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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. wouaaaaouuuu! rien à ajouter.... Gilbus.
  2. Tiens, une idée comme ça en passant : Tu mets un couvercle amovible sur un des côtés, ce qui transforme ton tube en cornet à dés. Tu expliques que c’est donc pour mélanger les dés : tu charges avec le couvercle en bas, tu mets la main pour boucher le trou supérieur, tu secoues, et tu ressors les dés. Tes amis rient, car ça ne mélange rien, le tube est trop étroit. Tu peux alors expliquer que si, mais que c’est plus subtil que ça, qu’il faut se méfier… Tu enlèves ton couvercle, « pour qu’on puisse mieux voir », et tu fais ton tour. Tu peux faire le même texte sans couvercle ajouté, en bouchant le tout avec les mains et en faisant semblant de mélanger en secouant, ça doit marcher aussi… Tu peux aussi parler de cornet à dés belge, si c’est ton style : les belges en seront vengés dès que les dés commenceront à changer de place Avoir un couvercle amovible de chaque côté peut aussi transformer ton tube en boite à dés, en plus de faire cornet… Le ou les couvercles peuvent être remplacés par du tissus tenu par des élastiques, pour ceux qui ne sont pas ébénistes... Voilà, c’est juste une petite idée d’intro, suscitée par ton histoire de jeu de dés, tu prends/tu laisses… bon, je ne suis toujours pas convaincu par ce tour, mais si ça fait plaisir... Gilbus.
  3. Par les Bois du Djinn, où s'entasse de l'effroi, Parle et bois du gin !… ou cent tasses de lait froid. Aidé, j'adhère au quai. Lâche et rond, je m'ébats, Et déjà des roquets lâchés rongent mes bas. (Alphonse Allais) Non, je n'ai pas de culture, mais Google est mon ami... Gilbus
  4. Et pourtant, les vers olorimes sont dans le sujet : Dans le livre, il y a plein d’endroit où l’on commence par deux suites dans le même ordre. car la double suite à une propriété magique majeure, que je ne donnerai pas en salon public, même si c'est une simple propriété mathématiques connue... coupons la, pour préserver le secret Gilbus.
  5. + de 2000 mots: qui dit mieux? http://home.arcor.de/jean_luc/Deutsch/Palindrome/stgilles.htm bon, il faut bien avouer que ce n'est pas trop facile à lire. ni très passionnant d’où l'intérêt du palindrome en magie: au moins, il reste caché... Gilbus.
  6. oui, mais ils ne font que 25% sur tout le magasin, c'est petit joueur... on se demande pourquoi on achète des choses au prix normal, des fois: faut être maso Gilbus
  7. lol Eh ! Ça va, la vache, Engage le jeu que je le gagne : Ta fesse n'a le désir irisé de l'ânesse, fat ! Le sel tallât ce mec et bob te tapât tôt. Anna, à l'étape, épate-la. Et Luc colporte trop l'occulte… Oh, cela te perd répéta l'écho L'âme des uns jamais n'use de mal : L'âme sûre ruse mal. Caser vite ce palindrome ne mord ni lape cet ivre sac Mon nom : Gilbus
  8. Bon, ça me travaillais depuis l'autre jour ou j'ai écris cela, j'ai donc fait des fouilles dans mes étagères, et ressortis les bouquins: vous trouverez un CR de REVER dans le salon "étagère magique" Merci de m'avoir motivé pour ce genre de relecture, ces bouquins en vallent le coup! Gilbus
  9. arf, tu as raison... j'ai bien peur de ne pas savoir faire court... Alors, j'ai modifié le message, pour mettre en gras les 3 ou 4 trucs intéressants du CR, ça va faire gagner du temps aux gens pressés... Gilbus.
  10. REVER De Max Maven Compte rendu de lecture du livre, commentaires et réflexions. Comme c'est long, vous pouvez survoler le texte pour ne lire que les choses en gras, si vous êtes pressés. C’est un livre un peu marginal, en ce sens que Maven y étudie une forme d’utilisation du palindrome, ou si c’est avec des cartes à jouer, du jeu miroir. Et il ne fait que cela. Mais à fond Petit rappel de la définition du palindrome, pour ceux peu coutumier du terme : 1234554321 est un palindrome pair : deux séries qui se suivent, composées des même éléments en ordre inversés. AbcdeFedcbA est un palindrome impair : le F centrale marque la limite des deux séries. Cela semble un truc de blaireau, jusqu’à ce qu’on vous dise : Un palindrome pair à qui ont fait subir un faro parfait reste un palindrome (même si ses éléments ont changés de place…) Donc, une application de base : Vous partez d’un jeu en miroir, vous lui faites un ou des mélanges (faro), le spectateur coupe ou il veut, prend la carte de coupe, et vous savez immédiatement quelle est sa carte. Cool, non ? Il y a d’autres propriétés hyper intéressantes pour les palindromes pairs et impairs, mais vous les trouverez dans les bouquins ou sur le net, je ne vais pas refaire tout le cours A noter que ce principe peut s’intégrer à d’autres principes et outils, notamment aux chapelets (ISIS, d’Isidore Buc, a une mutation en jeu miroir, le chapelet de Mimosa est en miroir total etc.) Un jeu multi-effet composé de doubles peut facilement permettre de monter un jeu miroir devant les spectateurs, même après moult mélanges imparfaits… Mais revenons au CR : Avant d’écrire ce compte rendu, j’ai voulu me remettre en tête ce que je savais « avant Maven », j’ai donc relus l’ouvrage de Vollmer « le jeu miroir » C’est amusant, mais je me rappelais un ouvrage très complet (il l’est au niveau de la description du principe…) mais nettement plus gros que celui rangé dans ma bibliothèque… J’ai dû mélanger dans mes souvenirs miroir et Gilbreath, sur lequel Vollmer à écris un livre beaucoup plus conséquent. Ceci dit, le livre de Vollmer n’en reste pas moins une description que je trouvais exhaustive du principe du jeu miroir, et des particularités qui y sont liées, et comporte quelques très bonnes applications (6 tours pouvant s’enchaîner, que je trouve plutôt vachement bon !) En gros, le principe du miroir semble plein de promesse. Mais Vollmer ne donne d’applications que pour un miroir avec un nombre paire d’éléments, bien que décrivant les propriétés d’une série impaire, qui sont encore plus étonnantes à mon sens… Ensuite, Vollmer part d’un jeu entier. Enfin, il propose d’utiliser les propriétés liées au faro parfait sur un jeu miroir, ce qui donne des résultats vraiment surprenant. Mais bon, il faut se taper des faros parfait (au moins sur une partie du jeu…) C’est cette dernière étape qui, en général, refroidi un peu : On arrive, avec de l’entraînement, à faire des faros parfaits. L’idée est de pouvoir les faire à coup sûr, sans hésitation et de façon désinvolte, devant le public. Là, on a déjà moins de candidats, si bien que les utilisations du miroir se voient réservées aux personnes ayant un minimum de pratique. Cool, diront ceux-ci. Dont presque aucun ne se sert de jeu miroir… Pas glop, diront les autres : encore un truc à revoir plus tard, quand je serais grand… Et puis arrive Maven. Je ne dirais jamais assez l’admiration que j’ai pour Maven, pour l’intelligence de ses tours, pour la profondeur de ses réflexions. Et Maven décide de nous donner à tous des utilisations du jeu miroir. Le faro est un problème ? Examinons la chose : La principale propriété d’un jeu miroir, c’est d’être toujours en miroir après un faro parfait. C’est chouette : Il est en miroir, avant, et après. Maven a dut voir : -le avant et le après… -Pour passer du avant au après, un faro. Mais dans ce cas, pour passer du après au avant : un anti faro ! Ben oui, nous avons un truc qui marche dans les deux sens… Bon, un anti-faro, ça fait à priori encore plus peur qu’un faro… Ben non, il n’y a pas de raison : Un anti-faro, à la base, consiste à donner les cartes une par une, en deux paquet : Bref, une donne comme pour jouer à deux à la bataille, ce qui doit être à la portée de beaucoup plus de monde qu’un Faro Mais ça doit être interminable, de donner tout un jeu comme ça, non ? Si. Donc, Maven nous a fait un ouvrage parlant du jeu en palindrome, utilisant des anti-faros sous forme de donne, et avec des petits paquets. Imparable. Je spécule, reconstituer le processus de pensée de Maven est au-delà de mes possibilités, et il ne parle pas de son cheminement sur ce point dans le livre, je simule donc avec ce que j’ai… Mais c’est le résultat, en tout cas. Pouf pouf : Mais revenons au début, après ces digressions… Le livre lui-même, en tant qu’objet. Bon, c’est un livre marchand de truc, donc pas vraiment de surprise, c’est un beau livre. Couverture rigide avec photo de Belamy, gage de qualité. Beau papier, ils ont ajouté des dessins explicatifs par rapport à l’édition originale, et la traduction et l’adaptation sont de Pierre Taillefer, bref, marchand de truc nous a fait le top. A la limite, trop beau : Le genre de livre qu’on a envie de trainer partout quand on le lis, mais qu’on ne voudrait pas abimer, car il fait classe dans la bibliothèque… Le format est facile à porter, à lire, à tenir en main. Mais il ne rentre pas dans une poche C’est quand on commence à le lire qu’on entre dans le monde du palindrome. Chaque titre de tour, chaque mot ou phrase de début et de fin de tour est un palindrome. Le livre lui-même est monté en palindrome : On peut ouvrir en partant du début, ou de la fin, à la manière des mangas. Les pages sont numérotées de 1 à 60, puis de 60 à 1… Les deux débuts de livre (celui du début et le début qui est à la heuuu…fin ?) Sont en palindrome l’un par rapport à l’autre… Bref, on ne sait plus où on en est… Ou plutôt si : On est très exactement dans le sujet… Il a fallu, bien sûr, traduire et refaire tous les titres et textes en palindrome de la version anglaise, pour avoir le même rendu en français… Je vous rassure, TOUT n’est pas écris en palindrome. Mais quand même… Tout cela pour dire que Pierre, qui a fait l’adaptation, a eu du mérite, et s’est donné bien du mal. Et tous cela rien que pour la forme, et le plaisir du lecteur. C’est assurément un livre qui sort de l’ordinaire… Bon, voyons maintenant le contenu… car l’important, c’est ce qu’il y a dans la boite Là ou Vollmer donnais 6 tours, Maven en donne 16. Enfin, 28 en tout, car il donne aussi des variantes pour plusieurs tours. Même si les variantes sont parfois mineures. Et comme Vollmer, il varie les types d’applications, au point d’avoir des effets vraiment surprenant. Bon, dans ces applications, il y a des choses dont la procédure est relativement similaire d’un tour à l’autre. Les routines sont automatiques, une fois le montage fait. J’en profite pour faire un petit couplet sur les routines automatiques et dans le cas présent, mathématiques… Elles sont Parfois vues comme des trucs pénibles, ou il faut compter des piles de cartes sans fin, et ou l’application d’un principe mathématique est évident pour le public. Parfois… Pas là. Le principe du miroir est assez subtil pour éviter ces écueils, et l’utilisation de petits paquet fait que les phases manipulatoires ne sont pas vraiment vue comme cela, et peuvent être justifiées par le texte. Mais il ne faut pas s’attendre à faire toutes les routines du livre à la suite ! Cela serait lourd… Là où Vollmer avait 6 routines prévues pour pouvoir s’enchainer, les tours de Maven sont davantage à picorer, pour trouver celui qui nous plaît, et en utiliser un ou deux, au fil de notre set perso. C’est en tout cas mon impression… Ou on peut aussi utiliser une partie du principe, pour améliorer soi-même une routine existante… En dehors des tours du livre, j’ai immédiatement vu ou je pouvais placer l’application de base du bouquin, dans une de mes routines. La situation est la suivante : Un jeu a été mélangé, coupé, et je viens de donner deux paquets de cartes, en m’arrêtant au stop du spectateur, pour une partie de carte (à la bataille découverte, un jeu de tricheur par excellence…). Je compte les cartes d’un paquet, pour savoir combien il y en a (ben, mettons qu’il y en a 11, je m’en fiche, du moment qu’il y en a assez, mais le comptage inverse l’ordre de des cartes d’un paquet, ce qui m’arrange…ceux qui ont suivi voient ou je veux en venir…). Comme j’ai retouché les cartes, je demande au spectateur s’il veut, avant de jouer, qu’on re-mélange les deux paquets, ou qu’on les ré-empile et qu’on refasse la donne ? -S’il veut qu’on re-mélange, je fais un mélange américain le plus irrégulier possible, entre les deux paquets, et je donne les 11 cartes du haut pour refaire 2 paquets : une application classique du principe de gilbreath… Ce que j’ai ajouté suite à la lecture de REVER : -S’il veut qu’on redonne, il peut lui-même empiler les paquets dans le sens qu’il désire, et redonner les cartes en deux paquets. (À la suite de quoi, on peut recommencer encore s’il le désire : magie du jeu miroir…) Bien entendu, dans tous les cas, sans rien ajouter, en ajoutant un mélange ou en ajoutant une ou plusieurs redistributions, le résultat de la partie sera le même…sans que j’ai rien à faire… Ce n’est pas un tour en lui-même, c’est une péripétie dans un tour, donnant une impression de liberté et d’honnêteté incomparable… alors que tout est fait de triche ! vive les mathématiques ! Et les donnes de cartes sont justifiées, ben, on va jouer aux cartes… du coup, avec un petit paquet, cela ne semble pas long, mais l’effet lui est fort… Pouf pouf, mais je ne suis pas là pour vous raconter mes tours, voyons un peu ceux de Maven… Je ne vais pas vous raconter le fonctionnement de tous les tours, mais vous donner une petite idée du contenu, en piochant, pour vous laisser des surprises… Il commence par un tour de machine à sous. C’est en tout cas l’argumentaire qu’il propose pour ce tour : Les accros de machines à sous jouent à une version manuelle, avec des cartes ayant des symboles de bandit manchot sur la face. Le but étant d’avoir deux symboles identiques pour gagner. On distribue des cartes en deux paquet, on retourne la carte du dessus, on voit si ça correspond. Et on recommence, car ça rate. Le magicien peut faire gagner le spectateur à n’importe quel moment, en changeant la procédure. Maven se sert d’une donne australienne, pour trouver deux symboles identiques. La donne australienne n’est pas toujours appréciée des magiciens, qui la considèrent parfois comme visiblement mathématique. Maven le dit, et explique que c’est une vision de magicien, et que sur le public réel, ça marche. Il aura d’ailleurs plusieurs utilisations de l’australienne dans le livre… Mes remarques : Ce premier tour est intéressant, car il permet de voir que la procédure de distribution et de redistribution des cartes, un nombre indéfini de fois, est vue comme un mélange. Corolaire de la chose : Il faut qu’il y ai plusieurs distribution, autant de fois que le désire les spectateurs, pour que ce soit marquant. Ce tour n’est donc pas adapté à toutes les situations : Il faut être dans une situation détendue, ou l’on n’est pas pressé. Pas un tour d’intro en table à table, assurément. Mais un tour très trompeur, puisque le processus est absolument non remontable, sauf à connaitre le jeu miroir et ses propriétés. Maven donne les variations (très détaillées, depuis comment mélanger les cartes avant, le déroulement pendant, la méthode de révélation pour chaque cas…) avec 12, 8 et 6 cartes. Second tour : Un peu la même chose, mais cette fois on va retrouver deux cartes choisies. Il préconise des cartes ESP pour ce tour, mais le choix du matériel est bien sûr ouvert… On a cette fois un mélange et des distributions tout aussi honnête qu’au premier tour, mais impliquant deux spectateur. Un troisième (ou le magicien à défaut) retrouve les jumelle des cartes choisies par les deux premiers. D’une façon générale, Maven explique en détail chaque étape ou éléments des tours, aucune connaissance préalable nécessaire. Je ne sais pas trop comment utiliser ce tour : Pas pour du mentalisme, malgré la présence de cartes ESP, car je ne vois pas comment lier l’effet à un pouvoir mental. C’est un tour de coïncidence impossible. Il peut être introduit par une approche sur le hasard, peut-être ? Il n’est pas remontable, mais parait vraiment impossible, presque trop… Maven donne des conseils pour donner du grain à moudre aux spectateurs, notamment, il fait prendre le jeu à un moment, par le magicien, alors qu’il n’a rien à en faire, et qu’effectivement, il ne fait rien : Le pouvoir doit venir de quelque part, Maven préfère qu’il vienne du magicien… Viens ensuite un chapitre un peu théorique, ou Maven explique qu’un palindrome peut être virtuel, et ne pas regrouper des cartes jumelles, mais des cartes en apparence différentes. Il donne une application pour un forcage de nombre. C’est un chapitre à lire, relire, et relire encore. Ce n’est pas long. Mais les implications sont du genre à me mettre en surchauffe… Suivent d’autre application pour des forçages de nombres. Ensuite, un mixte entre le principe de Gilbreath et le jeu miroir : Ces deux principes sont proches, au niveau de l’ordre des éléments concernés, et peuvent donc s’enchainer facilement. L’exemple donné pour forcer un nombre est génial, tous les choix du spectateur semblent libre, tout est sous contrôle. Et on ne reconnaît pas si facilement le principe de Gilbreath, si on n’a l’habitude de le pratiquer qu’en faisant des mélanges américains… Maven est un habitué de ce genre de choses, je pratique à l’occasion (pas très souvent, je réserve cela aux spectacles de pure mentalisme, le faire entre deux tours de cartes ordinaires serait gâcher…) un tour de lui qui utilise le même fonctionnement, avec des enveloppes, publié dans une de ses notes de conférence. L’avantage de ces principes, c’est qu’on peut les appliquer à n’importe quel matériel… Viens ensuite un tour utilisant exactement la même procédure, mais cette fois avec des lettres imprimées sur les cartes : Le jeu a été mélangé, disctribué par le spectateur en deux piles… Le spectateur pioche des lettres, une a une sur la pile de son choix, jusqu’à ce qu’il puisse former un mot. Il y arrive au bout de 5 lettres. Le mot en question est prévu par le magicien. Là, un grand bravo à Pierre, qui a dut réfléchir pour traduire le tour lui-même, et pas que sa description. Ça marche ! Viens ensuite un effet de coïncidence entre choix du spectateur et choix du magicien : Le classique ou chacun retourne en aveugle une carte dans son paquet, et ce sont des jumelles (ou l’identique, dans le cas des ESP…) En lisant, je me suis dit : Tiens, il s’est gouré dans la procédure, ça ne peut pas marcher comme ça… En essayant les cartes en mains…ben si, ça marche comme ça. Il m’énerve ! L’utilisation du miroir pour ce classique permet d’ajouter un niveau d’impossibilité, encore un… Puis deux autres versions, de plus en plus tordues…. Ensuite une routine avec encore des cartes ESP, et une formule magique pour retrouver la carte choisie. Bien sûr, elle fonctionne, mais elle est un peu compliquée, et tirée par les cheveux. Je ne me sens pas trop attiré par ce type de présentation…question de goût personnel, sans doute. Ou parce que je ne l’ai jamais vu présenter de façon géniale… Pas mon choix, en tout cas. Nous passons à une utilisation du principe Ramsés, d’Howard Adams… A, oui, je ne vous aie pas dit : Avant chaque routine, on a droit à des infos sur son origines, le ou les concepteurs précédents, et l’apport de Maven si le tour n’est pas de lui (ou ses améliorations par rapport à ses versions antérieures, s’il l’avait déjà publié…) Bref, on a des sources. Maven prend soin de notre culture Pour ceux qui n’en ont pas, comme moi, je rappelle que le principe de Ramsés est utilisé notament pour le tour ou l’on déchire quelques cartes en deux, on les mélange, et le spectateur choisi deux moitié, qui se trouvent reconstituer une carte. L’application du miroir à la procédure est un apport intéressant ! Les explications sont très détaillées. Il se base sur l’épellation de mots clefs, ou de phrase. Des variantes sont données, avec différentes procédures. Ensuite, une autre variante des mêmes principes, utilisant 3 cartes et un dé à jouer. Puis des variantes avec plus de cartes et plus de dés… c’est vraiment tout servi sur un plateau, on prend ce que l’on veut ! On enchaine avec des tours avec cartes et pièces de monnaie : Mais ou va-t-il chercher tout ça ! On reviens dans les cartes ESP, avec le tirage d’une suite parfaite (ne contenant qu’un symbole de chaque sorte). L’argumentaire mathématique à donner au public me plaît bien, on peut faire cela de façon complétement déjantée ! A, oui, vous l’aviez compris, j’imagine, mais depuis le début, Maven nous propose des applications avec une idée de thème à chaque fois : pas des textes complets, mais des repères pour construire nos propres texte (sauf quelques phrases stratégique qu’il détaille…) On passe par le jeu, le mentalisme, le hasard, prémonition, lecture de pensée etc… Autrement dit, du clef-en-main, ou presque ! On continue avec une routine utilisant des couples célèbres, une carte est choisie, on retrouve son compère à l’aide de deux cartes « détective » Ensuite, un tour sur le thème de la hiérarchie sociale, avec des cartes ordinaires, puis un tour sur le poker, avec une histoire sur la toute dernière partie de Wild WillHickock, le joueur de poker le plus connu de l’ouest américain (le thème de la main de l’homme mort, mais une version différente des classiques…) Et pour finir, une routine de mentalisme pure, le poker psychique… Bon, j’avoue être allé un peu vite sur les descriptions des tours, surtout vers la fin. Mais c’est voulu : Déjà, pour vous laisser la surprise, en lisant le livre. D’autre part, le but était de montrer la très grande liberté de thèmes et de supports qu’autorise le principe du jeu miroir. Les points faibles du livre : Oui, il y en a ! -Déjà, une certaine répétition, une ressemblance d’une partie des tours les uns avec les autres. A lire à suivre, cela peut lasser. Il faut se rappeler qu’on ne va prendre qu’un tour, pour nos spectateurs. Mais pour le magicien, cela deviens parfois trop répétitif à lire, vu que certaines procédures se ressemblent. Ensuite, c’est un livre de tours, clairement. Maven donne la définition du palindrome au début, mais c’est tout. En ce sens, le livre de Vollmer est bien plus étoffé dans la description des propriétés du jeu miroir. Bon, on n’a pas besoin de connaitre ces principes, pour utiliser les tours : On les fait, et ça marche, qu’on ait compris pourquoi ou pas. Mais ceux voulant créer d’autres tours et s’écarter des procédures données par Maven gagneront à consulter le livre de Vollmer, rien que pour les définitions… A l’inverse, ceux n’ayant que le livre de Vollmer gagneront un nouvel éclairage et une foule de tours, en lisant REVER. Mes conclusions Tous ceux se penchant sur l’utilisation du palindrome devraient lire ce livre, ne serais ce que pour voir ce qu’en fait Maven. Tous ceux s’intéressant à autre chose que la manipulation et ne connaissant pas le principe du jeu miroir devraient lire le bouquin de Vollmer ET celui de Maven. Le principe du palindrome est un incontournable, tout comme le principe de Gilbreath. Il y a les tours proposés, bien sûr. Ils sont simple à faire, il est vraiment très peu probable que vos spectateur, même les matheux, comprennent la méthode, ils ont en générale un nombre d’étapes assez réduit pour être appris facilement, et ne pas lasser le public. Bref, de très bons tours. Mais il se prête aussi à développer une magie personnelle, en insérant des applications du principe dans ses propres tours. Et ça, c’est chouette aussi Et comme on peut le lire dans REVER, cela donne « un art luxueux ultra nu »… Bon palindrome à tous ! Gilbus.
  11. Bon, je n’y connais rien en hypnose, j’ai déjà dit des bêtises la dessus, et vous m’avez repris à l’époque, je me méfie donc des idées préconçues ou des « on dit ». Dans les vidéos de ce post, j’ai aussi été tenté par l’explication du compérage. Pas parce que l’hypnotisée n’est pas naturelle, mais parce que cela semble trop facile, et trop rapide. La réalité de l’hypnose, je m’en fiche un peu : Je ne donne qu’un avis de spectateur. Les alternances entre « éveil » avec les yeux ouverts et « sommeil » yeux fermé sont fait rapidement, très rapidement. Trop. Les consignes données sont sommaires, et peuvent, de l’extérieur, laisser planer un doute : Comment concevoir que le 5 n’existe plus, déjà… Mais cela semble aller de soi dans la vidéo, qui passe sur cette partie de programmation assez vite pour que cela semble trop facile. En bref, comme pour certains effets magiques, on doit montrer qu’il y a difficulté, ou amoindrir l’effet, sous peine d’orienter le spectateur vers des solutions qu’on ne désire pas. Le compérage, dans ce cas. Retrouve la même fille, et refait la vidéo avec plus de mal apparent! Gilbus.
  12. Ben, c’est ta liste. A noter qu’elle aurait été différente il y a 50 ou 60 ans, ou l’on n’était pas magicien sans un saut de coupe (une des première techniques de base enseignée dans les livres de l’époque, et primordiale dans les tours décris…) A, d’ailleurs, avant Elmsley, ben personne ne faisais de comptage du même nom : ils étaient pourtant magicien On trouve quantité de tours sans aucun comptage, et certains même, les fous, osent dire que compter les cartes comme ça n’est pas très naturel : Quand tu veux compter 4 cartes, tu les éventaille d’une main, et tu comptes avec l’index de l’autre main. Le « comptage » a souvent plus de sens quand il est utilisé comme un « montrage », par exemple pour que les spectateurs vois que sa carte est bien là ou pas là, ou qu’un dos a changé etc. J’ai un DVD de je ne sais plus qui, sur les cartes c…..s. Dans ce DVD, on apprend à faire, avec cette petite chose, des forçages, des cartes à l’œil, des contrôles bien sur… Bref, on fait tout ce qui est nécessaire dans 90% des tours. Bon, on ne compte pas les cartes, ok Quant aux empalmage… non, désolé, il y a des magiciens qu’on ne voit jamais faire de tours à empalmage. Cela ne doit pas être indispensable… (même si c’est bien pratique, je suis d’accord…) Mais si tu veux savoir tout faire, il faut sans doute aussi parler de la donne du dessous : Après tout, « l’expert à la table de jeu » nous présente un type qui fait 80% du boulot avec une donne du dessous…et pas un blaireau… Dur, de mon point de vue, de donner une liste incontournable… En fait, répertoire et technique sont liés… Je n’ai pas que cela, mais j’ai fait des forçages en croix à des centaines (plein de centaines…) de spectateurs, sans soucis particulier. Si je repasse en revue mon répertoire, le faux mélange que j’emploie le plus est le Charlier, c’est dire si ça ne pète pas haut Et un autre qui s’apprend en 2 minutes. Ma seconde technique la plus utilisée (ou famille de technique) consiste en des manips produisant des sandwiches, dont tu ne parles pas, et qui sont d’une simplicité enfantine. Un gros succès à chaque fois. Les tours, pas les techniques… La troisième manip, c’est la passe cardini, qui n’est pas bien dure, que j’utilise à outrance… Hihihi : Je savais bien que je n’étais pas vraiment magicien Je réalise des tours allant du mentalisme (lecture de pensées) à la démo de triche en passant par des « pseudos manipulations de cartes » qui sont tellement impossibles que ça en deviens magique. Avec juste un jeu multi-effet, sans aucune des techniques que tu viens de citer. Sans aucune technique, d’ailleurs Puis-je te rappeler que 90% des tours de salons sont automatiques, ou presque ? Car utiliser un manicolor, ou un gimmick de ce genre, me semble plus du domaine de l’automatique que de la manip… Il y a les gobelets, certes. Mais on esbrouffe tout autant avec un chop cup… Ce n’est automatique qu’en théorie, puisque tous les gimmicks doivent aussi se travailler, mais bon, automatique quand même… Il y a bien sûr les numéros de « manipulation » : boulles, apparitions de cartes, de DVD ou autre…. Mais tout le monde n’en fait pas. D’ailleurs, ce ne sont pas les plus magiques, à mon sens… puisque tout le monde est d’accord, public inclus, c’est de la « manipulation »… (J’ai déjà assez de mal à faire oublier cette possibilité aux spectateurs, ce n’est pas pour en faire un numéro…) A, et pour achever le catalogue : Les GI, manip ou automatique ? Alors oui, tout doit être présenté avec talent, ou en tout cas un maximum de travail, ce que nous ne faisons pas toujours assez… Mais ma définition du montreur de tour n’est pas dans le tour qu’il va choisir : C’est justement dans la façon de le présenter. On peut faire un tour demandant une technique folle, et n’être pour moi qu’un montreur de tour. Car on ne l'a pas rendu intéressant pour le spectateur. On peut faire le tour de la banane coupée en 4, et stupéfier le public. Dans l’émission « magiciens leurs plus grands secrets », Eric Antoine avait réalisé ce tour d’une façon magistrale, qui avait bluffé public et jurés (enfin, les gens qui étaient là pour trouver le truc…). C’est pour moi l’archétype du « petit tour » qui a laissé une grande partie de la France sur le cul. Enfin, la partie qui ne connaissait pas le truc avant, bien sûr… Bon, après, il l’a expliqué à tout le monde, avec le choix du magicien en prime, donc… C’est plus la façon de « vendre le miracle » qui fait, dans ma définition, la différence entre un magicien et un montreur de tour… Maintenant, ce n’est qu’une définition, chacun la sienne Les techniques sont utiles. Mais elles ne sont pas un outil plus ou moins indispensable que les gimmicks, ou que les autres principes utilisés en illusionnisme… C’est comme si on disait : Celui qui n’utilise pas le temps d’avance n’est pas un magicien… Bon, à la limite, cela me semblerai même plus juste, en fait Gilbus.
  13. Bon, je suis d’accord avec toi sur le sens général, mais moins sur les gimmicks en général : Il faut toujours se méfier des généralisations Il y a des gimmick qu’on peut aimer utiliser, qui améliore une façon de faire un tour, le sécurise par rapport à des manips hasardeuse, et donc sont utiles. Il y a des gimmicks généralistes, qui permettent de faire des multitudes de tours, sans pour autant ressembler à un accessoire à paillette… Tiens, en carte, puisque la majorité connaissent, tu as des paquets de cartes qui permettent de faire des choses innombrables sans pour autant ressembler à autre chose qu’a un jeu de carte… Tu peux avoir un paquet truqué, examinable ou non, mais aussi une ou quelques cartes spéciales mise en jeu, examinables ou non également… Cela va du classique stripped, jusqu’à des choses plus exotiques comme science friction… Ce type de gimmick facilite la vie, pour certains effets, et font travailler l’imagination. On peut toujours remplacer certains par des techniques, mais seulement si on a envie de faire de la technique : Pourquoi refuser l’aide du matériel, quand c’est possible Ce qui est plus discutable, selon moi, ce sont les tours vendus comme étant la révélation de l’année (ou du mois, ou de la demi-journée) et qui ne sont qu’une remise en forme de principes anciens qu’on trouve dans les bouquins depuis 100 ans et parfois bien plus Certes, l’auteur a dans ce cas procédé à une réécriture, une modernisation, ou un détournement. Mais bien souvent, cela reste limité à un tour et quelques variantes au mieux. Alors que dans les vrais livres… Par contre, il y a aussi plusieurs sortes de livres : Je ne parle pas des livret parlant d’un tour, mais de vrais livres, assez conséquents : -Il y a les livres généraliste, traitant d’un peu tout, (ex : rémy cellier, manuel pratique d’illusionnisme et de prestidigitation, tome deux : tours divers) -Les livres traitant d’un domaine spécifique (ex : rémy cellier, manuel pratique d’illusionnisme et de prestidigitation, tome un : les cartes)(je prends exprès de vieux livres, pour ne pas citer d’ouvrage controversés…) -Les livres traitant d’une technique particulière et de ses développements (ex : « le jeu miroir » de Vollmer, qui ne parle que de cela) Il faut aussi se méfier de l’impression d’avoir tout compris : Par exemple, après avoir lu « le jeu miroir », je pensais avoir fait le tour du sujet, Vollmer donnant avec talent un nombre impressionnant d’applications. D’où la grande claque en lisant ensuite « REVER » de Max Maven, qui apporte un autre éclairage sur le même sujet, avec le génie de Maven, bien sûr… Il est toujours bon de ne pas rester sur un seul livre, pour s’ouvrir à des univers différents. On retrouve la même chose pour les DVD, bien sûr… Il en va de même avec par exemple « multitude » de vincent Hedan qui plonge loin dans un seul principe de jeu truqué, ouvrant des domaine d’applications qui ne viendrais pas forcément à l’esprit de quelqu’un de moins intelligent et impliqué que vincent. Ou pour rester dans le classique, avec les chapelets, qui ne cessent de proposer des applications et des techniques nouvelles, avec Rix, Aronson, Tamaris, Dessi, Buc etc. Chacun ayant bien souvent des idées générales communes, mais apportant son propre savoir-faire, ses propres spécificités et ses propres idées… Bref, tout cela pour dire qu’il ne faut pas jeter les bébés avec l’eau du bain, et que d’autres choses sont à étudier que la technique pure, si on le désire… « Gimmick » n’est en aucun cas un gros mot, et une chose impromptue pour le public peut être une chose préparée pour le magicien... Bien sûr, certains aiment la technique, et se mettent comme contrainte volontaire de n’employer QUE de la technique. C’est un choix artistique, comme les pointillistes en peinture, qui se limitent à un seul mode de peinture. Si le but est le spectacle, on peut se poser la question de ce qui est bon pour le spectacle, en fonction du type de spectacle que l’on fait, et de ses aspirations propres, du temps que l’on veut utiliser pour la partie techniques, et à ce moment seulement choisir les outils que l’on utilisera pour l’occasion… Pouf pouf… On parlait de débuter… Ba, je crois que je n’en finirai jamais de débuter… Mais je ne suis pas vraiment magicien, c’est normal… Gilbus.
  14. Les tours tout fait sont sympa, car ils sont tout fait. Mais ils donnent l’illusion qu’il n’y a plus rien à faire, alors que c’est au contraire la, quand on sait faire le tour, que tout commence : L’interprétation, la gestion du public, le travail d’acteur et l’écoute de l’énergie que te renvoie ou pas le public… bref, la magie commence Et cela va te demander du boulot même pour un tour automatique, car on peut toujours améliorer la façon dont on présente quelque chose. Hélas, j’ai bien peur que tu n’aies à passer pas mal de temps « pour un simple tour » Cela ne veut pas dire s’orienter vers des techniques ardues casse doigts, bien sûr : Tu peux faire des tours faciles techniquement, cela ne veut pas dire qu’ils sont faciles dans l’interprétation…rien n’est facile Si tu as 6 mois de formation internet… arf. Achète un livre sur le sujet qui t’intéresse, dans les fondamentaux. Ou un DVD de base, et retravaille les base à partir d’enseignement plus sérieux. Je n’ai pas une haute opinion des formations internet… Les deux produits que tu cites sont des ad-on, des choses que l’on ajoute sur un tour aboutit, pour renforcer l’ambiance, et c’est très bien. Mais je rejoins les autres pour dire qu’en 6 mois, il doit te rester un certain nombre de choses à travailler dans les bases. Un exemple, si tu fais des cartes : En 6 mois, combien de cartouches (12 jeux) de cartes as-tu ruiné en entraînement ? Si c’est moins d’une cartouche, ben garde ton argent pour des consommables : Les cartes sont des consommables, et surtout au début, on en use énormément. Si tes cartes ne s’usent pas, ne deviennent pas noires sur la tranche et continuent de glisser parfaitement, c’est que tu ne travailles pas assez Idem pour les pièces si tu en fais : As-tu des pièces de la qualité que tu souhaites, qui font un bon son en s’entrechoquant, as-tu les pièces gimmicks de base qui ouvrent tout un lot de tours ? Les pièces et leurs gimmick coutent chers, mais sont un bon investissement si tu pratique les pièces. Fais-tu des cordes ? Là aussi, la corde, c’est du consommable. Bon, on en trouve en général vers 1 euro le mètre, ce n’est pas très chers, mais arrange toi pour avoir toujours des cordes propres pour passer en public…ca file vite Et ainsi de suite… Rien qu’en t’équipant en consommable pour un an, tu vas largement entamer ton budget. Ajoute des cours de bases, et tu auras tout dépensé. C’est dur de s’entendre dire qu’on doit partir du début, je sais, quand on pense avoir une bonne connaissance d’un sujet. Mais à moins que tu n’aies des dons innés très développés, ou que tu ais bossé jour et nuit, en six mois, tu n’as pu normalement qu’effleurer le sujet. Cela n’empêche nullement de faire des tours. Mais j’ai le plaisir de t’apprendre que tu vas sans doute encore découvrir des pans entiers de l’illusionnisme, tu as de la chance ! En outre, un livre est avantageux : En achetant un tour, ou un DVD moderne qui parle d’un tour, ben tu as un tour et quelques variantes. Un livre (un vrai, pas un livret parlant juste d’un tour) contient en générale entre 10 et 50 tours, suivant le livre. Le rapport quantité/prix est incomparable Idem pour les DVD généralistes : Pour les cartes, par exemple, la série des billis donne des dizaines de tours, avec des dizaines de techniques parfaitement expliquées, et une progression pédagogique : un top. Alors que dans les produits dédiés à un tour, ben tu as un tour. La mode commerciale est à produire un support (livret ou DVD) par tour, mais ce n’est pas une bonne affaire pour le consommateur… sauf à vouloir à tout prix CE tour. La mode des gimmick fait aussi parfois oublier combien on peut faire de tours avec du matériel ordinaire… les gimmicks sont des outils intéressants, mais pas les seuls : Les méthodes, principes, préparation, temps d’avances, tours de main etc. , sont des outils aussi, et bien plus universels qu’un gimmick en général limité à une action. Un gimmick peut aussi se fabriquer, dans beaucoup de cas : Si tu fais des cartes, as-tu essayé de bricoler des trucs avec ? Si non, je t’invite à commencer Bref, avant d’acheter des choses chères à l’utilité limitée, vois ce que tu peux avoir pour le même prix, qui te servira dans 10 fois plus d’occasion. Produire de la fumée, pour enrichir une prestation, c’est top. Mais tu vas l’utiliser une fois pas prestation, durant 3 secondes. Plus, cela va faire démonstrateur de fumigène, cela ne relèvera plus l’ambiance, ça la cassera. Donc, c’est une chose utile, mais qui ne fait que ponctuer un effet qui doit déjà être fort en lui-même. Quelle ambiance désires-tu installer ? Quel personnage utilises-tu pour interpréter tes tours ? Quels moyens utilises-tu pour installer cette ambiance ? Si tu n’as pas de réponse satisfaisante à ces questions, je crois que la fumée n’est pas prioritaire. Car si tu veux relever l’ambiance avec un jet de fumée, il faut déjà avoir employé les méthodes de bases pour la créé. Electric touch est dans le même processus créateur d’ambiance… De plus, on peut employer des moyens plus légers, et plus subtil, pour réaliser des ambiances équivalents. Si c’est juste pour rire, en envoyant une décharge à un spectateur, je t’invite à lire des choses sur la gestion du spectateur avant, et à réfléchir aux relations entre magicien et spectateur. Si c’est le gag qui te plaît, tu as des produits en farce et attrape qui sont bien moins onéreux Je sonde un peu dans tous les sens, car je ne connais pas tes motivations, ne te vexe donc pas si je lance des trucs qui peuvent paraitre bizarres Bref, j’abonde dans ce qui a été dit plus haut, avec un petit bémol : Je le sais bien, car je suis le premier à craquer, les gimmicks ou les derniers DVD sortis font envie. Comme il a été dit, ce sont des jouets, mais cela fait parfois bien plaisir d’avoir de beaux jouets Donc, même si l’étude sérieuse devrait occuper une bonne partie de ton temps et de tes ressources, si cela te fais plaisir d’acheter des trucs rigolos, ben fais toi plaisir… Ce n’est pas ce qui fera vraiment progresser ta magie, il n’y a pas de gimmick magique qui te transforme en magicien. Mais tu t’amuseras avec, et c’est le principal, si on ne s’amuse pas, on part jouer à autre chose Simplement, n’y passe pas tout ton budget, ça serait ballot… Gilbus.
  15. ben oui: tout est dans le jeu d'acteur, plus un peu de maquillage, et quelques branches pour le costumes mais bon, on s'éloigne des cartes en tant qu'arme balistique, là... a noter comme autre référence au sujet, dans le roman "Carter contre le diable", un magicien plutôt méchant qui tue une personne avec des cartes lancées... ils sont cruels, ces magiciens... Gilbus.
  16. c'est "rien sans la magiiiiie!" appréciez le trainement sur le mot magie, cette petite scénette étant bien évidemment parodique: un simili jeux de rôle organisé pour deux futurs mariés qui étaient les seuls joueurs (les deux hobbit portant le pneu doré (la pneumunauté de l'anneau...) qui sont passés par du tolkien mitigé de sacré graal et de "lord off the ringard" on s'étaient bien amusés, sachant que c'était monté à l'arrache, sans répétition et avec 3 minutes de préparation de la scène avant que les hobbits arrivent... j'y jouais aussi le rôle d'un hent qui posait aux hobbits l'énigme des trois nains qui vont à la mine, mais je ne vais pas vous la raconter, la, c'est hors sujet... Gilbus
  17. un livre à posséder impérativement: il y a des filles nues dedans! Un autre grand classique : [video:youtube] Stalion, un grand maitre du 12 degrés qui tache! (technique de lancer de cartes vers 3:07 et la suite sur cible vivante) Gilbus. PS: Ce n'est pas du lancé, mais du combat quand même: j'ai utilisé la technique qui est donnée en 3:25 dans la vidéo de stalion ce WE, durant une fête médiévale ( http://lesfeuxdelarencontre.eu/ ), devant environ 300 personnes: gros sucés... le contexte était le suivant: j'ai fait de la magie et des bouffonneries tout le WE, donc les visiteurs avaient pu voir le personnage. dame élodie, elle, était montreuse de Rats (rats vivants). lors du spectacle de clôture: Après les tirs de canons divers et avant que ne commence la baston générale, le héro annonce une démonstration des ruses de l'armée bretonne pour combattre les français. Un gros balaise en armure complète, visière relevée, fait le français. Élodie s'approche de lui par derrière, un rat à la main, et le fourre dans sa cotte de maille, par derrière. le guerrier se débat dans tous les sens de plaisante façon. un de ses camarade fini par lui venir en aide, attrape le rat et le jette au loin. le guerrier, furieux, fonce sur élodie, épée brandie, mais je m'interpose en criant: "vous ne pouvez rien contre ma magie!!!!! ... prenez une carte" et je lui met un éventail de cartes devant le nez, à hauteur des yeux. le guerrier se fige, étonné, lève une main pour prendre une carte. Comme les cartes sont à hauteur de ses yeux, il ne vois pas arriver mon coup de poing dans sa figure (important pour la crédibilité, la visière relevée... ne jamais donner un coup de poing nu sur une armure...). il bascule en arrière et s'écroule, les cartes volent dans tous les sens (très important pour le rendu visuel...) et on s'enfuient... Aucun rat n'a été blessé durant ce numéro. je ne peux pas en dire autant de mon jeu de cartes pps: j'avais déjà utilisé cette technique durant un combat contre un balrog, il y a pas mal d'années, voila l'extrait vidéo : [video:dailymotion]
  18. Pas si tu présentes de l’ésotérisme amusant en dansant, tout en racontant l’histoire de mécanisme d’horlogeries… Gilbus
  19. Je n'ai pas vu loving band, mais ce que vous en dites me fait penser au DVD des flicking fingers -The Movie, qui avaient fait des mises en scènes aussi bien pour les présentations des effets que pour les explications: le DVD de magie le plus amusant que j'ai vu à ce jour, et il commence à dater Content de voir que le concept fait des petits... A propos de votre dernier magigazine, il y a pas un problème de montage? car presque à chaque fois, quand l'un de vous s'approche pour montrer à une caméra un truc de près, c'est l'autre caméra qu'on vois, et on bascule sur la caméra de près alors que c'est trop tard, ou pas loin... en tout cas, toujours une bonne ambiance, on regarde ça sans se lasser continuez! Gilbus
  20. …Engagé pour animer la soirée, il dégaine un jeu bicycle, une corde toute neuve avec les bouts arrêtés par du scotch fluo et fait signer le tout en tendant au spectateur un sharpie (qui ne l'était pas encore) issue de son portefuille dans lequel, chose étrange il y avait un autre portefeuille, plus petit. Cela n'a pas loupé : - elles sont bizarre tes cartes; elles sont plus grande que celle de Mamie. Elles sont truquées ? Pasque si elles sont truqués t'es pas un vrai magicien. Et puis d'abord, si t'es magicien, elles te servent à quoi tes cartes ? Fais moi apparaître un... Chameau ! … - Et puis vous êtes drôlement tordu pour faire signer une corde; qu'est-ce que c'est que ce stylo ? Un quoi ? Un sharpie , c'est quoi ça ? Un stylo americain ? Ben tiens voilà ce que j'en fais de ton stylo-americain, maintenant t'as de la vrai charpie, Mouarf !! … - Et regarde donc sa corde elle a des bouts de scotch ! Hey, elle est truquée c'est ça ? Les bouts de scotch ça colle c'est ça, c'est comme ça que tu la répares quand tu la coupes ? - Ahem, non c'est parce que les bouts s'effilochent sinon, d'ailleurs cela me rappelle l'histoire d'un lapin... (le brave homme effectue une boucle et deux oreilles pour faire un lapin à la Aldo Colombini avec sa corde mais il n'a pas le temps de terminer l'un des convives lui ayant chipé la corde) - un lapin qui s'effiloche, ah ah ah mort de rire (et le convive d'essayer de triturer la corde dans tous les sens pour en trouver le truc avant de la jeter dans le saladier de sangria) ! ... Très rigolo Bon, c’est presque le genre de truc qui arrive, en plus : J’étais le WE dernier au festival « cirque ou presque », pour tenir une table de close up avec mon (plus) jeune camarade Prédicto (le magicien rigolo…) Nous avons dut subir une bande d’enfants à peu près du même acabit que ce que tu décris. Genre à piquer le chapeau de mon copain, pendant qu’il est en train de faire un tour… A interrompre, gêner, presque grimper sur la table pour mieux mettre le nez sur le matériel etc. Personnellement, je n’aime pas les enfants. Ce sont des gens qui ne sont même pas finis. Déjà que je n’aime pas les gens… Mais Prédicto pensais les aimer. Il avait amené un mignon petit puzzle 3D rigolo, histoire d’occuper un gosse, s’il y en avait un pénible. Ça a marché. Il a retrouvé son puzzle, en fin de session, tout grignoté, inutilisable. Moi, je m’en suis tiré à peu près, un tapis de carte un peu déchiré, un autre un peu mouillé, heureusement par de l’eau, c’est tout. La table ne s’est pas effondrée… Pas de blessures graves. A la fin du WE, Predicto aimais déjà moins les enfants, curieusement Gérer les enfants excités (que les parents ont laissés en liberté, sans muselière, car ils sont en train de voir un spectacle, eux…), les type bourrés, les grincheux, ça fait partie de notre lot. Bon, en poste fixe avec du public qui change toutes les demi-heures environ, sauf la bande de gamins collés à la table comme des morpions, ce n’est pas toujours simple. Mais on apprend des choses simples : -Il faut savoir arrêter quand les gens n’ont pas envie de voir de la magie, et mettre ceux qui ont envie d’en voir de notre côté. -Ne pas être trop familier, surtout avec les enfants énervés, qui ne vont pas s’apaiser mais monter en régime. -Laisser une distance, pour que la magie soit une chose rare et précieuse. -Garder le contrôle de la prestation. C’est nous qui décidons, le public n’a le droit de choisir quelque chose que quand nous le lui demandons. (Ceci dit, toujours avoir un chameau à faire apparaitre est un plus…) Et plus prosaïquement : -Ne pas laisser trainer le moindre accessoire qui ne sert plus. Ne sortir que ce qui va servir tout de suite. -Garder les choses qui servent, mais ne doivent pas être touchées, à portée de nos mains, pour intercepter les pattes intrusives. -Utiliser une grande table, bien profonde, pour maintenir une distance avec le public (ma table pour ce genre de prestation fait 80cm de profondeur, ce qui permet de marquer clairement la zone spectateur et la zone magicien. Ou d’utiliser des accessoires un peu volumineux, genre cartes format A4…) -Se protéger sur les côtés et par l’arrière, pour éviter les intrusions et l’envahissement. (J’ai un guéridon bien lourd, qui n’a servis pratiquement qu’à bloquer les intrusions du côté jardin tout le WE… nous avions mis la table contre la toile du chapiteau, stratégiquement, pour ne pas être débordés par l’autre côté, et relativement protégé par l’arrière…) -Quand cela se produit quand même, remettre de l’ordre et évacuer les intrus avant qu’ils ne foutent la pagaille dans le matériel. -si on doit mettre des choses stockées sous la table, avoir une nappe qui pend jusqu’à terre évite d’avoir systématiquement des enfants qui attaquent par en dessous. -Etre aimable en toute circonstance, et s’arrêter dès que cette amabilité n’est pas payée de retour : On n’est la ni pour assumer la frustration des gens, ni pour servir de défouloir ou de tête de turc. Ainsi, on peut éviter de se retrouver à pleurer sur les marches le soir, et on peut même sortir un bloc note du format qu’on désire, car le premier qui moufte, il se prend un coup de baguette magique (baguette métallique massive, fabrication VAX, du lourd, du solide…) Ceci dit, pour en revenir au sujet : Le nomad pad ne me semble pas très surprenant, c’est un calepin comme il y en a 50 modèles, les spectateurs qui vont pinailler dessus me semble être du genre à dire que tout ce qu’on a est truqué, espérant nous déstabiliser, et prêchant le faux pour savoir le vrai… Entrer dans un rapport de justification à postériori, ça ne marche pas : Il vaut mieux, à mon sens, tourner la démarche de recherche du truc tout azimut en dérision, et dire que « oui, le calepin est truqué, tout comme le stylo, qu’il y a un double fond dans ma chemise, et en fait, je ne suis pas vraiment là où vous croyez, car il y a un grand miroir qui donne l’illusion d’un magicien… » Soupir, hochement de tête, on s’adresse au spectateur qui semble le plus sensé (le moins pénible…) « qu’est-ce qu’ils ne vont pas inventer… » Et on continue… Et si une personne montre qu’elle ne coopérera pas, ne PAS la prendre comme volontaire. C’est le plus simple, non ? Ceci dit, les cas dont nous parlons sont quand même relativement rare, je trouve : La plupart des spectateurs sont polis, aimables, attentifs, respectueux. Surtout quand ils ont vu la baguette fabrication VAX… Gilbus
  21. En cartomagie, après réflexion, ou pas: La CC et toutes ses applications. La colle et toutes ses applications Le mensonge, et toutes ses applications... Mais cela m'ennuie d'abandonner les aimants, les fils et les doubles fonds... bon, OK, les deux premiers sont deux matériels, seul le troisième est une technique. Mais qu'est ce qui différencie une technique d'un gimmick? les deux sont des outils produisant un effet, non? Gilbus
  22. Ben, non, je ne prétends pas être metteur en scène : J’ai vu travailler de vrais metteurs en scène, et je sais qu’il me manque beaucoup de chose pour en être un. A, comme j'aimerai, bien souvent, avoir les moyens de faire appel à un metteur en scène, pour rendre mes petites âneries intéressantes... Tu n'imagines pas avec quel attention j'examine la moindre critique, justifiée ou non, espérant corriger une aberration dans mes numéros... et il doit y en avoir encore plein... J’essaie juste de dire ce que je ressens, en tant que spectateur, c’est le mieux que je puisse faire. Désolé si parfois, cela fait un peu prétentieux…. Gilbus.
  23. Si le numéro a 15 ans, c’est effectivement quelque chose qui devait être hyper novateur à l’époque. Mais les choses changent. Et le vrai public ne se situe pas dans les maisons de retraites… En dehors de l’aspect technologique qui s’est démocratisé, enlevant une bonne part si ce n’est la totalité de l’intérêt du numéro, je maintiens que l’interprétation ne me touche pas, mais vraiment pas du tout, du fait du sourire constant et de l’allure sûr de lui du magicien, qui visiblement de son point de vue nous montre le top des merveilles. Là aussi, les gouts du public changent, en 15 ans, et les meilleurs numéros sont maintenant ceux impliquant des sentiments autre que le « regardez, je suis le plus fort ». En gros, le jeu d’acteur ne suit pas : il doit dater de 15 ans aussi. Tout artiste qui se produit s’expose à la critique, et j’ai vu des numéros bien plus intéressants… Un numéro de music-hall est un divertissement, mais on peut ne pas l’aimer, et dire pourquoi. On peut dire qu’on n’aime, qu’on n’aime pas, mais on peut aussi, si on a un minimum de conscience de ce que l’on pense, expliquer POURQUOI on aime ou on n’aime pas, au risque de se faire taxer de prise de tête. Rien de plus pénible, de mon côté, que d’avoir des retours disant : C’est super Ou C’est naze. Si on trouve ça bien ou mal, dire pourquoi est la moindre des choses, c’est même une politesse vis-à-vis de l’artiste, qui sans cela n’a aucune raison de tenir compte d’un avis. Je doute qu’il lise ce qui se dit ici, mais s’il le fait, je n’aurais au moins pas à rougir de mon incivilité, en critiquant sans dire pourquoi : ce n’est pas de la prise de tête, mais de la correction. Je suis content pour lui s’il a encore beaucoup d’engagement avec ce numéro. Mais franchement, un numéro basé sur la technologie informatique, le faire jouer encore au bout de 15 ans est inespéré… J’espère qu’il en a d’autres plus récents. J’ajouterai, puisque Danilsen me pousse un peu, que j’ai une autre raison de ne pas aimer ce numéro : Il incarne le magicien de cabaret, qui fait sa prestation pour le « vrai public », et puisqu’il se trouve sur la scène, on doit l’aimer. Il s’est donné du mal, il doit être récompensé. Ben ça ne marche pas comme ça. On voit bien que son numéro est travaillé, rodé, qu’il le maitrise parfaitement… Cela, on ne peut le lui reprocher, son truc glisse sans accrocs. Ce n’est pas un critère suffisant pour qu’on doive l’aimer. Et justement car il s’est donné tant de mal pour faire de son numéro un « divertissement » le plus lisse possible, sans une émotion, sans un brin d’humanité, sans sincérité : Ben oui, il nous fait bien comprendre, par ses sourires, que tout cela n’est qu’un spectacle… pourquoi ferait-il semblant d’avoir une émotion pour le pantin, puisqu’on le sait tous, ce n’est qu’un divertissement, pas besoin de se prendre la tête… Ben, quand Frich ou Mortimer se prennent la tête, franchement, là, je vois un divertissement, mais je vois aussi de la sincérité et un jeu d’acteur achevé. Donc, sincérité. S’il avait juste produit des balles en mousses, sans mise en scène, je dirais : pourquoi pas. Les spectacles non scénarisé ne sont pas mes préférés, mais cela peut être époustouflant. Mais là, il a commencé à faire de la mise en scène, avec son pantin, et il n’est pas allé au bout de la démarche. Et c’est peut-être cela qui m’agace le plus : voir une belle occasion de gâchée. Son pantin, je voudrais qu’il raconte une histoire avec : Il l’a délivré, et ensuite ? Le pantin s’anime, il se transforme, grossis, deviens un enfant réel, n’importe quoi. Mais le poser sur le bord de la table, et le laisser tomber pour aller faire des ombres chinoises, cela me déçoit. Et quand je suis déçu, comme tu le vois, je suis bavard, et prise de tête Gilbus
  24. Idem que la majorité, pour la magie des écrans : Ça sent la tablette tactile, et son pinceau ressemble à un de ces crayons pour tablette, qui évitent de balader les doigts sur l’écran. La synchronisation est alors évidente, c’est uniquement de l’informatique, et on doit pouvoir le faire avec un logiciel de présentation standard genre PowerPoint. Du coup, je ne sais pas quoi penser : Croit-il que son numéro est mystérieux ? Si oui, il pense que le public à 15 ans de retard sur son matériel, ce qui n’est pas le cas en France…peut être en le présentant à certaines tribu de la jungle amazonienne… Si non, ou est l’intérêt du numéro, puisqu’il n’y a pas vraiment de valeur ajoutée en dehors du jeu avec une tablette, et un lanceur de confettis… Franchement, les vraies apparitions (balle et pantin) sont marginales sur la durée du numéro, et l’explication est tellement évidente qu’on se demande s’il prend ses spectateurs pour des idiots. Il y a la fameuse « suspension du refus de croire », mais elle ne s’applique pas ici, il n’y a pas de réelle histoire ou mise en scène nous invitant à suspendre quoi que ce soit… Bref, un numéro que je ne comprends pas, ni dans l’intention, ni dans le message. Bon, comme ce n’est pas la seule chose que je ne comprends pas, c’est sans doute normal, mais bon. La technologie réalise des miracles. Mais ces « miracles », à partir du moment où ils sont popularisé dans une utilisation courante, ont-ils leur place sur une scène en tant que moteur principal du numéro ? Ils peuvent servir de décors, d’ambiance à un numéro. Mais comme centre d’intérêt principal, je n’adhère pas des masses. Je me suis fait bluffer, il y a quelques mois, par un objet ancien. Présenté par un collectionneur. L’authenticité, l’ancienneté de l’objet ne faisais aucun doute, ni par l’objet lui-même, ni par le contexte. Quand l’objet s’est animé, j’ai cherché vainement un fil, une inclinaison, une possibilité de temporisation par écoulement d’eau etc… C’était magique, car impossible avec cet objet. En fait, je me suis fait avoir par une télécommande, tout ce qu’il y a de plus moderne. Mais le contexte m’a fait oublier la possibilité de technologie moderne, et a rendu l’effet totalement magique. Voilà une belle application de la technologie. Mais la technologie mise en avant, cela demande qu’on s’appuie sur autre chose que l’effet technologique, pour avoir un réel spectacle. Si on a des robots qui dansent, on a les robots, c’est cool, mais plus vraiment merveilleux de nos jours. Si les robots ont une chorégraphie qui a une valeur en elle-même, oui, cela devient du vrai spectacle, et plus seulement une vitrine technique. L’émotion naît rarement de la technologie elle-même, mais de ce qu’apporte la technologie à l’humain. Voir un handicapé marchant avec une jambe robotisée, ou un quadriplégique s’exprimer grâce à une machine, cela me bouleverse, me rend fier de la technologie, et de la solidarité humaine. Voir le pantin danser sur l’écran, sans qu’il y ait un lien qui se crée entre le réel et le pantin, c’est juste ennuyeux. Il a essayé de motiver, pourtant : Le pantin se cogne contre le bord de l’écran, tombe : d’où la préparation de son « évasion » de l’écran, pour le faire venir dans le réel. Mais en faisant cela, le magicien se marre tout seul, il ne partage pas un instant la peine supposée du pantin qui est prisonnier de l’écran… Il va juste le délivrer, car c’est fun et prévu dans le scénario, pas parce qu’il aime le pantin… Mais c’est une motivation abstraite : y-a-t-il eut échange de sentiments entre le magicien et le pantin ? Pas vraiment, ou pas de vraiment exprimé… Une fois dans le réel, que fait le pantin ? Rien, il est devenu inanimé, et on le laisse assit, immobile, sur le bord de l’écran, et on passe à autre chose… Je le préférai vivant dans son écran que mort sur la table… Cela aurait pu être un grand, un superbe numéro, s’il avait été plus loin, et accepté de mettre de l’émotion dedans. Là, il rigole sans arrêt, très content de lui, et semble se fiche des émotions qu’il devrait faire naitre. Bref, pas convaincu… Gilbus.
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