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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. C’est exact si on n’essaie pas de modifier le gimmick et son utilisation. La preuve en est certaines réactions, plus haut, qui ne voyaient pas comment faire un tour de prédiction avec ce matériel. Dans ce qui est proposé : On ne fait plus un tour d’argent, mais de divination, ou de spiritisme, bref, les pièces ne sont pas le centre d’intérêt. Le déroulement du tour ne correspond d’ailleurs pas du tout au matériel original. La focalisation se fera sur le papier avec la question, et il y aura du coup deux effets : les pièces qui disparaissent, et la réponse à la question. Mélanger des effets de familles différentes n’est pas toujours une bonne idées, mais je pense que là , si : C’est vendu comme du spiritisme, qui regroupe à la fois des effets physique (animation d’objet, apparitions et disparitions…) et des effets mentaux (divination, prémonition etc…) Le matériel : On ne présente pas l’intégralité du matériel, juste un capuchon, présenté sous le nom de boite spirite, par exemple. Des accessoires en laiton, on peut en imaginer plein, faire le lien avec les dynamic coin n’est pas forcément immédiat si l'ensemble du matériel n'et pas montré. Ici, on ne montre pas la seconde boite, ni l’anneau central. Ni la "pile de pièce", dans un premier temps. La pile de pièce n’est pas amenée tout de suite, on peut montrer la boite, le papier, et gérer le papier, et ne faire intervenir les pièce qu'après. on a ainsi un éloignement dans le temps entre la boite et les pièces qui peut aider à casser le schéma. Et la pile de pièce aura bien plus de 5 pièces, on pourra donner à examiner quelques pièces de 1 francs, pour ceux qui n’en on jamais vu, ou pas depuis longtemps… Ensuite, on « comptera » 5 pièces, pour avoir le prix de la consultation de l’esprit. On peut aussi peindre la boite en partie… La mienne a des cercles concentriques sur le dessus, gravé dans le métal. On peut peindre chacun de ces anneaux concentriques entre les cercles d’une couleur différente, à haute valeur symbolique (les couleurs sont très utilisées dans les systèmes ésotériques…) Chaque cercle peut d’ailleurs symboliser un état de l’être : Le plan matériel à l’extérieur, puis des plans de plus en plus subtils quand on se rapproche du centre, pour finir par le plan spirituel au milieu. Il faudra d’ailleurs que le consultant pose son doigt sur ce dernier cercle, en posant la question à haute voix, pour arriver à contacter l’esprit : La boite est un outil de contact symbolique… En regroupant ces différences, je n’en suis pas sûr, mais il me semble que je partirai relativement assuré devant un public normal. Pour de vrais magiciens, cela ne sera pas trompeur, mais qui s’en soucie… Autant, par exemple, une canne volante se reconnaît par sa manipulation, même si on la déguise en autre chose qu’une canne, car les mouvements ne trompent pas quand on les connaît… Autant là, je suis optimiste Gilbus
  2. Pas à moi, puisque je ne présente pas cet effet.... Mais c'est un tour vendu massivement par les camelots sur les marchés, et dans certaines boites de magie pour enfant (pas les premiers prix, mais pas loin...). Je pense que 90% des personnes s'intéressant un tout petit peu à la magie l’achète à un moment ou un autre, et donc on a une large diffusion du secret. Il faut voir quel est ton public. Je ne fais pas de magie pour magicien, mais je considère que ceux ayant juste acheté un gimmick sur un marché rentrent dans mon public, je m'efforce donc de ne pas faire ce qu'ils connaissent de la façon dont il le connaisse... Gilbus
  3. hihihi: effectivement, je te laisse la paternité du tour O, comme il y a ici des gens trés savants, j’attends la réponse qui ne saurais tarder Désolé, je ne diffuse jamais de vidéos, question de principe, je ne sais faire que du live...et encore... Gilbus
  4. L'idée de la prédiction est très bonne Dans une sèance spirite, tu dois interroger un esprit particulièrement rapiat... Tu écris la question sur un petit papier (genre papier bible, pour que ce soit très fin), tu le fait contrôler par le spectateur, pour savoir si c'est vraiment sa question, et il le plie pour que cela ne dépasse pas la taille d'une pièce. Tu sorts une pile de pièce, c'est le prix pour une question simple. Le spectateur pose le papier dessus, puis tu mets par dessus le tout ta boite spirite en métal sanctifié, après l'avoir fait tenir par le spectateur pour charger le métal de son aura (et qu'il puisse se souvenir que la petite boite était vide...) Une petite invocation, et quand tu enlèves la boite, l'argent à disparu, il ne reste que le papier dans la boite. Et au dos de la question, la réponse.... Vraiment une très bonne idée, tu m'as tellement motivé que je suis retourné chercher mes dynamics qui dormaient dans un tiroir depuis 20 ans, pour essayer Comme tu as deux boites, tu peux les échanger secrètement pour poser ensuite une autre question: La, l'esprit donne une réponse moins précise, mais redonne une pièce de 50 centimes (je parle en franc, ou les 50 centimes étaient tout petits...) : il rend la monnaie... Merci pour l’excellent conseil... En plus, comme c'est une version en francs, évidemment, on peut le justifier car l'esprit n'a connu que des francs, il est mort avant qu'on les abandonne, et n'accepte pas d'autre monnaie... sinon, il crois qu'on veux le rouler avec de fausses pièces... J'adore ce type de démarche qui consiste à sortir un matériel de sa fonction primitive, pour lui faire faire autre chose Gilbus
  5. Chez E-Magix, on a 50% sur des vidéos en français (qui parlais d'acheter les billis il y a peu?) et 70% sur une centaine de tours... Plutôt pas mal comme réduction... Après, il faut en avoir l'usage A, ils ont mis les soldes dans la rubrique Occasion, si vous cherchez. Gilbus
  6. Tout doit être écris dans ta notice, je pense Elle n'est pas en français? C'est d’ailleurs un très bon tour. Une vente massive au grand public et un usage hasardeux par des débutants font que ce n'est plus vraiment un tour faisable en toutes conditions, mais à l'origine ce tour était stupéfiant... Dommage... Gilbus
  7. Pour certaines applications, cela semble intéressant Pour d'autres, la colle à chaud revient bien moins chers, et existe aussi en version flexible. un outil de plus pour nos bricolages merci pour la découverte! Gilbus
  8. Regarde le lien 'debunk' dans le premier message: il dit bien que c'est une pub pour kickstarter, pour récolter des sous, mais que ça ne peut pas marcher tel que présenté... Si ça marche un jour... Rien que pour obtenir des autorisations de mise en marché, vu l'aspect dangereux du machin, c'est mission impossible... Il y a plein de levées de fonds comme çà qui sont des attrapes nigauds, et qui disparaissent une fois les sous encaissé : la boîte ferme, c'est ballot... Gilbus
  9. A, oui, je me souviens de lui aussi! Mais ce n'est pas à lui que je pensais, j'ai encore l'image de deux clowns en skis, sans doute à la piste aux étoiles... Mais bon, ce n'est pas bien grave: le principe était connu et utilisé bien avant Gilbus
  10. Tu peux nous donner le nom du produit, et la marque? Moi, j'en suis encore à la glycérine... Gilbus
  11. Ton envie d’excellence est admirable, mais… Je ressors ma définition du talent, elle n’a pas changé depuis des années (tirée bien sûr du DEUDLMDG) : Suivant cette définition, je trouve qu’il est dommage de te couper de ton public jusqu’à ce que tu sois parfaitement prêt… Prend Xavier Mortimer : Avant l’ombre orchestre, il avait déjà des spectacles, plus réduits, avec quelques effets, ou il rodais ses effets sur des public plus réduits. Ok, il était déjà très bon, mais il n’est pas arrivé à un spectacle aboutit d’un coup. Il faut confronter ses idées au public, régulièrement, pour vérifier si elles fonctionnent ailleurs que dans notre imagination. Tu n’es pas forcé de le faire dans un contexte professionnel, d’ailleurs : Fait des interventions bénévoles, dans des asso qui organisent des spectacles amateurs, ou des fêtes caritatives, des scènes ouvertes etc. Fait des numéros courts, 5-15mn, qui te permettent de travailler ton contact public. Travailler en mode cabaret, ou on intervient avec d'autres personnes présentant d'autres numéros, permet de ne pas avoir à travailler sur un spectacle long aboutit... Le travail sur un numéro est certes différent du travail sur un spectacle long, mais c'est beaucoup plus abordable... Car le public est indispensable pour développer ta magie… (voir https://virtualmagie.com/forum/sujet/62462-«-la-magie-ne-nait-pas-dans-les-mains-du-magicien-mais-dans-l’esprit-du-spectateur-»/ ) Gilbus
  12. Pas besoin de te donner beaucoup d’idées, tu sembles en avoir déjà plein Un point cependant, justement : Ne charge pas trop le programme en effets. Sinon, cela fait déballage de tours, et l’ambiance se perd. Car le principal, c’est l’ambiance. Tu dois être convaincu toi-même de ce que tu vas leur faire ressentir, et de la véracité de ton histoire, pour que ça puisse semer le doute. Pour une séance de spiritisme « crédible », entre 1 et 5 effets me semble déjà bien. Après, les effets peuvent être « fuyants », c’est-à-dire qu’on les voit, mais qu’on n’est pas sûr qu’il se soit passé quelque chose : Une horloge à balancier, arrêtée, qui se remet en marche et sonne au moment stratégique… Un pot de fleur dans une suspension, qui bouge un peu… Un PK touch discret… Rien que l’on puisse prouver, photographier, examiner : juste des impressions… Les phénomènes surnaturels sont rares. S’il en arrive plein d’un coup, cela va sentir le traquenard. Pour les problèmes de personnage et de crédibilité : Comme tu fais ça avec des amis, cela semble difficile de donner une crédibilité s’ils ont l’habitude de te voir faire des tours de cartes. Il faut rendre ton personnage crédible. Si tu en as la possibilité, tu pourrais, si tu es grillé auprès de tes amis comme étant magicien, inviter pour l’occasion un « authentique » médium « spirite », qui donnera la crédibilité voulue au fait qu’il se passe des choses étranges. Ou alors, tu as un an pour laisser trainer les bouquins de kardec chez toi, quand tes copains passent te voir, et leur faire oublier que tu es magicien : tu dois acquérir une réputation de timbré qui croit aux phénomènes occulte, ou en tout cas qui s’y intéresse autrement que pour rigoler. L’introduction d’un objet ancien (la planche ouija, par exemple), peut aussi justifier qu’il arrive des choses étranges : le pouvoir est alors lié à l’objet, ce qui explique sa rareté, et le fait qu’il arrive des choses juste à ce moment chez toi… Tu peux d’ailleurs mélanger ces trois idées : Tu as un an pour passer pour un étudiant occultiste, trouver un objet ancien dans une brocante, et faire venir au diner un de tes « correspondants » pour l’identifier à cette occasion… Le fait d’être avec un complice est aussi une facilité : Pendant que l’un focalise l’attention sur une scène, l’autre a les mains libres pour actionner discrètement les artifices que tu auras prévus. Gilbus
  13. Petite anecdote, la première fois que j’ai vu ce type d’effet (personne qui se penche exagérément en avant ou en arrière…), ce n’était pas dans un cadre de magie, mais un spectacle de clown, qui avaient des skis aux pieds. Cela n’avait donc rien de mystérieux, mais ils exploitaient les possibilités dans toutes les directions, et je pense maintenant qu’ils avaient un « accessoire » en plus pour se pencher aussi loin, sinon, leur musculature aurait été remarquable… Ça se passait dans mon enfance, à la télé, donc il y a plus de 50 ans... Mais désolé, ma mémoire étant ce qu’elle est, aucune idée du nom des clowns… Gilbus
  14. Franchement, tu peux appeler ça comme tu veux, du moment que c'est l'effet que tu veux donner sur ton public, que cela correspond à ton personnage, que tu es content avec lors de ta prestation... Perso, je n'utilise ni l'un ni l'autre en public: Manipulation, parce que je veux laisser le spectateur se faire son idée...et laisser justement une chance à la magie... Cartomagie, non pas parce que j'ai quelque chose contre la magie, au contraire, mais parce que c'est un terme un peu technique que mon personnage n'utilisera pas naturellement, puisque je ne suis pas vraiment magicien... Par contre, en dehors de la prestation, sur le forum, ça serait cool d'en rester aux définitions comme celle donnée par Phillip59, sinon, on ne va plus se comprendre entre nous... Gilbus
  15. Essaye d’écrire dans une encyclopédie alors que tu n’es même pas agrégé… wiki, c’est planétaire… Essaie de fabriquer des trucs alors que tu n’es même pas ingénieur… les fablab, il y en a de plus en plus, avec un matériel inaccessibles avant aux particulier… Essaie de donner des choses, sans contrepartie… les zones de gratuités, qui se développent partout… Essaie de faire des milliers d’activités sans être rémunérés… le monde associatif, des millions de personnes qui font des choses sans être payées, et pas qu’un peu (les association ne sont-elles pas régulièrement de vos employeurs, messieurs les pro ? ben leur activité ne se borne pas à vous embaucher…elle font des choses !), des sel ou l’on échange des savoirs, services, objets sans parler d’argent, des réseaux d’entraide qui ne sont pas de la charité, mais un système de pensée en dehors du système monétaire… Tout n’est pas limité aux activités professionnelles, à l’argent et a des pros qui bossent et des amateurs qui « reste à leur place, hors de la cour des grands… » Désolé, Gérard et teddy, mais les temps changent… Gilbus
  16. Le point est très délicat, je vais essayer d’y aller doucement… « -Que vouliez-vous qu'il fît contre trois? -Qu'il mourût ! Ou qu'un beau désespoir alors le secourût… » Donc, pour paraphraser corneille : Que vouliez-vous qu’il fit, le jerx ? Il veut mettre l’opprobre sur les plagieurs de tous poils : Ok, une liste. Et il ne parle pas des « problèmes personnels » des magiciens ? Mais dans ce cas, on s’insurge : il y a bien pire que de copier, regardez tous ces détraqués, ces violents, ces délinquants… Ok, alors il faut une liste pour les méchants, et une liste pour les copieurs ? A ben non, car ceux qui vont être dans les copieurs, à côté, paraitrons des enfants de cœurs par rapport aux violeurs… hors c’est mal de copier, cela fait du tort aux vrais créateurs… Arf. Il met tout le monde dans une liste… a ben non, c’est pas comparable… La solution aurait été de ne rien faire, mais visiblement, il aime agir, le jerx… Comme je l’ai dit, c’est délicat, mais le silence consensuel est-il meilleur? Et que vouliez-vous qu’il fit ? Gilbus
  17. Tu relèves un point intéressant, mais ça ne m’étonne pas de toi : Effectivement, il n’y a pas UNE règle, qui va emmener vers LA chose qui marche bien. Il y a plein de façon de faire les choses, en apparence contradictoires. Cela peut être dut à deux points : -Les règles que l’on a défini ne sont pas assez profondes, et s’attachent à l’apparence des choses. On trouve ainsi des règles qui semblent contradictoires, mais qui en fait sont l’expression d’un principe plus profond, dans différents cas d’application particulier. Après, il y a des limites à la profondeur des règles, si on creuse trop, elles vont devenir de vagues conseils indiquant une direction imprécise, et donc peu utilisables. -L’autre chose possible est que de toute façon, il n’y a pas qu’un but, et qu’une méthode pour y arriver. Prenons un cercle. On est sur le tracé du cercle. On veut aller de l’autre côté, exactement à l’opposé sur le cercle. On a plusieurs solutions : 1 : On se balade dans la campagne, autour du cercle et à l’intérieur, dans un parcours aléatoire, jusqu’à tomber presque par hasard de l’autre côté. 2 : On suit le tour du cercle, on est sûr de tomber sur le point visé à un moment. 3 : On vise le centre du cercle, et on trace une ligne droite qui part d’où on est, et qui passe par le centre : on arrive de l’autre côté par le chemin le plus court. On pourrait faire une belle métaphore entre ces trois solutions et les différents moyens de créations de personnage, d’univers ou de soupe de légume. Mais ce n’est pas là que je veux en venir : Si faire un bon spectacle, c’est aller de l’autre côté du cercle, cela veut dire que suivant l’endroit d’où on part sur le cercle, on ne va pas avoir le même point d’arrivée, que l’on suive une des trois méthodes ci-dessus ou pas. C’est toute la beauté de la chose qu’il y ait en fait une infinité de bons spectacles, autant que de points d’arrivées sur le cercle, et de points de départs… Non seulement il n’y a pas qu’une règle pour arriver au but, mais il y a une infinité de buts… Bon, cela n’arrange pas ceux qui veulent être conseillé et guidé, c’est bien pour cela qu’on fait des règles, établis des méthodes et des protocoles, et qu’on réfléchit sur les processus, en plus de réfléchir sur le but. Car dire : « vous êtes libre de faire un truc top qui vous ressemble », en pratique, cela ne donne pas tellement d’indication sur comment y arriver… Voyons un peu ce qu’est une règle… Une règle pour moi est un moyen de résoudre un problème. Suivre la règle va donc, dans une majorité des cas et pour une majorité de personnes, si c’est une bonne règle, permettre d’éviter le problème. Elle a deux intérêts : Déjà, nous donner un moyen simple et efficace de résoudre le problème, évidemment. Et surtout nous dire qu’il y a un problème à résoudre. Prenons un cas hyper concret : Les tics verbaux. On en a tous, plus ou moins, et c’est dur de s’en débarrasser. Mais chez certaines personnes (et c’est très courant…), cela prend l’apparence d’un mitraillage continuel : Les « et alors », les « donc », les « et puis », les « voilà », les « heuuu »…etc… Certaines personnes en ponctuent chaque phrase, à tel point que si on est branché sur la technique d’expression, on n’entend bientôt plus que ça. Et le cas est vraiment très courant… Mais le plus souvent, on ne se rend même pas compte qu'on a un tic verbal... Une règle de base dit : « Il faut éviter les tics verbaux, cela pollue le discours au détriment de ce que l’on veut dire réellement. » Le fait que cette règle existe montre que les tics verbaux existent : Sans elle, on ne se poserait pas forcément la question : est-ce que j’en aie, si oui, lesquels ? Il y a pire que d’avoir un problème : c’est d’avoir un problème, et de ne pas le savoir. Les règles vont nous permettre d’identifier nos problèmes. La règle nous donne en outre une solution qui fonctionne en général pour résoudre ce problème : travaillons pour éviter les tics verbaux. Ce n’est pas forcément la meilleure solution, pour vous, mais c’est une solution qui marche. Une fois que vous avez identifié le problème, vous pouvez chercher votre propre solution, et si vous en trouvez une qui marche mieux pour vous que la règle, ben c’est cool. Vous pouvez même réécrire une règle à votre sauce, qui devient un principe directeur ensuite pour vous. On peut donc enfreindre les règles, mais si on le fait une fois qu’on a compris leur utilité, cela nous donne une chance de ne pas passer à côté du problème. Prenons la solution de Coluche, sur les tics verbaux : Il jouait des personnages très souvent accablés de tics verbaux, mais en se servant de ces tics pour mettre en place ses personnages. Je ne suis pas sûr que lui avait des tics verbaux, mais ses personnages en avaient (et pas les mêmes, suivant les personnages…) On a donc un travail d’appropriation d’un problème, pour en faire un plus dans le spectacle. Mais il n’empêche que, dans la grande majorité des cas, arriver à se débarrasser de ses tics verbaux donne une amélioration du spectacle… A moins d’envisager de jouer un personnage accablé de tics verbaux, et donc en faire un atout pour sa lisibilité, et son effet émotionnel (comique, pathétique, triste…) Mais encore une fois, jongler avec les tics verbaux, cela demande de les maitriser, et en fait, on finit par appliquer la règle qui veut qu’on les élimine, avant d’en ajouter de façon contrôlée… Une autre chose que je veux montrer avec ce que j’ai dit juste au-dessus : Les grands principes ne servent que si on peut aller dans le détail. Parler des règles en général ne sert à rien, si on n’est pas capable d’énumérer précisément celles dont on se sert. Si on n’en fait pas la transcription précise, on reste dans le domaine du « ressentit aveugle », c’est-à-dire qu’on sent que c’est mieux de faire telle ou telles choses, mais on ne peut pas toujours dire exactement pourquoi. On peut fonctionner uniquement comme ça, d’instinct, et avec de l’expérience, ça marche très bien aussi. Beaucoup de gens préfèrent cela… Mais définir ses propres règles de fonctionnement va être un plus pour nous, car dès qu’on a le sentiment que quelque chose cloche, on voit tout de suite laquelle de nos règles on a dépassé, et pourquoi. Et on pourra apporter un rectificatif qui corrigera le problème, ou qui annulera le problème, ou se servira du problème… On peut le faire d’instinct. Mais ce que je prône, c’est un processus conscient, car n’ayant pas de sensibilité exacerbée, je préfère me fier à des processus analytiques pour résoudre mes problèmes, et vérifier que mon instinct ne me trompe pas. C’est un fonctionnement tout personnel, cette fois et rien n’oblige à faire pareil Mais c’est une règle qui marche pas mal…. Trouvez vos règles ! Gilbus
  18. Et si on disait que l'émotion magique vient de l'expérience d'une réflexion impossible? Gilbus
  19. On peut avoir un débinage qui en est un par son exposition, mais qui est aussi un bon support de formation, ce n'est pas le problème. Le fait que ce soit accessible à tous, sans autre critères que de faire une recherche google, n'est pas un critère de secret suffisant. Après, certains ,ici même, ont fait des débinages de qualités, je pense à une émission télé qui expliquait des tours, dans l'intention d'apprendre vraiment à ceux qui le voulaient à les faire proprement, et qui se retrouve maintenant en plus sur YouTube... bonne pédagogie, mais erreur sur le public, qui transforme une bonne formation en débinage... Gilbus
  20. Je comprend bien chaque partie de ta phrase, mais je bloque un peu sur sa teneur globale... Tu pourrais développer, ça me semble intéressant... Gilbus
  21. je ne parlais pas bien sûr de la "quantité" d'effets, ni de leur arrivées en cascades (je n'ai rien contre les effets en cascades, mais c'est une autre histoire...), mais de la qualité intrinsèque de l'effet sur le vécu du spectateur: un seul effet, inexplicable, totalement impossible, est bien assez, le plus souvent. Mais c'est la nature de cet effet qui est le chamboulement que j'évoque. Et l'effet n'a pas besoin de l'acceptation du spectateur: il existe, que le spectateur l'accepte ou non. Et je vois cet effet comme un choc qui déstabilise le bon sens. Si on continue ensuite, on peut arriver à ne plus faire ce choc, mais a avoir un renoncement, de la part du spectateur, qui ne cherche plus a comprendre: on a capturé son sens critique, on le tiens, il abandonne le fait de s'accrocher au bon sens, et se laisse émerveiller J'ai d'ailleurs des tours fonctionnant sur ce mode (bon, je ne dirais pas jusqu’à l'émerveillement, restons lucide... ) : Exemple: le gilbus move. un gag pour désamorcer la recherche d'explication, puis un effet surprenant et fort, totalement inexplicable en premier, puis deux autres effets paradoxalement moins forts, mais qui surf sur la secousse du premier, le spectateur étant prêt à admettre à ce point que tout est possible. Je sais, cela va à l'encontre d'une progression. Comme quoi toute règle peut être contournée... Mais ce n'est pas vécu comme cela, d'après les réactions constatée. Et ce n'est pas de l'anti climax, car ce sont des effets séparés bien que répétitifs, et non un écho du premier. Ce qui est amusant, c'est que mon troisième effet, digne d'un tuto youtube, n'est jamais remis en cause si je suis cet ordre, alors que si je fait une progression dans l'autre sens, ce troisième effet parait plus terne... (et en plus, c'est un truc remontable...) Mais on peut aussi avoir une entrée "en douceur" dans le chamboulement: exemple: le jeu des jumelles. On commence par ce qui ressemble à une démonstration de dextérité, avec des cartes retrouvées plutôt facilement, bien que de façon étonnante. Puis ça fonctionne par accumulation, les cartes étant retrouvées par des moyens de plus en plus tordus, mais toujours aussi facilement, et même par les spectateurs, ce qui achève d'enfoncer le clou. on a donc une progression dans l'incompréhensible, et le fait de partir d'une chose pouvant être "expliqué par la dextérité" permet de ne pas avoir de recherche du truc, l’explication est trouvée, c'est juste qu'il manip bien... Quand on arrive à un point ou il est évident que la manipulation ne peut tout expliquer, on entre dans la magie. Mais asséné en entrée, ou amenée progressivement, la caractéristique est la même: On fini par avoir un effondrement du bon sens, et une confrontation à l'inexplicable. C'est effet est violent, puisque cela touche la connaissance du réel que l'on pense avoir. Il est important pour l'être humain de penser avoir une connaissance du réel correcte. C'est un élément de survie : si on sais comment marche le réel, on peut éviter les dangers. Cette caractéristique de l'humain est construire dans nos gènes, depuis le début de l'évolution de l'espèce, et a donc une importance dans chacune de nos actions et pensées: On doit savoir pour survivre. Tout comme l'antilope sait qu'elle doit courir pour survivre. La magie, en ébranlant notre connaissance apparente de ce qui est possible, remet notre "survie" en cause. C'est forcément un choc. Beaucoup de gens évacuent le choc par un rire, qui est une catharsis. Si notre public rit, c'est bon signe, ils sont touchés par la magie. ou ils nous ont grillé, et se moquent de nous... va savoir Gilbus
  22. Cela me tenterai bien, mais d'une part mon budget magie est explosé pour un bon moment... (Je regarderai dans les occasions... si on en trouve a un prix léger, ce qui semble peu probable vu la qualité du coffret...) D'autre part, je suis désespérè en voyant les piles de livres qui s'accumulent, que je n'ai fait que parcourir pour certains, et ou je n'ai rien assimilé, ou si peu... Je zappe trop entre les livres, alors que beaucoup demanderaient plein de temps d'étude, voire même une étude à plein temps Mais soit sûr que si je me procure Fantastique, je lui ouvrirai une "fenêtre de lecture" privilégiée, car le sommaire est alléchant... Gilbus
  23. Là, il me semble qu’on aborde un autre sujet qui va amener plein de débats Car « faire semblant », c’est en fait « L’abandon du refus de croire », ou « la suspension volontaire de l’incrédulité », ou d’autres termes similaires. C’est un processus qui a lieu dans un spectacle, ou l’on accepte de croire que ce qu’on voit est vrai, pour pouvoir profiter du spectacle : Ainsi, les personnages deviennent réels, et ne sont plus des acteurs récitant un texte, la toile peinte devient une pièce et ses meubles, les événements fictifs que l’on voit génèrent de vraies émotions, ce qui est finalement le but. La, tu donnes un cas particulier, ou l’on s’illusionne soit même en faisant semblant d’y croire. NON ! La magie ne marche pas comme ça. La mise en scène liée à la magie, parfois… Mais la magie n’a pas besoin de l’acceptation volontaire du spectateur, de sa capacité à fermer les yeux de la discrimination… Car l’illusionnisme n’est pas une illusion inventée, une histoire qu’on se raconte, c’est quelque chose qui arrive dans la réalité, le vrai monde, sous les yeux des gens… C’est du moins ce à quoi on devrait tendre dans la plupart des cas de prestations magiques… Quand la carte se transforme, la carte est réellement une autre. Quand la pièce disparait, elle n’est vraiment plus là. Quand le foulard change de couleur, ben tout le monde vois que c’est vrai. Ce ne sont pas des semblants, ce sont des faits réels, ou du moins qui ont l’air réels que le spectateur soit d’accord ou pas. Cela n’empêche pas que tout soit dans la tête du spectateur, mais au même titre et rang que le reste de ce qu’il pense être la réalité, pas dans le contexte d’une fiction consentie… Contrairement aux autres arts qui font appels à la suspension du refus de croire, la magie, elle s’en fiche : Elle fait des miracles dans la vraie vie. Le fait qu’on sache qu’il y a un truc n’y change rien : ce qui se produit est impossible, ce n’est pas consensuel, c’est un choc pour le bon sens et la raison… Et c’est ce qui fait toute la saveur de la magie, par rapport à d’autres spectacle ou on « fait semblant » d’y croire : C’est la fameuse « émotion magique », qui est unique je crois dans le cadre du spectacle. L’illusionnisme ne fonctionne pas tout à fait comme les autres spectacles… car il se passe dans la vraie vie. Du coup, cela, on ne peut pas le ressentir pour soi, quand on fait de la magie : Notre raison n’est pas tourneboulée, à moins comme je l’ai dit de travailler sur la double pensée, qui fait qu’une partie de nous oublie ce que sait l’autre partie, mais c’est rare O, il arrive qu’on soit surpris soit même, en regardant le miroir, de voir la carte changer, car l’illusion est convaincante. Mais on ne sera jamais aussi déstabilisé que celui qui ignore tout du procédé, et va se prendre l’impossible de plein fouet. Ce qui est, il me semble, un des buts premiers de la magie. Certes, le spectateur est venu volontairement, et peut partir quand il veut, il accepte donc d’être là. Mais une fois là, son esprit n’a pas à être protégé par un consensus : On doit lui arracher le bon sens, et l’incendier avant de le jeter… l’illusionnisme est un ravage de la normalité… Cela peut être fait de manière sympathique, naturellement Gilbus
  24. Dans la série « je cause, je cause, à voir s’il en restera quelque chose », et après le sujet sur « emportez le public dans votre univers » je vous propose un extrait du DEUDLMDG qui parle d’une autre petite phrase : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Dans la famille des petites phrases aux grandes conséquences, celle-ci me semble bien placée dans le peloton de tête, après « ta LD bave un peu, mais ça passe » Car si vous avez tous entendu ou lu cette phrase « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur », avez-vous réfléchis aux significations et aux implications du fait que « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Je sais, je répète… Mais ce n’est pas pour rien, car c’est, il me semble, une des clefs principales de l’illusionnisme, qui devrait tout régenter, et tout orienter… « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Analyses et implications. 1 : Cela veut dire que le principal, c’est ce que ressent le spectateur : Donc, que tous les moyens techniques sont bons, du moment qu’on arrive à notre but une fois dans la tête du spectateur. Cela évoque les débats parfois sans fin sur la l’importance de la technique. La technique est un des moyens. Le but, c’est l’esprit du spectateur… 2 : Autre implication : Il faut un spectateur. Ça semble basique, mais on ne peut faire de la magie chez soi, tout seul, sans personne pour « créer la magie » dans son esprit… 3 : La vision du processus de communication La phrase résume bien les éléments : -Le magicien, ce qu’il montre (ses mains pour le symbole) -Le spectateur (et son esprit) -Et la naissance de la magie, donc le processus qui va passer du magicien au spectateur, qui va communiquer. L’analyse de ces trois éléments est essentielle… 4 : Une autre implication : On montre des choses au spectateur. Mais ce n’est pas ce que l’on montre qui est important : C’est la construction que va se faire le spectateur de ce qu’il voit. Ce que l’on transmet au spectateur doit donc être non pas le produit fini, mais ce qui va orienter la construction qu’il fera lui-même, dans son esprit. Comment donner assez d’éléments, sans paraitre forcer une construction précise ? Car bien sûr, cette conviction qui va se forger doit avoir les apparences de la liberté… 5 : Pourquoi la magie qui naît dans l’esprit du spectateur est-elle la plus forte ? Car c’est le spectateur lui-même qui va construire sa conviction d’avoir vu une chose extraordinaire. Certains disent : « Et maintenant, je vais vous montrer une chose extraordinaire ! » En espérant convaincre le spectateur. C’est, au mieux, un pis-aller. La conviction la plus forte, c’est celle que nous nous forgeons tous nous même, car nous sommes forcément en accord total avec elle, puisque c’est nous qui le pensons, librement. Remettre en cause cette conviction, c’est se désavouer soit même, et cela, on évite de le faire, cela ne nous met pas en valeur à nos propres yeux, et aux yeux du monde. C’est pour cela que certaines convictions, que l’on se forme avec parfois des fondements si subjectifs et si peu fiable que c’en est pitoyable, forment ensuite un socle de conviction presque inamovible dans notre façon de penser. Si l’on analysait objectivement les informations qui ont présidé à l’établissement de nos convictions profondes, on verrait qu’elles sont partielles, partiales, ou même totalement imaginaires. Pourtant, on y croit, c’est notre opinion. Faire naitre ce type de croyance dans l’esprit du spectateur, c’est ce qui va donner la magie la plus forte, car on n’a pas besoin de convaincre, c’est le spectateur qui va se convaincre tout seul. Encore une fois, cela implique que le spectateur croit se forger librement une opinion… 6 : Une implication plus générale : La magie existe. Dans l’esprit des gens. Qu’on croit la voir ou pas dans le monde matériel, aucune importance. Mais dans l’esprit des gens, tout est possible. On a donc une réalité malléable, qu’on peut transformer. Ainsi, on peut avoir des tours ou l’on montre qu’effectivement le réel se transforme. Et d’autre ou la transformation n’a lieu que dans l’esprit du public. Il ne faut pas négliger ce type de méthode. On peut d’ailleurs allez plus loin, et SIMULER cette transformation de l’esprit du spectateur : Par exemple : Le spectateur touche une carte, on lui montre, on la pose sur la table. On passe la main dessus, on la retourne, ce n’est plus la même : le magicien a changé la carte. Un changement dans le monde matériel. Même procédure, (il choisit le 5 de pique et la mémorise). On montre la carte aussi au reste du public (ce n’est pas le 5P qu’on montre, mais le RC) Ensuite : « Vous vous souvenez bien de la carte ? Gardez-la bien dans votre esprit ! » Gestes d’hypnose « Je vais modifier votre souvenir : la carte, c’était le 5 de pique, répétez après moi : le 5 de pique… quel était la carte ? » -Ben, le 5 de pique ? « Vous êtes sûr ? Depuis quand ? » -ben depuis que je l’ai choisi, c’était déjà le 5 de pique ! « Retournez la carte… » Et bien sûr, ce n’est pas le 5 de pique mais le RC, et tout le public pourra le confirmer… C’est une autre application de la phrase « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur »… 7 : Encore une autre : Si la magie naît dans un esprit, qu’en est-il d’un public de plus d’une personne ? Autrement dit, comment va prendre notre graine de magie, pour des individus différents ? Le tour va-t-il être perçu par tout le monde pareil ? Surement pas, car l’esprit des gens est unique, donc la magie qui va s’y former est forcément différente. On a vu dans le point 6 le concept de double réalité. Mais en fait, si on va dans l’analyse fine, quand on fait un tour en public, il y a une multitude de réalités qui se côtoient, car chacun vit dans ce qu’il pense être la réalité, mais qui n’est bien sûr qu’un fantasme engendré par son esprit… Ceux dont le fantasme s’écarte trop de la norme sont déclarés fous, ou génies… Comment exploiter cela, comment le gérer ? Déjà, veut-on vraiment que chacun reparte avec le même souvenir ? C’est une question à se poser, la réponse n’est pas si évidente… On veut pourtant, en général, que l’effet passe au mieux pour un maximum de spectateur, et faire naitre la magie dans un maximum d’esprits. Il faut donc travailler la clarté. Le schéma de base pour qu’un effet magique ait lieu, c’est : 1-Une situation de départ claire, comprise et acceptée par le public. 2-une action visible et comprise, sur cette situation de départ, dont les conséquences découlent logiquement. 3-Un résultat final différent de ce que l’on attendait logiquement, ou hautement improbable C’est l’ensemble qui constitue l’effet, et qui fera naitre la magie, et pas seulement la dernière phase, comme on le voit parfois dire… On voit que chaque étape correspond à la philosophie de notre phrase magique : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Et pour chacune des trois étapes, on doit implanter l’idée de ce qui se passe, non pas dans nos mains, mais bien dans l’esprit du spectateur. Ce qui permet d’avoir la « manipulation » à n’importe quelle étape : On peut tromper sur la situation initiale, sur l’action qu’on apporte, ou sur le résultat. Ou sur une combinaison des trois… Les différentes méthodes pour chacune des étapes sont à adapter bien sûr à chaque tour, mais chacun peut choisir l’endroit où il met la tromperie : Parfois, on gagne à changer l’endroit où l’on triche, à essayer les autres endroits par rapport à un tour que l’on fait, et en tout cas, on gagne à réfléchir sur « l’étape de triche » quand on construit le tour… Voilà, c’était ce que j’appelle les 7 premières implications de la phrase : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Il y en a d’autres. Cherchez-les… Ou on peut développer celles-ci de manières différentes. Je ne l’ai pas fait ici pour ne pas vous saouler, ma concision (relative) de noël, c’est cadeau… Mais il y a des phrases comme cela, qu’on gagne à garder dans un coin de sa tête, pour en extraire le message. Le message change parfois, en fonction de notre évolution propre, c’est rigolo. Gilbus
  25. Complétement d'accord: Déjà, je ne prétend pas donner un cours ici, juste des idées. Et c'est effectivement une approche personnelle, qui permet ensuite à chacun de parler de son ressentit, c'est le but. Enfin...personnelle... pas vraiment non plus: d'autres ont bâtit tout cela avant moi... heureusement, que ce que je propose n'est pas une règle! il ne manquerai plus que ça. Mais il faut bien essayer, parfois, de mettre des réalités concrètes sur des conseils qu'on lis à longueur de temps, mais qui ne changent rien dans notre façon de faire, alors que ce sont de bons conseils. Le problème de ces histoires de personnages, d'univers et compagnie, c'est que ceux ayant déjà ce vécu comprennent la chose, mais se sont déjà construit une méthode, ou en ont appris une. Et que ceux qui ne l'on pas fait trouve l'idée très bien (ou pas ), mais ne voient pas comment mettre les choses en œuvre. C'est pourquoi j'ai proposé une méthode (qui fonctionne pour des gens l'ayant mise en place, ce n'est pas que des mots sur le papiers). C'est pourquoi j'ai évoqué des exercices (pas assez, mais on ne va pas faire un cours ici, ça serait encore plus lourd, et peu adapté...), pour montrer simplement que le travail sur le personnage peut se faire avec des méthodes: il y en a d'autres que l'amplification d'un trait, rassurez vous, mais c'est la première qui m'est venu à l'esprit quand j’écrivais, car c'est simple à comprendre sur un forum. C'est concret. Et c'est assez simple à travailler, dans la réalité des faits. Simplement, les exercices sur l'amplification, sur la lisibilité, sur la cohérence, et je n'en ai pas assez parlé je m'en rend compte, sur la sincérité, tout cela ce sont des des choses qui sont utilisés en atelier ou en stage, et dans l'entrainement personnel. Je n'ai pas inventé grand chose dans l'histoire... Et le but est de montrer aussi à ceux qui pensent qu'on doit tout inventer que des gens se sont penchés sur le sujet, dans d'autres discipline qui n'avaient pas le "handicap" d'être aussi intéressantes que la magie en elle même. Les comédiens, les conteurs, les mimes, les clowns ont des méthodes, plein, pour travailler univers et personnages, tout simplement car c'est le cœur de leur art. Nous, nous avons la magie au cœur de notre activité, c'est pourquoi on trouve peu de techniques de spectacle vivant dans les livres de magie. Ben ça existe, il y a des techniques, des exercices, des entrainements spécifiques, pour transmettre des choses à un public. Après, on se penche dessus, ou pas... Mais si on veux s'y intéresser, à ces notions d'univers, de personnage etc, on gagnera du temps en allant voir ceux qui ont des méthodes, plutôt que des magiciens qui n'en font que d'instinct et on donc du mal, souvent, a dire comment ils font. C'était aussi une des motivations pour ouvrir cette discussion Gilbus
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