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Showing content with the highest reputation on 02/27/22 dans Messages

  1. Oui. Réalise le mouvement sans le forçage, en distribuant réellement la carte, filme, et analyse la gestuelle et surtout le rythme. Pi entraine toi en respectant ce rythme, filme, analyse ce qui ne va pas, ré-entraine toi, re filme, re analyse, re re, re re, re re, re re re, re re re, ...
    4 points
  2. Reçu et dévoré en quelques heures. Joli petit livre simple et de qualité, très agréable à lire. Vu le titre je pensais qu'il allait contenir pas mal d'équivoques sur des pile ou face ou sur des "dans quel main ?" mais en fait, pas du tout . C'est sans doute mieux ainsi. Et c'est en tout cas une bonne chose que CC Editions nous propose aujourd'hui un ouvrage en français sur ce sujet . Je rejoins @Patrick FROMENT sur le fait que c'est un livre à posséder dans sa bibliothèque pour les mentalistes débutants qui y trouveront beaucoup de conseils pour ne pas faire ces erreurs que l'on a tous faites un jour et que l'on fait encore (avec de bonnes réflexions sur les "mots engageants" et les mots "non engageants"), ainsi que les explications du Pat***, du 10-11, du forçage de carte... et il est livré avec les cartes qui vont bien pour l'indémodable effet B'Wave. Notez que même les plus expérimentés trouveront matière à réflexion. J'ai pour ma part apprécié que l'auteur ne fasse pas l'erreur d'aller dans trop loin dans le subtil : l'équivoque doit servir, selon moi, à suggérer des choses dans l'esprit du spectateur, et pas à prouver, après coup et en jouant sur les mots, que le mentaliste a toujours raison.
    3 points
  3. C’est marrant car ce principe existe depuis des lustres , le gars remplace la deuxième épingle par une bague et bim ! Il fait le buzz et c’est le tour de blackpool !
    3 points
  4. Je ne crois pas que ça a été abordé, j'aime bien la réflexion de Doug Dyment autour du chapelet. Il en parle sur son site deceptionary : https://www.deceptionary.com/aboutstacks.html un peu comme pour R2D2, il essaye de mener une approche plus générale sur le sujet avec des contraintes, et une structuration. Cela donne ces différents chapelets, le Quickstack, le Q Stack et le DAOstack (plus une série d'autres dans Calculated Thoughts). Comme je ne suis pas du tout connaisseur en chapelet (je commence à peine à aborder le sujet), je ne sais pas si c'est pertinent pour vous, ou si ça a été même abordé. En résumé : il distingue les chapelets séquentiels et les chapelets mémorisés pour ces derniers, il s'intéresse aux méthodes d'apprentissage mémoire pure : la séquence est construite comme on veut en cherchant l'apparence du hasard, du coup l'intégration des effets y est "simple", mais il n'y a aucun secours. mémotechnique : la mémorisation est soutenu par des raccords/images permettant de retrouver la position de la carte. C'est la solution de secours. basé sur des règles : ici les séquences de cartes se construisent sur différentes règles, cela pourrait être un algorithme mais c'est plus une accumulation. Cela limite les effets mais offrent une roue de secours, si on a un trou. algorithmique : un peu comme le Si Stebbins, une règle unique à appliquer qui permet de générer la carte suivante ou de trouver sa position, par contre cela limite grandement les effets que l'on peut ajouter, cela serait même plutôt l'inverse, construire un chapelet puis lui trouver des propriétés? Sa conclusion est assez juste, le meilleur chapelet est celui qui fonctionne pour vous et vos routines. Aucun chapelet n'est meilleur, la seul raison de l'affirmer c'est pour le vendre, car au fond moins un chapelet est connu plus il sera efficace dans les tours. Si vous êtes anglophone, je vous invite à lire tout le texte, mon maigre résumé ne lui rends pas du tout justice. En parallèle je m'interroge sur l'étude des chapelets du point de vue mathématique, en effet on intègre différentes propriétés, qui doivent survivre à certaines perturbations : les chapelets cycliques tolèrent la coupe, mais un jeu non mélangé conserve à priori la propriété de progression même suite à un ou deux faro, même mal fait. Ce qui fait qu'on peut envisager des états plus ou moins perturbés, voir même des décalage précis si le faro est parfait. Cela peut aussi rejoindre les perturbations amenés par le magicien lui-même, une ou plusieurs cartes en vadrouilles, par exemple. Est-ce que c'est le cas pour les autres chapelets, au delà des reconstructions du mnemonica par faro par exemple. Dans la vidéo suivante, on voit une routine ancienne présenté comme un "magician fooler" et qui est Ici la propriété est locale, ce qui fait que l'on cherche plus à conserver des "grumeaux" de cartes (pas trouvé une meilleur métaphore ). On voit ici un exemple de routine, mais comme je ne suis pas familier des routines de chapelet (au delà des effets de mémoire, prédiction), j'ai du mal à voir quelles autres propriété locales pourrait être envisagées. Je travaille beaucoup sur les permutations en ce moment, et c'est vrai que l'on trouve des points fixes ou des constantes comme la parité du mélange, mais il est intéressant de voir que ici le cycle est une constante si on impose le type de mélange. Ce sont les contraintes qui m'intéresse mais il est vrai que dans la plupart des cas, seul la coupe est tolérable dans la manipulation du chapelet, sauf si on construit un enchainement de routines, mais ça sort totalement de mon champ de connaissance/compétences.
    2 points
  5. Gad Elmaleh et CopyComic sont déjà à couteaux tirés et toi tu remets le couvert !
    2 points
  6. Je ne savais même pas que Michel Drucker avait été jeune !
    2 points
  7. Bonjour, c'est à cause de la conférence d'Harapan Ong d'hier ? J'ai pris une claque aussi en le voyant ! J'ai trouvé la référence : DVD 1 de Talk about tricks de Joshua Jay.
    2 points
  8. J’ai jamais dit que c’était une première de faire du neuf avec du vieux, pas de quoi être abasourdi tout va bien , je ne jette la pierre à personne, ça me fait juste sourire . Sur ce … Ce sacré Kim m’a donné envie d’aller rechercher les épingles de Duvivier au fond du tiroir.
    2 points
  9. En mentalisme les traductions posent toujours problème : beaucoup de subtilités sont construites sur le langage (anagrammes progressifs, épellations, équivoque...) . Pour ne prendre qu'un seul exemple citons ONVI de Ran Pink (Unlock, pp. 116 et suiv.) qui repose entièrement sur deux trois phrases très subtiles que Thomas Riboulet a certainement eu du mal à traduire. Et dans ce cas, lire la description du tour dans sa langue originale ne sert pas à grand chose (sauf à faire le tour à des Anglais de passage). Chapeau à Thomas donc. Je vais d'ailleurs faire un compte-rendu d'Unlock pour ne pas rester sur ma critique initiale qui ne touchait que la conception graphique. Petit compte-rendu, donc. Unlock regroupe des réflexions parfois déjà publiées en anglais dans d'autres ouvrages de Mark Elsdon. L'auteur aborde des questions très diverses : sa vision du mentalisme, la créativité, sa façon de travailler, la création de son "personnage", l'importance d'une bonne révélation, de ne pas être ennuyeux, de garder un rythme, d'avoir un bon final, un final "mémorable", etc. Il est toujours intéressant de voir un mentaliste expérimenté savoir analyser ses propres échecs et faire part de ses réflexions surtout que je suis en général assez d'accord avec ses idées Même si l'intérêt du livre n'est pas là, on trouvera aussi beaucoup d'idées de tour utiles pour du mentalisme impromptu (démonstration d'influence, forçages, effets idéomoteurs,...) qui ont été, selon moi, idéalement choisis pour illustrer les propos de l'auteur. Un livre à lire, et surtout à relire de temps en temps pour faire émerger des idées nouvelles.
    2 points
  10. Alors non c’est pas nouveau mais c’est peu connu… c’est juste les linking pins de Jerry Andrus dont le gimmick a été très légèrement modifié pour pouvoir faire les passes de kim.. son ajouts principal étant la routine épingle et bague avec toute les phases, et la boîte qui permet de tout transporter et d’aider à changer à la fin pour examen… donc comme il le dit, on commence et on finit clean.. cela dit, à blackpool, kim c’est amusé à laisser le gimmick et la bague enclavée dans la main du spectateur et à première vue on ne voit rien… faut pas fouiller ni lui laisser trop longtemps non plus..
    2 points
  11. L’Ami @Julien LOSA nous propose une nouvelle retranscription/traduction. (Le sommaire à découvrir sur son site)
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  12. J’ai souvent laissé entendre, dans mes interventions sur ce forum, que l’illusionnisme pouvait servir à autre chose qu’à simplement divertir… Et je me suis, aussi, souvent, fait tomber dessus par ceux qui pensent que l’illusionnisme n’est (et ne doit être) qu’un art de spectacle et de divertissement. Nikola, par exemple, semble avoir un avis très tranché sur la question. Il nous dit dans un autre fil : Je ne veux pas trop insister ni en rajouter sur ce point car je sais que les lignes ont commencé à bouger. Néanmoins… Le divertissement doit-il être exclusif et antinomique avec tout autre but ? On peut, par exemple, parfaitement divertir et instruire. C’est le rôle de bien des projets et des loisirs éducatifs. S’il n’était pas possible de divertir et instruire en même temps, beaucoup de films historiques n'auraient aucun sens et n’existeraient pas. On peut donc divertir en contribuant à un plan éducatif, de même, qu’on peut divertir et contribuer à un plan thérapeutique (je n’ai pas dit "soigner", hein, j’ai dit "contribuer à un plan thérapeutique"). Elisabeth Amato (pour ne citer qu’elle) est intervenue en hôpital de jour auprès d’adolescents psychotiques. Elle a d’ailleurs écrit, dans le cadre de ses études en psychologie, un mémoire intitulé Le jeu de la magie, comme médiation thérapeutique. L’illusionnisme devenant un médiateur d’art thérapie. Pour moi aussi, je vous l’avoue, l'illusionnisme a servi à plein d’autres choses que divertir… Utiliser l’illusionnisme à d’autres fins que du divertissement suppose, bien entendu, de développer des connaissances et des compétences dans ces autres domaines. (mais notons, aussi, qu’utiliser l’illusionnisme comme un amusement nécessite aussi de développer des compétences d’amuseur, ce qui n'est pas toujours le cas des magiciens ). Voilà… Je lance la conversation… Je ne sais pas si elle en inspirera certains… à vous de voir...
    1 point
  13. Un tour par jour durant un ans. C'est mon petit défi, j'espère réussir et que les tours vous plaise.
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  14. Bonjour , Je vends level one de Christian grace, excellent état ! Magnifique disparition d'un jeu de carte . 16 euros , lettre suivi incluse Merci Tony
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  15. Ah ça!!! Les noms de techniques francisées, je suis absolument d'accord avec toi: pour ma part, je ne les traduirais pas. Elles font partie du jargon. Si le lecteur ne sait pas ce qu'est un nail writer ou un peek, c'est qu'il n'a pas les connaissances nécessaires pour lire le bouquin. Le fait de traduire ces noms alourdit le texte quand il ne le rend pas indigeste...(L'écriture aux ongles?? Non mais voyons !)
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  16. Surtout que Gad Elmaleh était à ramasser à la petite cuillère depuis cette histoire !
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  17. je ne sais pas si ça été déjà publié ici mais au cas où :
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  18. Voilà la vidéo explicative de ma routine et de la variante du Change Jones ! La vidéo ne fait que 5 minutes, alors n'hésitez pas !
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  19. Un dessin qui date de 4 ans mais qui est toujours d'actualité...
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  20. Une vidéo d'archive exceptionnelle où on voit Carrington et sa famille (l'émission était présentée par un tout jeune Michel Drucker !) :
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  21. C'est en bonus, mais voici la vidéo d'une routine du Gaff Lighter Project d'Adam WIlber, beaucoup de paddle move et de switch, mais ça marche!
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  22. Tout à fait c'est l'avantage d'un gimmick... mais j'aime bien cet exercice de pensée, de faire sans le gimmick. Quand on voit le processus de la routine, ça me semble aussi long, sans parler du moment de la coupe. Pour être plus clair j'imagine deux versions. - le spectateur mélange le paquet, on peek la carte du bas, et on demande au spectateur de faire un forçage en croix dans sa main. La suite c'est de la présentation... on ne touche jamais le paquet (sauf pour le peek et encore on peut trouver un truc de présentation ou le spectateur tiens le paquet devant lui). - avec un ou deux "crimps" (je n'ai pas le terme français), mais qui nécessite quelques instants de préparation, et un paquet de carte plutôt neuf. Il est même possible de travailler avec les "cartes" qui sont déjà dans le bonne état si le paquet est un peu vieux. Et dans ce cas, ça marche direct comme Omega, et cela demande les mêmes indications que dans la routine de base, paquet à plat - n'utilisez que deux doigts. Il y'a un risque avec le mélange, mais pas beaucoup plus. Ici on ne touche le paquet que avant pour le préparer... comme Omega. Mais cela montre aussi que l'effet est atteignable autrement, et je pense que comme beaucoup de tour, le cahier des charge tiens plus au coeur du magicien que pour le spectateur dont le souvenir sera au final le même.
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  23. Pratique pour forcer une série de cartes effectivement. Même si la manipulation n'est pas si simple : on voit que par moment c'est un peu le cafouillage
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  24. Sans blague ? Bravo David ! (Et pour ne pas faire de jaloux, bravo aussi à Calix qui, de son côté, assure la traduction de « Smart Bastards » ).
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  25. Rien que pour ça, tu as eu raison d’intervenir sur ce fil de discussion .
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  26. La fièvre du magic soir est de retour ! Les magiciens des 78’Tours vous ont préparé un spectacle lumineux et interactif avec de nouveaux talents débridés, qui prennent possession de la scène. Venez profiter de notre cocktail magique et faire le plein de sensations ! Un nouveau spectacle étincelant et tous publics. A déguster sans modération. 15h00 : Spectacle enfants (à partir de 3 ans) 20h30 : Spectacle tous publics https://www.virtualmagie.com/évènement/spectacles-la-magie-senflamme-78/
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  27. Oui merci Thomas, on est vraiment contents de retrouver enfin la Salle de la Tour, qui était en travaux !
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  28. Merci pour ce florilège de forçages, mais surtout pour les références historiques. Car on voit bien souvent toutes ces techniques sur YouTube sans en connaitre les sources! Comment s'appelle celui-ci ? D'où vient-il ? Le trouvez-vous efficient ? Et si c'est le cas, avez-vous des astuces pour le réaliser mieux que cela !?
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  29. J'avoue ne pas connaître grand chose à la magie des épingles à nourices, ce gimmick (et les routines) ont l'air très chouettes, les avis sont assez unanimes sur le café. Pas hors de prix non plus, je pourrais me laisser tenter (je sais qu'on s'en fiche mais ça me faisait plaisir de le partager avec vous).
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  30. 1991. Harry LORAYNE. The Magic Book. Page 177 Les sept pièces de l’Apocalypse. Traduit en français par Richard Vollmer. Un livre très utile. Éd. Magix Unlimited. L’auteur recommande d’utiliser toujours le même nombre de pièces. Il donne plusieurs autres conseils importants pour la réussite de ce tour classique. A la fin de la guerre d’Algérie (1961 – 1962) cet effet était pratiqué par les enfants aux terrasses de cafés à Alger. Les « victimes » étaient les appelés du contingent, sous prétexte de faire de la monnaie en échange d’un billet de dix francs. Le soldat donnait un billet à l’enfant et se retrouvait avec neuf pièces. La tromperie était connue des militaires, mais comme le tour de passe – passe était joliment présenté ... les soldats se prêtaient au jeu. J'ai appris ce tour ainsi que "pointer la boucle" avec un lacet, en 1961 par des tirailleurs marocains basés à Bourg-en-Bresse, j'avais 12 ans.
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  31. Il parait qu'on en trouve en prévente aux puces ! enfin ... juste avant l’ouverture des puces ... les ... pré-puces ? (sur ce je cours me cacher ... j'ai préhonte).
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  32. En d'autres termes, sans même l'avoir eu entre les mains, tu préconises (en un seul mot ) ...
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  33. Champion du monde @Alx. C'est bien Ourasi d'où le vocabulaire utilisé. Bravo !
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  34. On parle toujours d'une personne ? Parce que tu emploies systématiquement le terme progéniture plutôt qu'enfants... et puis 38, c'est beaucoup pour un homme (et encore plus pour une femme !) En fait, en posant la question, j'ai eu une idée : est-ce qu'on parle d'Ourasi ?
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  35. Pense à nous faire une pré critique.
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  36. Franchement, c'est quand même cool, non ?
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  37. Bonsoir, Voici quelques pages extraites d'un programme d'une tournée Bénévol avec le Professeur Delson, Jéniska et... Miss Renée Delson. On y trouve les intitulés des numéros présentés par chacun. Le programme contient par ailleurs une courte biographie (fantaisiste) illustrée par une photographie de Delson, qui a manifestement servi de modèle pour l'affiche. Si l'on en croit Max Dif (vol. 2, p. 184), Delson et Jéniska n'ont participé qu'à la dernière tournée de 1938-1939 et ce programme correspond donc à l'ultime tournée Bénévol avant sa mort. Max Dif (p. 183) reproduit par ailleurs une affichette de la troupe Bénévol au Cirque-Théâtre de Limoges en 1939 (avec une autre photographie de Delson), sur laquelle sont également annoncés le numéro en solo de Miss Renée Delson, l'illusion de la "Femme fantôme" du Professeur Delson et le numéro de lecture de pensées de Delson et Jéniska. Sur certaines affiches, Renée Delson apparaît sous le nom de "Raymonde Delson" (vente Ivoire Bordeaux 26 avril 2019, lot 23). Il est probable qu'en dépouillant le Journal de la prestidigitation et Le Prestidigitateur vers 1938-1939, on puisse trouver quelques indices supplémentaires sur ces numéros ou sur l'état civil des protagonistes (qui ne paraissent pas être mentionnés dans Le Livre d'or et dans la revue L'Escamoteur de Robelly). Bonnes recherches ! P.
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  38. Je pense que Bénévol avait développé l'art et la manière de créer des affiches alléchantes... Plusieurs fois dans sa carrière, il su employer des comparses, ou figurants, en les affublant de Noms scéniques... Le premier magicien que j'ai vu, quand j'avais 10 ans, annonçait la fée Sylvia, (qui était sa fille, ... mais pas là ce soir là...)... J'ai pu rencontrer la demoiselle, des années plus tard... il y avait aussi au programme un fakir venant d'Inde... Le magicien, (qui a déclenché ma future carrière...) s'appelait Georges Talmon... C'est en le voyant que j'ai pensé, c'est ça que je veux faire plus tard!!! Il annonçait sur l'affichette, en deuxième partie, le fakir "Ben Gouli", ou un nom comme ça... Talmon présentait la première partie en frac, très bien porté... il travaillait dans les hotels... pas de scène... mais un paravent, l'ancêtre de nos "spiders"... et pour la musique, un "Teppaz", caché derrière ... Il se débrouillait pour aller changer le disque de musique classique, en fond, pour éviter les silences... J'ai aussi appris un truc rigolo, avec Doddy Wilton... plein de merveilleux souvenirs en fait... Doddy obligeait tous les artistes à travailler sur des musiques classiques, donc libres de droits!!! En fait, ça donnait un charme très spécial à l'ensemble du spectacle... Back to Talmon... il annonçait en deuxième partie son fameux fakir, et allait mettre un disque genre "marche turque", et on le voyait se changer, derrière le paravent, pour revenir avec une sorte de robe de chambre indienne, et avec un très joli turban blanc, à l'aigrette glorieuse... C'était fait avec plein de bonhomie, et le personnage était planté... il faisait ensuite, couteau au bras, et aiguilles avalées, et la fameuse glace transpercée... que j'ai pu racheter bien longtemps après sa mort, comme une madeleine de Proust... On gobait plein de choses, à l'époque, quand c'était bien emballé... et l'orientalisme faisait fureur...
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  39. On connaît mieux son frère, Alard.
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  40. "Décédé à 33 ans, je laisse une progéniture au nombre de 38"
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  41. La Confédération des Artisans Coiffeurs-Amputeurs va te tomber dessus à bras raccourci !
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  42. Il a acheté quelque chose dans une boutique de magie : ça coûte souvent un bras.
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  43. L'heureux mot d'Olivier n'est-il pas un symbole de "paix" ?
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  44. Ce que je trouve rassurant dans vos échanges c'est qu'à l'heure des débats concernant la preuve de l'existence de Dieu, de la Réalité ou évoquant la question quantique, les blagues de prout vous font toujours autant marrer apparemment .
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  45. Si la magie , pour les spectateurs bien sûr( pas le magicien parce que là sinon, c'est encore plus complexe ;-)), ne sert pas QU' à divertir.....elle sert à quoi? - A guérir? - A choquer? - A oublier les maux de tous les jours? Si on parle d'illusionnisme sur un tour, à savoir "donner l'illusion de "...on est dans le même répertoire que le réalisateur d'effet spéciaux. L'illusionnisme dans ce cas précis est déjà divertissant. Si on parle de spectacle, avec une suite logique et un fil conducteur qui amène à une réflexion, la démarche est celle du réalisateur du film dans son ensemble...du coup, l'illusionnisme c'est un DIVERTISSEMENT qui amène de A à Z . CA, c'est déjà beaucoup plus fort, c'est juste du DIVERTISSEMENT et c'est déjà ENORME. La MAGIE quant à elle, elle reste de la croyance de chacun et je la respecte( tant que certains ne l'utilisent pas à des fins mafieuses et malhonnêtes) . Certains parleront de magie noire, blanche, occulte etc....C'est pas le même domaine et c'est pas de l'illusionnisme. Mais cher Shiva, ne serait ce pas intéressant , de connaître aussi le point de vue de celui qui pose la question...... Si l'illusionnisme ne sert pas qu'à divertir, à quoi peut il servir d'autres...concretement. A plus
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  46. Pas d’inspiration pour le moment les amis ? Bon… Je poursuis et je complète : Le problème de l’utilisation de l’illusionnisme à d’autres fins que le divertissement est qu’il est vu sous nos latitudes comme potentiellement dangereux, en tout cas comme très suspect. Le but conforme et convenable de l’illusionnisme serait le spectacle et le divertissement. A entendre certains, la nature même de l’illusionnisme serait le divertissement. Et toute autre application serait susceptible de porter en elle la malhonnêteté, l’abus de pouvoir, la charlatanerie. On a le droit de "tricher" pour amuser mais c’est tout ! La question du but de l’illusionniste et de l’environnement où il évolue doit être replacée, à mon sens, dans une perspective plus large : L’illusionnisme de spectacle est assez récent si on se place dans la perspective historique et anthropologique. L’illusionnisme, en tant qu’art scénique, impulsé par Robert-Houdin est finalement une conséquence de l’évolution de la société occidentale de la fin du 18e siècle en prise avec la philosophie des lumières et l’avènement d’une société industrielle. C’est un montage, une adaptation temporaire qui correspond à une époque donnée. Nous pouvons noter que nous sommes passés aujourd’hui de la société industrielle à la société de consommation globalisée (déjà déclinante) et que cela induit, là encore, des changements sur l’illusionnisme et le monde de l’illusionnisme. Les prêtres de l’antiquité qui utilisaient des procédés d’illusionnisme étaient, eux aussi une adaptation, temporaire à une époque donnée. Idem pour les escamoteurs et troubadours du moyen-âge… (leur but de ces derniers était-il, d’ailleurs, le divertissement, rien que le divertissement ? Nous pouvons en discuter). L’illusionnisme de spectacle tel que nous le connaissons aujourd’hui sera amené à évoluer (et, peut être, à disparaitre) en fonction de l’évolution de la société et des signifiants qu’elle donnera aux mots magie, amusement, tricherie, spectacle ainsi qu’au gré de l’évolution des mœurs, des valeurs et du progrès scientifique et technologique. Il est donc plus que probable que les buts et les finalités changent aussi. Nous nous plaçons là, bien sûr, dans une perspective très large, celle des décennies et des siècles à venir.
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