Je trouve dans la juxtaposition des 2 termes "démontrer" et "implicites" comme un paradoxe.
Pourquoi démontrer. Tu fais. Tu fais de manière clean et tu t'organises pour les spectateurs se rappellent de ce coté clean ou le remarquent. Ce qui est le cas dans ton exemple de coin déchiré par Amar.
Mais il n'y a pas qu'une seule façon d'arriver à ce résultat. Le coin déchiré par le spectateur est une bonne chose, certe, mais cela te force à des compromis, autant de détails qui prennent de l'importance et ouvrent de nouvelles portes à l'esprit malsain du spectateur chercheur.
Entre jeu mélangé par Christopher, carte choisie, montrée hors du jeu, déchirée face en l'air hors du jeu, coin donné au spectateur mains ouvertes et jeu pas mélangé, carte choisie, reposée sur le jeu face en bas, coin déchiré jusqu'à un millimètre, millimètre déchiré par le spectateur, comment hierarchiser tes convincers, l'information que le spectateur va retenir pour que les choses deviennent impossible? Quels convincers peuvent être determinants et lesquels peuvent être détournés, remplacés? Quelles informations sont parasites, illogiques, et ouvrent des portes.
Je suis en train de relire du Edernac. De belle choses sur le normal et le naturel, sur le simple et le facile.
Je pense qu'Edernac devrait être membre d'honneur du FLESISPTAME.
Cela suppose que le magicien soit capable d'appréhender le degré de sophistication de son public. c'est assez prétentieux de croire qu'il peut le faire pour tout public et encore plus qu'il peut s'y adapter.