Tableau d'honneur
Popular Content
Showing content with the highest reputation on 05/13/18 partout
-
Si TanMai commence déjà à formuler les nouveaux challenges pour être certain de les gagner, où va-t-on ? Donc à mon tour de proposer un challenge: On donne le numéro de la carte dans le stack Aronson et on doit trouver le numéro de stack dans son propre stack ! PS: Vous l'aurez deviné, j'utilise Aronson5 points
-
Un challenge est disponible dans la version bêta Android (1.619).4 points
-
Générateur aléatoire automatique (carte et nombre): Là on est d'avantage sur du gadget, mais ça peut être utile. Lors d'un tour on a souvent besoin qu'un spectateur nomme une carte ou/et un nombre pendant un tour. Habituellement, pendant l'entrainement (cartes en main) on est tenté de faire ce choix de tête "au hasard", mais qui n'en est pas vraiment un en réalité car on est forcément inconsciemment influencé par la connaissance de notre propre stack. Une idée pourrait consister à proposer un mode où l'appli prendrait la place d'un spectateur virtuel en proposant un nombre entre 1 et 52 et une carte, ceci toutes les... 5 secondes. Libre à chacun d'utiliser l'une ou l'autre, ou les deux informations. C'est simplement un générateur aléatoire d'entraînement pour des cartes à la commande, des acaan, des épellations, etc... A noter que dans les faits certaines cartes sont nommées plus souvent, mais à mon avis ici le but est d'être exhaustif, donc je dirais tirages équiprobables. (En fait c'est le jeu ACAAN déjà développé, mais où les tirages défileraient régulièrement sans interaction nécessaire avec le téléphone - sauf peut-être avec un bouton pause si on souhaite vérifier qu'on est tombé juste) A noter que sans appli ceci peut être obtenu avec un jeu de carte normal mélangé duquel on retourne la carte supérieure, puis la suivante, etc... Pareil pour les nombres en écrivant sur le dos des cartes. Comme je disais, ici on est plus sur du gadget, mais ça évite de trimbaler des jeux supplémentaires pour simuler des choix.3 points
-
Edit: ça y est, implémenté dans la version 1.619 Quick check (vérification du Stack): Qui n'a jamais connu un mélange à dégagement foireux ou un zarrow approximatif et, pris d'un doute affreux, souhaite vérifier que son stack tant aimé est toujours bien ordonné. Mais cette vérif "rapide" prend un peu de temps. Ce serait donc pas mal d'avoir un exercice dédié à ceci, ça permettrait surtout de développer la connaissance intuitive du stack (il me semble qu'actuellement, seul TCL le permet). Le jeu serait étalé à la manière du TCL, et deux cas de figures se présentent: - pas d'erreur, le jeu est correctement classé - il s'est glissé une seule erreur (pas plus) Il faut alors taper sur la carte qui n'est pas à son emplacement, mais si aucune erreur n'est trouvée, taper sur un bouton "pas d'erreur" (bouton toujours présent). A mon avis pas la peine de replacer la carte au bon endroit, trop fastidieux côté interface. Niveau type d'erreur, ça peut aller crescendo avec d'abord une carte très éloignée de sa position normale, puis une simple inversion entre deux cartes adjacentes (dans ce cas, il faudra que n'importe laquelle des deux cartes soit considérée comme bonne réponse). L'inversion entre 2 cartes jumelles peut aussi être assez perverse... Pour monter crescendo, on peut imaginer de commencer par une séquence de 10 cartes, puis 15, 20... 52...3 points
-
Open index (carte à la commande, ajustements): Je ne sais pas vous, mais quand je dois sortir une carte à la commande mes coupes à l'estimation tombent malheureusement assez rarement juste du premier coup, en général il faut ajuster derrière. Et cet ajustement nécessite une petite gymnastique intellectuelle... Ex: il me faut le 6P(29), je coupe à l'estimation et j'obtiens alors le 8K(27) sous le jeu, que dois-je faire ? L'idée serait donc de proposer une carte cible (6P), et indiquer la carte sous le jeu (8K). Les propositions seraient du genre +2 ou -1 (+2 signifiant devoir faire remonter 2 cartes du dessous vers le dessus, -1 signifiant envoyer 1 carte du dessus vers le dessous). Ces valeurs ne devant pas excéder disons... 5 (car au delà c'est que l'estimation n'est franchement pas terrible). Quelques réflexions: - La carte cible doit-elle être obtenue dessus ou dessous ? (gestion +1/-1) - simulation d'un jeu marqué ? (gestion +1/-1 lié au fait que l'info vient de la carte du DESSUS, et marquages pouvant indiquer rang OU carte) Le gros problème, c'est que jongler entre ces différentes situations au cours de la même partie serait une gymnastique très difficile et peu pertinente pour l'usage final. A titre de comparaison, pour moi la grosse difficulté du jeu "coupe moi" est de jongler constamment entre les 2 scénarios (ajouter ou soustraire), c'est une gymnastique assez difficile pour peu de résultats pertinents dans les faits quand on a le jeu en main. Bref, tout ceci pour dire qu'à mon avis, mieux vaut rester sur le cas générique qui servira à tout le monde: la carte cible est à obtenir sous le jeu et l'information fournie est l'identité de la carte sous le jeu. Côté interface, on pourrait imaginer que les choix possibles soient proposés via 2 lignes constantes, toujours présentes, l'une contenant +1, +2, +3, +4, +5, et l'autre -1, -2, -3, -4, -5... On pourrait aussi envisager que je jeu simule une séquence d'ajustement complète en 2 temps: 1. Dans un premier temps, une carte est proposée et il faut indiquer son rang (comme dans le jeu classique...), 2. une fois la (bonne) réponse donnée, simulation d'une coupe à l'estimation: la nouvelle carte de coupe sous le jeu est indiquée, cette carte étant éloignée au maximum de 5 rangs de la carte cible. Il faut alors indiquer la correction à faire. L'idée de faire la séquence entière n'est pas innocente. Je suis convaincu qu'en procédant ainsi, le transfert de cette connaissance sera plus efficace une fois le jeu main, le cerveau étant habitué à cet automatisme: correspondance carte>rang, suivi d'un ajustement. Je dis ceci car je m'aperçois que bizarrement, l'entrainement avec le jeu "coupe moi" ne donne pas des améliorations si significatives en condition (je trouve). Mais c'est peut-être personnel. L'idée derrière tout ça est de pouvoir s'entraîner à ces usages très concrets sans pour autant avoir de jeu sous la main.3 points
-
Salut les magicos ! Voici un nouvel épisode de mes expériences mentales tournées en pleine rue. Après plus d'un an d'absence, on s'y remet .3 points
-
3 points
-
2 points
-
Il est dur ce juge ! Mais est-il dur et juste ?... ça reste à prouver... Il semble en tous cas insensible à la qualité artistique de la réponse, fut elle non technique. C'est règlement-règlement, quoi. Du coup, c'est à Vectron, malgré son involontaire infraction au règlement sur le non-rejouage-immediately-after-participation (c'est du langage de 2087 - une sorte de 1984 2.0 ) ; le juge se montrera vraisemblablement clément du fait même de cette involontairitude - même si nul n'est sensé, comme on dirait chez Alice. En même temps ça devient un jeu multidimensionnel passionnant ! Bon, du coup, Vectron, à toi. Et te voilà maintenant informé. La récidive risquerait d'avoir des conséquences temporelles désastreuses... (ou pas).2 points
-
J'ai rajouté une option dans le module flash cards de la version bêta Android (1.619). Pas sûr que je laisse cela tel quel ; sans doute rajouterai-je un paramètre afin de définir le décalage souhaité (pour l'instant le décalage est fixé à -52).2 points
-
Complément à 52 (méthode pour faciliter des calculs): Je me rends compte que pour optimiser certains calculs je me suis mis à apprendre naturellement que 52 c'est 0, 51 c'est -1, 50 c'est -2, etc... Car ça permet de contourner le problème de la "retenue". C'est assez délicat à expliquer, l'explication semble biscornue, mais dans les faits c'est une stratégie très simple et surtout très efficace quand on doit gérer avec les bornes du chapelet. Quelques exemples pour illustrer: - ACAAN: 4P(21) à mettre en 48. Plutôt que de calculer 52-48+21=25(5P), c'est bien plus simple d'utiliser le complément de 48 (qui est 4). Le calcul devient 21+4=25(5P). - ACAAN: VT(18) en 25. Le calcul normal est: 52-25+18=45(10P). Mais à la place, là aussi à la place j'utilise le complément, mais cette fois-ci sur la différence 25-18=7. Le complément de 7 est alors immédiatement 45(10P). - Quelle carte y a-t-il 11 cartes après le 4T(46) ? Ici je sais que je vais dépasser 52 donc j'utilise le complément... 4T c'est 46, son complément est donc -6 => 11-6=5 => RT(5). L'idée générale est simple: apprendre une table de correspondance pour s'affranchir de l'étape 52-X quand elle est nécessaire. A l'usage j'utilise cette méthode au feeling, j'ai naturellement appris les compléments de ~40 à 52 mais je suis convaincu qu'en connaître d'avantage faciliterait beaucoup d'autres calculs, notamment sur l'ACAAN ou "coupe moi". A noter que ce n'est pas exactement la propriété du jeu miroir (52/1, 51/2, etc...) car ici c'est 52/0, 51/1, etc... Mais ce n'est pas bien loin et il y a sans doute quelque chose à faire avec ça...2 points
-
2 points
-
Ben oui c'est ce que j'ai dit, le 4 de trèfle Dans la mesure où c'est une réponse non technique, le juge ne l'a pas validée. Et puis de toutes façons, je reviens tout juste d'une après midi passée en 2087, et c'est comme cela que la régle est/sera appliquée. Donc s'il vous plaît messieurs, ne perturbons pas une fois de plus la règle spatio-temporel.2 points
-
Ce jeu tourne mal; à présent si on connait la solution, le plus dur est de comprendre l'indice2 points
-
J'avais pour ma part découvert Mark James lors de recherches effectuées sur le thème du Chop Cup (j'avais bien travaillé le tour Chop de Craig Petty et je trouvais le concept vraiment formidable). Une vidéo sur You tube présentait la routine Turbo Cup de Mark avec un effet vraiment remarquable sur le public (il faut dire que les spectatrices semblaient déjà bien gaies dans le pub). Je m'étais mis en tête d'acheter les DVDs de Mark James à Blackpool... et le hasard a voulu que je le rencontre dans les allées des marchands de truc. Je m'adresse à lui, lui dis que j'apprécie son travail et que je cherche ses DVDs. A ma grande surprise il me dit "ça tombe bien, j'ai vu un marchand qui les vend d'occase, je vais t'accompagner et te les montrer"... Il a même poussé le vice jusqu'à négocier le prix des deux DVDs... Bref un type vraiment charmant (je regrette de ne pas lui avoir fait dédicacer ses DVDs) et le travail du premier DVD ne m'a vraiment pas déçu. J'ai découvert a posteriori la revue du magigazine et j'y souscris complètement (bravo pour avoir remis en valeur ce DVD qui le mérite). J'apprécie la continuité entre les tours, le rapport au public qui est vraiment adapté à mon style, la diversité des effets, les subtilités apportées. De la belle magie de bar avec un nombre limité d'accessoires... ça fait partie pour moi aussi des DVDs que j'aime le plus. Du coup j'ai acheté la conf de Mark James sur Penguin mais je n'ai pas encore eu le temps de la visionner. Et rien que d'en reparler j'ai envie de me remettre à l'exercice de la routine... que du bon je vous dis !2 points
-
2 points
-
Au moment où tu fais l’échange, incline légèrement le paquet supérieur pour que le bord extérieur (droit) caresse la face du paquet inférieur (de la droite vers la gauche). Ce léger frottement produit un bruit identique à celui des cartes précédentes2 points
-
A gagner le DVD Implausibilities de Hudson TAYLOR.1 point
-
Pour les intéressés voici un reset plus simple que celui enseigné, à mon avis, dans le téléchargement. Plus besoin de trifouiller le cube. Il faut remplacer les croix par le nom du chapitre 5 des instructions. https://cutt.ly/xxx1 point
-
Bonjour à tous, Voilà maintenant presque 2 ans que j'ai participé aux Championnat de France à Nancy en 2016 et je voulais aujourd'hui partager avec vous ce qui fût ma première expérience dans ce type de concours et aussi ma première expérience "scénique" bien que j'ai concouru en close up. J'ai obtenu un prix CIPI et j'ai par la suite participé aux Championnat D'Europe à Blackpool en 2017 qui fut donc ma seconde expérience. J'ai pris la décision de partager mon numéro car évidemment je ne le présenterais plus dans l'état mais aussi pour partager le plaisir que j'ai eu à me produire et à vivre ces merveilleux moments. Bien que le numéro ne soit pas exempt de défauts, je trouve tout de même intéressant de pouvoir débattre d'une performance dans ce type de rendez vous. J'espère que vous apprécierez le contenu. J'en profite pour dire Merci à l'Equipe de France de Magie de Close Up de m'avoir accompagné dans cet exercice qui était une grande première pour moi. Merci à Fred Robinson, Bernard Bilis, et Jean Jacques Sanvert pour leurs inspirations/conseils techniques. J'espère à très bientôt pour un nouveau Championnat de France avec un nouveau numéro en 2018 à Arcachon j’espère Erwan1 point
-
1 point
-
1 point
-
1 point
-
Tu dois pouvoir le trouver facilement, je ne crois pas qu'il soit épuisé (normal, Tamariz est infatigable ! )1 point
-
Etant donné qu'Alistair met régulièrement à jour son appli je lui avais soumis quelques idées. Peut-être que certaines d'entre elles intéresseraient d'autres utilisateurs et/ou que vous pourriez avoir d'autres idées d'amélioration par dessus. J'en copie quelques unes ici, n'hésitez pas à rebondir et faire savoir celles qui vous intéresseraient d'avantage. Et encore merci à Alistair pour son super boulot!1 point
-
Coucou Ton numéro est grandiose. Merci pour ton partage.1 point
-
1 point
-
Je reviens un peu par ici... salut les zamis. Je ne sais pas pourquoi, j'avais pas été prévenu par email des nouveaux messages sur VM, pendant toute une période. Peut-être un bug ? Ouah... Einstein serait-il du niveau d'un Claude Allègre ? C'est bon de rire, parfois. Avec une énooorme perle à la fin : "Le développement économique est la solution et non pas le problème" "les préoccupations écologiques augmentent avec le niveau de développement. Le lien entre croissance et environnement a été étudié par les économistes Grossman et Krueger (1994) qui ont montré que ce n’est que lorsque les besoins primaires sont pourvus que les préoccupations environnementales apparaissent et sont pris en charge par les sociétés qui disposent alors des moyens de les résoudre." N'importe quoi ! Malheureusement, plus un pays est "développé" économiquement, et plus la pollution par habitant est importante. Alors oui, il y a aussi en parallèle l'apparition d'une certaine préoccupation environnementale, mais elle ne compense pas le problème. Le drone de cette vidéo est un jouet, il n'a ni GPS ni intelligence artificielle pour aller de fleur en fleur... Un article un peu sérieux ici : Des drones pour remplacer les abeilles? "Trop chers et pas assez intelligents" https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-drones-pour-remplacer-les-abeilles-trop-chers-et-pas-assez-intelligents?id=9674098 "Dans la nature ici, par hectare vous avez entre 1000 et 10 000 insectes pollinisateurs. Vous ne pouvez pas imaginer de remplacer ces insectes pollinisateurs par des machines. Rien que le coût est inimaginable." Alors, en Chine il y a des régions où ils ont remplacé la disparition des abeilles par des pollinisateurs humains, avec leurs petits pinceaux... C'est du délire tout ça... même si j'imagine très bien que ce serait possible (et cauchemardesque) dans quelques années... mieux vaut lutter contre la disparition des abeilles ! http://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/04/26/l-europe-se-prononce-sur-l-interdiction-des-neonicotinoides_5291075_1652666.html Hé oui il y a un dérèglement climatique. Du chaud, du froid. Enfin, en Normandie ils sont habitués à la neige en été, non ? Une belle con...ie ce truc en effet. Un tel dispositif pour un seul feu rouge, ça n'a rien de durable. Aujourd'hui en tous cas, ton lien mène à un article faisant le bilan du mois complet : "Bilan définitif le 3 mai 2018" C'est toujours le 3ème plus chaud depuis 1900 malgré la baisse des températures en fin de mois. "La température moyenne de 13,8 °C sur la France a été 2,7 °C au-dessus de la normale malgré un rafraîchissement marqué en toute fin de mois. Avril 2018 se classe ainsi au 3e rang des mois d'avril les plus chauds depuis 1900" Pari perdu. Tu avais parié combien ?1 point
-
1 point
-
Perso j’ai eu du mal avec le trio d’en blanc quand j’ai vu cette version du site mais entre temps je commence à m’y habituer et finalement c’est pas si mal ^^ Je ne peux que te remercier à mon tour pour le boulot fait pour VM Thomas1 point
-
Selon le déroulé de ton tour, j'ai une solution à te proposer. Ce n'est pas la personne qui compose son numéro, mais tout semble honnête et elle confirme même qu'elle voit son numéro apparaître lors de la composition : Tu créés un contact avec un numéro bidon, ou avec le numéro sur lequel tu veux que la personne tombe (dans cette config tu peux tout à fait afficher qu'il compose SON numéro, mais tombe sur ton copain magicien-garagiste par exemple... la bise à lui* ) Donc, le contact est créé, avec un nom que tu retrouveras facilement dans ta liste, comme AAA ou 000. Au moment de prendre le numéro de la personne, tu vas sur ce contact, et tu fais "modifier" pour changer le NOM. La personne te dicte son numéro, que tu saisis à la place du nom. Devant une salle elle peut te murmure ses deux derniers chiffres si tu ne veux pas qu'elle le dévoile entièrement. Tu enregistres les modifs du contact, et tu fais "appeler". Il apparait alors un truc magique : c'est le NOM qui apparait pour l'appel en cours. C'est à dire SON numéro, alors que tu appelles sur un autre, qui lui n'apparait pas. Tu peux alors tout à fait lui montrer l'écran et demander "c'est bien votre numéro, vous confirmez ?"1 point
-
La vache, je fais tout ça, moi????? Bon, là, je préfère laisser la parole à un vrai magicien, faut pas déconner... Petite citation de Tamariz, dans son livre l’arc en ciel magique, page 174 de la version Française : Et c'est vrai que ne pas réciter un texte par cœur, mais le dire avec sincérité et (presque) spontanément concours largement à rendre une relation plus honnête. Si on débite son texte figé, on est dans notre propre sphère. On n'est pas avec le public, mais avec notre texte. on n'est pas présent. Pour que le texte soit plein de "fraicheur", on a plusieurs solutions: -Soit prendre la méthode du conteur (ou de Tamariz), qui ne part pas d'un texte figé dans l'écris, mais d'un texte qui s'ancre (s'encre? ) dans l'oralité. -Soit on fait des années de conservatoire d'art dramatique, pour arriver à dire naturellement un texte figé, en lui redonnant vie. J'ai parlé de présence : ça aussi, ça a un lien avec l'honnêteté... Celui qui interprète son numéro gagne à être présent, consciemment, avec le public. Pas en train de penser à la technique, ou de penser à ce qu'il va manger ce soir, ou à la fille du second rang qui à une robe trop courte... (quoique dans ce dernier cas, on se sent tout de suite plus proche du public...) être présent, à l'instant ou on parle aux gens, ou on leur montre des choses, c'est un signe majeur d'honnêteté: On est avec eux, on est la pour ça! Eux ont fait l'effort de venir nous voir, le moins que nous puissions faire est d'être là pour eux. Pour qu'ils n'aient pas en face d'eux une coquille vide qui dit et fait des choses, mais que l'on soit vraiment là. "être présent", lors d'un spectacle, est épuisant. En tout cas, c'est une des choses que je trouve le plus dur, car notre esprit vagabonde, comme tous les autres... Mais il faut rester avec notre public, tout le temps, autant que possible... Sinon, on n'est pas pleinement honnête. Bon, on peut tricher aussi, avec quelques astuces techniques: Ne pas laisser dériver son regard vers le sol ou le plafond, même quand on pense à autre chose. Régulièrement retisser les regards (Tamariz, toujours...) pour que la relation soit restaurée. Avoir une physionomie expressive, qui parfois remplace notre présence réelle par une apparence convaincante... etc. Mais toujours essayer d'être là pour le spectateur, c'est je crois une des bases de l'honnêteté en spectacle vivant... A ce qu'on m'a dit, moi, je ne suis pas vraiment artiste... Gilbus1 point
-
En disant que tu préfères faire de la magie avec les gens, tu me fais à la fois penser à Claude RIX qui dit souvent "je ne vais pas vous présenter un tour de cartes. Je vais vous présenter un tour avec des cartes" et à Salvano qui reprochait aux magiciens de dire presque tout le temps "je fais des tours de cartes, de boules, de pièces,..." au lieu de "faire des tours avec des cartes, avec des boules, avec des pièces, ...". Utiliser "avec" plutôt que "de" , c'est dire que les cartes, les boules, les pièces, etc... ne sont que des supports. La différence de sens n'est cependant pas aussi importante que dans le cas que tu as indiqué (à savoir : définir la relation que tu souhaites avoir entre tes spectateurs et toi). Je pense que Gilbus ne parlait pas forcément d'un personnage qui semble subir les effets de ses propres tours même si c'est parfois le cas dans ce que j'ai pu voir de lui. Il l'a d'ailleurs précisé : Si les spectateurs ont compris que le roublard était un personnage et qu'ils suivent son histoire facilement, ils rentreront dans le jeu tout comme on aime suivre le parcours d'un hors-la-loi dans un bon western alors que quand même, il vole et tue parfois des gens (même si ils sont plus méchants que lui). Le tout est d'avoir quelque chose d'élaboré comme il le dit, ne pas se contenter de vouloir juste bluffer les gens. On souhaite les bluffer, c'est évident. Mais si on se limite à "je vais tous les avoir" on se place (souvent sans nous en rendre vraiment compte) dans une situation de "défi", de "supériorité" comme le décrit Gilbus. Et c'est dans ces cas-là qu'on a le plus de "ça m'énerve, je ne comprend rien !" (pas péjoratifs d'ailleurs ! C'est juste une façon dont les spectateurs s'expriment pour manifester le fait qu'ils sont justement bluffés). Mais Gilbus ne veut pas seulement bluffer ses spectateurs. Il veut partager un moment avec eux, s'amuser avec eux, avoir des retours plus variés liés à des ressentiments plus variés (des émotions). Il y a plusieurs façons de faire participer les spectateurs. Gilbus souhaite les impliquer dans ses spectacles : c'est-à-dire que cela va un peu au delà de faire choisir une carte, tenir une baguette ou garder une boîte dans sa poche. Si il réalise ce genre de chose, il va lui donner un sens au travers de son boniment, de l'histoire qu'il raconte et chaque participation ou choix d'un spectateur permet à ce dernier de révéler ses goûts, ses préférences, des informations sur lui (son parfum préféré, l'un de ses traits de caractère, sa date de naissance,...). En impliquant ainsi les spectateurs, il cherche à les mettre en valeur aux yeux des autres. Il peut aussi jouer avec certains voir les taquiner lorsque la situation s'y prête. Ne serait-ce que poser quelques questions aux spectateurs (en lien avec notre histoire ou le sujet abordé bien sûr) ou demander leur prénom (et s'en souvenir ! Et montrer qu'on s'en souvient en le réutilisant, même longtemps après) permet de créer ce côté convivial, l'ambiance "discussion autour du feu". Bon, il faut préciser, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, que Gilbus est avant tout conteur. Non pas qu'il soit mauvais magicien (loin de là !) mais qu'au premier abord, il vous raconte une histoire ou aborde un sujet et la magie va intervenir pour illustrer et/ou souligner certaines parties de l'histoire. Dans tout ce que j'ai pu voir de lui, la magie était au service de l'histoire. Cependant la magie n'était pas un détail non plus et occupait une place presque aussi importante que l'histoire. Le côté "conte" a le dessus mais légèrement. La mesure est très bien trouvée. Il a donc tout a fait raison lorsqu'il dit qu'il n'est "pas vraiment magicien". Personnellement, j'adhère tout-à-fait à cet état esprit mais je ne sais pas encore interpréter (incarner) plusieurs personnages dans un même numéro ou spectacle. Bref, je ne sais pas encore conter correctement (mais je sais très bien compter par contre ). Pour l'instant, je ne fais que raconter. Je me limite donc à un rôle de narrateur. Malgré tout, je pense qu'il y a des limites pour ce qui est de la proximité avec les spectateurs. Tout dépend de l'endroit où on se produit, de notre public bien sûr. Je pense que, comme avec mes élèves (et tu me comprendras d'autant plus facilement sur ce point Fred), on peut être sympathique, avoir de l'estime, avoir envie qu'ils nous dépasse un jour, qu'ils réussissent sans nécessairement faire ami-ami avec eux. Un minimum de distance est nécessaire. Dans une classe, le simple fait d'être un adulte et de se placer au niveau du tableau, derrière un bureau (même si on s'assoit, même si on se déplace dans la classe par la suite) marque cette distance. En magie, le simple fait de monter sur scène, d'arriver debout devant une table où tout le monde est assis ou de poser un tapis (scène de table) marque cette distance. Je pense qu'elle est nécessaire car elle pose la situation : "je viens vous présenter quelque chose". Et ce n'est pas, selon moi, une marque de défi (de supériorité) à condition de ne pas prendre encore plus de distance au travers de notre présentation. C'est-à-dire que je considère qu'il doit y avoir une distance mais faible. Une distance suffisante pour marquer une différence, attirer l'attention, se mettre dans une position où on va pouvoir échanger avec tous le monde (être vu, entendu mais aussi pouvoir voir et entendre chacun). Notre position (debout devant une table, sur une scène, à un point stratégique dans un groupe debout) n'est pas choisie dans l'idée d'être "au dessus des gens" mais de pouvoir échanger avec tous. Et pour revenir à l'honnêteté en magie mais dans le cadre d'un personnage, d'une histoire : tout est possible à conditions que le spectateur comprenne qui vous êtes, ce que vous faites, ce que vous racontez, où vous êtes (dans votre histoire), à quelle époque, etc... et ainsi faire en sortent que les spectateurs nous suivent et aient envie de s'impliquer lorsqu'on leur demandera. De notre côté, les prestations sont ainsi moins répétitives, moins "mécaniques", nos textes ne font pas "récités", nos blagues et réactions plus spontanées. La première chose que j'ai retenu de Gilbus et qui m'avait assez surpris, c'est qu'un conteur n'apprend pas une histoire par cœur. Il l'a lit une ou deux fois (même si c'est lui qui l'a inventée) et la raconte ensuite avec ses mots en se basant uniquement sur ce qu'il a retenu (c'est-à-dire qu'il va oublier certains détails qu'il a lu, en modifier ou inventer d'autres au moment de raconter l'histoire). Ensuite intervient la distribution des rôles entre un narrateur et un ou plusieurs personnages qu'il faut incarner et là, il faut apprendre à jouer. Bref, on passe ensuite de "raconter" à "conter". Et je peux affirmer que Gilbus sait très bien conter. Je pense qu'on oublie trop souvent que pour être naturel, pour qu'un personnage soit correctement incarné (distinct des autres), pour qu'un texte ne fasse pas récité, pour qu'une prestation ne semble pas trop "convenue", il faut de la spontanéité et par conséquent pas de par cœur (mais une trame tout de même, les grandes lignes, les choses indispensables) et impliquer les spectateurs (ainsi chaque prestation a son côté unique apporté par les spectateurs). C'est ça aussi, être honnête avec les gens.1 point
-
@friboudi, est ce que tu pourrais faire un petit CR sur ce livre ? Et as tu des informations sur une éventuelle sortie en français ?? Merci d'avance, @+1 point
-
Hier après-midi, Roberto Giobbi nous a présenté son séminaire sur Dai Vernon. Après une rapide biographie du magicien, Roberto a décortiqué en détail sa routine de gobelet en nous expliquant en quoi cette routine était si révolutionnaire et pourquoi elle était devenue à ce point un standard. Il a ensuite commenté une routine de pièce où transparaît une fois de plus le génie de Vernon. Roberto nous a alors parlé du concept de cartomagie artistique et nous a par exemple appris comment justifier le fait de sortir les 4 as d'un jeu pour les perdre ensuite dans ce même jeu ou comment justifier le fait de mélanger un jeu après y avoir perdu les 4 as à quatre endroits différents du jeu. Un souci du détail qui fait la différence entre la cartomagie pour amateur et la cartomagie artistique. Il nous a ensuite expliqué comment Dai Vernon était parvenu à développer, en partant du plunger principle de Jack MacMillen, son mélange pour le triomphe ou son contrôle multiple. La dernière partie du séminaire était consacrée à la routine d'anneaux du professeur. Roberto a une fois de plus mis en évidence les apports de Vernon à ce grand classique de la magie. Il a aussi partagé avec nous le filage qu'il utilise pour donner l'impression qu'il fait examiner tous les anneaux. Ce que j'admire chez Roberto, c'est sa parfaite compréhension des concepts fondamentaux qui permettent de présenter la magie de façon efficace et sa capacité à transmettre clairement ses connaissances. Je ne peux que vous encourager à faire tout votre possible pour assister à un séminaire donné par Roberto Giobbi car quel que soit votre niveau, vous y apprendrez quelque chose.1 point
-
Merci pour ton retour Niel. Effectivement, cette expérience 9 a moins convaincu même si j'avoue que je l'aime beaucoup. En fait je me suis planté de lien, c'est celui-ci pour l'expérience 10 :1 point
-
0 points
This leaderboard is set to Paris/GMT+01:00