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Marc Page

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Tout ce qui a été publié par Marc Page

  1. Lior Manor a mis au point une routine de ce genre mais sinon, il faut déjà t'amuser à prendre un prénom et à l'écrire avec des chiffres à l'envers. Tu peux reprendre les mots réalisables avec les chiffres sur une calculatrice (il existe plusieurs blagues dans ce genre). Jean Merlin en avait fait une liste assez exhaustive dans Mad Magic (je ne sais plus quel numéro par contre).
  2. Le choix des illusions en lui-même ne me choque pas. Ces dernières peuvent, selon moi, parfaitement être présentées devant un public composé majoritairement d'enfants. Cependant, une mise en scène adaptée est nécessaire mais pour cela, encore faut-il prendre le temps d'en élaborer une convenablement, c'est-à-dire de se fixer des objectifs (Combien d'enfants est-ce-que je veux faire participer ? Que vais-je leur demander ? Avec quels mots et quels gestes ? Quel effet je veux obtenir ? Quelle image je veux donner à ce moment là ? Etc...), d'anticiper les choses (Que risque t-il de me répondre ou de faire ? Serait-il souhaitable de provoquer cette réaction ? Que faire si l'enfant ne vient pas ? Si il se met à pleurer ? Si il est trop turbulent ? Que dire ? Etc...). Rien ne s'improvise. En d'autre termes, je dirais que ce spectacle a été tout simplement mal conçu et mal préparé. La présentation en découle. Mais se mettre un sac sur la tête, faire passer une corde à travers son cou, découper du papier toilette ou le panier transpercé ne sont pas des mauvais choix d'illusions à présenter devant des enfants. Le sac sur la tête : Déjà, j'imagine qu'il ne s'agissait pas d'un sac plastique mais d'un sac en papier kraft. Ce sont plutôt les sacs plastique qui renvoient une mauvaise image dès le départ. Sur un sac en papier kraft, on peut dessiner (des yeux, un nez, une bouche par exemple). On peut faire un trou pour passer la langue (petit gag). Voici une proposition de présentation : sac peint en jaune avec, dessiné sur une des faces principales, de grands yeux bleus, un petit nez et une grande bouche avec un long ruban (1 ou 2m) rose en satin en guise de langue. L'ensemble doit ressembler à la tête de Bob l'éponge par exemple. Au niveau de la bouche, une ouverture permettra la sortie de la langue en satin. A l'intérieur du sac, une enveloppe sera collée au niveau de la bouche pour contenir le ruban replié. Sur chaque ballon coloré sera dessiné au marqueur noir un visage (joyeux, triste, dormeur, rieur, etc...les plus différents et simples possibles). Au départ, le sac est posé sur une chaise ou un guéridon ouverture vers le haut et face dessinée cachée du public. Sur vous ou sur un guéridon : une paire de ciseaux, un éventail, un marqueur noir, une charge de neige japonaise rouge ou rose (comme la langue fixée sur le sac), une aiguille et une petite bouteille en plastique remplie de chocolats ou de bonbons fixée dans un splash bottle. 1) Présenter les ballons : je vous présente monsieur "Sapin Vert", monsieur "Thierry Jaune", monsieur "Barbe Bleue" et Mme "Rosita" (ballon vert avec mèche de cheveux façon sapin, ballon jaune avec visage au sourire inversé, ballon bleu avec personnage barbu et ballon rose avec personnage féminin; grand sourcils). "Nous sommes essentiellement constitués d'eau mais dans la famille Ballon, on ne manque pas d'air. Cependant, chaque air à son odeur. Mme Rosita sent toujours bon la rose, Barbe bleue sent plutôt le fromage, Thierry Jaune, le miel. Quant au dernier, ça sent le sapin !" 2) Le questionnement au public : "savez vous comment on s'amuse dans la famille Ballon ?" On s'éclate ! Qui veut venir s'éclater avec la famille Ballon ? 3) On choisit un enfant volontaire qui ne semble pas trop turbulent. Pas trop petit (car on va lui demander d'éclater des ballons et lui confier donc une aiguille lorsque nous aurons le visage caché. 4) On lui explique clairement et simplement le jeu auquel il va se prêter : "Je vais te confier cette aiguille et tu vas éclater le membre de la famille Ballon de ton choix. Quant à moi je vais essayer de deviner qui a pété... enfin quel ballon à éclaté (les blagues pipi / caca, ça marche toujours mais il faut savoir rester assez soft; là je pense qu'on reste dans la petite blague à ne pas prendre au sérieux) et cela les yeux cachés par ce sac !" On enfile le sac. "Vas-y ! Eclate l'un des membre de la famille Ballon !" L'enfant le fait. "J'ai l'impression que ce n'était pas vraiment un éclat de rire. C'est monsieur Thierry Jaune, n'est-ce pas ?" ou "Je sens comme un bouquet de rose. C'est Mme Rosita !" ou "Alors là, ça sens vraiment le sapin. C'est M. Sapin Vert !" ou "Le bruit était un peu étouffé. En voilà un qui a éclaté dans sa barbe : c'est Barbe Bleue !" On retire le sac pour vérifier et pour jeter un œil à l'enfant (il a une aiguille dans les mains et il faut veiller à ce qu'il comprenne la suite. 5) "Tu vas à présent en éclater un deuxième mais cette fois, pour ceux qui penseraient que je vois au travers du sac, je vais te demander de me dire ce que tu vois à part tes pieds si tu ne relèves pas la tête" On lui met le sac un instant puis avant de le remettre sur la tête (la nôtre), on cache les yeux du personnage en dessinant avec le marqueur un ruban ou mieux, des lunettes de Soleil. 6) On réitère l'opération pour la seconde divination. 7) "En fait, je capte les odeurs avec ma langue. Je vous ai dit, chaque membre de la famille ballon à son odeur. Elle est presque indétectable mais grâce à cette langue (on la déploie), c'est un jeu d'enfants !" L'enfant éclate encore un ballon. On fait celui qui a du mal à capter. On saisi la langue (le sac est sur notre tête), on la fait tournoyer comme une hélice d'hélicopter (gag) en criant "ça y ait, ça vient, je l'ai sur le bout de la langue !" et on révèle le dernier personnage éclaté et celui qu'il reste du coup. On prend le dernier ballon, on l'éclate en produisant la bouteille remplie de chocolats que l'on offre à l'enfant. On l'invite à retourner à sa place sous les applaudissements. La routine de corde (dont l'effet de la corde au cou) : Elle sera réalisée avec le ruban qui servait de langue dans le numéro précédent. Jeux de mots possibles : Ruban coupé : "Quand quelqu'un parle trop, il faut lui couper la langue. Mais attention ! Uniquement avec des ciseaux magiques ! Ces ciseaux ! Sinon, ça fait très mal !" On coupe le ruban. On obtient deux morceaux (deux langues). "And Know ladies and gentlemen, dear children..." "Oh mince ! Je suis bilingue maintenant !" Et après reconstitution du ruban, tout revient dans l'ordre. "Et si j'essayais de m'en faire une cravate ? Alors, pour faire le nœud, il faut passer ce bout là ici et celui là..." (on réalise la situation pour faire le ruban à travers le coup comme si on était en train d'essayer de retrouver comment faire un nœud de cravate). Comme on ne retrouve pas comment faire, on fait passer le ruban à travers le coup. "c'est ce qui s'appelle avoir la langue bien pendue" Autre jeu de mot possible : "C'est ce qui s'appelle prendre sa langue à son cou" La neige japonaise : "Avec une langue, on peut parler. On peut gronder, on peut chanter, on peut raconter, on peut goûter, on peut discuter (découper un cœur dans le ruban ou faire une ribambelle de cœurs), on peut aussi dire "je t'aime" (montrer le cœur ou la ribambelle de cœurs". En rangeant la paire de ciseaux utilisée, on charge le bloc de neige japonaise. On échange le bloc et le cœur (ou la ribambelle) par la méthode de votre choix. On sort l'éventail. Neige japonaise. "L'amour rempli les cœurs de joie" J'y pense seulement maintenant mais à la place du ruban en satin, on peut utiliser du papier toilette. A dérouler du sac (langue), cela n'en sera que plus drôle et économique ! Pour la routine de ruban coupé / raccommodé, plus besoin de ciseaux. Pour la charge du bloc, elle peut se faire en allant chercher l'éventail. Il n'y a que pour la routine de ruban à travers le cou que cela poserait problème : le papier se déchirera trop facilement. Cela dit, si on prend un rouleau de papier toilette industriel (non prédécoupé), ça résiste ! Pour le panier hindoue, je vous laisse trouver une présentation plus appropriée pour un spectacle enfants mais encore une fois, ce n'est pas le choix de l'illusion qui est un problème mais uniquement la façon de l'amener. Bon aller, encore une idée : Le panier peut très bien être "maquillé" en pelote de laine géante au travers de laquelle on vient placer des aiguilles à tricoter. La fille qui entre dans le panier y être avec un pull horrible et filé. Elle en ressortira avec un beau pull bien tricoté. Et durant la mise en place des aiguilles, on entendra des "ahhh ! ah ! ah ! ça chatouille !"
  3. Yes. J'ai retrouvé mon vieux magnétoscope, j'ai racheté un cordon que je ne retrouvais plus et j'ai regardé ma vidéo : la VHS n'est pas démagnétisée. Tous mes souvenirs de gosses sont repassés en quelques heures. Maintenant, il reste le problème que je n'ai pas ce qu'il faut pour la numériser. Je suis allé au Leclerc près de chez moi et ils ne font plus de numérisation de VHS. Bien entendu, je n'aurais pas que cette VHS à numériser. Du coup, je vais voir ceux en mesure de me faire ça sur Troyes, comparer les prix et jouer sur la quantité (car j'ai une bonne douzaine de VHS que je souhaite absolument numériser donc si ils pouvaient me faire un prix pour l'ensemble...). Bref, je ne baisse pas les bras mais il me faudra du temps et je ne suis pas pressé.
  4. Je n'en fait pas une généralité. J'ai dit "beaucoup". Ce n'est pas la majorité des femmes (sauf dans les médias) mais ce n'est pas non plus une infime minorité. D'autre part, je ne parle pas de celles qui jouent un peu de leur charmes pour apporter un plus (à leur numéro, à leurs ventes, à une équipe sportive ou artistique, etc...) mais de celles qui jouent principalement là dessus. Tout est dans la mesure, dans l'équilibre entre différents atouts et/ou compétences. Ceci est valable pour les hommes comme pour les femmes. Il faut reconnaître que d'une manière générale, les femmes ont un certain avantage de ce côté et cela depuis la nuit des temps : elles séduisent plus facilement les hommes que l'inverse tout simplement parce que les hommes sont plus sensibles au physique que les femmes (ce qui ne veut pas dire les femmes sont insensibles au physique des hommes mais juste que d'une manière générale, la sensibilité liée au physique est plus élevée dans un sens que dans l'autre). Sans vouloir tomber dans la vulgarité, c'est pour cette raison que dans le monde, il y a plus de prostitution féminine que masculine. Les femmes ont plus de "pouvoir" que les hommes de ce côté, c'est indéniable. Un homme dans la misère en France aurait bien plus de mal à se prostituer (même beau) qu'une femme avec un physique comparable. N'y voyez là en rien un encouragement à la prostitution qui est un drame pour certaines, un choix de vie pour d'autres. Là ou j'ai parlé de majorité, c'est dans les médias. Dans ces derniers, j'affirme que la majorité des femmes visibles à l'écran sont choisies principalement pour leur physique (et la plupart le savent mais se montrerons outrées lorsqu'on en parlera). En revanche, derrière les caméras la majorité des techniciennes ont été choisies pour leurs compétences (et il en faut car je peux vous dire que directrice de la photographie ou camérawomen, c'est bien plus fatiguant et contrainiant pour une femme; une amie m'a fait découvrir le milieu professionnel dans lequel elle évolue et je peux vous dire qu'il faut avoir du mérite, plus qu'un homme, pour ce genre de boulot). Le problème c'est qu'on ne les met pas souvent en avant. Même chose en politique : les femmes vraiment compétentes, il y en a mais ce sont rarement celles que l'on voit sur nos écrans. Ne serait-ce qu'à chaque fois que j'ai pu assister à une émission (Cabaret de Sébastien, jeu Wishlist, On est pas couché, etc..) : à chaque fois (et je dis bien à chaque fois), ma sœur et moi avons été placés dans le public selon des critères purement physiques et/ou liés à notre tenue vestimentaire. Le problème est donc plus globale qu'une histoire de féminisme. Le problème est l'importance que l'on attribue au physique et/ou au genre par rapport aux compétences requises pour un poste. C'est comme pour n'importe quel produit vendu : aujourd'hui, on met plus d'argent dans sa promotion (emballage, publicité, colorant, présentation plus alléchante, etc...) que dans le produit lui-même. Résultat : on en arrive à vendre de la merde à prix d'or et les bons produits, eux, ne se vendent pas car leur coût a été centré sur leur qualité plus que sur leur promotion. Je pourrais parler par exemple de deux restaurants de grands chefs ou j'ai mangé des plats magnifiques mais profondément dégueulasses sur le plan gustatif comme sur le plan quantitatif alors que je me suis régalé dans un routier. Toujours ces apparences plus importantes que tout. Même chose pour le cinéma : un gros navet avec une publicité monstre remplira les salles alors qu'un bon film avec une petite publicité ne remplira pas les salles. Et le pire, c'est qu'après on se base sur le nombre d'entrée en salle pour dire que tel film est un succès ! Un succès commercial, c'est tout. Et si une caméra vient interviewver des gens à la sortie d'un navet, même si ils n'ont pas trouvé le film terrible, lorsqu'ils vont se retrouver face à la caméra, tout content de passer à la télé, ils vont dire que c'était bien. Même chose dans l'éducation nationale : vous a-ton déjà parlé de ces commités qui ont pour objectif faire en sortent que certains élèves ayant eu 6/20 au bac l'obtiennent quand même. Oui, les 80% de réussite au bac dans la plupart des lycées sont un mensonge parmi d'autres. Quand je vois un gamin arriver en 1ère S sans savoir faire un simple produit en croix ou faire 180 divisé par 2 de tête, je me pose la question : mais comment a-til pu arriver jusqu'en 1ère S avec aussi peu de compétences ? Quand j'entend parler de "notation bienveillante" qui n'est ni plus ni moins qu'une façon d'exiger de nous, non pas de l'indulgence mais un profond laxisme, cela me fait monter sur mes gonds et je ne m'en cache pas. Quand j'entend parler de "manques de repères" mais que je vois des parents laisser leurs enfants trainer dans la rue, fumer je ne sais quelle cochonnerie, jouer à la console jusqu'à pas d'heure, etc... moi j'appelle ça des enfants mal élevés tout simplement. Et je ne leur en veut pas à eux mais aux parents. Mais quel enseignant va oser dire à une mère ou à un père : madame, monsieur, vous n'élevez pas correctement votre enfant et il en subi malheureusement les conséquences ? Moi j'ose. J'ose leur dire qu'il faut savoir dire NON parfois. Savoir poser des limites. Savoir leur inculquer les bonnes manières, la politesse, le respect. Oui, j'ose leur dire qu'ils sont de mauvais parents lorsqu'ils cèdent à tout. J'ose leur dire qu'ils sont de mauvais parents lorsqu'ils privilégient toujours leur boulot par rapport au temps qu'ils leur consacrent. Il y a un juste milieu à trouver là aussi. Dois-je parler des CPE à qui j'ai dit qu'ils ne faisaient pas correctement leur travail lorsqu'ils ne vérifiaient pas les motifs de retard (que les élèves remplissent eux-mêmes) des élèves avant de les tamponner ? Quand 9 élèves inscrivent "pas trouvé la salle" comme motif alors qu'elle était indiquée partout et que plusieurs personnes ont porté le message (dont les CPE que j'étais allé voir une semaine avant et auxquels j'avais laissé tout par écrit en plus). C'est un peu gros non ? Sans compter que sur les 9 éléves arrivés en retard et à qui j'ai demandé un billet de retard, 7 seulement sont revenus (2 ont séché en toute impunité). Dois-je parler de ce proviseur à qui j'ai exposé le problème des élèves qui peuvent sortir de tout lycée sans que l'on s'assure qu'ils aient cours ou non et à qui j'ai proposé une solution (une seule personne à l'unique entrée /sortie des élèves suffirait) qui m'a répondu : "êtes-vous prêt à tripler vos impôts ?" Est-ce une réponse digne du poste de proviseur d'un des plus gros lycées de la région ? Est-ce digne d'un proviseur qui devant des journalistes se vante de lutter ardemment contre l'absentéisme ? Mettre une personne à l'entrée du lycée pour vérifier qui entre et qui sort serait un moyen concret. Mais la lutte contre l'absentéisme, ce ne sont que des mots. Il ne tentera pas de faire remonter l'information (le problème, la proposition) au rectorat, considérant que c'est perdu d'avance. Mais c'est son boulot ! C'est son devoir de trouver une solution ou de faire remonter l'info si il n'en trouve pas et de renouveler l'opération tant que rien ne se produit. A force de demander des billets de retards, croyez-moi, j'ai agacé les CPE mais au bout de trois semaines, maintenant, mes élèves sont à l'heure. Ils s'amusent même à toquer à la porte de ma salle quelques secondes avant que ça ne sonne et entrent en disant "Voyez monsieur, on est à l'heure !". En faisant remonter ces problèmes (retards, lutte contre l'absentéisme, le séchage de cours) et en proposant des solutions concrètes, je ne fais que mon boulot. Mais aux yeux de ces CPE et de ce proviseur, je suppose que je fais des vagues. Or il ne faut pas faire de vagues : tout va mal mais il faut faire comme si.... Le vrai problème aujourd'hui, c'est l'hypocrisie. Nous vivons à une époque ou il y a beaucoup trop d'hypocrites. Et si on ne l'est pas, c'est plus dur voir impossible de réussir (dans tous les domaines, aucun ne fait exception). Y compris parmi les collègues que j'apprécie : ils sont tous d'accord avec moi mais lorsqu'ils faut le dire lors d'un conseil, prendre position, il n'y a plus personnes. Chacun craint de "faire des vagues", se faire mal voir. Qu'importe si on laisse passer les gamins jusqu'au bac et même au delà, qu'importent si ils n'ont pas les compétences pour exercer un métier plus tard. Dès l'instant qu'on ne fait pas de vagues.... dès l'instant qu'on puisse afficher un taux de réussite de 80%.... tout est faussé, la majorité baissent les bras ou fait celui/celle qui ignore le problème. Moi j'appelle ça de l'hypocrisie et trouve cela méprisable. J'aurais plein d'exemple à donner (dans le théâtre, dans l'éducation nationale, au sein de certaines mairies, au sein de certaines entreprises, au sein de certaines associations et en particulier de certaines associations caritatives : des hypocrites à la pelle !). Tu as raison. En plus tes exemples sont concrets. Celui que j'ai mis en gras m'agace au plus haut point. Aujourd'hui, le problème n'est pas que les femmes travaillent et ne s'occupent pas ou moins de leurs enfants. Elles ont le droit d'être indépendantes (financièrement entre autre). Elles ont le droit de travailler, de ne pas être cantonnées à l'éducation de leurs enfants. Mais il faut que l'éducation soit mieux répartie entre les deux parents : forcément, si les deux parents travaillent, l'éducation ne peut être assurée dans les meilleures conditions. Je ne peux que saluer le choix d'une femme ou d'un homme de faire une croix sur son travail pour assurer à temps plein (mais temporairement) l'éducation de ses enfants et je méprise ceux qui se moquent ou voient ce genre de parent comme une fainéante ou un fainéant. Homme ou femme au foyer, c'est un boulot à temps plein et c'est plus que respectable. Après il y a aussi le choix d'alterner pour ce qui est de l'éducation. C'est souvent la solution la plus difficile à mettre en œuvre à cause des contraintes professionnelles que cela implique (chaque parent devant trouver du temps : passer en temps partiel) et contrairement à ce que l'on croit, ce n'est pas ce choix qui permet d'assurer au mieux l'éducation d'un enfant. Ils ont besoin de la présence d'un parent (et je dis bien d'un parent, pas simplement d'un adulte) en sur l'essentiel de leur temps de la naissance jusqu'à l'âge de 15-16 ans. Donc à celui ou celle qui me dirait "si les femmes restaient au foyer, cela n'arriverait pas", je répondrais "peut-être mais les hommes peuvent eux aussi, choisir de rester au foyer, pourquoi serait-ce toujours les femmes ?". Alors bien sûr, à priori, en tant qu'homme, on se sent moins compétent pour assurer ce rôle. Et puis on se demande ce que l'on va penser de nous. Toujours cette image, ces apparences. Il faut aller au delà de ça. Chaque parent à son rôle à jouer dans l'éducation de ses enfants. Aujourd'hui plus que jamais. Donc oui Patricia, même si tu me vois à présent comme quelqu'un de sectaire (ce que je ne pense pas être), je suis d'accord là dessus. Justement : ne reproduisez pas les erreurs du passé commises par les hommes. La vengeance n'engendre que d'autres choses du même acabit. En clair : oui, dans l'histoire (pas que contemporaine d'ailleurs), les femmes étaient cantonnées à certains rôles (que certaines assuraient en trouvant cela normal mais ce n'était pas le cas de toutes et difficile de faire des statistiques là dessus). Ce n'est pas une raison pour "damner le pion injustement" pour reprendre tes mots. Les femmes sont capables d'une plus grande noblesse d'esprit que cela (la vengeance). Les hommes aussi. Gardons le sens des proportions mais si cela consiste à rabaisser les hommes pour s'élever, pour rétablir une justice historique qui n'a de juste que le nom, alors vous ne vaudrez pas mieux que nos prédécesseurs. Si en revanche, il faut y voir un sens de l'équilibre entre les droits et devoirs pour les hommes et pour les femmes, alors les choses vont dans le bon sens. De Badinter ou d'un autre, c'est on ne peut plus vrai. Ce qu'on appelle égalité hommes / femmes à ce niveau devrait être une égalité des chances pour accéder à un poste et non cette parité qui impose d'avoir 50% d'hommes et 50% de femmes, même si cela implique de prendre des incompétents (et c'est le cas) de part et d'autre. Le genre n'a pas a être un critère de sélection. En revanche, il ne doit pas être un obstacle non plus. Pour résumer : peu importe le genre, dès l'instant que chaque poste soit attribué à une personne compétente. Je viens de relire ce qu'a écrit Jean-Marc (Thucydide) et ce n'est pas toi qu'il a traité d'ignare. Il est vrai qu'il faut s'accrocher un peu pour le lire car il a dû écrire tel qu'il l'aurait dit verbalement (en plus des soucis de syntaxe / orthographe) mais ce qu'il a voulu dire c'est que l'on rabaisse aujourd'hui ces femmes qui avaient fait le choix d'être des mères au foyer à certains moments de leur vie alors qu'elles ont toujours travaillé (être mère au foyer, c'est un boulot à plein temps). Et l'insulte envers ces femmes était ironique du genre "ah ben les femmes de ma famille ont été bien bêtes alors !" mais il salue leur dévouement, leur travail (elles ont toujours bossé et certainement plus que les femmes d'aujourd'hui qui veulent travailler, c'est cela qu'il a voulu dire). De mon côté, je peux dire aussi que ma grand-mère maternelle et sa mère (mon arrière grand-mère donc) ont toujours bossé. A un point que beaucoup de femmes d'aujourd'hui ne seraient pas capables. Ma grand-mère tenait une boulangerie pendant que mon grand-père était aux fourneaux. Et elle assurait le foyer (cuisine, ménage, éducation et tout le reste). Pourtant, aujourd'hui, une femme qui reste au foyer est mal perçue. C'est honorable. Si une femme ne souhaite pas rester au foyer, c'est son droit et c'est aussi honorable. Mais de même qu'on ne doit pas faire obstacle aux femmes qui ne veulent pas être cantonnées au foyer, on ne doit pas voir celles qui veulent rester au foyer comme des femmes soumises à je ne sais quel patriarcat. Il faut admettre que cela peut être un choix, pour un homme comme pour une femme, de rester au foyer et que ce n'est ni indigne, ni de la soumission. Et pour info : ma mère est au foyer. Je peux vous dire qu'elle a toujours bossé. Ma franchise (qui me vaut parfois des mauvaises surprises), je la lui doit. Et également un petit côté maniaque pour ce qui est du ménage (Est-ce un mal ?). Bref, il y a plus de bienveillance que tu ne le crois derrière ces fausses insultes. Lorsqu'il dit que tu es bête : évidemment que tu ne l'es pas mais il veut nous faire prendre conscience de réalités. C'est sa façon de dire : "mais ouvrez les yeux !" Merci de m'avoir qualifié de gentleman. De la part d'une gente dame, c'est appréciable. Sérieusement, je pense que tu as pris ses propos trop au pied de la lettre à cause de la forme. C'est le genre de débat qu'il vaut mieux avoir de vive voix. A l'écrit, c'est forcément plus délicat de faire comprendre certaines idées. Du moins je n'ai pas perçu la même chose que toi (le même sens) en le lisant. Je pense qu'il confirmera ce que je viens d'écrire sur la façon dont il faut interpréter ses propos. Sur-ce, beau débat tout de même !
  5. Des progrès à faire en orthographe et en syntaxe mais sur le fond, je vous rejoins entièrement. Patricia, Jean-Marc a des propos qui peuvent te sembler rudes envers les femmes mais il ne parle pas de toutes les femmes mais de certaines. Ces femmes constituent la majorité de celles que l'on voit sur nos écrans (entre autre) mais elles ne sont pas toute comme ça bien sûr. Il est évident que le droit de vote des femmes et toutes les mesures prises de ce genre au cours du siècle dernier ont été des bonnes choses (des choses justes) mais il faut savoir reconnaître aussi qu'aujourd'hui, au nom de cette égalité hommes / femmes, nous en sommes à engager ou à attribuer des postes à des personnes incompétentes ou qui n'ont pour seule compétence, qu'un physique agréable. Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, beaucoup de femmes se servent principalement de leur physique pour monter en société et lorsqu'elles n'y parviennent pas, certaines portent aujourd'hui plainte pour viol ou autre chose de ce genre. Oui, je sous-entend que la plupart des affaires dont on entend parler aujourd'hui (Luc Besson, Gérard Depardieu,...) sont des affaires dues à des femmes qui, malgré avoir offert leurs charmes (bien souvent, il ne s'agit même pas d'une relation sexuelle) fait de leur plein gré (et qui l'ont même désiré pour assurer leurs ambitions), n'ont pas obtenu le rôle ou le poste espéré. Le drame dans tout ça, c'est que derrière ces fausses affaires, il y en a quelques unes de vraies et qui elles, se retrouvent discréditées. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il suffit qu'une femme accuse un homme de l'avoir violée. Même sans aucune preuves, même si au final il se serra innocent aux yeux de la justice, les médias auront ruiné sa réputation, son boulot, sa vie de famille si il en a une, etc... Ce n'est ni normal ni juste. Alors égalité salariale : oui, je suis pour. Que les femmes puissent travailler et choisir le métier qu'elles veulent : oui je suis pour. Même chose pour les sports, les passions. Mais lorsqu'on demande à un chef d'entreprise d'engager forcément 50% de femmes et 50% d'hommes. Non. Il doit choisir les personnes les plus compétentes par rapport aux postes qu'il a à pourvoir, peu importe qu'il s'agissent d'hommes ou de femmes. Si les plus compétents sont tous des femmes, alors ce sera ainsi, si ce sont tous des hommes, pareil. On engage des personnes pour leur expérience, leurs compétences, pas pour leur genre. Du moins c'est ainsi que les choses devraient se faire. Imposer la parité en politique, c'est accepter que des personnes qui n'ont pas les compétences et / ou l'expérience nécessaire, accèdent à des postes importants. C'est accepter d'attribuer certains postes à certaines femmes parce que ce sont des femmes. Ce n'est pas de la justice que d'imposer cela. Personnellement, je n'ai aucun problème à me faire soigner par une femme, à apprendre la magie par une femme, à suivre des cours par une femme, etc... mais ce que je lui demande avant tout, c'est de faire son boulot (comme pour un homme). Le genre, je n'y suis pas insensible mais cela n'a pas à entrer dans les critères de sélection. Le problème c'est qu'on nous impose ce critère de sélection. Encore une fois, et pour revenir au domaine qui nous concerne, regardez les numéros (vidéos) que j'ai indiquées dans cette discussion. La fille dans sa demi sphère remplie d'eau n'a pas un talent fou mais à la télévision, on va en faire tout un plat alors que ce numéro ne repose, essentiellement, que sur le fait qu'elle soit jolie. Si elle ne l'était pas, le numéro serait bien médiocre. A l'inverse, le numéro de Beautiful Jewels lui, ne repose pas que sur son physique. Si elle n'était pas jolie, il resterait une belle performance, des idées de présentation originales, etc...
  6. Petit retour par rapport à ma commande de chez Mayette Magie Moderne : j'ai eu Quoc Tien TRAN au téléphone et il m'a dit qu'ils avaient eu de gros soucis informatiques. J'ai bien reçu ma commande, complète et avec un petit cadeau (jeu de carte fantaisiste) pour le retard. Comme je le disait dans mon message précédent, en 15 ans de clientèle, ce n'est que le deuxième petit incident de ce genre et il a à chaque fois été résolu de manière professionnelle. L'actuel gérant de Magix devrait en prendre de la graine si il ne veut pas perdre d'autre clients pourtant fidèles depuis des années. J'ajoute qu'en plus de m'imposer sans demander mon avis des articles que je n'ai pas commandé à la place de ceux souhaités, ils ne m'ont pas fait la réduction de 10% à laquelle j'ai normalement droit en tant que membre Magix à vie (carte que j'avais achetée à l'époque, vendue à grand coup de publicité en mettant le "à vie" bien en évidence). Ce n'est qu'une petite chose mais cela s'ajoute au reste. Quand on s'engage à quelque chose, on tient sa parole, surtout lorsqu'on a payé pour ça. Non, vraiment, Magix et moi, c'est terminé et c'est justifié.
  7. Attention par contre : cette illusion est très bien pour un passage télé ou en petit comité mais dans une salle des fêtes ou dans un théâtre, même avec le meilleur éclairage possible et le bon choix de la version à imprimer parmi les trois données à chaque fois, les mots seront illisibles dès le troisième ou quatrième rang.
  8. Si ! Bien sûr ! Et ce mouvement se retrouve pour le moment principalement incarné en la personne de Yann FRISCH. Les noms de Raphaël NAVARO et d'Etienne SAGLIO commencent à être connus dans le milieu magique français mais je ne les met pas encore dans cette liste car justement, ils commencent seulement à l'être. Yann FRISH a déjà un palmarès (Champion de France 2010-2011, Champion du monde FISM 2012), un rayonnement international et quelques publications (conférences, coffret dvd LAP), spectacles (Le syndrome de Cassandre, Le paradoxe de Georges + son camion-théâtre) et projets d'envergure. Etienne SAGLIO a deux très beaux et originaux numéros mais pas encore de palmarès, pas de spectacle entier à lui seul à ma connaissance et pas de publications. Je ne doute pas que tout cela viendra. Il fait parti de ceux que je suis avec la plus grande attention car son travail véhicule ce qui est pour moi l'essence même du mystère et du merveilleux. Il a su proposer totalement autre chose (sorti des sentiers battus comme on dit) et de surprenant, d'intriguant. Et il y en a d'autres dont les noms m'échappent que j'ai trouvé novateurs lors de cette compilation fantastique que constituait le spectacle Nous, rêveurs définitifs. Donc, oui, bien évidemment que la naissance du mouvement "Magie nouvelle" laissera des traces. Pour le moment, c'est Yann FRISCH qui en est la vitrine mais d'autres suivent.
  9. Un de mes amis (Patrick Jenning sur ce forum) n'a pas 77 ans (il est plus proche des 67) et pourtant, il a déjà vu Fred Kaps sur scène, et à plusieurs reprises ! Et je crois qu'une bonne moitié du club de Reims a déjà vu Fred Kaps en live. Pour ne pas faire d'histoire, au lieu de dire contemporain, nous n'avons qu'à parler de magiciens vivants qui vont, selon nous, marquer l'histoire de la magie. Pour moi, dans le milieu des magiciens français, ce sera forcément ceux qui auront publié le plus de choses et/ou les choses les plus marquantes : Jay SANKEY, Jeff McBRIDE, David STONE, Bernard BILIS, Jean-Pierre VALLARINO, Dominique DUVIVIER, Gaëtan BLOOM, Yann FRISCH, DURATY, Juan TAMARIZ, Dany DaORTIZ et Roberto GIOBBI pour les principaux. Pour les profanes, ce sera forcément les plus médiatisés : David COPPERFIELD, DYNAMO, Gérard MAJAX, GARCIMORE, Sylvain MIROUF, Dani LARY et Bernard BILIS (et encore, les profanes ne connaissent souvent pas le nom de ces deux derniers mais y font référence en d'autres termes : "celui qui fait les grandes illusions à la fin de l'émission de Sébastien" et "celui qui vient faire des cartes à la table"). Pour les deux siècles derniers, je pense qu'il y a tout de même deux noms qui ressortent plus que les autres : Harry HOUDINI pour les Américains, Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN pour les Français. Et si on regarde bien, il y avait énormément de magiciens à grande renommée à ces époques mais les deux ci-dessus ont développé une publicité beaucoup plus importante (en plus de leurs succès, de leurs créations, de leurs performances, etc...). Ces deux artistes ont également pensé à la postérité.
  10. C'est surtout que : 1) Les cartes hautes d'un jeu de carte sont au nombre de 3 contrairement aux cartes à points (10) 2) Les cartes hautes sont des figures (plus faciles à visualiser) Ton sondage ici ne répondra pas à ta question car : 1) Nous sommes des magiciens, pas des profanes. On a donc une réaction différente face à ce genre de questions. 2) La question posée dans le sondage n'a aucun rapport avec la question que tu te poses A-t-on une réaction plus forte si on produit quatre as au lieu de quatre 6 ? Si on considère la même production (même façon de les faire apparaître), les as auront plus d'impact car ils sont plus "parlants", ils correspondent au fameux "carré d'as", à une excellente main de poker. C'est dans la culture populaire : un carré d'as, c'est avoir de bonnes cartes en main. Sans parler de toutes les expressions : être un as du volant, etc... et références cinématographiques (l'as des as,...). Mais Si les 6 correspondent à quelque chose de parlant pour les spectateurs parce qu'on leur a donné une signification particulière au préalable (texte ou routine précédente), le carré de 6 peut alors avoir autant voir plus d'impact que la production du carré d'as. En d'autre termes, le contexte de la production du carré a une influence. Sinon, sans cadre particulier, c'est la "culture populaire" qui va avantager certains carrés (les as, les dames, les rois, les 7) par rapport aux autres.
  11. Il me semble que c'est ce même Jean DUCATILLON qui a réalisé de coffre à disparition qui constituait le final du numéro de Pierre BRAHMA. Et un chandelier à apparition pour Ger COOPER (aujourd'hui entre les main de Marc ANTOINE) si je ne m'abuse. Je déterre ce sujet car j'aimerais en savoir plus sur Jean DUCATILLON. Avis à ceux qui l'ont connu, à ceux qui l'on vu ou vu ses oeuvres d'en parler ici. Et pour rester sur le sujet (carte à l'épée), voici une petite vidéo de celle que présentait Lance BURTON :
  12. J'ai répondu au sondage mais pour moi, il n'est pas question de "plus suspecte / moins suspecte" mais plutôt de "facile à comprendre ce qu'il faut faire rapidement / pas évident de comprendre ce qu'il faut faire rapidement". Ce sont des consignes différentes. Je pense que l'une d'elle (celle que j'ai cochée) est plus intuitive, plus facile à visualiser et donc plus facile à exécuter rapidement. Dans l'autre cas, sans réfléchir, je pense qu'un spectateur va te demander si il faut bien faire ceci ou cela (il va avoir besoin de s'assurer qu'il a bien compris ce qu'il fallait faire) parce que c'est moins facile à visualiser, moins intuitif. Suis-je clair dans mes propos ? C'est comme l'écriture de gauche à droite ou les diagrammes, on est habitué, de part notre éducation et notre culture, à un certain formalisme (sens de lecture). Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas comprendre un graphique dont l'axe horizontal est dirigé vers la gauche mais c'est perturbant, il y a un petit effort à faire. Dans ce genre de choix, c'est pareil. L'une de tes propositions de consigne correspond à ce formalisme, l'autre moins. Mais aucune des deux ne me semble suspecte. Elles sont claires.
  13. Moi c'est la deuxième fois que Magix me remplace des articles par des autres parce qu'ils n'avaient pas en stock ce que j'avais commandé. Je trouve cela très discutable. Mais ce qui l'est d'autant plus, c'est qu'ils ne m'ont, à chaque fois, même pas demandé mon avis avant de faire ces échanges ou informé qu'ils n'avaient plus en stock ce que j'avais commandé. Pas d'excuses non plus. Aller, boum, tu prends ça à la place et puis c'est tout. Je ne vais pas perdre mon temps en renvoyant un message, en renvoyant les articles non demandés à mes frais pour recevoir ceux que j'avais commandés bien plus tard (si jamais ils les reçoivent de nouveau !). Ce sera donc terminé. Deux fois et pour plusieurs articles, c'est trop. Ce n'est pas professionnel. Il ont perdu un client fidèle depuis près de 20 ans. Quant à Mayette, cela fait 11 jours que j'attend ma commande et je suis sans nouvelles. Problème de stock ? Problème de poste ? Je n'ai jamais eu de soucis avec cette boutique. La seule petite chose que j'avais date d'il y a plus de 15 ans lorsque j'avais commandé une VHS sur les cigarettes de Jean-Pierre CRISPON et que cette dernière avait un son horrible (elles étaient toutes comme ça malheureusement) et certaines pages qui manquaient dans un des lots de notes "Mayette Days". Ils m'avaient alors envoyé les pages manquantes de ces notes et le dvd "Solo" de Dominique DUVIVIER pour palier à ce mécontentement. C'était professionnel. A saluer. Même si il proposent aujourd'hui moins de choses que dans d'autres boutiques (mais aussi des choses que l'on ne trouve pas ailleurs), je leur reste fidèle. Concernant CCéditions, Arteco et Penguin Magic, rien à dire. J'ai toujours tout reçu et dans les temps annoncés. Jamais eu de choses à redire.
  14. J'allais oublier : merci pour ces quelques noms. Je vais de suite enrichir ma culture magique et m'offrir une pause magie au passage. Sur ce point, moi aussi. Préparons-nous à être surpris. Ou plutôt....non ! Laissons nous-surprendre. Nous saurons les acclamer tout comme nous avons acclamé les Yann FRISH, David STONE, etc... Elles arrivent. J'en suis persuadé.
  15. L'explication en est fort simple : ceux qui écrivent ces livres sont des hommes et en tant qu'hommes, nous avons majoritairement une préférence pour les femmes. Préfères-tu faire choisir une carte à un homme ou à une femme ? Ne répond pas "peu importe". A la base, oui, peu importe mais dans les faits, notre instinct nous guide vers ce choix. Il en est de même dans le cas inverse : dans les conférences, livres et dvds de magiciennes (il y en a encore assez peu mais il y en a), elles parlent de spectateurs plus que de spectatrices. Aucune misogynie là dedans. Cela est juste dans leur nature. Pourquoi mettre de jolies spectatrices dans un dvd ? La réponse est aussi simple qu'évidente : parce que les auteurs (ou producteurs) sont des hommes et qu'ils sont attirés par les femmes d'une part. Parce que c'est un atout supplémentaire pour les ventes (clients essentiellement masculins) d'autre part. C'est tout. Il ne faut pas chercher plus loin. Est-ce que cela signifie que l'on achète ces dvds uniquement pour ça ? Pas du tout. Mais c'est un plus auquel nous sommes, pour beaucoup, sensibles. Quand Ekaterina D. a sorti son dvd de fioritures, même si ce n'est pas le domaine auquel je m'intéresse le plus, j'étais curieux de voir ce que ça faisait d'apprendre des choses par une femme, qui en plus est très jolie. C'est un plus qui nous nous rend curieux en tant qu'homme, un plus qui nous séduit. Présenter une routine, c'est en partie un numéro de séduction, ne l'oublions pas. C'est notre instinct qui nous guide. On ne peut rien à cela. Et c'est la même chose pour les femmes vis à vis de nous. Encore une fois, nous sommes différents. Ne cherchons pas à nous ressembler totalement. C'est justement cette différence qui nous rend curieux les uns des autres, qui nous fait aller les uns vers les autres. Je ne veux pas non plus faire de stigmatisation par rapport à l'hétérosexualité. Je m'en moque qu'untel ou untel soit gai ou lesbienne. Mais cette orientation sexuelle a forcément une influence sur l'artiste qu'il ou elle est et nous n'avons pas à lui en vouloir d'être lui-même ou elle-même. Les choses sont ainsi. Acceptons-les. N'en faisons pas tout un plat, dans un sens comme dans l'autre. Le problème est là aujourd'hui plus qu'hier : entre ceux qui récusent la moindre critique à leur égard en criant au stéréotype, au racisme, à la misogynie ou je ne sais quoi d'autre au lieu de prendre la critique pour ce qu'elle est (UNE critique) et d'en tirer les conséquences si elle est argumentée (se remettre en question, se poser des questions sur ce qu'on vient de faire, pourquoi on nous a fait cette remarque, etc...) et ceux qui, à l'inverse, prônent beaucoup trop la mise en avant de tous les excès sous le couvert de "soyons tolérants", en voulant imposer la parité absolument partout, quitte à abaisser le niveau général, quitte a devoir engager des incompétents. Il y a un juste équilibre à trouver. Je le dis encore une fois : pour moi, chacun doit être libre d'être celui ou celle qu'il ou elle veut mais dans le respect de la loi et des mœurs des autres. C'est à dire que ce qui est de l'ordre du privé doit rester privé et n'a pas à s'afficher en public. Quoi qu'il en soit, le privé à une influence sur la personne que nous sommes en public mais il ne faut pas qu'il y ait de volonté à afficher notre vie privée en public. C'est cette limite que certains ont du mal à trouver ou ne veulent pas trouver. Quand Otto s'est présenté à Incroyable Talent, il a fait son numéro et en introduction, il ne nous a pas raconté sa vie. Il n'a pas cherché à faire pleurer dans les chaumières en parlant de tout ce qui a pu lui tomber dessus. Il s'est présenté en tant qu'artiste : magicien, 30 ans de Crazy, son style décalé, à contre courant transparaissant naturellement dans sa façon de se tenir, sa façon de parler, la routine gag qu'il a choisi de faire (balles de ping pong à la bouche), etc... Durant cette présentation en coulisse, celui ou celle qui ne connaissait pas Otto a pu cerner l'artiste en quelques secondes. Sa vie privée, il l'a longuement gardée pour lui et la garde toujours en partie pour lui. Il a écrit un livre. Chacun est libre de l'acheter ou pas, de le lire ou pas, de l'apprécier ou pas. Mais nous avons le choix. Il ne nous impose pas sa vie privée lorsqu'il se présente. Il ne nous impose pas sa vie privée lorsqu'il présente ses numéros. Sa vie privée a une influence sur l'artiste qu'il est, c'est certain, mais il ne nous impose rien. C'est ce que j'apprécie chez lui. C'est pour cela qu'il aura toujours mon estime (aussi peu de valeur qu'elle puisse avoir). Si je prend un autre exemple : la chanteuse transgenre. Elle chante bien. Mais je m'en fou qu'elle soit une fille ou un garçon. Ce que je veux voir, ce que je veux comparer par rapport aux autres, c'est le talent, c'est le charisme, c'est l'artiste. Mais elle va plus loin, elle nous impose sa vie privée : "regardez, écoutez, je suis transgenre et il faut m'aimer car j'en souffre". Je ne suis pas insensible à son passé malheureux quand je l'écoute et la vois, je ne suis pas insensible à son histoire, à son ambiguïté, à ses difficultés mais je pense qu'elle n'a pas à l'imposer publiquement. Car faire cela sur un plateau, dans une émission, ce n'est pas juste dire ou montrer les choses, c'est imposer les choses. En bref, elle devrait écrire un livre ou réaliser une vidéo sur le sujet, livre ou vidéo que chacun serait libre d'acheter ou non, de lire ou de visionner ou non, d'aimer ou de ne pas aimer. Pour cette émission, elle aurait dû simplement se présenter comme une jeune fille (ou un jeune homme puisqu'elle se sent mieux ainsi, peu importe, personne ne serait aller vérifier et on s'en fou; elle se serait présentée comme elle aurait voulu, personne ne lui en aurait fait le repproche), passionnée par la musique et proposant aujourd'hui une chanson de son cru (écriture, composition). Le contenu de la chanson nous en aurait assez dit sur sa personnalité sans nous imposer de longs discours moraux avant et/ou après sa prestation. Notre vie privée, notre façon de penser, notre personnalité transparaît au travers de ce que l'on présente et c'est, si on se laisse aller (si on ne cherche pas trop à imiter, à reproduire ce que font les autres) ce qui fait de nous des artistes différents, originaux. Mais il y a une limite : cette vie privée, cette façon de penser, cette personnalité doit transparaître au travers de nos numéros (donc c'est indirect, souvent presque malgré nous, inconsciemment) et non être des volontés trop affichées (trop directes). Vous voyez mieux la nuance à partir des exemples concrets que je viens de donner ? Pour en revenir à Caroline Marx par exemple : plus ça vient et plus sa personnalité commence à transparaître au travers de ses numéros (et plus elle devient unique, originale). Même pour Alexandra DUVIVIER avec son passage chez Penn & Teller : je me suis encore dit, ça, c'est une routine élaborée par le papa, je reconnais sa patte mais j'ai été étonné par sa présence sur scène, sa répartie, sa simplicité (elle n'en a pas fait des caisses au niveau des lines : juste deux ou trois bien casées au bon moment) et il y avait la touche féminine (de part son physique, sa robe, sa voix mais aussi dans son texte : en présentant le simple sac de toile comme un sac à main chic et branché). Après avoir vu ce numéro, je me suis donc dit : "pour la routine en elle-même, je sens bien que ce n'est pas d'elle mais c'est la première fois que je la vois aussi libérée, à l'aise, elle-même". J'écris ces lignes sans réserve parce que je sais d'autant plus que si elle me lit ou si Dominique DUVIVIER me lit, il ne cherchera pas à défendre sa fille en disant : "ce n'est pas vrai, ma fille a entièrement sa propre magie" (je pense qu'il est conscient que sa fille va dans cette voie et monte rapidement mais n'y est pas encore parvenue en tout points) mais transmettra cette critique, cet avis, ce retour, à sa fille. Il est de ceux qui disent et pensent que ce sont les critiques "négatives" qui nous font progresser, pas les positives qui ne font que nous flatter (mais qui sont nécessaires aussi pour se sentir bien). Le tout est, lorsque l'on critique, d'être précis, constructif; argumenter, donner des exemples pour comparer, comprendre, visualiser ce que qui, selon nous ne va pas ou est à améliorer, à exploiter. Sans oublier que ce n'est qu'UN avis (donc à prendre comme tel, non comme un avis général qui lui découle de la synthèse de nombreux avis). A vrai dire, j'espère bien qu'Otto, Alexandra et/ou Dominique Duvivier me liront et répondrons à ce sujet. Je peux me tromper mais je pense sincèrement dire les choses telles qu'elles le sont. Quand un de mes élèves (en physique-chimie) se trompe en classe ou à l'écrit, il progresse. Si je ne lui dit pas qu'il se trompe ou pire, si je ne le laisse pas se tromper, il ne progressera jamais ou alors très très lentement. Alors, je me trompe ?
  16. Pour les boîtes de magie, c'est vrai. Les filles sont peu à l'affiche. Là je serais beaucoup plus nuancé. Oui, le rôle du magicien dans les romans, les films, les séries, les contes, etc... est souvent attribué à un homme. Tu parles des méchantes sorcières mais tu oublies toutes les gentilles fées (magiciennes tel que Clochette, la Marraine de cendrillon, les 3 bonnes fées de la Belle au bois dormant : Flora, Pâquerette et Pimprenelle, etc...), les elfes, Marry Poppins, Mimie Mathy, Eglantine (l'Aprrenti sorcière), les séries Samantha et Phénomène Raven, que l'on regardaient étant gamins dans KD2A, etc... Pour les films : Un amour de sorcière avec Vanessa Paradis et Jean Reno (avec des idées de Gaëtan Bloom et d'Alpha pour les effets spéciaux), Nanny McPhee (dans le même esprit que Mary Poppins), Hermione dans Harry Potter, etc... Je pense que ce n'est pas tellement une question "d'image". Je m'explique : si on affichait plus de femmes sur les boîtes de magie, si on leur attribuait plus de rôles principaux, etc... et bien je pense que l'on serait surpris de constater que cela ne changerait pas grand chose (on aurait un peu plus de femmes qui se lanceraient dans la magie mais pas de manière aussi significative que ça). Pourquoi ? Parce que nous sommes différents ! Nous sommes différents physiquement (même si nous avons des points communs) et nous n'avons pas la même façon de penser, pas les mêmes intérêts, les mêmes aptitudes au départ. Alors bien sûr, il y a des exceptions et on peut toujours apprendre à développer des intérêts et/ou des aptitudes que nous n'avions pas au départ. Ainsi, certaines femmes peuvent s'avérer être de véritables forces de la nature dès la naissance ou développer cette puissance par le travail et la passion pour occuper un poste, avoir un métier où les hommes sont prépondérants tout simplement parce que, dès le départ ils avaient certains avantages, certaines aptitudes pour ce genre de tâches. Il faut admettre que nous sommes différents et c'est ce qui fait que nous soyons attirés, curieux, surpris, etc... par l'autre sexe. C'est cette recherche (comprendre l'autre) qui anime notre vie. Je pense qu'il ne faut pas forcer les choses, imposer à tout prix la parité partout par l'imagine, le texte, les discours, etc... En revanche, je pense qu'il faut que chacun ait la liberté de choisir. Si une femme veut faire tel ou tel métier, pratiquer tel ou tel sport, tel ou tel art. Aucune porte ne doit lui être fermée. Le problème est là aujourd'hui : on cherche à imposer la parité partout et du coup on ne forme pas des groupes en terme de compétences et d'attraits. Si demain, je deviens producteur et que je dois construire un plateau pour une émission artistique (peu de chance que ça arrive, c'est juste pour illustrer mes propos), je ne sélectionnerait pas telle ou telle artiste parce qu'il est un homme ou une femme mais parce qu'il ou elle a mis au point un numéro que je trouve magnifique. Et si je devais constituer un plateau d'exception avec uniquement du close-up par exemple, je saurais d'avance que le plateau serait essentiellement masculin car des numéros exceptionnels en close-up présentés par des femmes, je n'en connais pas beaucoup. J'entend par là des numéros de close-up présentés par des femmes ayant à la fois une personnalité marquée, une magie originale, un excellent niveau technique, de l'humour, bref, l'artiste exceptionnelle. Je vais penser à Ekaterina, à Elisabeth Amato, à Fay Presto. Puis, si j'abaisse mes exigences sur certains points : Alexandra Duvivier, Caroline Marx. Je ne veux pas être méchant mais réaliste. J'aime beaucoup ces deux dernières. En tant que personnes, je dirais même que ce sont des femmes et que j'estime beaucoup. Mais soyons francs, elles sont un cran en dessous techniquement des femmes citées juste avant et un cran en dessous au niveau personnalité / originalité par rapport à des hommes comme Gaëtan Bloom, Juan Tamariz, Eric Antoine, Dominique Duvivier, Peter Marvey, etc... même si elles ont toutes les deux un charme fou. Caroline Marx en use d'ailleurs abondamment, elle a raison et au fond, elle doit savoir que lorsqu'on l'engage c'est pour une bonne partie pour cela. Cependant, plus le temps passe et plus ces deux femmes commencent à avoir leur magie. Je pense donc que petit à petit elles vont devenir aussi exceptionnelles que certains hommes. Patience, patience ! Petite parenthèse si ces deux artistes me lisent : je ne souhaite blesser personne. Je sais que ma franchise peut parfois toucher mais la principale chose que je constate, c'est qu'il a quand même de plus en plus de femmes en magie, que certaines commencent à monter sur tous les plans et que j'en suis très heureux (en tant que spectateur tout comme en tant que magicien). J'attend de voir des femmes qui nous surprendrons comme jamais en magie. Je suis confiant. Elles arrivent.
  17. J'attend depuis quelques jours votre réponse, cher Morax. La vision d'un collectionneur et historien de la magie est intéressante pour ce genre de question. Quels sont donc selon vous les magiciens dont on parle le plus souvent dans 100 ans dans le milieu magique ? Les réponse de messieurs Naudet et Voinier m'intéresseraient aussi. Et au passage, quels sont, selon vous, les magiciens qui ont le plus marqué le siècle dernier (1900 à 2000) ? Merci d'avance.
  18. La Française Sophie Edelstein, l'Hollandaise Sittah ou encore l'Américaine Melinda (Vegas) ont toutes les trois déjà présenté ce genre de grandes illusions avec des partenaires hommes. Leurs shows ont eu du succès auprès des profanes à cause de cette inversion des rôles mais elles n'ont pas marqué les esprits dans le milieu magique parce qu'en dehors de remplacer les femmes par des hommes, elles n'ont pas apporté grand chose de novateur. Des trois, Sittah est peut-être la plus créative avec une mise en scène originale pour son numéro principal mais son prix à la FISM (pour ce numéro) a tout de même été remis en question suite à une plainte d'AYALA qui a démontré un plagia de son travail. Quant à son attitude (sa façon de bouger, ses poses, son style vestimentaire), j'ai l'impression de voir Hans Klock version femme. Je ne dis pas que je n'ai pas plaisir à voir ses numéros mais que ce que j'ai vu d'elle, je l'ai déjà vu et revu. Ces trois magiciennes cherchent à faire comme les hommes dans leur présentations et c'est dommage. Inverser les "rôles" ne suffit pas pour que dans le milieu magique on qualifie ces numéros d'originaux et ces artistes de créatives. Mesdames, tout reste donc encore à faire ou à refaire en grande illusion ! Saisissez ce créneau sans chercher à faire comme les hommes. Soyez différentes, apportez la touche féminine, votre façon de penser, imbibez vos numéros de votre personnalité, faites en sorte qu'après vous avoir vu, on puisse vous attribuer des effets "signatures", des effets que vous êtes seule à présenter (ou à présenter ainsi).
  19. Bien. Dans ce cas, je pense que parmi ceux dont on se souviendra dans le milieu magique seront : Pour les français : - Bernard BILIS - Gaëtan BLOOM - Dominique DUVIVIER - David STONE - Jean-Pierre VALLARINO - BEBEL - Sylvain MIROUF - Eric ANTOINE - Yann FRISH La raison est assez simple : ce sont ceux qui ont publiés le plus de choses, construit le plus de choses (boutiques, sites, salle de spectacle, conférences, etc...), remporté des prix, participé à de nombreux évènements (congrès, télévisions, etc...). A l'international : - David COPPERFIELD - David BLAINE - Criss ANGEL - DYNAMO - Luc LANGEVIN - Ricky JAY - Juan TAMARIZ - Kevin JAMES - Jay SANKEY - Michael AMMAR - Joshua JAY - Derren BROWN - Jeff McBRIDE - Roberto GIOBBI - Peter MARVEY - Max MAVEN La liste est en fait assez longue ! Oui ! Dans 100 ans, je pense que tous ces noms sortirons encore de temps en temps car tous ces artistes ont créé des shows extraordinaires avec lesquels ils ont tourné longuement et/ou publié de nombreux livres, dvds, routines, mis leur nom sur des gimmicks, des techniques, etc... qui seront utilisées, reprises, améliorées demain. Et puis, la question "et dans 100 ans .... ?" repose avant tout sur nous, sur ce que nous transmettrons. Cela reposera sur notre culture magique et sur celles des générations à venir. Il y aura toujours des personnes pour s'assurer de cette transmission. Au passage, on peut se demander : ai-je une bonne culture magique ? Globale et non centrée sur un domaine ? Quels magiciens d'il y a 100 ans je connais ? Saura-t-on transmettre l'histoire de la magie de notre époque ? Ce sont des questions, des défis à relever. Et cela commence maintenant ! Ce sujet ouvre de belles réflexions !
  20. De qui se souviendra-t-on dans 100 ans en France, magiciens et profanes confondus ? De David COPPERFIELD, de DYNAMO, d'Eric ANTOINE, peut-être de MESSMER. Les plus médiatisés, ceux qui auront été le plus vus, en live comme à la télé. Même des magiciens comme Criss ANGEL ou David BLAINE, si vous demandez dans la rue en France qui c'est, peu de chance qu'on vous dise "Ah oui ! ce sont des magiciens super connus !" alors dans 100 ans. Même DYNAMO risque d'être oublié en France. En revanche, David COPPERFIELD est bien ancré dans les mémoires, Eric ANTOINE aussi. Pour Bernard BILIS, les gens ne connaissent souvent pas son nom mais parlent "du gros qui fait des truc extraordinaires à l'émission de Patrick Sébastien" et dans 100 ans, je pense que le titre de l'émission parlera encore mais le nom des deux magiciens "permanents" seront oubliés malheureusement. Les magiciens qui marquerons l'histoire et dont on se souviendra dans 100 ans ne seront pas forcément les plus talentueux à nos yeux. Ce sera forcément les plus populaires, les plus médiatisés. C'est logique.
  21. Merci Loïc pour cette belle découverte. Si tu as d'autres noms de femmes en close-up, je suis serai heureux d'en connaître plus. Sara Rodriguez est, d'après cette vidéo, doté d'un très bon niveau technique. Reste à découvrir sa personnalité. Dans le genre, elle me fait un peu penser à Mathieu Bich. Une fille qui s'isole et qui travaille en silence, avec précision. A suivre ! Belle découverte.
  22. Pas la même réaction : dans un cas je serai charmé, dans l'autre je serai admiratif de la qualité de son travail technique. On ne peut comparer ces deux réactions en terme d'intensité, elles sont très différentes. En d'autres termes, je serai sensible aux deux mais pour des raisons différentes. Après... laquelle de ces deux réactions sera la plus forte chez moi, impossible de le savoir, cela dépend de tellement de choses que ce n'est pas comparable en terme d'intensité. Pour reprendre mon exemple de Beautiful Jewel, je suis autant séduit par son physique et son allure qu'admiratif de sa performance et enthousiasmé par la finesse de sa mise en scène. C'est un tout. J'aime tout. Il n'y a rien que je ne préfère par rapport à autre chose parce que c'est bien équilibré alors que dans le numéro de Natalia, je préfère largement la nana par rapport à sa performance. Quant à sa mise en scène, elle est originale (il y a quelques idées : exploiter l'eau et ses cheveux pour donner de l'ampleur à certaines figures) mais on en a vite fait le tour (elle envoie de l'eau de manière sexy avec ses cheveux, c'est beau mais après, elle ne fait pas grand chose d'autre). La première fois que j'ai vu Fay Presto en vidéo, j'ai découvert une femme mûre avec une voie rocailleuse (pas spécialement charmante donc) mais avec une de ces patates, un de ces bagouts, un charisme, un bon niveau technique, une bonne gestion des spectateurs, de l'humour, de la finesse, de la variété dans le choix des effets et des supports utilisés, bref, elle ne peut pas vraiment jouer sur son physique mais elle compense largement par un tas d'autres qualités. L'ensemble forme quelque chose d'équilibré, de performant, d'agréable à suivre. C'est comme David Stone version femme mais elle a bien sa propre personnalité. Quand j'ai on voit arriver sur scène Alana, je suis charmé (elle est superbe) puis bluffé par sa technique puis par sa mise en scène, par l'originalité de ses effets. Elle a un numéro de manipulation avec une touche féminine, quelque chose qui sort du lot, elle n'a pas voulu faire "comme les hommes". C'est une femme, elle a donc décidé de manipuler des boucles d'oreilles (entre autres). Elle a de beaux cheveux longs : elle les exploite et pas seulement pour charmer. Elle les exploite avec intelligence. Elle a monté plusieurs éléments originaux : les mains sur son blouson cuir (elle n'a pas cherché à se mettre en queue de pie ou en robe sexy : elle a opté pour un style à elle, qu'elle aime). Elle est belle, elle doit le savoir et elle en joue mais juste ce qu'il faut. L'ensemble est là aussi équilibré : performance, charme, charisme, touche d'humour, mise en scène originale et soignée avec des transitions logiques, une entrée et un final marquants, etc... c'est un numéro qui a été pensé longuement, cela se sent. Pour Ekaterina, pareil. Elle est magnifique, elle en joue mais derrière elle t'envoie de ces fioritures avec ses petits doigts fins et manucurés ! C'est divin ! Les fioritures qu'elle exécute sont d'un niveau très élevé et elle mis au point les siennes (originales). Ce n'est pas la version féminine de l'un des frères Buck. Elle a trouvé son style, elle a apporté sa patte, la touche féminine. Ce genre de magicienne apporte quelque chose de nouveau à l'art magique. Si je prend un autre exemple, plus nuancé : Alexandra Duvivier. J'ai été bluffé par son aplomb et par son humour chez Penn & Teller. La femme est charmante, sympathique, le niveau technique correct mais elle n'a, pour moi, pas encore sa touche à elle. Je ne regarde pas encore un de ses numéros en me disant : ça c'est du Alexandra Duvivier. Elle présente bien, elle ne se prend pas trop au sérieux (pas de prétention), ses numéros sont agréables à voir mais sa personnalité ne transparaît pas encore clairement au travers de ce qu'elle présente. D'autres exemples : Sophie Edelstein et Sittah. Elles présentent de beaux numéros mais en dehors du fait de remplacer les partenaires femmes par des partenaire hommes, je n'y vois que des Hans Klock féminins (ce qui est déjà pas mal vous me direz). En bref, ce qu'elles font n'a rien de très original, de très personnel pour moi et même pour beaucoup de profanes. Récemment j'ai découvert grâce à Yves Doumergue une magicienne qui a présenté un numéro assez innovant en grande illusion : Joséphine LEE. Dommage que les numéros qu'elle a ensuite présentés étaient bien présentés mais sans innovation ou touche vraiment personnelle. En grande illusion, je ne connais pas énormément d'illusionnistes (hommes et femmes confondus) qui aient une vraie personnalité, des numéros qui leur sont vraiment propres comme ceux de Peter MARVEY, ceux de Scott & Muriel ou encore ceux des Philiparts (je pourrai en lister une petite dizaine de vraiment innovants mais pas plus, il n'y en a pas tant que ça. Et je pense avoir pas mal cherché). Montrez-moi un numéros des artistes ou groupes d'artistes que je viens de citer et je reconnaitrais immédiatement leur patte. Pour la plupart, ils présentent plus ou moins les mêmes illusions mais le plus gros soucis, c'est qu'en ils les présentent tous plus ou moins de la même manière et en suivant la mode. Pendant un temps (fin années 90 début années 2000), tout le monde faisait du "Hans Klock". Aujourd'hui tout le monde fait du "Insaisissables". C'est bon les gars ! Enzo Wayne a pris le créneau, cherchez autre chose ! Il a eu raison de reprendre ça, même si ce style en agace certains (en fait, cela agace parce qu'il y en a trop qui le font sinon ce ne serait pas si mal perçu par les magiciens). Je l'ai déjà écrit sur ce forum mais je le remet : il ne faut pas confondre originalité et modernité. L'originalité a un caractère unique. Si tout le monde le fait, ce n'est plus original. L'originalité a aussi un caractère intemporel : un numéro original le reste en général, même si il est plagié maintes fois, les idées reprises, etc... Le numéro de Salvano par exemple, même si ce dernier le présentait en queue de pie sur fond musical jazzy, reste un numéro original (qui sort du lot). La modernité n'a pas de caractère unique. Ce qui est à la mode est au contraire ce qui est le plus adopté donc en fait, c'est tout le contraire de l'originalité ! C'est ce qu'on voit le plus ! Ce que tout le monde fait ! La modernité n'a pas de caractère intemporel : c'est à la mode aujourd'hui, ça ne le sera plus demain et ça redeviendra peut-être à la mode plus tard. L'originalité puise sa source dans la créativité (chez soi, c'est un travail personnel). La modernité puise sa source chez les autres (on regarde ce qui est tendance et on adopte ce style, ce qui est dans l'air du temps). Je préfère présenter et voir des numéros originaux plutôt que des numéros modernes, aussi bien présentés qu'ils soient. Les femmes ont, de part leur genre et les atouts liés à leur genre (qu'ils soient physiques ou au niveau de la façon de penser, des goûts, des envies) des outils à exploiter pour être originales. Quand j'ai vu pour la première fois le numéro de Roxanne étant gamin, ce qui m'a le plus marqué était le changement de couleur à plusieurs reprises de son rouge à lèvre. C'était super originale ! C'était féminin ! C'était visuel, beau, surprenant, bien pensé. Bref : si un jour je vois un homme une femme présenter cet effet, même avec d'autres couleurs et/ou d'autres méthodes, je me dirai : il ou elle présente l'effet de Roxanne. Parce qu'elle l'a trouvé en premier ! C'est sa signature maintenant. Mais il reste plein d'autres choses à exploiter ! Alors, il faut se creuser un peu la tête, chercher et prendre plaisir à chercher. C'est passionnant !
  23. A force, il y en a bien un qui prendra une pêche dans sa poire, qui tombera dans les pommes, qui ne ramènera pas sa fraise et tout ça pour des prunes ! Bon, elle était facile celle-là, c'était la réponse qu'une question / blague assez connue : quel est le sport le plus fruité ? La boxe car tu te prends une pêche dans ta poire....etc... et tout ça pour des prunes !
  24. Madame Zirka et sa célèbre bascule (cigarette) et plus récemment Lisa MENA, Alexandra DUVIVIER, Elisabeth AMATO, Huan ZHENG (épouse de Juan MAYORAL au passage), Ekaterina D., Fay PRESTO (certaines mauvaises langues diront que.... mais cela n'en demeure pas moins qu'elle cartonne en table à table), Alana (la jolie et talentueuse Allemande, petite copine d'un certain Rudy Cobby), Roxanne (une autre jolie et talentueuse Allemande, femme de Topas : quand les talents s'additionnent....), bref, des femmes magicienne et qui plus est en dehors de la grande illusion, il y en a eu, il y en a et il y en aura de plus en plus, ne vous en faite pas. Il suffit de chercher.... Par contre, il est vrai qu'il existe très très peu de femmes en close-up, particulièrement en France. Mais cela viendra ! Il me semble que nous avions créer un sujet sur les femmes en magie sur ce forum... Le voici : En bas de page 3, j'avais posté pas mal de liens vers des vidéos de numéros de magiciennes. Vous y retrouverez, entre autres, des numéros des femmes que je viens ce citer dans ce message. Alors, misogynes ? Très honnêtement, je pense que la grande majorité des magiciens ne le sont pas aujourd'hui. Et même une partenaire qui fait "la potiche" comme on dit, Est-ce vraiment de la misogynie ? Non ! Beaucoup de partenaires jouent les potiches. C'est un rôle. Et pour que ce soit mémorable, il faut un certain talent pour jouer ce rôle. Carole, l'épouse te partenaire de Lionel (Kamyleon autrefois, Lord Martin aujourd'hui) jouait ce rôle à merveille dans le numéro "cartoon". Les deux ont autant de talent l'un que l'autre et combien de fois ai-je vu leurs idées reprises, leurs gags ou mises en scène plagiées mais jamais égalées. Faire la potiche, la nunuche, pour que cela "se vende bien", il faut du talent. La partenaire de Tomsoni fait aussi la potiche. Mais quel actrice ! ça ne sonne pas creux, il y a de l'assurance, il y a du naturel. Le duo fonctionne là aussi à merveille. Le duo Sunny Eyes aussi dont Galina fait partie. Quel jeu ! Ils présentent la meilleure version du bonneteau géant avec la tête (en guise de boule). Non, vraiment, je ne perçois pas cela comme de la misogynie. La misoginie, c'est une volonté affichée de traiter les femmes comme "inférieures". Je ne vois rien de tel dans ces numéros ou du moins, comme l'humour, tout n'est pas à prendre au premier degré. Il est évident que Tomsoni ne traite pas réellement sa partenaire comme une potiche. Il joue avec elle. Même chose pour Lionel et Carol, Galina et son partenaire (dont j'ai oublié le nom d'ailleurs). Cela me fait penser aux James Bond où la aussi on disait que certaines Bond Girls jouaient les potiches. Et alors ? Elles jouent leur rôle et il est tout aussi important qu'un autre. Elles apportent d'autres choses au film : le charme, l'humour, la légèreté, etc... Les hommes et les femmes peuvent remplir des tâches similaires mais il n'empêche que les femmes ont très souvent des aptitudes et qualités que les hommes ont beaucoup moins et inversement. Cela m'agace qu'on veuille à tout prix que toutes les femmes fassent comme tous les hommes. Laisser chacun / chacune faire qu'il ou elle veut ! Qu'on n'empêche pas une femme de devenir militaire mais qu'on incite pas non plus les femmes à le devenir. Elles sont libres. Ils faut juste qu'elles puissent avoir cette liberté. Elles l'ont. Si elles le veulent, elles peuvent. Je donne un exemple avec l'armée mais c'est pareil dans n'importe quel domaine. Si une femme veut faire de la magie et même faire carrière dans cette discipline, aujourd'hui elle peut. Et elle le pouvait déjà hier ! Je doute que les hommes qui mettent des bâtons dans les roues des femmes qui veulent devenir magicienne soient très nombreux aujourd'hui. Après il y a certaines critiques que l'on percevoir à tord comme misogyne. Du genre : si on a le malheur de faire une critique négative sur un numéro présenté par des femmes, on est forcément misogyne tout comme lorsqu'on critique un numéro présenté par un arabe, on est raciste, un numéro présenté par un juif on est antisémite, etc... Non ! Bien souvent, on critique juste ce que l'on voit, sans que le critère du genre, de la religion, de l'origine ethnique ou je ne sais quoi d'autre entre en jeu. Mais beaucoup se réfugient derrière ça pour empêcher toute critique au lieu d'en tenir compte et de se poser des question, de se remettre en question par rapport à certains points du numéro. Lorsque je regarde Incroyable Talent par exemple, j'en ai assez qu'on nous raconte la vie des artistes, leur passé, leurs malheurs, qu'on nous fasse pleurer dans les chaumière. Cela n'a pas à entrer en compte dans l'appréciation du numéro. Ce qui devrait être jugé devrait être uniquement le numéro. Point. Le reste, ça ne nous regarde pas. Les questions à se poser devraient être ? Est-ce que ça m'a plu ? Est-ce que c'est original ? Est-ce que je paierai pour aller voir cet artiste ? Est-ce que je le verrai bien passer chez Patrick Sébastien (il faut qu'il se dépêche le pauvre pour y passer) ? Voilà les questions que j'aurai en tête à la place d'un des membres du jury. Que l'artiste soit black, blanc, beurre, homo, transgenre, obèse ou je ne sais quelle particularité, qu'il ait tel ou tel passé, qu'il soit handicapé ou qu'il vienne de perdre quelqu'un de cher, je n'y suis bien sûr pas insensible mais pour apprécier un numéro, je m'en fou ! Du moins, ça ne me regarde pas. C'est sa vie. Elle n'a pas à être affichée en public comme ça. Le problème c'est que trop de femmes (pour en revenir au sujet) artistes jouent sur leur physique pour compenser une certaine médiocrité au niveau de leur performance et/ou de leur créativité. Bien sûr, il existe des femmes artistes qui ont les deux : une grande beauté et un talent fou. En magie, je vous en ai cité quelques exemples. Mais certaine misent un peu trop sur leur physique et sur l'érotisme. C'est une carte à jouer, c'est certain. Mais lorsqu'il n'y a presque que cette carte, c'est un peu trop facile. Ce n'est pas méritant. Elles ont juste la chance d'avoir cet atout et en abusent. Je peux prendre un exemple précis dans un domaine : l'avaleuse de sabre Beautiful Jewel par exemple. Elle est très belle, elle présente une belle performance, a trouvé une mise en scène aussi originale que sexy (idée du cintre qui va former un cœur, numéro ponctué de quelques effets magiques, petit gag de l'épée faussement avalé et en réalité juste placée devant son corsage, ce qui, au passage, permet de montrer à quel point l'épée va aller loin et souligne la performance qui arrive juste après). Tout est équilibré. Elle joue sur son physique mais derrière, il y a la performance, il y a le talent, il y a la créativité (qui a pour conséquence l'originalité). Prenez maintenant le numéro de Natalia Aquatica : http://www.talents-productions.fr/natalia-aquatica/ C'est beau mais honnêtement, elle n'aurait pas ce beau petit minoi et ce corps de sirène, le numéro serait bien terne. C'est le genre d'artiste féminine qui, pour moi, mise plus son physique qu'autre chose. C'est le genre d'artiste qui mise sur son physique pour compenser la médiocrité de a performance. Alors certes, on me rétorquera : mais toi, tu pourrais faire ce qu'elle fait ? Non ! Mais des milliers d'hommes et de femmes peuvent le faire. Il n'y a rien d'exceptionnel. J'ai vu des numéros d'acrobatie de ce genre bien plus extraordinaire mais dont ont parle moins car ils ou elles n'ont pas ce physique, cet erotisme. Bref : utiliser son physique, user de son charme, oui, il ne faut pas hésiter à jouer cette carte si on a la chance de pouvoir jouer sur ce tableau. Mais derrière, il faut plus qu'un physique agréable et sexy. Voilà pour ce qui est de mon avis. Mais je précise que ce ne sont pas que des critiques, que des mots. Je cite, je nomme, je montre et je commente. Ce n'est que mon avis mais j'estime que c'est concret, franc et que ça ne repose pas sur rien. Quand je critique Natalia Aquatica, je n'ai aucune pensée misogyne derrière la tête. Je juge ce que je vois. Quant à ceux qui disent qu'il ne faut pas juger, il faut arrêter. Nous jugeons et sommes jugés sans cesse. Ce n'est pas mauvais, c'est humain. Nous comparons sans cesse et nous nous comparons, sans même nous en rendre compte. Je terminerai là dessus : mesdames, si vous me lisez, sachez que j'aurai la même considération pour votre numéro que pour un homme. Si votre robe est sexy, j'y serais sensible mais si votre levée double est impeccable, j'y serais également sensible. C'est un tout. Chacun doit exploiter ses qualités et avantages, quelles qu'elles soient (si elles ne sont pas physiques, elles seront ailleurs, la liste est longue). L'essentiel est de trouver un bon équilibre dans ces qualités.
  25. Belle prestation de Fred RAZON qui a élaboré un numéro spécialement pour cette émission. Numéro qu'il présentera de nouveau sans doute, à d'autres occasions mais dont le moteur a été l'inscription à ce concours. Dan Sperry a fait un bon passage. Il y va un peu trop au compte-goutte, se gardant sans doute son numéro de colombes (ou un extrait car le temps est compté) pour la suite. On nous a encore déclenché un buzzer d'or après nous avoir fait de nouveau pleurer dans les chaumières avec cette danseuse, certes talentueuse mais dont la prestation était très loin d'être incroyable. Les deux gamins russes avec leur numéro de trapèze auraient été plus méritants pour ce buzzer d'or : une belle performance, une mise en scène originale et soignée. On sent qu'un metteur en scène était derrière et ces deux enfants ont merveilleusement interprété le rêve d'Icare. Et de nouveau 36 pages de pubs (loin d'être courtes en plus). Enfin, ça m'a permis d'apprendre un bout de mon texte pour un petit rôle dans une troupe de théâtre amateur.
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