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Arc-en-ciel de Juan TAMARIZ
Gilbus a répondu à un sujet de Michaël BERNARD dans Les Étagères Magiques
arf: encore un incontournable, rien que par le sommaire... je vais commencé à mettre des sous de coté... Gilbus -
Spectacle thème cinéma : gestion des droits
Gilbus a répondu à un sujet de Pierre-Axel RCL dans Conseil des Sages
le mode de calcul de la durée de protection peut se trouver ici: https://createurs-editeurs.sacem.fr/actualites-agenda/actualites/vos-services/duree-de-protection-des-oeuvres-musicales-et-dramatico-musicales C'est 70 ans de base (avant, c'était 50 ans, l’Europe à rallongé le délais), et il y a des prolongations suivant les pays, pour les périodes des deux guerres mondiales. et c'est la mort de l'auteur qui donne le top départ des 70 ans, et non l'année de création. Donc il faut vérifier au cas par cas si les droits sont tombés ou pas. Gilbus -
Intéressante question… J’en parlais hier justement avec Cervier : Le fameux quatrième mur… Pour ceux qui ne sont pas coutumier du terme, c’est, dans une pièce de théâtre, quand la scène est composée de deux coté et d’un fond, d’un mur fictif situé entre les acteurs et le public. Les personnages de la pièce ne voient pas le public, en général, tout simplement parce qu’ils ne sont pas sur une scène, mais dans le lieu où se situe l’action. Les acteurs, eux, sont sur scène, mais les personnages non. Donc, ils ne voient pas le public, sauf exception (cas d’une pièce décrivant une troupe d’acteurs en train de jouer devant un public, par exemple… le public réel tient alors le rôle du public de la pièce…mais c’est rare.) Donc, le personnage de la pièce ne voit pas le public, qui est caché par ce 4ième mur imaginaire. Qu’en est-il en magie ? Sauf dans des cas spécifiques (magie théâtralisée), ben il n’y a pas de 4ième mur, justement. Par exemple, dans baltass, de yann Frisch, il y a un personnage qui ne vois pas le public, et vis dans son monde. Le personnage ne nous regarde pas, ne communique pas avec nous, il y a 4ième mur. Par contre, dans énormément de cas, un spectacle de scène, même uniquement visuel, est toujours à destination du public : c’est au public qu’on montre les choses, pour lui qu’on fait les actions : l’adresse au public est donc implicite. Pour les GI, même si on ne s’adresse pas oralement au public, on communique avec lui, le lui disant implicitement : Regardez, la boite est vide. Regardez, je tiens à peine dedans. Regardez, j’en sors un éléphant… Toute la chorégraphie est alors destinée au public, et non justifiée par des personnages vivant dans leur monde. Donc pas de 4ième mur ! En salon et en close up, c’est presque une généralité : il n’y a pas de 4ième mur : la plupart du temps, on s’adresse directement au public… C’est à mon sens un élément qui parle en faveur de la magie contée : En conte aussi, le conteur n’a pas de 4ième mur, et parle au public. Par contre, si le conteur se met à incarner un personnage, il passe en mode théâtral, et le personnage, lui, ne vois plus le public : ça va, ça vient Les modes d’adresse public et les techniques employées sont relativement similaire dans les deux disciplines, et se marient donc très bien pour faire de la magie contée… Mais j’ai peut être mal compris ce que voulais dire Andy sur ce coup la : Tu parlais peut être uniquement de la présence du public, et non du 4ième mur "technique" qu'on utilise en théâtre? Gilbus
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Bien entendu, le travail « au chapeau » n’est pas légal. Sauf que… Ben il y a plein de gens à en faire, et sans aucun problème dans certains cas. Prenons un exemple ou des centaines d’artistes se produisent au chapeau : Aurillac. Ce festival des arts de la rue a bien sûr son IN, avec des compagnies rémunérée, pas beaucoup… Il y a des compagnies en OFF qui ont une billetterie, sur un lieu défini… Et des centaines d’autres compagnies en OFF venant se produire uniquement « au chapeau ». Idem dans tous les festivals ou un OFF est toléré (voire incité…), idem dans certains lieux de vacances ou l’animation de rue n’est faite qu’au chapeau, et attire les touristes dans les zones de consommations… Et je ne parle pas de notre Bebel national, quand il opère rue Mabillon… J Et pour tout dire, j’ai fait un spectacle au chapeau il y à 3 semaines, sur la terrasse d’une librairie bar qui organise très régulièrement ce genre de spectacle ou d’autres (musique, conte, poésie, magie…), mais toujours au chapeau. Je sais, c’était illégal… honte. On a donc de fait une large tolérance, mais qui peut varier d’un lieu à l’autre, d’une période de l’année à l’autre etc. Il y a des précautions à prendre, genre « tâter le terrain » : Dans les festivals : Si tu vois qu’aucun artiste ne travaille en OFF (par exemple festival des RIA de Quimperlé ou j’étais visiteur la semaine dernière), c’est mauvais signe : cela veut dire que les organisateurs n’ont pas envie d’avoir un OFF, encore moins en rue au chapeau… Mais si tu vois que d’autres se sont lancés, c’est que c’est déjà plus cool… (on est rarement le premier sur un coup…. ) Tu peux aussi très simplement demander aux organisateurs du festival s’ils sont contre ta présence : S’ils sont contre, tu le sauras assez vite de toute façon, on te dira de dégager. S’ils sont pour, ils peuvent même parfois te badger, ou prévenir leur sécurité que tu es réglo, etc. Pour les festivals, il faut aussi considérer l’aspect lucratif : Si il y a une entrée payante dans la zone, puis gratuité des spectacles du IN, c’est quasiment mort dans la zone payante, a moins d’être hyper fort : les gens ont payés l’entrée, ils voient des spectacles librement ensuite, pas facile de leur faire comprendre qu’il faut repayer… Si tu peux t’installer hors de la zone payante, ça sera plus gérable… Les festivals ou le IN est entièrement gratuit, ce n’est pas simple non plus : il faut arriver à faire passer au public que tu n’es pas du IN, et donc non rémunéré en dehors du chapeau… Le plus confortable, pour moi, c’est quand les spectacles du IN sont payants au coup par coup, le public prend l’habitude de payer pour ce qu’il voit, et cela t’inclus. Mais bon, cela varie aussi énormément suivant l’ambiance du festival… En dehors des festivals : Va voir les policiers qui patrouillent dans le secteur, et demande leur ce qui est toléré chez eux, ou les procédures à suivre : Il y a des zones où il faut une autorisation de la mairie avant, d’autre ou c’est au « ressentit » des policiers : S’ils n’ont pas de consignes pour éradiquer les animations (cas de beaucoup de ville en période touristique), que ton animation est cool, que tu ne perturbes pas la circulation avec ton jeu ou ton public, tu as de bonne chance de pouvoir rester. Mais bon, comme il a été dit, ce n’est pas légal… Cependant, je ne vois pas comment cela pourrait être assimilé à du travail dissimulé, comme il a été dit plus haut, dans le cas d’un spectacle de rue, vu qu’il n’y a pas d’employeur. Un spectacle « au chapeau » dans un lieu géré par un bar, ou même une salle de spectacle, par contre, est plus pernicieux : le travail au noir peut être identifié, par rapport à l’organisateur de l’événement. Et il y a plein de lieux qui ne fonctionnent que comme ça ! Ensuite, il y a toujours la notion de « travail bénévole, avec possibilité de donner des pourboires aux artistes… » : Toujours un peu casse gueule, comme raisonnement En rue, par contre, rien n’empêche le travail au chapeau d’être assimilé à de la mendicité. Je ne sais pas s’il y a un terme juridique spécifique pour le travail au chapeau en rue… nos spécialistes pourront sans doute en parler… Bref, tout ça pour dire que oui, c’est mal, qu’il vaut mieux se faire engager, qu’il faut rester dans la légalité, toujours tout déclarer et faire des contrats. Et que oui, tout le monde ou presque a fait des chapeaux à un moment ou un autre, même s’il ne s’en vante pas forcément… A, un autre point important si tu te lances en rue : Tu dois bien sûr gérer ton public, mais aussi les autres occupants de la rue. La circulation : tu ne dois JAMAIS gêner la circulation sur la route, ou forcer les piétons à descendre du trottoir pour mettre le pied sur une route ou circule des véhicules. Ça semble évident, mais bon… Si tu n’es pas tout seul à faire du spectacle : ben, n’empiète pas sur la zone d’un collègue. Là aussi, cela semble évident, mais les relations entre les animateurs de rue doivent rester aussi bonnes que possible. Certains verrons d’un mauvais œil un nouveau, mais d’autres verrons un moyen d’attirer encore plus de monde dans la zone, ça dépend… Les commerçants : Il ne faut jamais gêner les commerçants du coin : déjà, ils peuvent te faire dégager par la police, ou créer une mauvaise ambiance durant ton spectacle. Ensuite être aimable avec les gens, et ne pas gêner leur travail fait partie du tient. On peut parfois penser qu’attirer du public à ton stand va profiter aux commerçants qui sont juste à côté. En général, c’est faux : le public passe devant les vitrines sans les regarder, en arrivant, pour venir voir ton cercle, et repart en discutant du spectacle, toujours sans regarder les vitrines, c’est mécanique… Tu crées une zone de « non consommation » autour de toi, sauf si tu joues avec le public pour y remédier : Si le commerçant a bien voulu que tu t’installes à proximité de sa vitrine ou de son étalage, tu peux aussi faire quelques ligne de pub sur ses produits, dans ton spectacle, sur un ton humoristique, mais sincère, de façon a huiler un peu les relations… Moonlight à raison : Le travail en rue à table, n’est pas forcément QUE du « close up ». Tu dois souvent passer en configuration « cocktail », pour aller chercher les premiers spectateurs et commencer à créer ton public. Puis passer en configuration « salon » quand le cercle s’élargit, et que tu dois jouer pour 40,50 personnes ou plus. Il faut donc prévoir autre chose qu’un tour de cartes, sauf à rester sur un petit cercle. Bon, encore une fois, Bebel fonctionne très bien avec un cercle assez serré, sans se lever de sa table pendant tout le spectacle…mais tout le monde n’est pas Bebel… Quoiqu’il en soit, pense toujours à dégager la vision du public sur l’endroit ou ça se passe : Éloigne les enfants qui se collent à ta table, tripotent ton tapis (et le déchirent parfois, un tapis, c’est pas un doudou !), et bouche la vue de tout le monde avec leurs grosses têtes. Élargis le cercle si tu vois que certains pensent avoir un spectacle privés, et ne laissent pas la vue aux autres. Place tes volontaires sur le côté de l’action… Bref, gère les angles de vision d’un maximum de gens. J’ai vu des magiciens de rue sur table assez axés « close-up » avoir deux tabourets pour faire assoir 2 spectateurs, et leur faire le tour, les autres étant debout derrière : cela peut être une solution. Perso, je préfère être assis et le public debout. Cela ne veut pas dire que je ne me lève pas quand il le faut… On peut parler de la voix, aussi : Le travail de la voix est important, si tu as un numéro parlé (souvent, en rue…) et si l’environnement est bruyant. Tu dois apprendre à porter ta voix sans la forcer, il y a du travail la dessus… de toute façon, si tu forces la voix, à la fin de la journée, tu n’en aura plus Tu dois jouer sur le public aussi, pour qu'il fasse silence au moment stratégique, et ne rate pas la petite phrase qui fera que ton tour est top... A, une évidence, ou ce qui deviendra une évidence quand tu aura fait l'erreur: Par temps chaud et ensoleillé, si tu crains le soleil, cherche un coin à l'ombre! Si possible pour toi et pour le public. Si ce n'est pas possible pour les deux, prend la place à l'ombre! le public peut toujours fuir, toi, tu es coincé à ta table pour un bout de temps, et tu va griller... Évite cependant que le public ait le soleil dans les yeux: en magie, ils doivent voir les choses, le plus confortablement possible. A, une autre chose dans le choix de l'emplacement, mais ça, tu le verra très vite: Le vent... si tu fait des cartes qu'on pose sur la table, faut pas. Il est parfois assez dur de trouver un endroit ou le vent est supportable pour un jeu de cartes, cela amène à faire d'autres tours si on est obligé d'opérer dans un endroit venté. Si le vent est juste imite, tu peux aussi, dans certains cas, avoir deux tapis: tu décales un peu celui du dessus vers toi, et tu peux alors coincer les cartes que tu dois laisser sur la table en les glissant en partie sous le tapis du haut, et en laissant dépasser une bonne part : les gens comprennent très bien le problème, mais cela ne s'applique pas à tous les tours, donc entraine toi aussi en extérieur quand il y a un vent génant, avant de te lancer dans l'inconnu, pour trier les tours ou trouver des méthodes pour gérer la chose. Demander de l’argent : Là, je n’ai aucune idée de comment le faire bien. Il y a plein de méthodes, qui varient avec les interprètes, et il faut trouver celle qui convient à ta forme de spectacle. Par exemple, Bebel ne fait quasiment pas d’interruption sensibles, ni d’appel au chapeau, et pourtant le sien se remplis comme par magie, régulièrement : le talent ! D’autres ont des spectacles conçus pour la rentabilité : Un spectacle structuré, calibré, toujours le même, des séquences à la durée calculée, avec un début, un milieu, une fin, et des appels au chapeau soigneusement placés dans cette séquence. On peut donc avoir plusieurs approches… A toi de trouver la tienne, moi, je cherche toujours, je suis nul pour ramasser du fric… Il faut dire que je ne suis pas vraiment magicien… Gilbus
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Expérience déplaisante et comment y réagir
Gilbus a répondu à un sujet de Romuald FINET dans Conseil des Sages
il y a une discussion sur les familles d'effets, allant bien au dela de ces 17 familles, et expliquant a quoi ça sert. je te laisse lire ici: Gilbus -
Depuis quelques temps, en étant sur VM, j'ai assez souvent un renvoi vers une adresse étrange. Je précise que la n'ouvre pas une nouvelle fenêtre ni un onglet, mais que la page d'affiche à la place de VM. Et que je ne peux pas en sortir, sauf à couper l'explorateur (Firefox sous win10). J'ai passé des antivirus et divers détecteurs, qui n'ont rien trouvé de spécial dans mon pc. Et cela n'arrive qu'avec VM, j'ai donc un soupçon sur une pub virulente... Quelqu'un d'autre a constaté cela? Gilbus
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L'épaisseur du miroir doit rester fine, pour ne pas gâcher l'effet. Je te propose de mettre tout cela sous verre: Une cage de verre englobant toute la table, avec des joints métalliques entre les différentes plaques de coté, de dessus et de face. mais la cage est assemblée en deux partie, l'une a droite, l'autre à gauche, avec un joins entre les plaques de verre des deux partie, identique aux joins reliant les cotés aux avant et au dessus. Le miroir sera jointif avec le verre extérieur, avec un joint assez fin uniquement sur le verre extérieur, devant et dessus. Ainsi, on justifie la présence d'un joint métallique au centre, par le fait que la cage de verre est composée de deux plaque de verre pour la face avant et le dessus. Le miroir ainsi encastré devrait disparaitre. Gilbus
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Change de cartes format A5 - références
Gilbus a répondu à un sujet de Romain GIRANTON dans Forum Général
il manque des infos: le déroulement idéal, c'est quoi? le spectateur tiens les cartes, les pose sur une table, puis les reprend? il y a un moment ou tu peux toucher les cartes ou le support ou elles sont? elles doivent être réellement en vue tout le temps? a quelle distance est le spectateur de la table? Bon de toutes façon, on ne donnera pas de réponses directes ici, on est en public: tu as accès a la chambre des secrets? sinon, on peut privilégier les MP... Gilbus -
Pizza Magicos Années 2000, revival pour un soir !
Gilbus a répondu à un sujet de Hugo CASZAR dans Pizzas Magicos
Sans moi, je serais en fête médiévale à Blain... Amusez vous bien! Gilbus -
Jeu marqué GPS de Steve GORE
Gilbus a répondu à un sujet de Laurent MARCHETTI dans Les Étagères Magiques
Même principe que le buterfly, on dirait... quand a savoir s'il est aussi complet, et plus ou moins facilement lisible, faudrait l'avoir en main... Le buterfly a plein d'autres marquages que la carte, a voir si c'est toujours utile... Gilbus -
Les magiciens sont-ils comblés ?
Gilbus a répondu à un sujet de Yves MARTIN (HREJ) dans Forum Général
Le fait de se lancer dans d’autres domaines (sculpture, graphisme, expos…) que le spectacle vivant peut être intéressant, c'est une autre façon d’utiliser le savoir ou les idées de l’illusionnisme. Est-ce encore de l’illusionnisme, tout dépend de la définition qu’on met sur ce mot. Mais même en spectacle vivant, ce qui semble évident, c’est qu’il n’y a pas qu’une façon de pratiquer l’illusionnisme. Y a-t-il une « magie pure » ? Dans tous les numéros, même ceux ayant l’illusion pour seul but, on trouve toujours une part de gestion du public, de psychologie, d’esthétisme visuel, de mise en scène, ou d’autres choses… Certes, on peut dire que cela fait partie intégrante de l’illusionnisme, mais dans ce cas, ou est la limite ? Ensuite, il y a effectivement les cas où, visiblement, il y a un mélange de disciplines assumé : Avec du conte, de la danse, de l’ethnologie réelle ou inventée, du mime, de la marionnette, de la jonglerie, du théâtre, ou n’importe quoi, en fait, y compris les choses les plus dérisoires ou les plus pointues. Ce mélange des disciplines est dans l’air du temps, mais cela n’enlève rien à ceux qui font de la magie seule, sauf à proposer autre chose au public, et donc élargir le public. Évidemment, le risque est l’effet de mode : Suivant les moments, certains voudraient rapidement être mentaliste, hypnotiseur, occultiste, jongleur ou conteur. Bon, dans certains cas, on voit bien que ce n’est pas si simple : Marier de la magie et de la jonglerie demande à savoir jongler, et si on ne sait pas, non seulement il faudra du temps pour apprendre, mais le faire mal se verra de façon évidente. Par contre, on a le risque que sous la pression de la mode, certains prennent à la légère ce qui demande normalement des années à se mettre en place : C’est le « tout, tout de suite » pour ces disciplines « complémentaires », tout comme certains veulent faire de la magie sitôt le truc sorti de sa boite. Dans le domaine du conte, par exemple, n’importe qui peut raconter une histoire. La raconter bien peut demander un peu plus de temps. La raconter et intéresser le public, cela demande encore plus de temps. Quant à la raconter tout en la mêlant à de l’illusionnisme, c’est encore une autre étape. Cela ne se fait pas en un jour, ni même en deux (anti-pub pour mes stages d’octobre… ) Mais cela peut s’apprendre, tout en demandant du travail, mais c’est faisable (bon, la, OK, c’est une pub… ) Et on retrouve cela dans bon nombre de disciplines, qui demandent à être maitrisées, pour être mariées à la magie. En fait, tout demande un apprentissage, y compris à l’intérieur de la magie : Ce n’est pas en ne faisant que des cartes qu’on saura faire des balles Excelsior… Chaque chose demande du travail, et ce n’est pas parce qu’on sait parler qu’on est conteur, ce n’est pas parce qu’on a un objet ancien qu’on sait faire de la magie bizarre… Le tout n’est pas de faire des choses différentes, mais de les faire avec talent. Et pour le coup, Tabary, Chelman, Xavier Mortimer, Raphaël Navarro, Claude de Piante ou d’autres nous donnent de bon exemples… Au boulot ! Gilbus -
Conférences... que pour les magiciens ?
Gilbus a répondu à un sujet de Pierre GUSS dans Forum Général
Si on transforme les formations en spectacle plus explication, il n’y a pas loin à transformer les spectacles en spectacle plus explications, non ? Et donc, pourquoi ne pas expliquer tout ce qu’on fait, à la suite de nos spectacles ? Après tout, certains le font, il n’y a qu’à voir la compagnie du Phalène… Ça devient n’importe quoi… Où est l’intérêt de donner des explications à du public ? Former plus de magiciens ? Pour quoi faire ? Faire marcher le commerce ? Vous ne pensez pas qu’il y a déjà bien assez de moyens pour se former à la magie ? Le secret est peut-être plus dur à conserver de nos jours, mais que la formation des magiciens se fasse en public, c’est apporter les tutos YouTube dans la vraie vie… Sans le secret, la magie n’est qu’une jonglerie même pas drôle. On ne peut empêcher un curieux motivé de se faufiler dans une conférence (on ne demande pas de carte à l’entrée, juste un chèque…), mais institutionnaliser cela, cela me hérisse le poil… Alors, oui, c’est sympa d’avoir un rendu sur du vrai public, pour voir ce que ça donne. Mais le plus souvent, on se rend compte du rendu, avec un minimum d’expérience… Et de toute façon, le fameux « rendu » ne tient pas la plupart du temps à la partie technique, mais aux qualités d’interprétation du conférencier : Le rendu peut être différent, avec un autre interprète, c’est pour cela qu’on a plus ou moins d’affinité avec un tour, qui peut nous convenir ou pas. Bref, pour moi, c’est non. Gilbus -
Les Signes de l'Existence de la Réalité
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
Je ne suis pas trop attiré par le cittamatra : Beaucoup de classification, de théorisation... Ce genre de démarche ne peut être intellectuelle, de mon point de vue, puisque l'objet de l'étude est la façon d'aller au delà de l'intellect. Je trouve qu'il vaux mieux aborder cela de façon technique et pratique : On prend une méthode de méditation, et si elle est efficace, le reste est expérience. Par exemple, le coup d'énumérer et de compter les états de conscience, qu'on trouve dans cette école: Je crois que la conscience est davantage un continuum qui va de la surface des pensées consciente à l'état d'être sans pensées. Ou un mil-feuille avec plein de couches... On ne semble passer par différentes étapes que par l'action du processus d'expérimentation, qui ne permet que rarement d'évoluer librement dans ce continuum, mais travail étape par étape, couche par couche... En tout cas avec les techniques que j'ai utilisé... Et du coup, si on n'essaie pas d’intellectualiser et de classifier, on peut expérimenter une infinité de modification de conscience, en explorant. Bon, la, je ne serais pas hyper affirmatif, sur le continuum, car c'est vrai qu'en méditant avec les techniques que j'ai utilisé, on passe par des couches...Mais en tout cas, on peut expérimenter plein d'états différents, assurément bien plus que la dizaine définis par ce type d'écoles. Il y a aussi, en étant un peu plus avancé, des techniques utilisant les niveaux de conscience les plus ténus, ou l'on peut lancer des graines d'action qui vont ensuite avoir un effet sur notre monde matériel. Mais c'est une autre histoire Gilbus -
Les Signes de l'Existence de la Réalité
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
Un signe de la nature de la réalité peut être obtenu par la nature de la pensée. Le fameux « je pense donc je suis » s’arrête un peu vite de penser : Depuis quel niveau de réalité pense-t-on ? La pensée et celui qui pense (la conscience) est structurée en couche, du plus concret au plus abstrait, au plus subtil. C’est une expérience que chacun peut faire facilement, s’il utilise une technique de méditation adaptée, à base de mantras par exemple : On va transcender différentes couches de pensées, de plus en plus abstraites, et finir, si on y arrive, a un socle universel indifférencié ou la conscience est sans pensées (bon, il arrive qu’on prenne pour tel un niveau intermédiaire de la conscience avec une pensée ténue, mais un peu de persévérance permet d’aller plus loin…et encore plus loin ensuite.) Plus les niveaux de pensées sont éloignés de la « surface », moins ils sont limités à ce que peux ressentir une conscience branchée sur le « monde matériel ». On constate aussi un élargissement de la conscience qui va au-delà de la conscience individuelle, mais on perd par contre les limites purement matérielles de notre réalité bien rude et concrète. Plus on entre dans des niveaux de conscience plus subtils, moins les pensées sont différenciées, et on finit par simplement « être ». Dans ce cas, ce parcours de transcendance rapporté au « je pense donc je suis » n’implique-t-il pas des niveaux d’existences et de réalités différents ? Et le niveau de l’être n’est-il pas un niveau de réalité ultime et indifférencié ? Cela donne des indices sur la structuration du monde matériel également, qui est structuré en couche de réalités, certaines très concrètes, d’autres très subtiles. D’où la difficulté d’avancer beaucoup dans ce type de discussion si on n’accepte pas différents niveaux de réalité. Heuuu, ça parait un peu abstrait, dit comme ça, mais pratiquez des techniques permettant d’explorer vos différents niveaux de consciences, et vous verrez que cela sera bien plus clair et évident Gilbus -
Les Signes de l'Existence de Dieu
Gilbus a répondu à un sujet de Boumedienne HAMBLI dans Chemins de Traverse
Tu as parfaitement compris mon point de vue Le hasard est un manque d’information exprimant la limite de notre compréhension, et le libre arbitre un non-sens au niveau de l’univers. Par contre, au niveau de notre vision limitée, le libre arbitre existe bel et bien, puisque nous ne sommes pas conscients que nos décisions sont déterminées elles aussi : Nous sommes donc absolument libres ! Du moins nous en avons l’impression, à notre niveau humain. Et complétement déterminé, si on nous observe à d’autres niveaux de compréhension… Voilà bien le problème : il NOUS est impossible de voir toute la réalité. Prenons un arbre secoué par le vent. Des feuilles tombent. Les probabilités peuvent nous renseigner sur la quantité de feuille qui va tomber, en gros, sur quelle zone de l’arbre sera le plus touchée en fonction du vent, sur la taille moyenne des feuilles qui tombent… C’est notre vision du monde. Maintenant, l’univers, lui, fait bien plus fort : Il va déterminer exactement quelle feuille tombe, quelle feuille reste, une à une, avec une précision parfaite : La preuve ? Des feuilles tombent, d’autres restent. Les probabilités sont utiles en tant que béquille à notre compréhension, mais c’est un outil d’approximation, ce n’est pas la réalité complète. La carte n’est pas le territoire. Pour la physique quantique : Je suis un peu gêné pour parler de physique quantique, tout simplement car je ne comprends pas assez les mathématiques pour dire que je la comprends : Sans la partie mathématique, tout ce qu’on peut lire sur le sujet n’est qu’une vulgarisation, donc une approximation… Cependant, et on me détrompera si j’ai tort, j’ai l’impression que la physique quantique est un bon outil pour décrire certains aspect de l’univers, principalement de façon probabiliste. Le mot important pour moi est « outil ». La physique quantique n’est pas l’univers, c’est un outil d’observation et de compréhension adapté à l’humain (enfin, adaptée à certains humains forts en math... ). Et là, l’exemple de l’arbre que je cite plus haut s’applique : La physique quantique va nous donner des résultats probants par des moyens statistiques. Cela ne veut pas dire que l’univers est statistique, mais que l’outil statistique est globalement applicable. Mais ne résout pas tout, puisqu’il ne dira pas précisément quelle feuille tombe. Le choix de la feuille, pour l’outil, est donc aléatoire, puisque hors de ses possibilités de calcul. L’univers, lui, calcul bien mieux, avec infiniment plus de données, et nous fournis la réponse en faisant tomber chaque feuille. Le plus rigolo, c’est que dans le site que tu indiques on peut lire : L’univers se soucie-t-il d’être observé ? Nous comprenons des choses, en observant, mais l’univers, lui, s’en moque, il continue à dérouler son déterminisme indépendamment de nous… La carte n’est pas le territoire… Par contre, si l'on se place au niveau de Dieu (c'est ambitieux, mais il faut bien revenir au sujet...), l'univers peut être appréhendé. Par Dieu, qui par définition, n'a pas de limitation que nous puisions concevoir. Pour les humains, c'est beaucoup plus coton... Si l'on pose un Dieu créateur, qui crée l'espace, le temps, l'énergie et la matière, et les lois qui vont malaxer tout ça, le déterminisme est l'expression de sa volonté, puisque l'univers est tel qu'il est. Et l'évolution du vivant un des aspects de ce déterminisme absolu. Voila pourquoi je ne vois pas de problème entre ma vision de Dieu, et la théorie de l'évolution ou les sciences en général... Gilbus -
Les Signes de l'Existence de Dieu
Gilbus a répondu à un sujet de Boumedienne HAMBLI dans Chemins de Traverse
Je n’ai jamais contesté la qualité de beaucoup d’enseignement… c’est de tomber sur une école qui soit aussi en retard (2 siècles ?) en plein territoire français… Ça fait un choc, n’étant pas coutumier de ce milieu. Bon, j’ai regardé ensuite le type d’école qui prône ce discours, et cela éclairci pas mal la raison de cette vision : un dogmatisme prévalent toute chose. La vidéo est très intéressante : Il me semble qu’il remet en place pas mal de choses qui me semblent évidentes, mais il insiste bien sur le fait que la vision que l’on a d’un fait peut être orientée si le fait nous concerne. L’explication sur le mot théorie est bonne : On retrouve la même chose avec la « théorie du complot »… Mais c’est vrai que jouer sur les sens différents entre grand public et scientifique des termes est une technique de manipulation, ou en tout cas un mode d’erreur, ceux attaquant la « théorie » de l’évolution étant parfois de bonne fois sur l’usage qu’ils pensent être faits de ce mot. Sa négation du destin, par contre, ne me satisfait pas. Une question de définition : Étant adepte du déterminisme, pour moi, le destin est évident et sous-jacent à l’ensemble de l’univers. C’est pour cela que la notion de Dieu ne me dérange aucunement, tout en étant persuadé du bienfondé de l’évolution : Dieu se manifeste aussi bien dans les changements des formes de vie que dans tout le reste. Et pas besoin pour cela de remettre en cause les connaissances scientifiques que nous avons glanées : Si on part d’un univers déterministe initié par un Dieu, l’évolution EST l’œuvre de Dieu, comme tout le reste. Évidemment, si on part d’un dieu anthropomorphique et limité, il faut avoir recours à des actions à l’échelle que comprend l’humain pour justifier de ce qui se passe. Partant d’un Dieu non anthropomorphique, et non limité au temps, à l’espace, à la matière etc. (le créateur est au-delà de la création), il n’y a plus de problème… A, bien évidemment, avoir une vision déterministe de l’univers n’est ni scientifique, ni anti scientifique : Comme tout ce qui ne peut être prouvé ni invalidé, c’est une option personnelle… Mais il faut quand même relativiser l'absence de destin, même en science, à partir du moment ou on sait que l'étude scientifique n'est pas globale (et ne peut l'être...) : Sa négation du destin est une vision étroite et justement anthropomorphique du fonctionnement de l’univers, c’est ballot, c’est ce qu’il reproche à ceux qui maltraitent la théorie de l’évolution ;) Je m’explique : Vers 20 :50 : « On ne peut prévoir ce qui arrivera dans un million d’année, on n’arrive déjà pas à savoir ce qui se passera dans dix ans, donc pas de destin » Arf… la phrase est maladroite. L’homme, la science actuelle, ne peuvent prévoir ce qui se passera : la, nous sommes d’accord. Mais se placer du point de vue de l’homme, pour étudier l’univers est justement ce qu’il reprochait dans son chapitre précédent. Si l’on part non de la connaissance humain, mais de l’univers entier, y compris ses lois de fonctionnement, et y compris l’humain qui n’est qu’une composante parmi d’autres, y compris à ce qu'on ne peux pas quantifier, par nos limitations, on arrive au déterminisme. Si on se limite à ce qui peut être perçu et compris de l’homme, effectivement, il n’y a que du hasard et un peu de causalité, pour les rares choses que l'on peut comprendre… Le hasard, pour moi, c’est ce qu’on invoque quand on manque d’information. C’est une expression de notre limitation, pas un aspect de l’univers global lui même. Mais je comprends bien son discours : la biologie ne peut prévoir ce qui adviendra, donc pas de destin dans une théorie qui ne traite pas de destin… Car la biologie n’est pas l’univers, juste une simplification extrême d’un tout petit aspect de ce que nous pouvons percevoir de l’univers. 28 :15 : une approche intéressante et élargie de l’effet barnum…. ;) Par contre, quand il parle de l’éducation, je ne crois pas que vouloir expliquer des concepts trop abstraits à des enfants soit une bonne méthode : Ok, le terme « insecte », par exemple, est pratique pour classer les bestioles à 6 pattes. Ok, c’est une classification arbitraire, par soucis d’utilité. Mais l’enfant a besoin de repères stables : il FAUT construire un univers rassurant et structuré. Si on lui dit TOUTE la vérité, que nous sommes des parcelles insignifiante qui auront disparues de l’univers très vite (à l’échelle de l’univers), que nos connaissances sont des choix de classifications, et non une vraie catégorisation, que l'on évolue au sein de ce qui est pour nous un chaos incompréhensible, certes, on formera des esprits plus lucide. Et névrosés au possible, car qui songerai à lâcher un enfant, qui est en train d’essayer de se structurer, dans un univers qui est chaotique au niveau humain ? L’éducation a besoin de transmettre des informations exactes, mais aussi de structurer l’enfant qui est en train de construire son modèle de vie. Le crois qu’il y a des âges de prises de conscience : L’enfance a besoin de structure, l’adolescence a besoin de dépasser les structures, la maturité a besoin d’accepter ce dépassement et de les inclure dans un cadre plus large, etc… Pour moi, l’enseignement ne doit pas être que scientifique, il doit être pédagogique, et asséner des vérités seulement quand l’esprit est suffisamment formé pour l’accepter… Donc, pour des doctorans, oui.... Pour des enfants, établir des concepts simples (mais qui vont dans le sens de la vérité, même s'ils ne sont pas son exacte représentation...) me semble une meilleure idée... De nos jours, un des problèmes que l'on rencontre est justement de doute total vis à vis de toute information : Les enfants (et les adultes ensuite!) ne font plus de distinction entre une opinion et une information. Et remettent tout en cause, au même niveau. une opinion pouvant du coup prévaloir sur une information... Hors ce n'est pas la même chose. c'est un peu le risque, quand on essaie de mettre trop tôt en évidence la fragilité des structures cognitives: On fragilise dans l'esprit des enfant les "certitudes", si bien qu'il n'y accorde pas plus de valeur qu'a n'importe quoi lancé par n'importe qui... c'est ballot. Mais bon, sinon, chouette conférence !!! Gilbus -
Cold Reading | références
Gilbus a répondu à un sujet de Steven (Magiquepourtous) dans Les Étagères Magiques
C'est pour le jeu "vampire: la mascarade", n'est ce pas? Une vision de la goule très orientée, puisque ce jeu tourne essentiellement autour des vampires... Les goules ont plein de styles et fonctionnement différents, suivant les traditions. Mais ce sont souvent, dans la tradition occidentale, des mangeurs de cadavres, et suivant les versions, des être surnaturels, naturels, ou des morts vivants. C'est comme cela qu'ils risquent d'être perçu par le public moyen (ne jouant pas à mascarade...), si on invite une goule dans nos tours. Il conviendra donc de préciser la vraie définition de la goule (celle qu'on veux employer sera forcément la vraie... ) si on fait une routine goulue... un personnage plus flou dans les références populaires que les vampires, je trouve. Quoique les vampires ont maintenant, suite à la profusion de films, aux différentes séries télé et aux livres contemporains (ceux d'anne Rice donnent pas mal de variation au mythe fondateur...) de multiples contradictions d'un univers à l'autre, que ce soit pour la lumière du jour, le fait de traverser l'eau, de dormir dans un cercueil sur sa terre natale, les reflets des miroirs, la peur de l'ail ou des croix...etc. Presque tout est remis en cause, dans une fiction ou une autre... La réalité du vampire devient du coup plus mystérieuse Gilbus -
Je vais faire mon pinailleur une fois de plus 1584, c’est le 16ième siècle, la renaissance. Il est généralement convenu que le moyen âge va du 5ième au 15ième. Mais c’est vrai que cela donne des idées, mais pas forcément pour les enfants… Et, Heuuu, pour manier des écus, il faut être sacrément riche Bon, sinon, dans les tours pour enfants à partir de 7 ans sans limite d'age maxi, modernes ou pas, tu as aussi le nœud sans lâcher les bouts : suffit d’avoir une poignée de cordes que tu distribues pour les faire bosser, et c’est parti… Gilbus
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Désolé, je n'ai répondu que sur ce qui me semblait étrange ok, dit comme cela, nous sommes d'accord, il me semble Comme quoi, ce n'est pas simple de dire ce que l'on pense sur un forum, même si toi et moi sommes des bavards du clavier Gilbus
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Gné ? Ben pourquoi ? Tu présentes la magie comme une course contre …contre quoi, en fait ? Apprendre de nouvelle technique, c’est bien, mais bon, ce n’est pas d’avoir la dernière technique qui vient de sortir qui rend ta magie intéressante. O, pour surprendre d’autres magiciens, sans doute. Mais le vrai public ? 90% des français n’ont jamais vu un magicien en vrai, seulement à la télé. Tu crois qu’ils sont au courant des choses qui sont sorties l’an dernier, et qui seraient donc obsolètes et doivent être remplacées par celle de cette année? La chose qui rend une technique obsolète, c’est quand elle est trop débinées dans le grand public. Il faut alors la masquer pour que le lien ne puisse s’établir dans l’esprit du spectateur, ou l’abandonner quelques années… Et bien sûr, ce qui rend obsolète, c’est de présenter la magie sans y apporter un peu de soi-même… Le manque de qualité est passé de mode, c’est vrai… Quoique… quand on voit certains numéros dans certains concours… Mais cette course dont tu parles, n’est-ce pas plutôt une course à la nouveauté ? Hors la nouveauté n’est pas que dans les tours et les techniques : Elle est dans la présentation. Je me sens un peu bête de le dire, c’est tellement évident, mais où est la course, ou est l’urgence, quand on travaille NOTRE présentation ? Si tu veux faire des concours, peut être… et encore… beaucoup de grands prix ont été attribués sur la modernité du jeu d’acteur, pas sur la modernité du truc. Et cette course ne se justifie même pas trop si tu veux concourir dans la catégorie innovation…. Sauf à savoir ce qui existe déjà, bien sûr… Donc, que faire : Avoir plusieurs métros de retard sur la dernière technique qui vient de sortir ? Mais avoir passé tout ce temps de "non course" à peaufiner une routine qui nous est propre ? Où être toujours au top de ce qui vient de sortir, le problème étant qu’on n’est jamais au top, il en sort sans arrêt… Je ne critique aucunement les techniques modernes ou avancées : Elles peuvent simplifier incroyablement la vie, permettre de nouveaux effets dévastateurs etc. Et en plus, on peut aimer avoir une technique d’avant-garde, je le conçois très bien. Mais il y a un juste milieu entre ne lire que les Payots (saine lecture s'il en est...), et ne chercher "que" les nouveautés du jour (dont on retrouve une bonne part dans les Payots, soit dit en passant : Certaines techniques de green, par exemple, sont décrites, sommairement mais quand même, dans les manuels de Cellier...) Et la course au « temps d’avance »… ben non, je ne vois pas trop. Mais si c'est ton "trip" pour en revenir au sujet d’origine, on a la chance d’avoir plein de créatifs français ou francophones… Profitons-en ! Gilbus
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Routines sur le thème des Friandises / Bonbons : références
Gilbus a répondu à un sujet de Yves MARTIN (HREJ) dans Forum Général
Pitié, Christian, ne met pas en avant la chaine de ce débineur public... Gilbus -
Tu as raison pour le cas général, pour des enfants d'une dizaine d'année, j'imagine. Mais dans le cas que je relate, apporter des jetons de poker en médiéval, cela serait très limite Gilbus
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Je n’y connais pas grand-chose en magie pour enfants… Mais je me suis trouvé l’autre jour, en animation médiévale, avec une poignée de gamine collées à ma table, comme des berniques. Age entre 6 et 8 ans. J’étais bien embêté… Ce n’est pas mon public habituel… Donc, quelques tours avec une petite histoire, quelques jeux de grelots, de cartes ou de bouchons, mais j’ai vite manqué de munitions… Heureusement, j’avais sur moi le tour de l’anneau qu’on passe autour d’une chaine, qu’on laisse tomber et qui fait un nœud tout seul dans la chaine. Perso, je ne suis pas fan, je l’avais pris comme ça, il trainait sur une étagère, et ça ne prend pas de place… Je ne sais pas pourquoi, cela a fait un tabac. Elles ont toutes voulue essayer encore et encore, sans se lasser, et j’ai du coup improvisé quelques variante, leur « donnant du pouvoir », en touchant la main de l’enfant, ce qui lui faisait (étonnamment ) réussir le tour… Du coup, j’ai commandé en chine une poignée de ces tours, histoire d’avoir des munitions si la situation se reproduit… Ce n’est pas de la grande magie, de mon point de vue, mais bon, il faut donner au public ce qu’il aime… j'ai eut aussi des enfants qui m'ont demandé eux même de faire de la magie avec une pièce de monnaie... ils en avait vu, on leur avait montré le truc, naturellement, quand on fait de la magie, on explique tout aux enfants , et voulais en voir encore... je ne suis pas bon aux pièce, mais heureusement, une passe au tourniquet (hihihi, restons français...), et j'ai pu faire disparaitre la pièce en la posant sur le tapis, pour la retrouver sous le tapis. Cela à suffit pour assurer mon statut d'homme miracle... Mais c'est rare qu'on me demande des pièces, heureusement... Gilbus
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Pour les termes techniques d’origine anglaise, je rejoins les autres… En regrettant parfois que des créateurs français commercialisent directement avec des termes anglais, voire entièrement en anglais… Je vous propose une petite expérience, juste pour voir. Prenez un poste de radio FM. Zappez d’une station à l’autre, jusqu’à entendre une chanson avec des paroles (pas simplement un animateur bavard ou une pub, une chanson…). Notez alors la langue utilisée. Recommencez jusqu’à avoir parcouru toute les stations du coin. Normalement, la plupart d’entre nous sommes en France, ou en pays francophone. J’arrive pour ma part à 85% de chanson anglaise, 10% de chanson françaises, et 5% d’autres langues (espagnol, italien, arabe…) Cela varie un peu suivant les heures, bien sûr, mais les proportions sont à peu près stables… On parle souvent d’impérialisme culturel américain, je crois que cette petite expérience en est une bonne illustration… Bien sûr, c’est un sondage un peu léger, une seule zone géographique à la fois (mais en vacances, cela se confirme...), mais à des heures variables, j’ai répété souvent la chose. Personnellement, je trouve un peu ballot qu’en France, on ait une chanson sur dix en français. Et que notre oreille soit formée par les média à écouter 8 chansons sur 10 en anglais. Sachant que malgré ce qu’en disent les fans de musiques anglophone, l’anglais n’est pas le seul à avoir une langue rythmée... Et surtout qu’il y a en France ou dans les pays francophones des tas d’artistes de talents, qui font toutes sortes de musiques, d’une bonne qualité et d’une variété impressionnante. Certes, il y a aussi des chanteurs en français dont le message est un peu….léger. Mais ceux qui comprennent l’anglais auront peut être remarqué qu’au-delà de ce fameux rythme de la langue anglaise, la majorité des chansons anglaises qui passent sur nos ondes ont un sens, une fois traduite, plus que nul. C’est ainsi qu’on entend une phrase indigente répétée en boucle faire un tabac, au nom de la musicalité… Mieux vaut ne pas comprendre ce qui se dit. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe : Les français sont majoritairement mauvais en anglais, moi le premier. Leur attrait supposé pour les chansons anglaises laisse à penser qu’ils préfèrent ne pas avoir les paroles, mais juste des bruits de voix sur la musique… Le fait de ne rien comprendre, sauf un mot par ci par là, est alors très reposant, et évite de se poser des questions sur la soupe que l’on nous sert… Bref, nous avons la chance d’avoir encore des artistes dans notre pays, qui parlent notre langue, et ont des choses à dire : écoutons les… Gilbus
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Coup de gueule envers Oscar MUNOZ, l'ancien président international de l'IBM
Gilbus a répondu à un sujet de Francis TABARY dans Forum Général
Effectivement, le choix du support de formation ne se pose pas: les DVD de Tabary sont de toute première qualité, pas de baratin (ce que j'ai beaucoup de mal à faire pour ma part ), du visuel, parfaitement montré, et expliqué en détail... Des numéros aussi magiques expliqués aussi simplement, fallait le faire! Et les parties techniques sont aussi un vrai régal bref, il n'y a pas d’hésitation à avoir... Bon, de là à le faire avec l'élégance de Tabary, il y a un peu de travail , mais bon, les cordes ne sont pas insurmontables, et demandent moins de se torturer les doigts que les pièces, par exemple. Mais il faut acquérir le rythme, les gestes précis, et les enchainements fluides... un résultat qui se mérite, mais que Tabary rend très accessible! Gilbus
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