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Unreal Card Magic, c'est le nom du nouveau projet lancé par Ellusionist sur Kickstarter. Ce serait donc une (ènième) formation en ligne à la magie des cartes. On vous offre 2 jeux de cartes, une main en bois de type mannequin de dessin (a custom art piece), un bouquin inédit caché dans son socle ( a priori, de la taille d'un paquet de cartes, le bouquin). Et surtout un code pour avoir une quinzaine de vidéos en ligne, avec des techniques (un seul comptage, le meilleur, un seul faux mélange, le meilleur) et 12 tours. Le tout pour moins de 100 balles, hors TVA et frais de port, bien évidemment. Pour 40$ de plus, on peut même avoir 2 routines en plus, dont la meilleur routine de pièce au monde (en fait, un simple faux-dépôt à la rétention). Enfin, pour un prix modique, on peut s'abonner pour 3 mois pour avoir accès à encore plus de vidéos en ligne. Parce qu'en fait, il s'agit de lancer le netflix de la magie d'Ellusionist et Ben Earl. Avec plus de 9 000 contributeurs et 175 000 $ levés en quelques heures, ce projet va cartonner. Il reste 3 semaines de campagne de financement. Je ne cherche pas à savoir si l'offre est intéressante ou s'il s'agit d'acheter très cher des trucs vus et revus qui ne feront pas avancer grand monde, de mon point de vue, ça ressemble à une collection de magie des éditions Atlas : si tu prends le tout, tu te retrouves avec trop de trucs à travailler d'un coup pour vraiment en profiter. Non, ce qui m'interroge vraiment, c'est le tout début du trailer : Est-ce que c'est là l'unique but qui vous a poussés à faire de la magie ? J'entends à peu près qu'on fasse de la magie pour "être aimé", ou "être admiré", mais ça ne suffit pas, à mon avis. S'il n'y a pas un amour de l'art, une passion de l'instant magique, s'il n'y a pas aussi une envie de faire plaisir au public, souvent sans même "vouloir être aimé", juste pour rendre les gens heureux, je ne vois pas de sens à apprendre à faire de la magie. Bref, cette bande annonce me dérange.2 points
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Bonjour à toutes et tous ! Je suis très heureux de rejoindre ce forum et de pouvoir tisser de nouveaux liens avec vous. Mes premiers contacts avec la magie se sont faits lorsque j'étais très jeune : je me souviens de la première fois qu'une carte quelconque s'est transformée dans mes mains, fermées ; de ce guéridon volant ; de cette colombe apparue de nulle part ; et surtout, de mon premier jeu de cartes. Cela doit faire 20 ans que je ne sors plus de la maison sans ce dernier. À la question : « quel est l'objet que tu emporterais avec toi sur une île déserte ? » je ne peux que répondre : « cette boîte en carton, remplie de 52 fiches rigides imprimées, sans laquelle mes mains s'agitent en vain, perdues ». Je n'ai pas vraiment eu de maître, ayant appris en autodidacte (est-on vraiment autodidacte lorsque l'on est accompagné par les plus grands ?). J'ai commencé avec les DVD de Billis et Duvivier, qui m'ont initié aux délices visuels cartomagiques. J'ai poursuivi mon étude avec le travail de Marlo pour la technique, Tamariz pour la théorie. Mes influences sont nombreuses, même si j'essaie, avec le temps, de les limiter. Je me suis beaucoup intéressé au mentalisme et à l'hypnose, intérêt qui marque beaucoup mon style aujourd'hui. J'apprecie aussi beaucoup la magie des pièces, que je trouve empreinte d'une poésie absolument incroyable. De manière générale, aujourd'hui, je cherche un peu la magie dans d'autres domaines du close-up, pour varier mon répertoire. J'ai hâte des échanges magiques que nous pourrons avoir ensemble ! A bientôt ! Alexandre2 points
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Ben oui, mais ce n'est pas du tout ce que vend Ellusionnist avec ses kits. Ce qu'ils vendent, c'est la promesse de passer pour un vrai magicien pro sans travail. Et d'ailleurs, pourquoi se priver ? Par essence, notre activité est secrète et il est rare que le public soit capable de faire la distinction entre un magicien talentueux et passionné qui travaille, innove, etc. et un nullos avide d'attention qui se contente de faire des tours à gimmicks achetés la veille, en copiant la démonstration, sans originalité. Il suffit de voir les "magiciens" qui percent sur les réseaux sociaux pour le constater. (Et je parlais des jeunes, mais même chez les "magiciens" plus âgés, on retrouve cette tendance : il y a beaucoup de hobbyistes qui veulent juste de nouveaux tours à présenter, si possible avec un gimmick qui fait tout le travail pour eux.) Donc là, Ellusionnist semble une fois de plus vendre une potion miracle pour passer pour un "vrai" magicien, un peu à la manière d'un charlatan. Ce qui me fait rire, c'est le passage où ils s'adressent aux pros sur leur kickstarter. On comprend bien que le seul but est que les gamins/débutants qui vont acheter ça se disent que c'est également destiné aux pros (oui, oui... et la marmotte...). Je trouve ce marketing assez moche (mais je me répète).2 points
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Merci Frédéric ! Je ne connaissais pas son nom d'origine Seulement le nom que Bernard Bilis lui donne dans sa cassette La magie des cartes volume 1. Si tu as une autre info sympa sur ce tour ça m'intéresse beaucoup ! Comme le créateur ou l'année où cette pépite a été révélée au grand public. Apparemment il n'y a pas que Bilis qui l'appelle La carte fantôme, Bébél aussi2 points
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Bonjour à tous, j'ai découvert un film il y a peu 'En toute bonne foi"... Il n'est pourtant pas récent... C'est l'histoire d'un évangéliste et sa troupe qui sillonne les USA. Le show qui est monté pour "faire des miracles" utilise beaucoup de pratiques liées à la magie et digne d'un tel spectacle... plein de petits trucs sont expliqués tout au long du film (faire apparaitre des croix sur les visages, lecture des pensées, récupérations des données... donc si vous voulez monter un spectacle et prendre des idées, qui sait devenir évangéliste... Je n'ai pas remonté toutes les pages, trop de films, donc il a peut être déjà été cité... Synopsis L'évangéliste Jonas Nightengale, et son associée, Jane, sillonnent les routes des Etats-Unis, ne manquant pas une occasion de soutirer de l'argent aux âmes crédules à coups de sermons fantaisistes. Aussi lorsqu'une panne de voiture les contraint à séjourner quelque temps dans une petite ville du Kansas, le couple ne peut-il s'empêcher d'escroquer la population locale... LE FILM REPASSE SUR PARAMOUNT CHANNEL LE 29/08/2023 A 22H302 points
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Merci @Mickaël MCD pour avoir remis en haut de forum ce sujet car j'étais, je crois, passé à coté. J'ai pris un vrai plaisir à lire la nouvelle de @Christian GIRARD et je suis également partisan du maintien du secret à la fin. C'est d'ailleurs, je crois, une des caractéristiques de la nouvelle : le rebondissement de fin de récit. On aurait eu la réponse, y'aurait pas eu de rebondissement. Je me demande souvent si les auteurs qui décrivent des scènes ont vécu ses scènes là. Lorsque Dan Brown décrit des endroits du Vatican, a-t-il passé beaucoup de temps là-bas ? Ou se base-t-il sur des écrits ? Ou juste sur son imaginaire ? Est-ce Christian a vraiment passé la porte de ce libraire... Je serai tenté de dire oui, car outre la description des objets/livres, le fait d'avoir vécu l’ambiance qui règne sur le lieu, donne de la matière à l'écriture et permet à l'auteur de mieux imprégner son lecteur de l'ambiance, de l’atmosphère qui y règne... C'est ça qui donne au récit toute sa vie...2 points
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Merci Christian ! Oui j'aime beaucoup ce thème, cette ambiance ! En particulier dans un contexte surnaturel voire horrifique. Je pense notamment à la quatrième dimension, au charme de la boutique de l'Histoire sans fin ou encore à quelques de nombreux films d'horreur qui ont une scène angoissante dans une bibliothèque, une boutique d'antiquaire ou un entrepôt poussiéreux qui regorge d'artefacts énigmatiques. La boutique du vieil homme au début du film les Gremlins où le papa achète Gizmo. La scène de la bibliothèque de le premier tome de Ça. La boutique de l'antiquaire dans l'Histoire sans fin. Les recherches d'archives en bibliothèque dans le film Ringu / The ring. La poupée Annabelle dans la boutique de poupées. ... En règle général, dans un film d'horreur ou de science-fiction, ce n'est jamais bon d'acquérir un vieil objet au passé mystérieux, y a toujours une malédiction ou un portail qui mène vers un endroit mystérieux derrière tout ça !2 points
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On a déjà mis 11 ans et 270 pages à débattre de la réalité, et voilà qu'on part sur 270 pages sur l'existence. Promis : à partir de la page 540 (vers 2034), on discutera de ce que sont les "signes", et je pense que nous serons tous d'accord vers 2045 sur le sens la question posée par ce sujet. Ensuite, on pourra s'attaquer sereinement à la réponse2 points
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Oui, sauf qu'on est tous bien placés ici pour savoir qu'on ne devient pas magicien parce que l'on a appris la LD dans le volume 1 de La magie des cartes... Et on sait tous aussi, enfin je pense, enfin j'espère ! Qu'on ne devient pas magicien en apprenant un "truc" mais que cet art exige un certain investissement en travail et en temps. Perso j'ai travaillé plus de 10 ans sans me considérer comme magicien. J'ai commencé à me considérer comme magicien dès lors que j'ai eu un public en fait. J'aime bien moi les zôlies bandes annonces hollywoodienne Pour en revenir à leur Unreal Card Magic, je pense que j'aurais beaucoup aimé avoir accès à un tel programme quand j'ai démarré la magie des cartes. Mon premier gros et bel ouvrage c'était le Very best of Dai Vernon C'est une dinguerie ce livre. Mais beaucoup de texte, faut lire et relire, cartes en mains, pour comprendre les subtilités. Par la suite, j'ai pu acheter les cassettes de Bernard Bilis. Eh bah honnêtement, c'était vachement plus agréable ! On a des vidéos, des exercices, de la culture G, des routines de ouf encore à mon répertoire aujourd'hui. La carte fantôme du volume 1 reste ma meilleure téléportation de carte avec un jeu régulier. Du coup, j'aurais plutôt tendance à soutenir des projets comme Unreal Card Magic.2 points
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Est-ce que c'est là l'unique but qui vous a poussés à faire de la magie ? Et surtout, y a-t-il un seul magicien qui ait choisi d'être magicien parce qu'il voulait être "craint" ? (à part Voldemort et Sauron, bien sûr !) Toutes considérations morales mises à part, je voudrais adresser un messages aux jeunes qui nous lisent : si vous voulez être craints, vous vous êtes trompés d'orientation : apprenez plutôt la boxe thaï ou le krav-maga !2 points
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J’ai longtemps hésité avant d’entreprendre le récit de cette histoire. Il est vrai que les différentes réactions de ceux à qui j’avais tenté de proposer ne serait-ce qu’une ébauche de narration m’incitaient à n’intervenir désormais qu’avec la plus grande des prudences. Commensaux, hôtes de passage ou fréquentations occasionnelles, aucun n’avait guère tardé à me regarder avec cet œil interrogatif qui sous le couvert de sembler indifférent - mais attentif - cache assez mal l’expression d’un doute transparaissant au travers même du masque affiché. Contrairement à ce à quoi la tradition du roman fantastique nous a habitué, l’affaire dont il est question se déroula par une journée de printemps on ne peut plus commune et agréable dont la douceur ne laissait présager d’aucune sorte les bouleversements à venir. C’est ainsi que c’est en toute quiétude et dans un état de – comment dirais-je? – « somnolence partielle » que je tournai à l’angle de cette rue d’un quartier que je pensais pourtant bien connaître. La boutique (sur le coup, je pensais qu’il ne s’agissait que d’une librairie de livres d’occasion, mais elle contenait aussi un bric-à-brac d’objets hétéroclites dont bien peu n’évoquaient assurément la fonction à laquelle ils étaient destinés ni ne parvenaient à éveiller en moi la plus petite impression de déjà-vu) la boutique, disais-je, attira mon regard sans qu’il n’y ait la moindre possibilité d’échapper à cette sorte d’attraction qu’elle exerça sur moi à l’instant même où je la vis. N’allez pas croire que quelque phénomène, disons pour faire court « ésotérique », n’ait influé sur cette décision que je pris de rentrer presque aussitôt dans le lieu, car c’est plutôt une sorte de curiosité naturelle qui toujours a guidé mes pas sur les chemins que je choisis de prendre dans ma vie, une sorte de propension à l’expérience nouvelle (pour peu qu’elle ne semble pas représenter un danger physique trop grand et trop immédiat), une inclination de ma nature qui toujours me pousse à m’approcher pour côtoyer et observer le mystère. Aujourd’hui encore, pourtant, je ne me pardonne pas de n’avoir point regardé l’enseigne de cette boutique avant de pénétrer dans la première des pièces qui s’offrait à la visite. Beaucoup à ce stade du récit se perdraient en digressions sur les divers accessoires qui traînaient sur les étagères, ou décriraient avec force détails les multiples appareils aux fonctions improbables qui se trouvaient çà et là et dont certains, à l’évidence, portaient déjà dans leurs formes mêmes des caractéristiques propres à vous plonger dans, comment dire… une certaine confusion. Je ne parlerai pas non plus des différentes senteurs qu’exhalaient de vieux porte-documents en cuirs protégeant quelques feuilles de papier gras et jauni dans la pièce du fond, ni des bruits, cliquetis et autres grincements ponctuels qui ne faisaient finalement qu’ajouter un cachet des plus particuliers à cette boutique du quartier Saint-Michel, pas loin des quais. Je m’étais comme à mon habitude - et pour répondre à mon obsessionnel penchant livresque - concentré sur les rayonnages parcourus d’inégaux ouvrages aux états de conservation des plus variés, et c’est celui qui possédait cette couverture vert pâle (que je pris pour une jaquette au départ, tant elle était dégradée) sur lequel je décidai finalement de m’arrêter. Il s’agissait d’une traduction d’un ouvrage américain qui datait du milieu des années 60. Je constatai d’ailleurs avec amusement que la date de l’édition française était très exactement celle de ma naissance, mais le nom de l’éditeur échappait quant à lui complètement à mon inspection, soit qu’il ait été effacé par le temps, soit qu’il ne figurât point sur le livre ce qui semblait plus curieux encore. Il m’importe toujours aujourd’hui de ne point révéler le nom de l’auteur, pour des raisons que je qualifierais de plus ou moins personnelles. La première page que j’ouvris s’est gravée dans ma mémoire de façon indélébile. Mot pour mot, je me souviens très bien avoir lu ces lignes qui me sautèrent au visage comme une illumination soudaine : « Parmi les nombreux stratagèmes du simulateur, il en est un qui consiste à noyer sa future victime sous un flot de paroles ininterrompues incluant paroles flatteuses et mots d’esprit afin de l’empêcher d’analyser la situation par une réflexion introspective qui la mettrait en garde et la protégerait. L’esprit de la victime s’engorge et se brouille tout empêtré qu’il est par l’accumulation de paroles mensongères, d’inflexions et de gestes trompeurs, et le voilà qui érige le simulateur sur un piédestal au rang des maîtres. Procéder avec autant d’infamie requiert de la part du simulateur une vivacité d’esprit des plus efficaces car la moindre erreur de sa part entraîne, en laissant la suspicion s’insinuer dans l’esprit de la victime, un écroulement de l’édifice chèrement acquis». J’avais pour ma part déjà rencontré des as de la manipulation mentale qui ne parvenaient effectivement pas à cacher durablement leurs véritables intentions. Un jour ou l’autre, le verni craquait et il fallait abandonner la victime en train de se ressaisir pour s’attaquer à d’autres proies encore fraîches et prêtes à être farcies tout autant qu’avaient pu l’être en leur temps les désormais bienheureux rescapés. Quelques pages s’échappèrent entre mes doigts et j’en parcourus presque avec amusement une nouvelle s’adressant cette fois-ci au simulateur lui-même : « Si votre interlocuteur ne se laisse pas appréhender par vos tentatives de domination mentale, ne perdez pas votre temps avec lui et laissez tomber : il existe un pourcentage absolument étonnant de gens prêts à se laisser dominer avec une grande docilité. Votre objectif est d’acquérir le pouvoir, le pouvoir d’influencer les autres afin de gagner plus d’argent et vous rendre populaire. Et ce pouvoir, pour l’obtenir, il vous faudra apprendre à diriger les pensées des autres ». Ce dialogue virtuel qui s’installait entre l’auteur et le manipulateur mental avait quelque chose de glacial et l’ouvrage qui était entre mes mains perdait pour le coup et peu à peu de sa chaleur tout en semblant proportionnellement devenir plus lourd, plus massif. Je tournai encore quelques feuilles, apercevant au passage des formulations en titres gras du type « Développez la tournure d’esprit qui asservit les autres… L’asservissement sélectif qui fait de l’autre votre véritable esclave… Diriger la pensée de l’autre est un art …» L’ouvrage contenait beaucoup plus de pages qu’il ne m’avait semblé au départ, il était plus touffu et paraissait regorger de ramifications nombreuses. Je crus trouver bon de m’arrêter sur celle-ci pour laquelle je ne pus m’empêcher d’éviter de laisser s’évoquer en moi des souvenirs de visages de gens connus et qui auraient pu probablement constituer comme un modèle pour cette assertion : « En vérité je vous le dis : il n’existe aucune personnalité aussi solide soit-elle qui puisse résister indéfiniment sans être ébranlé par une injection permanente de poison psychique … » Derrière moi s’enclencha une boîte à musique au mécanisme grippé qui s’arrêta aussitôt. Je venais de prendre conscience que je n’étais plus seul dans la pièce. J’apercevais le bonhomme sur ma gauche en vision périphérique, occupé à déplacer quelques objets innommables d’un coin à l’autre d’une petite table déséquilibrée en bois. Je reportai derechef toute mon attention sur le livre. Le texte que j’avais sous les yeux n’était plus celui que je venais de quitter une seconde plus tôt ! Avais-je tourné la page machinalement ou quelque courant d’air furtif s’était–il permis de déranger le cours de ma lecture, toujours est-il que mon regard se portait maintenant sur une série de conseils pour la domination mentale et des mises en garde qui étaient de cette nature : « N’hésitez pas à faire des compliments à vos victimes mais en prenant garde de ne jamais laisser transparaître le caractère prémédité et intéressé qu’ils cachent en réalité. Ne donnez surtout pas l’impression qu’il est impossible de vous influencer, mais amenez l’autre personne à votre façon de penser tout en lui faisant croire que c’est elle qui vous y a amené. Poussez les contradicteurs à vous attaquer verbalement et laissez-les ensuite s’embourber, se débattre, et lutter jusqu’à épuisement. » Une page cornée m’attira alors sur un long chapitre où figuraient des méthodes spécifiques destinées à dominer les individus méfiants, les personnes qui ont du chagrin ou celles qui sont en situation de détresse psychologique, accompagnées de nouveaux stratagèmes pour culpabiliser autrui tout en se faisant passer pour une victime. Je commençais à me demander dans quelle mesure je n’avais pas moi-même été guidé d’une façon ou d’une autre pour entrer dans cette boutique, pour m’être dirigé vers cette bibliothèque aux étagères branlantes, pour avoir choisi (?) sur les rayons ce livre à la couverture vert pâle… Le vieux bonhomme jeta furtivement un regard sur moi par-dessus ses lunettes alors qu’il déplaçait une fois encore les mêmes objets dans le but obscur d’organiser au mieux la petite table de bois. « Le son de votre voix est une arme, car il peut modifier par lui-même le sens et la portée de vos paroles. Quoi que vous disiez, et même si vous ne dites rien d’important, vous arriverez quasiment à hypnotiser celui qui vous écoute en grande partie par les modulations du timbre de votre voix. » « Avez-vous fait votre choix, monsieur ? » lança le bonhomme avec pour le coup une intonation qu’il me serait bien impossible de retransmettre par écrit. Je le regardai en songeant à cette remarque lue quelques secondes plus tôt : « Peu de gens ont eu l’occasion de frayer suffisamment avec de subtils simulateurs pour réaliser à quel point une expression plaisante – qu’elle soit faciale ou autre- peut accompagner une hypocrisie complète et des plus totales ». Le petit bonhomme avait l’air indifférent à ma réponse et je m’approchai de lui tout en lui demandant le prix de l’ouvrage que je tenais en mains. Il s’agissait d’une bonne affaire et je sorti de mon portefeuille Kaps un billet qui couvrait le prix de l’achat. Pas plus qu’au moment de pénétrer dans la boutique quelques temps auparavant, je ne songeai en me dirigeant vers les quais à m’enquérir, d’un regard sur l’enseigne, du nom de la boutique. Lorsque je fus à la maison, je m’installai sur une chaise de salon afin de m’attaquer à l’ouvrage par son commencement lorsqu’une enveloppe glissa d’entre les pages, m’échappa et chuta sur le sol. En la ramassant, je constatai qu’elle était cachetée à la cire, ce qui ne manqua pas de me surprendre car cela aurait du créer comme une protubérance évidente dans le livre mais je ne l’avais pas remarquée. Bien sûr, le côté mystérieux induit par la présence d’un système de fermeture aussi archaïque pour une enveloppe n’était pas fait pour me déplaire et en toute autre situation j’aurais souri de cette touche fantaisiste. Mais je crois avoir déjà dis plus haut que les révélations que je pourrais être emmené à faire constituent ce que j’ai qualifié de véritable bouleversement à venir et qu’ainsi il n’y avait pas lieu de se décontracter un tant soit peu en une telle situation. Avec ce qu’il advint et ce qui me fut révélé, j’aurais dû aussitôt me ruer à la boutique et comme dans tout récit fantastique standard, il m’aurait été impossible de retrouver le vieux bonhomme, la boutique mystérieuse, ni même la rue qui m’y avait mené. Le bouquin aurait par ailleurs probablement disparu à mon retour, ainsi que l’enveloppe. Dans les faits, ce n’est qu’une année plus tard que je trouvai le courage de me rendre à la fameuse boutique. La rue qui m’y avait conduit était toujours là mais la boutique avait apparemment cédée sa place à un pressing. Pas plus le patron du café d’en face que la galeriste d’à côté n’avaient oublié la présence de cette boutique mais à l’évidence ils n’en gardaient qu’un souvenir des plus superficiels. L’ouvrage à la couverture vert pâle est par ailleurs toujours en ma possession et je le considère aujourd’hui un peu comme un objet fétiche, une sorte de guide de protection. Quant au contenu de l’enveloppe me direz-vous ? J’ai retrouvé des traces de cire page 667 de l’ouvrage et j’y ai donc remis l’enveloppe décachetée et son contenu. Mais ce contenu, je ne peux le partager avec quiconque sans gâcher une part de ce mystère qui constitue un peu de notre quête à tous. Vous autres, les illusionnistes, habitués que vous êtes à conserver jalousement les secrets, je sais que vous serez les premiers à comprendre cette attitude, à accepter que je garde une petite place… pour le silence. Christian GIRARD1 point
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Il y a plusieurs cibles, plusieurs publics La France reste un pays de gastronomie Perso, mon domaine de prédilection c'est l'enfance et la petite enfance, toutes ces considérations sont différentes avec les tout petits. Mais globalement, et au-delà des réseaux sociaux, je trouve au contraire que le public (adulte) est de plus en plus exigeant et difficile à surprendre. On se laisse moins facilement impressionner avec tout ce que l'on voit. On doit se renouveler plus souvent. ... Dans mon cercle amical, familiale et professionnel, je dois être le seul magicien. Je n'ai pas le sentiment qu'à mon taf, chez mes amis, ma famille ou dans mon entourage, on soit victime de ça. J'ai une fille au collège et un fils au lycée, pareil, pas de magiciens connus ni d'ados qui pratiquent. C'est bien dommage d'ailleurs ^^ Je m'émerveille au contraire des avancées extraordinaires de ces 10 dernières années. On a fait des progrès extraordinaires dans le fil invisible. Que ce soit le matériel avec des Spiderpen X, Gravity Reel, Venom et compagnie... Ou que ce soit les techniques, les setups et les routines de plus en plus folles sans le côté usine à gaz qu'on avait dans les années 2000. Et que dire du "détressage" qui n'est plus qu'un vieux souvenir (douloureux). En magie des élastiques on a aussi sacrément monté le niveau avec des créateurs comme Cyril Thomas ou Joe Rindfleisch. En magie des book-tests, on est arrivé à un niveau dingue avec des livres en français, là aussi, ça évolue dans le bon sens. Et avec donc un net nivellement de la magie plutôt par le haut je trouve Les effets qu'on va présenter sans expérience, sur la base d'un simple gimmick n'arriveront jamais à concurrencer un CUBT ou un Abyss travaillé de longue date. On a peut-être pas les mêmes expériences au quotidien, ou peut-être que lorsque l'on est magicien, on regarde beaucoup plus que la moyenne des vidéos de magie sur les RS et que du coup, on a l'impression que ça pullule sur le Net alors que le grand public n'y prête peut-être pas attention Ça me fait penser à Stephane de Groodt, tu connais son livre L'ivre de mots ?1 point
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Là nos points de vue divergent : Oui, on devrait faire la différence entre un passionné, créatif, travailleur et talentueux et un autre qui teste en live le gimmick de la veille. Sauf que ce n'est pas ce qui se passe en réalité : la culture s'acquiert, elle a besoin de passer par une éducation. Je pense qu'il y a une éducation au beau, mais la cancel-culture actuelle fonctionne très bien avec l'esprit de profits à tout-va qui ne cherche qu'une chose : des profits maximaux pour un effort minimal. J'illustre : c'est quand même dommage de se pâmer devant Aya Nakamura et passer à côté de Bach ou Beethoven (qu'on aime ou pas le style, on peut savoir reconnaître un vrai travail musical). C'est dommage d'avoir transformé la gastronomie française en une collection de fast-foods le long des routes : entre un boeuf bourguignon et un BigMac, la comparaison est quand même douloureuse ! Sauf que le commercial a bien fait son boulot pour vendre son produit, peu importe sa valeur. C'est pareil avec la magie : à force de vendre des trucs de plus en plus stéréotypés, demandant de moins en moins de travail et n'apprenant pas les bases de l'art, on va arriver à une magie fast-food : le spectateur lambda se contentera du mauvais magicien, celui qui lui refait, dans ses mains, le dernier truc aperçu à la télé. Et, ce qui est tout aussi embêtant, il ne saura plus goûter au travail du passionné. C'est un nivellement par le bas qui ne me rassure pas.1 point
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Voici les 12 hommes qui ont marché sur la Lune, dans l'ordre chronologique : Neil Armstrong (mission Apollo 11, 21 juillet 1969) Buzz Aldrin (mission Apollo 11, 21 juillet 1969) Charles Conrad (mission Apollo 12, 19 novembre 1969) Alan Bean (mission Apollo 12, 19 novembre 1969) Alan Shepard (mission Apollo 14, 5 février 1971) Edgar Mitchell (mission Apollo 14, 5 février 1971) David Scott (mission Apollo 15, 30 juillet 1971) James Irwin (mission Apollo 15, 30 juillet 1971) John Young (mission Apollo 16, 20 avril 1972) Charles Duke (mission Apollo 16, 20 avril 1972) Eugene Cernan (mission Apollo 17, 14 décembre 1972) Harrison Schmitt (mission Apollo 17, 14 décembre 1972) Au 25 août 2023, il ne reste plus que 4 de ces hommes en vie : Buzz Aldrin (89 ans) John Young (92 ans) Charles Duke (84 ans) Eugene Cernan (89 ans) (source : Bard)1 point
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Quelques références supplémentaires de chez Conjuring Archive. Elmer Biddle1 point
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Excellent ! Je crois que, ce que tu évoques Alx, est le triste sentiment abyssal (ou plutôt le joyeux et vertigineux sentiment abyssal ) qu'on ressent dés qu'on se coltine à ces questions de réel, de réalité et d'existence. Le réel c'est ce à quoi on se cogne (la fameuse phrase de Lacan) mais aussi ce qui se dérobe sans arrêt sous nos pieds. Qu'est ce que le Réel ? Qu'est ce que la Réalité ? 2 500 ans de philosophie n'ont pas permis de répondre définitivement à la question, pas plus que les prodigieuses avancées scientifiques de ces deux derniers siècles qui laissent, quant à elles, bien plus de questions sur la nature de la "réalité" qu'elles n'apportent de réponses.1 point
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Alors là, chapeau l'artiste, je suis bluffé ! J'adore le style narratif. J'ai vu ton texte hier soir avant de m'endormir sur mon téléphone. J'ai commencé par me dire "Chouette, je lirai ça demain sur grand écran.". Et j'ai commencé à lire les premiers mots par curiosité. J'ai tout lu d'une traite avant de m'endormir, en zoomant et en déplaçant la zone de lecture (c'est trop petit pour moi sinon sur un téléphone). Je me permet l’outrecuidance de donner mon avis ! J'ai été emporté du début à la fin, tu sais susciter l'envie de connaître la suite, cultiver le mystère ! Le style est à la fois travaillé et accessible, j'aime énormément ce style d'écriture. On dirait du François-René, c'est briand, Bravo ! La fin semble diviser, forcément. On a envie de savoir ! Perso je me range dans le camp du soutien du secret c'est tellement mieux de laisser travailler l'imaginaire, de garder le secret secret : "Keep your secret secret" ! Je ne peux m'empêcher d'envisager que tu aies vécu cette histoire. Que tu es entré un jour chez un libraire/antiquaire et que tu es reparti avec un livre. Si c'est le cas, chapeau d'avoir écrit cette nouvelle sur cette base ! Never ending story Comme tu m'as conseillé cette lecture après que l'on ait parlé de l'Histoire sans fin, j'avais sans le vouloir un visuel très précis de l'antiquaire de ton histoire. Le mien ressemblait exactement à celui de l'Histoire sans fin donc, ce brave homme détenteur du livre magique et de l'Auryn. L'antiquaire avec Bastien :1 point
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Sois le bienvenu sur VM, Alexandre ! Ton parcours est intéressant, j'ai hâte de lire tes interventions sur le forum !1 point
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Pour allier le translucide et l'historique. https://www.thebeadchest.com/collections/recycled-glass-beads1 point
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Merci beaucoup ! Depuis le temps qu'on en parle! Même une occasion ratée de peu d'une prestation en commun snif! Bon d'accord en déménageant à 700 km j'ai rajouté de la difficulté lol.1 point
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Le magazine de vulgarisation scientifique epsiloon consacre un dossier complet de son numéro d'août au thème du paranormal : Extrait de l'édito d'Hervé Poirier : si nous vous parlons des fantômes ce mois-ci, ce n'est pas tant pour vous expliquer pourquoi tant de gens y croient. Ni pourquoi tâcher de démontrer qu'il n'existent pas. C'est parce qu'en embarquant avec la communauté des neuroscientifiques qui regardent ce qui se passe dans le cerveau de ceux qui les voient, ces fantômes nous emmènent jusqu'aux frontières d'un des derniers grands territoires inconnus : l'esprit humain. Cette phrase d'accroche prise au hasard du dossier me fait penser à ce que nous avons évoqué ici sur le thème de l'intersubjectivité : M*rde ! L'"objectivité" naît donc au cœur de la subjectivité (et de la confrontation des subjectivités) !1 point
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Pareil. Ce qui me dérange, c'est la vulgarité sans nom de cette opération marketing (comme des autres kits qu'ils ont déjà faits avant). C'est presque mot pour mot : "Grâce à nous, apprenez des tours de magie FACILES et attirez l'attention des autres, faites-vous des amis et cessez ENFIN d'être un gros LOSER que personne n'aime." Même au début de Burt Wonderstone (), c'est plus subtil : Cela dit, ça ne m'étonne pas que ça marche, car je crois qu'il y a malheureusement pas mal de gens qui sont attirés par la magie parce qu'ils pensent que ça va leur donner une certaine "aura" (passer pour un "mentaliste" expert du cerveau grâce à un énième gimmick à peek, etc.). J'imagine que c'est plus prégnant chez les jeunes. (moi, j'ai commencé la magie à 35 ans et c'était tout le contraire : j'étais persuadé que ça risquait surtout de me faire passer pour un blaireau... mais la passion a été plus forte que l'ego) Bon et, sinon... la main de mannequin made in China qu'on trouve n'importe où vendue comme une "œuvre d'art" qui fera un excellent "sujet de conversation"... Ce n'est pas nouveau, ce côté ultra marketing d'Ellusionnist, mais j'ai l'impression que ça a empiré depuis le changement de manager, non ?1 point
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Je te souhaite le meilleur Michel pour ce nouveau spectacle J espère pouvoir y assister un jour.1 point
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Ouah ! Ce qui me frappe c'est que tu es très direct avec les jeunes, tu aurais pu prendre des gants.1 point
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Il paraît que Garci et Volde sont cousins. Par leurs pères ... Pour revenir au projet KS, est-ce que vraiment connaître quelques tours de magie fait de vous un mec cool, comme il y a quelques décennies savoir jouer Jeux interdits à la guitare ? Est-ce qu'être magicien, c'est aussi cool qu'être skater ou capable de faire une Tour Eiffel avec son yo-yo ?1 point
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Mickaël, si ce thème t'intéresse, jette un œil à cette courte nouvelle que j'avais publiée en 2003 dans VM (et qui fut ultérieurement un peu modifiée pour une autre publication) ; elle s'appelle Le Traité de domination mentale et on y parle d'une boutique avec des livres d’occasion et d'un bric-à-brac d’objets hétéroclites, c'est par ici que ça se trouve :1 point
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Attention quand même à ne pas confondre "un magicien craint" et "un magicien qui craint"1 point
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Je pense que c'est simplement de la comm' On projette le prospect dans différents cas de figure ; celui d'être craint n'est pas proposé sérieusement mais plutôt vendu comme étant dans un ensemble de possibilités. Vous pourriez tout aussi bien être craint, être aimé, être Dieu ou être l'objet de tous les désirs. Ça vend un potentiel de puissance A part Garcimore, personne dans les magiciens connus ne cherchait vraiment à être craint et à inspirer la peur chez le spectateur.1 point
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Preuve qu'avec les grands classiques on ne perd pas son temps même en enfilant des perles.1 point
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Je ne partage pas ta conclusion. - Les Go dice sont des dés qui ne ressemblent pas du tout aux dés Anverdi ou de Marc Antoine. Blanc, lumineux, assez petit, ils font jouets. - Les résultats ne s'affichent que via l'app de jeu et on ne sait pas enchaîner les résultats sans manipulation de reset entre chaque lancé. - Les dés ont une portée minime... faut quasi lancer sur la tablette, c'est affligeant.. - Faut d'abord être un joueur chevronné pour avoir eu connaissance de ces dés... du coup ça fait peu de spectateurs parmi un public lambda... et je côtoie le milieu du jeu de société de près depuis plus de 15 ans!!! Les festivals, les soirées en club,...j'ai moi même une centaine de jeux chez moi, bref! j'ai dû les croiser une fois ces go dice, et cela n'était pas convaincant pour leur propriétaire. Au mieux une sympathique curiosité. OK ils sont de 2023, mais suis pas sûr de leur réel utilisations autour des tables de jeux ou en ligne. Moi, cela ne m'a pas donné envie de les utiliser au vue des contraintes, encore moins pour de la magie du coup! Je finirai en disant qu'en revanche le large public et la majorité des enfants connaissent très bien le FP. On en trouve dans toutes les bonnes et mauvaises boîtes de magie... et pourtant dés lors qu'on ne se contente pas de faire juste disparaître un foulard, personne ne voit jamais qu'on peut l'utiliser pour autre chose... l'arme secrète la plus connue du public! Paradoxal mais vrai! Je pense que les Go Dice, même s'ils étaient archi connu et diffusé (ce qui est loin d'être le cas et très bof en performance), ne permettront jamais au large public d'imaginer l'utilisation de nos dés "connectés" pourvu qu'on les utilise pour autre chose que deviner le résultat du jet... Ce n'est pas le premier, ni le dernier, accessoire de magicien, accessible au non magiciens, qui peut pourtant être utilisé professionnellement pourvu qu'on en détourne l'utilisation de base... Pas demain la veille que je sortirai mes dés Anverdi de mon répertoire. Ils me servent dans 5 routines bien différentes dans leur utilisation. J'en profite aussi pour ajouter qu'après 2 ans de prestations avec, les miens fonctionnent toujours très bien!1 point
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Rien à ajouter à l'excellent CR de @Mickaël MCD J'ai testé le tour en presta close-up samedi soir dernier et les réactions sont majoritairement fortes à très fortes. A chaque table, quasi tout le monde veut ensuite essayer et tenir dans sa main les perles et avoir la sensation des cordes les traversant. Heureusement, c'est l'un des rares tours que l'on peut faire, refaire et re-re-refaire (ce que je fais rarement). Je me suis même payée le luxe de laisser tout le matériel pendant de longues minutes (ce que je ne fais jamais) à un ingénieur qui voulait expérimenter par lui-même ses théories. Il n'a rien trouvé et en est resté pantois. En bref, un des meilleurs tours que j'ai acquis ces 13 dernières années. Il vient d'intégrer mon set de close-up et n'est pas près d'en sortir. Le fait que les perles soient transparentes est un immense PLUS par rapport à toutes les autres versions. Cela trompe, intrigue, emporte les spectateurs. PAVE CESAR, ceux qui vont te lire te saluent Ci-dessous un 1er jet du texte utilisé Dans le recoin mystérieux d'une petite boutique d'antiquités, à l'angle d'une rue pavée, se trouvait un étrange objet qui attirait, depuis des générations, l'attention des passants curieux. C'était une paire de cordes rouges, aussi pourpres que le feu d'un coucher de soleil d'été, soigneusement enroulées et posées à côté de 3 magnifiques perles. À première vue, ces objets semblaient ordinaires mais une énergie étrange en émanait. Le propriétaire de la boutique, un vieil homme du nom de Monsieur Léonard, gardait jalousement cet ensemble depuis des décennies. Il racontait une histoire mystique sur son origine, une histoire qui remontait aux temps anciens où la magie était une réalité du quotidien. Selon le récit de Monsieur Léonard, les deux cordes avaient été tissées à la main par une sorcière légendaire du nom d'Isabella. Elle les avait fabriquées à partir de fibres de plantes rares et de fils teintés avec des pigments naturels (temps d’arrêt : les spectateurs peuvent examiner les cordes). Les trois perles étaient des gouttes de rosée capturées et vitrifiées par le temps. La première perle, claire comme la lune, brille pour un amour pur (temps d’arrêt : les spectateurs peuvent examiner la perle). La seconde perle, divinement cristalline, révèle des émotions douces et tendres (temps d’arrêt : les spectateurs peuvent examiner la perle). La troisième perle, la plus rare de toutes, capture les rêves que l'âme écoute (temps d’arrêt : les spectateurs peuvent examiner la perle). Isabella enfilait chaque perle sur les cordes avec une grande concentration, insufflant à chaque fois une part de son pouvoir magique (moment où les perles sont enfilées sur les cordes). Une fois que les perles étaient solidement enfilées, elle les plaçait dans vos mains et vous demandait de faire un souhait (moment où le collier est placée dans la main du spectateur). La légende raconte que lorsque qu’elle tirait sur les cordes tout en pensant à votre vœu, l'énergie magique contenue dans les perles et les cordes se libérait (moment où les cordes sont tirées). Alors, le souhait ou un rêve depuis longtemps oublié se réalisait. Et ainsi, dans ce coin secret de la boutique d'antiquités, les cordes pourpres sacrées et les trois perles de rosée attendent silencieusement qu'une âme curieuse vienne les saisir, tirer doucement sur elles et libérer les énergies mystiques qu'elles renferment. Une histoire de mystère et de merveille, où la réalité et la magie s'entremêlent dans les esprits de ceux qui prennent encore le temps de croire. Ci-dessous première ébauche "poétique" Dans un monde de rêve aux couleurs éclatantes, Deux cordes rouges se croisent, unies par le temps qui chante. Tressées avec soin, liées par le fil du destin, Elles portent en elles le récit d'un amour sans fin. La première perle, claire comme la lune, Porte les espoirs d'une âme opportune, Elle brille pour un amour naissant, pur, Un éclat divin dans la nuit obscure. La seconde perle, cristalline et tendre, Révèle des émotions, douces et tendres, Elle promet des étreintes, des rires partagés, Dans le scintillement des vagues argentées. (NDLR : bof !) La troisième perle, la plus rare de toutes, Capture les rêves que l'âme écoute, Elle danse avec les étoiles dans le ciel, Peignant un futur où tout est irréel. Trois perles transparentes, lumineuses et pures, Glissent sur les fils, tels des rêves qui perdurent, Elles sont enfilées avec soin et intention, Porteuses de désirs, d'amour et d'émotion. Placées dans la main d'un cœur en quête, Qui tire doucement sur les cordes, parfaites, Les perles se libèrent, dansent dans l'air, Emportant avec elles un souffle de prière. Ci-dessous deuxième ébauche "poétique" Dans le jardin des désirs où les étoiles veillent, Deux cordes rouges s'entrelacent, où l'amour s'émerveille. Comme des rubans de feu, ils portent les vœux du cœur, Liés par l'espoir, par la magie, par l'étreinte du bonheur. La première perle, claire comme la lune, Porte les espoirs d'une âme opportune, Elle brille pour un amour naissant, pur, Un éclat divin dans la nuit obscure. La seconde perle, cristalline et tendre, Révèle des émotions, douces et tendres, Elle promet des étreintes, des rires partagés, Dans le scintillement des vagues argentées. (NDLR : toujours bof !) La troisième perle, la plus rare de toutes, Capture les rêves que l'âme écoute, Elle danse avec les étoiles dans le ciel, Peignant un futur où tout est irréel. Trois perles transparentes, gouttes de pure clarté, Suspendues comme des étoiles dans l'immensité. Elles sont enfilées avec tendresse dans les cordes enlacées, Comme des joyaux fragiles dans un écrin tissé de pensées. Au creux de la main d'un être, les cordes trouvent abri, elles se délient, comme des oiseaux s'envolant, Les perles dansent, légères, comme des rêves d'enfant. Un souffle de magie remplit l'air de douce émotion, Alors que l'amour prend forme, vibrant en chaque pulsation. (NDLR : bof !)1 point
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Je ne pense pas que l'idée soit de plagier Luke Jermay. Il s'agit plutôt d'un argument qui indique que LJ livre l'intégralité de ses routines, donc de la réflexion qu'il y a derrière, et qui ne pourra qu'être profitable pour le lecteur. La difficulté, quand on veut faire la promotion d'un livre magique (c'est-à-dire dont le contenu est secret), c'est qu'il faut convaincre les acheteurs de la valeur des secrets, sans les révéler évidemment (sans quoi on n'a plus rien à vendre). Ici, l'argument que je comprends entre les lignes, c'est que Luke Jermay révèle tout, et pas seulement les secrets élémentaires. Concrètement, il ne se contente pas de dire "dans cette routine, j'utilise une enveloppe à fenêtre", mais il dit pourquoi il a choisi cette enveloppe, comment il la manipule, pourquoi il emploie tel mot plutôt que tel autre, etc. Libre à chacun de s'en inspirer pour s'approprier la routine, ou d'utiliser une astuce secondaire dans une autre routine existante.1 point
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Chandrayaan-3, programme spatial lunaire de l'Inde : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Chandrayaan-3 Luna 25, mission d'exploration spatiale russe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luna_25 https://www.europe1.fr/sciences/la-nouvelle-mega-fusee-de-la-nasa-decolle-pour-la-premiere-fois-vers-la-lune-4147958 https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_Artemis https://fr.wikipedia.org/wiki/Artemis_II1 point
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