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  1. mais en faite Darlone, je suis plutôt d'accord avec toi. Je n'oppose pas technique et présentation. La présentation fait parti du panel "des techniques de l'illusionnisme" dont je parle ci-dessus. Ce que j'essaie maladroitement de dire c'est qu'il y a un monde, et j'insiste bien bien la dessus, un monde, entre raconter une anecdote, une petite présentation balle en mousse, et créer un Univers, créer un Personnage. Qui est quand même le sujet initial du poste . Si un ado arrive avec un personnage, bien souvent on sera clément avec lui car il débute. Les spectateurs sont bienveillant. Si un adulte se pointe avec un personnage mal interprété, on place les spectateurs dans une situation embarrassante. Je voulais juste pointer du doigt qu'il fallait faire attention à ne pas s'illusionner soit même. Dans l'exemple que tu cites avec balle en mousse, ce que je trouve dangereux, c'est que bien souvent on interprète présentation = texte = histoire. En plus tu prends un cas très spécifique, la magie pour enfant. La magie est une discipline où tu peux capter l'attention intrinsèquement. La fameuse phrase de Michael Weber (moi aussi j'aime les formules Gilbus ) : whoever tells the best story, wins est souvent mal comprise. Et Gilbus en parle très bien en prenant l'exemple de Bebel, donc je ne vais pas paraphraser. On parle ici de venir "emporter les spectateurs avec soi". Dans ma vie, j'ai souvent été emporté par des gens qui ne sont pas magicien mais qui étaient passionnés par des sujets diverses. Il n'y a pas plus intéressant que d'écouter quelqu'un de passionné par un sujet! Le simple fait de les écouter parler de leur passion avec sincérité c'était prenant !! Ils n'avaient pas besoin d'avoir un personnage. Ils n'avaient pas besoin de créer un univers fictif. L'univers se formait au fur et à mesure que l'on discutait. Je pense qu'en magie, surtout amateur, le simple fait de partager sa magie en toute sincérité, de parler de son amour pour une discipline artistique à d'autres personnes, c'est déjà quelque part se mettre un peu à nue. Révéler une partie de son identité. Et c'est bien plus intéressant que de chercher à tout prix "un personnage". Car si en plus en arrière fond de la discussion, on commence à vouloir intégrer un personnage, on s'éloigne d'un moment de partage sincère pour aller vers un moment fictif. Des magiciens sont capable de créer un moment sincère tout en ayant un personnage. Mais c'est extrêmement, extrêmement difficile. Parler de sa passion, cela ne signifie pas non plus être François Pignon et dégainer ses photos de sculpture d'allumette pendant 3 heures dés que quelqu'un pose une question... C'est aussi une histoire d'équilibre.
    4 points
  2. Dans la série « je cause, je cause, à voir s’il en restera quelque chose », et après le sujet sur « emportez le public dans votre univers » je vous propose un extrait du DEUDLMDG qui parle d’une autre petite phrase : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Dans la famille des petites phrases aux grandes conséquences, celle-ci me semble bien placée dans le peloton de tête, après « ta LD bave un peu, mais ça passe » Car si vous avez tous entendu ou lu cette phrase « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur », avez-vous réfléchis aux significations et aux implications du fait que « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Je sais, je répète… Mais ce n’est pas pour rien, car c’est, il me semble, une des clefs principales de l’illusionnisme, qui devrait tout régenter, et tout orienter… « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Analyses et implications. 1 : Cela veut dire que le principal, c’est ce que ressent le spectateur : Donc, que tous les moyens techniques sont bons, du moment qu’on arrive à notre but une fois dans la tête du spectateur. Cela évoque les débats parfois sans fin sur la l’importance de la technique. La technique est un des moyens. Le but, c’est l’esprit du spectateur… 2 : Autre implication : Il faut un spectateur. Ça semble basique, mais on ne peut faire de la magie chez soi, tout seul, sans personne pour « créer la magie » dans son esprit… 3 : La vision du processus de communication La phrase résume bien les éléments : -Le magicien, ce qu’il montre (ses mains pour le symbole) -Le spectateur (et son esprit) -Et la naissance de la magie, donc le processus qui va passer du magicien au spectateur, qui va communiquer. L’analyse de ces trois éléments est essentielle… 4 : Une autre implication : On montre des choses au spectateur. Mais ce n’est pas ce que l’on montre qui est important : C’est la construction que va se faire le spectateur de ce qu’il voit. Ce que l’on transmet au spectateur doit donc être non pas le produit fini, mais ce qui va orienter la construction qu’il fera lui-même, dans son esprit. Comment donner assez d’éléments, sans paraitre forcer une construction précise ? Car bien sûr, cette conviction qui va se forger doit avoir les apparences de la liberté… 5 : Pourquoi la magie qui naît dans l’esprit du spectateur est-elle la plus forte ? Car c’est le spectateur lui-même qui va construire sa conviction d’avoir vu une chose extraordinaire. Certains disent : « Et maintenant, je vais vous montrer une chose extraordinaire ! » En espérant convaincre le spectateur. C’est, au mieux, un pis-aller. La conviction la plus forte, c’est celle que nous nous forgeons tous nous même, car nous sommes forcément en accord total avec elle, puisque c’est nous qui le pensons, librement. Remettre en cause cette conviction, c’est se désavouer soit même, et cela, on évite de le faire, cela ne nous met pas en valeur à nos propres yeux, et aux yeux du monde. C’est pour cela que certaines convictions, que l’on se forme avec parfois des fondements si subjectifs et si peu fiable que c’en est pitoyable, forment ensuite un socle de conviction presque inamovible dans notre façon de penser. Si l’on analysait objectivement les informations qui ont présidé à l’établissement de nos convictions profondes, on verrait qu’elles sont partielles, partiales, ou même totalement imaginaires. Pourtant, on y croit, c’est notre opinion. Faire naitre ce type de croyance dans l’esprit du spectateur, c’est ce qui va donner la magie la plus forte, car on n’a pas besoin de convaincre, c’est le spectateur qui va se convaincre tout seul. Encore une fois, cela implique que le spectateur croit se forger librement une opinion… 6 : Une implication plus générale : La magie existe. Dans l’esprit des gens. Qu’on croit la voir ou pas dans le monde matériel, aucune importance. Mais dans l’esprit des gens, tout est possible. On a donc une réalité malléable, qu’on peut transformer. Ainsi, on peut avoir des tours ou l’on montre qu’effectivement le réel se transforme. Et d’autre ou la transformation n’a lieu que dans l’esprit du public. Il ne faut pas négliger ce type de méthode. On peut d’ailleurs allez plus loin, et SIMULER cette transformation de l’esprit du spectateur : Par exemple : Le spectateur touche une carte, on lui montre, on la pose sur la table. On passe la main dessus, on la retourne, ce n’est plus la même : le magicien a changé la carte. Un changement dans le monde matériel. Même procédure, (il choisit le 5 de pique et la mémorise). On montre la carte aussi au reste du public (ce n’est pas le 5P qu’on montre, mais le RC) Ensuite : « Vous vous souvenez bien de la carte ? Gardez-la bien dans votre esprit ! » Gestes d’hypnose « Je vais modifier votre souvenir : la carte, c’était le 5 de pique, répétez après moi : le 5 de pique… quel était la carte ? » -Ben, le 5 de pique ? « Vous êtes sûr ? Depuis quand ? » -ben depuis que je l’ai choisi, c’était déjà le 5 de pique ! « Retournez la carte… » Et bien sûr, ce n’est pas le 5 de pique mais le RC, et tout le public pourra le confirmer… C’est une autre application de la phrase « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur »… 7 : Encore une autre : Si la magie naît dans un esprit, qu’en est-il d’un public de plus d’une personne ? Autrement dit, comment va prendre notre graine de magie, pour des individus différents ? Le tour va-t-il être perçu par tout le monde pareil ? Surement pas, car l’esprit des gens est unique, donc la magie qui va s’y former est forcément différente. On a vu dans le point 6 le concept de double réalité. Mais en fait, si on va dans l’analyse fine, quand on fait un tour en public, il y a une multitude de réalités qui se côtoient, car chacun vit dans ce qu’il pense être la réalité, mais qui n’est bien sûr qu’un fantasme engendré par son esprit… Ceux dont le fantasme s’écarte trop de la norme sont déclarés fous, ou génies… Comment exploiter cela, comment le gérer ? Déjà, veut-on vraiment que chacun reparte avec le même souvenir ? C’est une question à se poser, la réponse n’est pas si évidente… On veut pourtant, en général, que l’effet passe au mieux pour un maximum de spectateur, et faire naitre la magie dans un maximum d’esprits. Il faut donc travailler la clarté. Le schéma de base pour qu’un effet magique ait lieu, c’est : 1-Une situation de départ claire, comprise et acceptée par le public. 2-une action visible et comprise, sur cette situation de départ, dont les conséquences découlent logiquement. 3-Un résultat final différent de ce que l’on attendait logiquement, ou hautement improbable C’est l’ensemble qui constitue l’effet, et qui fera naitre la magie, et pas seulement la dernière phase, comme on le voit parfois dire… On voit que chaque étape correspond à la philosophie de notre phrase magique : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Et pour chacune des trois étapes, on doit implanter l’idée de ce qui se passe, non pas dans nos mains, mais bien dans l’esprit du spectateur. Ce qui permet d’avoir la « manipulation » à n’importe quelle étape : On peut tromper sur la situation initiale, sur l’action qu’on apporte, ou sur le résultat. Ou sur une combinaison des trois… Les différentes méthodes pour chacune des étapes sont à adapter bien sûr à chaque tour, mais chacun peut choisir l’endroit où il met la tromperie : Parfois, on gagne à changer l’endroit où l’on triche, à essayer les autres endroits par rapport à un tour que l’on fait, et en tout cas, on gagne à réfléchir sur « l’étape de triche » quand on construit le tour… Voilà, c’était ce que j’appelle les 7 premières implications de la phrase : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Il y en a d’autres. Cherchez-les… Ou on peut développer celles-ci de manières différentes. Je ne l’ai pas fait ici pour ne pas vous saouler, ma concision (relative) de noël, c’est cadeau… Mais il y a des phrases comme cela, qu’on gagne à garder dans un coin de sa tête, pour en extraire le message. Le message change parfois, en fonction de notre évolution propre, c’est rigolo. Gilbus
    3 points
  3. Tiens, ça faisais longtemps que je n’avais pas enfoncé de portes ouvertes, là, d’un coup, j’ai envie (suite à une remarque de Bénocard) de dire des choses évidentes… Comme il y en a beaucoup, vous n’êtes pas obligés de tout lire… C’est en partie composé de citation du DEUDLMDG, bien sûr… « Emportez le public dans votre univers. » Voilà le précieux conseil que l’on donne parfois au débutant. Comme si, alors qu’on se débat dans les affres de la LD, on avait le temps de se construire un univers… La remarque est judicieuse, puisque tout le monde le dit, la fameuse « présentation » est ce qui va rendre un tour sublime. On a donc un conseil qui est bon, mais en pratique, on fait quoi, pour emporter les gens dans notre univers… ? Essayons d’y voir un peu plus clair : Déjà, il faut avoir un univers Bon, pas besoin qu’il soit immense, il peut même être centré uniquement sur soi : Le personnage est la résultante de l’univers dans lequel il vit, on peut donc commencer par ça. Et ça nous amène au conseil suivant : « Travaillez votre personnage » Là, les avis sont contradictoires : Il y a ceux qui disent que le personnage doit être travaillé, et ceux qui disent qu’il suffit de rester soi-même, on est pas des acteurs… Alors le personnage doit il être soi, ou un autre ? Différent de soi ? C’est qui, soi ? Cela voudrais dire que le « soi » est monolithique, uniforme, unique. Hors nous avons tous différents aspects de notre personnalité, qui apparaissent au fil des situations ou des humeurs. Se considérer comme un seul style de personnage soit même, c’est limiter la vision que l’on a de nous. Donc, si le jeu d’acteur vous effraie, on peut concevoir de développer un aspect de sa personnalité à soi, pour créer un personnage différent de ce qu’on fait d’habitude : On restes soi, mais pas le soi habituel… Pensez à ce que vous êtes quand vous êtes : Amoureux En colère Débordé par plein de boulot Morose Etc. Autant de personnalité qui sont les vôtres, et peuvent être exploitées par vos personnages. Bon, çà, c’est l’idée générale, l’application, c’est plus dur. Perso, je suis du genre gros bonhomme rigolo, pince sans rire, et qui se moque volontiers de lui-même, maladroitement, charmeur, voir libidineux si l’occasion se présente, et surtout ridicule. C’est le Gilbus que j’ai en magie. Mais c’est lassant : Marre d’être le rigolo de service, au bout d’un moment. J’essaie de faire des choses différentes, mais c’est dur. Tiens, je me suis fait une série d’histoire abominables (de quoi faire un spectacle entier), très noires, qui finissent mal, et en général par la mort de quelqu’un (dans d’atroces souffrances, c’est encore mieux) Le personnage qui dit ces histoires n’est pas un rigolo. Et bien c’est difficile : Les spectateurs se marrent tous, ils rigolent quand je leur dit des horreurs… dur dur… Du coup, j’essaie d’être inquiétant, dans une autre gamme, celle du mystère. Mais comme je veux rester sympa, ce n’est pas simple : sympa, mais inquiétant, c’est une personnalité complexe… Je crois que je devrais faire dans les choses plus simples, plus clairement lisible. Mais à faire trop simple et monolithique, on risque de tomber dans la caricature. Tout cela n’est pas simple… Et cela demande du temps, bien sûr, et de nombreux essais. Il faut en tout cas qu’il y ait unité, cohérence et lisibilité. -L’unité est ce qui va rendre lenuméro homogène, honnête, on pourra y croire. -La cohérence aussi, mais à un autre niveau : chaque chose qu'on fera sera justifiée et conforme à l’univers et au personnage concerné : c’est une cohérence interne, que le spectateur n’a pas forcément à connaitre par le détail, mais que nous devons mettre en place, pour que tout soit réaliste. -et enfin la lisibilité, car à travailler sur les deux premières choses, on peut parfois (souvent) arriver à des aberrations qui ne sont compréhensibles que par l’auteur, et qui ne servent donc à rien, si ce n’est rendre son spectacle ennuyeux, puisque le spectateur ne pourra pas y adhérer : Même si on développe des univers très fouillés et poétiques, il faut que le public puisse au moins des entrevoir, et venir y jeter un œil, voir même y entrer un moment avec nous… sinon, tout cela ne sert qu’à se faire mousser en mode intello. Il faut donc qu’il y ait une logique entre le personnage et son univers. Car le personnage du magicien est le plus souvent la clef d’entrée dans l’univers en question. Mais par pitié, ne restez pas vous-même : Nous sommes, pour la plupart, des gens ordinaires. Rien de passionnant, de palpitant, d’attractif. Si on veut cultiver son personnage à partir de soi-même, plutôt que d’en créer un de toute pièce, dépassons-nous ! Une version de nous, mais améliorée, avec plus de charisme, de mystère, de drôlerie ou de débilité, suivant le type de personnage, mais PLUS ! Nous sommes en spectacle, et l’artiste peut tout se permettre, s’il le fait bien : Soyons donc PLUS intéressant que nous même, même si on veut rester proche de nous-même. On n’est de toute façon jamais nous même, quand on est devant un public : Il y a toujours une modification automatique de la voix, de la façon de s’exprimer, de la posture etc… En public, on n’est pas le même nous qu’en privé avec des proches. Quitte à ne pas être le même, profitons-en pour améliorer le machin, pour qu’il soit plus intéressant. Cela peut se faire par l’amplification. En scène, on ne va pas rester neutre, plat, anonyme dans la foule : On est la vedette… En amplifiant certains traits de personnalité, on va donner du caractère à notre personnage. En amplifiant les réactions du personnage, on va donner de la lisibilité à ce qu’il ressent. En amplifiant les actions, la façon de s’exprimer, on va affirmer un contexte. Je sais, on nous bassine toujours avec les gens qui sur-jouent… Ben, le plus souvent, on voit des magiciens qui sous-jouent, bien plus que l’inverse. Si on « sous-joue », on donne un spectacle terne, gris. Je ne suis pas pour les paillettes, mais donnons au moins de la couleur ! Une méthode quand on travaille le personnage est d’amplifier au maximum un trait de caractère, ou une façon de s’exprimer. Et quand on pense être au maximum, on double encore l’amplification… si si, c’est possible : Il faut apprendre à se dépasser. Et puis on va encore plus loin…on redouble encore… Etc. Et une fois qu’on a trouvé son vrai maximum (qui peut encore être dépassé avec du travail, mais bon….), on va réduire progressivement la dose, jusqu’à trouver ce qui passe avec des spectateurs. Évidemment, on ne va pas donner, ou rarement, notre vrai maximum en spectacle : Mais en ayant placé un maximum réel très haut, on verra qu’on peut largement dépasser, en spectacle, ce que nous pensions au départ être notre maximum avant d'essayer d’aller plus loin. Oui, c’est un travail d’acteur… Un travail difficile, puisque cela nous pousse à nous dépasser. Mais regardez les prix FISM de ces 10 dernières années : Du jeu d’acteur, toujours du jeu d’acteur… et pas qu’un peu, des jeux fouillé, des personnages affirmés, des mises en scène magistrale, des incarnations parfaitement maitrisées… Vous n’avez peut-être pas envie d’avoir un prix FISM, mais cela peut donner un indice quand même sur ce que font les « grands ». Rester soi-même, comme le préconise certains, cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas travailler un meilleur « soi-même »… Ne parlons même pas d’être quelqu’un d’autre… Donc, pour être pratique : On prend un de nos traits de caractère, et on amplifie. On peut travailler n’importe quel trait : Drôle, Pince sans rire, Silencieux, Bavard, Maladroit, Lourd, Hésitant, Taciturne, Présomptueux, Angoissé, Mystérieux, Insouciant, Inquiet, Prévenant, Dragueur, Charmeur, Poli, Content de lui-même, Timide, Etc… La liste est sans fin… Le principal, c’est que cette caractéristique de votre personnage permette de l’identifier. La lisibilité, c’est le centre du spectacle. Et ensuite, on en joue… J’évoque juste les caractéristiques secondaires : Bien sûr, notre personnage peut avoir une ou plusieurs caractéristiques secondaires. C’est préférable, pour avoir un être complexe, sinon, on peut rester dans la caricature… Les êtres réels sont complexes, mais attentions : secondaire veux dire que la seconde caractéristique, même si elle peut nous donner des idées de jeu ou le personnage est soumis à des désirs contradictoires, doit rester lisible : Chaque facette du personnage doit être travaillée indépendamment, pour être sûr qu’on peut l’identifier, avant de penser à mélanger les facettes dans une scène : Il faut déjà savoir faire des choses simples, l’une après l’autre, avant de faire des choses compliquées. Quand on a un début de personnage, on peut penser à ce qui l’entoure. Donc créer l’univers du personnage. Cela semble paradoxal, de construire un univers à partir du personnage qui évolue dedans. Mais rappelons-nous que nous ne sommes pas de vrais acteurs capables d’endosser n’importe quel rôle, sauf quelque uns ici qui ont fait une vraie formation d'acteur, mais ils sont rares... : En créant à partir du personnage, on a une économie de moyen en termes de jeu : On joue ce qu’on a des facilités à jouer, donc cela implique des concessions dans la méthode de construction de l’univers… Les vrai pros pourront, s'il ont le talent pour, faire la construction inverse... Ce personnage, donc, va évoluer dans un « monde » définissant le numéro qu’on va avoir au final. Déjà, il est où ce monde ? Est-ce quelque chose d’onirique, comme dans l’ombre orchestre de Xavier Mortimer ? Quelque chose de refermé, pour coller avec un personnage refermé sur lui-même, comme dans Baltass de Yann Frisch ? Quelque chose de rassurant, familier, comme dans les spectacles de Peter Din ? Ensuite, comment se situe notre personnage par rapport à son univers : Il y est intégrés, l’univers et lui sont en symbiose parfaite ? Neutre ? Ou il y a conflit, l’univers persécute le personnage, ou lui est incompréhensible ? On voit déjà, sur ces quelques bases, se découper des interactions magiques entre l’univers et le personnage… On va maintenant se poser la question de la relation avec le public : 4ième mur ou pas ? Donc, interactions avec le public ou pas ? Ce n’est pas un critère de qualité : De très belles choses existe dans les deux modes, l’interaction n’est pas un impératif… c’est un choix artistique. Ensuite, s’il n’y a pas de 4ième mur, et qu’on a donc des interactions avec le public, lesquelles ? Qu’est ce qu’on vient fiche devant un public ? Et pourquoi on lui montre des choses ? La réponse n’est jamais : on vient parce qu’on veut leur montrer un tour de magie. Jamais ! Le personnage a une raison profonde de vouloir faire un tour de magie : C’est cette motivation du personnage qui est la raison d’être du spectacle. Cela va apporter un élément clef à notre numéro… N’oublions pas que nous sommes libres de donner le rôle que l’on souhaite au public… Par exemple, il y a bien des années, je faisais une animation au festival « l’étonnant voyageur », qui est couplé à « quai des bulle », un gros festival de BD à st Malo (cela avait lieu dans les locaux qui ont servis pour le dernier congrès, pour situer…). La première phrase était : « Chers collègue scientifiques, bienvenu dans ce festival des Bases de Données, 5ième festival des BD, donc, ou je vais avoir le plaisir de vous présenter les dernière avancées en matière de voyage temporel… » Nous étions donc dans un univers de BD, j’ai donc mis en place un personnage de scientifique venant exposer ses dernières découvertes, puisque nous étions dans un festival des Bases de Données (BD)… Cela donnait dès la première phrase de présentation : -Le thème du numéro, un exposé « scientifique » farfelu -Le type de personnage : un scientifique distrait et maladroit, replié dans son monde, qui s’est trompé de congrès puisque pour lui, BD ne peux vouloir dire que base de données… -Le rôle du public, d'éminents scientifiques... L’univers qu’on va construire peut être vraiment libre : On a le droit de tout faire, ce qui est dur, puisque la liberté totale, c’est l’incertitude totale… Le type de numéro va jouer sur : Poésie ? Réalisme ? Spectacle de cabaret? Absurde ? Burlesque? Conférence ? Je mélange tout, là : le style, le type de motivation, le ressentit par le public… Tout simplement parce qu’a un moment donné, ça ne sert plus à grand-chose d’analyser : Les bases qu’on a déjà posées vont nous donner des idées, normalement, et on n’a plus qu’à se laisser filer sur le cours de ces idées, et voir ou cela nous emmène… Pensez cependant tout au long du processus : Il faut simplifier, pour que ce soit lisible. Tout doit être compréhensible, les private joke ne servent pas le spectacle, sauf à monter un running gag… Donc, limitez-vous à un style, un thème, une présentation, toutes les autres idées qui viennent à ce moment, si elles sont bonnes, ne sont pas forcément pour CE spectacle : vous les ferez plus tard, dans un autre contexte… « L’important, c’est n’est pas que tout y soit, mais que tout ce qui est dedans soit bon. (E.T.)» Vient ensuite la réflexion sur le décor et les accessoires : Ce monde peut être minimaliste, sans rien enlever à la qualité du numéro. Voir par exemple Norbert Ferré, Yann Frisch (l’univers de baltas par exemple est composé d’un pot, de 2 tasses, d’une balle, tout ça sur une table…), Lennart Green (un « rayon laser », un jeu de carte)… On peut aussi décider d’avoir un décor fournis, avec une toile peinte en fond, des accessoires partout, beaucoup d’objets ou de plans de travail, des paravents… On parle ici de l’univers physique, le décor. Qui doit être en cohérence avec notre personnage…et la raison pour laquelle on est là. On voit qu’il y a donc une partie purement intellectuelle : Les motivations, les raisons de tel ou tel choses qui arrivent, le personnage, le style… Et des choses matérielles : Les accessoires, le décor, le costume… Encore une fois : La lisibilité ! Tout doit être compréhensible, en apparence, pour aller dans le sens qu’on veut donner à « notre univers ». Et puis, il y a les émotions qu’on va transmettre au public. Il doit, pour un spectacle entier, y avoir plusieurs émotions, afin d’avoir une impression de complétude pour le spectateur. Mais pour un simple numéro, on peut aussi avoir des émotions qui se développent, s’affrontent, changent… Un numéro est un concentré de vie : pour qu’il soit vivant, on doit avoir de la variété de sentiments. Tamaris, dans un « simple » tour, a souvent un moment où, après avoir réussi par exemple, a retrouver les cartes de plusieurs personnes, un moment où il demande le nom de la carte au dernier spectateur, il est surpris, a l’air ennuyé, regarde la dernière carte qu’il a en main, il se serait trompé ?… et finalement sort, alors qu’il avait visiblement raté : « Eh bien je suis très content que votre carte soit le xx, car justement… » Et il retourne xx qu’il a en main. Cela n’a rien à voir avec la mécanique du tour, il avait la bonne carte en main depuis le début… mais il a profité de ce moment pour créer un jeu d’émotions variées, juste parce que cela rend le numéro meilleur… Avoir une seule émotion, c’est comme ne parler que sur un seul ton monocorde : c’est plat. Vivez des émotions, faites les vivre au public… Le spectacle n’est fait que d’émotions, que ce soit l’admiration ou l’incrédulité devant une performance, l’abasourdissement et l’émotion magique devant un effet, le sentiment d’avoir voyagé devant un univers onirique… L’émotion est la base de tout. J’en ai parlé en dernier, car c’est aussi ce qui est le plus difficile à mettre en place, et je trouve que placer les émotions sur un univers déjà construit est plus facile. Partir d’une émotion, et construire un univers autour est pour moi beaucoup plus dur. Après, vous faites à votre idée, hein ? A, oui, et la magie, la dedans? ba, vous avez toujours les tutos YouTube, pour l'apprendre... Gilbus
    3 points
  4. Complétement d'accord: Déjà, je ne prétend pas donner un cours ici, juste des idées. Et c'est effectivement une approche personnelle, qui permet ensuite à chacun de parler de son ressentit, c'est le but. Enfin...personnelle... pas vraiment non plus: d'autres ont bâtit tout cela avant moi... heureusement, que ce que je propose n'est pas une règle! il ne manquerai plus que ça. Mais il faut bien essayer, parfois, de mettre des réalités concrètes sur des conseils qu'on lis à longueur de temps, mais qui ne changent rien dans notre façon de faire, alors que ce sont de bons conseils. Le problème de ces histoires de personnages, d'univers et compagnie, c'est que ceux ayant déjà ce vécu comprennent la chose, mais se sont déjà construit une méthode, ou en ont appris une. Et que ceux qui ne l'on pas fait trouve l'idée très bien (ou pas ), mais ne voient pas comment mettre les choses en œuvre. C'est pourquoi j'ai proposé une méthode (qui fonctionne pour des gens l'ayant mise en place, ce n'est pas que des mots sur le papiers). C'est pourquoi j'ai évoqué des exercices (pas assez, mais on ne va pas faire un cours ici, ça serait encore plus lourd, et peu adapté...), pour montrer simplement que le travail sur le personnage peut se faire avec des méthodes: il y en a d'autres que l'amplification d'un trait, rassurez vous, mais c'est la première qui m'est venu à l'esprit quand j’écrivais, car c'est simple à comprendre sur un forum. C'est concret. Et c'est assez simple à travailler, dans la réalité des faits. Simplement, les exercices sur l'amplification, sur la lisibilité, sur la cohérence, et je n'en ai pas assez parlé je m'en rend compte, sur la sincérité, tout cela ce sont des des choses qui sont utilisés en atelier ou en stage, et dans l'entrainement personnel. Je n'ai pas inventé grand chose dans l'histoire... Et le but est de montrer aussi à ceux qui pensent qu'on doit tout inventer que des gens se sont penchés sur le sujet, dans d'autres discipline qui n'avaient pas le "handicap" d'être aussi intéressantes que la magie en elle même. Les comédiens, les conteurs, les mimes, les clowns ont des méthodes, plein, pour travailler univers et personnages, tout simplement car c'est le cœur de leur art. Nous, nous avons la magie au cœur de notre activité, c'est pourquoi on trouve peu de techniques de spectacle vivant dans les livres de magie. Ben ça existe, il y a des techniques, des exercices, des entrainements spécifiques, pour transmettre des choses à un public. Après, on se penche dessus, ou pas... Mais si on veux s'y intéresser, à ces notions d'univers, de personnage etc, on gagnera du temps en allant voir ceux qui ont des méthodes, plutôt que des magiciens qui n'en font que d'instinct et on donc du mal, souvent, a dire comment ils font. C'était aussi une des motivations pour ouvrir cette discussion Gilbus
    3 points
  5. J'abonde, bien sûr: on parlais de débutants, mais on est toujours débutant, plus ou moins... Ceux qui vont se pencher sur la présentation, le personnage et l'univers qui va autour sont peuvent être débutant, mais c'est sûr qu'ils auront déjà un peu de pratique, justement pour pouvoir se poser des questions essentielles: un réel débutant se pose surtout la question de savoir faire le tour... Mais avant d'être un grand de la magie, ce que la majorité d'entre nous ne serons jamais , on a une progression longue est tumultueuse: inscrire l'idée de travailler une présentation assez tôt dans cette progression fera au final de meilleurs spectacles. et pour les amateurs ne se produisant que devant des proches, genre fin de repas,ils sont plus ou moins bloqués dans une configuration qui effectivement ne permet pas de recourir à des personnages autres que ceux basés sur soi même. La solution de facilité (relative) dans ce cas est celle donné plus haut: devenir conteur, car raconter des histoires est admis dans les circonstances ou ils se produisent. Le personnage dans ce cas n'est plus eux même, ce sont les personnages de l'histoire etc. (quoiqu'un conteur utilise aussi un personnage de conteur, bien souvent, mais passons... ) Mais encore une fois, cela demande du travail, il y a des techniques à apprendre, des choses à savoir et à mettre en œuvre... Et ce n'est pas indispensable: comme il a été dit aussi, la magie en elle même a sa propre valeur, qui en fait un spectacle intéressant, faire entrer les spectateurs dans "son univers" n'est pas une obligation... c'est parfois un plus, si on travail dur Gilbus
    3 points
  6. Je te suis (pratique le schéma ) et je suis bien conscient que la magie dans un cadre familial ou avec ses amis c'est autre chose que de se produire sur scène ou dans un cadre professionnel. Et je comprends aussi que pour une personne qui fait occasionnellement de la magie le dimanche l'univers et le personnage soient des enjeux abstraits qui peuvent dérouter. Mais cependant on peut faire de la magie "amateur conversationnelle" en essayant d'instaurer une ambiance et de faire ressentir des émotions à sa tata Nicole ou à son pote José. Il y a plusieurs étapes et paliers avant d'atteindre le niveau de Yann Frish. Appréhender le concept pour un débutant c'est se forcer à réfléchir. La clé c'est de s'adapter à son type de public. Capter l'attention, avoir un bon rythme d'élocution, susciter par son verbal ou son non verbal une réaction, une émotion, jouer sur son timbre de voix, cela augmente le ressenti des spectateurs même dans un cadre familial. Bien entendu cela sera plus utile au professionnel (entendre qui a un public autre que des proches) mais c'est dommage de le négliger pour un amateur passionné. C'est passer à côté de réactions tellement gratifiantes. Peut-être qu'au début on fait de la magie pour soi, pour dire regardez moi je fais des choses incroyables, mais ce qui est le plus gratifiant c'est de jouer avec et pour son public, c'est de l'échange que né le spectacle. Je prends autant de plaisir à surprendre famille et amis, à essayer modestement de les transporter, que des inconnus sur scène. Chacun à son niveau peut y trouver son compte. Il n'est pas question à mon sens pour un débutant de jouer un rôle complexe mais simplement de travailler sur l'ambiance de sa routine, humblement. Une petite réplique, une attitude équivoque, un déroulement en plusieurs phases qui apporte un suspens comme dans un film c'est un premier pas! Le spectateur sait qu'il y a un truc, lui faire oublier pour qu'il passe un bon moment, le rendre acteur, attentif, émotifs c'est à mon sens un enjeu passionnant que même un débutant peut entrevoir. On peut se contenter de montrer un tour, je trouve cela juste dommage de se priver d'un plus.
    3 points
  7. Moi aussi Loic je suis aussi d'accord avec toi sur plusieurs points. C'est certain que créer un univers et un personnage est toujours un gros défis, réservé en premier lieu aux magiciens qui se produisent devant un public autre que leur famille ou leurs amis. Et oui le débutant a tellement de paramètres à prendre en compte que cela ne sera surement pas sa priorité. Mais on peut progresser pas à pas. Le plus important à mes yeux et de transmettre des émotions, de parler aux spectateurs et donc d'instaurer une ambiance propice à la magie. Et ça chacun peut le travailler à son niveau. Accrocher le regard, gérer les silences, distiller un suspens, provoquer la surprise ou le rire dans le bon timing, c'est aussi cela un univers et un personnage. L'exemple de la magie pour enfant est certes "facile" mais cela marche aussi pour les adultes, crois moi. Les gens se rappellent d'une émotion, du mystère, du romantisme, de la petite attention... Je vais même plus loin dans les disciplines du spectacle vivant c'est même ce qui fait la différence à niveau de technique égal. Le spectateur retient en priorité ce qui fait appel à ses sentiments, ses émotions, c'est le propre de la nature humaine et de notre cerveau. Je vais te donner un exemple différent de la magie, je pratique l'escrime de spectacle depuis longtemps. Dans un spectacle j'ai eu la chance de faire une scène de combat avec l'un des meilleurs maîtres d'arme, je me suis surpassé pour être à la hauteur du maître. Niveau rapidité, fluidité, techniques ce fut un super duel, sans doute le meilleur de ma "carrière". Pourtant les spectateurs ne m'ont parlé que de la scène d'après, une scène de comédie ou j'incarnais un personnage de comédia, avec quelques passes d'armes basiques, mais qui a marqué les esprits par les sentiments qu'ils ont ressentis et le rire procuré... En pratiquant une magie "théatralisée" et en suscitant des émotions les gens se laissent porter, ne sont pas méfiants, ne cherchent pas à tous prix à comprendre. Etre un comédien qui joue un magicien cela permet de capter l'attention, de faire rire, rêver. Et le débutant peut s'intégrer dans cette démarche, apprendre à placer sa voix, à découper sa routine, faire réagir le spectateur au bon moment. Même en mentalisme, les meilleurs de la disciplines l'ont compris. Quelques bases simples de théatre et de communication font autant qu'une LD, enfin c'est mon humble avis de spectateur. Gilbus nous donne le graal à atteindre mais même à un petit niveau on peut y réfléchir, trouver des pistes. Mais le comédien passionné que je suis n'est sans doute pas très objectif...
    3 points
  8. sous cet angle et avec ces précisions, je suis entièrement d'accord. Je souhaitais apporter une précision sur le contexte où il était bon ou non de travailler un personnage (toujours selon ma propre opinion). Et par la même occasion éviter de donner le vertige à un débutant ^^. Maintenant que c'est fait je vais lire avec attention les différentes approches de chacun sur ce travail !
    2 points
  9. Comme dans toutes les disciplines il est nécessaire d'acquérir des bases, la magie n'échappe certes pas à cette règle. Mais je considère que la présentation fait partie intégrante de ces bases, elle est même à mes yeux une composante fondamentale. Un débutant ne devrait pas l'occulter même s'il se produit dans un milieu familial. Mon fils de 16 ans c'est récemment mis à la cartomagie et aux balles en mousse. Dans le cadre du mariage de mon neveu il a fait une démonstration à des enfants. Les enfanrs ont aimés mais ont passé leur temps à lui demander comment il fait. J'ai fais une routine de balles en mousse en impliquant les enfants (en leur demandant de mimer, en les faisant interargir) en rajoutant des yeux et une bouche sur les balles, et simplement en racontant une histoire de deux petits personnages amoureux qui se retrouvent à la fin en échappant au méchant. Bilan ils ont voulu une autre histoire et un petit cousin m'en reparle encore six mois après. Depuis mon fils a compris quelques éléments simples pour mettre en valeur sa technique afin d'intéresser ses spectateurs. Pourquoi un débutant ne pourra pas appendre à capter l'attention, réfléchir à mettre en scène sa routine et comprendre des mécanismes simples pour toucher les spectateurs, retrouver l'esprit de la madeleine de Proust, simplement. il n'est pas question de faire de la magie bizarre ou de monter un numero professionnel juste de mettre en application des principes simples pour aller au delà de l'effet et en augmenter la portée. Et ce n'est pas contradictoire avec le fait de passer par des étapes dont celle de maîtriser parfaitement la technique de son tour. Et cela ne s'applique pas qu'à la magie , si tu veux intéresser un auditoire donne leurs des anecdotes, des exemples qui leurs parlent , qui les concernent, auxquels ils s'identifient aisément, ils seront plus attentifs à ton propos!
    2 points
  10. Pas forcément. Cela peut être inspirant ou décourageant. Si on ne cherche pas des paliers de décompression (d'où mon histoire d'étape à suivre dans mon premier poste), des petites récompenses à chaque petit pas qu'on réalise, on se décourage. Si tu as des kilos en trop et que tu cherches à avoir des tablettes de chocolat avec un corps sculpté... Tu vas très vite te décourager. Si maintenant tu te donnes un objectif plus réalisable, plus vite atteignable. Tu es fier de toi d'avoir réussi ce premier palier et tu réajustes un nouvel objectif et ainsi de suite, jusqu'à obtenir les tablettes de chocolat ou être suffisamment en adéquation entre les objectifs fixés et les objectifs réalisés. En lisant ta dernière réponse @Gilbus, je me rends compte qu'on n'est pas sur le même degré d'échelle. On ne part pas du même postulat de départ, donc on ne pourra pas avoir la même vision. En te lisant, j'ai l'impression que tu pars du principe qu'un débutant aura pour marge de progression de devenir un Yann Frisch ou Xavier Mortimer ou Bebel. Mon postulat de base, c'est de dire que la majorité des débutants ne pourront et/ou ne voudront pas atteindre ce niveau d'excellence. Alors essayons de donner des conseils qui soient en adéquation avec le niveau de progression envisagé et envisageable. Tu prends Xavier Mortimer, Yann Firsch et Bebel en exemple. C'est imparable ! Mais il y a combien de Yann Frisch sur l'ensemble des pratiquants de la magie? Un seul. Aujourd'hui j'ai une vision beaucoup moins utopiste du milieu magique. Sur le nombre de pratiquant de la magie, sur le nombre de membres VM, combien vont atteindre ce niveau? Honnêtement... Mon point de vue actuel pour résumer : pourquoi donner des conseils intenables aux amateurs de magie? Est-ce qu'il ne serait pas plus sein de ne pas trop l’assommer avec des attentes aussi forte? C'est marrant car je ne parle jamais technique au sens "manipulation" dans mes postes, mais tu reviens toujours à cette notion en la comparant aux tours automatiques. Et tu prends toujours appuie sur des techniques pointues en exemple (comme le SDC). Mais un tour automatique nécessite toujours de la technique en soutien. Si tu as un classement quelconque qui fait le tour pour toi, ajouter ne serait-ce qu'un faux mélange partiel change complètement la perception du tour. Emprunter un jeu et le classer sous les yeux des spectateurs sans qu'ils s'en aperçoivent pour faire un effet automatique c'est aussi une technique, etc... Un guitariste avant de faire des techniques ardues. Le SDC de la guitare serait le tapping par exemple... et bien avant ça, il doit bien apprendre les accords principaux, les gammes, etc... les bases quoi! Pourquoi ça ne serait pas pareil en magie ? Combien ne maitrise pas les concepts de base ? Pas uniquement technique au sens manipulation mais aussi concernant les gimmicks ou les principes automatiques, les concepts de l'illusionnisme en général (psychologie, misdirection, famille d'effet etc...). Combien se casse les dents avec un gimmick car ils n'ont pas la notion de base d'introduire et de sortir un gimmick de manière insoupçonné et insoupçonnable ?! Un débutant, je lui poserais la question suivante : quel est ton objectif en magie ? (à court, moyen et long terme). Si son objectif n'est pas de devenir un magicien professionnel de scène, alors tous les exemples aussi bon que Mortimer ou Frisch sont caduc. Si maintenant il me répond qu'il veut devenir le prochain Xavier Mortimer. Alors je le renvoi à tes postes et je lui souhaite bon travail ! Vraiment je suis sincère, je préfère voir un bon démonstrateur de tour qu'un magicien qui pense avoir assimilé toutes ses notions et qui fait mal un numéro. Quand on est spectateur, un mauvais magicien c'est toujours gênant. Mais voir un mauvais magicien qui en plus est mauvais comédien, mauvais metteur en scène et mauvais dialoguiste, c'est une horreur absolue.
    2 points
  11. Ok, je comprend ton point de vue de passionné. Mais moi, je fais le choix de ne pas apporter de vues à cette chaîne, ni d'abonnement. En dehors du débinage, ce qui est navrant c'est que le but de cette chaine est d'aller contre la magie en la révélant. Cette règle étant assez explicitement évoqué.
    2 points
  12. Reçcu aujourd'hui ! (C'était mon cadeau de Noël, arrivé avec un peu de ratard...) Premières impressions sur ce ce qui s'annonçait être une révolution dans le domaine de la résolution du Cube. Packaging correct : boite en plastique aux bonnes dimensions pour ranger les speed cubes fournis (deux), mais un rangement du gimmick et des accessoires un peu en désordre... bref, pas super pratique à l'usage pour ranger le tout une fois déballé. Les speed cubes : ils sont très agréables à manipuler. Je n'ai pas une grande expérience dans ce domaine, mais ça pivote facilement et sans bruit. Ils sont très détendus et peuvent parfois poser problème pour aligner facilement les faces. Question de sensibilité personnelle... Les couleurs : QUELLE HORREUR ! Elles sont très fluo ! Cela passe bien pour le blanc (bah, évidemment !), le rouge et le orange (déjà un peu fluo sur le cube d'origine), mais pour le vert, le bleu et le jaune (carrément couleur stabilo !), ça fait mal aux yeux !... Quel dommage ! (pour ceux qui connaissent, on dirait presque un Magicube !) Le gimmick : Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus subtil venant de part d'Axel Hecklau, lui qui était plus pointilleux sur ses précédents gimmicks (Newsflash, Just a cup, ...). C'est pourquoi j'ai carrément foncé lors de l'annonce de cet Easy Cube, et que maintenant je me demande si le Three sixty d'Henry Harrius ne lui est pas préférable (possédant Rubik's Dream qui a répondu à toutes mes attentes en terme de qualité...). J'attends de voir les retours sur ce dernier. Je vais maintenant découvrir les routines proposées par A. Hecklau. Je voulais juste donner mon ressenti au déballage... To be continued... (or not !)
    1 point
  13. Au risque de ne pas me faire "que" des amis , je regarde l'émission "PRODIGES" sur France 2 et je comprends mieux que notre art est loin d'être aussi évolué que certains ne prétendent , surtout qu'il n'est pas pret d'entrer dans la "cour des grands " comme un ART à part entière !! Je m'explique . : Lorsque vous voyez qu'un petit bout'chou de 8 ans joue une pièce de mozart comme peut d'adultes peuvent le faire , ou encore un violoncelliste qui joue le célèbre air de la "liste de shindler" que d'autres danses comme des merveilles , je me dis que je n'ai jamais vu un petit magicien de 8 ans avoir la même hauteur de perfection !!! Chez les prodiges , pas de temps passé sur internet ou devant un DVD pour "copier" ce qu'ils voient , mais uniquement du travail , encore du travail et SURTOUT du travail , puis une bonne dose de PASSION , et encore des heures et des heures de travail . Et surtout pas la grosse tête ...... comme nous avons pu le voir chez certain "jeunes magicos" coatchés par leur parent
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  14. salut, pas obliger de mettre par ordre de preference,fin janvier je comptabiliserais les 3 tours qui ont ete les plus nommes.
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  15. Le 30 décembre à 19h , les Mandrakes d'Or 2017 ! étrange horaire ! à priori diffusé en clair
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  16. Il faut vraiment que tu lises Fantastique (éditions marchand de trucs) ! J'ai hâte de savoir ce que tu en penses !
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  17. Pour rappel, Facebook group dédié: Français: https://m.facebook.com/groups/122099401822040 Anglais: https://m.facebook.com/groups/1931859317031831 l'accès à l'un vous donne acces à l'autre! Je suis en train de rédiger une version Cluedo que j'ai créé récemment et qui dépasse tout ce qui est dans le livre! Je la publierai dans le groupe français.
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  18. Après la parlote, je suis du genre à tester... j'ai donc testé les versions qui m'attiraient le plus. 3 versions au banc d'essai : 1°) 3 cartes à jouer choisies face visible, mélanges réalisées, et trouvaille de la carte pensée. 2°) 3 cartes de visite, dont une avec un cadre, un dessin réalisé sur un au choix, et 2 dessins sur les autres. Trouvaille de la carte et du dessin initial. Cette variante ayant été réalisée à un ado, les 2 autres dessins ne permettaient pas de laisser planer le doute sur celui qui avait été le premier dessin. Je n'ai donc pas pu réellement tirer bénéfice de la révélation du dessin original. 3°) Une pièce placée dans une des mains de 2 participants. Ce qui nous offre donc 4 mains. Et révélation sous forme de détecteur de mensonges. Ces essais ont été présentés devant plusieurs personnes, parfois communes, et personne ne m'a fait la réflexion que la méthodologie était redondante. Ca donnait simplement l'air de perdre l'objet et de laisser le temps à la phase d'après de lecture/révélation du comportement. J'ai enchaîné la pièce avec Manoeda pour une personne seule qui voulait essayer... et j'ai fini avec un coup d'OX Bender dans la poche. En bref, j'ai kiffé !!! Je suis sûr de refaire la 3e méthode testée en table à table afin de faire participer 2 personnes en même temps, ce qui est plutôt rare. Pour le coup des dessins, je retenterai également. J'ai essayé et j'ai adopté. En plus on se sent tellement safe qu'on peut vraiment être dans le plaisir. Ce que je n'ai pas encore pu tester et qui me fait GRAVE envie, c'est le coup de la routine avec des gobelets, et des jetons nuémrotés qui sont amovibles. Autrement dit : les gobelets bougent, les jetons bougent, le public peut même choisir ses propres échanges et vous ne vous imposez pas. Vous ignorez au départ la position exacte des jetons numérotés et pourtant tout roule. J'aurai normalement une occasion de faire du salon fin juin/début juillet et je dois commencer à réfléchir aux effets que je souhaite inclure.... cela en fera probablement partie. A voir si ça sera avec une boulette ou avec un véritable Smash&Stab... En tout cas super fun de mon côté et réactions très sympa.
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  19. Mise à jour de fin d'année, possibilité de "peeker" : le jour (semaine) de naissance. l'âge du volontaire. son signe astrologique (classique et/ou chinois). La mise à jour est effective sur Android, elle va suivre sur iPhone.
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  20. Bon, après des stickers de Rubik chacun ses goûts et on peut en trouver des tonnes pour un prix vraiment modique.... Donc il faut pas que ça soit un frein. Après, il est vrai que la plupart des speed cube sont désormais très fluo pour une meilleure visibilité, et votre publique fera également mieux le distingo des couleurs à une certaines distance. Ils apprécieront
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  21. Faut créer un autre sujet
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  22. Je trouve pas tes interventions specialement maladroites. Et le sujet parle d'emporter les spectateurs dans notre univers. Ce qui peut très bien se faire sans analogie, en étant soi-même, et sans s'inventer cet univers justement. En plus on ne parle jamais de contexte. Ce qui, je pense, fausse le débat. Gilbus avance quelques bonnes théories sur le papier, mais ça manque de structure et ce n'est, quoi qu'on en pense, qu' une approche personnelle qu'on aurait tort de considérer comme une règle.
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  23. Tout à fait, "Je préfère" ne signifie pas "C'est mieux" La VR me convient mieux à titre perso
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  24. si possible ,elire les meilleurs tours sortis en 2017 et pas une autre annee. Ce qui serait interessant de savoir ,c'est de connaitre les 3 meilleurs tours de magie sortis en 2017 et non son meilleur achat 2017 car il se pourrait que certains tours ne datent pas de 2017.
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  25. Bonjour les amis Joyeuse fêtes à tous, et n'oubliez pas le CMP vous attends pour ce gala dans ce lieu prestigieux du musée Grévin de Paris, avec un plateau exceptionnel, suivi d'un cocktail dans la magnifique salle des colonnes. Magicalement
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  26. Pour moi "The Green Neck System"
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  27. Ben, emporter un public dans son numéro, ce n'est pas qu'une formule : on sent la bascule, le moment ou le public, qui avant était devant toi, est d'un coup avec toi, suspendu à ce que tu leur montre, leur dit... il y a une réalité. En tant que spectateur, je me suis déjà sentit emporté dans un spectacle, et senti vivre l'instant avec de grosses émotions. C'est très dur à faire, mais c'est quand même un des objectifs principaux... ne passons pas à coté, cela fait tellement plaisir Et en plus, j'aime les formules Tiens, si j'ai le temps je vais fouiller le DEUDLMDG pour en sortir quelques unes... je n'en ai pas beaucoup, mais il y en a qui sont tellement inspirantes... C'est sûr que dit comme ça, ce n'est pas exploitable. c'est pourquoi je suis parti du personnage, pour construire l'univers... La force de la magie, c'est de rendre réel une partie des univers que peut créer le spectacle. On a donc bien des univers différents, puisque les lois naturelles peuvent y être différentes... Si tu veux remplacer univers par "ambiance", pour commencer, tu perd en précision, et te retrouve avec un mot flou aussi... quand à "rêve", on peut le voir de deux façons: -on construit le numéro comme un rêve, donc avec des interactions qui peuvent être décousues et fonctionner par enchainement et association d'idées, par exemple. -ou on parle de faire "rêve" le spectateur, et la, c'est effectivement assez ambitieux Mais les choses impossibles sont la norme, en magie, non? Dans un rêve, tout est possible. En magie aussi... Mais prenons un exemple concret: L'ombre orchestre, de Xavier Mortimer, me semble un bon exemple de spectacle onirique: Cela me donne l'impression de me promener dans le rêve de l'artiste, ou tout est possible. et il ne se prive pas de faire des choses impossibles... La scène de la lévitation circulaire, par exemple, est un pur délice de ce point de vue: les ombres tournent, l'une après l'autre, et la première fois que je l'ai vu, je me suis dit: non, quand même pas? Si. Comme quoi on peut rêver un spectacle, et faire rêver le public... Beaucoup de chose aussi dans la magie nouvelle est de cet ordre, et on a souvent l'impression d'un autre univers, sans rire... Bon, pour un débutant, c'est difficilement accessible, ce niveau.... mais se fixer un but élevé permet d'avoir un long chemin devant soi... De toute façon, on n'avance pas vraiment vite, il faut des années, le mieux est d'en être conscient dés le départ Mais on est dans le même cas si on prend la partie technique: On ne manipulera pas comme Turner. Sans doute jamais, pour la majorité d'entre nous. Mais prendre un exemple haut placé permet déjà de savoir que c'est possible (ce qui n'est pas si évident....), et d'autre part de prendre des choses qui fonctionnent auprès des maitres les plus avancés, pour faire progresser notre petit niveau... A, là, tu parle de la "motivation" de l'interprète. et bien sûr, on fait de la magie parce qu'on a envie, nous. Mais je parlais du fonctionnement de la magie elle même: Pour la motivation, oui. Mais si le peintre peut faire une œuvre juste pour lui, si le chanteur peut s'entendre lui même chanter, en magie ce n'est pas le cas : On ne peux pas faire de magie pour soi. Ce n'est pas de la magie. Car (petite phrase comme tu les aimes...) : "la magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l'esprit du spectateur." Le magicien, contrairement à d'autres discipline, ne peut être spectateur de sa création. Il sait comment ça marche! Hors, la magie pour fonctionner, à besoin de l'ignorance du spectateur, ce qui est impossible pour le magicien regardant sa propre magie, à moins d'un furieux travail de double pensée... Le magicien peut apprécier le rendu esthétique, le naturel, l'invisibilité des manips, la profondeur du trucage, mais pas la magie elle même... c'est ballot... C'est pour cela que c'est très dur de savoir si on est bon ou pas, avant de passer en public... Je ne sais pas si la magie est la reine des arts, mais c'est en tout cas un art à part, pour bien des raisons... nous sommes d'accord avec ta première affirmation. Mais la seconde partie parle de la motivation de l'interprète, pas du fonctionnement de la discipline. il est délicat de mélanger les deux... D'ailleurs, on n'est pas forcé de faire de la magie parce qu'on aime faire de la magie. On peut en faire parce que l'illusionnisme est un moyen... On peut aussi aimer le spectacle pour le spectacle: et c'est vrai qu'une fois qu'on y a gouté, qu'on y a pris gout, c'est dur de s'en passer... Ben... il faut voir ce qui constitue "l'instrument" du magicien. Comme je le disais plus haut, on peut avoir une technique faible. Ce n'est pas un but en soi de ne pas avoir de technique, c'est une possibilité: Pour un débutant, les tours automatiques sont très bien, mieux qu'un tour demandant manipulation ou mémorisation quand il n'est pas maitrisé, en tout cas. ils n'ont en général pas besoin d'être travaillés 10 ans pour fonctionner fluidement... Mais qu'est ce que la magie? quel est l'instrument de la magie? le tour, la technique? Pour moi, c'est le spectateur, car, attention, ça va ressortir... "la magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l'esprit du spectateur." Le seul endroit ou la magie peut naitre, c'est dans l'esprit du spectateur. Les techniques, les tours, le jeu d'acteur, la mise en scène, ne sont que des moyens, la magie étant le but. C'est pourquoi je ne dit pas: revenez quand vous maitriserez le saut de coupe, dans 10 ans... Au contraire, faire naitre la magie dans l'esprit du spectateur est un travail effroyablement ardu, bien plus que la partie purement mécanique et technique, qui bien sûr doit être la plus parfaite possible, mais qui n'est qu'un des moyens pour atteindre le but. Autant s'y mettre le plus vite possible... ... Bon, OK, cela casse des clichés : "La magie est composée de trucs, et de manipulations, qui vont donner un effet impossible." On nous bassine avec ça depuis qu'on voit des magiciens. Ben non. Ici, on le dit souvent, ce n'est pas le truc ou la manipulation qui fait la magie, car cela se passe entre les mains du magicien. C'est un élément, mais l'essentiel est dans l'esprit du spectateur.... L'instrument du magicien, pour en revenir à tes comparaisons, ce n'est pas la technique magique, c'est l'esprit du spectateur, et la façon de s'en jouer. bien plus délicat qu'une simple technique... Se focaliser sur la technique seule, et faire le reste d'instinct, c'est ce que font beaucoup de gens... Mais c'est incomplet. Quand ce n'est pas bien fait, et pas bien assumé, c'est effectivement difficile à regarder... Tout comme une manipulation de carte ou l'on vois un break qui baille, un sdc qui flash, une LD qui bave... C'est pourquoi il faut travailler l'interprétation autant que la technique : Les moments "gênants" sont dus, la plupart du temps, a un travail bâclé. Évidemment, on va dire: A, mais s'il faut travailler autant que ça la présentation, on n'en sort pas! Ben, qui a dit que c'était facile, et qu'on pouvait faire de la magie en deux temps trois mouvements? Tes dix ans de travail de l'instrument, on les retrouve dans le travail technique ET dans le travail de présentation... Car la présentation, c'est l'instrument de la magie....au moins autant que la technique... Je suis bien d'accord avec toi, mais il ne faut pas non plus limiter la belle magie et la belle interprétation à la magie contée ou au texte. Un exemple théâtrale sans texte: Baltass... une histoire est racontée sans un mot. Un exemple de magie presque pure, sans texte marquant : Bebel en close up: il ne raconte pas une histoire, et son texte peut sembler léger par sa simplicité trompeuse... La magie a sa propre valeur: Elle peut fonctionner parfaitement sans ajouter d'histoire, de texte, de motivations et tout le baratin dont je parle plus haut... Mais pas sans présentation: La présentation ne se limite pas au texte, c'est la façon de communiquer avec le spectateur (pour lui enfoncer les graine de magie dans la cervelle, et les faire éclore...) Dans un spectacle de magie pure, qui n'a d'autre but apparent que de montrer la magie, on peut même effacer le magicien: Il devient un personnage neutre, qui n'est la que pour permettre à la magie de passer par lui, un simple média en apparence. Mais en fait, chaque geste répond aux principe de la présentation, de l'esthétique, du discours silencieux de la magie. Chaque respiration de l'interprète est porteuse de messages. Chaque accessoire raconte l'histoire du miracle en train de naitre sous nos yeux. Ce n'est pas plus facile qu'en ajoutant une histoire, au contraire, vu que l'économie de moyens est énorme, il faut beaucoup plus de subtilité... Parler est bien plus simple. C'est pour cela que j'ai une magie si bavarde... Gilbus
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  28. Ah oui à la lumière, il faut toujours faire attention. Mais sinon nettement plus fin que celui de Venom et légèrement moins solide. Mais par rapport a l'épaisseur j'ai été agréablement très surpris par sa résistance tout de même
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  29. Oui bien sur, je me suis permis de faire cette parenthèse sur les termes car si les conseils sont plein de bon sens, on peut se demander comment ces conseils sont perçus, compris et interprétés par celui qui t'écoute. Je me rappel quand je recevais ces conseils, ça me donnait le tournis. Plutôt que de voir cela comme de l'ambition et de l'encouragement, je percevais cela comme un fossé énorme. D'où cette idée un peu théorique d'avancer par palier. Et cette volonté de ne pas utiliser ces mots puissants et qui sont un peu galvaudés "univers" "rêve" "poétique" etc... Bien que je sois d'accord pour dire que mes paliers soient fictifs, je voulais surtout mettre en avant l'idée de voir ses ambitions à la baisse et avancer petit à petit. Bien sur que toutes ses étapes et tout ce que tu ajoutes s’entremêlent de manière complexe et en fonction de chacun. Mais cette notion d'étape reste à mon sens primordiale. Donc mon idée en te répondant : plutôt que devoir expliquer ces formules toute faites, pourquoi tout simplement ne plus les entendre ? Ou tout au moins les modifier pour qu'elles se rapprochent plus de la réalité. Je pense aussi que trop de magicien s'illusionnent eux mêmes en pensant faire rêver les gens ou les emmener dans un univers... Essayons d'être objectif sur nos prestations et nos talents. Exactement ! Ces formules sont faites de mots, et je voulais abonder dans ta direction en redonnant du sens à ces mots. Ces "belles formules" font naitre des quiproquo et des interprétations. Bien souvent par simplification, ces formules utilisent des termes bien trop fort par rapport à ce que l'on attend réellement. On ne dit jamais à un musicien débutant : "créer ton Univers". Bosse ton instrument déjà, voit ce qui te plait, on verra après pour ton "univers"... Je ne vois pas pourquoi en magie cela serait différent. Si tu débutes, n'allons pas trop vite en besogne à parler d'univers. Non là, je ne suis pas du tout d'accord. Mais je pense que ma vision sera minoritaire. Je m'explique. Pour moi la formule toute faite "on fait de la magie pour les spectateurs" c'est la formule la plus fausse et qui amène le plus de quiproquo en magie. Quand on débute, on ne fait pas de la magie pour les spectateurs. On fait de la magie pour son propre plaisir. Pour son kiff perso. C'est purement égoïste à l'origine! Chaque pratique artistique peut se faire uniquement pour soi. Je peux apprendre la musique, peindre, sculpter, danser, chanter uniquement pour moi-même. Pour mon plaisir, pour mon propre épanouissement. Quelqu'un qui aime chanter, c'est un plaisir vital. C'est le petit truc qui lui fait rendre la vie meilleure. Après si la personne chante bien, ou qu'elle reçoit des compliments, elle va peut-être penser à progresser et pourquoi pas se produire devant des gens. Mais pas nécessairement. Elle ressentira le besoin de chanter, au moins pour elle-même. Alors bien sur en magie, il faut bien un interlocuteur. L'illusion ne peut se produire que chez l'autre puisque l'on joue avec les sens. Mais tout comme quelqu'un qui jouerait d'un instrument uniquement pour lui, on peu envisager quelqu'un aimer la magie uniquement pour lui même. On ne dit pas à un apprenti musicien : "apprenons à faire du spectacle, cela sera bien plus intéressant". On lui dit : "bosse ton instrument gamin"... pendant 10 ans (au conservatoire, avec un prof particulier ou autodidacte). On verra la partie spectacle au fur et à mesure. Concernant les exercices proposés par Marc, je ne suis pas d'accord mais on en parle longuement ensemble déjà ! Tous ses exercices, surtout de manière autodidacte, 90% du temps ça sonne faux. Un magicien amateur/débutant qui essaye de jouer un rôle ou jouer une émotion, c'est terriblement gênant pour les gens qui le regarde.
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  30. Avec la frénésie de Noël je n'ai pas encore eu l'occasion de vous souhaiter également à tous de merveilleuses fêtes. Puisse la magie être avec vous aussi bien au bout de vos doigts mais également dans votre coeur Du coup j'ai concocté une petite image à partir de la photo prise à l'évènement YouTube ici à Bruxelles, histoire de faire un bon résumé de mon année
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  31. La visibilité du vectra est quasiment excitante ^^ bien sûr si tu met de la lumiére pile dessus sa va flacher mais franchement c'est un bonheur
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  32. C'est à cause de moi que tu dis ça ? Non plus sérieusement c'est pas grave d'enfoncer des portes ouvertes comme tu dis de temps en temps, car certain (dont moi) ont tendance à oublier les choses essentielles.
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  33. Bonjour, En mettant 6 mètre de vectra dans chaque venom et franchement c'est un plaisir de faire tout ces effects ! L'élastique que j'ai mis et du 0,61mm mais j'ai des potes qui disent que l'élastique de base marche très bien aussi
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  34. Changer de fil pour ne plus avoir peur qu'il soit vu, c'est passer à la peur qu'il casse.
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  35. Salut @Paluche normalement le jeudi début d’ap-midi vente aux enchères un super moment car tu trouve des pépites
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  36. Bah, j'emballe la bague dans du papier flash et je fais brûlé. Quand le papier a brûlé, la bague n'est plus là. Effet garantie Et je peux directement la faire réapparaître dans ma poche ou ailleurs. Sinon j'aime bien le foulard à disparition mais je l'ai pas.
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  37. C'est marrant, ce matin, je suis resté branché sur la chaîne de Chris Ramsay, et j'ai vu cette toute récente vidéo. Il donne quelques bons conseils pour les doigts, la dextérité, et la pratique. Il parle vers 2.40 des Trainers ou Squids. Par le passé il existait le Pass Trainer, fait de plaques de métal, et dont on avait déjà parlé plus haut dans ce même sujet. Actuellement il existe des tonnes de ces trainers en plastique, qui sont généralement au nombre de 4 à 7, et qui empilées font la même épaisseur qu'un jeu de cartes. Ils permettent de se familiariser avec certaines techniques et d'apprendre sans faire tomber ses cartes toutes les deux minutes. Je me rappelle d'un conseil de Daryl dans son Encyclopédie des Cartes. Il s'agissait de diviser un paquet de cartes en trois paquets. On entourait alors ces trois paquets de papier afin d'en faire des blocs. Ces blocs, numérotés, permettaient de travailler les coupes plus ou moins compliquées, style coupe charlier. Aujourd'hui, si vous voulez faire des trainers pas trop chers, en utilisant du papier, scotch, colle, ou autres, pour préparer les blocs/trainers, en mode DIY, vous trouverez pas mal de tutoriels. Voici à mon avis le meilleur : Chris Ramsay parle d'ailleurs de ces nouveaux trainers dans cette vidéo vers 8:08 Et la chaîne Magic Orthodoxy fait ici une critique des "DEX Trainer Cards". On trouve donc ces trainers avec une multitude de couleurs et de designs. Des colorés, des transparents, des lisses ou granuleux, des fluos... Bref, il y en a pour tous les goûts. Et comme pour les jeux de cartes, c'est devenu un véritable marché. On en trouve même en bois. Et en cuir. Et pour les artistes, les vrais, les adeptes de l'expressionnisme abstrait, on en trouve aussi façon Jackson Pollock. Pour ma part, étant curieux d'essayer, j'ai trouvé et commandé ce set de 7 morceaux d'acryliques "Pure Cardistry 7 packets Black", pour un petit 8€. On peut même y rajouter un étui zippé façon cuir pour transporter le tout.
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  38. j'ai déjà dit ce que j'en pensais ici: Ceci dit, ce nouveau matériel apporte une réelle recherche sur la gestion du problème de la spirale! heu.... Et si on prend un bloc sans spirale, on n'a pas le problème, non? Mes bloc-notes sans spirale, de marque rhodia, sont-ils plus suspects que ceux avec des spirales en rhodia? Donc, ce nouveau matériel résous un problème qu'il se crée lui même par le choix du matériel de base: trop fort... Si l'explication, c'est que les bloc sans spirales sont débinés sur le net... ben attendez vous à ce que les bloc avec spirale soient débinés aussi d'ici quelques semaines... Et les spectateurs verront une différence? Pas sûr.... ceux connaissant le truc le reconnaitront. Les autres non. Donc, pour ceux ne voulant prendre aucun risque, étant nuls en découpage ou ayant des sous, allez y, achetez. Les autres feront comme d'hab... Gilbus
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  39. C'est le public qui détient la vérité, vous-êtes vous déjà fait prendre avec un pad fait maison ? Moi jamais, alors Rhodia ou non, spirale pas spirale, feuilles coupées à la main ou au laser qu"elle importance si votre création fait le job ? Ce besoin de perfectionnisme ne se justifie pas à mon avis car si le public est à scruter le matos du magicien à la loupe c'est que celui-ci n'a pas réussi à l'embarquer. PS; Ceci dit il faut bien faire marcher le commerce.
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  40. Depuis la sortie de son premier PAD, je suis toujours aussi halluciné de voir que nous sommes arrivés a une époque ou même les pad's radio doivent être achetés. Moi qui suis un 'brico magicos", je ne comprendrais jamais pourquoi certain ne se donnent pas la peine de faire eux même.
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  41. Ça ressemble quand même à de la bonne branlette de magicos. Quelle est la place du spectateur dans tout cela ? Si tenté qu'on considère que la magie ne peut s’opérer que dans la perception et l’analyse d’un récepteur. Que la satisfaction personnelle de créer quelque chose d’unique peut se revendiquer, je suis curieux de savoir d’où vient la satisfaction quand l’acte principal n’a consisté qu’à faire flamber la machine à billet, déconnecté de tous le processus créatif et de l’expérience qui lui a été nécessaire. Le fait de posséder ? Soit ! Mais alors qu’à t’on d’autre à transmettre au principal intéressé (le spectateur, pour Woody qui ne suit pas) que ce plaisir égocentré de la possession. En quoi le spectateur peut il se sentir concerné par ce petit ou grand bonheur onaniste du possesseur ? Faites une série de tours plus faramineux les uns que les autres à des spectateurs et incluez-y une routine de balles mousse, mélangez et revenez quelques jours plus tard pour savoir de quoi parlent les gens normaux. L’expérience n’éclaire que le chemin parcouru. Peut-être qu’un peu de réflexion également. Si j’avais un truc à acheter, ce ne serait pas la possession de quelque-chose d’unique, ce serait de l’expérience et de la réflexion. Pour peaufiner ma routine de balle mousse. Hier j'ai croisé un circassien et je lui ai demandé combien il me vendait son triple salto arrivé sur une jambe. Il m'a regardé bizarrement et j'ai cru comprendre que le vrai et le seul prix à payer, c'était le travail.
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  42. Merci pour ton soutient, marc, mais permet moi de retourner ton argument, pour une fois : Il faut parfois s’arrêter à l’impression que quelqu’un donne sur les forums, car ce n’est pas forcément trompeur. Notre chers Christian donne sur tous les forums ou il est passé un sentiment de personne riche de connaissances, de techniques, et de créativité. Et c’est pas faux ! Il donne aussi, sur tous les forums francophones ou on l’a croisé au fil des années, sous différentes identités, l’impression d'être empli de mépris pour une bonne majorité des gens, ceux qu’il ne juge pas digne de « son niveau » (ces mêmes gens qui achètent ses ouvrages, soit dit en passant…) Ce qui a causé son bannissement de la plupart de ces forums, plusieurs fois dans certains cas, quand il revenait uniquement pour régler ses comptes. Ben oui, Christian ne quitte pas les forums « inintéressants ou des idiots discutent sans savoir », comme LSP : il y reste, essaie de s’y faire aduler, devient imbuvable quand il voit qu’on ne l’idolâtre pas, et fini par se faire virer pour conduite incivile, presque invariablement. Pour mémoire, rappelons aussi l’aventure du forum mirage, que les nouveaux n’ont jamais connu : Un forum très vivant, un site très intéressant, jusqu’à ce que Christian et la fameuse bande des Khanars décident de le pourrir. En quelques mois, le forum était devenu illisible, pourri de spam et de messages parasites. L’admin a fini par fermer le forum définitivement, puis le site. D’autres forums, avec une modération plus musclée, ont résisté : VM et LSP, pour ne citer que ceux-ci. Simplement en éjectant les perturbateurs et en effaçant leurs dégâts. J’aimerai rappeler aux mémoires, ou apprendre aux nouveaux, les méthodes employées pour pourrir un forum : on peut bien sûr faire du spam, poster uniquement des images du net sur des pages et des pages, sans aucun message cohérent, faire des messages récursifs (en citant un post qu'on cite avec une citation dedans jusqu’à ce que le sens soit improbable... Cela à été poussé jusqu’à une certaines forme d'art par les Khanars), etc. Mais il y a la méthode sournoise: Il faut participer aux discussions, et apporter juste assez de contribution pour laisser entendre qu’on est intéressant. Mais d’une façon tellement désagréable que cela met une ambiance pourrie, afin de dégouter les gens. Ainsi, les modérateurs hésitent à virer la personne brillante mais pénible… Ceux qui viennent sur les forums pour parler magie mais aussi pour discuter calmement et amicalement finissent alors par partir. Mais on peut constater que Christian a fait d’énormes progrès depuis cette époque : Il y a eu la période ou la sortie d’un de ses livres correspondait invariablement à une nuée d’inscriptions sur les forums de nouvelles personnes inconnues qui parlaient de ses publications (en questionnement, en bien, mais aussi en mal mais avec des arguments tellement pourris que tout le monde s’empressaient de les démonter… ce qui faisait dire du bien des ouvrages et de l’auteur même à ceux ne les connaissant pas… très jolie technique manipulatoire… sur LSP, je me souviens que les paris étaient lancés entre les modérateurs pour savoir qui était Chelman, parmi tous ces nouveaux, ou qui n’était qu’un groupie… tant qu’ils ne polluaient pas trop, on laissait faire, c’était amusant…) Il a eu la période ou ses messages étaient presque tous du type : « la solution à cette question se trouve dans xxx », xxx étant le titre d’un de ses livres. Vendeur, mais répétitif à force… Et je trouve que dernièrement, Christian laisse voir une partie plus intéressante de ce qu’il fait, qu’il s’applique à donner des réponses plus consistantes etc. Bravo ! Mais il lui faut une tête de turc quand même, c’est tombé sur moi, pour des raisons relativement évidentes. Je ne m’en formalise pas, je connais le Chelman des Forums, et c’est un moindre mal, au moins, il ne s’en prend pas à un petit jeune qui ne pourrait pas relativiser. Donc, chers Christian, tu vas continuer à dire du mal de moi et me dénigrer sans même me connaitre ni avoir jamais vu ce que je fais. Cela va te rendre ridicule auprès de ceux qui me connaissent. Puisque jamais tu ne critiques un point précis, mais juste des généralités, les autres relirons peut être ce que j’écris, et se feront leur propre opinion. J’aimerai cependant attirer ton attention sur le fait que tu pourrais dire la même chose (le coup de causer ici sans avoir montré sa dextérité en vidéo YouTube, puisque c’est l’argument que tu mets en avant en ce moment…) de 90% des membres du forum, ceux qui n’ont pas leur chaine YouTube et n’ont pas de prix FISM, voire de spectacles pro reconnus : Cela risque de te faire beaucoup de travail, n’as-tu pas peur du surmenage ? J’ai d’excellentes raisons pour ne pas céder à tes caprices, outre celles déjà citées : -Je me passe très bien de ton approbation, le fait que tu lances des piques ne changera pas ma vie -Même si je postais une vidéo, tu la démonterais si possible, et sinon tu changerais d’option et dirais certainement : « on n’a pas le droit de l’ouvrir tant qu’on n’a pas remporté un concours », ou « on n’a pas le droit de parler d’un sujet si on n’a pas rencontré Vernon », ce qui au final limitera les discussions à une dizaine de personnes, c’est cool. J’espère qu’elles seront en admiration devant toi, sinon, tu devras encore sélectionner… Je pourrais bien sur réagir plus violemment, rappeler d’autres casseroles que tu traines, mais restons dans la sagesse des forums : On ne doit pas nourrir le troll… Va en paix, chers Christian, que l’amour emplisse ton être, et t’apporte le bonheur Ou un équivalent qui te convienne… Et si mes messages de bavard t'ennuient tellement, tu as une fonction "ignorer" qui peut te soulager.... Gilbus
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  43. Bonjour , Je vends un Butterfly Deck Rouge Neuf . 19€ frais de port inclus en Lettre Max Suivie Amitiés Tony
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