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Alx

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Tout ce qui a été publié par Alx

  1. Ah la la ! Arrêtez de casser les prix avec vos presta au rabais !
  2. Puisque Wikipédia, repère d'indécrottables rationalistes, est disqualifiée, analysons l'article du très sérieux Journal des Psychologues, qui est lu chaque mois par des milliers de professionnels. L'encadré (on peut difficilement parler d'un article) n'est pas très long, mais le billet sur resilience-psy.com est un peu plus complet (bien que l'essentiel soit consacré à la vente de billets et au pedigree des intervenants, dont les ouvrages seront vendus sur place). On aurait apprécié que le texte soit rédigé sur un mode affirmatif plutôt qu'interrogatif ("et si la conscience pouvait exister sans le support des neurones, s’affranchir du corps physique et s’émanciper de l’espace-temps ?") : c'est bien beau de remettre en question les hypothèses actuelles, mais ce serait mieux de proposer une hypothèse de substitution (et d'expliquer pourquoi elle est meilleure). Mais il est vrai que la philosophie et les sciences humaines préfèrent poser des questions qu'apporter des réponses. En réalité, je crois que c'est là qu'il est atteint, le pompon... Que viennent faire la mediumnité et la précognition dans cette nouvelle théorie sur la conscience ? On devine que le point commun doit résider dans la CAD (Communication Avec les Défunts), [dont] n'hésitent plus à parler [les scientifiques les moins prudents] (c'est une reformulation, bien sûr : la phrase originale était Les scientifiques les plus prudents parlent de VSCD, Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt, mais d’autres n’hésitent plus à parler de CAD, Communication Avec les Défunts, mais le sens est rigoureusement le même ). Notez au passage que, dans les intervenants de ce congrès, il y a une spécialiste du VSCAD, mais aucun scientifique assez imprudent pour parler de CAD. L'auteur avance des hypothèses comme des vérités évidentes ("La foultitude de témoignages émanant de personnes saines d’esprit ne permet pas de nier plus longtemps l’existence de ces phénomènes"). Donc, puisque les gens qui rapportent avoir vécu des EMI ne sont pas fous, ils ont raison. Mais jusqu'à preuve du contraire, les gens qui proposent des explications alternatives ne sont pas fous non plus. Je reconnais que ça ne leur donne pas raison, mais ça disqualifie l'argument selon lequel "on a forcément raison quand on est sain d'esprit". La seule chose que cela prouve, c'est que l'explication "les gens qui vivent une EMI sont fous" ne tient pas la route (mais je ne crois pas que, même dans le "camp" rationaliste, cette théorie ait jamais été privilégiée...). Il est exact qu'il n'est pas possible (ni même souhaitable) de nier l'existence de ces phénomènes. Mais reconnaître qu'ils existent ne veut pas dire accepter la première explication proposée, surtout si elle est fumeuse. Ne confondons pas l'existence d'un phénomène et son explication. Quant au fait de parler avec un mort, il me semble que l'explication la plus simple devrait sauter aux yeux de ces professionnels de la psychologie : si 50% des veufs et 75% des parents ayant perdu un enfant parlent au disparu et ont l'impression qu'il leur répond, c'est peut-être simplement un moyen de défense mis en place par le cerveau pour supporter la douleur de cette perte ; cela peut aussi être une construction mentale, au même titre qu'un enfant peut avoir un ami imaginaire pour concrétiser son dialogue interne, par exemple. Attention : je ne prétends pas que ce soient les seules solutions acceptables, mais je maintiens que ce sont les plus évidentes et les plus simples (et qu'il faut donc les considérer jusqu'à ce qu'on prouve qu'elles sont fausses)
  3. Le journaliste mérite sans doute une bonne note en philo, mais pas en français... il manque un verbe J'aime assez la citation suivante dans l'article : Mais à travers cette constatation, Einstein semble davantage s'émerveiller de l'étendue des facultés humaines que d'un éventuel mystère divin. Quoi qu'il en soit, ce livre est sans conteste un signe de l'existence de Diel !
  4. Ici, l'imparfait du subjonctif est justifié, et il est conjugué correctement. Il n'y avait donc aucune raison de craindre que nous ayatollassions
  5. A défaut de l'aiguiller, Romain a déjà trouvé un magicien pour l'aiguillonner...
  6. Je ne suis pas sûr qu'Aristote, Descartes et Pascal, pour ne citer que quelques exemples de penseurs qui se mêlaient à la fois de science et de philosophie, auraient partagé cette opinion... Il me semble au contraire qu'il est possible de travailler dans un cadre plus général, en acceptant que ces disciplines se chevauchent parfois. Ou alors, il faut interdire aux philosophes de s'intéresser aux découvertes scientifiques, et aux scientifiques de réfléchir aux problèmes métaphysiques. Mais est-ce souhaitable ?...
  7. Du coup, il me paraît judicieux que, quand j'évoque Corneille dans la liste des écrivains prestigieux, je ne parle pas du chanteur non plus
  8. Il me semble que Michel Houellebecq a déjà laissé entendre qu'il se verrait bien sous la Coupole. On aime ou on n'aime pas, mais de toute façon, il y a de tout à l'Académie Française, donc pourquoi pas... S'y sont succédé des écrivains aussi prestigieux que Boileau, Corneille, Montesquieu, Lamartine, Musset, Mérimée, Edmond Rostand ou Victor Hugo. Mais il est vrai que l'offre n'est plus ce qu'elle était, et qu'on est bien obligé de se contenter de ce qu'on trouve dans les auteurs contemporains. C'était probablement ça ou Virginie Despentes... Et après tout, ils peuvent bien élire qui ils veulent, c'est pas mes ognons !... Toutefois, si j'entends que, faute de grives, on mange des merles, ce n'est pas une raison pour dénigrer les ortolans passés... Et voilà qu'Hélène Carrère d'Encausse compare Michel Houellebecq à Victor Hugo, rien que ça ! Déjà que je manque de faire un AVC à chaque fois que j'entends quelqu'un comparer Stromaé à Jacques Brel... Certes, ça ressemble surtout à une tentative de faire le buzz, et elle souligne elle-même que l'idée pourrait "choquer" (les amateurs d'euphémismes se régalent !), mais elle trouve que ce sont tous les deux des "auteurs totaux". Je n'ai pas tout à fait compris cette expression, qui signifie peut-être qu'ils sont tous les deux écrivains à temps plein. Pour ma part, le seul rapport que je voie entre eux, c'est que le style de l'un est comme le chef-d'œuvre de l'autre : misérable.
  9. Bravo pour ce challenge très prometteur ! A suivre...
  10. Oui mais si il faut vraiment lire les pensées du spectateur, c'est pas à la portée de tous les mentalistes !
  11. Je fais également partie des heureux possesseurs de Prestidigitation : Retour aux Sources. J'ai attendu de l'avoir terminé pour en parler, au cas où les derniers chapitres n'auraient pas été à la hauteur des premiers mais, de la première à la dernière page, aucune désillusion. Mais des illusions, oui : plein ! Que pourrais-je en dire qui n'a pas encore été mentionné dans les éloges des illustres commentateurs cités dans ce sujet ? Stephen Minch, Richard Vollmer, Jean-Pierre Hornecker... et même Jean Merlin, maintenant ! Non mais carrément ! Jean Merlin, rien que ça ! Il manque plus que Tamariz et ce sera le Grand Chelem ! (Ouais, je sais : il manque aussi Bébel, mais comme il y a collaboré, il est hors jeu ) Compte tenu de la richesse des informations, j'avais prévu de piocher dedans une fois de temps en temps, pour ne pas me lasser. C'était compter sans la plume redoutable de @Pierre GUEDIN et @Philippe BILLOT, qui ont réussi le tour de force de rendre agréable à lire ce qui aurait pu être une indigeste énumération de noms et de dates. J'ai donc dévoré les 450 premières pages en une dizaine de jours, et j'ai dû me forcer à le ranger dans ma bibliothèque pour retarder un peu le plaisir des 100 dernières. L'ouvrage se veut une référence historique, mais il ne devient jamais ennuyeux : le fond est solide et documenté mais le ton est léger, émaillé de plaisanteries et de bons mots, et on a clairement du mal à le lâcher. Une seule exception : le chapitre consacré à la Bille à travers la plaque de verre, qui s'appuie sur un travail de Philippe Saint-Laurent. Ce chapitre, très intéressant au demeurant, est aussi bien documenté que les autres, mais il est écrit sur un mode plus didactique, et pas aussi grisant. Et il comporte un nombre important de notes de fin de chapitre, qui obligent le lecteur à faire de fréquents allers-retours (ledit lecteur appréciera d'autant plus, a contrario, l'effort qui a été fait dans le reste de l'ouvrage à ce sujet ). La mise en page est claire et abondamment illustrée : photos, schémas, graphiques, reproductions de documents... Cette critique ne serait pas objective si je ne mentionnais pas un ou deux points négatifs. J'ai donc dû me creuser la tête, mais j'en ai déniché deux : d'abord, la couleur utilisée pour les titres manque un peu de contraste, et peut être difficile à lire sous certains éclairages (oui, je sais, c'est mineur, mais quand je vous dis que j'ai eu du mal à trouver...) ; et surtout, le format du livre ne permet pas de l'emporter partout avec soi : c'est un bouquin à déguster chez soi, pas question de l'emmener au parc pour le lire sur un banc. Avis aux tricksters : ce n'est pas un recueil de tours de magie (même s'il y a quelques routines et passes originales), c'est plutôt un livre à parcourir pour améliorer sa culture magique. La plupart des effets décrits sont des grands classiques, mais les auteurs détaillent les améliorations successives apportées par des générations de magiciens... le tout sans déflorer le secret, la plupart du temps (ce qui relève de l'exploit, compte tenu du sujet), mais en en disant juste assez pour qu'un lecteur averti puisse comprendre les allusions. L'histoire de ces effets du Moyen-Âge au XXIe siècle dessine en filigrane l'histoire des magiciens, avec leurs emprunts (assumés ou non), leurs apports (qui améliorent l'effet... parfois !) et les rapports entre les uns et les autres (entre les magiciens, hein : pas entre les emprunts et les apports !) : rivalités, admiration, filiation... Vous y apprendrez même, dès la préface, qui était Erdnase ! (et si vous n'adhérez pas à cette théorie controversée, vous aurez au moins un bon exemple qui prouve qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux documents... à moins d'être aussi rigoureux que les P&P ) En refermant RAS, après avoir côtoyé tous ces "grands", vous vous sentirez tout petit. Pour ma part, j'ai l'impression d'être un nain... mais un nain qui connaît un peu mieux les géants sur les épaules desquels il se hisse (cette citation a d'ailleurs été sourcée dans un autre sujet comme n'émanant ni d'Ascanio ni de Newton... avis aux amateurs de mises en abyme ! )
  12. Oui, mais en même temps, le design du magazine Smart Bastards ne faisait pas l'unanimité non plus (ça ne se discute pas, les goûts et les couleurs le noir et blanc...)
  13. Alx

    Humour Noir

    Bien pansu, alors !
  14. Est-ce que les prénoms des personnes qu'on cherche seraient contenus dans la question ?
  15. Une variante du barman du diable (ou des liquides du Bengale) peut aussi être utilisée pour créer à partir d'une cruche d'eau, les ingrédients liquides nécessaires à la recette : huile, vinaigre, tabasco... Les autres ingrédients peuvent aussi faire l'objet d'une production ("il me faut du sel" et apparition d'une salière). S'il faut des oeufs, un sac à l'oeuf permettra d'en produire autant que nécessaire. Une autre idée en passant : le magicien explique la recette mais, comme il n'est pas dans une vraie cuisine, il n'a pas tout le matériel. Il donne donc la recette, et place les ingrédients bruts dans un saladier (paquet de farine, oeufs non cassés, plaque de chocolat, etc.) puis il explique qu'il faut mettre les ingrédients au four. Comme il n'a pas de four, il utilise un carton, montré vide. Il place le saladier dedans, un coup de baguette et il en ressort un gâteau tout prêt.
  16. Alx

    Humour Noir

    C'est d'ailleurs ce dernier qui a complété la procédure, ajoutant en particulier la première étape, dite "de la ligature", et réduisant le nombre de morts par hémorragie. Tout ça parce que le barbier de ces villes fit garrot !
  17. C'est quand même dommage pour une CAAN ! ... ou aveugle ! (n'oublions pas les spectateurs malvoyants, qui sont quand même, à mon avis, le cœur de la cible : pourquoi utiliser un jeu blanc si ce n'est pas pour les amateurs de CAAN blanche ?)
  18. Chacun y va de sa version. C'est ce qu'on appelle un festival de CAAN
  19. Je ne voudrais pas trahir un secret, mais cette définition évoque surtout @Otto WESSELY Coïncidence ?...
  20. Et puis qu’on me fasse grâce d’éviter, également, les arguments fallacieux façon tarte à la crème du style "La réalité n'est qu'une illusion, il faut apprendre à voir au-delà de nos perceptions"… Ce sont déjà les mêmes arguments qui étaient avancés par Siddhartha il y a 2500 ans Non parce que, ok, c'est pas un concours d'ancienneté, mais si on doit considérer que les réfutations du XVIIIIe sont obsolètes, quel crédit faut-il apporter à cet argument bimillénaire ?... L'âge d'une idée n'est pas directement lié à sa justesse... (sauf si on a prouvé depuis qu'elle était erronée, bien sûr)
  21. Il s'agissait donc d'une énigme quantique, particulièrement prisée dans le monde la magie ces temps-ci. Cette vanne parfaitement impromptue et pas du tout préparée vous est offerte par les établissements Georges & Alx
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