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Marc Page

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Tout ce qui a été publié par Marc Page

  1. J'ai réussi à me procurer un exemplaire de ce livre et c'est l'un des mieux construits dans le genre : original, très beau graphiquement, des illusions variées et un fil conducteur construit avec intelligence. J'ai appris assez récemment que Marc Setteducati était l'auteur des petites boîtes de magie vendues dans les années 90 sous le nom "Magic Scene" et qui étaient des équivalents de certaines boîtes Tenyo. Etant gamin, je les recherchais sur les vide-greniers. Que de souvenirs ! Et c'est déjà loin !
  2. J'ai aussi enregistré ces deux émissions à l'époque. Sans doute celles que j'ai le plus regardées avec les premières émissions du cabaret de Sébastien et celle des mandrakes d'or (à l'époque sur TF1 avec Jean-Pierre Foucault au Futuroscope). Certes, les émissions de Vegas sont des compilations de numéros extraits des émissions "The World greatest magicians of the world" mais les présentations, commentaires, reportages sur la ville et ses environs et interviews de Sylvain Mirouf faisaient toute la différence. Il y a également une séquence à Paris (Sylvain Mirouf se téléportait du quartier Paris Paris de Vegas au vrai Paris, ce qui permettait de comparer la reproduction des monuments comme la tout Eiffel et l'Arc de triomphe) et nous faisait alors découvrir (à l'époque) l'antre du double fond avec Dominique Duvivier présentant l'imprimerie, Gaëtan Bloom présentant un tour de mentalisme avec des boules colorées dont la présentation dépasse l'effet (HundaïïÏ..... Oop ! A flukuchoun.......Oup ! Oup ! etc.... et Duvivier qui répond Ouuhhhhhhhhhhh ! Mémorable !). Il faut vraiment que j'arrive à numériser ces vidéos. J'espère que ma VHS est encore bonne.
  3. Concernant David Stone, le pire c'est que je suis sûr qu'il va nous présenté d'autres très bons numéros inédits et si il nous lit, je n'imagine même pas la pression que cela doit représenter pour lui. Mais c'est toujours sous cette pression qu'il s'est montré des plus innovants. C'est un bosseur (et un boxeur). Et si un jour ça coince, et bien ce n'est pas grave. Il nous a déjà montré et apporté tellement de bonnes choses. Sa popularité auprès des magiciens ne retombera pas de si tôt. Aller David, tes groupies sont là !
  4. Pareil : je regarde la télé une fois par mois en moyenne et hier, j'en ai vraiment eu marre de ces pubs aussi longues que fréquentes et de ces jeux à la noix (pour rester poli). Vous aurez remarqué que tous les numéros "pourris" ont été réalisés par des personnes aux visages cachés. Ce ne sont pas de vrais candidats, c'est une évidence. C'est un désir de la production. Il faut croire qu'il y a un intérêt à imposer ce genre d'âneries. L'audimat ? Je sais bien que beaucoup de personnes aujourd'hui adorent ce genre de niaiseries mais je pense qu'il y a autre chose, quelque chose de plus profond visant la culture (l'influence sur la culture populaire). Il est aussi évident que le buzzer d'or déclenché par Eric Antoine n'est pas sans influence de la production et d'une manière plus générale, de l'influence culturelle actuelle par nos représentants politiques et grand chefs d'entreprises. Le talent de ce contorsionniste n'était pas grand à ce point. On nous a encore fait pleurer dans les chaumières avec son histoire pour nous dire : "regardez, parmi les migrants que beaucoup d'entre vous refusent encore d'accueillir, il y a peut être de grands talents qui vont donner des lettres de noblesse à leur pays et enrichir la culture Française !" Nini ! Cet artiste veut surtout une carte d'identité Française et ne pas "galérer" dans son pays. La reconnaissance de son art dans son pays, je ne dit pas qu'il s'en moque mais ça passe au second plan (hypocritement au premier plan dans un media comme cette émission). C'est évident. On ne peut pas lui reprocher de vouloir une meilleure vie et je sais que c'est facile à dire quand on est né en France avec un certain confort par rapport à cet homme. Je ne le blâme pas. Il a raison de tenter sa chance. Je met juste en évidence l'hypocrisie (non pas seulement de l'artiste mais surtout du jury, de la production, des gens qui font ceux qui s'épanouissent devant ce genre de plaidoirie, devant ce buzzer d'or présenté et perçu comme "d'intérêt public" pour la culture, etc...). Le passé et ou la situation des artistes ne devrait pas être présenté. Ce sont des prestations qui doivent être comparés, pas des personnes. C'est trop facile sinon. Mais j'ai bel et bien l'impression qu'aujourd'hui, on ne peut réussir dans quelque domaine que ce soit sans être pourri d'hypocrisie. De même que je pense que l'on ne peut être milliardaire sans être responsable directement ou indirectement du malheur de beaucoup de personnes (situations ultra-précaires voir pire). On se plaint souvent de voir des gosses creuver de faim dans le tiers-monde, des sdf creuver de froid dans les rues ou des gamins creuver de fatigue au boulot mais on continue d'être client dans les grands supermarchés, de consommer des marques, de bâtir des statues de plus de 150m de haut à plusieurs centaine de millions d'euros, bref d'entretenir ce dont on se plaint. Pardonnez le choix de certains de mes mots, la brutalité de mes propos. Je sais que je vais choquer, que cela n'a pas nécessairement sa place ici, sur ce forum, mais il fallait que ça sorte. Quelque part, j'espère me sentir moins seul à penser cela. Je vais quand même terminer par quelque chose de positif : le passage de David Stone. C'était enlevé, sans temps mort, drôle, dynamique original. Du Stone pur sucre. J'en redemande et j'espère qu'il ira encore plus loin. Il le mérite.
  5. Oui, c'est bien ce livre. Les quelques pages visibles sur ce site donnent le ton. Cela fait évidement penser aux Tom Tit (il y a même des reprises complètes des Tom Tit dedans mais la compilation est très bien faite et très bien illustrée). Mon amie m'a laissé cet ouvrage autant de temps que je voulais et je pourrais le scanner mais j'aimerais m'en procurer un exemplaire papier. Problème : il est presque introuvable. Merci pour le lien vers le sujet des jouets reposant sur de la physique. Je connaissais déjà le pendule dont tu as mis un lien vers une vidéo. J'ai d'ailleurs développé trois routines basées sur ce principe que plusieurs VMistes m'ont déjà vu faire (avec une cloche, un seau d'eau, une poupée Barbie), des petites histoires et d'autres phénomène physiques (j'exploite entre autre une autre propriété du pendule pesant et dans le cas du seau rempli d'eau, la force centrifuge). J'avais aussi pensé à un numéro à risque au dessus de pics enflammés (l'Homme sauvé par la physique !) mais je n'ai pas assez de courage pour le faire (même si je sais que cela marcherait). Dans le jouet avec le mât, l'effet n'est pas le même : c'est un mouvement entretenu (et c'est donc la façon dont le mouvement s'entretien qui est intéressante). Dans le "looping pendulum", c'est le fait que l'objet "lourd" ne tombe pas (ne casse pas) qui est intéressant (surprenant). Il y a une dizaine d'année, j'ai recherché une façon d'en faire une routine et je me suis demandé ce que l'on pouvait suspendre d'autre qu'une tasse au bout d'une corde pour que cela soit plus parlant dans le cadre d'une histoire. J'ai pensé à la cloche (sonner les cloches). En remplaçant la tasse généralement utilisée pour cette expérience par une cloche, je perd le côté cassant de l'objet mais je gagne un effet supplémentaire : la cloche qui ne sonne plus. Ce qui est fort, c'est que cela ne nécessite aucun trucage ! Tout peut être examiné avant, pendant et après. Le fait que la cloche ne sonne plus est dû à une autre propriété du pendule pesant. Ensuite j'ai élaboré une autre routine (autre histoire, autre objet suspendu) avec une poupée Barbie. Ici, l'effet était moins impressionnant (pas de risque de casse, pas d'effet supplémentaire au fait que la poupée Barbie soit sauvée par la physique d'une chute au sol) mais c'était un numéro plus drôle. Ensuite, j'ai élaboré une troisième version, toujours en me posant la même question (qu'est-ce que je peux suspendre au bout et qui fasse référence à quelque chose de parlant ?) : un seau rempli d'eau (tirer l'eau du puis). Là, il m'a fallu du temps pour trouver le bon seau, le bon anneau (bague géante) à l'autre bout, la bonne longueur de cordelette et l'amplitude (je monte sur une chaise) : il y a du risque (faire tomber un seau rempli à ras bord d'eau sur scène ou au dessus d'une personne), c'est drôle, c'est surprenant, c'est plus visuel (plus grand, mon seau est vert claire, ma cordelette rouge, ma bague géante porte un gros diamant en verre) et il y a un petit effet supplémentaire en faisant tournoyer le seau au bout de la cordelette (l'illustration bien connue mais toujours surprenante de la force centrifuge). Je présente ces trois versions de mon cru depuis des années et j'ai toujours autant de plaisir à les présenter devant tous les publics et dans toutes les situations (close-up, scène, salle de classe, repas de famille, entre amis, etc...). La version close-up de la version avec cloche (en 2014 ici) : La version close-up du seau rempli d'eau : Version seau rempli d'eau (scène) : La version avec la cloche présentée par une de mes élèves (spectacle de l'Atelier "Science et magie") : Bref, on s'amuse bien avec ces curiosités physiques et il y a pleins de présentations possibles. Voulant retrouver le côté fragile et cassant de la tasse, je suis à la recherche d'une cloche en cristal avec une anse. Ainsi j'aurais à la fois le côté cassant, le côté sonore (cloche qui sonne / ne sonne plus), le côté transparent (ou semi-transparent) et l'allusion à quelque chose de parlant (sonner les cloches). J'ai déjà élaboré la petite histoire pour l'accompagner. Je précise que même si je publie en partie ici mes idées, ce n'est que pour montrer le potentiel de ce genre de curiosité. Je ne souhaite pas que ces idées soient reprises (idée d'utiliser une cloche pour bénéficier de l'effet supplémentaire de la cloche qui ne sonne plus sans trucage et idée d'utiliser un seau rempli d'eau à ras bord pour son potentiel comique, l'illustration de la force centrifuge en prime). Je n'ai pas élaboré ces routines pour les commercialiser (je me réserve ce droit éventuellement mais ce n'est pas d'actualité) et ne souhaite pas les voir commercialisées par des personnes sans éthique. Je les ai mises au point pour mes spectacles, pour apporter diversité et originalité à mes prestations.
  6. Quelqu'un connaît-il le nom de l'objet présenté entre 8min et 8min15 (fil qui s'enroule autour d'un mât) ? C'est quelque chose que j'aimerais me payer ou fabriquer. Mieux : si quelqu'un sait où peut-on acheter cet objet ou un guide pour le construire. J'ai l'impression que le mouvement est ici entretenu par un simple élastique torsadé au dessus de l'anneau (autrement dit, le mouvement perdure jusqu'à ce que l'élastique soit totalement "dévrillé") mais aussi simple que cela paresse, je suis sûr qu'il y a des petits détails (choix à faire) qui ne sont pas anodins et que j'aimerais connaître. Lors des congrès, j'ai toujours été admiratif devant une pendule présente sur le stand "Marchand de truc" qui présentait ce genre de curiosité physique de part et d'autre du cadran. Ludo n'avait pas voulu me donner la référence de cette pendule (et je ne lui en veux pas, c'est le genre de curiosité que l'on peut apprécier d'être un des rares à exposer). Sinon, je garde un souvenir assez mémorable de la première fois que j'ai vu un monsieur présenter sur la foire de Paris ces petits bateaux utilisant le principe de base du moteur Stirling : Dans les Tom Tit, il y a nombre de petits moteurs / véhicules fonctionnant avec du camphre ou un œuf vidé (moteur à vapeur) que je n'ai jamais vu réalisés (et je compte bien en réaliser quelques-uns dès que possible). Plus récemment, je viens de terminer la lecture d'un livre qu'une amie m'a prêté intitulé "Jeux et loisirs de la jeunesse" de André ROY, édition Larousse 1956. C'est rempli de belles choses, en particulier au niveau des moteurs (à camphre, à vent, à vapeur, à sable, électriques). Si d'ailleurs quelqu'un a ce livre et souhaite le revendre, qu'il n'hésite pas à me contacter en MP. J'aimerai en avoir un exemplaire, qu'importe l'édition.
  7. Oui, Fondations existe en Français. Le titre Anglais est Foundations tout simplement donc si le titre est en Français, pas de doute sur le contenu : c'est en français aussi. C'est un livre avec une couverture bleue, pas très épais, et dont le prix est de 65€ un peu partout (mais ça les vaut vraiment). Tant sur le fond que sur la forme, ce livre est très soigné, pédagogique, chaque page est digne d'intérêt. Pour les cannes, le modèle courant en aluminium suffit. Le fil livré avec n'est pas terrible : il est noir, solide mais c'est du nylon bien souvent et même avec un coup de marqueur par dessus, ça brille trop. Mieux vaut le remplacer par du fil de couture noir mat en coton pour la raison que je t'ai exposée plus haut. Ce dernier est plus épais mais en mouvement et dans les conditions que je t'ai indiquées, il sera moins visible que n'importe quel fil nylon soi-disant "spécial canne dansante". Pour le dvd de David Mann, c'est en Anglais mais très facile à comprendre, même sans comprendre un mot d'Anglais car c'est essentiellement visuel.
  8. D'une part il y a le fait que ce soit une vidéo et Mr_Cinéma a très bien répondu sur ce point. D'autre part, en extérieur, tu bénéficies d'un fond qui n'est pas uni (il faut éviter les fonds unis pour un numéro de canne dansante, même noir). Enfin, selon l'heure de la journée et l'emplacement de la caméra par rapport au Soleil, il y a des choix meilleurs que d'autres. Tout est très bien décrit dans le livre théorique et pratique Fondations de Eberhard RIESE. Ce livre est pour moi à la scène ce que Close-up de David STONE est au close-up de table en table. Je te le conseille fortement, c'est un excellent investissement (il vaut vraiment son prix). Tu peux être éclairé sous tous les angles pour un numéro de canne dansante (y compris en contre) mais ce qu'il faut éviter, c'est un éclairage UNIQUEMENT en face ou UNIQUEMENT en contre. Pour éviter le fond uni, plusieurs possibilités : motifs sur toile, projection de motifs (gobos), rideau de fils, etc... Le choix du fil est important aussi : pas de nylon (réfléchi trop la lumière, aussi fin soit-il) mais du coton (fil de couture noir mat bien solide). Le problème est assez simple à comprendre : tout rayon lumineux arrivant sur le fil est en partie absorbé (car le fil est noir et le noir absorbe presque tout les rayonnements) et en partie réfléchi. Si le fil renvoie de la lumière vers les spectateurs, il brille et se voie. Mais si il renvoie de la lumière dans toutes les directions, sur un fond qui n'est pas uni voir lumineux lui aussi, il n'est plus visible. Il faut donc que la lumière arrive sur le fil dans toutes les directions, que ce dernier renvoie un minimum de lumière (coton) et que le fond ne soit pas uni. Voilà le secret du travail avec du fil visible en mouvement. Pour le travail des techniques, le mieux est le dvd de David Mann selon moi (plus complet et plus pédagogique que les dvds de Fabien SOLAZ, de Pierre BRAHMA, de McBride, etc...). Sinon il y a aussi le livret de Jims PELY. Evite les cannes dansantes lumineuses au début : elles sont plus chers, plus lourdes (donc fil plus solide donc plus visible), gourmandes en énergie et n'ont jamais bon équilibre, tous modèles confondus (il faut les rééquilibrer). Voilà pour la canne dansante.
  9. Reportages : Visite de la Maison de la magie Robert-Houdin de Blois (pour avoir un aperçu de la nouvelle expo) En interview :  Longue interview de David STONE chez lui Didier MORAX  Arturo BRACHETTI
  10. Pardon pour la confusion avec les cannes. J'ai lu le message trop vite. Pour les cannes dansantes, niveau sécurité, pas de problème. Mais niveau difficulté, c'est très difficile ! Du moins, si on veut obtenir une belle illusion. Personnellement, j'ai mis presque 2 ans avant d'être satisfait* de ma présentation de la canne dansante. *avant de me dire "c'est bon, je peux la présenter en public" En dehors du temps nécessaire à travailler les différents mouvements pour donner vie et indépendance à la canne, il y a les difficultés techniques au niveau de l'éclairage, du fond devant lequel on évolue et des angles de vue du public liées à cet illusion. Car en plus d'être une illusion difficile à exécuter correctement, c'est une illusion que l'on ne peut pas présenter n'importe où. Dans la salle poly d'un établissement scolaire, il est presque certain que la situation ne s'y prêtera pas : sans projecteurs correctement réglés, sans fond irisé ou à motifs légers, il faut oublier ce genre d'illusion. Si tu crois qu'un éclairage tamisé et un fond noir rendront le fil invisible, c'est que tu ne maîtrises absolument pas la clé de cette illusion, tout comme ceux qui pensent que la meilleure condition pour présenter des effets de FI en close-up est une soirée où les tables sont éclairées à la bougie (il n'y a rien de pire !). Surtout qu'en plus, dans le cas de la canne dansante le fil est visible et bouge presque en permanence (donc le choix du bon fil ne suffit pas pour que l'illusion fonctionne). Si en plus tu ajoutes une difficulté supplémentaire en exécutant ce numéro en synchronisation avec un autre ou deux élèves ensemble, autant dire que tu vas tout droit à un échec quasi certain.
  11. Pour contacter un maire en vu d'obtenir une salle, il faut avoir au préalable fixé une date pour le spectacle avec le chef d'établissement et les collègues éventuels participant au projet, ne serait-ce que pour l'accueil, la gestion du bar et des gâteaux (sans alcool bien entendu), etc... tu ne seras forcément pas seul. Bref, si tu es en mesure d'exposer clairement et sérieusement ton projet, que tu as une date (ou deux maximum) à proposer au maire, il n'y a pas de soucis, tu peux prendre contact au plus tôt (c'est même mieux que deux semaines avant). Mais si tu n'a pas de date et que ton projet est encore plein de points d'interrogation, c'est plus délicat. Il faut prendre des décisions rapidement, prendre des initiatives, communiquer rapidement avec le chef d'établissement et/ou son adjoint. Pour ce dernier, il faut lui dire dès le début le but de ton projet, combien d'élèves seront dans ton atelier, le nombre de séances par semaine (fixer un jour, un créneau précis; là aussi 2 propositions maximum), un aperçu du déroulement (comme pour tes progressions de cours). Un petit diaporama powerpoint ou un fichier pdf avec toutes ces infos est très appréciable pour tous ceux qui participeront au projet de près ou de loin. Tu peux le construire dès maintenant. Pour les inscriptions à l'atelier aussi : fixe une date limite et tiens toi-s-y ! Pense à indiquer la date, l'heure et la salle de la première séance partout (ENT, Pronote, panneau d'affichage de l'établissement, mail au chef d'établissement, aux CPE + panneau sur la porte de la salle lors des premières séances). Si des élèves inscrits ne se présentent pas lors de la première séance, laisse-leur une chance de venir à la suivante mais après, n'accepte plus de nouveaux inscrits. Il faut laisser une petite marge mais au bout d'un moment, il y a un programme à tenir donc comme dirait Jean MERLIN : "il faut parfois savoir dire NON". Pour le matériel, tu peux en prêter mais attention : si il arrive quelque chose, tu l'as pour toi et tu es responsable. Je te déconseille de faire faire des achats de matériel de magie par l'établissement et/ou par les élèves. Il y a énormément de chose à faire avec des choses que l'on peut trouver facilement dans l'établissement ou chez soi (chez toi ou chez les élèves). Par exemple : - un tableau (à craie ou à feutre) ou un paperboard (il n'y a pas toujours de tableau dans la salle poly d'un établissement) - le vidéoprojecteur (toutes les salles de presque tous les établissement en sont aujourd'hui équipées) - du papier : feuilles A4, A3, journeaux, magazines, etc... - des cartes à jouer : tu peux parfois trouver des jeux de cartes géantes à 2€ chez Babou, Action, Noz, etc... il faut fouiner un peu. Ces jeux ne sont pas d'une qualité exceptionnelle mais suffisent pour beaucoup de choses. Personnellement, j'en ai 5 qui me servent pour 2 des 8 numéros de mon programme d'atelier. - de l'eau - des pinces - des blouses - au labo de physique-chimie, il a pas mal de choses qui peuvent être utilisées : j'évite tout ce qui est trop fragile (verrerie), trop dangereux, trop fragile ou de grande valeur. Ce que je prête : - ma sono et mon fond de scène (+ parfois quelques éclairages) pour le spectacle - de la corde (mais elle n'est pas coupée et peut donc servir plusieurs fois) - une cloche et une grosse bague pour un des numéros - un guéridon Donc pour ce qui est d'acheter des cannes à apparition, je dirais non pour plusieurs raisons : - ce genre d'accessoire est dangereux entre les mains de collégiens : ils vont vouloir s'amuser avec et si la canne leur échappe et arrive dans l'œil d'un autre ou brise du matériel dans une salle... tu es responsables. Si ce sont des cannes métalliques, c'est encore plus dangereux et ça peut couper (au niveau du pouce entre autre). On peut toujours encadrer niveau sécurité mais pourquoi prendre ce risque pour si peu alors qu'il y a pléthore de chose magnifiques faisables en toute sécurité - ce n'est pas (ou plus) un effet très magique (on se doute que c'est "un truc qui se déplie") : c'est juste un effet visuel, un beau gadget dont on fait la démo (enfin c'est mon avis) - le maniement d'une canne à apparition (ou à disparition) est loin d'être aussi facile qu'il n'en a l'air : en as-tu déjà utilisé au moins ? Pour ne pas qu'elle t'échappes des mains, pour savoir la replier, la déclencher rapidement, etc... il y a un "coup à prendre" comme on dit ! Ce n'est pas aussi "automatique" que cela en a l'air. - travailler la synchronisation des apparitions de cannes par deux élèves, encore une difficulté énorme à surmonter. Tu peux essayer, je ne dit pas que tu n'y parviendras pas mais tu te rendras compte qu'il te faudra consacrer beaucoup de temps avec ces élèves-là avant d'être sûr qu'ils fassent apparaître leurs cannes en même temps. Tout cela pour un effet de moins d'une seconde, pas magique (juste joli) et nécessitant du matériel spécifique qu'il faudra acheter ou faire acheter exprès, présentant des risques de sécurité non négligeables, etc... Bref, tu fais comme tu veux mais pour moi, ce n'est pas une bonne idée. Quelques sources d'où sont tirés les numéros que j'ai sélectionnés : - les magazines "J'aime la magie" de Sylvain MIROUF - Newspaper Magic de Gene ANDERSON - le cours MAGICA de Robert VENO - la science amusante de Tom TIT - le manuel géant des Castors Junior Une année, mes collègues d'Anglais et d'Histoire ont rejoint mon équipe. Un des 8 numéros s'est donc fait en Anglais et mon collègue d'histoire faisait des interventions humoristiques au "coin du rideau" après un numéro en disant : "Ce tour a été créé en 1987 par le magicien américain Gene Anderson, aujourd'hui adapté par Paul et Julie !" Autres conseils : - pas de techniques de manipulation (à moins d'avoir déjà un élève passionné de magie dans le lot qui en maîtrise quelques-unes; dans ce cas, tu peux même le laisser proposer un tour qu'il aime et l'aider à élaborer une présentation originale) - pas de choses trop compliquées ou longues à mémoriser : oublie les carrés magiques, certaines version de l'addition, etc... à moins de trouver un moyen d'encadrer / de guider parfaitement la chose (calculatrices à main ou virtuelle projetée,...). - attention au rythme ! Il faut éviter les temps morts, anticiper tout problème : prévoir quoi dire et/ou quoi faire si il se passe ceci ou cela, si il faut meubler, rattraper un tour ou autre. - le minimum de préparation et d'installation : pour les tours demandant un arrangement du jeu, je leur montre l'arrangement lors des séances mais le jour du spectacle, c'est moi qui l'arrange pour eux : ils n'ont plus qu'a entrer sur scène et à commencer le numéro. Bien souvent je présente un effet très bref dans ma présentation de leur numéro et je mélange (faux mélange) ou je constitue l'arrangement pour leur numéro pendant cette présentation. - varier les effets (apparitions, disparitions, transpositions, transformations, divination, etc...), les supports (cartes, corde, papier, bouteilles, verres, crayons, etc...), le nombre d'intervenants (solo, duos, trios) D'une manière générale, tu te rendras compte assez vite que même pour un effet dit "automatique", il y a des difficultés énormes à surmonter avant d'obtenir quelque chose de présentable (et qui te demanderont donc du temps ainsi qu'à tes élèves). Encore une fois, le but n'est pas d'en faire des illusionnistes mais de faire en sorte qu'il sachent présenter un numéro convenablement (en se tenant bien, en s'exprimant clairement, en prenant leur temps, etc...) et qu'ils en tirent un certain plaisir, une certaine assurance, un certain goût pour la curiosité, pour aller vers les autres, etc... Bref, il y a des objectifs pédagogiques à atteindre en s'amusant. Alors bon courage et amusez-vous bien !
  12. Pour ma part, je trouve ça génial mais c'est le prix qui me rebute. Je sais bien qu'on me dira : "oui mais c'et un atelier, en petit comité avec l'artiste en personne, et à la maison de la magie en plus !". Cela n'empêche : les CIPI ont toujours été trop chers à mon goût comparés à d'autres ateliers, congrès et autres journées "magie" avec un contenu comparable. Alors à ceux qui se demandent pourquoi certains stages doivent être annulés faute d'inscrits ou pourquoi il n'y a presque pas de jeunes, je répond : principalement le prix. 230€, c'est plus que le prix d'entrée à un congrès (de 3-4 jours) et cela n'inclus ni les repas ni l'hébergement, ni les dvds de votre stage. Pour 100 à 150€, vous pouvez prendre un cours particulier de plusieurs heures avec de très nombreux artistes de renommée mondiale et vous serez SEUL avec lui. Je ne veux pas casser du sucre sur le dos de Pierric. Je suis certain que son cachet est justifié mais je pense que pour afficher un tarif final de 230€ par personne, il y a une marge trop "gourmande" sur d'autres points. Un tarif de 160€ pour un stage CIPI me semblerait plus juste par rapport aux autres évènements ou alors à 230€, ce prix devrait comprendre l'hébergement et les repas. Nul besoin d'un grand luxe : on vient à ce genre de stage avant tout pour la magie, pour bosser des choses avec l'artiste, pas pour la qualité des repas ou le cachet de l'hôtel. Enfin voilà, j'avais envie de le dire car beaucoup n'ont pas l'air de croire que c'est ça le plus gros problème... mais si. Et je ne suis pas le genre à ne jamais mettre le prix pour quelque chose ou à ne pas faire des bornes, organiser des covoiturages, réserver pour le groupe, etc... je me rend à pas mal d'évènements magiques chaque année, je compare beaucoup de choses et les stages CIPI sont tout de même parmi les évènements magiques les plus onéreux sans forcément être les meilleurs (même si ils sont souvent très bons).
  13. J'ai animé un atelier "Sciences et magie" durant ces trois dernières années dans les différents établissements (collèges et lycée publics) au sein desquels j'ai enseigné (la physique-chimie). Dès le départ, j'avais destiné cet atelier pour des élèves ciblés : élèves très timides et participant peu en classe, élèves en décrochage scolaire ou en grandes difficultés en sciences. Le but était de leur donner, par le biais de la magie, confiance en eux et le goût de la curiosité, faire travailler son imagination, apprendre à être précis, à s'exprimer et à se tenir correctement (montrer que certaines postures, certains tons, certaines phrases font parfois toute la différence). J'ai toujours exigé dans ma proposition d'atelier auprès du principal ou du proviseur que le nombre de participants soit limité à 12 maximum. Ceci est une des conditions que l'on peut se permettre facilement d'imposer puisque l'on vient proposer une animation, un service original et valorisant pour les élèves comme pour l'établissement. Je programmais l'atelier 1h par semaine entre 12h et 14h (le créneau étant choisi en fonction des horaires de l'établissement, de mon emploi de temps et d'autres paramètres parfois). Un spectacle était prévu à la fin (au bouts de 4-5 mois d'atelier environs à chaque fois car mes remplacements étaient de cette durée). Dans ce spectacle les numéros de mes "élèves étaient en alternance avec mes présentations (avec routines) afin de laisser le temps à chaque gamin ou groupe de se préparer. Mes routines illustraient ma présentation du numéro suivant et me permettait d'installer le gros du matériel pour eux. Travailler en association avec un autre enseignant permet de faire deux groupes pour les répétitions. Et comme il ou elle n'est pas magicien(ne), il (ou elle) aura un autre regard. Pour le travail des routines / numéros : il y en a 8 en tout et pour tout, tous en rapports avec les sciences dans leur présentation et/ou reposant sur les sciences (physique, chimie, mathématiques) - premières séances (3 séances de 1h maxi) : présentation des 8 routines et de leur explications, présentation du matériel. - séances de "structure" : répartition des 8 numéros (solos pour les élèves les plus à l'aise pour parler en public, formation de duos et de trio pour les autres). Je leur donne le matériel. Ils commencent à se remémorer seuls la méthode et à la fin de fais passer devant les autres un numéro. - pour toutes les séances suivantes (4 séances en moyenne) : dès leur arrivée, ils se mettent à une table et travaillent le numéro qu'il y a sur la table (1 table, 1 numéro ciblé, 1,2 ou 3 élèves sur ce numéro). Ils le travaillent 30 min et je passes à chaque table voir les idées qui se développe, commenter, en donner d'autres et corriger ce qui peut l'être. Ensuite je fais passer 2 (3 si le temps le permet) numéros devant tout le monde. Je précise que les numéro "tournent". Tous les élèves doivent apprendre à travailler au moins 2 numéros. Ainsi, en cas d'absence le jour du spectacles, on peut trouver un "remplaçant". - 2 séances de répétitions (4 numéros pour chaque séance) : on corrige tous les petits détails - 1 répétition générale dans la salle poly de l'établissement et dans les conditions du spectacle (son, fond de scène, éclairage, costumes : je leur demande de venir dans leur tenue la plus élégante. Aujourd'hui ce sont eux les stars !) Une année, le spectacle s'est joué deux fois : - une première fois devant l'ensemble des élèves de 6ème à la fin d'une journée de cours et dans l'enceinte du collège - une seconde fois 2h plus tard dans la salle polyvalente de la ville devant l'ensemble des élèves et parents d'élèves du collège. Il faut toujours tenter certaine choses comme contacter le maire de la ville pour lui exposer le projet pour disposer de la salle gratuitement. A deux reprise, cela s'est fait. Si le projet est présenté avec sérieux, il n'y a pas de raisons, cela donne une bonne image de la ville (et du maire). En ce qui concerne l'entrée, une année elle a été payante (2€) et au profit du FSE du collège. Certains chef d'établissement préfèrent que l'évènement soit gratuit. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénient mais dans les deux cas, nous avons rempli la salle (150 personnes environ les deux premières années, 100 personne la troisième car salle plus petite). Voilà, quelques conseils. Bon courage. Mais attention : rien ne s'improvise et si c'est la première fois, il faut vraiment se limiter. Dans ton cas, je limiterais à 8-10 élèves maximum et à 6 numéros que tu maîtrises sur le bout des doigts et qui ne requiert aucune technique de manipulation (tu auras assez de difficultés à leur faire travailler des tours simples et leurs présentations; c'est là dessus qu'il faut se concentrer). Bien entendu, ce n'est qu'un son de cloche : le mien. Rien de ce que je dis n'est à prendre au mot. Je te dis juste comment ça s'est passé pour moi, comment j'ai organisé cela. J'indique une partie de mon boulot ici. Tu en fais ce que tu veux.
  14. Option 1 : Je relierai les objets avec une petite cordelette rouge (objets dans des sachets enfilés sur la cordelette ou fixés à l'aide de pinces type bulldog). L'ensemble serait dans une boîte (carton, malle, sac, peu importe). Je tire sur le fil et les objets seraient ainsi découvert au fur et à mesure avec parfois des photos agrandies fixées sur le fil. Option 2 : - je distribuerai des sacs opaques avec des numéros de 3 à 13 dessus à différentes personnes dans le public. J'enverrai alors un ballon en disant : à 2 ans, j'ai frappé dans mon premier ballon. Je ne m'en souviens plus mais ma mère avait immortalisé l'instant et tu montres la photo. La personne qui reçoit le ballon doit nommer un numéro entre 3 et 13. La suite, tu la devines : tu demandes à la personne avec le scahet correspondant de venir te l'apporter et comme tu connais déjà son contenu (puisque le numéro du sac correspond à un âge auquel tu as associé un tour), tu peux commencer à raconter "à 3 ans, j'ai....." afin de meubler la venu du sac jusqu'à toi. Tu ouvres alors le sac, on découvre l'objet et tu fais ton tour avec. Ensuite la personne qui a le ballon l'envoie à une autre personne qui redonne un numéro, etc... Et ainsi, si tu es amené à reproduire ton spectacle, ce ne sera jamais vraiment le même. L'ordre de tes numéros sera différent à chaque fois et tu feras participer pas mal de personnes (d'enfants ici). - tu peux aussi avoir une canne à pêche et aller à la "pêche aux souvenirs" (une pêche aux sacs)
  15. J'installe et présente la plupart de mes spectacles seul. Pour la musique, j'utilise une télécommande fixée à un de mes petits guéridons ou dans une petite boîte noire fixée à mon pantalon. Pour la lumière par contre, je programme un ou deux tableaux sur ma table Stair­ville DMX-Master I et je change donc assez peu en cours de spectacle (du coup, je n'utilise pas le potentiel que peut m'offrir mon matériel). J'ai jeté un œil à Run The Show. C'est sur ipad ou iPhone. Je n'ai qu'un smartphone. L'idée de gérer (programmer et reprendre en main si nécessaire en cours de spectacle) son et lumière depuis un seul appareil ou télécommande sur moi est séduisante. Je suis donc intéressé par ce genre de technologie.
  16. Pour répondre à la question initiale : A titre personnel, le premier que j'ai vu présenter l'effet de la tête qui tombe était Peter MARVEY lors d'un passage au plus grand cabaret du monde au tout début des années 2000 (avant 2003): il se plaçait debout derrière une table, passait une écharpe derrière sa tête, tirait et sa tête tombait sur la table. Il sortait alors une cigarette, l'allumait et la fumait : la fumée ressortait au niveau du col de sa veste. Il est aussi le premier que j'ai vu présenter l'effet du rétrécissement sans boîte. Aujourd'hui il présente toujours cette illusion habillé en Superman, la cape lui permettant de se déplacer sur scène sans contraintes d'angles mais au tout début il enfilait juste es ailes de dragon et sautait sur sa valise : il rétrécissait alors à vue. J'en garde un souvenir mémorable et je préfére d'ailleurs la version "dragon" à sa version actuelle en Superman, même si elle était plus contraignante au niveau des angles. Etant gamin, j'avais remonté le truc de ces deux illusions et les avait présentées à la fête de fin d'année de mon collège et au Noël de mon village en 2003. Ci-dessous, une photo de moi juste avant de faire tomber ma tête. Je n'ai malheureusement récupéré aucune photo de ces prestations avec ma tête sur la table (je sais que j'ai été pris en photo à ce moment là mais je n'ai jamais récupéré aucun cliché. Si a tout hasard, certains auraient cela, sait-on jamais...). Bref, à l'époque je m'étais creusé la tête pour me fabriquer une c******* intégrale en pliant et frappant au marteau une plaque de zinc sur moi-même après l'avoir découpée à la scie sauteuse (qui n'avait pas beaucoup appréciée à l'époque) ! Et j'avais donc honteusement plagié la présentation de Peter Marvey pour cette illusion (je n'avais pas encore d'ordinateur à l'époque, pas de forum. J'attendais avec impatience de recevoir les publicité de SFP, Climax, Mayette et Magix et je repassais en boucle chaque émission du cabaret de Sébastien). Vers 2005, Andrew Mayne publie une série de petits booklets qui vont tous avoir de gros succès commerciaux et ceci pour une raison assez simple : la plupart décrivent des grandes illusions originales réalisables à peu de frais et sans grosses difficultés. Il publie entre autre un livret décrivant un système pour présenter l'illusion de la tête qui tombe et un autre sur le rétrécissement. Mais aussi . Il publie aussi Voodoo Box (l'illusion des parapluies dans le carton que l'on voit très souvent présentée depuis), un livret appelé Bisection où après avoir levé et abaissé un drap devant soi, seul le bas du corps reste visible (une paire de jambe sans tronc ni tête ni bras). Et puis Face Lifter, autre livret décrivant une illusion avec la tête. Body Morphin également, Ghostbuster, etc... Ces illusions, je les ai vu régulièrement présentées sur scène à cette époque. Eric ANTOINE les a présentées (Bisection, Ghostbuster, etc...) à ses débuts télévisuels (juste après ses premiers passages à Incroyable Talent). Ensuite Cyril Takayama, David Blaine et Chris Angel les ont présentées. Dans la même veine, l'illusion de David Copperfield où il se coupe en deux au laser (sans boîte) et marche en tenant ses jambes devient populaire à partir du moment où Andrew Mayne en publie une version simplifiée. Ces illusions, il faut le dire, ont souvent été mal voir très mal présentées. En partie à cause du fait que la conception des gimmicks était réalisée sans soin ni rigueur. Quant à la présentation, souvent aucune recherche. Plusieurs descriptions d'Andrew Mayne ne permettent pas en effet de présenter quelque chose d'assez professionnel selon moi et je trouve dommage aujourd'hui de "casser" ces superbes illusions. Aujourd'hui Jimmy DELP présente le rétrécissement et l'homme coupé en deux de Copperfield durant son numéro de concours. Cela lui a valu quelques remarques au début mais il semble que pour la seconde, David Copperfield l'ai autorisé à la présenter. Sa présentation est en effet différente mais cela reste un effet signé Copperfield. Voilà, à ma connaissance, l'histoire de ces effets. Mais il remontent peut-être à beaucoup plus loin. Dans tout les cas, vous avez une partie de l'histoire et quelques références qui peuvent aider à compléter ce vous savez déjà éventuellement.
  17. Il faut vivre avec son temps : je vous propose la teucar dans le fondplat ! Vous balancer le jeu dans un plat*, vous le retourner et une seule carte reste au fond du plat ! *marche aussi avec un saladier Plus sérieusement, je viens de me poser la question sur une approche différente de la carte au plafond et j'ai pensé à cela : une carte au plafond sans lancer le jeu. Le spectateur choisit une carte, un coin est déchiré et confié au spectateur. La carte est remise dans le jeu et ce dernier est mélangé par le spectateur. Le spectateur est invité à regarder si sa carte est au dessus. Non. Si regardez-bien,...elle est au dessus. Le spectateur regarde les premières cartes du jeu. Pendant ce temps le magicien fais signe aux autres spectateurs pour qu'ils remarquent la carte au plafond. La situation est amusante et si on gère bien le spectateur, on peut jouer avec lui un petit moment avant qu'il ne réalise que sa carte est au dessus de lui, au plafond.
  18. De la même manière qu'on peut trouver tout d'une infinie complexité, on peut trouver tout d'une extrême simplicité. C'est une question de philosophie pour le coup ! Pour moi, le temps est un mot. Un mot inventé par l'Homme pour qualifier cette chose immatérielle, ce concept qui lui permet d'organiser sa vie, de quantifier la durée d'un trajet, la durée de vie d'un être, etc... Chercher une définition unique et universelle du temps ne m'intéresse pas (mais c'est mon choix). Les recherches seront sans fin. Je maintiens qu'à l'issue (allez disons du CP plutôt), la plupart des enfants savent lire l'heure, le temps qu'il faut pour aller de chez eux à certains points à pied ou en voiture, leur date de naissance et leur âge, etc... qui montrent qu'ils ont compris ce qu'était le concept du temps (un des moyens d'organiser sa vie). Chacun peut définir ce concept comme il veut. Il n'empêche que la majorité les gens (tous âges et tous pays confondus) savent lire l'heure, dire à quelle date ils sont nés, etc... Si pour toi ce n'est pas cela avoir compris ce qu'était le temps, on rentre dans un débat philosophique et je n'ai pas envie d'y passer du temps. Comme je l'ai dit, je me pose des questions en me donnant les moyens d'y répondre. Sinon, je n'en voit pas l'intérêt. Définir à quoi correspond la seconde a un intérêt. Si cette définition changerait, mon quotidien aussi. Définir à quoi correspond le mètre a un intérêt. Si il venait à changer, mon quotidien changerait aussi. D'ailleurs il y a quelques centaines d'années, l'unité de distance en France changeait avec les rois (on mesurait en "pieds" et le pied choisi comme référence était celui du roi !). Il y a peu, nous avons redéfinis ces deux grandeurs et pas sans raisons. Chercher ce qu'est le temps est peut-être un sujet passionnant pour certains mais à priori je n'en vois pas l'intérêt. Je ne pense pas que l'on se passera un jour de nos montres, de nos horloges, etc... parce que ce sont des outils et le temps, le concept qui y est rattaché permet de nous situer par comparaison à d'autres évènements. J'ai déjà entendu parler des horloges synchronisées d'Einstein, du lien entre l'espace et le temps, etc... ce n'est pas inintéressant ! Mais à notre échelle, l'échelle humaine, cela a peu de conséquences. C'est à partir du moment où il a commencé à s'intéresser à l'infiniment grand et à l'infiniment petit que des problèmes se sont poser et qu'il a fallu les résoudre. Pour la dernière redéfinition du mètre, c'était devenu une obligation par ce qu'on atteignait une certaine précision dans la mesure de la vitesse de la lumière et que l'on ne pouvait aller plus loin (être encore plus précis) sans redéfinir le mètre (lui donner une précision plus importante). Déterminer une vitesse passant forcément par la détermination d'une distance et d'une durée.
  19. A la fin de la première vidéo, si tous les mouchoirs étaient entrés d'un coup dans la poubelle, je pense qu'il aurait eu une standing ovation spontanée ! Pour la seconde vidéo, si à la fin, au lieu de mettre la poupée couchée, il la laissait debout dos au public. La poupée s'arrête et tel un clin d'œil final, elle se retourne brusquement. Bon, même sans ça, j'ai trouvé ses numéros supers. Mais avec une chute vraiment surprenante, je pense que ce serait le détail qui ferait de ces numéros de véritables bombes ! Après, je comprend aussi qu'il veuille tenir son personnage jusqu'au bout et qu'en produisant un effet réellement surprenant à la fin, il ne le "casse" en partie. En tout cas, même après ses prestations, il le tient bien ! A sa place, je n'aurait pas pu retenir un fou rire dans ce genre de situation.
  20. J'apprend avec surprise que nous avions quand même quelques lecteurs (même si c'est en diagonale) ! Sinon, mon passage préféré dans sa prestation a été lorsqu'elle demande à Penn de mélanger comme un fou mais pas trop parce qu'elle sait qu'il est vraiment fou. C'était spontané, drôle et au bon moment. Elle pourrait ajoute juste une petite anse (bande de tissu noir) à son sac et l'enfiler un bref instant sur l'épaule en faisant "la blonde" lorsqu'elle dit "the beautiful French bag !". Ce sont ces petites intonations et son accent français qui, je pensent ont principalement séduit l'auditoire. Le secret reste entier en plus donc au final c'était assez "simple" mais complet comme prestation télé.
  21. Justement, je ne la cherche pas cette définition ultime. Tant que par les mots, un visuel ou tout outils de ce genre, j'arrive à me faire comprendre, à distinguer les choses, ça me va (ça me suffit). Je ne cherche pas de définition ultime d'une table parce que je sens que je ne la trouverai pas et que cela ne sert à rien que je passe des heures là dessus. En revanche, j'aimerais bien savoir comment un thermomètre permet de mesurer une température compte-tenu de ce que je sais (ou crois savoir) déjà. Au lycée comme à la fac, je n'ai jamais eu un prof qui nous a parlé précisément de ça. Je n'ai jamais posé la question mais je me la pose aujourd'hui parce que je suis curieux de savoir et puis parce qu'un élève pourrait me la poser. Et je sens que c'est une question à laquelle j'arriverai à trouver une réponse un jour ou l'autre. Notre différence est là : c'est une question de ressenti. Les définitions données par le dictionnaire me satisfont dans la mesure ou elles me suffisent à comprendre dans la plupart des cas les mots que je ne comprend pas ou me permettent de faire comprendre à la plupart des gens ce qu'ils ne comprennent pas ou découvrent. En revanche, il arrive, dans des cas bien précis (ceux pour lesquels j'ai un intérêt de trouver une réponse plus poussée) que je trouve ces définitions (du dictionnaire) insatisfaisantes. Pour la question de la table, la définition du dictionnaire me satisfait. Je n'éprouve pas le besoin d'aller plus loin (pas de malaise) puisque fasse à une exception, je peux préciser ce qu'il en est par les mots (sans pied, suspendue, etc...), un visuel (photo, vidéo,...) ou autre (mathématiques, manipulation, etc...). Pour la question de la mesure de la température (par rapport à une mesure de pression), le dictionnaire ne m'est d'aucune aide. Je rentre dans un sujet trop précis. J'éprouve le besoin d'aller plus loin parce que j'y vois un intérêt (pour moi) : pouvoir répondre à un élève si cela arrivait. Après, aussi complexe soit la réponse qu'on me donnera ou que je trouverai moi-même, j'essaierai de la rendre simple, quitte à ce qu'elle soit plus longue. Mon second objectif sera de rendre l'explication compréhensible par un élève de 1ère ou de Terminale disons. Ma recherche est donc assez bien encadrée. Je me donne les moyens d'accéder à une réponse. Le problème de tes questions, c'est qu'à mon sens, tu ne te donnes pas les moyens d'accéder à une réponse qui te satisfasse. J'ai choisi de ne pas être un éternel insatisfait. Ce qui ne veut pas dire que je suis toujours satisfait. Juste que mes insatisfactions sont limitées dans le temps.
  22. C'est une caméra cachée originale et que je trouve plutôt bien faite. Après, du point de vue de l'illusion, je préfère aussi le fantôme d'Etienne Saglio, y a pas photo.
  23. Je pense qu'ils ont vraiment été bluffé. Ils ont certainement déjà vu la routine avant le passage télé et ont proposé une solution (voir ce que dit Penn à partir de 9min54s) mais ne parvenant pas à reproduire l'effet, ils ont abandonné. Je pense que c'est le genre de routine ou il faut raisonner comme un profane, pas comme un magicien si on cherche une solution. Et si j'étais un profane, ce n'est pas le sac que j'aimerais toucher à la fin. Mais peut-être que même cet examen éventuel avait été anticipé et qu'il n'y a plus rien à voir à la fin. Bref, le mystère reste entier et en tant que magicien, c'est amusant de se faire gentiment avoir. Je savoure cet instant qui me rappelle quand j'ai commencé et me montre que je n'aurais jamais fini d'aimer ça.
  24. En cas de jeu invisible grippé : - éviter la chaleur - éviter l'humidité - massages deux fois par jour des cartes deux par deux - ne le sortir qu'en cas de nécessité Sinon ne rien faire. De toute façon ça ne se verra pas ! Mouais... pas de quoi se plier en deux (mais bon j'aurais tenté).
  25. Toujours aussi bien présenté le book test Thomas ! Au plaisir de se recroiser un de ces jours !
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