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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Hihihi : j’imagine qu’en quatre ans, Spiouf n’a pas fait que de la recherche, et a travaillé. Sinon, ben la question de l’intermittence ne se pose pas vraiment Je ne dis pas que les techniciens ont autant de travail hors contrat que les artistes : Je dis qu’ils en ont aussi. Et que certains de ceux que je connais collaborent avec les artistes dans le montage de projets, ce qui leur prend effectivement un temps important. Et on parle bien d’indemnité chômages, hein ? Avec, pour chaque catégorie, un seuil différent pour y accéder : Donc, tu devrais être satisfait, il y a déjà des différences entre artiste et techniciens. Mais sortir les techniciens du cumul des heures, je le maintien, éjecterait de l’intermittence bon nombre de personne qui font plusieurs métiers. Si le but est de réduire les intermittents, ok, c’est le bon moyen… Ben, si je lis bien la convention d’assurance chômage 2011 de l’UNEDIC, il n’y a plus de règles concernant les saisonniers : ils sont au régime CDD, en ce qui concerne l’UNEDIC, non ? http://www.unedic.org/sites/default/files/hs_050_mai_2011.pdf Mais là encore, il s’agit de contrats et de mode d’indemnisations qui ne sont pas construits pour gérer un fonctionnement en projet courts : Les techniciens aussi, comme les artistes, ont beaucoup de contrat d’une journée… Pour moi, c’est l’aspect court et volatil des projets qui justifie les annexes du traitement Unedic : Il serait difficile à un technicien (ou un artiste) de se constituer des droits raisonnables dans le régime général. Hors le métier est fait de courts contrats fractionnés. C’est à cela que servent les indemnisations d’intermittents, non ? A noter que comme je l’ai déjà dit, les calculs sont différents pour les techniciens : 507 heures sur 304 jours pour les techniciens, contre 507 heures sur 319 jours pour les artistes, mais les techniciens comptent en heure réelles de contrat, non en forfait comme les artistes (12 ou 8 heures suivant le type de contrat, isolé ou groupé) Les conditions d’obtention sont donc déjà plus dures pour les techniciens, signe qu’on a pris en compte le fait qu’il y a statistiquement moins de chômage chez les techniciens que chez les artistes (cette dernière assertion est à vérifier, je le dit juste de tête…) Bon, on parle de trucs, mais il faut lire directement les fameuses annexes, vous en saurez autant que moi, sinon plus, comme ça : Les techniciens : http://www.unedic.org/article/annexe-viii-ouvriers-et-techniciens-de-l-edition-d-enregistrement-sonore-de-la-production-4 Les artistes : http://www.unedic.org/article/annexe-x-artistes-du-spectacle Gilbus.
  2. Mais de rien : j’ai toujours grand plaisir à parler de sujet dont je ne connais rien, ça m’instruit La différence que je pouvais faire entre un artiste et un technicien, c'est par exemple sur le temps de création, ou celui de répétition. Par ailleur, je fais vois une profonde similitude entre un technicien du spectacle et un saisonnier. … Ben, justement : Les techniciens n’interviennent pas que durant les spectacles : Ils participent aussi aux créations et aux répétitions. Par exemple, l’ami Dimitri, ingénieur son et ambianceur va travailler pour créer l’ambiance sonore (musique, mais aussi son de fond et bruitage d’ambiance) d’un spectacle de conte : Il est partie prenante dans la création et les répétitions. Il intervient aussi lors de la représentation du spectacle, aux manettes : la, il est « interprète ». Le travail de création à lieu aussi au niveau technique, dans bien des métiers. Le fabricant de décors va créer les décors, en fonction des contraintes techniques du spectacle, et avec les directives artistiques du réalisateur ou du metteur en scène : Il est dirigé au même titre qu’un acteur, mais bien souvent peut se permettre de la création réelle. Maintenant, tu as raison, le travail technique est différent par certains côtés du travail artistique : C’est le prétexte qui a été pris pour dévaloriser le travail technique, lors de la refonte des annexes : Ce qui avant était considéré comme une même communauté à maintenant des gestions différentes : Les techniciens ont un cumul d’heures basé sur les heures effectuées, alors que les artistes marchent aux heures « cachet », 12 pour un contrat isolé, 8 pour un contrat de 5 jours etc. Mais heureusement, le cumul est toujours autorisé : Ceux ayant plusieurs casquettes, genre éclairagiste/marionnettiste peuvent cumuler leurs heures, avec les deux modes de calculs, pour chacun de leur métier, pour arriver au quota ouvrant les droits UNEDIC. Si on retire les techniciens du régime intermittent, ceux ayant plusieurs métier qui sont pourtant tous dans le spectacle perdront sans doute leur droit à l’intermittence, une partie de l’activité technique partant dans le régime CDD, intérim ou général. C’est un des buts visiblement visé par les propositions du MEDEF et de la cour des comptes. C’est pourquoi je suis contre, cela va créer de la précarité en ignorant une pratique de terrain. Gilbus.
  3. Ce que j'ai trouvé drôle, ce n'est pas tant kamel, qui livre des éléments de sa vie, c'est toujours mignon de voir comment ont commencés les magiciens, qu'on les aime ou pas. C'est le journaliste, par son inculture et son manque de curiosité. Le coup de la balle de pistolet entre les dents: Une révolution dans la magie... arf: un tour qui date...heuuu...ben, de l'invention des pistolets, je pense. une grande nouveauté révolutionnaire, donc, qui a déjà été faites d'une manière ou d'une autre par des centaines de magiciens dans les 200 ans qui précédent... Et dont la présentation qui est décrite sommairement n'est assurément pas de Kamel, qui malgré tout "vient juste de donner un sacré coup de jeune à la profession de magicien." C'est ce genre d'affirmation que je trouve assez drôle, dévoilant le fait que le "journaliste" n'a fait aucune recherche, posé aucune question, et ne nous donne que son ressentit personnel de néophyte et les arguments publicitaires de Kamel. Bon, c'est pour métro? Cela laisse voir quels genres d'articles et d'informations fiables peut donner ce journal. c'est surtout cela que je trouve intéressant dans ce genre d'articles Gilbus.
  4. ce qui est amusant, c'est les options: donc, si elle fournis les cadeaux, c'est moin chers que si elle ne les fournis pas bon, pour revenir aà nos moutons, il n'est bien sur pas question d'artiste ici, mais d'animateur/garde d'enfant. je ne sais pas quel est le tarif légal, pour ce métier... les activités sont en bonus, mais il y a des indices: un artiste ne se déguise pas, il se costume Gilbus
  5. un article très drôle, en fait Kamel, je ne sais pas, mais le journaliste lui a un humour involontaire très poussé... Gilbus
  6. Bon, si on parlait d’autre chose ? Du tour lui-même, par exemple… Je ne sais pas pourquoi, mais ce tour ne me fait pas monter au plafond. Enfin, si, je sais pourquoi : A la première vision de la vidéo (et la dessus, on peut dire qu’elles peuvent toutes être comparées…), j’avais trois explications possibles. L’enchainement est assez limpide, le seul doute qui plane est sur la nature du truc : Par blocage mécanique par gravité, par pression, et par les fameux a…..ts… En cherchant, je pourrais sans doute trouver d’autres méthode, mais à quoi bon : Trois, c’est déjà beaucoup. Vous me direz : on peut tout examiner, rien n’est visible (et le bois brut élimine sans doute la méthode par pression… tiens, du coup, c’est un argument pour du bois bien épais ) Mais bon, à qui on fait le tour, et pourquoi ? Si c’est une prestation, et qu’il faille que chaque spectateur examine tous le matériel pour être convaincu que ce n’est pas la solution qu’il a imaginé, ben… c’est un peu préjudiciable pour le rythme de la prestation, hein ? Si c’est entre amis, soit : l’ami examine, ne trouve pas. Il aura pourtant cherché le truc. Et envisagé plusieurs solutions. Du coup, effectivement, il ne trouve pas la solution de l’énigme. Et c’est cela que je vois, avec ce matériel : une belle énigme, ou le truc est tellement bien caché qu’on en est fiers. Je préfère pour ma part les tours ou l’on n’a pas besoin d’examiner le matériel (même si c’est possible) pour être convaincu de l’impossibilité de l’effet. Et trois solutions dès le départ, cela me semble trop. Bien sûr, tout le monde ne va pas imaginer ces trois solutions… quoique… Mais il suffit d’une ou deux idées, et le recours à l’inspection du matériel devient obligatoire. (et encore, je ne parle pas des solutions qui n'expliquent pas tout, comme d'éventuelles coquilles, un miroir rétractable cachant un dés etc...) Après, si ce sont des objets de collection, la, je ne dis plus rien, bien sûr : Le matériel semble de bonne qualité, et assez beau (dur de voir sur photo…). Mais en dehors du fait d’avoir un objet d’exception, cela me semble chers pour une chose difficile à exploiter. C’est pourquoi je pose la question à ceux qui pratiquent ce tour : Vous vous en servez dans quelles conditions ? Pas de soucis avec les spectateurs malins ? (je ne parle pas de trouver le truc, mais d’avoir envie de vérifier si leur idée est la bonne… ce qui implique qu’ils ont une idée…) Autre chose : Plusieurs fabricants ont repris l’idée (et le trucage ?) de Elevator Dice. Il n’y a pas de problème de droits d’exploitation, c’est dans le domaine public ? J’imagine, puisque de grands vendeurs le mettent à leur catalogue, mais bon, ça me fait toujours un peu rêver, ces tours non protégés… (Je connais les difficultés de protection d’un tour, pas de soucis… c’est juste que confronté à un exemple concret, ben ça prend une autre saveur…) Gilbus.
  7. Ne blâmons pas trop vite ceux qui se disent intermittent du spectacle, quand on leur demande leur profession. En se disant intermittents, ils donnent une information importante : Ce sont des professionnels. Alors que si tu dis : « je suis magicien », on va te répondre une fois sur deux : « mais dans la vie, vous faites quoi ? » Ce qui est logique : Tu aurais dû dire « magicien professionnel », ou « artiste professionnel », pour donner l’info en plus : Les amateurs faisant aussi de la magie, l’information n’est pas complète si on ne précise pas, et peut prêter à confusion Mais la consonance du mot « professionnel » est lourde Du coup, que certains disent en deux temps : « je suis intermittents du spectacle, je fais de la magie », cela donne plus d’indications tout en laissant une légèreté dans la formulation, je trouve N’oublions pas que ce sont des métiers de communications Bien sûr, au niveau des définitions, Andy à raison. Mais il faut souvent s’adapter aux connaissances du public (et parfois à ses amalgames, pour être compris), pour qui un intermittents du spectacle est synonyme d’artiste professionnel. Donc en gros, je dirais que cela dépend du contexte Le fait que certains intermittents mélangent aussi les concepts est dommage, mais je ne crois pas que cela soit le nœud du problème, ce ne sont pas ceux-là qui irons discuter avec l’UNEDIC ni avec les politiques Pour en revenir au : Là aussi, il faut garder de la mesure (arf, on va encore me traiter de mou consensuel…). C’est une réalité, la plupart des gens ne voient pas le statut des intermittents comme la priorité de leur vie : Ce n’est pas encouragement à la haine, juste un fait. Si le statut, les annexes, les indemnisations des intermittents sautent, cela ne changera pas MA vie : je ne suis pas intermittents, ni professionnel, ni même vraiment magicien… Mais ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que ces modifications seraient des nivellements par le bas. Et qu’on trouve toujours plus bas que soi, pour se faire niveler son propre statut. Dans cet esprit, ce qui arrive aux intermittents est intéressant pour tout le monde, cela indique la ligne politique actuelle, puisqu’ils sont sous les feux de la rampes, ce qui ne les change guère Donc, s’intéresser aux intermittents, aux artistes et à leurs problèmes, c’est un peu égoïste aussi. En dehors du fait d’être « un encouragement à l’amour », bien sûr Gilbus.
  8. Ben, pour ce point précis, il faut voir. Qu’est ce qui justifie les annexes spéciales artistes/techniciens ? Peut-être leur travail au sein d’entreprises éphémères ? (quand le film est fini, toute l’équipe est dispersées, artistes et techniciens de la même façon…) Un argument que j’imagine (dans mon innocence…) être une bonne justification : Un artiste vis dans la précarité. Un ouvrier en métallurgie pourra certes travailler en CDD ou en intérim, mais a une chance, un jour ou l’autre, de passer en CDI. Un artiste, c’est plutôt rare, hein ? L’artiste va donc, à moins de changer de travail, passer vraisemblablement sa vie entière dans la précarité. Même s’il n’y a plus de crise, que l’emploi remonte, tout ça, il sera de toute façon dans la précarité. Toute sa vie, qu’il commence à peine, ou soit proche de la retraite… Rien que cela, pour moi, mériterai qu’on se penche sur un aménagement spécifique, d’où les fameuses annexes… Qu’en est-il des techniciens : Ben, ils sont à peu près dans la même position. Bon, il peut y avoir davantage de poste en CDI, dans les théâtres, ou des structures tournant en continu, alors que les artistes n’y font que passer. Mais c’est déjà le cas dans beaucoup d’endroit, ou l’on trouve des régisseurs attachés à un lieu qui ne sont pas intermittents, par exemple… En gros, la ou les postes fixes étaient possible, beaucoup ont été créés, car c’est une sécurité pour la structure, qui a quelqu’un qui connais bien son matériel. Mais en pratique, beaucoup de techniciens fonctionnent en mode projet, comme les artistes, et subissent donc les mêmes contraintes, et la même précarité. Il me semble normal qu’ayant les même contraintes, ils aient le même genre de protections. Bon, on a l’habitude de raisonner en mode individualistes, en tant que magicien, car on fait peut être plus rarement partie d’une grosse équipe que les acteurs, par exemple. Dans un projet de film, l’équipe se constitue aussi bien avec les artistes que les techniciens : Tel réalisateur va faire venir tel chef éclairagiste, qui lui voudra tel et tel personnes avec lui etc. La constitution de l’équipe technique est faite de façon presque aussi pointue que l’équipe artistique. Comme il a été dit, donner un éclairage adapté, gérer la pureté ou la texture d’un son, réaliser les décors, cela demande des compétences que moi, je trouve artistique, au moins autant que beaucoup « d’artistes » en tout cas. On a donc un métier intimement lié a la production d’une œuvre, les même contraintes personnelles que les artistes, les mêmes particularité de précarité. Moi, ça ne me choque pas que les techniciens soient dans le même bateau. D’ailleurs, avant la réforme, ils l’étaient, et cela ne choquait personne. Mais on sait bien pourquoi il y a eu séparation en deux annexes : Un même salarié pouvait avant librement passer d’un travail d’artiste à un travail de technicien, et cela sans se poser de questions : c’est une réalité de terrain, que beaucoup de gens ont des compétences multiples, des tâches qui débordent, des pratiques multifonction. Ben, maintenant, c’est moins simple… Tiens, si on veut pousser le raisonnement : Tu vas faire un gros gouté d’anniversaire, avec tout ton matos, pour de la scène. Tu arrives… Tu décharges ta camionnette. Tu montes ton fond de scène, décharge ta malle, dispose un décor pour ton spectacle, sort un marteau pour ajuster un tasseau qui se barre… Ensuite, tu sors tes éclairages, branche ta sono, fait un réglage… Oulala ! Mais tu es engagé en tant qu’artiste ! Tout cela, c’est du travail technique, non ? Vite, il faut faire signer un contrat de technicien au client, ha, pardon, à l’employeur ! Cela serait évidemment ridicule : L’artiste, de par la nature même de ses prestations, assure souvent une partie technique. Bon, on a toujours des visions différentes des choses… Mais je serais curieux de savoir ce qui, dans ta vision, fait que mettre les artistes avec les techniciens est un tel « non sens » Gilbus
  9. Hihihi : Ça ne va pas relancer du tout le débat, effectivement Teddy avait expliqué que l’auto-entrepreneur ne pouvais être artiste qu’en étant réellement indépendant : Pas de patron, hors lui-même, et une totale indépendance dans le montage des spectacles qu’il va créer : Il doit louer la salle, vendre les billets, prendre son assurance, engager le personnel complémentaire si besoin, jouer (oui, un peu quand même), et gérer sa compta tout seul (ou en sous-traitant.) Il n’aurait donc pas le droit d’être au service d’un autre. Bon, outre la loi, qui est ce qu’elle est, c’est-à-dire dans ce cas, compliquée, j’aimerai réfléchir un peu sur la réalité : Prenons, par exemple, un auto-entrepreneur qui fait de la plomberie : Il est son propre patron, ça ne pose pas de problème. Mais il a des clients : Il ne décide pas, comme ça, de faire de la plomberie tout seul, dans une salle qu’il aurait loué pour l’occasion, et de vendre ses tuyaux soudés aux visiteurs éventuels de l’atelier, attiré par la pub de l’entrée que le plombier à lui-même collé : S’il a un tuyau à souder chez quelqu’un, il faut bien que ce quelqu’un lui dise : Quoi faire : En gros, réparer la fuite, libre au professionnel de proposer plusieurs solutions (et devis) Il ne va pas de sa propre initiative décider de changer aussi le chauffe-eau chez vous. Enfin, s’il veut être payé pour ça… Où le faire : Ben, sur le lavabo, là où il y a une fuite : l’auto-entrepreneur plombier choisi rarement de sa seule volonté le lieu de travail, à moins de générer ses propres fuites… Quand le faire : Ben, quand il y a du monde à la maison, pour lui ouvrir. Et de préférence le plus tôt possible, qu’on puisse enfin se laver. On voit donc que l’auto-entrepreneur plombier n’est maitre ni de ce qu’il doit faire (il peut refuser le travail, mais ce n’est pas le but ), ni du lieu, de l’horaire… Il a bien évidemment une suspicion de lien de subordination avec son client, puisque la prestation de service est toujours une entente entre le professionnel et le client. Et cela ne pose pas de problème aux plombiers auto-entrepreneurs ? C’est pour cela que tout le monde est surpris, quand on nous dit que l’artiste, lui, n’a pas droit à tout ça, car il deviendrait suspecté de salariat caché : Ben, oui, c’est un peu le principe de la prestation de service… on la fait pour quelqu’un, le client (et non l’employeur…) Donc, je veux bien croire Teddy, puisqu’il nous a montré les papiers qui vont dans son sens, mais je pose la question : Pourquoi ? Pourquoi une telle disparité entre le plombier et l’artiste, qui au niveau purement commercial vont tous deux faire une prestation de service ? Sincèrement, je suis intéressé, car je ne comprends pas la différence. Au niveau commercial, bien sûr… Quant au niveau de la nature du travail effectué, on peut voir la différence entre un artisan et un artiste… quoique… il y aurait beaucoup à dire aussi… C’est un peu le même genre de réflexion qu’on a avec les artistes salariés, intermittents ou non, mais indépendants (non-salariés à plein temps) : Certes, ce sont des salariés. Mais en pratique : -ils fixent leurs tarifs (salaire, frais de route, de consommables…Ce qui est rarement le cas, de nos jours, pour les salariés…) et ont toute latitude pour négocier avec le bénéficiaire de la prestation, -Ils trouvent eux même leurs contrats (Pas leurs contrats, leurs employeurs, OK… mais cela ressemble drôlement à une recherche de clients, plus qu’à une recherche d’employeurs…) -ils prennent souvent en charge l’aspect administratif quand « l’employeur » est novice : rare sont les autres type de salariés qui font tout seuls leur feuille de paye, et la donne au patron qui n’a plus qu’à signer -Ils ont leur propre matériel et véhicules professionnels (c’est bien connu, le tourneur fraiseur qu’on embauche arrive avec sa machine-outil…) -Ils ne comptent pas leurs heures de travail hors contrat, pour faire tourner leur activité, et rester compétitif Etc. Bref, je trouve, moi, que les Intermittents du spectacle devraient être soupçonnés de « Patronat dissimulé », bien plus logiquement que les auto-entrepreneurs du spectacle ne seraient des « salariés dissimulés ». Mais bon, comme on l’a dit, tout cela est bien compliqué… Gilbus.
  10. A noter pour être encore mieux au courant des assertions des uns et des autres : L’audition au sénat : Bon, ça dure une heure et demi, mais on a les deux visions de la chose : La cour des comptes et le MEDEF. Les réponses des gens du spectacle. A noter que la cour des comptes ne reproche pas aux intermittents d’utiliser la solidarité inter-métier, et d’être donc déficitaire. Mais on leur reproche d’être plus déficitaires que les CDD ou les intérimaires… Autrement dit, le nivellement par le bas est de règle en temps de crise. Ils disent aussi que les intermittents ne cherchent plus de boulot une fois leurs heures acquises, et recommence à travailler juste en fin de droit. Ce qui est contesté bien sûr par les représentants des artistes. On a plusieurs niveaux dans ce dossier : D’une part, la médiatisation, qui dit des mensonges, déforme les chiffres, les rends évidemment scandaleux, pour former une opinion qui ira dans le sens du MEDEF. C’est d’autant plus facile à faire passer que les intermittents ne peuvent répondre sur les même média aux heures de grande écoute, et qu’il faut réfléchir pour comprendre comment les chiffres sont manipulés. D’autre part les débats officiels, que le peuple dans son ensemble de suivra pas de toute façon, mais où ils sont obligé de rétablir une certaine vérité, car eux, ça se verrais s’ils débitaient l’absurdité des journalistes : Les arguments sont alors plus subtils. J’ai bien aimé la réponse ou l’analyste précise que si on supprime les IS pour les remplacer par des CDD, ce n’est de toute façon pas 1 milliard qu’on économise, mais 320 millions, car les CDD coutent de toute façon des sous, ce n’est pas un statut équilibré non plus… Ben oui, changer une réglementation ne fera pas changer la réalité du monde, et les artistes devront bien avoir un statut légal pour se produire. Cependant, UN MILLIARD, c’est bien plus médiatique et spectaculaire que quelques centaines de millions, on sait pourquoi c’est ce chiffre la qui est mis en avant… Et ils oublient tous de préciser que les intermittents ont été créés parce que les professions artistiques sont en majorité des métiers réellement précaire, liés à des projets de très courte ou de moyenne durée. Alors qu’une partie des CDD, dans l’industrie, sont des contrats qui pourraient être rendus CDI. Ou en tout cas font le même type de métier, d’ailleurs le directeur de l’UNEDIC précise bien que CDD et CDI sont plus proche du régime salarié général que de celui des intermittents. Dans l’industrie en générale, les CDD peuvent sans changement de fonctionnement être rendus CDI, ils ont le même travail que les CDI qu’ils côtoient. (je laisse de côté les contrats saisonniers, qui eux peuvent aussi s’apparenter à un travail à temps partiel regroupé, mais c’est plus compliqué…) Alors que par la nature même du travail artistique, une bonne partie de celui-ci est forcément basé sur des projets, et non sur des postes. Donc, une fois le projet achevé, il n’y a plus de poste du tout, plus d’entreprise, plus d’employeur. Les artistes, et la cour des comptes semble d’accord, ont besoin d’un régime spécifique. Mais les conclusions de la cour des comptes sont qu’il faut faire passer les techniciens du spectacle en CDD ou en intérim. Cette distinction de statut me semble artificielle, surtout qu’un artiste peut aussi, bien souvent, assurer des postes dit « techniques » sur des projets artistiques. Et que les techniciens travaillent dans les mêmes entreprises éphémères que les artistes. Une autre constante qu’on voit dans le débat, c’est que le rapporteur et ses amis disent clairement que les intermittents seraient quand même mieux dans le régime général, non ? Vous n’en avez pas assez de la précarité ? Cet oubli volontaire de la réalité du travail des artistes est quand même assez marquant. Propose-t-il d’engager tous les intermittents (ou une bonne partie) en CDI ? Il peut y avoir un art d’état, ou les artiste sont fonctionnarisés, ou en tout cas rendus « permanents ». Je suis sûr qu’effectivement, une partie des artistes ne seraient pas contre, à force de s’user dans les galères tout seul, tout au long de leur vie (a, ben oui, il y a de vieux artistes….) Le seul problème : des postes fixes, ben il n’y en a pas. Tous ceux qui pouvaient l’être ont été créés, et ça fait quand même 60% de la masse salariale des gens travaillant dans le spectacle (chiffre FESAC) Environ 4 milliards de masse salariale dans le spectacle : 1,8 pour les intermittents, 2, 3 pour les postes permanents : Si on vaut faire une balance, il faudrait faire entrer les salariés fixes du secteur dans le calcul : ils cotisent non pas pour de la solidarité interprofession, mais bien pour de la solidarité dans LEUR profession (sans artistes, ils feraient quoi?) Mais c’est aussi oublier la notion de créativité artistique, qui ne s’accommode pas forcément d’une démarche permanente : Le changement suscite la créativité. C’est sans doute pourquoi certains artistes aiment leur mode de fonctionnement précaire, c’est-à-dire toujours renouvelé et le trouve stimulant. (Outre toutes les vicissitudes qu’a évoquées Teddy) Bref, tout cela est bien triste, les politiques qui attaquent un secteur qui ne se porte pas trop mal, pour une fois, c’est assez pathétique. Quand à ce que dit If...., on ne peut qu’être d’accord : ne nous trompons pas d’adversaire… Gilbus.
  11. Tu proposes donc une utilisation de type : Je montre qu’il y a une carte dans l’étui, sans montrer laquelle. Je fais choisir, signer et reperdre une carte du jeu. Puis avec une manip genre Bebel quand il sort la carte d’un étui vide, tu sembles sortir la carte de l’étui tout en faisant disparaitre celle qui était dedans ? A noter que pour cette version, il n’y aurait pas besoin de plier la carte. Il faudra sans doute travailler les angles et la synchronicité, pour gérer à la fois l’em……e, la disparition de la carte et l’apparition de la carte. Le type d’effet peut alors être un voyage dans le temps, puisque la carte signée était dans l’étui avant qu’on la signe. Gilbus.
  12. Bon, si on reviens un peu en arrière: http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6505 et http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6506 et Intéressant si vous ne les avez pas encore vu Gilbus.
  13. et c'est reparti pour un tour.... http://culturebox.francetvinfo.fr/forte-mobilisation-des-intermittents-du-spectacle-en-assemblee-generale-149811 Gilbus.
  14. Pour les balle excelsior, il n'y a pas de problème d'épaisseur du chocolat, qui doit être assez résistant? et il faut surement traiter les surfaces en contact, pour éviter quelles ne colle, non? sinon, tu as aussi la boule zombie en chocolat (mais il faut la faire légère...) qui se déplace derrière son voile de caramel... les pompons d'Ali Bongo, avec des œufs de chocolat à la place des pompons. bien sur, la baguette magique comestible: cela doit avoir du sucés auprès des enfants... et pour rester dans les clichés, un chapeau haut de forme en chocolat, montré vide (miroir) contenant un lapin du même métal... si on ajoute les ardoises spirites en caramel, tous ça va finir par donner faim... Gilbus.
  15. Cette affirmation (un peu rapide à mon avis) ne fera pas plaisir à tout le monde... Je pene à Tabary, ou à la version de Carlos Vinuesa (difficile, certes) mais qui n'utilise pas de chapelet. Elle signifie en outre que tout acaan qui n'utilise pas de chapelet est forcément mauvais! J’abonde, surtout que je n’y connais rien en chapelet. Surtout qu’avec un jeu ordonné, on a la même chose : Ce n’est pas pour moi un chapelet, puisqu’il n’est pas mémorisé… Un jeu ordonné permet de retrouver une carte. C’est la première moitié de l’effet. Ensuite, mélange du jeu (horreur, il casse son chapelet ) avec contrôle de la carte là où il faut : on détruit le jeu ordonné, donc on efface les traces. Pis c’est tout. Les plus paresseux comme moi feront juste un contrôle dessous, et sortirons les cartes du dessous une à une avec un glissage… jusqu’au nombre. On peut faire mieux en se donnant du mal… mais des fois, les solutions simples sont…ben, les plus simples. Gilbus.
  16. A, ok, je comprend mieux N'étant pas dans le contexte, je pensais que tu allais mettre un costume de ballon de foot Tu vas préparer quelques costumes sophistiqués en ballon, pour les enfants volontaires, ou tu vas faire des accessoires basiques pour un max d'enfants? (épée, arc, baguette de fée, fleur, chapeau simple...) quel effets magiques tu envisages? il y a, dans la série des ballons, le bon tour de Merlin (pas l'enchanteur d’Arthur, le magicien jean) ou il tire au pistolet (ou autre) sur une planche ou sont fixés des ballons: je crois que c'est dans son livre de magie, sous le nom "le permis de conduire". on doit pouvoir adapter le principe a du carnaval, une fois qu'on a plein de ballon sur scène Cela peut être un enfant qui tire avec un pistolet en ballon sur les cibles... bref, la matière ne manque pas vraiment, mais j'ai du mal à voir quoi te donner comme idées, ta demande est trop générale... désolé. Gilbus.
  17. Bon, l’entreprise est effectivement artisanale, donc il y a parfois des ratés, il faut le reconnaitre : Mais ils font tout pour remettre les choses d’aplomb. Ma dernière commande n’arrivait pas. Pas de réponse à mes messages (ils ne doivent pas être traités tous les jours…) Donc, je téléphone : J’ai à peine le temps de dire qu’il me manque un livre qu’en direct, alors qu’on parle, le livre est mis sous enveloppe, je redonne mon adresse, et hop le livre est dans la pile à poster (je l’ai reçu 2 jours ouvrables après). Et avec les excuses pour le retard. Il n’a même pas pris le temps de contrôler mon numéro de commande, je dois avoir une voix honnête J’étais sans doute dans un cas facile, puisque le livre était dispo, c’était juste une commande égarée, mais ils ont réagis vite et bien. N’hésitez donc pas à téléphoner, pour expliquer de vive voix les soucis éventuels, c’est tout ce que je retiens, car ils sont à l’écoute du client. En plus, le livre est bien Gilbus.
  18. si tu dois te déguiser (ou te costumer...) pense sur la durée: un costume rigolo sur le coup peut être une torture au bout de quelques heures. donc, pense au poids, à la ventilation, à la maniabilité et à la résistance (un costume de ballon...heuuu.... tu t'imagine d'être lâché en ballon au milieu d'enfants qui ont envie de shooter...) outre le costume, si ton thème doit être le carnaval, ben le déguisement pourrait être un style d'effet récurent: la corde peut se déguiser en serpent (des yeux à doigts ajoutés dessus...), la carte à jouer peut se déguiser en enveloppe (en scéne, une carte jumbo se transforme en enveloppe, qui contient la carte), la boule zombie peut avoir une cape genre superman... bon, comme je ne sais pas ce que tu fais comme effets d'habitude, dur de dire, mais essaie d'imaginer des accessoires qui se déguisent en autre chose... cela peut se faire par magie, ou le déguisement peut être mis naturellement, mais faire acquérir de la magie liée au costume (superman qui vole, pour la boule zombie...) bon courage, en tout cas, vu que ca va arriver très vite, le carnaval... Gilbus.
  19. Je lui dois ce qui est sans doute le tour le plus magique de mon petit répertoire. Il faisait des choses grandioses, mais toujours de la façon la plus simple possible… J’avais toujours une pensée pour lui, au moment de présenter ce tour. J’aurais ce soir un pincement de cœur, je crois, au moment de le faire. Et les fois suivantes aussi. Gilbus.
  20. Vraiment désolé, mais toute les dates bretonnes, je suis pris... Même ce soir, ou c'était le plus près, je dois faire une anim st valentin... dur dur... Bon, il sortira peut être en vidéo? Gilbus.
  21. J’aime beaucoup plein de choses Outre bien sûr la fluidité des manips, la clarté du discours, la réussite évidente de l’illusion. En premier lieu, l’aspect instantané de l’effet par rapport au texte : Tu annonces que tu vas faire voyager la carte…et c’est déjà fait. Cela donne vraiment une atmosphère magique : tu fais un vœu, et avant que tu aies fini ta phrase, il est réalisé. Cela change de la présentation habituelle, ou on annonce l’effet, plus ou moins clairement, mais le spectateur est prévenu qu’il va se passer quelque chose, on fait des trucs, et l’effet arrive. Là, la simultanéité entre l’annonce et l’effet donne vraiment un ressentit agréable. Sur un effet isolé, on pourrait dire qu’il y a risque de le rater, mais non, dès le premier, on est choppé, et de toute façon, tu refais l’effet plusieurs fois… La seconde apparition est rapide, sans effort, comme la première. Très cohérent. Souvent on fait quelques « pompages » sur la carte du dessus, pour faire l’apparition, et là, tu minimalise, et ça marche très bien. La troisième est presque un gag, qui marche aussi : toujours l’aspect instantané, qui donne vraiment de la magie, j’adore ! Contrairement, à ce que dit jim, je ne vois pas trop de problème à remontrer 4 dames dans la seconde phase : En fait, j’ai tellement aimé la première phase que je n’ai pas envie que ça s’arrête tout de suite, donc la seconde phase est intéressante pour moi. Bon, les points éventuellement à faire attention, mais c’est vraiment histoire de donner un truc, pas vraiment des problèmes : En 0 :40, infime hésitation pour la prise de retournement de la dame de trèfle : franchement, ça se sent à peine, mais le reste est tellement fluide que par contraste… 0 :51 légères incohérences dans le texte : « la carte voyage…une deuxième dame de trèfle. » Ben, si elle voyage, ce n’est pas une seconde dame, c’est la même… Tu as le même discours pour la troisième, ou tu dis : 3 dames. En fait, il faudrait peut être mieux choisir ta famille d’effet : C’est une transformation d’as en dames ? Ou un voyage avec permutation, la dame prenant la place d’un as nouveau à chaque fois ? La première phase peut être présenté comme un voyage, la seconde phase pourrait être présenté comme l’explication : les dames n’ont pas voyagé, en fait, il y a des dames partout, donc transformation… Mais dans ce cas, introduire la multiplication en première phase va peut-être mélanger et affaiblir le texte. Donc, ne pas « compter » les dame en première partie, mais dire qu’elle est revenue… c’est donc une dame unique. Et du coup, la remarque de Jim sur la répétition sera amoindrie, car tu ne refera pas la même chose, mais un effet identifié comme clairement différent. Le retour au premier effet (le voyage) dans le final sera alors mieux apprécié encore. Tu as une voix assez monocorde durant tout le tour : mais contrairement à mes remarques sur une vidéo récente, ici, cela se passe très bien : Les effets sont en eux même assez rapprochés, surprenant et fort pour que ta voix assez lisse les mette en valeur par contraste. Le ton calme dit ce que tu veux faire simplement, alors que cela se fait sous nos yeux aussi simplement, c’est cohérent. Et tu ne parles pas trop vite, ça roule Bon, tu pourrais peut être allégé un peu niveau fioritures : 0 :49, par exemple, ou tu fais tourner une carte face/dos. C’était pour montrer que ce n’est pas une double ? Ou qu’elle a un dos normal ? Franchement, je ne suis pas sûr qu’un spectateur aille se poser cette question, son attention est sur la dame qui vient d’apparaitre. Arrêter de bouger pourrait faire une pause d’assimilation renforçant l’effet. Si tu continues à bouger alors qu’on vient déjà de se prendre le retour de la dame, cela va détourner l’attention de l’effet, non ? En 1 :21 tu retournes le paquet tête bèche, ce qui ne sert à rien j’ai l’impression. En fait, on dirait que tu ajoutes un mouvement, pour meubler car ton texte n’est pas fini, et que tu ne veux pas laisser les cartes immobiles… ? Tu pourrais juste finir d’égaliser tranquille, à la place de la rotation de tout le paquet ? En fait, ces deux fioritures ne sont pas gênantes en elle-même, mais durant tout le tour, les cartes bougent beaucoup, et dans tous les sens, ce qui demande une attention soutenue pour le spectateur : Les remplacer par des instants d’immobilité relative pourrait être relaxant. A tester… J’aime beaucoup la cohérence de la gestion du paquet : Au départ tu le pose au milieu, mais c’est normal, tu dois faire passer la dame du paquet à la main, juste au-dessus. Ensuite, tu écartes le paquet, puisque la dame est maintenant posée à coté, sur le tapis, et c’est entre cette carte et la main que va se passer l’échange. Ce genre de petites attention rende crédible ce que tu dis, c’est vraiment bien. De la même façon, au final, reprendre la dame posée, pour la jeter sur le ruban, est une excellente idée, pour que les gens qui sont un peu perdus (il peut y en avoir) ne ratent pas l’effet de la disparition des as… Bref, comme tout le monde, j’ai vraiment aimé, et je ne donne des critiques que par principe, ou parce que je n’ai pas compris ton intention ou tes nécessités… Vraiment chouette Gilbus. ps: le coup des instants de pose rejoins ce qu'a posté Munky entre temps...arf, grillé...
  22. la seule chose que j'en ai retenu, hélas, c'est un faux mélange à la française d'un de ses copains... mais c'est déjà pas mal. je le relirais quand je serais grand... Gilbus.
  23. Ce que je fais le plus souvent, c’est du cuberlandisme, présenté comme du cuberlandisme. C’est-à-dire que je prends la main de la personne, la fait bouger tout en lui posant des questions, et au final, trouve la réponse que je cherchais. Mais c’est un exercice intéressant, car ce n’est pas magique, il n’y a pas de mystère, pour une fois, tout en restant hautement impossible : Ma mise en scène montre clairement comment je procède : lecture corporelle. Et donc, pas de secret, une technique. Mais une technique à la limite de l’incroyable… ils ont donc l’impression de voir une chose extrêmement difficile, mais naturelle. Surtout que je peux monter la difficulté, en ne regardant pas les yeux de mon volontaire, en lui tournant le dos, en me passant progressivement de contact physique… Du coup, ce qui était une démonstration de lecture corporelle devient progressivement de plus en plus improbables, mais les gens se raccrochent à l’explication, et sont donc vraiment sidérés. A, oui, j’oubliais : Cela, c’est l’apparence pour les spectateurs, bien sûr. Je ne sais pas faire de cuberlandisme… Gilbus.
  24. Le mentalisme n’est pas la seule discipline ou on peut frimer Par exemple, je suis champion d’Europe en Battle Stick par équipe. Le Battle Stick, c’est une compétition de jonglerie au bâton du diable. Et au congrès européen de jonglerie 2014, il y a eu une compétition d’organisée. Les concurrents ont été séparés en deux équipes à peu près équilibrées. Et le hasard a voulu que je sois dans l’équipe gagnante. Donc, je suis officiellement champion d’Europe, comme mes 8 autres partenaires de l’équipe Si j’avais été dans l’autre équipe, cela ne serais pas grave : j’aurais dit de la même façon que j’étais second. Gilbus. PS : ma petite contribution à l’équipe était mon numéro de jongle les yeux bandés. J’ai passé 5 ans d’entrainement sur ce numéro, les yeux vraiment bandés. Rien de plus frustrant, quand on fait aussi de la magie. Car les gens vous accusent de tricher. C’est trop injuste. Snif.
  25. marrant, je n'ai jamais eut de problème (autant que je m'en souvienne) avec le poussage des deux cartes: c'est plus l'échange qui suis, quand on remet la carte dessous, qui me semble plus dure Pour pousser, j'ai la technique entre le pouce et l'index: pouce dessus, index dessous, qui pincent au milieu du grand coté les 3 cartes entre les deux. comme il a été dit, si tu tires la carte du dessous, cela peux t'aider à ne pas bouger les 2 du dessus. mais pour cela, tu dois tenir tes carte pincées au bord de la carte: la pulpe du pouce dépasse des cartes, et est en contact avec l'index dessous: tu tiens les cartes avec le bout du bout des doigts. Du coup, quand pouce et index se déplacent relativement, la pulpe du pouce qui dépassais pousse sur la tranche des deux cartes, pas sur le dessus de la carte du haut: c'est ce qui fait qu'elle ne se décalent pas. Sinon, as tu des cartes neuves, de bonne qualité? si tu as des cartes pourries, qui collent et accrochent, ce n'est pas aussi facile. On pourrais penser que les cartes collantes sont un plus pour les doubles, mais non: le collage est aléatoire, on ne maitrise donc rien... Gilbus
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