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Marc Page

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Tout ce qui a été publié par Marc Page

  1. ça date un peu mais je trouve toujours ça drôle aujourd'hui : Il avait fait une suite avec le Rumba Count, le mélange Espagnol, le mélange SNCF, etc...mais je ne l'ai pas retrouvée.
  2. Photo sans trucage (pas de montage). Regardez bien, la dame a certes une particularité mais pas celle que l'on croit (elle n'est pas contorsionniste). C'est là aussi une histoire de fausse interprétation.
  3. Ma chérie me demande tous les jours si il y a des réponses... ça la travaille ce petit truc, c'est dingue ! Cela ne dit vraiment rien à personne ?
  4. Oui, dans ce cas je comprends.
  5. La prise du FP à l'arrière de la main qui le contient tout en enfonçant l'index ou le majeur au dessus (pour sembler continuer d'enfoncer le foulard ou autre dans le poing) est de Tony Slydini. Salvano utilise cette charge. Ce qu'a apporté Salvano, c'est le fait d'avoir la plupart du temps le FP dans la main (une sorte d'empalmage du FP maintenu par le majeur ou l'annulaire) et non chaussé sur le pouce. L'utilisation d'un FP de couleur dans ses VHS sur ce sujet avait pour but de montrer qu'ainsi, le FP était beaucoup moins visible que si il était chaussé trop longtemps. Ceci était valable à l'époque ou les FP n'étaient pas hyper réalistes ou s'écaillaient car ils étaient en métal peint (l'utilisation d'un FP en métal était aussi adapté pour faire disparaître une cigarette allumée, effet très à la mode à l'époque). Aujourd'hui, cette utilisation du faux pouce n'est pas inintéressante mais on peut se permettre de le chausser un peu plus longtemps car ils sont plus réalistes et on peut plus facilement trouver "chaussure à pied" côté couleur qu'avant. En revanche la charge de Slydini que Salvano préconise aussi est pour moi, la meilleure qui soit. Concernant le choix : FP souple ou FP rigide, ma préférence est clairement pour les FP rigides car les foulards ou rubans glissent mieux lors de l'insertion et surtout lors de l'extraction (il est plus facile de ressortir un foulard ou un ruban progressivement et pas trop froissé avec un FP rigide; avec un FP souple il a tendance à ressortir froissé et d'un coup, en paquet). D'autre part, je pense que les FP rigides vieillissent mieux que les FP souples car ils se salissent moins facilement et sont aussi plus facilement lavables. Un FP souple attire plus facilement les poussières. Concernant la couleur, il est préférable d'opter pour un FP avec une carnation la plus proche de la vôtre mais attention à bien le tester (quand c'est possible) avec une charge (foulard, ruban ou autre) car chargé, cela modifie sa couleur. Il vaut mieux être plus proche de la couleur de vôtre peau lorsque le FP est chargé (souvent plus foncé) et donc opter pour un FP un peu plus clair que vôtre peau au départ. Le FP de droite (sa couleur) me fait penser aux FP fournis dans les boîtes de magie anglaise "Marvin Magic" ou les boîtes "Hocus Pocus". Personnellement j'utilise les FP de Vernet classiques (rigides) : celui de format standard en close-up et le king size pour la scène (pas le super large, le long). Concernant les FP originaux, j'en ai vu des noirs, des extralarges, des en forme de gland (les asiatiques semblent adorer ce genre d'humour), des Fp sur tirage, avec ventouse, magnétiques, en feu, avec une lame, une pointe, etc... des Fp qui s'ouvrent, qui se retournent comme une chaussette pour une routine de bill switch, etc... Quant aux utilisations originales ou détournées, relisez les Mad Magic, relisez les notes de conférence de Philippe Socrate, New Magic of Japan, etc... il y a des choses très rigolotes !
  6. Bonne idée mais je pense que le FI ne va pas bien glisser ainsi. Il faudrait un petit oeillet au niveau du passage du fil à travers le pantalon ou mieux, au niveau de la pochette de veste car pour pas mal de routines, il est nécessaire d'avoir l'extrémité la plus en hauteur sur soi. Ici la partie du FI utilisée serait en gros horizontale, au niveau de la table. Rien n'empêche de manoeuvrer avec une main pour élever une partie du FI mais c'est bien d'avoir les mains totalement libres, surtout lorsque les spectateurs cherchent un lien avec les doigts pour les animations. En plus de l'oeillet, un couloir pour guider le poids est peut-être nécessaire aussi (à voir). Cela me fait penser à une idée de Philippe Socrate pour sa routine de boîte d'allumette.
  7. Le professeur Jules Dhôtel parle dans un des volumes de la prestidigitation sans baguage ou mille tours dans une valise de "fil à gant" pour un numéro de lévitation de bougie et ces livres (fascicules au départ avant d'être édités en éditions reliées) s'étalent sur plusieurs années en commençant par 1936. Je ne sais plus dans quel volume exacte il y a cette description. Gaëtan Bloom et Jean Regil avaient travailler là dessus pour le Merlin Days spécial Doug Henning je crois (pour présenter une boule volante). Lorsque j'en ai parlé à diverses couturières le fil à gant ne disait rien à personne précisément. Mais lorsque j'ai posé la question à d'anciennes ouvrières des filières troyennes de chaussettes, on m'a dit qu'il s'agissait tout simplement de fil de soie (utilisé pour faire des bas à la grande époque des bonneteries troyennes). Aujourd'hui les bas sont pour la plupart faits en fil nylon très fin, y compris pas mal de bas vendus comme étant des bas de soie (qui n'ont donc de "soie" que le nom, une certaine finesse proche de la soie mais un vrai bas de soie brille très peu et file alors que le bas nylon brille et file moins facilement). Michael Ammar, Finn Jon et d'autres décrivaient comment extraire des FI de bas de soie et/ou de bas nylon. C'est en extrayant des FI de certaines parties de certains bas que Finn Jon découvrira le FI élastique et ouvrira des possibilités dans le domaine. Voilà en résumé très succin ce que j'ai lu, vu ou entendu.
  8. Je ne sais pas ce que c'est. Je n'utilise jamais de barillet et surtout pas électrique ou électronique : c'est la double voir triple peine côté risques : entre le risque de rupture, le risque de manque de batterie (et le fait que souvent il est impossible de savoir quel est le niveau de charge de la batterie sur la presque totalité des tours reposant sur de l'électronique) et les problèmes qui peuvent simplement arriver au niveau du circuit, c'est trop selon moi. Je n'utilise l'électronique que pour souligner un effet(d-light, machine à bulle à distance, effet sonore, etc...) mais je ne veux jamais qu'un effet (en scène ou en close-up) repose complètement sur un élément électronique. D'autre part, mais ce n'est que mon avis encore une fois, je trouve qu'il y a moins de mérite à avoir recours à l'électronique en magie. Et côté prix, c'est aussi un inconvénient. Pour revenir aux barillets : qui dit barillet dit risque de casse plus important et forcément FI moins invisible que si on travaille sans (à la Bruno Copin, à la Finn Jon) car le FI est soumis à une tension permanente (la tension d'un ressort, d'un élastique ou soumise par un moteur). Si j'avais un jour à utiliser un barillet cependant, j'opterai pour Venom car il ne repose pas sur de l'électronique mais sur un système mécanique. On peut change le FI assez facilement et les idées développées par Arthur Chavaudret (j'en ai vu quelques aperçus notables) sont remarquables. En bref, j'encourage à travailler "à l'ancienne". Il faut juste bien choisir vos points de fixation (pour ma part c'est un bouton de chemise en bouche et l'autre extrémité souvent sur l'étui de mon jeu de cartes ou un objet que j'utilise durant mon passage pour les routines de close-up, parfois directement au tapis mais j'en utilise rarement un) et votre moyen de fixation (la cire et la pattafixe ne collent pas sur ma peau, je préfère le scotch) , avoir confiance en vous et ignorer le FI (le plus dur). Apprendre à extraire un brin d'une botte prend 15min la première fois mais rapidement, vous mettrez moins de 2min, fixations des bouts comprises et sans avoir besoin d'un grand espace ni de beaucoup de lumière. Quand vous arriverez à extraire et préparer sur vous un FI dans votre voiture ne moins de 2min, ça voudra dire que "c'est le métier rentre" comme dit mon grand-père. Pour revenir au sujet du tapis, je crois qu'au final, pour une routine de FI, mieux vaut travailler sans. Le fond constitué de la nappe et de tout ce qu'il peut y avoir dessus constitue un fond qui ne sera pas uni et plus adapté qu'un tapis pour dissimuler le FI.
  9. Avant de chercher le bon tapis, il faut savoir si les conditions lumineuses se prêtent ou non aux routines de FI. Les salles éclairées à la bougie (naturelle ou électronique) sont les pires situations pour faire du FI. Les salles les plus lumineuses sont au contraire les plus adaptées mais attention : lorsque je dis "salle lumineuse" j'entends par là que la salle est très claire, que les sources de lumières sont multiples et un peu partout dans la salle (au plafond). Il ne faut pas que toutes les sources soient dirigées dans une seule direction (vers le fil) comme c'est souvent le cas sur une scène avec les projecteurs placés sur une rampe. Un FI n'est visible que s'il renvoie plus de lumière vers les yeux des spectateurs que son environnement (le fond). Pour réduire le contraste entre le FI et son environnement, il faut donc que cet environnement renvoie autant de lumière vers les yeux des spectateurs que le FI. Le fond doit donc être : - soit brillant (rideau de fils de mylar, projecteurs diffusant de la lumière sur les rideaux ou légèrement vers les spectateurs) mais il faut trouver un bon équilibre afin de ne pas non plus fatiguer le regard des spectateurs (aveuglant) - soit avec des motifs, des irisations qui attirent le regard (peints ou projetés), là aussi en trouvant un bon équilibre afin que l'artiste et ce qu'il présente puisse tout de même bien ressortir sur ce fond. En d'autres termes, il faut bannir tout fond uni. Le fond noir est un faux ami. J'ai presque envie de dire qu'à défaut d'un fond à motifs, un fond blanc est plus adapté sur scène pour faire du FI qu'un fond noir. Concernant ton tapis, j'opterai donc pour un tapis avec de légers motifs ou irisations, peu importe la couleur principale et je ne présenterai de telles routines qu'après avoir fait un essai dans la salle allumée. Si ça ne va pas, je ferai d'autres routines (sans FI). Une exception cependant mais très difficile à obtenir : si le FI utilisé est en soie mat ou en coton noir très fin et que le velour utilisé est d'un noir très mat et profond, il sera totalement dissimulé. Mais souvent, nos FI ne sont pas vraiment mat et renvoient plus la lumière qu'un tapis noir mat et il ressortira donc sur ce fond. Quant au tapis en velour noir brillant, c'est une horreur ! En fonction du sens des "poils" le fil peut devenir très visible. Dernier conseil : au niveau du choix des routines, il est assez évident que si il s'agit d'un effet d'animation ou de lévitation (à quelques exceptions près), les spectateurs vont inévitablement chercher un fil. En close-up, il est donc plus judicieux, si on ne veut pas prendre de risques, d'opter pour des routines dites de fils "indirects" tels que celles élaborées et commercialisées par notre brillant Gaëtan BLOOM. Je pratique de temps en temps (une dizaine de fois par an et depuis une quinzaine d'années) en public (hors famille et proches) certaines routines de Bruno COPIN (l'effet papillon, ricochet, le mariage) de Gaëtan BLOOM (le réveil matin, la carte en équilibre) et de Finn Jon (carte satellite, bulle au dessus de la main) en close-up et plus fréquemment sur scène (papillons volants, canne dansante, rose volante de Kevin James) donc les conseils je que viens de donner sont issus de ce que j'ai déjà testé, des situations que j'ai déjà rencontrées et des solutions que j'ai trouvées par moi-même ou en lisant certains ouvrages comme "Fondations" de Eberhard RIESE (que je conseille fortement et pas que pour les conseils sur l'éclairage de scène).
  10. De rien. Ce n'est pas grand chose. Tiens-nous au courant de ce que ça aura donné à l'occasion.
  11. Je vais tester l'expérience dès que possible. Quelqu'un l'a tentée ? A mon avis, il faut déjà opter pour des clous sans tête car, si les anneaux de papier résistent durant la rupture du bâton, ils pourraient se déchirer sous le poids de chaque "moitié" de bâton qui tomberait d'un côté mais resterait partiellement accrocher un instant à cause de la tête des clous. La taille des boucles de papier n'est pas précisée mais j'imagine que pour être en papier de soie, il ne faut pas qu'elles soient trop grandes. Si cela fonctionne comme annoncé, ce serait une jolie curiosité physique à présenter après une belle routine d'anneaux de Möbius avec des anneaux de papier journal. Merci pour cette découverte en tout cas !
  12. Intro : Aujourd'hui je vous propose un menu "à la carte". Choisissez votre menu (f***** la ou les cartes). Faire une routine de sandwich avec la ou les cartes choisies. Mais n'oubliez pas "Manger Bouger" comme dit la pub ! Donc un peu de sport à présent ! Placer le jeu dans le sac et donner le sac à un spectateur. Il doit l'agiter dans le sens de la flèche (en sautant, en dansant, cette situation constitue un bon moyen de faire de cette petite routine un bon numéro humoristique avec des enfants et/ou des adultes). Il ne faut pas oublier les étirements ! Montrez quelques exercices d'étirement au spectateur qui doit les reproduire. Ne faites pas comme vôtre carte par contre, n'en faites pas trop. Inviter le spectateur à renverser les cartes sur la table ou dans un réceptacle bien en vue et à ressortir sa carte étrangement étirée. Si vous tenez à faire les deux transformations (horizontale et verticale), pour éviter des longueurs dans le numéro, je pense qu'il est judicieux de le faire en même temps. Simplement, une fois les deux spectateurs sur scène, l'un doit s'agiter et agiter le sac dans un sens (avec la flèche verticale vers le public) et le second dans l'autre sens.
  13. Ma chérie m'a parlé d'une curieuse façon de deviner une lettre pensée lorsqu'elle était enfant. Elle m'a fait une description précise du processus de révélation de la lettre pensée qu'employait une de ses amies de l'époque et m'a demandé comment cela pouvait bien marcher car l'opération réussissait à tous les coups avec son amie (et elle lui avait fait maintes fois). Après pas mal de recherches, je suis tombé presque miraculeusement sur une description identique de l'expérience que m'avait décrite ma chérie sur un forum : La personne qui a posté ce message sur un forum est, comme ma chérie, à la recherche, si ce n'est de la solution, au moins d'une démonstration de la fameuse expérience. Après lui avoir posé la question, ma chérie m'assure qu'a aucun moment la lettre n'était écrite ou nommée (mais je me dis qu'elle l'a peut-être oublié) et que l'expérience réussissait vraiment à tous les coups (parce que je me suis aussi dit qu'il pouvait s'agir d'un jeu "statistique" du type "à celui qui enchaînera un maximum de réponses justes"). Pour la révélation de la lettre sur les phalanges, ma chérie n'a pas de souvenir précis là dessus. Cela m'a fait pensé au tour "Stigmata" de Wayne Houchin. Je n'ai pas connu ce jeu de divination mais si ça dit quelque chose à quelqu'un...
  14. Je pense qu'il s'agit de la routine "Stretcher" du Dr. SAWA, commercialisée par SEO Magic.
  15. La méthode exacte de mesure de la distance entre Syène et Alexandrie par Eratosthène reste un mystère. L'hypothèse du comptage des pas d'un chameau est souvent avancée dans les présentations visant à vulgariser le raisonnement qui lui a permis de déterminer la circonférence de la Terre mais dans les manuels scolaires et ressources à ma disposition, la distance se limite souvent à une valeur donnée en "stades" ("stades égyptiens" dans certains ouvrages), unité pour laquelle l'instrument utilisé n'est pas indiqué. Il n'est même pas sûr qu'Eratosthène ait réalisé cette mesure lui-même. Sa théorie est avant tout l'exploitation de mesures (hauteur de la partie du gnomon qui émerge du sol, taille de son ombre à Alexandrie et distance entre Syène et Alexandrie) à l'aide d'outils et de règles mathématiques simples (aujourd'hui en tout cas) : la tangente (et arctangente), la règle des angles associés et un calcul de proportionnalité (appelé trop souvent à tort "produit en croix"). S'ajoute à cela sa considération (d'entrée de jeu) que la Terre est sphérique et que le Soleil est suffisamment éloigné de la Terre pour considérer ses rayons comme arrivant parallèles entre eux à sa surface (la totalité des manuels scolaires à ma disposition et quelques ressources supplémentaires pour l'histoire des sciences présentent en tout cas ce postulat de départ). Le raisonnement d'Eratosthène permet d'expliquer que, en considérant des rayons parallèles entre eux qui arrivent sur Terre, le gnomon à Syène n'a pas d'ombre et celui à Alexandrie en a une à 12h le jour du solstice d'été. L'expérience et le raisonnement d'Eratosthène permettent donc au passage de soutenir (démontrer ?) le fait que la Terre est sphérique mais c'est bien la détermination de la circonférence de la Terre qui est son objectif. Pour lui, la sphéricité de la Terre ne fait aucun doute. A noter également que je n'ai encore trouvé aucune précision sur l'outil ou la méthode utilisée planter le bâton bien verticalement donc vers le centre de la Terre (et en faire donc un gnomon). L'hypothèse la plus probable (mais ce n'est que mon avis) est qu'il devait sans doute utiliser un fil à plomb. Le fait que Syène et Alexandrie soient à peu près sur le même méridien était-il un coup de chance ou avait-il des données là dessus ? Je n'ai rien trouvé à ce sujet non plus. Sinon, d'autres physiciens (précurseurs d'Eratothène) auquels s'intéresser par rapport au gnomon : Anaximandre "serait l'inventeur" du gnomon ou en tout cas, un des premiers à exploiter l'ombre d'un bâton planté verticalement dans le sol. Pline l'Ancien évoque celui inventé par le Grec Anaximandre (VIe siècle avant J. -C.), et Hérodote atteste de l'usage du gnomon chez les Babyloniens (autour du Ve siècle avant J. Les faits sont si anciens que les traces sont évidemment rares et qu'on donne le titre "d'inventeur" au premier nom auquel le gnomon semble être associé. Anaxagore fait les mêmes observations de départ qu'Eratosthène (un gnomon planté à Syène à 12h le jour du solstice d'été n'a pas d'ombre, un gnomon planté à Alexandrie le même jour en a une). Sauf qu'il considère la Terre comme étant plate et explique donc la différence (ombre / pas d'ombre) par des rayons de Soleil qui ne sont pas parallèles entre eux. Le problème c'est qu'en déterminant la distance à laquelle se trouve le Soleil (un peu de trigonométrie), il trouve 6500 km... "il y a comme un défaut" comme disait Fernand Raynaud (oulala...un jeune de 35 ans qui cite Fernand Raynaud, ça fait drôle aujourd'hui). Voilà. Je passe le bâton relais pour un sujet à bâtons rompus sur les ancêtres possibles de notre baguette magique.
  16. Bonjour à tous, Eratosthène se sert d'un bâton appelé "gnomon" pour déterminer le périmètre de la Terre (et non pour démontrer sa rotondité comme on peut le lire parfois). Encore un bâton qui est instrument de physique et là aussi, il y a un lien avec une étoile, le Soleil. @PaulMagie : je ne comprends pas l'italien mais merci pour le lien vers la vidéo décrivant l'utilisation du bâton de Jacob car sur la photo il n'est pas évident de voir que la partie verticale aux extrémités dorées est mobile.
  17. On ne voit pas très bien sur vos photos mais à priori cela me semble être un lanceur électronique de boules de coton flash à plusieurs tubes (autant de tubes que de boules de feu envoyées) dissimulé dans une des manches ou tenu à la main. En bref : c'est du coton imbibé d'une solution très inflammable donc la combustion est réelle, il y a un dégagement de chaleur bref et intense mais sans grand danger. Les résidus sont si fins qu'il semble ne pas y en avoir. Ce genre d'article demande tout de même a être utilisé avec précautions : il ne faut pas l'orienter vers n'importe quoi, respecter des distances de sécurité. Des mineurs ne sont pas autorisés à manipuler ce genre d'article. D'autre part les nouvelles réglementations feu de scène obligent les artistes à détenir une licence pour l'utilisation de ce genre d'article aujourd'hui. Sur piste de ce type, je ne sais pas mais en principe ça devrait être pareil. Comptez minimum 50€ pour un lanceur simple ou double tube de qualité à déclenchement manuel (molette de briquet) pour l'allumage, 70-80€ minimum pour un lanceur avec allumage électrique, plus si le déclenchement doit se faire simplement en levant un bras (contacteur à bille). Bruno Monjal saura là aussi vous conseiller plus précisément. Sinon pour un lanceur très pro, voir Juan Mayoral qui en a de très bien conçus (comptez 150€ minimum le lanceur double mais la qualité avec ce monsieur est vraiment garantie). En dessous de ces prix, ce sera forcément une fabrication bon marcher qui ne sera jamais très fiable (temps de chauffage ou durée de déclenchement trop long ou aléatoire, tubes fixés avec du scotch et non soudés, notice inexistante, ...) et qui peut même potentiellement être dangereuse. Il ne faut pas radiner non plus sur le coton flash (en qualité et en quantité) : certains vont encrasser rapidement votre lanceur, d'autres vont se consumer comme il le faut (totalement). Il existe du coton flash qui s'accompagne d'une gerbe d'étincelles durant sa combustion (poudres métalliques dedans), des cotons plus "explosifs" que d'autres. Une poudre (mélange de poudre) donnant de belles gerbes d'étincelles comme les artificiers avec une détonation est l'Airburst mais attention, là il faut impérativement une licence pour manipuler ça et faire très attention de n'utiliser que des petites quantités.
  18. Un des spécialistes de la magie du feu, vendeur de nombreux articles dans ce domaine et de très bon conseil : @Bruno MONJAL Après si pour l'effet au niveau des cordes sur les poignets, vous ne voulez aucune chaleur, cela interdit toute combustion donc la seule solution possible est une simulation avec une technologie type led, vidéoprojection ou ruban en mouvement. Pour le quick change, il existe un livre écrit par Victoria et Sos PETROSKYAN et un autre de la magicienne Valérie. Bon courage !
  19. Pour moi la désignation "routine professionnelle" est un "étiquetage" du vendeur qui estime qu'elle a le potentiel d'être utilisée par un artiste contre rémunération. C'est tout. Après, très honnêtement, nous n'allons pas acheter aveuglément à la vue de ces deux mots "routine professionnelle" donc même si des vendeurs les affichent sur tout leurs articles, ça ne change rien au fait que vous allez vous renseigner pour savoir ce que vous allez acheter et juger si cela vous convient ou non. "Routine professionnelle" aura donc plus de sens pour vous dans la bouche ou la publicité de certains vendeurs et moins dans d'autres. Connaître un minimum le vendeur a donc plus d'importance que ce qu'il écrit ou annonce sur une des routines qu'il commercialise. A titre personnel, si je vendais quelque chose, je dirais qu'une routine pourrait être qualifiée de professionnelle si elle peut être réalisée telle qu'elle est décrite ou présentée dans une publicité. Il y a rarement des erreurs dans les descriptions publicitaires de routines mais beaucoup d'omissions volontaires. On gomme les défauts et on met en valeur les avantages, c'est là tout l'art de la vente et c'est normal que les marchands fassent cela (ils en vivent) mais il y a des limites. Plutôt que de se fier à ce genre "d'étiquetage", je ne puis donc que vous conseiller de vous intéresser au vendeur, à sa réputation, à ce qu'il est (Est-il l'auteur de la routine qui me plaît ? Puis-je me renseigner directement auprès de lui ? Un de mes proches lui fait-il déjà confiance ? Est-il au moins magicien? Question bête mais certains vendeurs ne savent même pas ce qu'ils vendent et dans ce cas, ils n'ont forcément que des arguments de vente basiques comme "routine professionnelle". Les routines qu'ils vendent sont peut-être très bonnes, attention ! C'est juste que vous ne pouvez pas vraiment vous fier à leur avis concernant les conditions dans lesquelles présenter la routine en question. C'est toujours mieux d'avoir des infos d'un vendeur qui est capable de la présenter selon moi).
  20. Je n'ai pas vu le concours mais j'ai pu voir le gala de clôture et donc les numéros des principaux lauréats de ce 54ème congrès FFAP. Je rejoins Peter par rapport au fait qu'en raison du fait qu'il n'est pas forcément bon de désigner un champion de France chaque année car parfois, comme c'est le cas cette année, nous n'avons pas de candidat avec un numéro ayant vraiment ses chances aux championnats du monde de magie FISM. Pas en l'état en tout cas. Cependant, à titre personnel, je suis très heureux qu'Alice soit enfin récompensée pour son travail, ses idées. Cela fait pas mal d'années que je la vois se présenter dans des concours avec des numéros très originaux fourmillant d'idées et de fabrications maison (elle a ce mérite de concevoir la plupart des accessoires, costumes, etc... qu'elle utilise), pour lesquelles on sent qu'elle y met tout son coeur et sans doute beaucoup de temps et d'argent. Je suis heureux également d'avoir vu Rémi monter sur scène pour venir chercher un prix de perfectionnement et suis du coup curieux de savoir ce qu'il a mis au point. Côté close-up, là aussi à titre personnel, j'ai préféré Markobi à "Air One" mais ce dernier n'a pas démérité son titre. J'ai déjà vu ces deux artistes à plusieurs reprises aussi. Je pense qu'ils sont tout deux capables de décrocher quelque chose à la FISM. Erwan est un excellent technicien, il y a des idées nouvelles et il en veut. Cette année, il a présenté un numéro plus scénarisé que ce que j'avais l'habitude de voir de lui mais le comédien n'égale pas le technicien à mon goût (pur avis personnel, à prendre comme un avis isolé si Erwan me lit). Pour la FISM, je pense donc qu'il faudra aller encore plus loin. Il en a le potentiel et j'espère que ma phrase précédente ne va en aucun cas le blesser ni le freiner. Pour Markobi, si on lui laisse le temps d'installer son personnage, à mon avis, c'est une tuerie ! Bon courage à vous pour l'avenir ! Concernant l'artiste russe Artem SHCHUKIN, c'est un numéro que nous sommes effectivement amené à revoir. Un numéro brillant techniquement, un personnage bien ancré et des effets qui font à la fois penser à Hector Mancha et à Markonick pour les plus anciens. Nul doute que cet artiste se soit inspiré d'un jongleur que j'aime beaucoup appelé Fred de la compagnie Poc et qui est un habitué des congrès de magiciens (le crâne rasé, le costume noir, la balle rebondissante blanche). D'ailleurs j'ai cru qu'il s'agissait de ce jongleur sur le coup et qu'il s'était mis à la magie : En loge, j'ai eu l'occasion de bavarder un peu avec Artem, un type adorable au passage. Il était vraiment heureux et fier de ses performances, ça faisait plaisir à voir. Nous avons discuté un peu d'autres magiciens russes comme Vadim, un autre génie aux numéros hyper originaux que nous sommes amenés à revoir aussi et qui est un de ses amis (les grands esprits se rencontrent) mais aussi des grands noms de la magie russes comme Netcheporenko et son célèbre numéro de poupées russes, Vladimir DANILIN ou encore l'ukrénien VORONIN, un autre personnage avec à chaque fois une présence scénique incroyable. J'espère qu'Artem a fait bon retour car l'aller l'avait un peu inquiété au moment d'entrer dans l'union européenne. Ce que je n'ai pas compris c'est pourquoi Calista s'est faite un peu huée durant la remise de prix. Je n'ai pas vu son numéro mais dans le couloir vers les loges, elle me semblait attristée. Etant l'un des organisateurs de ce congrès, je souhaitais remercier tous nos artistes, nos techniciens, nos bénévoles, nos candidats au concours et nos marchands qui ont tous été conciliants par rapport à certains aléas (le manque de charriots pour décharger, le manque de temps pour manger entre deux évènements qui nous ont parfois conduit à improviser, etc...) et ont tous contribué généreusement à la réussite de ce congrès. Je suis conscient que nous n'avons pas fait le congrès du siècle, que certaines contraintes financières et organisationnelles nous ont obligé à limiter nos désirs mais je ne pense pas non plus que nous ayons fait un congrès au rabais. Un petit salut à Céline NOULIN que j'ai été heureux de voir monter sur scène pour se faire généreusement applaudir. C'était mérité. J'espère que les petites démarches pour mettre en avant ses actions porteront leurs fruits. Si Céline ne me lit pas, je laisse Gaëtan lui transmettre mes salutations et l'invite à lire mon petit mot dans le livre d'or qui était sur le congrès. Sinon, pour les anecdotes : il y a eu les demandes de Tom STONE. La veille de sa venue, ce dernier me demande si on peut lui acheter 8 oeufs blancs pour une routine (très belle routine au passage). Problème : en France, ce n'est pas si courant. Je tente le Aldi, le Leclerc, 2 chinois près de chez moi, des primeurs, etc... rien ! Au bout de 8 boutiques, je me résigne à acheter des oeufs bruns puis à aller chez Action acheter une bombe de peinture blanche et là "Ô miracle !" William m'appelle pour me dire qu'il y en a chez Grand Frais. Mais ce n'est pas tout ! Juste avant d'arriver en France, Tom Stone m'envoie un message pour me dire qu'il lui faudrait aussi un support pour son numéro "Benson Bender" et pas n'importe lequel : un support pour musiciens avec double barres car son plateau ne s'adapte que là dessus. Sur le moment je lui propose un guéridon en bois que j'ai chez moi et de dimensions similaires voir identiques mais ça ne va pas. Je lui envoie alors la photo d'un support pour musiciens que ma chérie a chez elle mais avec un croisement "simple barre". ça ne va pas non plus. Finalement j'appelle MegaHertz et le marchand m'annonce qu'il a le modèle souhaité mais qu'il ferme à 12h. Il est 11h40. Avec Jean, nous allons vite chez Megahertz et achetons le fameux support. Tom Stone arrive dans l'après-midi, assez fatigué par le voyage et un peu stressé. Il trouve dans sa loge trois boîtes de 6 oeufs blancs (on en a pris plus au cas où) et le support. Tout lui convient. Nous soufflons un peu. Peu après, il va sur scène pour ses répétitions pour le gala d'ouverture puis nous l'emmenons à son hôtel. Il ne reviendra pas pour ses répétions suivantes (gala de close-up), ne s'étant pas réveillé. Mais bon, ce n'est pas terminé. Juste avant son passage sur scène, il était stressé car personne ne venait lui poser son micro-casque et j'avais bon lui dire que c'était normal, que la technicienne venait vraiment juste avant la montée en scène pour lui installer, il restait inquiet. Pour se déstresser, il s'est alors mis à danser, à s'agiter et m'a incité à faire comme lui sur la musique du numéro de Cyril HARVEY. C'était génial ! Qui aurait cru que je me serai mis à danser avec Tom STONE à côté d'une table avec des oeufs frais (si durement trouvés) ! Côté traduction, c'était super simple pour moi étant donné que je connaissais déjà son numéro et qu'il m'avait dit à l'avance les deux petites blagues qu'il allait faire. Durant le numéro du gala d'ouverture, un spectateur est invité sur scène. Est-ce que ce dernier était empressé ou est-ce qu'il a voulu faire une plaisanterie, je ne le savais pas sur le moment, mais il est entré en faisant une grosse roulade sur scène. J'ai cru que c'était fait exprès, Tom Stone aussi. J'ai appris ensuite que non mais qu'il ne s'était pas fait mal. Ouf ! Après son passage au gala d'ouverture, il ne fallait pas qu'il retire lui même son micro casque. Seul les techniciens du centre des congrès étaient autorisés à y toucher, au regard de la fragilité et du coût de ces petites merveilles électroniques. Mais bien entendu, Tom Stone n'a pas résisté à l'envie de le retirer tout seul malgré mes "No no no ! Please keep it a few seconds again ! She comes". Alors pour les prochaines équipes organisatrices : - si on vous demande un jour des oeufs blancs, sachez qu'il y en a chez Grand Frais. - si vous avez une traduction à faire, savoir à l'avance le plus gros de ce que vous allez traduire facilite les choses et donne du rythme car vous pouvez plus facilement traduire les parties improvisées. - si un de vos artistes est stressé : dansez ! Et voilà un de mes petits souvenir/anecdote de ce congrès. Ce fut un défi d'organiser ce congrès. Des inquiétudes, des aléas mais beaucoup de plaisir aussi. A bientôt, Marc Page
  21. Me revoilà sur le forum après des mois d'absence et je suis heureux d'écrire mes premiers mots pour Gilbus dont j'apprécie toujours autant l'homme que l'artiste. J'ai écouté l'interview en entier même si cela fait déjà plusieurs fois que j'entends Gilbus répondre à ces questions. J'adhère à ses positions, à sa vision globale de la magie, de ce qu'est un art vivant, de ce qu'il permet et le rejoins dans l'incitation à la lecture de livres modernes ET anciens : trouver et acquérir ces derniers demande un peu de temps parfois mais pas tant d'argent que ça. On trouve des "Payots" pour moins de 40€, des Tarbell pour moins de 150€ la collection complète des 8 ouvrages, des anciennes revues Imagik, l'Illusionniste, Mad Magic, en lots pour pas si cher, sans parler des livres des années 70-80-90 que l'on trouve facilement et pas trop chers aussi en cherchant bien (les sites et forums qui en proposent ne manquent pas, à commencer par VM). Quand j'ai lu "Les secrets du Sorcier" de Rezvani ou une traduction de "Expert at Card Table" de Erdnase, j'ai été très surpris par la modernité des mouvements qui y étaient décrits alors que ces ouvrages datent de la première moitié du siècle dernier. Les livrets de Pavel et de Marconick décrivent des routines dont beaucoup d'explications peuvent paraître désuètes aujourd'hui mais avec des supports divers et parfois peu courants, de la couleur, des idées d'effets transposables, adaptables, oubliés mais qui ne demandent qu'à renaître. En relisant le "Mark Wilson Course of Magic" de Mark Wilson, vous y trouverez presque d'entrée un petit chargeur de cartes simple, économique et pratique à réaliser, une routine de carte signée déchirée et reconstituée sans manipulations ni gimmick qui n'a rien à envier aux méthodes récentes, etc... J'ajouterai une autre incitation par rapport à la lecture : lire des livres au contenu varié en termes d'effets ET de supports (cartes, foulards, papiers, pièces, allumettes, briquets, fourchettes, plantes vertes, pinces à escargot, etc...). Même si vous ne vous intéressez qu'à la cartomagie, un principe peut être transposé, amélioré, adapté à un autre support, à une autre situation, à un autre dimension. Cela oblige à sortir du cadre, à faire travailler l'imagination et créer, c'est d'abord imaginer. Ensuite il y a la longue recherche des bons matériaux et/ou des bonnes techniques, etc... ou inversement. Une petite remarque à propos des titres de routines que cite Gilbus au début de l'interview : je trouve que ces titres reflètent déjà une certaine approche de la magie, une originalité. Lorsqu'il vous parle du "jeu des bouchons", "du tour des fourmis", de "l'arbre est dans ses feuilles" ou du "tour des ficelles de Gilbus" (que je n'ai toujours pas vu Gilbus !!! Mais ne pas le voir nous permet d'avoir un petit "leitmotiv" que tu avais déjà souligné), etc... Ces titres me renvoient à une certaine bonhommie et me rendent curieux de les voir. Cela fait penser aux titres de tours et/ou de spectacles, d'effets d'annonces de certains grands noms de la magie des siècles derniers comme : - "L'oranger merveilleux", "Le pâtissier du palais Royal", "La corne d'abondance", "La bouteille inépuisable", etc... de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN - "Le décapité récalcitrant", "L'escarpolette polonaise", "Le nain jaune", etc... de Georges Méliès Dans ses mémoires, Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN raconte d'ailleurs un effet d'annonce d'un magicien ambulant (je ne sais plus si il parle de son personnage Torrini ou d'un autre) qui disait qu'en final il mangerait un spectateur vivant. Je rejoins aussi Gilbus sur les artistes et ouvrages cités. J'ajouterai deux livres incontournables pour leur richesse : - "Close-up" de David STONE pour le close-up de table à table entre autre - "Fondations" de Eberhard RIESE Deux ouvrages assez facile à trouver, accessibles à des débutants avertis (c'est à dire qui veulent d'ores et déjà présenter quelque chose de pro, de construit, de personnel). Pour la créativité : - le livre "La magie de Pavel" : dans les premières pages, son processus créatif est décrit. Il est clair, assez bref, illustré de plusieurs exemples. - consulter le site de Dominique Duvivier sur les familles d'effets et construire la votre (cela va de paire avec ce que décrit Pavel dans son livre) - "être curieux" comme le dit si souvent Gaëtan BLOOM, voir dans tout objet ou situation qui vous intrigue un moyen d'en faire quelque chose de surprenant, d'amusant et/ou de merveilleux. - regarder les Tarbell de Dan HARLAN après avoir lu les Tarbell originaux : comme démonstration d'un processus créatif, c'est remarquable ! - aller voir des spectacles dès que se sera possible (magie et hors magie) : consulter les sites des théâtres, des salles de spectacles, aller au Moulin Jaune voir les magnifiques jardins et assister aux journées à thèmes de Slava PULUNIN, aller à la maison de la magie de Blois, au Futuroscope de Poitiers, aux spectacles organisés par Gérard SOUCHET, au musée de la magie de l'Académie Georges PROUST, aller à la rencontres des artistes ! En attendant, vous pouvez aller sur youtube consulter les numéros de magie modernes et anciens, taper les noms dont certains vous parlent sans cesse, auxquels vous avez juré de jeter un oeil sans jamais le faire : Fred KAPS, Jean VALTON, Albert GOSHMAN, Tony SLYDINI, PAVEL, Larry JENNINGS, Brother John HAMMAN, Ricardo FANTASIO, Jacques DELORD, Channing POLLOCK, Marconick, ... Et regardez les vidéos qui attirent votre attention dans celles proposées : vous y trouverez souvent des jeunes et moins jeunes reprenant les routines de ces grands noms avec plus ou moins de personnalité, d'aisance. Par comparaison, vous trouverez ce qu'il est bon ou moins bon de faire, vous découvrirez ou redécouvrirez des façons de présenter certaines choses, vous découvrirez des artistes encore inconnus mais qui méritent de l'être (et il ne faudra pas hésiter à les présenter ici par exemple). Vous tomberez sans doute aussi sur des vidéos de numéros mal présentés, gâchés, débinés qui vous énerveront (mais dans ce cas ne créez pas un énième sujet débinage ici, mieux vaut ne tout simplement pas en parler et mettre en valeur ceux qui méritent de l'être). Regardez les spectacles du Cirque du Soleil mis en ligne, regardez vos enregistrements de vieilles émissions de Patrick Sébastien, etc... Bricolez, essayez , ouvrez au moins un tour sous blister qui n'est jamais sorti de l'un de vos tiroirs ou ressortez-en un qui n'a pas vu la lumière depuis un moment. Regardez de temps en temps une des centaines de vidéos monumentales que Thomas a réalisé et mis à notre disposition sur VM. Faites des choix car il y en a pour plusieurs vies à assimiler le contenu qui s'est ajouté au site depuis le début de la crise. Et regardez cette interview de Gilbus jusqu'au bout au lieu de lire mon "roman de retour" !
  22. Attention Gilbus ! Le jus de citron ou le vinaigre (des acides), ça marche mais tes pièces vont s'oxyder de nouveau assez vite. Les nettoyages à sec sont mieux mais un peu plus pénibles (il faut frotter, c'est un peu plus long) et il faut faire attention à ne pas employer d'outils qui rayent trop. Je dis ça parce que j'ai déjà essayé bien sûr et après soit tes pièces jaunisses (si c'est du laiton dessous comme la plupart des replicas morgan), soit elles rouillent (si elles sont en acier). Pour savoir si une pièce est en acier ou en laiton argenté, utiliser un aimant. Seul le fer, le cobalt et le nickel peuvent être attirés par un aimant. Tous les autres métaux ne sont pas aimantables. L'acier est un alliage de fer et de carbone (très peu) donc aimantable. Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc donc non aimantable. Si vous prenez une pièce de 1ct, 2cts ou 5cts d'euro, elle est aimantable parce que c'est une petite galette d'acier couverte d'une mince pellicule de cuivre et non entièrement du cuivre.
  23. Bonjour à toutes et tous, Aujourd'hui, je viens vous parler d'un spectacle intitulé "Titi tombe, Titi tombe pas" que je suis allé voir mercredi dernier (11 décembre 2019) au centre culturel Didier Bienaimé de La-Chapelle-Saint-Luc (agglomération de Troyes). Ce spectacle est présenté comme étant un spectacle "jeune public" mais après l'avoir vu, je peux vous dire que l'on prend tout autant de plaisir à aller le voir en tant qu'adulte (à condition d'avoir conservé son âme d'enfant bien sûr mais pour des magiciens, c'est évident). Très sincèrement, ce spectacle est vraiment familial. Découvrez mon article ici https://www.virtualmagie.com/articles/titi-tombe-titi-tombe-pas-pascal-rousseau-lola-heude/
  24. J'aime beaucoup ton analyse Gilbus mais sur ce passage, je trouve que cette touche d'humour a sa place. Je ne l'ai pas perçue comme étant quelque chose d'incongru dans l'histoire contée. En effet supplémentaire, le portefeuille pourrait se transformer comme le "Reverse Wallet" de Dominique DUVIVIER sauf qu'à la place de l'apparence "papier journal", on aurait une apparence "Ronces et feuillage" qui recouvre la tour (la tour devient "impeccable" comme à l'époque ou se cache de nouveau sous sa couverture de branches et de ronces). Et ce portefeuille permettrait, soit d'avoir 4 sorties, soit de permettre la production finale d'une série comme tu le suggères.
  25. L'effet en lui même serait bien désuet sans cette histoire (une chance sur deux). Voici donc un très bel exemple ou l'histoire apporte non seulement un cadre, une ambiance mais rend l'effet bien plus fort qu'il n'est. J'aime beaucoup l'idée des symboles gravés dans le marbre justifiant pique, cœur, trèfle et carreau et la justification de la carte qui se retourne (le roi qui se retourne dans sa tombe). A cela s'ajoute tout de même une transformation visuelle qui elle aussi est justifiée par le texte (elle l'illustre). Un peu de suspens, un peu d'humour, une transformation visuelle, etc... un beau petit cocktail, bien dosé. Et comme il y a un portefeuille (la tour) on peut imaginer deux autres sorties (Cœur et carreau). Cela n'apporterai peut-être pas plus d'impact du point de vue du spectateur car grâce au texte, le spectateur ne pense pas au "une chance sur deux" ou "une chance sur quatre". Il se laisse surprendre par les deux effets finaux.
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