiré grand chose à part les élastiques. Tru est pour moi un must comparativement. Tru est une routine de passage d'élastique de doigt à doigt en différentes phases de Menny Lindenfield que je présente régulièrement avec toujours autant de succès
    1 point
  28. Je ne suis pas sûr que ce soit intéressant que nous tombions d'accord car j'ai toujours plaisir à te lire Gibus
    1 point
  29. ! Très sincèrement, figures-toi que j'y ai pensé ou plus exactement, je me suis dit "mais dis donc, et s'il y en a un qui te dit que précisément le spectacle de JLB fonctionne parce qu'il a intégré tous ces concepts" ? Puis je me suis rassuré; mais non aucun n'oserai quand même... Et paf !!! Allez, à moi : Un type se balade dans la campagne normande et voit un gars entourer les arbres de rouleaux de papier-toilette. Il s'arrête et lui pose la question : - "Pourquoi donc faites-vous cela, mon brave ? - Pour éloigner les rhinocéros. - Mais il n'y pas de rhinocéros dans la région. - Ben évidemment puisque j'ai mis du papier-toilette !!! (Sinon, ça marche aussi avec des gens comme Mimosa ou Alain de Moyencourt; ils font tout ce qu'il ne faut pas faire en spectacle pour enfants et pourtant ça cartonne grave . Toi et ton esprit chafouin me direz alors que justement, c'est peut-être donc qu'en réalité ils font ce qu'il faut faire et que ceux qui disent qu'il ne faut pas faire comme ça ont tort. Oui mais ceux qui appliquent les "bonnes pratiques" comme Sébastien Mossière ou Peter Din, cartonnent aussi... Oh et puis merde, tiens !).
    1 point
  30. Pour moi les 3 meilleurs ! - Social NetWorks - The Green Neck - Connexion et le pire : icharge 2.0
    1 point
  31. C'est du hors sujet mais quelque part c'est un excellent exemple d'un magicien (Andy du Jerx) qui a baissé dans mon estime à cause de ce genre d'initiative. J'étais plutôt fan de ses écrits d'artiste magicien je suis maintenant beaucoup plus sur la réserve sur sa personne et les moyens qu'il emploie en mettant dans le même sac agresseurs sexuel et coupables de plagiat. Une dérive qui a beaucoup de mal à être justifiée à mon goût.
    1 point
  32. Reçu hier, voilà mon petit CR ! - Première chose que je remarque : Il n'y avait aucune instruction fournie avec le paquet ! Problème résolu en appelant Magic Dream qui m'ont expliqué que le premier stock qu'ils avaient reçu était fourni sans instruction, et qu'il allaient du coup m'envoyer tout ça par mail... - Deuxième chose que je remarque tout de suite comme l'a dit @Warec : Il y a moins de 52 cartes (on sent qu'elles flottent dans le paquet) Mais bon, ce n'est pas du tout un problème. - Troisième chose : Le trucage du paquet ! Alors oui, un peu déçu par ça car je n'aime pas trop avoir un jeu qui ne peut être donné à l'examen ou mélangé par un spectateur ("Bonjour GET SHARKY" comme a pu le dire @Warec, tour qui pour le coup ne me dérangeait pas de laisser le jeu à l'examen vu le trucage du paquet) Enfin bon, vu l'impact de la routine, ça vaut le coup ! - Quatrième chose : La vidéo d'explication. Bien tournée, explications claires, plusieurs routines qui donnent des idées, rien à dire... - Cinquième chose : Le petit truc que l'on doit faire soit même pour finir de setuper le paquet. Je le connaissais grâce à la magnifique routine Knock out Prediction Outdone de Wayne FOX : c'est une technique vraiment dingue. Ce que je préférais avec cette routine, c'est que le spectateur pouvait vraiment examiner les 2 jeux et qu'il pouvait même mélanger celui qu'il avait choisit avant de commencer la routine. Voilà, globalement, vu le prix que je trouve raisonnable, je suis plutôt content de ce 52 to 1 Deck. À voir si c'est un tour qui ne vieillira pas dans mon placard ! LES PLUS - L'impact du tour - Possibilité de le faire plusieurs fois de suite - Le petit setup génialissime qui permet aussi au spectateur de finir lui même en beauté la routine LES MOINS - Les chocottes d'étaler un paquet de carte qui ne peut ni être examiné, ni mélangé......
    1 point
  33. J'ai toujours trouvé ce genre de classement inutile, pour ne pas dire stupide. Tout comme ces émissions du type "Les 100 plus grands..." qui pullulent sur la télé. Comment peut-on raisonnablement comparer un Harry Houdini né au 19ième siècle avec un Dynamo. Il n'y en a pas un meilleur ou moins bon que l'autre ! Ils ne sont tout simplement pas comparables ! Réduire un artiste à une position dans un classement, quelle stupidité ... Je cite d'ailleurs souvent cette citation de Napoléon pour la dénoncer : Bob P.-S. : pour les matheux, il suffit de se rappeler qu'une relation d'ordre peut ne pas totalement ordonner un ensemble ...
    1 point
  34. Je n'ai jamais eu l'occasion de tester cet effet auparavant et suis donc très content d'avoir à disposition ces cigarettes toutes prêtes pour pouvoir m'y mettre Cependant, même si les marquages auraient été plus complexes, j'aurais peut-être préféré que chaque cigarette ai sa propre carte. Ça nous airait permis de dédier un seul paquet de carte pour les 20 cigarettes (les spectateurs ne faisant pas gaffe au nombre de carte, que ça soit un paquet de 52 ou 32....) Là, il faut 4 paquets de cartes qui finiront incomplets à la fin de nos 20 routines. Enfin bon, un paquet ça reste pas cher... Autre petite remarque, les disparitions de morceau de carte qui sont mises en avant par le trailer ne sont réalisables qu'après avoir fait d'autres achats. Pour ma part je l'avais bien compris, mais peut-être que pour d'autres personnes qui se précipiteraient à acheter le tour, il y aura des déçus.
    1 point
  35. Vous comprendrez mon message en lisant le livre Plus sérieusement, je viens de terminer de lire les explications, c'est juste monstrueux et génial. Si vous avez Abysse en plus, vous aurez accès à des effets d'une pureté déconcertante. Rien n'est laissé au hasard. Les effets de base ne demandent que quelques minutes de travail pour être compris, quelques heures pour être maîtrisés (en dehors de la présentation bien entendu) et quelques effets "avancés" donneront de quoi s'amuser aux acharnés. Les systèmes de codages sont inventifs et pratiques. Tout est toujours sourcé et documenté. Chaque page est un occasion de découvrir d'autres mentalistes et effets. Deux "outs" qui s'inscrivent dans une routine avec des multi-outs sont très très très puissants : l'un permet d'utiliser un livre très connu qui serait directement dans la bibliothèque du spectateur, l'autre de révéler de manière dingue un mot qui aurait été dessiné librement. Subtilité supplémentaire, les book-test sont maintenant visuellement de vrais livres, une réponse aux outils de recherche par couverture. Bravo bravo bravo pour ce boulot.
    1 point
  36. Deux vidéos agréables! Le cadre est juste magnifique! Personnellement je trouve la deuxième un peu moins réussie du fait des angles de vues pas toujours confortables , bien qu'originaux. Sinon vous avez bien choisis les effets qui sont très visuels!
    1 point
  37. Pour les artistes passés, c'est une autre question, plus ardue. Mais pour les actuels et surtout pour ceux à venir, savoir que la société ne supportera plus cela, qu'il n'est plus possible d'être un vrai salopard à succès, que cela se saura, que cela se dira, et qu'ils perdront tout... J'ose espérer que ça en calmera plus d'un. Et si on doit se passer de Polanski mais que cela évite de briser un vie ça vaut largement le coup.
    1 point
  38. Quelques éléments de réflexion (remplacez "metteur en scène" par "magicien") ... Bob
    1 point
  39. LOL il faut mieux ne pas savoir qui est l'artiste dans la vraie vie ! la déception serait toujours très grande ! et ce ne sont souvent pas ceux que l’on croit qui nous décevraient ! donc l'artiste reste l'artiste ! et comme disaient les inconnus " le reste ne nous regarde pas "
    1 point
  40. AH AH AH C'est bien connu qu'un fournisseur/fabricant fait tout pour ne pas qu'on le débusque, donc il se cache ! En Dropshipping il y a des plateformes spécialisées là-dedans. - Soi tu sais ce que c'est, auquel cas tu n'as pas besoin de demander, - Soit tu ne sais pas, et ce forum n'est pas le lieu idéal car peu de personnes connaissent ce mode de business.... mais là prends une formation dédiée qui explique comment décoller (Sébastien Cerise, Yannick Chastin, Roman Paillet...) Bon courage, mais en effet trouver des fournisseurs fait partie de la grosse partie du job qu'on ne peut pas faire à ta place. Bonnes recherches
    1 point
  41. J'ai trouvé les routines et fioritures bien choisies pour une promotion vidéo (très visuelles) et la réalisation (des tours comme des films) de qualité. La lumière aurait dû être plus directe (il aurait fallu s'orienter autrement) pour la partie avec le Wow et l'effet avec le billet de banque mais le côté nature et levé/couché de Soleil sont très agréables. Merci pour cette petite ballade magique !
    1 point
  42. Bon j'y vais de mon petit classement - Abyss reçu en début d'année - Le jeu Butterfly -Les Rubik's cube Nigmare et Dream -En route de Guastaferro Nota: Pour moi une préfèrence au pdf inv3rsion-PierreBOC-YvesMERET-2017 au livre Green Neck bien que j'aime les deux
    1 point
  43. Hello Anton, Bon ben c'est simple; j'ai bien kiffé tes deux vidéos ! C'est très sympa, bien fait, agréable à regarder, bref c'est cool . Quelle est la bande-son de la première vidéo (qui colle super bien à la demo) ? Merci à vous deux - ton frère et toi - pour le partage . W. P.s : j'aime bien l'esprit de ton intervention .
    1 point
  44. J’y ai pensé mais j’attends la bénédiction de @Thomas pour ce genre de titre ! Et oui c’est inspiré du magic cafe ce top là.
    1 point
  45. Livre reçu pour noël. Il est d’une très bonne qualité. Le contenu me semble excellent. Je suis content de mon cadeau. Un livre à avoir pour les fans de jp.
    1 point
  46. VIP Platine - VM (même si c'est plus un genre de location qu'un achat )
    1 point
  47. Je recommande par exemple l'application GRATUITE Duolingo. Grâce à celle-ci je me suis mis à l'edspagnol. Vous choisissez votre durée de travail quotidienne et c'est très ludique Plein de langues disponibles
    1 point
  48. loool… ça me rappelle mes heures d’entrainement dans le bus, dans ma chambre, devant le miroir et en classe quand j’avais 16 ans. (et sans tutos du net !) Plutôt que d’essayer de pousser deux cartes en même temps (c'est-à-dire les deux cartes supérieures avec le pouce) replies plutôt la pulpe de l’index et du majeur qui tiennent la carte du bas vers l’intérieur de la main. Ce léger mouvement aura pour effet de décaler la carte inférieure. Pousser les deux cartes supérieures comme une se fera beaucoup plus facilement, presque automatiquement avec de l'entrainement. (Rassures toi y'a plein de débutants sur ce forum )
    1 point
This leaderboard is set to Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...