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Gilbus

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  1. autre question triviale: j'ai verrouillé le menu, c'est cool, on ne peux pas sortir par erreur. et comment on fait pour revenir au menu quand même, une fois que c'est verrouillé? j'ai arrêté l'appli, relancé, elle est toujours en mode verrouillage... Gilbus
  2. hihihi: effectivement, c'est possible, si tu as une image dans ton tel avec le format indiqué... La question était: ou trouver de telles images, pour les jeux les plus courants? On doit se les faire soit même, ou tu as déjà des images de faite, qu'on peut télécharger? Si oui, ou? Car quand l'appli s'est installée, je n'ai apparemment qu'un dos au format très spécial, qui peut aider l’apprentissage, mais parait peu courant, et pour tout dire un peu louche... Gilbus
  3. les buterfly ne sont pas dans la liste? ils sont pourtant "normaux"... sinon, les bicycle série 1800 marquées : c'est vrai que l'aspect n'est pas normal, ce sont des cartes pré-usées, mais elles ne semblent pas truquées... Gilbus
  4. hihihi: le papillon est une technique parmi d'autres Tiens, on peut aussi mettre sur les rangs du truquage possible: "la technologie moderne". Ben oui, avec un minimum de matériel et d'aide, on va pouvoir faire cet effet...sans mémoire. C'est un gros problème, à mon sens, de la technologie moderne: On peut lui faire faire tellement de choses que cela risque de dévaloriser un bon nombre de choses extraordinaires... A partir du moment ou tu veux tricher, il y a plein de moyens, y compris ceux entièrement mentaux utilisant des comptages en octal et logique polonaise inverse... Mais bon, je serais presque déçu s'il s'agissait uniquement de mémoire... Le magicien ne dit pas ce qu'il fait, et ne fait pas ce qu'il dit Gilbus
  5. j'ai déjà dit ce que j'en pensais ici: Ceci dit, ce nouveau matériel apporte une réelle recherche sur la gestion du problème de la spirale! heu.... Et si on prend un bloc sans spirale, on n'a pas le problème, non? Mes bloc-notes sans spirale, de marque rhodia, sont-ils plus suspects que ceux avec des spirales en rhodia? Donc, ce nouveau matériel résous un problème qu'il se crée lui même par le choix du matériel de base: trop fort... Si l'explication, c'est que les bloc sans spirales sont débinés sur le net... ben attendez vous à ce que les bloc avec spirale soient débinés aussi d'ici quelques semaines... Et les spectateurs verront une différence? Pas sûr.... ceux connaissant le truc le reconnaitront. Les autres non. Donc, pour ceux ne voulant prendre aucun risque, étant nuls en découpage ou ayant des sous, allez y, achetez. Les autres feront comme d'hab... Gilbus
  6. C'est exactement ce que je me suis dit en voyant la vidéo... Oui, mais la, il n'utilise pas de jeu papillon! Donc impossible que ce soit ça, l'explication, il n'aurais quand même pas truqué un jeu bicycle pour en faire une sorte de papillon, hein? Heuuu.... ça serait de la triche! Non, le seul à vraiment mémoriser des jeux, c'est Vincent Hedan. Avec le tour qui s'appelle aussi rain man, tiens, maintenant que j'y pense... Gilbus
  7. Normalement, j'aurais mon badge Gilbus épinglé, donc si vous me croisez, abordez moi... Pour m'identifier en dehors du badge, je suis vieux, gros, moche, et il y a des chances que je fasse un bruit de grelots ou que j'ai un jeu de cartes à la main... heuuu.... fiez vous aux grelots, c'est plus discriminant... Gilbus
  8. Non, il n’y a pas plus de manip débinée que de gimmick : Presque tous les gimmick intéressants y passent, à un moment ou un autre. J’ai une fois vu une vidéo qui débinais TOUS les tenyo, les uns après les autres, en quelques secondes chaque : juste le temps de montrer l’effet, sans aucune mise en scène, puis le truc. Très efficace, et la vidéo était longue…tous les tenyo, ça fait un paquet. Le fait de ne pas bien faire le tour ne veut pas dire que le débinage n’est pas efficace en ce qui concerne le truc : l’explication du truc est toujours très compréhensible, mal expliqué, souvent, puisque le débineur ignore les subtilités qui rendent l’effet magique, mais le truc brut, lui, est toujours donné. Et il ne faut pas rêver : les gens qui ont vus le truc n’oublient pas si facilement. Il y a des choses qu’on peut ensuite travestir, d’autre pas. Quand quelqu’un a vu l’explication de la canne volante, il va repérer immédiatement toutes cannes volante, qu’elle soit déguisée en paille géante ou en balai. Une table volante de Losander, il va falloir mettre les bouchées doubles pour la travestir, non ? Le simple fait d’avoir une multitude de trucs sur le net va pénaliser globalement l’esprit mystérieux de la magie. Evidemment, tout le monde sais que les illusionnistes utilisent des trucs. Mais il y a une différence entre un savoir archétypal générique, et le fait qu’on te mette le nez dedans, en te montrant des piles de trucs. Cela altère l’attitude du public en général, qui croie ensuite que la règle du jeu en magie, c’est de chercher le truc. Et le pauvre magicien, ensuite, doit remettre les pendules à l’heure à chaque fois. Les magiciens ne peuvent pas gagner à cette course au débinage : Tout simplement parce qu’il y a plus de gens, à l’heure actuelle, a allez voir les débinages sur le net, que de gens assistants en live à un spectacle de magie. Il y a plus de gens publiant des tutos sur le net que de gens dans l’ensemble des clubs de magie, FFAP ou non. Ben oui, la vraie magie de notre temps, c’est les tutos, si on tient compte du nombre de vue. Et les forums de magiciens sont ridicules, question fréquentation, des gouttes d’eau noyés dans une mer de débinage. La magie a échappé aux magiciens, enfin, à ceux qui ne font pas de tutos… J’ai fait partie de ceux luttant contre les tutos dès le début. Mais la majorité des magiciens s’en fichaient, et les pros, pour la plupart, s’en fichent toujours. « Il y a toujours eut du débinage », qu’ils disaient… Pas de pot, le média est différent, et le débinage, de nos jours, est devenu une norme pour une communauté bien plus nombreuse que les magiciens « à l’ancienne »… Devant les chiffres, j’ai arrêté de lutter ça fait déjà quelques années, on ne peut rien faire. Il y a néanmoins eut des retombées positive, dans cette lutte, mais pas contre le débinage : Certaines personnes, ayant eu les éléments pour réfléchir sur l’utilité du secret, sont ensuite devenus des nôtres, et ont reniées leurs pratiques débinatoires. Certains sont devenus d’excellents magiciens ensuite. Ce n’est pas en notant les tutos (même s’il faut mettre des notes négatives à chaque fois…), mais en discutant dans les commentaires, qu’on obtient le plus de résultats : on fait réfléchir ceux qui peuvent encore réfléchir, tous ne font pas de tutos par perversité, mais parce qu’ils ne connaissent que cette façon de fonctionner, ils n’ont toujours vu que ça sur le net. Mais ce sont des réussites au niveau des individus, qui ont été « sauvés ». Au niveau de l’impact sur le débinage YouTube en général, rien. Il n’y a pas vraiment d’effet positif du débinage, à mon sens : Ceux qui devaient bosser leur tour pour les personaliser l’aurraient fait de toute manière, car c’est leur genre. Ceux qui ne l’auraient pas fait ne le feront pas plus, et prieront la chance de ne pas tomber sur un spectateur qui a l’explication… Si vous croyez que le débinage fera changer la façon de travailler des magiciens…ben regarder autour de vous. Le magicien masqué dont parle teddy : Ben, il n’y a pas si longtemps, ses émissions étaient toujours en boucle sur les chaines télé, près de 20 ans après leur sortie : Et si elles sont sur la télé, vu le mode de fonctionnement de celles-ci, c’est qu’elles font de l’audience…. Je ne sais plus vers quoi va la magie : Plus de commerce, c’est sûr, il n’y a jamais eu autant de marchand de trucs (et jamais eu autant de camelote inutiles de vendue, aussi…) Mais l’esprit de la magie….va savoir. Il y a ceux qui tentent de s’échapper, en développant des magies alternatives : Mentalisme, bizarrrres, contée, nouvelle, ou simplement, avec beaucoup de talent. Le talent marche toujours, heureusement. Bon, moi, j'en ai pas des masses, c'est pour ça que je suis contre le débinage... Avez vous assez de talent pour résister à cette vague? Mais le mystère entourant la magie semble bien mal parti. Gilbus
  9. Un petit up pour rappeler que si vous désirez assister à la conférence/atelier, il est préférable de s’inscrire avec un petit mail ou un MP, histoire que je vous réserve un jeu multieffet. Gilbus
  10. Un petit up pour signaler qu’il reste des places disponibles : Cela se remplis petit à petit, mais si vous avez envie de faire le stage, n’attendez pas le dernier moment pour vous inscrire : 10 participants, c’est vite arrivé. http://www.virtualmagie.com/event/stage-dinitiation-au-conte-et-a-la-magie-contee-rennes/ Gilbus
  11. Tu veux dire qu'on pourrait penser à des complicités du jury? j'imagine que c'est pour contrer un peu cela qu'il a fait le coup des ballons lancés sur la carte: on va dire qu'il faudrait que le jury s'entraine pas mal pour être sûr qu'ils tirent correctement, non? Mais la remarque est bonne: Si on fait quelque chose de "trop magique", il faut s'assurer que les explications triviales comme "un complice", ou "la technologie" (micro, caméra, transmission radio etc...) soient écartées. Ceci dit, ce qu'il fait est très propre, il a son style correspondant bien à son histoire, et il sais ou toucher son public cible, visiblement. Belle magie, donc... Bon, un personnage un peu trop "en force" pour mon gout, mais je ne suis pas son public cible Gilbus
  12. Seuls les élus pourront partir: Il faut un véhicule spiritique de septième niveau pour cela. Rejoins notre groupe de réunification de la conscience si tu veux être sauvé... Gilbus
  13. Gilbus

    Première prestation

    Allez, encore un chouette truc sur le mur: http://www.telerama.fr/cinema/comment-et-pourquoi-les-cineastes-brisent-le-quatrieme-mur,130600.php la vidéo sur cette page est en anglais, mais sous-titrée, et on peut comprendre facilement. Gilbus
  14. Gilbus

    Première prestation

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatrième_mur je ne suis pas "vraiment" magicien... Mais poser chacun nos définitions que l'on a des termes techniques facilite ensuite le dialogue... Gilbus
  15. Gilbus

    Première prestation

    arf, nous n'avons encore pas la même définition, je crois. Prenons des exemples : Une pièce de théâtre classique. un acteur s'adresse à un autre, il dit une réplique drôle. Le personnage de cet acteur ne vois pas le public, caché par le 4ième mur, il s'adresse à un autre personnage de l'histoire, ou peut même parler tout seul. Cependant le public ris, et l'acteur doit attendre la fin des rire pour lancer la réplique suivante. Mais pendant ce temps, son personnage est figé, dans un texte muet, qui le montre ressentir des choses, si le metteur en scène et l'auteur ont bien fait leur travail, et si les rires étaient prévus. Il n'y a donc pas cassure du 4ième mur suite à la réaction du public, et l'acteur reste dans son rôle, et dans l'univers de la pièce. A l'inverse: un magicien montre sur youtube un tour de magie, en s'adressant à sa caméra, donc aux spectateur youtube : "bon, je te montre d'abord l'effet, vite fait, puis je mettrais l'explication ensuite...alors, tu fait choisir une carte..." tout cela s'adresse au spectateur youtube : le magicien sait qu'il y a un spectateur. il n'y a pas de quatrième mur. Le 4ième mur peut être là si ce même youtubeur, à la place de parler à sa caméra, avait un ami avec lui sur dans son salon (ou une relation, puisqu'il ne doit pas avoir d'amis...), et lui fasse le tour, sans jamais s'adresser à la caméra ni aux spectateurs youtube: On simule juste le fait de faire un tour à quelqu'un, en faisant semblant que la caméra n'est pas la. Vis à vis du type à qui ont fait le tour, il n'y a pas de 4ième mur: le magicien s'adresse à lui, lui fait choisir une carte etc. Vis à vis des spectateur youtube, il y a un 4ième mur: les deux "acteurs" font semblant d'être seuls, et s'il sont devant la caméra, ils ne s'adressent pas à elle. Je trouve donc que le retour du public n'est pas l'élément essentiel dans la présence ou non du 4ième mur: c'est plus la posture de l'acteur, qui va s'adresser ou pas au public (tout en tenant compte de ce que doivent voir et entendre les spectateurs, il joue pour le public) , ignorer ou pas le retour (tout en tenant compte des retours du public, même s'il y a un 4ième mur: il doit attendre que le silence revienne, ou rebondir sur une énergie etc.) Tiens, un autre aspect: Une pièce de théâtre classique Toujours la réplique drôle, qui fait rire le public. Mais cette fois, l'acteur, qui maintenait le 4ième mur, fait une sortie de rôle, et s'adresse au public en tant qu'acteur: "oui, tous les soirs, elle fait bien rire, celle la....". il y a donc sortie de rôle( Ce n'est plus le personnage de la pièce qui parle, mais l'acteur ) , mais aussi disparition du 4ième mur, le temps que l'acteur s'adresse au public. On se retrouve avec un type sur la scène qui s'adresse à des gens dans la salle. Avant, avec le mur, on avait un personnage d'histoire dans le décors de cette histoire, dont le public ne fait pas partie. La très grande majorité des spectacles de magie sont sans 4ième mur, tel que je le défini, que ce soit en scène ou en close up : L’interprète s'adresse directement au public. il y a cependant des spectacles théatralisés ou l'interprète ne s'adresse pas au public, mais joue devant lui, sans partager le même univers. Par exemple: le projet fantôme, d’Étienne Saglio. (dans la version que j'ai pu voir à Rennes, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs...) L'interprète se promène dans le public, mais n’interagit pas avec lui : le public est un environnement, il contourne les gens, pour courir après sa bestiole volante, le fantôme. 4ième mur. Par contre, la bestiole volante, elle, vient fleurter avec les spectateurs, passe à raz de leurs têtes, les asticote, est curieuse : pas de 4ième mur pour le fantôme. même si ses interactions sont limitées. La question, en montant le spectacle, c'est toujours: qu'est ce qui va être le plus efficace? Interaction, ou pas? Reprenons le cas de youtube, c'est à la mode : On a une captation d'un spectacle réel, ou personne ou presque ne regarde la caméra: l'important, ce n'est pas que c'est filmé, c'est ce qui se passe entre les gens qui vivent le tour de magie, dans l'instant. si on fait le même tour de magie pour la caméra, pas pour le public, le message n'est pas du tout le même! Dans la premier cas, on a un spectacle "réel", la caméra n'est qu'un témoin de ce qui s'est réellement passé. On ne triche pas (avec la caméra...) Dans le second cas, on fait un spectacle pour la vidéo: ce n'est plus le monde réel, ça devient un spectacle ou l'intérêt est de montrer ce qui se passe aux gens devant leur écran. On est dans un spectacle virtuel. La nuance, au niveau de ce qui va être transmis, de sa réalité, est d'importance. C'est comme la différence entre un documentaire (montrant des choses réelles) et une fiction (montée pour la caméra) On peut aussi se servir de cette notion de 4ième mur pour casser les codes: On commence par ignorer le public, car il y a le 4ième mur, puis on le fait tomber en cours d'action, et le personnage s’aperçoit qu'il y a plein de gens qui le regardent. Bref, il y a plein d'applications scénaristiques de ce foutu mur fictif. Encore faut il savoir qu'il existe pour s'en servir. Ou pas. Gilbus
  16. Et cela repose le débat de savoir si tout doit être obligatoirement scientifique, ou pas? Gilbus
  17. D'ailleurs, il y a des mouvements "non aristotéliciens", qui se vantent d'avoir extrait de leurs raisonnements les contraintes posées par Aristote. La "sémantique générale" a prospéré par un temps sur cette idée qu'en gommant Aristote, on libérait la pensée... https://fr.wikipedia.org/wiki/Sémantique_générale Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que justement Aristote était durant 2000 ans un modèle de pensée scientifique. Cela relativise largement l'opinion de ceux qui pensent qu'il n'y a qu'une bonne façon de voir les choses... celle de notre science actuelle. Gilbus
  18. Pour ce qui est des objets connectés, c’est déjà en marche : Les fameux pèse-personne connectés : Ça permet d’avoir de belles courbes de poids, mais on parle peu du fait que les données passent par le site du fabricant. Qui a donc toutes vos données de poids, et ne se prive pas de les valoriser… Connecter les données par des objets qui marcheraient aussi bien en local, voire sans aucune connexion, c’est de l’intrusion. D’un autre côté, il y a déjà des millions de gens qui étalent leur vie quotidienne sur Facebook… Nous sommes poussés à cette autodestruction de la vie privée, par l’utilisation de notre ego. C’est malin. Pouf pouf… Revenons au sujet principal… ou plutôt à la dérive précédente par rapport à la zététique évoquée à la base. La science… Vaste programme Un des problèmes, avec la science, c’est qu’il y a peu de scientifique. Donc, il faut différencier les scientifiques qui savent relativement de quoi ils parlent, des autres. Les scientifiques : On constate souvent un manque de recul, un retard éthique ou un désintérêt des conséquences dans les recherches scientifiques. Il y a des congrès, des rencontres sur l’éthique, mais j’ai l’impression que l’on se trouve souvent face à la caricature : « oui, je l’ai fait. Pourquoi? Car je pouvais le faire! ». C’est ballot. Cependant, la science est globalement bénéfique pour notre confort. Tant qu’elle ne raille pas l’espèce humaine de la surface du monde… Mais bon, le sujet n'est pas (encore) la fin du monde... Et puis il y a les non scientifiques : Là, on a ceux qui savent qu’ils ne comprennent rien, ou qui ne cherchent pas à comprendre. Et ceux qui croient comprendre, et qui, ayant lu un livre de vulgarisation sur la physique quantique, sans connaitre une équation, pense appréhender le phénomène. Et qui expliquent aux autres. Les deux populations de non scientifique sont cependant à peu près identiques pour ce qui est de l’idéologie : -On a les sceptiques, pour qui chaque idée scientifique doit faire ses preuves. Ou qui critiquent sur une base tout autant « non scientifique » que ceux qui croient sans savoir. -Et les croyants, qui ont foi dans la capacité de la science à résoudre tous les problèmes. Eux non plus, ne savent pas, mais on le voit bien dans notre vie de tous les jours, la science, c’est cool. Les croyants sont une très large majorité, car la science, c’est cool, ça donne des smartphones plus puissants. Même si les sceptiques font plus de bruit ces temps-ci. Et c’est vrai qu’on compte beaucoup sur la science pour résoudre les problèmes causés par la science : Après tout, elle résout déjà plein de problèmes d’aujourd’hui, elle résoudra bien ceux de demain. Dépensons sans compter les énergies non renouvelables : on trouvera d’autres sources d’énergies avant leur épuisement. Promis. Les déchets nucléaires: on a le temps, ça met des centaines d'années avant que les bidons en bétons se mettent à fuir, on trouvera bien d'ici là... Laissons l’industrie agroalimentaire tripoter la nature, elle fournira bien les moyens de rééquilibrer tout ça (oui, je sais, associer science et agroalimentaire, c’est curieux… si on oublie que les OGM sont des applications scientifiques de pointe…) Le top que j’ai entendu, dans cette foi dans la science à résoudre tous les problèmes : « Non, la surpopulation n’est pas un problème, au contraire : plus il y a de gens, plus on aura de chances de voir un génie apparaitre, qui réglera les problèmes liés à la surpopulation » On croirait entendre de la logique Shadock : « C’est en s’obstinant continuellement qu’on finit par arriver à quelque chose. Autrement dit, plus ça rate, plus ça a de chances de réussir… » Bref, il y a effectivement une foi (je ne mets même pas de guillemets…) en la science, et qui dit foi dit bien souvent religion. Mais tout comme la foi en dieu ne fait pas le théologien, la foi en la science ne fait pas le scientifique… Et pour en revenir aux scientifiques : Certains partagent aussi cette foi en la science, car ce sont des êtres humains, donc sont sensibles aux émotions et aux croyances. Et d’autres, tout autant humains et sensibles, essaye de rester objectifs, comme de bons scientifiques qu’ils sont. Ils pensent donc être impartiaux. Mais comme de bons humains qu’ils sont aussi, ils se gourent. Nous devrions le savoir, les raisons objectives ne tiennent pas souvent le coup quand nos croyances personnelles sont en jeu. Tout notre processus de pensée est façonné par nos croyances, et nos actes ne sont souvent justifiés par un raisonnement qu’à postériori : L’humain est un animal émotif, il se laisse mener par sa sensibilité, le raisonnement ne vient en général qu’après, pour chercher une excuse… Certains ici diront : « moi, je suis un être logique, ne m’inclus pas dans ton délire ». Je répondrais : « cool…continue de le penser, c’est bien pour toi ». (j'aime bien faire les questions et les réponses, on gagne du temps ) Alors, la zététique, dans tout ça ? Il y a le discours de façade, qui est logique, ouvert, conciliant, et donc sympathique dans notre contexte ou la science est la foi dominante. Et il y a ce que pensent les zététiciens, et qui apparait parfois par la bande, dans le ton d’un discours ou la façon de faire les choses… Dans la vidéo ci dessus: Si dans son exposé devant une assemblée de zététicien et assimilés, le type qui fait des tours de magie conclus en substance par : "ce n’est pas parce qu’on peut reproduire un phénomène en trichant que ce phénomène ne peux pas exister", cette conclusion irréfutable et honnête, venant après une heure d’exposition de la façon dont triche les imposteurs, et évidemment zappée : Que reste-t-il dans l’esprit de l’assemblée à la fin de cette conférence/démonstration : La petite phrase de fin de 10 secondes, relativisant tout ce qui précède, ou l’heure entière destinée à démontrer que les phénomènes paranormaux sont des tricheries ? A vous de voir… Évidemment, la phrase d’explication de 10 secondes est sensée remettre tout dans un cadre scientifique : on recadre le sujet, et on établit que reproduire un phénomène par des moyens artificiels n’est pas nier le phénomène. Mais en pratique : les zététiciens sont des humains, pas des machines, et en plus, tout cet exposé de trucage va dans le sens de ce qu’ils veulent entendrent, pour la plupart. Car la lecture des écris zététiciens montre clairement leur foi en l’absence de phénomène « non explicables scientifiquement ». Comme si on pouvait voir les smileys entre les lignes : Nous sommes au regret de ne pas pouvoir établir la réalité de ce phénomène . Malgré ses protestations d’impartialité, la zététique, c’est une des religions de la science… Mais pas la seule Gilbus
  19. Gilbus

    Première prestation

    A priori, ce n’est pas vraiment cela : Le 4ième mur n’est pas une séparation entre les acteurs, mais une séparation entre les personnages joués par les acteurs ainsi que le monde ou ils évoluent, et le public. Qu’ils soient ensembles ou pas importe peu : le fait de séparer l’écran ou la scène en deux n’est pas le principe du 4ième mur. Dans ce que tu montres, on ne voit que des situations avec un quatrième mur, car les personnages n’ont pas d’interaction avec nous. Quand un magicien de close up parle au public, il n’y a pas de 4ième mur. Quand un mentaliste pose une question a un spectateur, idem. Quand un magicien fait une GI en ondulant dans une danse approximative, il danse pour le public : pas de 4ième mur. Dans baltass : Yann ne regarde pas le public, n’a pas conscience du public, il est dans le monde de son personnage : il y a un quatrième mur. Dans les photos que tu proposes, les personnages ne voient pas la caméra ni le public : ils voient le 4ième mur qui les coupe du public, et donc n’ont pas d’interaction avec le public. Le quatrième mur, c’est le choix de jouer « devant le public » ; Sans le mur : « avec le public ». Et tu as raison, c’est un peu hors sujet Désolé, je n’ai pas vraiment de critique constructive sur ce que tu as présenté, je ne l’ai pas vu et j’ai trop peu d’informations dessus. Mais visiblement, tu as bien marché, félicitation Et tu y as pris gout, comme nous tous… tu es donc foutu, il va te falloir ta dose, et tu vas courir de scène en scène… La seule chose que je te conseillerai : Une analyse pos t- spectacle. Tu nous as dit que tout s’est bien passé. Demande-toi maintenant comment, avec le recul, tu pourrais améliorer tout ça. On peut toujours améliorer… Par exemple, que comptes-tu faire avec ton poisson, qui est passé si près de la catastrophe, si tu le refais… Et sans doute d’autres moments qui n’étaient pas parfait : il y en a toujours. Il faut bien sûr apprécier les bons moments, et en profiter. Mais aussi gérer les choses moins bonnes, ou qu’on peut améliorer : Il faut progresser. Gilbus
  20. Gilbus

    Première prestation

    Hihihi : Effectivement, aucun personnage n’existe vraiment… On fait souvent, en magie, le choix de ne PAS jouer de personnage. Certains le recommandent même chaudement : on n’est pas au théâtre ! On va « rester soit même ». C’est une drôle d’idée… A partir du moment où on est devant un public, on joue un rôle, notre comportement est différent, on va modifier notre façon d’être et de s’exprimer, et dans mon cas, moi qui suis plutôt fade comme personne, toutes modifications ne peut être qu’amélioration… C’est le but : on doit à notre public ce qu’on peut faire de mieux, donc on peut « doper » notre personnalité, pour le spectacle : C’est déjà créer un personnage. D’un autre côté, il y a en fait plein de magicien qui ne sont « pas vraiment acteur », « pas vraiment conteurs », « pas vraiment mime » ou « pas vraiment clown »… Mais qui font quand même toutes ces choses… Notre personnage n’est jamais égal à nous même à 100%, ou alors c’est qu’on est drôlement bizarre à la base… Notre personnage, notre magicien, fait des miracles ! Mince, c’est pas rien. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a parfois du mal avec ceux qui nous connaissent personnellement en dehors du spectacle : ils savent bien qu’on n’est pas magique pour de vrai. Ils passent facilement au travers de notre personnage, pour ne voir que le type qui gigote avec ses cartes… dur de faire rêver avec ça. Alors oui, qui est « vraiment magicien » ? Bonne question… Et vous ? Gilbus
  21. Sans doute plus, si tu payes des impôts à titre personnel sur un salaire que te verse ta société... Donc, oui et re-oui, le travail au noir, c'est mal. Pour faire la manche dans la rue, il faut : Passer en autoentrepreneur, s’inscrire au registre du commerce, obtenir sa licence d'entrepreneur de spectacle, obtenir l'autorisation de la municipalité d'organiser son spectacle sur le domaine public, embaucher ses partenaires si on est plusieurs, et gérer au centime près sa comptabilité pour pouvoir déclarer exactement ses bénéfices. C'est pourtant simple. C'est ce que font tous les artistes de rue que j'ai croisé, d'ailleurs.... enfin, je crois... Sinon, on a une intéressante description du travail dissimulé sur wiki (je sais, ma culture juridique est grotesque...) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_dissimulé_en_France Tiens, d'un coup, je lis un truc, sur cette page: Dans le cas ou on s'installe dans une rue, hors de l'organisation d'un festival ou d'un lieu géré par une personne ou une structure..., il y a un employeur? Chaque personne qui met une pièce dans le chapeau? Ça serait cool que les gens qui savent éclaircissent ce point... Et sinon, vous, quand vous faite du travail au chapeau (je suis sûr que je ne suis pas le seul ici à en avoir fait...), vous l'indiquez comment, dans votre déclaration d’impôt? Allez, une petite anecdote, pour détendre l’atmosphère : j'étais une fois à la fête médiévale de Dinan, non engagé, mais j'avais posé ma table hors de la zone payante, et je ne faisait d'ailleurs pas la manche: j'opérais à titre gracieux, ce qui ne veux pas dire "avec le sourire", mais "sans demander d'argent". Juste pour le plaisir... j'avais un gobelet avec de l'eau, car j'ai une magie bavarde, et parler, ça donne soif. J'ai faillis m'étrangler avec une pièce que quelqu'un avait mis dans le gobelet, sans que je le vois... Gilbus
  22. Gilbus

    Première prestation

    Comme souvent, on peut aussi trouver des infos sur wiki: https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatrième_mur Le 4ième mur, cependant, doit se prendre selon moi dans un sens plus large : C'est une façon d'être du ou des personnages, pas une limite physique sur une scène qui sépare géographiquement l'acteur du public. La séparation est dans le jeu de l'acteur : On a ainsi des spectacles ou les personnages sont au milieu de la foule du public, et évoluent entre les gens, mais ne voient pas le public en tant que public, il est assimilé à un élément de décors dans ce cas. C'est assez courant en théâtre de rue... L'assimilation du public à un élément de la pièce qu'on joue peut aussi donner un rôle actif au public, sans sortir de la pièce : j'avais, dans un festival d'art de la rue, été "recruté par une secte", qui avait fait du public des adeptes novices, et l'avait entrainé dans des délires très drôles... L'absence de 4ième mur n'est donc pas forcément lié au mode de représentation (scène/salon/close up) mais au choix du type de spectacle, théâtralisé ou non. Réfléchir à ces possibilités permet d'ouvrir quelques portes dans notre mise en scène, bien souvent... Ou dans la gestion de notre personnage de magicien. Qui est notre personnage, qu'est ce qu'il fait la, pourquoi il fait un tour, quel est le rôle du public... S'il y a personnage, peut on se permettre une sortie de rôle, dans quelles conditions, comment mettre ou enlever ce 4ième mur, comment entrer ou sortir du rôle... La "sortie de rôle" est en elle même un autre rôle : celui de l'acteur qui sort de son rôle... c'est un autre personnage à travailler... Ce genre de réflexions montre qu'on peut facilement dépasser le "truc", et passer à la construction d'un spectacle, si on veux s'en donner la peine. Y compris en close up... On fait un tour en débitant notre texte favori, avec le plus grand sérieux, qui justifie l'impossible par une explication fantaisiste... le public le sais, et s'amuse de l'explication autant que du tour. Puis on fait apparaitre un petit sourire, un petit éclat dans l’œil: on sort de notre rôle, on établis une complicité avec le public, en lui laissant voir: Oui, je fait tout ça pour t'amuser... mais on le fait ensemble... Ce petit sourire n'est-il pas, quelque part, une façon de regarder par dessus le 4ième mur, et de se montrer nous même...? Gilbus
  23. On a aussi des musiques "libre de droits", mais la, il faut regarder exactement quelle liberté d'utilisation nous donne l'auteur: Certaines ne sont pas libre pour une utilisation commerciale (donc à priori pour un spectacle qu'on fera peut être un jour payer...), certaines autorisent la diffusion sur internet, mais pas plus, d'autres ont vraiment des droits de libre diffusion. Donc ne foncez pas sur une musique "libre" trouvée n'importe ou, et vérifiez les droits réels que vous pouvez avoir. Pour une musique non déposée à la SACEM, mais non libre, il est également possible de s'entendre avec celui qui a les droits, il est libre de les accorder, les négocier ou les refuser. Pour les musiques déposées à la SACEM, c'est trop tard pour contacter l'auteur: la SACEM fourrera son nez dans l'histoire de toute façon, l'auteur ne peux pas vous excepter de payer les droits. Je me souviens qu'une asso ou j'étais avait engagé un groupe de musique, pour jouer des airs qu'ils avaient eux même composés et dont ils détenaient les droits, et il avait fallu payer la SACEM de toute façon, impossible de s’arranger avec le groupe qui n'avait plus la main sur ces redevances... Je parle bien sûr pour la France, aucune idée de la façon dont ça marche ailleurs en Europe... Gilbus
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