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trés chouette!!!! merci!!!! Gilbus
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je serais curieux de voir la démonstration du Dice Matrix Gilbus
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Altitude de Stéphane CHENEVIERE : réédition
Gilbus a répondu à un sujet de Frantz RÉJASSE dans Les Étagères Magiques
je viens de mettre une variante d'un tour du livre, dans la chambre des secrets... A voir, si cela vous intéresse et que vous avez le livre... Gilbus -
[Réflexion] Artiste ou consommateur ?
Gilbus a répondu à un sujet de Gérard BAKNER dans Forum Général
On peut aussi avoir un désir d’avoir qui dépasse le désir de faire : J’imagine que beaucoup ici ont, comme moi, des tas de bouquins et de vidéos géniales. Dont ils ne font quasiment rien. Mais cela ne m’empêche pas, dans la mesure de mon budget, d’acheter quand même d’autres livres ou vidéos ou tours, alors que j’en ai déjà des kilos qui sont sous exploités… Il est dur de se restreindre, car acheter donne du plaisir. Et on n’a pas forcément besoin de dépenser beaucoup pour cela, il suffit d’être patient : J’achète beaucoup de choses d’occasion, car je suis pingre (ou pauvre, suivant la façon de voir…). Du coup, quand un article arrive à un prix vraiment faible, je craque. Il est un peu stupide d’acheter sans utiliser, parfois même sans lire entièrement le livre, ou prendre le temps de réfléchir sur la vidéo… Mais cela ne concerne pas spécialement les produits récents, on retrouve les même travers sur les antiquités : Ex : Je viens d’acheter sur ebay « les tours de cartes avec appareil », un vieux bouquin de l’encyclopédie Roret. J’ai déjà 2 autres livres de la série de 4, du même auteur (« cartes sans appareils », et « foulard et drapeaux », il me manquera l’hydromagie… ). Il m’a semblé logique d’acheter un autre livre de la série, quand je l’ai vu passer pour une bouchée d’euro sans que personne n’enchérisse… ALORS que je n’ai même pas fini de décortiquer tout le contenu des autres livres en ma possession… Le désir de possession… en se disant : je lis ça dès que j’ai le temps… et le temps ne viens pas. Pareil pour les gimmicks : Ça va me servir un jour. Et effectivement, parfois, ça sert : on est alors bien content de l’avoir sous la main, ce gimmick. Mais combien ne servent pas… Il y a 30 ans, j’épluchais les bouquins en analysant jusqu’aux notes de bas de pages… Maintenant, j’abandonne un livre en cours, pour ouvrir le prochain qui vient d’arriver… D’une part, c’est un peu triste, un gaspillage énorme. D’autre part, c’est le signe qu’on est, malgré la morosité ambiante, dans une société d’abondance, et c’est plutôt chouette aussi. Mais d’un autre côté, pour répondre à la question de Gérard, je ne suis pas sûr que le problème du consumérisme soit directement et obligatoirement opposé au processus de « création artistique ». On peut consommer beaucoup, être au courant des tendances et des nouveautés, et passer aussi du temps sur un numéro ou un spectacle : Cela ne me semble pas opposé. Du moment qu’on ne cherche pas automatiquement à inclure les dernières nouveautés juste parce que ce sont des nouveautés... mais parce qu’elles correspondent à ce sur quoi on a décidé de travailler… Quand le désir de collection deviens plus fort que le désir de magie, alors, c’est vrai on n’est plus magicien… Bon, de toute façon, je n’ai jamais été vraiment magicien, alors… Gilbus -
[Conférence] Fay Aux Loges Week-end magique
Gilbus a répondu à un sujet de Sacha Mokritzky dans Forum Général
Comme à chaque fois que le MAM fait quelque chose, je serais encore indisponible: J'ai 2 spectacles le samedi (aprem et soir, à 200km de distance), et des réunions le dimanche... Cela deviens une fatalité... Amusez vous bien! Gilbus -
Les Signes de l'Existence de la Réalité
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
La réalité de l’existence ? Je suis certain que RIEN n’existe en dehors de MOI. Et pour ce qui est de MOI, j’ai un doute… Gilbus -
Je vais essayer d’expliquer mieux, alors… Si on reprend ta citation originale : C’est sur cela que je donnais une définition du débinage (que tu es libre de ne pas accepter…) : -Le débinage consiste à donner des secrets au public. -L’apprentissage consiste à donner des secrets à une personne qui désire pratiquer la magie. Et, oui, cela me gêne un peu quand je vois qu’on mélange les deux, car cela donne une justification au débinage, alors que l’apprentissage n’est pas la même chose. Et une fois le débinage justifié, on sait tous qu’il ne connait plus de limite… (21900 nouvelles vidéos d’explication de magie en français sur youtube, depuis le début de l’année, soit moins de 2 mois) Donc, en gros, nous sommes d’accord, il y a bien deux actions différentes, mais je pense que donner le nom de « débinage » aux échanges entre magicien et à la formation est une mauvaise idée, source d’amalgames et de confusions… Je sais, ce n’est qu’une histoire de mots… Mais les mots ont une grande importance, tu dois le savoir aussi… Bien sûr : Revenons donc aux discussions sur vos cheminées en bois merveilleusement marquetées : Sans rire, il y en a de très belles ! Par contre, j’ai l’impression que tout le monde suis un peu le même plan… Personne n’a de cheminée en deux parties, par exemple ? Qui permettrait d’ouvrir la cheminée dans le sens de la longueur, pour que le spectateur puisse voir dedans (surtout s’il n’y a rien à voir ) Ni de faire des tours avec 2 cheminées qu’on pose l’une sur l’autre, avec une plaque de métal entre les deux, pour que ça fasse un effet de pénétration ? Bon, je sais, c’est un tour qui existe aussi… mais pourquoi ne pas étoffer l’effet de base du dice élévator ? Pourquoi toujours un « dice élévator » ? On pourrait faire un « ball élévator », avec des balles et une cheminée cylindrique ? Pourquoi pas une cheminée transparente, qu’on recouvre en partie par un papier enroulé autour ? On fait monter et descendre le papier, et l’ordre des dés a changé… (Bon, tout ne serais pas possible, et le fonctionnement doit être différent en partie du « simple » dice élévator…mais il y a des choses à faire dans ce domaine…) Pourquoi ne pas faire un coté qui s’ouvre, permettant de voir (au bon moment) qu’on n’a pas triché, et que les cubes sont bien dans l’ordre annoncés ? Pourquoi ne pas faire ce genre d’effet avec une boite de rangement pour paquets de cartes, qui transforme les étuis bleus en rouge? Ou avec une longue vue, et un œil de verre ? (enfin, plusieurs yeux de verres…), ce qui pourrait donner un thème « pirate » D’une manière générale, pourquoi ne pas faire un matériel facilement justifiable dans le cours d’une histoire, plutôt qu’un objet en bois délicat à placer, car il a visiblement été construit pour faire un tour de magie ? Comme vous vous donnez énormément de mal pour faire de beaux objets, ce que j’apprécie, pourquoi ne pas laisser un peu de délire envahir le machin… Une boite steam punk, ça serait chouette aussi… Bref, on peut dire bien des choses sur ce tour… Mais je n’en ferais rien, vu que je ne le pratique pas. Gilbus.
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intéressant... y a-t-il eut des expérience cherchant l'effet barnum sur des animaux? Gilbus
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Sur le principe, je suis d’accord avec toi. Mais bon, il s’agit de dice élévator, c’est pourquoi je n’ai rien dit jusqu’ici : Le matériel est tellement spécifique « magie », et il est tellement évident que c’est truqué, que le fait de dire qu’il y a un truc ne change pas grand-chose pour le public. Simplement, le public ne sait pas laquelle des solutions est employée, parmi les 4 ou 5 possibles qui viennent immédiatement à l’esprit quand on regarde le tour, ce qui n’est pas un gage de mystère… Ceci dit, les objets en eux même sont d’une grande beauté, chapeau les gars… Ce n’est pas en le nommant badinage qu’on enlève l’idée et les conséquences du débinage… Moi, il ne me manque pas, il m’ennuie au plus haut point, contrairement à ce qu’on pourrait croire de l’extérieur… Vos réponses prouvent que le sens de « débinage » n’est pas le même pour tout le monde... Il me semble que nous n’avons pas la même définition du débinage. Le débinage consiste à donner les explications au public. Il ne concerne pas les échanges des magiciens entre eux. La maxime complète est donc " un magicien ne dévoile JAMAIS ses trucs AU PUBLIC" On omet généralement la seconde partie, puisque c’est une phrase qui est sensée s’adresser au public, justement : Les magiciens, eux, sont censés être au courant… Echanger des trucs entre magicien concerne l’apprentissage, et non le débinage. Les magiciens ne sont pas non plus obligés de donner leur trucs à d’autres, et certains secrets ont effectivement disparus au fil des temps… (et ont souvent été retrouvés par d’autres ensuite ) Donc, l’argument « sans débinage, plus de transmission » est une mauvaise vision des choses, assimilant deux pratiques différentes ayant des points communs : S'en servir pour justifier le débinage est incongru. -Ont dit le truc dans les deux cas. -Mais l’important, c’est à qui on le dit. Y a-t-il débinage ici : Ben, à force de parler de détails concernant ce tour, a mot plus ou moins cachés mais compréhensibles, on finit effectivement par donner le truc (ou un des trucs possibles…) Comme c’est une partie publique, oui, à force, c’est du débinage. Comme c’est un post ou on se concentre plus sur les belles images et les beaux objets que sur les textes, pour un visiteur occasionnel, et qu’en plus nous sommes sur un média relativement peu fréquenté par les chercheurs de trucs (comparativement à YouTube…) le débinage est peu important. Les plus concernés sont ceux pratiquant ce tour, ce qui n’est pas mon cas, donc… Le facteur « pro/non pro » n’a strictement rien à voir, au contraire. Gilbus
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[Réflexion] Spectacle sur le monde Numérique : idées
Gilbus a répondu à un sujet de Sacha Mokritzky dans Conseil des Sages
Le téléphone numérique semble un bon thème : C’est moderne, concerne tout le monde, et secoue la poussière (à moins que tu ne fasse le tour du téléphone dans la quêteuse ? ) Une petite explication sur le fonctionnement du téléphone peut être l’objet d’un tour, mais cela demande un peu de décors : Tu expliques le principe du numérique avec démonstration pour illustrer : Tu fais signer un truc par un spectateur, ou lui emprunte un truc unique (montre, clef). Tu mets l’objet sous cloche de verre (coté jardin). L’objet disparait (si possible à vue ou presque, ou progressivement, genre fondu enchainé, ou par tranche symbolisant la numérisation), un décor lumineux composé d’un chenillard part de la cloche, jusqu’à une seconde cloche côté cour, le récepteur, ou l’objet réapparait. Il y a plein de façon de réaliser cet effet de manière convaincante… A toi de trouver un texte bien pédagogique pour expliquer la numérisation de l’information, son codage puis sa restitution dans le récepteur. L’idée, c’est d’éviter les trucs pouvant donner lieu à une suspicion technologique pour obtenir l’effet (genre une appli sur le téléphone qui fait le boulot…), tout en gardant le thème du téléphone numérique. Sinon, pour la scène, le maintenant très classique « téléphone dans le ballon » : Avec explication de l’utilité d’une coque de protection pour les portables. Le ballon devient une coque jetable, puisqu’il faut la déchirer chaque fois qu’on se sert du téléphone… Bon courage Gilbus -
Harry HOUDINI sous le pont de la rue Queen à Melbourne
Gilbus a répondu à un sujet de Dorian CAUDAL dans Forum Général
Pas de parenté génétique : il s'agit d'un hommage hihihi: je crois que la question de Plick était elle aussi un "hommage" aux mélanges que font parfois les journalistes entre les deux magiciens... Plick, comme tu va l'apprendre en lisant ses autres interventions, est un historien: Pas un magicien qui répète ce qu'il a lu, non, un vrai historien qui va en général fouiller dans les documents authentique et d'époque avant de dire qu'il y a 52 cartes dans un jeu... C'était donc de l'humour. J'imagine. C'est vrai que c'est moins drôle, quand je l'explique... Gilbus -
Les Signes de l'Existence de la Réalité
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Chemins de Traverse
je ne sais pas s'il a déjà été cité ici, mais la référence sur le sujet me semble: "l'argent dette" de paul Grignon [video:youtube] c'est un peu long, mais passionnant: A voir absolument si on n'a pas fait de hautes études financières et qu'on veux malgré tout comprendre un peu notre société.... Gilbus -
[Technique] Contrôle Vappereau de Damien VAPPEREAU
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas dans Forum Général
Le grand débat du saut de coupe... Seules les personnes qui le pratiquent pensent qu'il est invisible... Dans des cas très spécifiques, s'il n'y a pas trop d'angles c'est une arme redoutable, mais dire que c'est le meilleur contrôle... Pour le forçage classique, c’est vraiment le top ! Hihihi : Comme quoi le meilleur contrôle, c’est celui que chacun pratique le mieux Pour le forçage, que ce soit le classique, le cull, le blitz ou le forçage en croix, c’est la conviction du magicien qui bien souvent fait que le contrôle marche. En tout cas, merci pour ce post, je ne connaissais pas le contrôle Vappereau, et il me semble très convaincant, et surtout facile à faire. Je l’ajoute à une petite routine de sandwich que j’ai (le Gilbus move qui passe donc de 4 à 5 étapes…), et je vais tester sur du public dès que j’en aurais l’occasion… Merci pour la technique ! Gilbus -
Ah, si la vie législative ne nous étonnait plus, c’est qu’elle aurait bien changé… La circulaire que cite Teddy est une directive générale. Pour faire le tri, pratiquement, on doit se servir de la règle des 4P : Produit, Prix, Public,Publicité. Voir ici, par exemple : http://www.votre-expert-des-associations.fr/Qu-est-ce-que-la-regle-des-4-P.html Mais bon, cette « règle des 4 P » n’est pas hyper précise (comment pourrait-elle l’être dans un domaine si volatil…), et donc doit être estimée pour chaque cas particulier. On trouve de multiple discussion sur les 4P : Le produit : Un spectacle réalisé par des amateurs est-il différent d’un spectacle assuré par des pros ? Vaste débat… On peut, outre plein de considérations sur le contenu, voir les outils du métier utilisé : Par exemple, un spectacle de scène avec de gros moyens (plein de GI…) sera plus proche (en dehors de toute considération artistique) d’un spectacle pro que si on fait un close up avec un jeu de cartes, ces dernières faisant partie du matériel normalement accessibles aux amateurs… Mais bon, le matériel n’est pas le seul critère…surtout que les pro n’ont parfois pas plus de matériel qu’un amateur. Le prix : Là, c’est une aberration. Pour être dans les clous, une association doit impérativement avoir un tarif largement inférieur à un pro. Ce qui attise d’autant plus la concurrence avec les pros. Je fais partie d’une association qui fait des prestations (ce sont de VRAIS AMATEURS, ce n’est pas une association écran qui cache des semi-pros…) : On a monté autant qu’on l’a osé nos tarifs, pour justement réduire la concurrence avec les pros. Mais on ne fait pas de tarif « normal », on n’a pas le droit, et donc forcément, on va entrer en concurrence d’autant plus dure avec certains pros. Nous essayons de refuser les contrats des organisateurs les plus riches, pour les rediriger vers des pros. Nous faisons beaucoup de prestations gratuites ou à bas prix, dès qu’on est contacté par des organisateurs notoirement hors budget d’un pro. Malgré cela, ce n’est pas toujours simple… Cependant, engager un pro est pour un organisateur une assurance de qualité. En théorie. Public : Ben, dans le domaine du spectacle, pas simple non plus de gérer ce critère. Mon association essaie de cibler entre autre les publics non fréquentés par les pros, mais bon, un pro peut toujours arriver après la bataille, et dire qu’il aurait pu le faire aussi, ce spectacle… En pratique mon association a ouvert pas mal de lieux à l’intérêt d’avoir un spectacle (restaurants, bars, fêtes diverses), et ces « ouvertures » de consommation sont ensuite récupérées par des pros, peu ou prou. Les amateurs et les pros ne sont pas ennemis. Il faut voir aussi les actions vers les publics défavorisés, prisons, hôpitaux, maisons de retraites, quartiers sensibles, création de lien social (arf, ça y est, je me mets à parler comme un technocrate de la culture : Abattez-moi si je commence à baver en parlant de truc solidaires et équitables…) Ces actions vers des publics variés qui n’ont pas accès normalement à la discipline culturelle qu’on propose sont prises en compte dans l’action globale de l’association… Si on fait une association « juste pour des sous », cela va donc se voir Dans l’évaluation de l’association sont également pris en compte la destination des fonds récoltés : S’ils servent à organiser des spectacles, festivals, rencontre en lien avec la discipline, et cela sans but lucratif visible, tout en engageant des professionnels (en dehors de l’association), c’est plutôt positif… Enfin : Publicité. Là aussi, il y a discussion sur ce que constitue la publicité pro. Pour moi, une association peut très bien annoncer les spectacles qu’elle organise sur son site, sur les forums traitant de la discipline, sur le circuit d’information municipal dans la partie associative etc. Mais par exemple, faire du tractage (à l’aide de bénévoles…) sur les marchés, de l’affichage dans les commerces ? Moi, je pense que cela reste possible. Certains disent que c’est déjà trop… Louer des 4x3 publicitaires pour y mettre sa com, non, la, nous sommes d’accord, c’est trop. Enfin, dans la majorité des cas… Tiens, ici, par exemple : Une grosse pub, de l’organisation d’événement pro, billetterie importante gérée par l’asso, pourtant pas de concurrence : http://association1901.fr/blog/finances-association-loi-1901/fiscalite-finances/regle-des-4-p-un-exemple-dapplication-par-les-tribunaux/ Bon, de toute façon, c’est à apprécier au cas par cas, et la jurisprudence va juste dégager des tendances. Je cherche encore le texte de loi de la circulaire du 23/03/2001, qui définit les règles en cas de spectacle purement bénévole. Si quelqu’un l’a sous la main, ça m’interresse, on ne trouve que des extraits partiels sur le net… (Je l’ai eu dans le temps, impossible de remettre la main dessus…) J’aimerai bien voir quels sont effectivement les cas d’exclusion de cette histoire de 3x10… ok, cela a été fait pour le théâtre amateur, à la base…. Mais la limite entre théâtre et magie, il faudra qu’on m’explique un jour Ben, pas vraiment d’accord, bien qu’on en ait discutés en MP : Une association a le droit de facturer une prestation et j’attends toujours le texte de loi qui l’interdirait… Ce sont effectivement les bénévoles intervenant pour réaliser la prestation qui n’ont droit qu’a un remboursement strict des frais. Mais l’asso, elle, peut toucher les sous. Il ne faut pas que cela soit le but premier de l’asso, évidemment… la, il faut se taper tous les textes, pour ne pas déborder des clous. Tiens, ce n’est pas un texte de loi, mais cela vient d’un site qu’on connait bien, et qui semble fiable, en générale http://www.artefake.com/Association-Loi-1901.html Tiens, encore un lien : http://www.irma.asso.fr/Le-statut-des-amateurs-dix Qu’en est-il de l’association, qui n’organise pas, mais vend une prestation ? (cession de droit d’exploitation d’un spectacle…) Tiens, un exemple de contrat : http://www.adda-lot.com/sites/default/files/contrat%20cession%20modele.pdf Je n’irais pas plus loin, de peur de tomber du côté obscur de la force… En conclusion : Une association juste pour servir de paravent à un pro : Bof… trop de contraintes. Une asso qui a un vrai fonctionnement associatif : Pourquoi pas. C’est le problème de ceux protestant contre les asso : Faite la distinction entre les deux type de structure, les vraies, et les associations opportunistes. Tiens, au fait, quitte à énerver, elle devient quoi, l’APA (association des professionnels de l’animation) qui devait lutter contre les débordements associatifs, d’une main souple mais ferme ? Car sur leur site, on peut toujours lire des choses comme : « Toute association effectuant plus de 3 jours d’animation ou plus de 3 spectacles par an doit obligatoirement posséder une licence. » Ce qui me semble faux, puisqu’on parle au moins de 6 représentations pour les associations… Prêcher le faux pour faire peur décrédibilise, les gars… Gilbus
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[Réflexion] Spectacle avec intervention des enfants : références
Gilbus a répondu à un sujet de Jean-Marie CHAILLOUX dans Conseil des Sages
J’ai fait ce genre de choses mais pas avec des enfants, c'était des adultes, et avec une douzaine de « cartes vivantes » seulement ça marche pas mal. Ce que tu peux faire pour élargir à 50 : On fait choisir une carte librement dans un jeu sans la montrer. elle est posées en vue, sans que personne ne sache laquelle c’est. Effectivement, les enfants ont tous collé dans le dos une carte différente. En plus, ils ont un masque avec des caractéristiques : lunettes, moustache, chapeau, couleurs… On demande à des personnes de l’assistance d’éliminer une caractéristique après l’autre, en faisant intervenir un maximum d’adulte, pour éviter la suspicion de complicité : Au fur et à mesure qu’ils sont éliminés, les enfants se retournent, on voit des cartes toutes différentes… Le fait d’éliminer par caractéristique permet d’aller plus vite que d’en désigner un par un, tout en évitant une personnalisation de « l’élimination », qui peut être gênante pour l’enfant. Quand il n’en reste plus qu’un, il s’avance pour bien se différencier des autres, on montre la carte choisie au départ, le gamin se retourne et on voit la même carte dans son dos. Avantage : du déguisement qui amuse les enfants, une participation de tous, des adultes qui semble mener le jeu sans intervention apparente du «magicien ». Les enfants n’ont pas à savoir comment ça marche, en plus : Celui sélectionné au final aura juste la bonne carte dans le dos, à la fin, c’est tout. Pas de technique compliquée, ni de matériels chers. Je pense que des solutions sont évidentes pour un magicien, si tu ne vois pas, MP moi… Gilbus -
L'association n'est assurément pas une bonne solution pour un pro à plein temps. Cependant, je vous rappelle la question de départ: C'est une personne qui à un autre métier, et veux faire quelques dates pour tâter le terrain... Il peut le faire dans ce cas en faisant un GUSO, comme tout le monde lui propose, ou avec une asso, c'est légal... L'association n'a pas à avoir de licence si elle n'organise pas plus de 6 spectacles par ans, et si elle n'a pas pour but d'organiser des spectacles (attention au statuts de vos assos ) S'il le fait avec l'asso qui lui fait à son tour un GUSO, pas de problème (on paye les charges...), il est juste salarié de l'asso. En fait, j’attendais un peu que quelqu'un conteste le point qui cloche dans ma première proposition, avec une partie bénévole, une partie salarié... c'est mon coté taquin... Le problème principal n'est pas dans les 6 organisations, cela pourrait facilement être contré par la création d'un gros paquet d'assos différentes... Le problème se situe quand je propose de faire des spectacle bénévoles, puis de se faire payer pour certains spectacles, afin de récupérer l'argent stocké dans l'asso... C'est interdit. On ne doit pas être à la fois bénévole et salarié dans la même association. Pour éviter justement la solution que je propose, j'imagine Donc, l'argent entrant dans l'association pour une prestation faite par un bénévole ne pourra pas être directement récupérée lors d'un contrat GUSO ultérieur pour la même personne. Bon, après... on peut facilement tirer des conclusions de ces limitations: "la même personne"... si on est plusieurs, avec des associations différentes, cela ouvre des portes... Mais la plupart du temps, puisque les rentrées d'argent dans l'asso sont occasionnelles, on se contente de s'en servir pour payer des formations, du matériel etc. Ce qui est déjà pas mal Et légal, il me semble, hein? A noter que l'association n'aura pas à payer de charge sur ces rentrées d'argent, puisqu'elles sont faites de façon bénévoles. C'est pour cela que c'est une solution peu adaptée à un travail pro à plein temps... Mais pouvant être utile aux occasionnels. je sais que les associations sont utilisées à tord et à travers par les artistes: Quitte à le faire, autant le faire bien... Voila un lien donnant certaines infos sur l'organisation de spectacles avec des bénévoles: http://www.assistant-juridique.fr/artistes_benevoles.jsp A noter aussi que les 6 spectacles annuels organisés par une association, qu'on ne doit pas dépasser si l'asso ne veux pas avoir à prendre une licence, concernent bien les spectacles organisés par l'association. Dans le cas par exemple ou une association facture à un comité des fêtes une prestation, assurée par des bénévoles, l'organisateur de l'événement n'est pas l'association, mais bien le comité des fêtes. L’association ne joue pas dans ce cadre un rôle d'artiste ou d'organisateur, mais un rôle de producteur de spectacle. Et que dans le cas ou une association ne fait que des spectacles avec des bénévoles, ce n'est plus la règle des 6 qui s'applique, mais celle de 3 spectacles avec 10 représentations chacune par an. Ce qui fait quand même 30 représentations à l'année, ça commence à faire. de la lecture utile ici: http://www.adda-lot.com/sites/default/files/organisationdespect.pdf Mais vous avez raison, pour du travail à plein temps, le GUSO, il y a que ça de vrai... Sauf que la question ne portais pas sur du plein temps, ici, on peut donc évoquer les autres méthodes plus exotiques... Et puis j'aime bien évoquer les sujets qui fâchent Gilbus
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J’aimerai qu’on me dise si ce que je propose est légal, et sans risque : Comme TaB se lance, qu’il n’a pas vocation à vivre tout de suite de la magie, ne peut-on faire ce type de montage : Créer une association 1901 (coût environ 50 euro de création + une assurance qu'il faudrait prendre de toute façon) Tab devient adhérent de l'association, mais pas dirigeant. Faire facturer ses premières prestations par l’association. LAISSER L’ARGENT DANS L’ASSOCIATION Bon, l’asso pourrait acheter quelques bricoles, genre du matériel ou faire suivre des stages de formations à ses membres dans un but conforme à ses statuts. Si ça décolle bien, on peut vider l’argent de l’association en faisant un contrat GUSO entre l’association et l’artiste pour une ou des prestations quelconques : L’artiste est alors engagé pour une prestation qu’il effectue réellement, à priori pas de problème. Ensuite, comme il marche bien, il passe par le GUSO directement. Cela peut sembler tortueux, mais avoir une association sous la main est toujours pratique, on peut faire une facture sans dossier GUSO On ne dépassera pas, vu ce qu’a TaB en tête, la limite d’exemption de TVA et d’impôts sur les sociétés. Je sais qu’il y a une limite aux engagements qu’une association peut faire : elle ne peut organiser que 6 spectacles par an en engageant du monde pour cela. Cependant, une association facturant une prestation (en faisant intervenir ses membres en tant que prestataires bénévoles) dans un événement organisé par d’autres ne me semble pas avoir ce type de limitation (le cas est courant autour de moi) Donc, l’association facture, mais l’intervenant (donc pas un artiste au sens légal du terme…) est bénévole. Sauf quelques fois, ou l’association engage l’artiste pour une manifestation de façon rémunérée. L’un dans l’autre, on finit toujours par payer les charges, pour récupérer l’argent, mais cela donne de la souplesse… Et cela permet aussi de faire des prestations gratuites ou à tarif ridicule pour des bonnes causes tout en bénéficiant d'une assurance et d'une valorisation pour l'asso. Vous en pensez quoi ? Gilbus
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! As tu remarqué que dans ton commentaire, tu penses que c'est un homme? Gilbus
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[Réflexion] Spectacle avec Décor ou Sans Décor
Gilbus a répondu à un sujet de Yannick GRUYTERS dans Forum Général
On associe souvent décor et présence d’une histoire, d’une ambiance, dans un numéro. Parlons donc histoire et ambiance : On peut avoir une option théâtrale : Alors, le décor entre dans les conventions, c’est un passage quasi-obligé, car théâtre et décors sont en phase depuis des centaines d’années… Cela ne veut pas dire que le décor doit être envahissant, c’est un renfort pour poser l’histoire. Il est du coup limitatif s’il est trop descriptif et précis : Un seul lieu, a moins de prévoir des astuces scéniques pour rendre le décor adaptable aux lieux ou vont évoluer les personnages… ce qui n’est pas gênant si tout se passe dans un seul lieu On dispose rarement d’une machinerie pour changer le décor en magie… Bien entendu, il existe du théâtre sans décors physique, ou avec un décor stylisé. Ce n’est pas le plus facile à jouer… Mais bon, je laisse les acteurs en parler, je n’en suis pas un… On peut avoir aussi l’option conte : La plupart des conteurs que je connais n’utilisent pas de décors, juste un fond de scène ou un jeu de lumière. Une scène vide suffit dans 80% des cas, et la plupart des autres se contentent d’une chaise. Ou juste une petite table, et quelques objets s’il s’agit d’un conte à objets, qu’on doit poser quelque part. Car le conte permet une grande liberté de lieux, d’actions, de personnages : Tout décor montrant un lieu précis serait une chose à effacer dès que l’histoire va évoluer en dehors de ce lieu. Le conteur fabrique le décor lui-même, en racontant l’histoire : Une partie de la scène deviens une forêt, une autre un champ de bataille, une autre une chambre : On associe un emplacement « vide » de la scène à un décor qu’on construit dans l’imaginaire du spectateur. Une fois ces décors imaginaires posés, ils ne bougent plus : Ainsi, en faisant un pas, on entre dans la forêt, sans avoir besoin de le dire (mais on doit le faire sentir (posture, regard, tonalité…) L’intérêt du décor imaginaire, c’est qu’il fait travailler la visualisation de chaque spectateur : Quelques touches, quelques détails, et le public construit lui-même le décor, ce qui est économique, et surtout participatif : quand on laisse des choses à créer par le spectateur, il ne les en aime que davantage, et cela renforce son intérêt. En ce sens, un vrai décor très descriptif va limiter l’imaginaire, en lui donnant une forme précise. Le conteur joue aussi sur la notion de zoom : Il peut concentrer l’action entre ses deux mains rapprochées, ou au contraire l’envoyer au loin, dans n’importe quelle direction, et l’espace scénique n’existe alors plus vraiment, on n’a pas de limites... D’autre part, cette option dépouillée est liée à la structure même du spectacle conté : Le conteur est sur la scène, il ne disparait jamais très longtemps, même s’il incarne à l’occasion un personnage. Sa présence sur scène le rend intemporel, il n’est pas limité à l’histoire qu’il raconte, n’en fait pas partie directement (dans la plupart des cas ), placer le conteur dans un décor lié à l’histoire est donc inutile. Enfin, il n’est pas rare qu’on raconte plusieurs histoires dans le spectacle, et ces histoires auront parfois du mal à tenir dans un même décor, en termes d’ambiances, d’époques, et de lieux évidemment. Je me souviens d’un spectacle dans une maison de retraite. L’animatrice, pensant bien faire, avait mis l’espace scénique à côté d’une télé grand écran, et mis un film genre « feu de cheminée en boucle », pensant nous faire plaisir en créant une ambiance « veillée au coin du feu »... de quoi en tout cas enlever 50% d’attention au public qui va se faire hypnotiser par les jolies flammes… Il a fallu éteindre la télé, et même la recouvrir d’un drap pour la faire disparaitre, et avoir une place nette pour construire nos propres ambiances et décors, dans la tête des gens. La présence d’un décor très descriptif est intéressante si on peut le faire disparaitre ensuite : Il faut alors avoir une maitrise de l’éclairage, pour déterminer ce qui doit rester visible ou pas, suivant les moments du spectacle. C’est rarement le cas, hélas, créer des effets lumineux demande beaucoup de travail, et ne peux être porté dans tous les lieux. A vous de voir ce que cela peut représenter pour votre magie… Gilbus. -
[Réflexion] Spectacle avec Décor ou Sans Décor
Gilbus a répondu à un sujet de Yannick GRUYTERS dans Forum Général
J’imagine qu’il n’y a pas de réponses toutes faites : Cela va dépendre du magicien. Prenons Arturo Brachetti, que j’avais vu avec un décor immense qui s’ouvrait comme un livre, une reconstitution de grenier etc. Et qui fait aussi de très bons numéros avec juste un paravent noir en fond. Comme le dit Andy, le risque d’un décor trop fouillé, c’est qu’il perde l’œil du spectateur, et dilue donc l’attention qui devrait se porter sur l’effet magique. On peut donc avoir un décor intéressant, mais il faut dans l’absolu qu’il se fasse oublier quand commence la partie magique. C’est au magicien de prendre le pas sur le décor, et si le décor est trop intéressant, cela lui complique la vie, non ? Mais il y a des modes sur la question : On a vu dans les temps anciens des décors reproduisant des scènes de vie, style Robert Houdin avec des meubles de qualité. Ou des décors stylisé, façon toile peinte comme au théâtre de la renaissance. Dans « le livre « la prestidigitation du XX° siècle » (tome 2 : tours divers, édition 1960), Hiliard dit ceci (page 366, avec des illustrations très intéressantes à analyser…) « Pour obtenir du succès la Magie doit avoir l’apparence de la spontanéité. Cela est rendu impossible avec une scène surchargée de tables et d’appareils. De plus, tout ce qui tend à détourner l’attention du public de l’artiste doit être éliminé. Le spectateur voit tout et rien durant la représentation ci-dessus et ne peux pas suivre l’effet que le magicien présente. » « Cette scène est peut-être trop simplifiée ; mais elle illustre le point que le magicien est capable de concentrer tout son attention sur le tour qu’il fait et de pouvoir se mouvoir librement sans crainte de renverser une table ou du matériel. Il est essentiel que la mise en scène plaise à l’œil et on peut atteindre plus facilement ce but par une élégante simplicité de lignes que par une surcharge d’objets. » Il est amusant de voir qu’Hilliard présente la seconde scène comme étant trop simple, alors qu’il y a quand même deux tables avec des objets dessus… Autres leçons de ces illustrations : La lumière : On peut gommer le décor si on dispose d’une gestion de la lumière suffisante. Le fond : Dans un cas, le fond est couvert de dragons et de chinoiseries sans rapport avec le spectacle, qui donnent un aspect camouflage à ce qu’on met devant, y compris l’artiste. Dans le second, ce n’est pas un fond uni, mais juste une séparation en deux couleur évoquant vaguement une montagne, mais uni et sans sens précis suggéré. Bien souvent, nos fonds de scène modernes sont monochromes, sans paillettes et sans rien qui puisse capter l’attention, laissant ce qui est devant prendre un sens en fonction des volontés de l’artiste. De la même façon, on a des choix à faire au niveau du costume : Les paillettes étaient très bien vue il y a une 50taine d’année en cabaret. La mode est à des choses plus sobres maintenant, je crois. C’est une chose que l’on peut étendre aux bijoux : Des bijoux scintillants, en plein projecteurs, sont autant de miroirs qui vont perturber la vision de ce qu’on regarde… (Une exception amusante : un magicien faisait des tours avec au poignet un bracelet scintillant très macho. Je prenais note de le lui signaler à la fin, quand il est apparu que cela faisait partie du tour, et que ce machin brillant était FAIT pour être vu et remarqué… très fort…) Bref, c’est à chacun de trouver l’équilibre entre son besoin de paraitre, le style du lieu, le style du numéro, le public… Perso, en numéro normal, je suis en noir, et j’aime un fond uni, sombre si possible. Mais il faut que l’éclairage soit bien fait, pour que je reste visible, ce n’est pas un numéro de lumière noire Cela laisse ressortir mains, visages et accessoires. Mais un fond blanc est bien aussi (j’ai joué devant un écran de projections blanc, c’est pratique pour faire des tours ou les couleurs interviennent, car je n’avais pas la main sur l’éclairage…). En médiéval, j’ai un costume plus coloré (bouffon), mais toujours avec des aplats de couleurs par moitié du corps, pas un costume d’arlequin ! Mes grelots ne sont que peu réfléchissant, j’ai veillé à les ternir… Le but est d’avoir un costume approprié, mais pas anodin, et qui puisse se faire oublier aussi, et laisse se détacher proprement les accessoires tenus devant soi. Idem pour le fond, les objets présentés au public doivent être visibles, et non camouflé par le fond. Gilbus. -
[Technique] Numéros de série des billets de banque
Gilbus a répondu à un sujet de Frédéric FÈVRE dans Conseil des Sages
Tu as aussi la méthode de transmission d'un numéro de billet d'o shan et naga. On transmet sans un mot ni un geste, à toute vitesse l'ensemble des chiffres du numéro de série d'un billet emprunté, sans change, quel que soit le billet. Mais bon, on ne peux pas en parler, c'est un secret qui ne nous appartient pas, même s'ils l'ont expliqués lors de conférences qui avaient laissé pantois toute une assistance de magiciens... alalaaa, ces mentalistes, quels numéros... Gilbus -
[Réflexion] La mode dans la magie : Le mentalisme
Gilbus a répondu à un sujet de David UD0VTSCH dans Forum Général
Ben, j’imagine qu’on ne peut pas faire de cas général : Une même personne peut-elle avoir un numéro de magie, et un autre de mentalisme ? Surement. A-t-elle raison de mettre les deux sur le même site ou flyer ? Là, c’est à chacun d’assumer… Peut-on mélanger dans le même spectacle illusion et mentalisme ? Arf, bonne question… C’est à chacun de voir ce que lui apporte l’étiquette de mentaliste. Mais il faudrait, normalement, que cet apport soit suivi par un respect des contraintes de la discipline : Et notamment une séparation (au moins apparente) d’avec l’activité d’illusionniste. Comme il a été dit, faire du mentalisme entre deux tours de balle mousse, est-ce bien sérieux ? C’est assurément ramener un peu l’expérience de mentalisme à un tour de manipulation de magicien, donc on affaiblit, on dénature… D’un autre côté, les illusionnistes on fait, de tous temps, des effets de mentalisme. Pourquoi ne continueraient ils pas, sous prétexte que ces tours sont maintenant le fief d’une autre sorte d’acteurs du spectacle ? La tentation est alors forte de s’arroger le titre de mentaliste, puisqu’après tout, on en fait…aussi. Mais tout cela n’est-il pas qu’une affaire d’étiquettes ? Voire de marketing ? Car un magicien peut avoir un spectacle qui sort du carcan de la « manipulation » qu’attend le public, et transmettre le merveilleux tout comme un mentaliste. Le problème, s’il prend l’étiquette magicien, il hérite aussi des aprioris qui y sont liés. Les étiquettes sont rassurantes, le public à l’impression de savoir ce qu’il va voir. Mais elles sont une bride sur la créativité de certains : Xavier Mortimer fait-il des spectacles de magie ? Oui, mais pas QUE de magie…il y a tellement d’autres choses, dans ses spectacles… Le mieux à mon sens est de passer outre les étiquettes, et d’imaginer qu’on est interprète de spectacle vivant. Ainsi, niant les catégories, on n’a plus de soucis pour entrer dans une catégorie, on fait ce qui est le mieux pour le spectacle : on gagne en liberté. La magie n’est pas le seul domaine ou les sectorisations prennent des allures de lois immuables : Une des participantes de mon cours de conte disait l’autre jour : « Oui, mais si on commence à incarner des personnages dans nos contes, on fait du théâtre ! » Et alors, si cela sert le spectacle ? Le mélange des genres est souvent dynamisant, les métisses sont souvent plus beau… Maintenant, est-ce-que cela peut s’appliquer au mentalisme et à l’illusionnisme… arf. Vous avez de ces questions… Gilbus -
Il semble y avoir plusieurs aspects dans ta question : Tu cherches du travail, ou tu cherches juste une forme administrative déclarée ? Pour le travail, à moins d’avoir un agent, il me semble que tu dois faire beaucoup tout seul Pour la forme administrative : Comme le dit très bien Teddy, le GUSO est fait pour cela. Les sociétés comme soeasy, si j’ai bien compris le fonctionnement, sont des « faciliteurs» : ils s’occupent des formulaires et déclarations. Ce n’est pas une obligation de passer par ce type de structure, le GUSO seul suffit, mais il faut s’habituer un peu aux dossiers… Gilbus
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[Réflexion] La mode dans la magie : Le mentalisme
Gilbus a répondu à un sujet de David UD0VTSCH dans Forum Général
Pourquoi les mentalistes ont-ils le vent en poupe ? C’est à mon sens grâce (ou à cause) des magiciens. Les illusionnistes modernes ont peur de faire rêver, on peur de faire croire à leurs pouvoirs, ils restent dans la zone « voyez comme je triche bien » ou « je triche mais vous ne savez pas comment »… Bref, aller voir un spectacle de magie, pour beaucoup de spectateurs, c’est aller voir un tricheur, un manipulateur. Bien sûr, tous les spectacles ne sont pas comme cela, et tous les spectateurs non plus… mais n’empêche, qui, en allant voir un illusionniste, pense voir des merveilles ? Hors, il y a chez l’homme un besoin d’émerveillement. La magie, la vraie, peut être honnie par les esprits septiques, n’empêche que l’extraordinaire va passionner et ravir. Le mentalisme, en ce sens, surf sur le fil du réel et de l’impossible : Beaucoup d’expériences peuvent être « expliquées » par des causes naturelles, mais néanmoins extraordinaires (sens ou psychologie hyper développés…), et autorisent donc à accepter les phénomènes comme réels, ou du moins possibles. Tout en gardant l’aspect merveilleux. Le mentaliste ne dira pas qu’il triche ou pas. Il maintient un équilibre délicat entre réalité des phénomènes, et spectacle d’illusions, grâce à beaucoup de flou, de double sens, de non-dit. Autrement dit, il permet à ceux qui croient au surnaturel d’en voir, et a ceux qui sont sceptique de douter tout en leur offrant un confort mentale rassurant (ex : c’est « juste » de la lecture corporelle…) Les illusionnistes qui dans le temps s’entouraient de mystère et de légende ont de nos jours une image si terre à terre, par le débinage, les émissions du style « trouver le truc » ou par leur volonté de ne PAS être mystérieux, qu’ils laissent un créneau que vont prendre les mentalistes. Mais c’est cyclique, effectivement : Avant les « mentalistes » moderne, on a vu les fondus de PNL, les fakirs, les hypnotiseurs etc avoir la faveur des médias… Bref, des gens qui font des choses « réelles », et non des tricheurs. Les illusionnistes, pourtant bien placés pour être les maitres du mystère, sont devenus « manipulateurs de cartes ». Chaque fois qu’on me traite de « manipulateur », je souris, mais j’enrage intérieurement… C’est ballot. Surtout que je ne suis pas vraiment magicien… Gilbus -
C'est à lire ici : http://www.slate.fr/story/97575/pourquoi-chats-boites#xtor=RSS-2 Je pense que l’explication de l’article concernant la chaleur est tout à fait plausible. D’ailleurs, pourquoi ne sait-on pas si le chat de Schrödinger est mort ou vivant ? Tout simplement parce que si on ouvre la boite pour voir, cela fait un courant d’air, qui met le chat de mauvaise humeur, et la démonstration de Schrödinger se résume donc ainsi : Quand le chat et dans la boite, si on tâte avec la main pour voir s’il est vivant, le chat te mord. Gilbus
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