C'est un forçage façon contrôle sous l'étalement (cull) mais sur table n'est-ce pas ?
[Similarité d'approche : cela me rappelle également une technique de Charles Nyquist, nommée Jog Concealment (1948), destinée à « camoufler une carte dans un étalement et que Marlo utilisera souvent » (Source : Retour aux sources des P & P, page 205) mais qui n'est pas un forçage ni vraiment la même technique.]
En magie tous les coups sont permis . Du coup il faut bosser les échanges de jeux (cf. livre de Giobbi à ce sujet), c'est intéressant aussi, ou des montages progressifs permettant de charger petit à petit un jeu normal via des transferts successifs de cartes identiques contre les normales qu'on élimine au fur et à mesure, ou encore des méthodes psychologiques pour convaincre mine de rien que le « jeu à forcer » est bien constitué de cartes différentes alors que ce n'est pas le cas. Etc.
Pour forcer deux cartes (ou plus) dans un étalement sur table, on peut utiliser une technique décrite pas Simon Aronson, voir les sources diverses dans Prestidigitation - Mille et une sources page 265, mais en effectuant une variante sur table, comme le fait par exemple Christian Chelman dans l'un de ses tours.
On peut également tenter le cumberlandisme.
On peut utiliser le choix du magicien et effectuer des éliminations progressives dans le ruban puis finir par « Tréquivoque » et sa variante à cinq cartes (cf. RAS p. 141 à 144).
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On peut aussi changer la carte après coup (x méthodes possibles !).
Allez, cadeau, une méthode efficace mais qui ne plaira pas aux puristes : la carte à forcer est sur le jeu, étalement sur table, le spectateur désigne une carte dans le ruban, on la sort, le ruban est refermé, le jeu égalisé en tenue de donne , la carte désélectionnée est posée dessus, une LD et l'affaire est réglée ! OK, c'est une méthode indirecte mais franchement, si votre LD est bonne (elle DOIT l'être si vous êtes ici), c'est efficace. Parfois on craint d'utiliser les méthodes les plus simples. Faut pas.