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Marc PAGE

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Tout ce qui a été publié par Marc PAGE

  1. Eric CHIEN a encore proposé un numéro d'une construction technique audacieuse et parfaitement maîtrisée. Il mérite bien son titre de champion du monde. Lioz a présenté une nouvelle série de gags. Cela paraît simple mais il faut les trouver ! Quant aux autres, ils ont tous présenté de belles performances mais moins originales à mon goût : ils reprennent des créations plus ou moins récentes (et de très bonne facture), y apporte leur petite touche, leur présentation avec souvent un côté "épique" (dont on abuse un peu trop depuis quelques temps). Mention spéciale au japonais qui présente de vrais classiques (foulards Slydini, D-lights et bague volante) avec humour et fantaisie. Rien d'original mais mine de rien, j'ai rarement vu une technique aussi bien maîtrisée pour les foulards Slydini (à part les versions présentées par Slydini lui-même).
  2. Il faudrait demander directement à un spécialiste comme @Bruno MONJAL (Ultimate Fire Products). Il te répondra même si tu n'as pas acheté tes produits chez lui (au passage, je précise que j'ai senti la différence de qualité pour le côté flash : moins d'encrassement des gimmick, un coton plus "pétant"). A priori, je ne les humidifierai pas de nouveau. Transporte-les dans une boîte en bois bien fermée ou un petit sac isotherme. Evite une boîte métallique : les métaux sont tous de très bons conducteurs thermiques donc en cas de forte chaleur ou si ta boîte est sur la plage arrière de la voiture ou à proximité d'une source de chaleur, le risque est plus élevé qu'avec une boîte en bois (certes le bois est inflammable mais c'est un mauvais conducteur thermique). Sinon un sac isotherme qui ferme bien.
  3. C'est juste parce que j'en ai eu besoin pour plusieurs choses : nettoyer des pièces de monnaie ancienne, enlever le vers-de-gris sur des anciens pulvérisateurs en cuivre (Vermorel, Bertoud). J'ai essayé plusieurs choses : des solutions chimiques, l'électrochimie, le nettoyage à sec. Et comme souvent, les solutions les plus simples sont les meilleures mais le vrai secret : savoir frotter ! L'huile de coude ! Alors quand j'ai vu la question, j'ai juste fait la petite liste de ce qui a marché le mieux pour moi. Pour le reste, je suis professeur de physique-chimie donc si je ne savais pas ce qu'est la corrosion et les oxydes les plus courant, leur cause, etc...ce serait ballot ! Autant que ça serve un peu ! Je profite de cette nouvelle intervention pour vous dire que malheureusement, il n'y a pas de solution miracle pour empêcher l'oxydation. Il faut limiter au maximum le contact des métaux avec l'air et l'humidité. Le mieux est de peindre mais dans nos situations, ce serait dommage voir pas souhaitable du tout dans le cas de petit bloc (le secret serait visible). Une huile comme celle d'abeille limite bien l'oxydation. Le bloc sera forcément un peu gras mais c'est ça refaire un nettoyage tous les peut-être trois mois ou moins selon les conditions dans lesquels le bloc est stocké. Ne pas hésiter à placer des sachets anti-humidité dans vos tiroirs contenant des objets métalliques auxquels vous tenez. Il est facile de s'en procurer des plus gros que ceux dans les boîtes à chaussure ou certains produits alimentaires industriels : chez Action, Leclerc et Carrefour ils en vendent pour les voitures. Il y a les boîtes avec un bloc à changer mais les mieux sont les sacs (souvent gris ou noirs) à placer sur le tableau de bord pour éviter la condensation sur les pare-brises. A l'intérieur c'est souvent du silicagel, une poudre très hygroscopique (qui absorbe beaucoup d'eau pour faire simple et moins savant).
  4. Le bloc est en laiton donc essentiellement un alliage de cuivre et de zinc. Le dépôt bleu-verdâtre visible en surface est du vert-de-gris, c'est un mélange d'oxydes de cuivres cancérigène. La corrosion de ton bloc est lié à l'humidité. Les produits flash et en particulier le coton (qui vieillit vite et mal si stocké humide dans un sachet plastique) sont imbibés d'une solution aux propriétés très acides. Tout acide attaque les métaux. Il peut donc parfaitement être le fautif ou avoir amplifié la corrosion. Bon, maintenant, comment enlever tout ça ? Il faut enlever les oxydes de cuivre et refaire une "peau neuve" au joli bloc de laiton. Trois solutions principales : 1) Préparer une solution de vinaigre blanc + gros sel (pour les proportions, pas de très grande importance : on va utiliser les propriétés acide du vinaigre pour attaquer, mais pas trop fort, les oxydes et un peu le laiton et le gros sel pour le côté abrasif essentiellement). Mettre des gants. Imbiber un chiffon du mélange (mettre un peu de gros sel avant sur ton bloc) et frotter fort. Rincer un petit coup à l'eau froide et bien sécher. Certains ajoutent de la farine pour faire une pâte et frotter ainsi mais il n'y aura pas vraiment d'intérêt dans ton cas car la surface est petite et il faudra rincer plus longtemps après (les traces de farine). 2) La crème à récurer (solution assez abrasive) : en mettre sur le bloc et frotter avec les doigts (après avoir mis des gants). Rincer à l'eau froide et bien sécher. 3) Enlever les oxydes de cuivre à sec en frottant ton bloc avec un morceau de toile emeri à grains fin (240 ou plus; plus le numéro est grand, plus c'est fin). Frotte ton bloc dans le sens des raies qui y figuraient déjà (ça parait évident mais je le précise) sinon ce sera moins joli. Toutes les solutions "spéciales" vendues en magasins sont plus ou moins des acides ou dérivés d'acides qui vont dissoudre ces derniers et attaquer un peu le laiton (une petite couche). Le ketchup et le coca cola ont un caractère acide qui est efficace dans pas mal de cas aussi. Je déconseillerai le jus de citron par contre, surtout dans le cas de pièces en laiton couvertes d'un peu d'argent, de chrome ou autre : vous enlèveriez cette couche et vos pièces jauniraient. Pareil pour beaucoup de produits à vaisselle, à éviter. Le problème qui a de grande chances d'être inévitable à présent : il va se s'oxyder de nouveau (et plus facilement qu'avant sans doute, surtout si tu optes pour un nettoyage chimique). Tu peux mettre une fine couche de cire d'abeille afin de rompre le contact avec l'air. Personnellement, j'opterai pour la solution à sec. Il faut mettre des gants aussi et faire ça dehors sinon tu en aura plein les doigts et encore une fois, les oxydes de cuivre ne sont pas bons du tout à inhaler et cancérigènes (éviter les contacts avec la peau).
  5. Le sondage est déjà bien mais il aurait été intéressant de demander pourquoi telle ou telle disparition nous semble meilleure ou moins bonne : "parce que les deux mains sont montrées vides", "parce qu'il n'y a pas de mouvement étrange", "parce qu'une des mains reste en l'air sans raison", etc... et là aussi de voir ce qui plaît ou non aux profanes.
  6. Hâte de découvrir les résultats et en particulier de pouvoir croiser les statistiques côté magiciens par rapport à celles côté profanes.
  7. Les résultats statistiques de ce test n'ont rien d'extraordinaire ni de surprenant pour moi. J'entends par là que le résultat du sondage me semble évident et attendu. Il y a une sorte d'étoile à bouts pointus et une autre aux bouts arrondis côté figures et un nom plus "agressif" à l'oreille et qui fait penser à "pic", "kiki" et un autre tout en rondeur, "bouba" côté noms. Les gens attribuent le nom qui correspond le mieux à ce qu'ils voient. Qu'est-ce qu'il y a de surprenant la dedans ? L'explication au public de l'effet tel que décrit ici avec les 2 boîtes peut effectivement constituer une introduction visuelle avant une routine où on avance que les spectateurs seront influencés à leur insu mais il me semble difficilement exploitable seul comme effet car pour le rendre moins évident, si on ne veut pas avoir recours à d'autres principes, il va falloir prendre plus de risques et donc faire chuter le taux de réussite. Cela étant dis, je ne demande qu'à me tromper sur le potentiel "magique" de cette expérience.
  8. Le foulard dansant revisité avec un zeste de fantaisie, un petit bijou visuel. L'utilisation d'un citron dans un sac plastique rend l'effet encore plus impossible qu'avec un foulard de soie (à cause de la masse que représente un citron et du fait qu'il soit d'entrée dans un sac plastique). La trajectoire elle-même du citron enveloppé est géniale et rend plus difficile la compréhension du secret. Cela me fait penser au fantôme d'Etienne SAGLIO (magnifique numéro aussi au passage) qui avait eu l'idée de placer une lampe torche (pour le public) dans un sac plastique : Mais ça ne détrônera jamais les fantômes de la cabine spirite de David COPPERFIELD :
  9. Merci pour ce souvenir ! J'ai vu son dernier show en 2019 et les images de ce dernier sont extrêmement rare, même en photo. C'est un spectacle à vivre mais ça me fait vraiment plaisir d'en revoir quelque bribes.
  10. Je suis tout de même retourné voir "Dans la peau d'un magicien" avec une amie profane. Mis à part que le numéro final était beaucoup mieux que la première fois que je l'avais vu (mieux éclairé et plus appliqué techniquement), je reste sur mon compte-rendu précédent. Mon amie profane n'a pas accroché du tout par contre. Je ne lui avais rien dit du contenu, juste dit qu'il s'agissait d'un spectacle avec de la magie sorti des sentiers battus présenté par un artiste appelé @Thierry COLLET. Elle s'attendait a voir plus de magie et comme moi, n'a pas compris l'intérêt de certaines longues parties. Cependant j'aimerai beaucoup revoir un de ses derniers spectacles appelé "L'huître qui fume et autres prodiges" qui a été pour moi un pot pourri très riche visuellement et intellectuellement : une belle diversité de numéros de magie et de marionettisme, de l'originalité, de la poésie, des numéros féériques, d'autres plus sombres, des sujets et questionnements intéressants, des allusions à l'histoire de la magie, etc...un spectacle vraiment riche au sens noble du terme. Je profite donc de ce sujet lié à Thierry COLLET pour savoir si d'autres représentations de "L'huître qui fume et autres prodiges" sont prévues en France car après consultation du site de la Comète de Châlons en Champagne (où j'ai l'habitude d'aller voir pas mal de choses), les sites des salles troyennes et rémoises et même les salles sur Paris, je n'ai pas trouvé d'infos récentes sur d'éventuelles nouvelles représentations de ce spectacle. J'aimerai bien emmené ma chérie et quelques amis profanes tester l'expérience des "cabines" que Thierry COLLET avait développée. J'avais trouvé le concept très sympa avec des amis magiciens et profanes il y a quelques années.
  11. ça date un peu mais je trouve toujours ça drôle aujourd'hui : Il avait fait une suite avec le Rumba Count, le mélange Espagnol, le mélange SNCF, etc...mais je ne l'ai pas retrouvée.
  12. Photo sans trucage (pas de montage). Regardez bien, la dame a certes une particularité mais pas celle que l'on croit (elle n'est pas contorsionniste). C'est là aussi une histoire de fausse interprétation.
  13. Ma chérie me demande tous les jours si il y a des réponses... ça la travaille ce petit truc, c'est dingue ! Cela ne dit vraiment rien à personne ?
  14. Oui, dans ce cas je comprends.
  15. La prise du FP à l'arrière de la main qui le contient tout en enfonçant l'index ou le majeur au dessus (pour sembler continuer d'enfoncer le foulard ou autre dans le poing) est de Tony Slydini. Salvano utilise cette charge. Ce qu'a apporté Salvano, c'est le fait d'avoir la plupart du temps le FP dans la main (une sorte d'empalmage du FP maintenu par le majeur ou l'annulaire) et non chaussé sur le pouce. L'utilisation d'un FP de couleur dans ses VHS sur ce sujet avait pour but de montrer qu'ainsi, le FP était beaucoup moins visible que si il était chaussé trop longtemps. Ceci était valable à l'époque ou les FP n'étaient pas hyper réalistes ou s'écaillaient car ils étaient en métal peint (l'utilisation d'un FP en métal était aussi adapté pour faire disparaître une cigarette allumée, effet très à la mode à l'époque). Aujourd'hui, cette utilisation du faux pouce n'est pas inintéressante mais on peut se permettre de le chausser un peu plus longtemps car ils sont plus réalistes et on peut plus facilement trouver "chaussure à pied" côté couleur qu'avant. En revanche la charge de Slydini que Salvano préconise aussi est pour moi, la meilleure qui soit. Concernant le choix : FP souple ou FP rigide, ma préférence est clairement pour les FP rigides car les foulards ou rubans glissent mieux lors de l'insertion et surtout lors de l'extraction (il est plus facile de ressortir un foulard ou un ruban progressivement et pas trop froissé avec un FP rigide; avec un FP souple il a tendance à ressortir froissé et d'un coup, en paquet). D'autre part, je pense que les FP rigides vieillissent mieux que les FP souples car ils se salissent moins facilement et sont aussi plus facilement lavables. Un FP souple attire plus facilement les poussières. Concernant la couleur, il est préférable d'opter pour un FP avec une carnation la plus proche de la vôtre mais attention à bien le tester (quand c'est possible) avec une charge (foulard, ruban ou autre) car chargé, cela modifie sa couleur. Il vaut mieux être plus proche de la couleur de vôtre peau lorsque le FP est chargé (souvent plus foncé) et donc opter pour un FP un peu plus clair que vôtre peau au départ. Le FP de droite (sa couleur) me fait penser aux FP fournis dans les boîtes de magie anglaise "Marvin Magic" ou les boîtes "Hocus Pocus". Personnellement j'utilise les FP de Vernet classiques (rigides) : celui de format standard en close-up et le king size pour la scène (pas le super large, le long). Concernant les FP originaux, j'en ai vu des noirs, des extralarges, des en forme de gland (les asiatiques semblent adorer ce genre d'humour), des Fp sur tirage, avec ventouse, magnétiques, en feu, avec une lame, une pointe, etc... des Fp qui s'ouvrent, qui se retournent comme une chaussette pour une routine de bill switch, etc... Quant aux utilisations originales ou détournées, relisez les Mad Magic, relisez les notes de conférence de Philippe Socrate, New Magic of Japan, etc... il y a des choses très rigolotes !
  16. Bonne idée mais je pense que le FI ne va pas bien glisser ainsi. Il faudrait un petit oeillet au niveau du passage du fil à travers le pantalon ou mieux, au niveau de la pochette de veste car pour pas mal de routines, il est nécessaire d'avoir l'extrémité la plus en hauteur sur soi. Ici la partie du FI utilisée serait en gros horizontale, au niveau de la table. Rien n'empêche de manoeuvrer avec une main pour élever une partie du FI mais c'est bien d'avoir les mains totalement libres, surtout lorsque les spectateurs cherchent un lien avec les doigts pour les animations. En plus de l'oeillet, un couloir pour guider le poids est peut-être nécessaire aussi (à voir). Cela me fait penser à une idée de Philippe Socrate pour sa routine de boîte d'allumette.
  17. Le professeur Jules Dhôtel parle dans un des volumes de la prestidigitation sans baguage ou mille tours dans une valise de "fil à gant" pour un numéro de lévitation de bougie et ces livres (fascicules au départ avant d'être édités en éditions reliées) s'étalent sur plusieurs années en commençant par 1936. Je ne sais plus dans quel volume exacte il y a cette description. Gaëtan Bloom et Jean Regil avaient travailler là dessus pour le Merlin Days spécial Doug Henning je crois (pour présenter une boule volante). Lorsque j'en ai parlé à diverses couturières le fil à gant ne disait rien à personne précisément. Mais lorsque j'ai posé la question à d'anciennes ouvrières des filières troyennes de chaussettes, on m'a dit qu'il s'agissait tout simplement de fil de soie (utilisé pour faire des bas à la grande époque des bonneteries troyennes). Aujourd'hui les bas sont pour la plupart faits en fil nylon très fin, y compris pas mal de bas vendus comme étant des bas de soie (qui n'ont donc de "soie" que le nom, une certaine finesse proche de la soie mais un vrai bas de soie brille très peu et file alors que le bas nylon brille et file moins facilement). Michael Ammar, Finn Jon et d'autres décrivaient comment extraire des FI de bas de soie et/ou de bas nylon. C'est en extrayant des FI de certaines parties de certains bas que Finn Jon découvrira le FI élastique et ouvrira des possibilités dans le domaine. Voilà en résumé très succin ce que j'ai lu, vu ou entendu.
  18. Je ne sais pas ce que c'est. Je n'utilise jamais de barillet et surtout pas électrique ou électronique : c'est la double voir triple peine côté risques : entre le risque de rupture, le risque de manque de batterie (et le fait que souvent il est impossible de savoir quel est le niveau de charge de la batterie sur la presque totalité des tours reposant sur de l'électronique) et les problèmes qui peuvent simplement arriver au niveau du circuit, c'est trop selon moi. Je n'utilise l'électronique que pour souligner un effet(d-light, machine à bulle à distance, effet sonore, etc...) mais je ne veux jamais qu'un effet (en scène ou en close-up) repose complètement sur un élément électronique. D'autre part, mais ce n'est que mon avis encore une fois, je trouve qu'il y a moins de mérite à avoir recours à l'électronique en magie. Et côté prix, c'est aussi un inconvénient. Pour revenir aux barillets : qui dit barillet dit risque de casse plus important et forcément FI moins invisible que si on travaille sans (à la Bruno Copin, à la Finn Jon) car le FI est soumis à une tension permanente (la tension d'un ressort, d'un élastique ou soumise par un moteur). Si j'avais un jour à utiliser un barillet cependant, j'opterai pour Venom car il ne repose pas sur de l'électronique mais sur un système mécanique. On peut change le FI assez facilement et les idées développées par Arthur Chavaudret (j'en ai vu quelques aperçus notables) sont remarquables. En bref, j'encourage à travailler "à l'ancienne". Il faut juste bien choisir vos points de fixation (pour ma part c'est un bouton de chemise en bouche et l'autre extrémité souvent sur l'étui de mon jeu de cartes ou un objet que j'utilise durant mon passage pour les routines de close-up, parfois directement au tapis mais j'en utilise rarement un) et votre moyen de fixation (la cire et la pattafixe ne collent pas sur ma peau, je préfère le scotch) , avoir confiance en vous et ignorer le FI (le plus dur). Apprendre à extraire un brin d'une botte prend 15min la première fois mais rapidement, vous mettrez moins de 2min, fixations des bouts comprises et sans avoir besoin d'un grand espace ni de beaucoup de lumière. Quand vous arriverez à extraire et préparer sur vous un FI dans votre voiture ne moins de 2min, ça voudra dire que "c'est le métier rentre" comme dit mon grand-père. Pour revenir au sujet du tapis, je crois qu'au final, pour une routine de FI, mieux vaut travailler sans. Le fond constitué de la nappe et de tout ce qu'il peut y avoir dessus constitue un fond qui ne sera pas uni et plus adapté qu'un tapis pour dissimuler le FI.
  19. Avant de chercher le bon tapis, il faut savoir si les conditions lumineuses se prêtent ou non aux routines de FI. Les salles éclairées à la bougie (naturelle ou électronique) sont les pires situations pour faire du FI. Les salles les plus lumineuses sont au contraire les plus adaptées mais attention : lorsque je dis "salle lumineuse" j'entends par là que la salle est très claire, que les sources de lumières sont multiples et un peu partout dans la salle (au plafond). Il ne faut pas que toutes les sources soient dirigées dans une seule direction (vers le fil) comme c'est souvent le cas sur une scène avec les projecteurs placés sur une rampe. Un FI n'est visible que s'il renvoie plus de lumière vers les yeux des spectateurs que son environnement (le fond). Pour réduire le contraste entre le FI et son environnement, il faut donc que cet environnement renvoie autant de lumière vers les yeux des spectateurs que le FI. Le fond doit donc être : - soit brillant (rideau de fils de mylar, projecteurs diffusant de la lumière sur les rideaux ou légèrement vers les spectateurs) mais il faut trouver un bon équilibre afin de ne pas non plus fatiguer le regard des spectateurs (aveuglant) - soit avec des motifs, des irisations qui attirent le regard (peints ou projetés), là aussi en trouvant un bon équilibre afin que l'artiste et ce qu'il présente puisse tout de même bien ressortir sur ce fond. En d'autres termes, il faut bannir tout fond uni. Le fond noir est un faux ami. J'ai presque envie de dire qu'à défaut d'un fond à motifs, un fond blanc est plus adapté sur scène pour faire du FI qu'un fond noir. Concernant ton tapis, j'opterai donc pour un tapis avec de légers motifs ou irisations, peu importe la couleur principale et je ne présenterai de telles routines qu'après avoir fait un essai dans la salle allumée. Si ça ne va pas, je ferai d'autres routines (sans FI). Une exception cependant mais très difficile à obtenir : si le FI utilisé est en soie mat ou en coton noir très fin et que le velour utilisé est d'un noir très mat et profond, il sera totalement dissimulé. Mais souvent, nos FI ne sont pas vraiment mat et renvoient plus la lumière qu'un tapis noir mat et il ressortira donc sur ce fond. Quant au tapis en velour noir brillant, c'est une horreur ! En fonction du sens des "poils" le fil peut devenir très visible. Dernier conseil : au niveau du choix des routines, il est assez évident que si il s'agit d'un effet d'animation ou de lévitation (à quelques exceptions près), les spectateurs vont inévitablement chercher un fil. En close-up, il est donc plus judicieux, si on ne veut pas prendre de risques, d'opter pour des routines dites de fils "indirects" tels que celles élaborées et commercialisées par notre brillant Gaëtan BLOOM. Je pratique de temps en temps (une dizaine de fois par an et depuis une quinzaine d'années) en public (hors famille et proches) certaines routines de Bruno COPIN (l'effet papillon, ricochet, le mariage) de Gaëtan BLOOM (le réveil matin, la carte en équilibre) et de Finn Jon (carte satellite, bulle au dessus de la main) en close-up et plus fréquemment sur scène (papillons volants, canne dansante, rose volante de Kevin James) donc les conseils je que viens de donner sont issus de ce que j'ai déjà testé, des situations que j'ai déjà rencontrées et des solutions que j'ai trouvées par moi-même ou en lisant certains ouvrages comme "Fondations" de Eberhard RIESE (que je conseille fortement et pas que pour les conseils sur l'éclairage de scène).
  20. De rien. Ce n'est pas grand chose. Tiens-nous au courant de ce que ça aura donné à l'occasion.
  21. Je vais tester l'expérience dès que possible. Quelqu'un l'a tentée ? A mon avis, il faut déjà opter pour des clous sans tête car, si les anneaux de papier résistent durant la rupture du bâton, ils pourraient se déchirer sous le poids de chaque "moitié" de bâton qui tomberait d'un côté mais resterait partiellement accrocher un instant à cause de la tête des clous. La taille des boucles de papier n'est pas précisée mais j'imagine que pour être en papier de soie, il ne faut pas qu'elles soient trop grandes. Si cela fonctionne comme annoncé, ce serait une jolie curiosité physique à présenter après une belle routine d'anneaux de Möbius avec des anneaux de papier journal. Merci pour cette découverte en tout cas !
  22. Intro : Aujourd'hui je vous propose un menu "à la carte". Choisissez votre menu (f***** la ou les cartes). Faire une routine de sandwich avec la ou les cartes choisies. Mais n'oubliez pas "Manger Bouger" comme dit la pub ! Donc un peu de sport à présent ! Placer le jeu dans le sac et donner le sac à un spectateur. Il doit l'agiter dans le sens de la flèche (en sautant, en dansant, cette situation constitue un bon moyen de faire de cette petite routine un bon numéro humoristique avec des enfants et/ou des adultes). Il ne faut pas oublier les étirements ! Montrez quelques exercices d'étirement au spectateur qui doit les reproduire. Ne faites pas comme vôtre carte par contre, n'en faites pas trop. Inviter le spectateur à renverser les cartes sur la table ou dans un réceptacle bien en vue et à ressortir sa carte étrangement étirée. Si vous tenez à faire les deux transformations (horizontale et verticale), pour éviter des longueurs dans le numéro, je pense qu'il est judicieux de le faire en même temps. Simplement, une fois les deux spectateurs sur scène, l'un doit s'agiter et agiter le sac dans un sens (avec la flèche verticale vers le public) et le second dans l'autre sens.
  23. Ma chérie m'a parlé d'une curieuse façon de deviner une lettre pensée lorsqu'elle était enfant. Elle m'a fait une description précise du processus de révélation de la lettre pensée qu'employait une de ses amies de l'époque et m'a demandé comment cela pouvait bien marcher car l'opération réussissait à tous les coups avec son amie (et elle lui avait fait maintes fois). Après pas mal de recherches, je suis tombé presque miraculeusement sur une description identique de l'expérience que m'avait décrite ma chérie sur un forum : La personne qui a posté ce message sur un forum est, comme ma chérie, à la recherche, si ce n'est de la solution, au moins d'une démonstration de la fameuse expérience. Après lui avoir posé la question, ma chérie m'assure qu'a aucun moment la lettre n'était écrite ou nommée (mais je me dis qu'elle l'a peut-être oublié) et que l'expérience réussissait vraiment à tous les coups (parce que je me suis aussi dit qu'il pouvait s'agir d'un jeu "statistique" du type "à celui qui enchaînera un maximum de réponses justes"). Pour la révélation de la lettre sur les phalanges, ma chérie n'a pas de souvenir précis là dessus. Cela m'a fait pensé au tour "Stigmata" de Wayne Houchin. Je n'ai pas connu ce jeu de divination mais si ça dit quelque chose à quelqu'un...
  24. Je pense qu'il s'agit de la routine "Stretcher" du Dr. SAWA, commercialisée par SEO Magic.
  25. La méthode exacte de mesure de la distance entre Syène et Alexandrie par Eratosthène reste un mystère. L'hypothèse du comptage des pas d'un chameau est souvent avancée dans les présentations visant à vulgariser le raisonnement qui lui a permis de déterminer la circonférence de la Terre mais dans les manuels scolaires et ressources à ma disposition, la distance se limite souvent à une valeur donnée en "stades" ("stades égyptiens" dans certains ouvrages), unité pour laquelle l'instrument utilisé n'est pas indiqué. Il n'est même pas sûr qu'Eratosthène ait réalisé cette mesure lui-même. Sa théorie est avant tout l'exploitation de mesures (hauteur de la partie du gnomon qui émerge du sol, taille de son ombre à Alexandrie et distance entre Syène et Alexandrie) à l'aide d'outils et de règles mathématiques simples (aujourd'hui en tout cas) : la tangente (et arctangente), la règle des angles associés et un calcul de proportionnalité (appelé trop souvent à tort "produit en croix"). S'ajoute à cela sa considération (d'entrée de jeu) que la Terre est sphérique et que le Soleil est suffisamment éloigné de la Terre pour considérer ses rayons comme arrivant parallèles entre eux à sa surface (la totalité des manuels scolaires à ma disposition et quelques ressources supplémentaires pour l'histoire des sciences présentent en tout cas ce postulat de départ). Le raisonnement d'Eratosthène permet d'expliquer que, en considérant des rayons parallèles entre eux qui arrivent sur Terre, le gnomon à Syène n'a pas d'ombre et celui à Alexandrie en a une à 12h le jour du solstice d'été. L'expérience et le raisonnement d'Eratosthène permettent donc au passage de soutenir (démontrer ?) le fait que la Terre est sphérique mais c'est bien la détermination de la circonférence de la Terre qui est son objectif. Pour lui, la sphéricité de la Terre ne fait aucun doute. A noter également que je n'ai encore trouvé aucune précision sur l'outil ou la méthode utilisée planter le bâton bien verticalement donc vers le centre de la Terre (et en faire donc un gnomon). L'hypothèse la plus probable (mais ce n'est que mon avis) est qu'il devait sans doute utiliser un fil à plomb. Le fait que Syène et Alexandrie soient à peu près sur le même méridien était-il un coup de chance ou avait-il des données là dessus ? Je n'ai rien trouvé à ce sujet non plus. Sinon, d'autres physiciens (précurseurs d'Eratothène) auquels s'intéresser par rapport au gnomon : Anaximandre "serait l'inventeur" du gnomon ou en tout cas, un des premiers à exploiter l'ombre d'un bâton planté verticalement dans le sol. Pline l'Ancien évoque celui inventé par le Grec Anaximandre (VIe siècle avant J. -C.), et Hérodote atteste de l'usage du gnomon chez les Babyloniens (autour du Ve siècle avant J. Les faits sont si anciens que les traces sont évidemment rares et qu'on donne le titre "d'inventeur" au premier nom auquel le gnomon semble être associé. Anaxagore fait les mêmes observations de départ qu'Eratosthène (un gnomon planté à Syène à 12h le jour du solstice d'été n'a pas d'ombre, un gnomon planté à Alexandrie le même jour en a une). Sauf qu'il considère la Terre comme étant plate et explique donc la différence (ombre / pas d'ombre) par des rayons de Soleil qui ne sont pas parallèles entre eux. Le problème c'est qu'en déterminant la distance à laquelle se trouve le Soleil (un peu de trigonométrie), il trouve 6500 km... "il y a comme un défaut" comme disait Fernand Raynaud (oulala...un jeune de 35 ans qui cite Fernand Raynaud, ça fait drôle aujourd'hui). Voilà. Je passe le bâton relais pour un sujet à bâtons rompus sur les ancêtres possibles de notre baguette magique.
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