"Conserver son libre arbitre" est une tâche bien ardue. Et décider de voter Fillon au nom d'une "injustice ignoble" m'apparaît d'avantage comme une démarche assez économe en réflexion. Aurais-tu eu la même réaction si Mélenchon (par ex) avait subit les mêmes ""calomnies"" ?
Tu sembles assez remonté contre le "système" (...que je déteste ce mot valise), ce que je comprends et j'adhère en partie, mais pour d'autres raisons je pense. Néanmoins, "Je vais voter Fillon, comme ça, ils l'auront bien dans le c.l"... Penses-tu vraiment qu'il y ait une once de chance que Fillon aie la moindre volonté de bousculer le "système" d'un petit pounième si jamais il passait ? (sauf si on parle de la sécurité sociale, là d'accord)
Encore une fois, qui fait majoritairement l'information?
Bon sang, on arrête pas d'en parler, pages après pages, mais qui c'est ce "ils" ? Comment "ils" font pour être si cohérents et raccords ? Non parce que sans déconner, rien que dans une même famille politique, je sais pas si vous avez remarqué, mais c'est le bord.el, dans une grosse boîte c'est le bord.el, et dans un département de la fonction publique c'est le bord.el. Pas foutus de nous imposer une changement de loi travail sans que ce soit le bord.el... (les exemples seraient nombreux )
Ce que je veux dire par là, c'est que c'est très efficace de prêter des attentions à "ils", mais ça économise surtout beaucoup de réflexion. On a trop facilement tendance à imaginer un marionnettiste tout puissant manipulant aisément tout ce pauvre petit monde. Oui, il y a du lobbying, il y a de la désinformation (ou maîtrise d'information), il y a de la corruption, il y a tout ça... Mais il y a aussi beaucoup d'incompétence et d'amateurisme dans ce petit monde, et il y a aussi beaucoup de divergences.
Mais il y a aussi, aussi et surtout chez le citoyen une absence cruelle d'information, de réflexion et de débat publique. (et à 40h de boulot par semaine, c'est tout à fait compréhensible)