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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Je suis à peine surpris qu’en 2014, on associe systématiquement naturisme et sexualité. Il faut dire que l’ordre moral est de retour, et que les année 60/70, ou les tabous s’étaient amoindris, sont bien loin. La liberté de pensées et de corps des hippies est donc enterrée depuis longtemps. Merci Shiva de nous rappeler ainsi que nos pensées sont formée par l’ambiance communautaire, et que la plus efficace des censures est celle que chacun va s’imposer lui-même. J’imagine que c’était l’un des buts de ton post, il est atteint Gilbus
  2. C’était une parodie, mais il n’est effectivement pas le seul : Peut-être les magiciens utilisant une quêteuse, une casserole à apparition ou une boite tellement bizarre qu’on se demande si ce n’est pas un accessoire de magie (truqué) peuvent–ils se poser la question aussi : Ne sont-ils pas leur propre parodie, celle du magicien stéréotypé qui fait sa magie grâce à ses accessoires visiblement sortis du magasin spécialisé ? La quêteuse était un objet utilisé dans les églises (avec un plus long manche), il y a 100 ans, pour faire la quête, justement. Cet objet a totalement disparu, sauf pour les magiciens qui continuent à l’utiliser imperturbablement… Bien sûr, on peut en faire de bons tours. Mais est-ce crédible ? Et si vous vous moquez que ce soit crédible, que vous n’y croyez pas vous-même, n’êtes-vous pas dans la parodie ? Là, au moins, la parodie est amusante Manipuler, avec sérieux, des casseroles improbables dont le trucage est évident pour la moitié du public, c’est un peu pathétique non ? Et justifie ensuite qu’on soit parodié. Gilbus.
  3. Non, je n'ai jamais eut ce genre de problème, je suis sans doute moins impressionnant que toi Par contre, il aurait été inintéressant de savoir quelle conviction exacte était heurtée par ta pratique: -avait elle l'impression que tu étais un vrai sorcier? (là, avec des balles en mousses, c'est que tu es vraiment très fort!!!! ) -Etait elle contre le mensonge en général, et donc ne pouvais cautionner un spectacle basé sur la tromperie? (là, elle ne doit pas avoir beaucoup de fun dans sa vie: elle ne peux pas regarder la télé, ni écouter un chanteur en play back...) -Pensait-elle que, d'une façon générale, les spectacles de magie peuvent faire croire aux gens faible que le surnaturel existe en dehors de la religion? (c'est un raisonnement qui vaux aussi pour certains ultra rationaliste, qui arrondissent le concept en "faire croire que le surnaturel existe.") -Ou autre chose encore? Tu aurais pu aussi lui parler de st jean bosco, qui utilisait les tours de magie pour enseigner le cathéchisme de façon amusante. Mince, un saint officiel, c'est une référence Gilbus
  4. maintenant, il y en a à qui ça plait: http://www.artefake.com/QUI-VIVE-Thierry-COLLET.html Gilbus.
  5. Ce n'était pas lui qui animait ce stage, mais oui. http://www.lephalene.com/contact/ Je précise que la recherche sur les techniques de manipulation est intéressante. et qu'ils ne débinent effectivement pas tout de leur spectacle. le soucis pour moi, c'est juste qu'ils sont dans la mouvance du "je vous le dit, ya un truc" que je n'arrive pas à comprendre. inciter les gens à ne pas croire tout et n'importe quoi, c'est assez louable, en soi. Se servir de l'illusionnisme (ou du mentalisme) pour ça, en expliquant les tours, c'est ballot, quand on se veux magicien... il y a bien d'autres moyens pour faire passer les messages sur la manipulation: pub, politique, soumission à l'autorité etc. mais bon, on ne va pas refaire le débat une fois de plus Gilbus.
  6. merci pour l'info, je pensais que la bombe marchait pour tous les cas! bon, d'un autre coté, je ne me produit pas au zénith, ça doit être pour ça Ceci dit, une fois le tissus aux normes acheté, trouver une couturière pour faire le fond (attache, parements éventuels...) ne devrait pas être très difficile, non? rien que dans ma commune, j'ai au moins deux adresses qui sauraient faire, et c'est une toute petite cité... A moins qu'il n'y ait d'autres contraintes légales que l'on n'a pas cité? Gilbus.
  7. Ou tu peux peut-être simplement faire appel à une couturière, avec du tissus ordinaire, que tu traitera ensuite à la bombe d’ignifugeante? Car en dehors de cette particularité contre le feu, un fond de scène, c'est surtout du tissus, non? Gilbus
  8. J’étais le WE dernier à un stage de deux jours sur le mentalisme. Bon, n’allez pas vous imaginer un stage hyper underground : C’était un stage ouvert au public, s’intitulant « l’art d’avoir toujours raison » par la compagnie « le phalène » Et les mentalistes qui composent cette compagnie sont partis sur une démarche non pas de débinage gratuit, mais de débinage « utile » : Dans leurs spectacles, ils expliquent des tours (par exemple les gobelets transparents, style P&T mais en plus intello), pour démontrer que l’on peut manipuler un public. L’animateur du stage m’a bien fait remarquer que ce n’était pas un débinage gratuit, mais pédagogique sur la notion de manipulation des sens et des spectateurs. Mais qu’il ne voyait aucune justification à maintenir un secret quelconque, de toute façon… Je lui aie fait remarquer à mon tour qu’on pouvait montrer la manipulation sans débinage, il y a assez de possibilité dans les expériences psychologiques ou dans les gags magique. Réponse : oui, mais nous, nous sommes des magiciens, on fait donc avec ce qu’on sait faire. C’est pas faux. Il me faisait remarquer aussi que leur compagnie était peu aimée des magiciens classiques, qui ne venaient pas voir leurs spectacles en général. C’est normal aussi. Et que le secret ne servait qu’à maintenir l’égo du magicien dans une situation de pouvoir. La, à mon sens, ils n’ont pas dut voir les bons magiciens… ou ne pas ETRE les bons magiciens. Avant de virer pro-débinage, l’animateur m’a dit qu’il était anti-débinage, et que le temps et la réflexion aidant… Je lui ait fait remarquer que l’inverse pouvait être vrai, et que des gens ayant commencés débineurs pouvaient devenir de fermes opposants à cette pratique (J’en connais ) Bref, nous avons discutés un bout de temps, car je n’allais pas laisser la propagande pro-débinage être transmise aux stagiaires devant moi sans réagir. Ceci dit, le thème du stage étant les manipulations psychologiques, les gens qui étaient la venaient pour apprendre à ne pas se faire manipuler, et n’était donc pas très accrochés par mes arguments. Cependant, l’animateur, avant d’expliquer certaines choses, leur avait bien fait remarquer, en substance : « Souvenez-vous de l’impression que vous à donner le tour que je viens de faire. Repensez-y quand je vous aurais donné l’explication… » Et il avait bien raison : une fois donné l’explication, le tour à fort impact qu'il avait présenté paraissais tout bête, un « enfumage » tout simple. (le terme « enfumage » était le leitmotiv d’un stagiaire ) Néanmoins, personne n’a voulu accepter, malgré ce qu’avais dit l’animateur, que le tour puisse perdre de son impact si on connaît le truc : Ils étaient, animateur en tête, persuadés qu’il ne fallait plus croire au père noël, quand on est adulte. Et que la « performance » valait mieux que le mystère. On retombe toujours sur les mêmes concepts. Comme si la suspension du refus de croire, que nous étudions tous en long large et travers n’existait pas. Comme si connaitre le truc leur donnais un avantage dans le spectacle : ils étaient, en sommes, restés sur l’opposition entre le magicien qui cherche à « enfumer » et le public qui doit résister. C’est tellement dommage… Je me dis, pour me réconforter, que cet échantillon était parmi ceux, justement, qui veulent à tout prix savoir, ne veulent pas se faire « enfumer », veulent lutter contre la tromperie et la manipulation… alors que c’est l’essence même du spectacle de magie. Mais l’amalgame entre manipulation psychologique (par les média, la pub, la politique, les interactions sociales…) et le spectacle d’illusionnisme rend plus difficile de démêler les concepts. Bref, un WE éprouvant pour un anti-débineur comme moi, bien que tout se soit passé sur un mode sympathique, bien sûr… En plus, je n’ai pas appris grand-chose, mais bon, je m’y attendais un peu. L’animateur semblais parfois surpris d’un simple magicien amateur connaisse le sac à change transparent, les sortie multiples, ou le choix du magicien… armes visiblement réservées aux mentalistes. Ceci dit, ce stage était intéressant pour ce qu’il véhiculait justement : L’idée de manipulation omniprésente. Je ne sais pas si d’autres ont suivis leurs stages, et ce qu’ils en pensent… Mais bon : je pensais assez stupidement que les mentalistes étaient orientés vers la recherche du mystère, ben non, pas tous. C’est ballot. Gilbus.
  9. la, c'est la bordel: des trucs en vrac dans les tiroirs, des valisent qui débordent, des accessoires qui s'étalent partout. je n'ai absolument aucune technique de rangement. Sachant que je n’arrête pas de sortir, assortir, emporter, ramener des tours, au fil des spectacles, je ne prend jamais le temps de tous les ranger correctement. de plus ordonnés que moi ont plusieurs valises: une pour le spectacle enfant, une pour le close-up, une pour le restau... ils prennent la bonne valise, en partant, et sont sur de ne rien oublier. il faut une rigueur d'enfer, pour ne pas mélanger le contenu des valises, bien sur Comme je n'ai pas de spectacle standard, mais que j'assemble le plus souvent de petits bouts pour en faire un spectacle, c'est ingérable par valise, pour moi. de toute façon, les tiroirs débordent tôt ou tard, c'est forcément le bazars... Si tu as la place et une immense armoire, tu peux te faire des boites étiquetées (objet mousse, jumbo, cordes, gobelets...) c'est ce qu'on vois chez certains pro ordonnés. je les admire beaucoup pour cela! Gilbus.
  10. Très bonne analyse des différentes possibilités Bon, il ne faut pas oublier aussi que ce sont les marques sur un curseur continu : On n’est pas forcément l’un ou l’autre, mais toujours un peu des trois, même s’il y a une tendance majoritaire qui s’impose souvent. Ainsi que je le disais, je n’ai pas un costume de reconstituteur. Mais ce n’est pas un simple déguisement pour autant, car il y a des bases histo dedans : Il y a donc un milieu entre évocateur et reconstituteur. Pour le type de spectacle aussi : Soit tu as un personnage que tu ne lâche pas, et tu vis au 13ième siècle, tant par ton discours que par tes manières (reconstituteur), soit tu peux te permettre des sorties de personnage pour expliquer l’évolution du jeu de carte, par exemple, et tu es alors évocateur : L’évocateur a une liberté que n’a pas le reconstituteur. La troupe avec laquelle j’évolue principalement est plus sur l’évocation, c’est-à-dire par exemple qu’il y a un râtelier d’arme, et qu’on explique au public l’évolution des armes, pourquoi ça a changé, a quelle époque etc. On peut donc y évoquer des armes 14ièmes, alors que nous sommes au 13ième Evocateur, donc. Mais la pédagogie et l’intérêt suscité par l’évocation est souvent plus forte que la reconstitution : J’ai vu, et pas qu’un peu, des reconstituteurs rester entre eux, et n’avoir que très peu d’ouverture vers le public : pourquoi une troupe de soldats irait discuter avec les gens qui défilent le long de leur lice ? Ils restent dans le rôle de soldats bourrus, ce qui limite parfois leurs interactions avec le public. D’autre part, ils n’ont pas forcément d’interactions à proposer… A l’inverse, on trouve des évocateurs qui ont un super costume, un super décor, du matériel digne de reconstituteur, mais qui n’ont pas de personnage à mettre avec : il te font une visite guidée comme au musée, sans jeu d’acteur (et même parfois sans savoir-faire technique, le camps restant uniquement basé sur une apparence. Je crois qu’il faut naviguer entre les deux, évocateur et reconstituteur, pour en tirer le meilleurs de chaque chose : Un reconstituteur absolu se verrait obligé de parler en vieux français, ce qui est incompréhensible. Personne (à ma connaissance) ne le fait jamais. L’évocateur va juste émailler son discours de quelques expressions, et cela maintiendra une couleur de son spectacle, tout en restant à la portée du public. L’évocateur peut se permettre quelques clin d’œil sur les anachronismes, alors que le reconstituteur est obligé de rester dans son rôle… Le reconstituteur ne peut utiliser de choses que l’on n’a pas identifiées historiquement comme existant à l’époque concernée : Il doit, s’il est un jongleur ou un bateleur, utiliser les choses telles qu’elles étaient faites, et telles qu’elles nous sont parvenues de façon documentées. Par exemple, les lunettes : On croit souvent que les lunettes sont un anachronisme sur les camps médiévaux. Elles ont été en fait inventée de façon vérifiée au 11ième (ou 12ième, j’ai un trou !), et si elles sont à monture de bois, de corne ou d’un autre matériau compatible, si elles n’utilisent pas de branches articulées (les modèles certifiés ont un petit cordon qu’on passe derrière la tête ou derrière les oreilles), on peut porter des lunettes en étant reconstituteur. A l’inverse, je parlais de tube Raymond plus haut. Je ne connais pas de source indiquant l’existence de tube Raymond au moyen âge. Donc, le reconstituteur n’en utilisera pas. L’évocateur, du moment que les matières et la technologie apparente sont possible, ne se gênera pas. Idem pour la magie électronique : L’évocateur peut s’en servir, si elle reste cachée et inconnue du public, le reconstituteur se fera un point d’honneur à n’utiliser que des techniques d’époques certifiées, même si elles sont tout aussi cachées. Je jongle au bâton du diable : historiquement, aucune source, mais rien n’empêche d’un point de vue technologique de le faire : je suis donc dans l’évocation, pas dans la reconstitution sur ce point… Enfin, et c’est sans doute le plus important, un reconstituteur ne peux faire dans le fantastique au-delà des coutumes de l’époque : Par exemple, je ne suis pas certain que les bateleurs se déguisaient en sorciers pour opérer sur les marchés et fêtes : Je suis même à peu près certain du contraire, vu les images qui nous sont parvenues, ou le bateleur est habillé comme tout le monde ou presque. La mode des magiciens en chapeaux pointus et robes à étoile est plus de la renaissance, il me semble… Socialement, cela serait une erreur aussi : le risque de finir en prison pour sorcellerie serait accru par une attitude simulant une interaction diabolique. Le bateleur, s’il veut faire long feu, a intérêt à être clean Par contre, l’évocateur ou l’artiste magicien à thème historique peut très bien avoir une attitude diablolisante, des propos frisant l’hérésie, un comportement blasphématoire ou en tout cas pas très catholique, on s’en fiche (au niveau historique…). J’ai une petite routine ou je lis dans les tarots. Mais bon, comme le tarot et son usage pour lire l’avenir est interdit par notre sainte mère l’église, je ne peux bien entendu pas le faire. Donc, je lis le PRESENT dans les tarots. Et pour être sûr de ne pas mettre l’âme immortelle des spectateurs en danger, je vais révéler MON présent, avec ces tarots… (Étant un costume de bouffon, la lame du fou ressort sans arrêt… ce qui est effectivement mon présent…) C’est bien sur un jeu d’évocateur, car un reconstituteur ne lirais pas les tarots en public, devant 100 personnes… déjà car le public l’aurait fuis, ou trainé devant le seigneur local pour être jugé, si on était au moyen âge. Pour un reconstituteur, les actions pouvant être considérées comme démoniaques peuvent avoir lieu, mais sous l’apparence de la comédie, de la farce, et finir de façon à édifier le bon peuple sur les risques qu’il y a à commercer avec le surnaturel : on peut plaisanter avec le sexe (les farces sont bourrées d’allusions franchement grivoises…), sur les défauts humains (l’avarice, la gourmandise etc…), sur la malhonnêteté (rien n’empêche de montrer un voleur, un tricheur, en condition de spectacle...) mais il faut être prudent si l’on évoque les démons. Mais un artiste ou un évocateur peut, s’il le désire, ouvrir son antre de sorcellerie ou d’alchimie au bon peuple, et y produire des prodiges maléfiques, sans risque de se faire lyncher. On a donc, comme le souligne très bien Amaury, des choix à faire. Tout dépend du type de spectacle que l’on souhaite offrir. En général, dans les fêtes médiévales, une dose de fantastique est tolérée, si elle est bien faite : Dans beaucoup de fête en Bretagne, on peut croiser une sorcière échevelée, aux yeux vairons (lentilles de contact ), qui touille son chaudron ou va faire peur aux enfants et des proposition dégoutantes aux grands : c’est tellement bien fait qu’on y croit. Elle fabrique des potions, en plus… Je ne parierai pas sur les chances de survie d’un tel personnage avec un tel comportement au moyen âge. Gilbus
  11. Après, tout dépend de ce que l’on inclut dans l’hypnose : Le pouvoir de guérison des rois de France se pratiquait par imposition des mains, non ? Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que l’imposition des mains est une technique hypnotique De toute façon, c’était un don divin attribué aux rois de Frances, aucun rapport donc avec une technique humaine Mais tu as raison, le phénomène hypnotique n’a pas attendu l’apparition du mot hypnose pour exister. Simplement, les gestes hypnotiques employés par notre magicien de la vidéo sont une version moderne et même stylisée typique du 19/20ième siècle. Je ne suis pas sûr que le geste aurait eu la même signification au moyen âge. Par contre, il est compréhensible du public moderne : toujours des concessions D’autant plus qu’elle ne dors pas vraiment, durant son hypnose, c’est donc une figure de style liée à la lévitation : Depuis Robert-Houdin, on ne peut plus faire léviter sans endormir, ça deviens machinal… Disons qu’il l’ensorcelle, ça sera suffisant Ceci dit, ce type de lévitation sur chaise est-il toujours trompeur pour un public moderne? Je ne sais pas, le mystère ne semble pas bien épais, et il a été débiné un peu partout… Une lévitation moderne convaincante, mais pouvant se faire en médiéval, serait par exemple le saturne de yogano, non ? Là, le public risque d’être surpris Mais c’est plus chers… C’est un paradoxe aussi du magicien médiéviste : Il doit faire des tours « comme dans le temps » pour un public moderne. Pas toujours simple Bon courage à toi… Gilbus.
  12. ben, ca pourrais donner lieu a un numéro amusant: le magicien montre les tours qu'il faisait avec une cigarette normale, puis il explique que les temps sont durs, vu qu'on ne peux plus fumer en public, et il recommence tous les tours avec une ecig. les tours: apparition, disparition, cigarette coupée en deux et reconstituée etc... l'ecig coupée en deux et reconstituée sera le prochain top de nos marchands, n'en doutons pas Gilbus.
  13. Munky est de très bon conseil Pour le "par cœur", voilà un résumé de l'article de l'encyclopédie universelle de la magie de Gilbus qui parle de la magie contée. Si on a une magie contée… Le conte n’est pas une récitation : Le conteur n’est pas prisonnier des mots : il peut changer tous les mots, toutes les phrases, et l’histoire peut être la même malgré tout. On peut raconter deux fois de suite la même histoire, sans se servir des mêmes mots, des mêmes phrases. Ce qui compte dans l’histoire, c’est la structure, les personnages, les décors, l’action. Pas les mots qui décrivent ces éléments. La méthode que j’applique : -Isoler la structure de l’histoire.(je ne vais pas vous faire un cours sur les structures du conte, allez suivre des cours de conte pour cela ) dessiner une grosse bulle sur la feuille, pour chaque étape. les étapes classiques sont: -situation de départ -événement déclencheur -épreuves lors de la quête (en général 3) -situation finale -Pour chaque étape, résumer en 1 ou deux phrases maxi, ou avec un petit dessin ce qui s’y passe. mettre cela dans la bulle -Une fois toutes les étapes faites, visualiser chacune d’elle, pour avoir une image mentale de ce que l’on veut décrire : image pour les descriptions fixes, ou film pour les parties d’action. Ensuite, dire à haute voix ce que l’on a dans son image ou son film, sans chercher de mots compliqués, comme on parle normalement à une connaissance. S'entrainer à haute voix est indispensable: les mots sont toujours parfaits dans notre tête, c'est en passant par la bouche qu'ils deviennent perfectibles... Au bout d’un certain nombre de répétitions, les bons mots vont finir par trouver leur trou dans ce qu’on raconte, et le texte va se stabiliser plus ou moins. On peut si on le désire noter en mot à mot ce que l’on dit, pour archive. Mais ce qu’il faut garder en mémoire, ce sont toujours : Les étapes. Les images ou films que l’on a mis sur chaque étape. L’avantage : -si l’on visualise, on ne va pas faire d’incohérence dans les descriptions, puisqu’on dira une chose que l’on voit. -Partir d’une image mentale donne une matière riche : il y aura bien plus de détails dans une image que dans quelques mots. -En cas de trou, revenir à l’image. Si l’image ne viens pas (le trou donne souvent une impression d’encéphalogramme plat…), revenir à la structure pour raccrocher les wagons : une fois qu’on a retrouvé l’étape ou l’on est, l’image va revenir toute seule, et donc tous les détails. Donc, pas de par cœur, c’est vrai… Ça, c’est en général. Il y a des exceptions : 1ere et dernière phrase, doivent être calées pile poil : Il faut au départ capter l’attention. Et à la fin, rester sur une image propre, et donner un signal de fin clair. En plus de cela, il y a bien sûr les phrases actives dans la procédure du tour : Certains tours demandent une tournure de phrase exacte, pour être optimum. Il y a donc un peu de par cœur quand même. Mais l’entrainement est là pour rendre ce par cœur naturel, et ne pas avoir l’impression de réciter : Le texte par cœur va tomber naturellement s’il est cohérent avec l’ensemble de l’histoire qu’on donne de façon variable. Ensuite, je ne peux pas vous donner un cours de conte ici, c’est un peu limité. Il faut simplement être prêt à passer du temps sur son texte, autant voir plus que sur le tour et sa partie technique. Sachant aussi qu’un texte peut évoluer au fil des interprétations : Un texte en conte (ou en magie contée) ne devrait pas être figé dans le temps, même si les mots viennent naturellement au bout d’un moment. Au fil du temps qui passe, nous changeons, il est normal que notre texte change aussi. Dans tous les cas, je déconseille de partir d’un texte écris : Toujours partir d’une structure. un texte écris n'est pas naturellement adapté à l'oralité. Des mots, des phrases qui sont très bien sur le papier vont être lourde en bouche, et peu naturelle. Partir de l'oral, et si on veux garder une trace écrite, ne pas "traduire" ce que l'on dit pour l'écrire, mais le reporter mot à mot. Bien évidemment, il s’agit de conseil pour de la magie contée. Si notre texte est en vers, il faudra bien le savoir par cœur. Si notre texte consiste surtout à dire : « Et alors, je perds maintenant la carte dans le paquet… » Ben ce n’est pas de la magie contée. Hein ? Le sujet n’est pas la magie contée ? Et alors ? Gilbus.
  14. Les as en rois (billis) sont un tour de débutant, mais que j’adore aussi : Comme quoi il n’y a pas besoin de faire des heures de miroir pour faire un bel effet magique Le tout pour ce type de tour, c’est qu’il corresponde à ton personnage. Par exemple, je suis un Gilbus assez maladroit, qui débute, très conscient de ses limites. C’est le message que j’essaie de faire passer, sachant que quand ce type de personnage fait un bon tour comme les as en roi, les gens sont encore plus surpris : Ils ont vu venir le coup, comme c’est prévu dans le tour, et sont scié à la fin. Mais mon personnage est un débutant, donc il utilise ce qu’il présente comme un tour de débutant, et ne se rend pas compte que la fin n’est pas du tout un effet de débutant… Le personnage est la clef qui définira ton style, et donc la façon dont toi tu va présenter tes tours. Là, c’est à toi de voir ce que tu veux être Cool, comme choix, non ? Pour les tremblements : C’est un grand classique quand on débute, quel que soit l’âge ou le degré de nervosité. Si on tremble, il faut faire avec, ça passera complétement avec l’habitude du public, je te le promets. Mais il faut pratiquer régulièrement en public, pour que ça passe vite On peut limiter les dégâts : Comme il a été dit, commence par des tours ne demandant aucune dextérité, que tu peux faire les yeux fermés (bon entrainement, d’ailleurs ) Cela fera un démarrage progressif pour toi, dans ton numéro. Ensuite, la respiration : Avant de te lancer, respire à fond 4 ou 5 fois, en expirant aux max. pas au point d’avoir la tête qui tourne, mais bon, oxygène toi : Certaines personnes oublient de respirer durant une interprétation, et cela peut aussi se sentir coté public. D’autant plus si tu gère la respiration en fonction de ce que tu es en train de faire (manip sur une expiration, blocage après inspiration durant la pause précédent l’effet ou ce genre de choses destinées à induire un relâchement ou une concentration du public) Si tu trembles vraiment trop en cours d’interprétation, suspend un instant ce que tu es en train de faire, respire un grand coup, et souris à ton public : le sourire sincère détend le corps, un moyen de tromper sa peur inconsciente en s’envoyant à soi-même un message subliminal disant : tout va bien… Il est normal pour beaucoup de gens d’avoir peur avant d’entrer en scène, la sensation de vide au creux de l’estomac etc. Normalement, si ton entrainement est conséquent, cela devrais disparaitre immédiatement après que tu aies commencé ta prestation : il ne faut donc pas s’inquiéter de ce qui se passe avant… Si tu parles beaucoup, n’oublie pas de boire juste avant (de l’eau !). Moi, cela me calme de boire avant… Mais comme je l’évoquais plus haut, le mieux pour être cool en spectacle, c’est le personnage : Quand tu incarne ton personnage, tu n’es plus soumis à tes propres limitations, tu as celles que tu as fixé à ton personnage, qui peut être très à l’aise avec le public, lui… Il faut y croire pour lui donner vie Crois à ta magie, c’est plus facile que de mentir Gilbus. ps: grillé par manta sur pas mal de point ou nous sommes d'accord
  15. Très chouette numéro Ils ont pris la peine de justifier les effets par un jeu d’acteur appréciable, j’adhère. Bon, il y a quelques anachronismes : Les roulettes sous la cage et sous la malle, par exemple, c’est pas top. La mise en scène demandait qu’il déplace la cage seul, il a fallu faire des concessions. Ou plus simplement l’hypnose de la fille pour la faire léviter : pas vraiment d’époque comme procédure (mais je suis mauvaise langue, nous allons donc parler d’ensorcellement de la fille, et le tour est joué ) C’est une chose que tout médiéviste est amené à faire peu ou prou : Des concessions. Prenons l’exemple du costume : Les purs et durs utilisent un costume tissé artisanalement, cousu et teint à la main, avec des boutons de bois ou de corne taillé par un artisan. Ça coute une fortune rien que pour le tissu. Celui qui veut donner uniquement l’apparence ne cherche souvent pas aussi loin : -J’ai un costume de lainage, donc ok pour la matière. -Tissé industriellement (la différence n’est pas flagrante, les imperfections que l’on a sur un tissage artisanal ne prouvant que l’irrégularité de l’artisan, et non sa maitrise…). -Teint spécifiquement, mais avec de la teinture industrielle, et en machine… il n’y a pas de différence visible, vu que les teintures naturelles peuvent être très vives si on fait un nombre de bains important : la teinture industrielle permet juste de gagner des bains, et tiens un peu mieux dans le temps. -Avec un patron historique, pour les chausses complètes par exemple. Mais là, je vous livre mes petites hontes assumées : -Je ne porte pas de sous-vêtements d’époque, mais bien un caleçon moderne. Ben, je ne me déculotte pas en spectacle, j’ai donc trouvé que cela ne valais pas le coup… J’ai des copains qui s’en sont fait, pour aller se laver au baquet ou à la rivière, dans les camps. Je les admire beaucoup… -pour tenir les chausses, j’avais utilisé des cordelettes tout à fait dans le ton. Sauf que c’est le bazar pour aller aux toilettes, et que je déteste l’impression que tout va se détacher d’un moment à l’autre quand je marche. Du coup, grosses concession au confort : je tiens mes chausses par des bretelles tout à fait contemporaines, sous la chemise : le confort est incomparable avec la version historique, et je ne passe plus tout mon temps à me demander si mes chausses sont en train de tomber sur mes genoux, ce qui nuisais légèrement à ma concentration vis-à-vis du spectacle, je dois l’avouer… -Le rembourrage des pointes de mon coqueluchon (le chapeau du bouffon. Oui, je suis souvent en bouffon, pas celui de mon icone de forum, qui date un peu : je suis un peu plus histo, maintenant…) est fait avec des feuilles de plastique roulées. C’est moins lourd qu’un rembourrage de tissus ou de coton, et ça tiens mieux à l’humidité que du carton. -j’officie souvent sur une petite table qui est tout à fait moderne. Je la recouvre d’un drap, et voilà tout. Les gravures représentant les bateleurs du moyen âge ne montrent pas de nappe, dans mon souvenir. Mais les nappes existaient, je m’en sers donc. Et ainsi de suite : J’ai sacrifié ce qui ne se voyait pas au confort ou à la praticité, tout en préservant l’apparence. Dans le cas du spectacle du puy du fou, personne ne fait attention aux roulettes, car il y a misdirection par la mise en scène, c’est donc le même esprit, plus ou moins. Tiens, on peut étendre la réflexion aux cartes à jouer : Les cartes telles que je les décris dans mon message d’avant sont bien, au niveau historique, mais pas top au niveau spectacle : En effet, elles déroutent le public. L’absence d’index, le remplacement de la dame par un cavalier, les familles exotiques sont un handicap pour que le spectateur puisse se rappeler ou même identifier la carte à tous les coups : nous le savons tous, il faut déjà bien travailler le spectateur pour qu’il se rappelle la carte d’un jeu contemporain, alors avec un jeu qui le déroute, c’est encore plus dur. L’absence d’index ne facilite pas les choses, pour différencier les figures, et rend le comptage des points laborieux. D’autre part, ce type de jeu n’a pas de classement rouge noir : Épée/ coupe/bâton/denier sont des familles non colorées. On peut si on le désire faire, un peu artificiellement une distinction entre familles masculine (épée/bâton) et féminine (coupe/denier), mais il faut expliquer… Cela m’entraine vers des concessions, à nouveaux : -Déjà, au niveau de l’époque, les cartes se sont répandues au 14ième en Europe. Je suis souvent au 13ième, ou l’on n’a pas de présence sourcée (terme signifiant qu’il y a un document d’époque qui en parle…) de présence des cartes en Europe. Mais j’aime faire des cartes, et on a des sources présentant des cartes au 12ième en pays maure. Donc, j’utilise des cartes, disant que ce qui se passe de l’autre côté de la méditerranée est possiblement transportable, vu le trafic de commerce important entre l’Europe et l’Afrique. Les cartes sans index sont un handicap : J’utilise des cartes avec, et du coup, avec coin arrondis, et dos imprimé, quitte à faire foireux, autant y aller Les cartes semblent toujours exotiques par les familles, mais sont moins déroutantes que des vraies cartes d’époque… (J’utilise des cartes espagnole qu’on peut trouver sur le site « le comptoir des jeux » par exemple, c’est même pas chers…) Les cartes sans séparation rouge noir, avec des familles inhabituelles sont un problème ? J’utilise alors des bonnes vieille bicycle série vintage 1800 : des cartes modernes, mais qui me donne l’occasion de parler de l’évolution des familles, entre les familles espagnole directement prise aux arabe, les familles allemandes (épée/gland/feuille/coupe) et les familles française qui ont fini par s’imposer partout, jusqu’à nos jours (qui ne sont pas 13ième, mais plutôt 14/15, mais bon…) En fait, l’évocation des différents types de cartes me donne des prétextes pour changer de jeu, ce qui m’arrange bien pour certain enchainement de tours L’aspect vintage de cette série évite d’utiliser des cartes trop « moderne »… même si historiquement, elles ne sont pas du tout conforme… Des concessions, toujours des concessions… A, tant qu’on y est : Dans la liste des tours possible, tu peux ajouter le feu, bien sûr : Les avaleurs et jongleur de feu existaient déjà, donc les tours d’apparition de feu, d’invulnérabilité, ou le fait de brûler un papier ou un animal (casserole diverses…) sont dans le ton. Bien entendu, au moyen âge comme maintenant, les consignes de sécurité pour manier le feu sont toujours d’actualité (http://www.burncrewconcept.org/viewforum.php?f=6&sid=5460f170d48b2fdfac39d14bccbfb6bd ) Le maniement du feu était très surveillé, au moyen âge, les incendies étant une vraie plaie… il faut donc rester réaliste sur la sécurité. Quant aux remarques sur la générosité, c’est malin de la part de Chakkan qui se donne du mal pour nous donner bénévolement le magigazine régulièrement… Lequel Chakkan m’a donné des preuves de SA générosité à lui (oui, je bosse ce que tu m’as envoyé… je commence à trouver quelques bricoles…) On est là pour partager, c’est le principe des forums… En plus, je n’ai jamais dit que j’étais le top niveau en spectacle médiéval, on peut avoir plein de style et de manières, comme ce sympathique couple du puy du fou Faite donc votre magie, et amusez-vous Gilbus.
  16. Si tu veux faire dans l’historique, tu as : Les gobelets. les baguettes et bâtons. Les tours de balles, d’œufs et d’anneaux. Les tours d’animaux (un grand classique consistait à couper la tête d’un canard, puis à lui remettre… ) Les tours de cordes, ficelles, fils. Les tours de pièces, de dés, de médailles. Les tours avec des fleurs. Les accessoires métalliques : un tube Raymond, par exemple…. Les tours faisant intervenir des armes blanches : couteau ou Epée avalée, tête au sabre, lévitation sur épée… Attention cependant, si tu veux être juste, au style d’arme employées : les armes blanche ont connu beaucoup d’évolution, et ça serait ballot de mettre une garde renaissance si ton spectacle est au 13ième Tu peux aussi avoir des tours avec des bijoux, si ceux-ci restent dans le style de ton époque : Collier cassé et reconstitué, perles qui changent de couleur, disparition ou apparitions de colliers… Les cartes apparaissent vers le 14ième, à voir quand tu te situes. Elles avaient les coins carrés et non arrondis, pas d’index, et souvent un dos non imprimé. Le plus souvent, elles avaient le format espagnol : épée/bâton/denier/coupe Ceci dit, les cartes pour la scène, ce n’est pas forcément le plus visuel. Par contre, tu peux utiliser des accessoires en papiers, genre prédictions, papiers déchirés et compagnie. L’écriture demande encrier et plume, bien sûr (pas une plume métallique, une vraie plume…) Les plis cachetés sont préférables aux enveloppes. Les accessoires peuvent être colorés vivement : Le moyen âge est un millénaire de couleur. Mettre des couleurs fanées, pour faire plus vrai, n’est pas exacte historiquement : Certes, les objets qui nous restent de ces époques ont des couleurs palies : mais c’est après 1000 ans de vieillissement : cela donne une idée de l’intensité colorée de l’époque… Les couleurs palies sont signe d’indigence, quand on est à l’aise, on repeint… et le bateleur doit attirer le public, il a donc un outil de travail coloré. Bon courage, et tiens nous au courant, cela m’intéresse… Gilbus.
  17. Je ne sais pas s'il utilise les 3V, mais question visuel, il a du boulot à faire: J'ai rarrement vu une personne confirmée gigoter autant sur scène : Pas une seconde ou il ne soit en mouvement, que ce soit des déplacements, des mouvements des bras, des mouvements du torse... c'est épuisant à regarder. Gilbus.
  18. Oui, ça claque dur Bravo, c’est plein de création, de rythme, d’effets vraiment convaincants… Vraiment chouette. Le seul moment où j’ai un très léger doute sur la nécécité d’un mouvement, c’est sur 2 :32, quand tu dessers le nœud, et le fait monter et descendre visiblement sur la corde : Cela ne peut-il pas mettre une amorce de technique possible pour le spectateur attentif ? Le passage du nœud d’un bout à l’autre est tout simplement parfait en 1 :28 !!!!! Le retour est à peine moins convaincant, en 1 :34, car la main qui remonte la corde est légèrement décalée par rapport au nœud qu’elle vient de prendre. Mais c’est de l’argutie, histoire de dire quelque chose, le tout est vraiment très bon Encore bravo ! Gilbus
  19. oui, enfin, des enfants... ils doivent quand même avoir 14 ou 15 ans, à vue de nez, non? plus ados qu'enfants... c'est quand même une grosse daube, pour cet age Ma première séance de spiritisme truqué, je l'ai faite à peut prés à leur age, et j'ose croire que c'était un peu meilleurs quand même: j'ai foutu les chocottes à toute l'assistance... l'âge n'explique pas tout. non, je trouve qu'ils méritent bien la vidéo mais personne n'a dit que c'était grave non plus, heureusement juste qu'on pouvais en faire autre chose que d'en rire Gilbus.
  20. Une solution pour ce type de blocage est parfois de laisser tomber. On fait autre chose, qui vont faire travailler d’autre aspect de nos manips. Et quand on y revient ensuite, bien souvent, on a progressé, sans savoir pourquoi. L’apprentissage se fait dans les doigts, mais aussi dans la tête, et la tête à besoin parfois de temps d’assimilation en faisant autre chose. Gilbus.
  21. Effectivement, l’agrandissement est spectaculaire : Passer d’1,20 mètre à 2,5 mètres, c’est extraordinaire ! A moins qu’il ne s’agisse d’une caricature mise en scène, le but pour eux étant de faire les idiots en singeant un magicien ? Franchement, ça serait mieux pour eux, mais je doute… Au-delà de la rigolade, ne peut-on en tirer quelques leçons ? 1 : Prendre son rôle au sérieux : Quand on se produit en spectacle, nous sommes responsables du spectacle. 2 : utiliser du matériel adapté : Un carton se retaille, pour avoir une forme et une taille convaincante. Le refus d’adapter le matériel alors qu’il est améliorable est une faute. 3 : se placer du point de vue des spectateurs : Là, un simple coup d’œil depuis la salle aurait convaincu l’équipe qu’ils n’étaient pas convaincants. 4 : ne pas singer les stéréotypes sans les connaitre : Le masque de magicien masqué, la cape, les filles qui tournent autour sans savoir quoi faire, comme d’ailleurs le magicien… tout cela sent la mauvaise copie non assimilée. 5 : scénariser pour rendre l’acte intéressant : Là, en plus d’être naze, c’était ennuyeux. A la limite, la grossièreté du tour et les ratages finaux ont relevés le niveau, tellement il était évident que le tour était sans intérêt. 6 : répéter, bien sûr : J’ai déjà personnellement connu des problèmes guère moins humiliants que ce numéro, par manque de répétition en situation… (Un vent inapproprié lors d’une lévitation d’objet en extérieur, par exemple. J’ai passé une bonne partie du numéro à courir sur la scène pour rattraper une boule qui lévitais (sans fil ni tige, mais sensible au vent… Cela reste la grande honte de ma vie, et j’assume la responsabilité de l’échec.) : il faut apprendre quand on ne doit PAS faire certaines choses qu’on avait prévu, quand ça ne va pas aller. 7 : Savoir ce que l’on va faire : Le magicien reste à regarder avec sa scie à la main tout le temps de l’installation de la partenaire, alors qu’il y avait milles choses à faire, à commencer par l’aider. 8 : créer une atmosphère en cohérence avec le numéro : La musique choisie n’est pas mauvaise en elle-même, mais ils savaient leur numéro pourri. Donc, mettre une musique mystérieuse et grandiloquente, c’est accentuer le coté pourri. Une musique de toon, avec une chorégraphie de toon aurait été bien plus adaptée. 9 : Travailler : C’est tout bête, mais on peut tout améliorer, en y mettant un peu d’énergie. 10 : être solidaire dans l’équipe : Abandonner la partenaire qui faisait les pieds, et la laisser se casser la figure en sortant du carton n’est pas une bonne idée. On pourrait continuer comme ça longtemps, c’est tellement facile… Mais lequel d’entre vous n’a jamais présenté un numéro en franchissant une de ces dix limites trouvées au hasard de ce numéro foireux ? Pas moi, en tout cas. Profitons de l’outrance de ce numéro amateur (au sens naze du terme, si si, ça existe…) pour réfléchir sur notre pratique aussi… Ceci dit, quel gâchis délicieusement ridicule… Gilbus.
  22. Ben, j’imagine que les grosses structures proposant du paranormal bidon doivent avoir un fort pourcentage en termes de chiffre d’affaire : Tous les numéros surtaxés, les numéros SMS et autres… « Si tu veux savoir à quoi pense ton mec, envoie « pigeon », au 36…. » Pour pouvoir se payer de la pub télé, radio et journaux, ce genre d’arnaque doit rapporter. On comprend que les gens faisant de la voyance artisanale, en établissant une vraie relation avec le client, soit un peu agacés par ces méthodes relevant de la manipulation et de l’escroquerie pure et simple (je doute de trouver une seule personne se sentant réellement voyant dans ces structures qui utilise un algorithme pour pousser les gens à consommer leurs prestations). Tiens, pourquoi Majax, il dit rien ? Gilbus
  23. Je suis bien d’accord avec ta vision des choses…heuuu, sauf pour Galilée, bien sûr : Le problème de Galilée n’était pas de dire que la terre était ronde, ca, on le savait depuis l’antiquité, et même la renaissance (Galilée vivais au 17ième siècle) n’a pas remis cette chose en doute, lors des problèmes qu’a eu Galilée. C’était de dire que la terre tournait autour du soleil, et non l’inverse. La version d’alors de l’église, mettant l’homme comme création préférée et élue de dieu, plaçait la terre, son habitat, naturellement au centre de tout. En ce sens, la vision Aristotélicienne du géocentrisme était la doctrine officielle. Dire que le soleil était au centre, avec la vision copernicienne de l’univers, cela d’une part relativisait la position de l’homme dans l’univers, d’autre part pouvais justifier les cultes solaires que l’église cherchait à éradiquer. Mais on s’éloigne un peu du sujet Gilbus.
  24. Oui, tout est dit : M. Majax dit qu’il n’est pas psychothérapeute, mais qu’il doit soigner les gens atteints de croyance. Et cela en les désillusionnant, quitte à, je cite, « casser cette croyance chez ceux qui en ont besoin ». Imposer une vision du monde, en l’occurrence la sienne, n’est-ce pas ce qu’il reproche aux tenants du paranormal ? Et cela en détruisant les fondements d’individus qui peuvent être fragiles, il le dit lui-même ? Oui, on peut évoquer le temple solaire et ses suicides collectifs… Peut-on évoquer aussi le nombre de suicides liés à une absence d’espoir, de rêve, de perspective ou de poésie, et pourquoi pas de croyances… ? Ceux qui luttent au nom de la justice, de la vérité, de l’unique façon de penser pour imposer leur vue aux autres me font peur. Surtout quand ce sont des gens aussi doué et talentueux que M. Majax… Je persiste à penser qu’il y a des justices, des vérités, et que l’on peut penser différemment d’un autre sans avoir besoin de se faire soigner. Gilbus.
  25. Bullshit... encore un qui ne connais pas la définition d'un secret... encore un qui dit n'importe quoi sur l'enseignement et le débinage: non, apprendre un tour n'est pas la même chose que changer un carburateur. non, la volonté d'apprendre (pour faire) n'est pas mesurée par une recherche Google : cherche un truc sur google est aussi naturel que d'ouvrir les yeux, de nos jours. n'importe qui peut donc avoir les tours en ouvrant les yeux. bref, une compilations des arguments bidons que débitent les gamins sur youtube, avec une mise en scène donnant à penser qu'il est meilleurs, pro, bref, crédible (quel micro ridicule...) Ce n'est pas parce qu'on parle fort, vite et sans hésitation qu'on ne peut pas dire des bêtise... Sinon, ça se saurait. Gilbus.
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