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Marc PAGE

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Tout ce qui a été publié par Marc PAGE

  1. Tu ne pourras pas avoir deux bulles l'une contre l'autre sans paroi entre les deux. Tu ne peux que faire fusionner les deux en gonflant l'une des deux (au bout d'un moment, elles fusionnent pour ne former plus qu'une) ou les séparer (et là, il y a plusieurs méthodes mais aucune d'elle n'est fiable à 100%.
  2. Je me souviens de lui au congrès de Saint-Vincent 2016, avec son grand chapeau. Il m'avait paru fatigué. Son numéro de gala avait assez mal vieillit mais je me souviens tout de même d'un petit puzzle avec un billet de banque en trois morceaux qui valait vraiment le coup d'œil.
  3. Se faire préfacer par un grand (ami surtout). Faire des trailers magnifiques (mais être incapable de réaliser les mêmes illusions du premier coup et devant un vrai public). Dire qu'on a inventé un saut de coupe invisible sans jamais le montrer (normal si il est invisible vous me direz ).
  4. Je publie un dvd et je fais des conférences dans le monde entier. Avec le culot, un peu d'argent et une bonne communication, on arrive à plus de choses qu'avec le talent seul (parfois même sans talent).
  5. Chez nous le voile fait débat, là bas il fait des "Ooohhhh ...!!!!"
  6. Quand une technique de cinéma sert l'illusionnisme. L'idée d'utiliser une lampe plutôt qu'un verre (pour boire) ou une bouteille est brillante !
  7. Apprendre la magie par la lecture (livres, revues ou pdfs) stimule l'imagination, la personnalisation et donc la créativité. Chacun visualisera la présentation d'une routine décrite selon sa culture magique, sa culture générale, ses capacités, ses goûts, ses envies, etc... une chose incomprise ou mal interprétée peut vous embêter tout comme elle peut donner naissance à une nouvelle façon de procéder, d'amener la chose. C'est pour moi l'intérêt principal du support écrit. Apprendre la magie par la vidéo facilite la compréhension du mouvement, des manipulations, du rythme, etc... Chaque support à ses avantages et ses inconvénients. Il faut donc à mon sens s'appuyer sur les deux pour apprendre l'illusionnisme. Et n'oublions pas que les plus belles leçons se prennent en allant voir des artistes en spectacle (pas forcément des magiciens), en s'intéressant à d'autres arts visuels (ou pas), en échangeant avec d'autres passionnés (amateurs et professionnels) lors de réunions, conférences, congrès ou sur un forum. Ne pas se limiter à une seule de ces sources. Ne pas non plus chercher à tout connaître, c'est impossible et il faut savoir garder un certain mystère, un regard d'enfant, de profane (ce qui est difficile) afin de ne pas perdre de vue ce qui fait notre fascination pour cet art (son rendu, ce qu'il procure, ce qu'il apporte). Exploiter au maximum ce que l'on a déjà. Nous en avons très souvent déjà plus qu'il ne le faudrait pour alimenter toute une vie. A titre personnel, j'ai construit ma culture magique à partir de la lecture de revues (Mad Magic, Le magicien et La revue de la prestidigitation principalement), de livres (Toute la magie de Gilles Arthur à mes débuts), certaines émissions (Toute la magie du monde produite par Gilles Arthur, qui est un montage présenté Sylvain Mirouf des émissions américaines The greatest magician in the world et Le plus grand cabaret du monde de Patrick Sébastien), du dvd de Jean-Luc Muller sur la vie et l'œuvre de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN, du premier grand nom de la magie que j'ai vu sur scène et rencontré, Mickael Vadini et de Jean-Marie Mellinger, ancien président du club de magie de Saint-Dizier, qui a été mon professeur pendant près de deux ans lorsque j'ai voulu commencer à me produire plus "sérieusement" (je pratiquais déjà depuis environ 5 ans lorsque nous nous sommes rencontrés). Chaque source citée ci-dessus a donner naissance à de nouvelles recherches pour moi (et donc à développer ma culture magique). Par exemple, après avoir lu les portraits des magiciens dans Toute la magie, j'étais heureux de voir ou revoir les numéros de ces artistes dans le cabaret de Patrick Sébastien et j'attendais de voir ceux que je n'avais pas encore vu (il n'y avait pas encore internet ou du moins pas aussi développé qu'aujourd'hui car je parle de la fin des années 1990- débuts années 2000). Mickael Vadini,me confiant sa carte de visite après son spectacle (un gros billet de 600F à son effigie que j'ai toujours), me donnera envie de me rendre à la foire de Paris pour y rencontrer des marchands de trucs. J'y ferais la connaissance de Paul Techer et de JB (qui assurait les démonstrations) sur leur stand (boutique Magic'Land qui existe toujours). Ils seront mes premiers fournisseurs de matériel professionnel. A partir des descriptions extraordinaires de Jean Merlin sur les numéros de Doug Henning (dont je ne connaissais alors que le bref portrait dans Toute la magie), j'aurais envie d'en savoir plus, de voir si ces numéros étaient vraiement tels que décrit. Là je me suis servi d'internet (youtube) et j'ai pu voir que oui, Jean Merlin n'avait rien exagéré. Même chose avec les merveilleuses descriptions des illusions (automates) de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN : dès mon arrivée sur Reims pour mes études, je suis allé dans toutes les bibliothèques voir ce qu'il y avait en "magie" et je suis tombé sur une VHS de Jean-Luc Muller sur ROBERT-HOUDIN. Magnifique ! Tout ce que j'avais lu était donc vrai ! Les fleurs qui poussaient à vue pour donner naissances à de petites orange, les deux papillons qui sortent le mouchoir brodé de celle au sommet de l'arbuste en battant des ailes, Antonio Diavolo le trapéziste, la patissier du palais royale, tout était vrai, tout était là, en vidéo, tout fonctionnait encore, présenté par Pierre Switon dont j'avais lu la description de son numéro de boule zombie dans Mad Magic. Après avoir trouvé, lu et apprécié Sois le magicien de Jacques Delord acheté sur Priceminster (alors que je n'étais plus débutant mais par curiosité, je voulais en savoir plus sur ce nom que j'avais croisé sur d'autres pages), j'ai eu envie de lire les deux autres livres (et même trois autres). Cela m'a amené à rencontrer monsieur Jeanvoine qui est devenu un de mes amis ainsi que son ami André Roth. Ce dernier travaillait le bois et réalisait des casse-têtes originaux que je me suis mis à collectionner. Aujourd'hui, je recherche les émissions de Delord. Grâce à certains de mes amis et à ce forum, j'ai pu en voir. J'ai au passage acheté un petit livret sur ces émissions comparées à celles de Gérard Majax (suite à une annonce sur la santé de ce dernier). Vous voyez comme tout est lié. Chaque lecture, chaque émission citée ci-dessus donne naissance au désir d'en savoir plus sur tel ou tel artiste, tel ou tel numéro, à des rencontres, des amitiés. Je ne parle pas de tour, de procédé, etc... (ceci est une autre forme de recherche). Je parle des éléments qui constituent, à mon sens, le cœur de la culture magique. Tout cela pour dire que c'est un ensemble. La variété des supports, le désir d'aller à la rencontre des autres, l'investissement en temps et parfois en argent. Il faut parfois faire des choix difficiles, prendre des risques (qui pour ma part doivent toujours être très mesurés) mais si l'envie est assez forte, on parvient toujours à se donner les moyens d'obtenir ce que l'on désire. Pour les techniques, j'ai appris avec les VHS de Bernard Bilis (la première achetée sur un vide-grenier, la troisième au musée de la magie de Blois), de Marlo (en promo chez SFP à l'époque), de Jean-Pierre Crispon (la VHS sur les cigarettes était la moins cher et ça sortait de l'ordinaire; le son était pourri mais c'était bon !), des notes du Mayette Days (déçu au départ car beaucoup de routines étaient infaisables pour moi. Aujourd'hui, je suis très heureux de les avoir achetées, de les comprendre et de les utiliser). Les techniques, les routines, font aussi partie de la culture magique mais il ne faut pas se contenter de posséder les supports où elles sont décrites ni même de les lire. Il faut essayer. On essaie pas assez ce que l'on lit ou visionne (on exploite jamais assez ce que l'on a déjà encore une fois !). Et puis, pour être complet au niveau des lectures, il y avait les catalogues ou "petits papiers" des marchands de truc (Climax, SFP, Magix, Mayette) que je lisais avec attention. Tout me faisais envie, je faisais des listes que je réduisais au maximum (budget oblige) mais quand un truc me plaisait vraiment, j'étais patient et je finissais par me l'offrir. Des déceptions (ma boule zombie Vernet) qui sont finalement devenues après travail mes numéros préférés, il y en a eu. Lire un vieux catalogue de magie, je trouve cela passionnant. Comme tout support écrit, cela stimule l'imagination et "'imagination est plus important que la connaissance", non ? (j'ai bien cité Albert cette fois Christian ! ).
  8. Une phrase que j'aime bien sortir dès que j'entend quelque chose du genre "Il y a forcément un truc, mais c'est beau !" ou "c'est de la triche mais j'y comprend rien" : "Connaissez-vous la différence entre un tricheur et un illusionniste ? Pour travailler, le tricheur a besoin de pigeons alors que le magicien, lui, n'utilise que des colombes" (en regardant les femmes ou les enfants de la table sur ces derniers mots). Je n'ai jamais su de qui était cette petite phrase. Je ne sais même plus où je l'ai apprise (et si quelqu'un sait, je suis d'ailleurs curieux de le savoir). Tout ce que je peux dire c'est que dans ma bouche, elle fait son effet et qu'elle présente assez bien ma réponse à la question de ce sujet même si ici, c'est bien évidement sous la forme d'une métaphore. Arnaqueur ou illusionniste, quelle frontière ? Pour moi, c'est très simple : - l'illusionniste est un artiste. A illusionnisme est donc associée la notion d'art et plus particulièrement (et simplement) de spectacle. Le spectacle peut divertir, faire réfléchir, raviver des souvenirs ou faire naître des rêves, des ambitions, etc... Le spectacle peut permettre beaucoup de choses. Il fait contribue à un ensemble plus vaste : la culture. - l'arnaqueur peut avoir un certain talent, il peut avoir des qualités artistiques mais ne se présente pas comme un artiste. Les deux mentent, les deux présentent des choses extraordinaires, les deux peuvent être doués, habiles, bons psychologues, etc... mais l'un est honnête et l'autre non. La différence ? C'est donc dans la façon de se présenter. Si il (ou elle) se présente clairement comme un artiste. C'est de l'illusionnisme. Une fois clairement présenté ainsi, il peut tout se permettre, y compris de parler de pouvoirs, de facultés, etc... puisqu'à partir du moment ou le public sait que c'est un artiste, il sait que tout ce qu'il va raconter est une histoire dont les buts sont les mêmes que ceux d'un roman ou d'une fiction (divertir, faire réfléchir, faire travailler l'imagination, faire vivre des émotions, etc...). Si il ne se présente pas comme un artiste, qu'importe le choix de ses mots (pouvoirs, facultés, etc...), c'est un arnaqueur, même si il ne demande pas d'argent car l'argent n'est pas toujours (ou pas uniquement) l'intérêt personnel recherché. La limite ? Ce sont des personnes comme Messmer et Christian Chelman. Ils ont choisis volontairement d'être à la frontière mais restent tout de même du côté des artistes. Ils sont honnêtes avec leurs spectateurs. Christian Chelman par exemple (qu'il corrige mes propos si je dis des bêtises) se présente comme un illusionniste fantastique, un collectionneur et un conservateur d'objets rares et incroyables, un passionné de légendes, d'histoire, etc...ce qui est vrai ! A partir de cet instant, lorsqu'il va jouer le rôle d'un chaman, d'un chercheur ou d'un chasseur de vampire, le public sait que ce ne sont que "des histoires" mais ses textes, ses objets, sa façon de les présenter, sa façon de raconter, d'amener les choses, ses illusions, le réalisme recherché (il y a toujours une part de vérité dans chaque légende) au niveau de chacun de ces points peuvent amener le doute (et c'est le but !) mais les choses étaient assez claires dès le départ. Si vous demandez à Messmer si il a des dons (je l'ai déjà lu et entendu répondre à cette question), il répond non. Il ne répond pas non plus qu'il a des "facultés" ou autres. Il répond qu'il est un artiste qui utilise des techniques diverses, rien de plus. Ce n'est pas réducteur de dire que l'on est "juste" un artiste. C'est honnête.
  9. Je pense que certains y ont déjà pensé mais pour poursuivre cette petite balade au seins des ambitieuses progressives : Dans la réalité, on ne va pas se mentir, ce n'est pas aussi net que ça. Mais il y a une idée.
  10. Je pense que les couvertures sont trop accentuées en partie parce que ces mouvements sont encore "frais" dans ta tête et/ou dans tes doigts. Bref, sans rien modifier techniquement, je pense qu'à force de le faire, tu n'auras plus besoin de les marquer autant. Parce que dans tous les cas (si tu conserves ces techniques), il te faudra une couverture ou un changement d'angle (incliner le jeu puis le relever, ce genre de chose). Je suis heureux de voir que nos critiques ne te découragent pas. Rechercher de nouvelles techniques, de nouvelles approches de grands classiques comme l'ambitieuse n'est jamais sans intérêt même si le rendu n'est pas toujours une amélioration. Cela permettra peut-être de donner naissance à d'autres choses, de mettre en évidence de nouvelles possibilités techniques applicables dans d'autres circonstances qu'une ambitieuse. Tout ça pour dire : Merci de partager avec nous le fruit de tes recherches.
  11. Oui, chaque routine à sa petite différence. Dans la version de Jon ALLEN, on peut montrer les deux cartes avant la transposition (c'est un avantage) mais une des cartes n'est pas examinable et dans ce genre d'effet, le spectateur veut toucher à la fin (donc c'est un inconvénient, le prix à payer pour pouvoir montrer ces deux cartes). De plus, on dépend d'un consommable pas toujours fiable (endurant) en table en table (mais je raisonne par rapport à ce que je recherche) et ce n'est pas impromptu*. Je préfère donc la routine du docteur DALEY. Ne pas pouvoir montrer les deux cartes avant transposition ne m'a jamais posé problème puisqu'elles sont présentées toutes les quatre dix secondes avant. Et si le spectateur a des soupçons, c'est qu'on a pas assez travaillé la routine techniquement et/ou l'attitude a adopter à certains moments, c'est tout. Quant aux routines de Sanders (car il y a pas mal de variantes dans son dvd), je les avais trouvées plus visuelles (mais pas forcément plus fortes) lorsque je l'avais vu en conférence (et dans le dvd "Super cards" bien sûr) que celle de DALEY. *on a tous notre définition de ce qui est impromptu : pour moi cela veut dire "sans préparation et avec objets ordinaires (sans gimmicks)". Bref, que ce soient les routines de Richard SANDERS, de Jon ALLEN ou du docteur Jocob DALEY. Elles sont toutes bonnes. En fonction de ce que l'on souhaite (des conditions dans lesquelles on travaille, en fonction de nos contraintes, de nos exigences, de nos capacités, de nos goûts), nous opterons pour telle ou telle version. Le seul vrai reproche que je ferais à Jon ALLEN, c'est uniquement le choix de ses cartes (deux 5 et deux rois). On perd le côté un peu en "lisibilité visuelle" (je ne sais pas exactement comment dire). Richard SANDERS opte dans la plupart de ses versions pour des jokers qui se transforment et vont former un carré (de 10, d'As, etc...) avec celles que tient le spectateur. On passe de cartes sans grande "importance" (sans réelle identité), à quelque chose de caractéristique (un carré), d'identifiable. L'impact visuel est souligné grâce à ce choix. Chez DALEY, on a un carré dès le départ et la séparation est simple : rouges d'un côté, noires de l'autre. Plus l'effet est facile à suivre visuellement, mieux c'est selon moi. Chez Jon ALLEN on a des cartes à points et des figures et les deux cartes à points sont de couleurs différentes (rouge/noir), même chose pour les rois. C'est vraiment un détail mais je trouve que ça joue quand même pas mal sur l'impact visuel.
  12. Mouais... Je préfère les versions de Richard Sanders aussi. Rien que le fait d'employer des cinq et des rois, je trouve que ça embrouille plutôt qu'autre chose. Et puis, le même effet peut être réaliser avec un carré issu de n'importe quel jeu (sans préparation, sans gimmick). Relisez le docteur Jacob DALEY ou revisionez l'école de la magie n°1 de Dominique DUVIVIER (et oui !).
  13. Joli exercice ! Je préfère en rester aux techniques classiques (Ld, Lt, t***) pour une ambitieuse. Les techniques que tu emplois sont intéressantes mais me semblent peu naturelles pour certaines (dans la façon de saisir les cartes, trop "contrôlée") et nécessitent parfois des couvertures trop marquées. Néanmoins, je trouve la remontée progressive finale très belle. Pour ce qui est de la création, je ne sais pas trop. J'ai déjà vu quelque chose de très proche de la technique que tu exécutes à 0.38s réalisée et décrite par Jay Sankey qui l'utilisait comme un fo****** lors d'une conférence. De mémoire, il en attribuait la paternité à Franck Garcia.
  14. Il doit s'agir de l'un des pouces du célèbre sculpteur Français César : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/sculpture-cesar-l-icone-du-pouce-geant_2515271.html https://fr.wikipedia.org/wiki/César_(sculpteur) Ils devraient en faire un assez grand pour déjeuner dessus : ainsi, on pourrait "manger sur le pouce" en prenant son temps. A propos, les magiciennes optent souvent pour le modèle "Junior" et sont du coup obligées d'utiliser un foulard plus petit. Après, il reste la solution des foulards "diamond" (découpe en losange) ou des demi-foulards qui donnent l'illusion de foulards de taille plus importante.
  15. Niveau parité, je crois que nous étions pas mal (et je n'ai pas cherché à avoir autant de filles que de garçons dans mon équipe) : Peut-être de futures illusionnistes : Pour information, il s'agit d'un atelier que j'ai mis en place visant à découvrir les sciences par l'illusionnisme. Ainsi, des propriétés géométriques, mathématiques, optiques, chimiques, etc... peuvent être abordées et mises en scène. Le but premier était de réunir un petit groupe d'élèves de tous les niveaux (6èmes, 5èmes, 4èmes et 3èmes), y compris des élèves que je n'avais pas en tant que professeur (en dehors de mes classes) autour des sciences et en utilisant l'illusionnisme pour aborder chaque sujet. Pour certains, le but était de leur redonner goût aux sciences en général (difficultés scolaires), pour d'autres, c'était un moyen de les inciter à participer plus en classe (en les "forçant" à se présenter devant un public, à parler). En recevant la reconnaissance d'un public, certains prennent ainsi un peu plus confiance en eux. Cela permet aussi de corriger quelques problèmes d'élocution ou de tenue face à un public. Les illusions présentées étaient pour une bonne part issues ou inspirées des expériences décrites dans les livres de Tom TIT. Des recherches plus approfondies étaient faites pour expliquer scientifiquement "pourquoi a t-on l'illusion que...". Pour le spectacle, aucune explication n'a été donnée par contre. Ce dernier était introduit comme il se doit par un court film sur l'Univers et la célèbre citation d'Albert EINSTEIN : "le mystère est plus puissant que la connaissance". C'est la deuxième année que je met en place cet atelier et j'ai été assez agréablement surpris dès le départ, qu'il y ait presque autant de filles que de garçons à chaque fois. Mon seul regret cette année est de ne pas avoir eu de 3èmes dans l'équipe. Bref, tout cela pour dire que les femmes n'ont pas tant d'aprioris que cela sur l'illusionnisme. C'est plus une question de génération. Ne vous en faites donc pas. Nous aurons dans les années à venir de plus en plus de confrères féminines (ou devrais-je dire consoeurs ?).
  16. Merci pour ta proposition. Pour ma part, parmi les ouvrages pour magiciens, j'aimerais ton avis sur : - Mystery school : an adventure into the deeper meaning of magic de Eugene Burger et Jeff McBride - Magic and Meaning - Expanded d'Eugène Burger Deux ouvrages assez connus, jamais traduits en français à ma connaissance et que je n'ai jamais eu l'occasion de feuilleter. Pas de problème pour lire l'Anglais mais avant de les acheter, j'aimerais quelques avis, connaître le sommaire au moins. - Tricks with papers de Patrick Page, presque introuvable aujourd'hui - La péristance de Daniel Peris Les livres de Chris Oxlade (livres d'initiation à la magie semble t-il, destiné aux enfants) dont chacun tourne autour d'un thème : - la magie des formes et des matériaux - la magie de l'eau - la magie de l'air - la magie du son J'ai trouvé ce classement par thème intéressant et du coup je suis curieux de savoir quels effets il décrit dans ces ouvrages. Je pense qu'il s'agit de petits tours simples mais parfois, on est surpris par la qualité de certains ouvrages pour débutants comme les livres de Jacques Delord, de Joshua Jay ou de Sylvain Mirouf. Bref, si tu pouvais présenter brièvement le contenu de deux ou trois de ces livres (pas forcément toute la liste), ce serait sympa. Ensuite il y a : - Magic in Medieval Manuscripts de Sophie Page - Science et spectacle, figures d'une rencontre de Daniel Raichvarg Ma liste est assez longue mais pour la plupart, c'est essentiellement pour en connaître le sommaire.
  17. Je n'en suis pas sûr. Du moins, pas aujourd'hui. L'intérêt des femmes pour la magie et plus précisément pour apprendre la magie est en expansion. Cet intérêt est lié à l'époque, à l'évolution de la société, à l'image de la femme et à celle de l'illusionnisme au cours du temps. Trop de choses sont à prendre en compte pour tirer des conclusions certaines et précises sur les causes de l'intérêt ou du désintérêt des femmes pour l'illusionnisme. Et si vraiment certains veulent avoir des réponses, qu'ils le demandent directement aux intéressées. Mais je ne suis pas sûr qu'elles-mêmes puissent l'expliquer clairement. Elles auront chacune leur raison comme nous, nous avons tous des raisons différentes pour lesquelles nous nous sommes intéressés à l'illusionnisme.
  18. Sur cette photo, il respire la santé comme on dit ! Et depuis que j'ai regardé la compilation d'émissions Y a un truc sur youtube récemment, j'ai la mélodie du générique qui ne me quitte plus !
  19. Que ce soit pour La revue de la prestidigitation (FFAP), la revue Mad Magic ou la revue Imagik (pour ne citer que des revues Françaises), je sais (pour les avoir en ma possession) que des index ont été créés avec bien souvent des classements par support (cartes, pièces, corde, etc...) et/ou par genre de magie (cartomagie, grandes illusions, magie bizarre, etc...). Même chose pour les encyclopédies Tarbell, La prestidigitation sans baguages de Jules DHOTEL et quelques autres moins connues. Sinon, comme l'a déjà indiqué Gilbus, le site web Ask Alexander est la plus grosse base de données en ligne sur les ouvrages de magie (et pas que les livres d'ailleurs) à ma connaissance. Bref, la seule chose que vous pouvez apporter si vous en avez la motivation, le temps et l'argent, c'est une version en français de Ask Alexander mais honnêtement, je pense que cela ne vaut pas la peine. Mieux vaut enrichir ce qui existe déjà si vous voulez contribuer à la chose plutôt que d'ouvrir une nouvelle base de données.
  20. Il est vrai qu'une simple recherche sur Wikipédia donne la réponse pour le nom (j'ai honte ). Ma question n'avait pas lieu d'être. Je l'ai écrite "sur l'instant", parce qu'elle venait de me traverser l'esprit.
  21. ça faisait un petit moment que tu ne l'avais pas sorti celui-là ! Il n'y a pas eu de débinage dans l'émission Diversion et il existe plusieurs discussions sur le débinage sur ce forum donc malgré le fait que ces derniers échanges soient de qualité, je ne pense pas qu'ils aient leur place dans cette discussion. Cela étant dit, sur le sujet "débinage", je me suis déjà exprimé dessus à plusieurs reprises et j'ai le même avis que Gilbus. Aucun débinage n'élève l'illusionnisme mais au contraire l'abaisse en rompant le mystère. Par contre, depuis que j'ai pu visionner quelques émissions des Ateliers du magicien de Jacques DELORD (grâce à Gilbus et je l'en remercie encore), je me dis que présenté ainsi, le débinage peut ne pas abaisser l'illusionnisme et faire naître une passion. Attention cependant ! Cela n'élève pas pour autant la magie. Cela reste du débinage à mes yeux mais dans le genre, c'est ce que j'ai vu de mieux. Rien ne vaut des émissions comme Le plus grand cabaret du monde, autrefois La piste aux étoiles (que je n'ai pas connue) ou même Diversion pour promouvoir l'illusionnisme, en donner une bonne image au grand public. Je n'oublie pas la controverse liée à la première émission de Diversion mais même cette dernière était une belle vitrine pour l'illusionnisme (problèmes de plagias mis à part, et ils n'étaient pas des moindres mais nous avons suffisamment échangé là dessus donc je ne souhaite pas y revenir). Et j'en reviens tranquillement au second opus de Diversion qui, d'une manière générale a plu, tant aux profanes qu'aux magiciens. Il est tout de même assez agréable de voir que les coups de gueules lancés par Mathieu BICH (principalement) ont eu écho auprès de la production et des artistes participant à cette émission. Que l'on adhère partiellement, totalement, pas trop ou pas du tout aux interventions de Mathieu BICH (vidéo comparative sur youtube, messages sur Facebook, etc...), constater que le milieu magique peut être entendu et faire parfois changer les choses est bon à savoir.
  22. Au fait, quelqu'un connaît-il son vrai nom ? Je me doute que MAJAX doit être un nom de scène. Il a bon être très connu en France, je me rend compte que je ne connais pas de routine vraiment de lui. Il a mis au point un numéro de pickpocket, a pas mal développé de techniques avec des dés à coudre mais en dehors de cela, quand je me dis "Gérard Majax", aucune routine ne me vient à l'esprit. En revanche, il y a plein d'autres choses qui me viennent à l'esprit : l'un de mes premiers livres intitulé Tours de cartes (qui venait de se joindre à mes deux premiers livres de John Tremaine), l'une de mes premières boîtes de magie Pass-Passe, dont le sac à l'œuf était remplacé par un gant de toilette en velours et l'œuf par une savonnette qui la parfume encore aujourd'hui et dont le livret d'instructions était ajouré en forme de télévision, l'émission Y a un truc que je n'ai pas connue mais dont j'ai retrouvé un épisode sur youtube. Je préfère les émissions des Ateliers du magicien de Jacques Delord car elles ne réduisaient pas l'illusionnisme à des trucs qu'il fallait trouver mais le présentait comme un art où la connaissance du truc était nécessaire mais insuffisante pour réussir à présenter un tour. Ces deux émissions étaient du débinage mais celles de Delord avaient pour but de faire découvrir un art et de faire naître une passion tout en étant très pédagogiques (en bref, c'était du débinage de qualité). Le concept de Y a un truc a eu le mérite de remporter un certain succès auprès des profanes (beaucoup m'en parle alors que ces émission ont près de 50 ans) et le concept (sous forme de jeu / défi) était assez amusant mais pour moi c'était assez réducteur (non représentatif) de l'illusionnisme. J'aurais donc plaisir à découvrir d'autres émissions de Gérard Majax, l'entendre raconter des choses là dessus. Je pense qu'il a pas mal d'anecdotes, qu'il pourrait dire comment est née cette émission, etc... Et puis c'est assez amusant et intéressant de voir comment étaient les gens dans les années 70-80, leur façon de parler, de réagir, de s'habiller, etc...
  23. Là on entre dans un sujet plus large mais néanmoins très intéressant qui relève de la philosophie. Pourquoi l'homme éprouve t-il le besoin d'avoir une certaine forme de domination sur la femme ? Pourquoi le salaire d'une femme est très souvent inférieur à celui d'un homme pour un même travail (à compétences égales) ? Selon moi, c'est pour palier à l'emprise que peuvent avoir les femmes sur les hommes par leur charme. D'une manière générale, j'ai le sentiment que nous sommes plus sensibles à leur physique que elles ne le sont au nôtre. Je pense qu'à ce niveau elles ont donc plus facilement d'emprise sur nous que l'inverse. Ce n'est pas toujours le cas bien sûr mais d'une manière générale, ça l'est. En bref, à compétences égales, elles ont souvent un atout en plus et c'est pour compenser cet avantage que depuis des lustres, l'homme a chercher à s'imposer à d'autres niveaux. A titre personnel, je suis pour l'égalité salariale totale entre les hommes et les femmes mais je suis conscient que cela aura pour conséquence une domination des femmes et non un parfait équilibre des chances en société comme certains le croient. S'ajoute à cela la force du nombre : elles sont plus nombreuses que nous sur Terre, c'est un fait. Donc ne vous inquiétez pas, les femmes illusionnistes arrivent plus rapidement que vous ne le penser. Inutile de dire : "il faut...". Les choses se feront naturellement et pour le moment, je ne voit rien de mauvais là dedans.
  24. Faut-il plus de femmes en magie ? Faut-il, faut-il... non. Pas d'obligations. La plupart d'entre nous sommes ravis de voir des femmes s'intéresser à l'illusionnisme, de les fréquenter, d'échanger avec elles lors de réunions, de conférences, de congrès. Bien sûr que nous les regardons, que nous prêtons attention à leur physique, à leur façon de s'habiller sur scène avant même qu'elles n'aient commencé de présenter le moindre effet ou dit le moindre mot. Nous sommes sensibles au charme, à la féminité en général. Rien d'anormal ou de machiste là dedans. Il y a très peu de femmes en magie ? Ne vous inquiétez pas, les choses se feront naturellement avec le temps. Inutile de dire : "il faut..." A la limite, on pourrait dire "on aimerait bien avoir plus de confrères féminines", ce qui serait plus juste et moins formel. Pourquoi sont-elles si peu nombreuses ? A cause de notre histoire et de l'image que la plupart des gens ont encore aujourd'hui de la magie (le lapin du chapeau, le chapeau haut-de-forme, la femmes coupée en deux, la partenaire du magicien, la fameuse "assistante"). Mais cette image est en train de changer depuis une dizaine d'année, tout comme le nombre de femmes en magie augmente. Il suffit de creuser un peu. Pour finir, quelques-unes de mes magiciennes préférées : Yumi, que l'on ne voit plus depuis un moment malheureusement et dont les cartes glissent de ses mains comme des pétales de rose : La belle et talentueuse Roxanne avec son original changement de couleur de rouge à lèvre : Avec Topas, ils forment un beau couple ! Tout comme Huang Zeng (avec Juan Mayoral) : Ou encore Alana (Allemande) : https://www.youtube.com/watch?v=R5-HibGxgPg Fay Presto qui, malgré son âge, a toujours la patate ! Elisabeth Amato dont on entend plus parler non plus : Pour les fans de Cardistry, l'incontournable Ekaterina (qui parle français en plus) : Apprendre quelques fioritures par une femme, c'est très sympa ! Juliana Chen, aussi connue que Jeff McBride jusqu'à il y a une dizaine d'années pour son numéro de manipulation : La pétillante Magic Babe Ning : Alexandra Duvivier : Caroline Marx : Elfia : Katalina (miss Katalin) : Angela Funovits : Lisa Menna : Valérie, que j'ai découvert dans une très belle émission sur la magie que j'ai retrouvée avec Jean Garance, Garcimore, Gérard Majax, Pavel et Jean Mad : Et il y en a plein d'autres ! Pour ce qui est de Sophie Edelstein ou de Sittah, ce n'est pas ma tasse de thé. Elles font du vu et revu à mes yeux... version fille. Mais ce ne sont que mes goûts.
  25. J'en ai acheté un tout fait. Le problème c'est qu'il faut coller les deux extrémités une fois reçu (ils ne peuvent pas l'envoyer collé pour des raisons liées à l'envoie postal) et cette opération est aussi délicate que fragile. On peut aussi le fabriquer. C'est assez long et fastidieux mais c'est faisable. Une description est faite dans le livre "Pliages en mouvement" de Didier BOURSIN. Pour les figures possibles avec ce pliage appelé souvent "éventail magique" ou "éventail multiforme", la prestidigitation sans baguage de Jules DHOTEL en propose pas mal.
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