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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. Si tu penses avoir compris, tu es loin du compte, dans ce cas. C’est encore bien plus compliqué que cela, et je vais maintenant parler des sujets qui fâchent vraiment. Car ce que ne différencie pas l’APA dans sa pétition, c’est l’organisateur du prestataire de service. Le coup de 6 manifestations organisées par une association sans licence, ce n’est pas du tout ce qui embêtent l’APA. Ben non : Une association qui organise un événement, c’est souvent une association qui embauche des pros pour l’événement. Une association qui organise dynamise donc le marché. Ce que n’aime pas l’APA, c’est une association qui se fait embaucher par un organisateur (privé, publique, ou une autre association) et qui offre une prestation sur facture. En gros, l’association dans ce cas interviens comme un « agent » qui va vendre une prestation, et se débrouiller ensuite pour payer (ou pas) les personnels qu’elle met en place pour assurer ce service. Ce n’est plus elle l’organisateur. Hors les limitations indiquées pour les 6 manifestations sans licence d’organisateur de spectacle, cela concerne bien les ORGANISATIONS de spectacles. Il n’y a pas, à ma connaissance, de limitation réelle à des prestations de service par une association. Si l’association fait trop de chiffre d’affaire, et utilise des méthodes et publicités digne d’un pro, elle aura bien sur son imposition requalifiée sur les mêmes critères qu’une société commerciale. Peut-être. Si elle est contrôlée. Mais ce n’est pas le cas la plupart du temps, les associations ne faisant pas des chiffres d’affaires pharamineux, si elles sont dirigées par des gens malins. Rappelons que créer une association est simple et peu couteux. En créer plusieurs n’est donc pas très difficile. Mais dans sa pétition, l'APA fait un amalgame entre tout ça, et cela ne pointe pas clairement, à mon avis, sur les vrais problèmes. L'amalgame permet que certaines personnes signent sans vraiment savoir sur quoi. Mais c'est maladroit aussi, car certains autres ne signeront pas, car ils verront bien qu'il y a du flou... Franchement, envoyer une pétition qui part dans tous les sens à un ministre, cela fait brouillon et risque plus de deservir que de servir. Mais bon, c'est le problème de l'APA... pouf pouf, revenons a nos associations prestataires de services: Du côté de celui qui organise, l’association émet une facture : Pour un organisateur occasionnel, cela simplifie les choses, car même si les papiers à remplir pour le GUSO sont relativement simple, une facture nette et définitive est souvent plus rassurante. Ensuite, du côté du personnel que va gérer l’association, il y a deux cas principaux : Soit l’association embauche des professionnels, qui vont contracter avec l’association, et non avec l’organisateur du spectacle : Il peut y avoir alors le plus souvent un cachet GUSO de généré. Mais on retrouve aussi des échanges de services, qui sont moins légaux, ou disons à la frange de la légalité… On peut avoir par exemple une prestation « bénévole » du « professionnel », sur une série de prestations, et il se peut qu’ensuite, l’association embauche ce pro pour une manifestation qu’elle organise elle, à un autre tarif, ce qui permet au pro de récupérer ses cachets… Pourquoi se faire payer moins pour une série de prestations ? Cela permet à certains pros d’avoir des contrats bien en dessous du marché, car ils veulent ces contrats. Et ils les regroupent ensuite au tarif normal pour avoir une date guso. Non, rien n’est simple, surtout en période de crise ou on coure après le moindre sou. On a alors des pros qui font eux même chuter le marché, mais bon, c’est le problème des pros… Soit, second cas, ce sont de réels bénévoles qui vont intervenir, qui font cela dans un but de développement d’un secteur culturel, et par passion : L’association empoche la totalité du contrat, comme c’est bien normal en cas d’activités bénévoles. Nous avons alors des prix qui ne sont pas limités (ben oui, on ne parle plus de salaire minimum, il n’y en a pas…) et la prestation peut effectivement concurrencer dramatiquement les offres des pros. Néanmoins (rien n’est simple…), il s’agira de prestation « amateur » : A voir si l’organisateur de spectacle est en confiance, et risque la bonne tenue de son événement en la confiant à des amateurs. Si l’association prestataire à bonne réputation, cela peut ne pas poser problème. Dans le cas d’une société organisant une fête interne ou événementielle, il est peu probable qu’elle s’adresse à des associations d’amateurs, mais cela arrive parfois. Pour les institutionnels, les privés ou les associations, c’est variable. Les rapports de l’association d’amateur fournissant des prestations avec le secteur professionnel sont délicats : Ces amateurs n’ont souvent rien contre les pros, et ne veulent pas casser leur marché. Mais ils ne prétendent pas non plus fournir une prestation de niveau professionnel, ou ce qu’on serait en tout cas en droit d’en attendre. Ils vont donc, en toute bonne foi, se vendre à un prix inférieur, par respect pour la qualité du travail des professionnels. Alors que les pros, eux, préféreraient parfois que les amateurs se vendent plus chers, bien sur Quoique la aussi: en ayant une différence notable entre prix amateur et pro, on établi une vraie différence. Avoir des amateurs qui se vendent au prix des pros créera une confusion... arf, insoluble... La préconisation des pros: Que les amateurs arrêtent de faire des prestations payantes via des assos. Si les asso ne font que des prestations bénévoles, les pros vont râller encore plus! Et demander que les amateurs arrêtent toutes leurs prestation en dehors du cadre familial. Mais la, il vont trouver des gens en face à qui parler : C'est l'activité associative qui est attaquée, les politiques savent qu'y toucher reviens à allumer la méche d'une bombe sociale, et les magiciens pros ne font tout simplement pas le poids pour faire changer cela. pouf pouf. Revenons à nos prestations d'amateurs: Cela peut bien se passer, quand les choses sont claires vis-à-vis du client. S’il y a du flou pour le client, et surtout si la prestation est ratée, la, l’APA va se plaindre à juste titre que l’on a dégouté un client d’embaucher un magicien pour ses fêtes. A contrario, si la prestation amateur est une totale réussite, et que le client trouve que les amateurs ont assurés aussi bien, sinon mieux que le pro qu’il a fait venir l’année d’avant, il est peu probable qu’il embauche ensuite un pro plus chers s’il est satisfait de la prestation amateur. Et l’APA va raller aussi Tu vois donc qu’il y a plusieurs façons d’aborder les choses… Et je n’ai pas parlé de tous les cas tordus, juste de la routine la… Ne compliquons pas les choses Gilbus.
  2. Dire que cette pétition n’en veut pas aux amateurs, alors qu’on y trouve : Certes, ce sont sans doute les « non déclarés qui sont visés. Mais cela ne se sent pas dans le ton, d'autant plus qu'on n'y fait aucune allusion à des professionnels non déclarés, eux aussi... faut savoir balayer devant sa porte... On va compter le nombre d’emplois générés par les associations de toutes sortes, et on va rire… Reportez-vous à la loi, plutôt que d’invoquer un esprit indéfini: Une association 1901 peut faire des bénéfices, peut engager du personnel, peut se livrer à toutes sorte d’activités sans être contraire à la loi (ni d’ailleurs à l’esprit, pour ce que j’en sais, après des dizaines d’années d’activités dans diverses association : faudra nous définir l’esprit 1901, qu’on compare nos versions…) Ben oui, mais vous n’êtes pas seuls à faire du lien social et à représenter la culture populaire: le peuple le fait aussi... Vous prétendez monopoliser une fonction qui est celle des particuliers, pour en faire un domaine professionnel : le lien social, les gens en créent entre eux, c’est ce qui rend le secteur associatif si dynamique en France. Dire qu’il faut des pros pour ça, c’est un peu abuser : d'autant plus que la plupart de vos employeurs sont des associations, ne l'oubliez pas! Comme il a été dit plus haut, la légitimité comment ? Il n’y a pas de diplôme d’artiste. Revendiquer une légitimité parce que l’on est inscrit au registre du commerce ou au guso, c’est mélanger les choses : La légalité et la compétence. Certains médecins sont peut-être plus compétents en magie que certains artistes professionnels… C’est curieux, mais il me semble qu’il y a encore du flou dans l’interprétation des textes non ? Déjà, dans la loi de mars 1999, on lit : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005627658 Article 7 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=62EAB4518AF580ABEE7FE04778910C2A.tpdjo06v_1?cidTexte=JORFTEXT000000888967&idArticle=LEGIARTI000006912078&dateTexte=20120725&categorieLien=id#LEGIARTI000006912078 Cela, c’est pour organiser un spectacle avec n’importe quoi dedans. Maintenant, s’il s’agit de troupes amateur désirant se produire elles-mêmes, cela change un peu : http://www.magie-ffap.com/spip.php?article22 Il semblerait (je n’ai pas trouvé de texte, mais un conseil en structure associative me l’a confirmé) que les 10 représentations soient « par an », ce qui nous fait donc 30 représentations par an, sur 3 spectacles différents, pour une troupe amateur. Donc, une troupe amateur a le droit de se produire 30 fois par ans. Et une association a également le droit à 6 spectacles par ans, et non 3. Merci de me dire ou je me trompe, si c’est le cas, je suis à la recherche de certitudes dans ce domaine Oui, mais un artiste ne peut‘ il être aussi auto entrepreneur ? Il prend en plus une licence d’entrepreneur de spectacle, et peut alors s’engager lui-même pour les spectacles qu’il produit, non ? Je n’ai pas comparé les mérites respectifs avec une association, pour savoir ce qui est le plus intéressant, mais sur le principe, qu’est ce qui bloque ? Cool, comme calcul. il y a eut 241000 mariage en 2011, à ce que me dit google... Vous êtes sur de ne pas inclure tous les mariages qui ont le cousin bernard qui passe des disques, parce qu’il n’y a tout simplement aucun budget DJ ? On peut faire un mariage sans DJ : si si, c’est possible… On dirais que pour vous, il faut mettre des pros partout, que c'est une obligation... ben non, les mariages, les aniversaires, les batèmes, ce sont des fêtes privées, on n'est pas obligé d'embaucher le crazy horse à chaque fois. Bref, n’étant pas professionnel, je ne suis pas concerné par la signature ou non, mais étant simple citoyen, je n’approuve pas ce lobbying. Gilbus.
  3. Parler d’amateur, sur une prestation payante, n’est pas logique : D’un point de vue légal, à partir du moment où l’on se fait payer, on est professionnel. C’est-à-dire qu’on a les droits et les devoirs de tout professionnel. Cela ne concerne bien sûr pas la qualité de la prestation, qui n’est pas facilement chiffrable… Nous ne parlerons pas de ceux qui se font payer sans être déclarés, puisqu’ils n’ont pas le statut de pro, étant au noir. A noter qu’il y a toujours de soi-disant pro qui font des contrats en dessous du tarif minimum, quand il leur maque des dates d’intermittence, ou même sans être déclarés quand ils ont les dates mais veulent « économiser les charges »… Donc, dans ce domaine, les « amateurs » ne sont pas toujours les seuls à être dans l’illégalité… Plutôt que pro ou amateur, nous pourrions parler dans le cas présent de « magicien à plein temps », ou « magicien de métier », en opposition avec les « magiciens occasionnels », c’est-à-dire ceux qui ont d’autres sources de revenus. Reprocher à certain de n’être pas « magicien à plein temps », alors qu’il y a une multitude d’artiste de spectacles qui ne font pas QUE de la magie, c’est ballot : Combien font aussi des ballons, du clown, DJ, quand ce n’est pas présentateur de show etc. Comme il a été dit, il n’y a pas de honte à faire commercial ou tenir une caisse de supérette, pas plus que de sculpter des ballons. Cela ne présage en rien la possibilité de faire une magie intéressante. Ensuite, nous sommes bien d’accord qu’il faut vendre quelque chose que l’on sait faire, et non apprendre en urgence ce qu’on vient de vendre pour la semaine suivante… Quoique, là aussi, si on lit les bio de certains « pro » qui sont magiciens de métier, on retrouve une foultitude d’anecdotes concernant des numéros vendus alors qu’ils ne sont pas même encore pensé… L’opportunisme semble être une qualité dans le métier artistique, à les lire… Donc, là aussi, arrêtons de parler d’un pays gentil de bisounours Pour certains, oui. Pour d’autres, ils sortent des numéros tous les ans, et ne semblent pas plus mal s’en porter, ni les numéros être moins bien callés... C’est particulièrement vrai en close up, ou le renouvellement coute moins chers, bien sûr. Ben, il y a toujours les tarifs guso, qui donne le tarif minimum, non ? Bien sûr, ce sont justement des minimum : Il faut demander plus, si l’on ne veut pas vivre en smicard. Tu as des infos la dessus ici : http://www.magie-ffap.com/spip.php?article21 Et ici : http://www.magie-ffap.com/spip.php?article328 Entre autre Gilbus.
  4. arf: il me semble qu'on a eu une discussion (animée ! ) ici même, et que le résultat final, c'était justement le contraire: Il y a peut-être une "pratique" d'autorisation implicite, mais légalement, l'œuvre de l'esprit ne peut être reproduite (interprétée) sans autorisation "explicite" de l'auteur. Qui a toujours le droit, s'il n'a pas donné d'autorisation, de t'attaquer si ta prestation lui est signalée. Autorisation que l'on n'a rarement explicitement, en achetant un livre de tours ou un gimmick, c'est sur... mais qui est "tacitement donnée"? Bref, les fabricants et éditeurs ne pourraient-ils pas inclure dans tous les articles une note du genre : Présentation libre. Présentation libre sauf télévisuelle Présentation interdite hors du cadre familial etc. Au moins les choses seraient claires, et conforme à la législation française. D’autre part, la protection se doit d'être limitée, non? Par exemple, dans le cas de la corde de Pavel cité en exemple: Qu’est ce qui est protégé? Le numéro entier de Pavel, avec scénarisation, musique, gestuelle, ou simplement le fait de faire déplacer un nœud sur la corde, quel qu'en soit la présentation? La protection associe dans ce cas un moyen et un effet? Ou juste un effet? Car il y a d'autres moyens techniques pour faire se déplacer un nœud le long d'une corde... Plus précisément encore: Si on fait disparaitre le nœud, pour le faire réapparaitre plus loin, est-ce le même numéro? (on ne le déplace pas en le faisant glisser...) Si on raccommode la corde à chaque fois, avant de la couper plus loin : est-ce la corde de Pavel ? (Les tours de cordes coupées et raccommodées existent depuis la nuit des temps…) Si on introduit des variantes (passage à travers la corde, mise en poche de la corde, coupure avec un sabre), est-ce toujours la corde de Pavel tel qu'il le présente dans son numéro? Je ne dis pas cela pour contester le droit d'auteur (pas taper!), mais parce que je me pose la question, et je ne dois pas être tout seul Peut-être qu'on y a déjà répondu au fil des centaines de post ici, mais un petit rappel serait le bienvenu Car si on peut acheter une corde "presque de Pavel de qualité pourrie" en chine, et qu'il n'y a pas contrefaçon, personne ne pouvant empêcher de mettre des machins dans une corde (absence de brevet de la part de Pavel, ou pas? Matériel vendu indépendamment d'une interprétation d'un numéro quelconque... après tout, on peut s'en servir pour baliser un chantier, vu le prix chinois...), la présentation du tour en public, elle, doit être faite de façon légale, autant que possible. Mais un autre point: Si on n’achète pas une contrefaçon chinoise, mais une belle et bonne corde, au prix maximum, dans une boutique française: Qu'est ce qui nous garantit que le fabricant à bien une "licence Pavel", pour faire sa corde de qualité? Ça existe? Curieusement, j'ai du mal à croire que tous les fabricants de cordes ont contactés les ayants droit de Pavel, pour avoir cette autorisation, et leur reverser des droits... Et j'ai du mal à croire que tous les grossistes se fournissent chez l'original (http://www.pavelmagic.com/europe/mainhome.php , il me semble...) Mais je me fais peut être des idées, et les cordes ont peut-être toutes le cachet Pavel... il ne faut pas voir le mal partout, hein? D’un autre côté, l'utilisation de matériaux de base (fil, aimant, double fond, colle...) ne parait pas simple à protéger, hormis à l'intérieur d'un numéro construit, non? La partie "matériel" ne parait pas protégée par l'œuvre de l'esprit, hormis dans son aspect et sa conception "originale"? Mettre de la colle repo sur une carte, ce n'est pas vraiment original, de nos jours, si? Sinon, les magiciens pourraient attaquer les fabricants de post-it, ou l'inverse On avait parlés de ca pour les tables volantes: Si on ne copie ni l'aspect, ni le mécanisme de Losander (mais qu’on utilise un principe similaire, bien connu en mécanique générale), le principe même de faire voler un guéridon peut difficilement être protégé, non ? Il imite en fait les séances de spiritisme de la grande époque de Kardec (ou en tout cas l'image d'Epinal que l'on en garde), qui ne sont pas une production Losander, j'imagine? (Quoique les séances de spiritisme aient plutôt lieu avec les mains posées sur la table, et non en tenant la nappe… encore une fois, ou s’arrête le détail de ce qui serait protégé ?) Bref, le sujet de la protection et de la propriété intellectuelle n’a pas fini de faire parler ici J’ai raté la conférence de Pierre de Fleury, pour l’instant. Il y a des dates de prévues ? Gilbus.
  5. aucun retour sur la nouvelle version???? pourtant, une nouvelle traduction de cet ouvrage de référence aurait dut faire l'effet d'une bombe, surtout associé avec des vidéos explicatives, et un format transportable sur tablette ou smartphone! personne ne l'a acheté? je serais assez tenté, rien que pour l'avoir sous forme électronique... Mais mon budget livre est dépassé pour le trimestre qui viens, et j'ai quand même la version papier de volmer... Des réactions de ceux qu'il l'on pris??? Gilbus.
  6. mieux qu'en boutique ou en vidéo: va sur une convention de jonglerie! tu verra des jongleurs en vrai, pourra suivre des initiations, des ateleliers, voir des spectacles en live. tu as toutes les conventions française sur jongle.net ( http://www.jongle.net/ ) , dans l'agenda et le forum. et plein de lien pour apprendre ou se perfectionner. Gilbus
  7. C’est presque ça… N’étant pas intermittent, je m’en fiche d’en parler Il paraitrait (mais ce ne sont que des rumeurs, bien sûr…) que voyant qu’il leur manque un ou deux cachets pour remplir leur quota, et ne trouvant aucun moyen de jouer dans des conditions normales, certains font des cachets qu’ils financent eux même en sous mains. Bref, cela permet à ceux qui sont trop juste en nombre de dates de ne pas perdre leur statut, en entamant leurs économies. C’est une solution qui ne dure pas sur le long terme, bien sûr, mais peut permettre de passer un cap difficile. Cela coûte à l’artiste le prix des charges sociales (employeur et salarié) qu’il faudra payer, et parfois un pourcentage que lui retient aimablement « l’organisateur du spectacle » (c’est le côté glauque de l’histoire…)… A l’inverse, cela peut avoir un coté sympathique : Une association qui a peu de moyens, voulant organiser un spectacle pour une bonne cause, peu payer à l’artiste une partie du cachet qu’il demande (en fait, juste les charges sociales…), l’artiste complétant en sous-main. A partir du moment où tout est déclaré, et que le spectacle à réellement lieu, il n’y a pas de problème direct, j’imagine, puisque l’artiste a toujours le droit de faire un don à une association, et une association a le droit d’engager un artiste. Enfin, j’imagine… Si le spectacle n'a même pas lieu, on pourrait parler de fraude et de fausses factures (ou plutot, dans le cas de l'intermitence, d'emplois fictifs...), sans doute... Conserver son statut d’intermittent par ces artifices n’est pas très net. Plein de gens le font. Je ne sais pas quelles sont les conséquences légales, s’il y en a. Gilbus.
  8. De rien : Quand on peut rendre service... Ca fait longtemps que je n'ai plus posté sur wiki, je ne sais plus trop les limites rédactionnelles : Par exemple, un complément de l'article sur le secret, explicant "pourquoi" les magiciens ont besoin du secret serait il possible? car ce n'est pas un fait facile à avérer (sauf à citer robert houdin, peut être?) Gilbus
  9. L’article est intéressant, dommage qu’il y ait un chapitre : Techniques de prestidigitation Je rejoins les personnes qui dans la discussion voudraient le supprimer, ou le rendre plus évasif. Franchement, qu’apporte une description des différents type d’empalmage à l’encyclopédie ? Si on décrit les empalmages, c’est du même niveau que de décrire à peu près toutes les techniques de cartes : LD, SDC, Filage, glissage etc. Et pourquoi pas les autres accessoires ou techniques de magie : tirages, tourniquet, forcages, sortie multiples etc… Ensuite, on passera aux différents types de double fond des GI ? Après tout, le principe de wiki est d’essayer de référencer un maximum de choses certifiées, et on trouve des ouvrages certifiant la réalité de presque tout l’illusionnisme, on peut donc tout dire ? Cela n’aura pas de fin. Ceux qui gèrent wikipédia n’ont aucune autre contrainte de diffusion que celles du droit d’auteur et du copyright. Ils ne se sentent pas concernés par une contrainte éthique. Ce qu’ils veulent, c’est une connaissance certifiée, bien mise en forme et accessible. Voir par exemple cet article (et le débat qui est derrière…) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cocktail_molotov Pour la prestidigitation, peu de gens, hormis les magiciens, ont réfléchi à cet aspect bénéfique du secret. On retrouve la même démarche sur youtube, ou le secret est considéré comme un inconvénient. Ne poussons pas wikipédia à suivre ce chemin. Sinon, une fois le principe que « toute vérité est bonne à dire » sera validé (comme cela semble être le cas), on va se retrouver avec un wiki-débinage… Gilbus.
  10. Créer un club n’est pas si compliqué : Le faire vivre, par contre, c’est plus délicat Pourquoi ne pas toi-même organiser une chasse aux magiciens de la région, en postant des annonces pour qu’ils se manifestent, et commencer par organiser des rencontres régulières ? En faisant jouer les réseaux, tu devrais arriver à trouver quelques personnes dans ton coin… Tu peux aussi bien sur faire passer l’information aux clubs déjà en place, pour qu’ils la diffusent à leurs membres habitant ta région… En organisant les rencontres au resto ou dans un bar, ou chez l’un des participants, pas de problème de local. Une fois un noyau de passionnés trouvés dans ton coin, il sera toujours temps de vous poser la question de passer en structure associative... et ensuite d’adhérer éventuellement à une fédération… Mais chaque chose en son temps : Trouve déjà des gens dans ton coin, car si tu es tout seul, il ne faut pas attendre que « quelqu’un » décide de créer un club près de chez toi. Gilbus.
  11. pour les lames de rasoir, ca parait évident, mais bon, je le dis quand même : Enléve la partie affutée. sinon, le premier spectateur qui va tripoter la carte va se couper tu peux aussi, mais c'est plus délicat, utiliser de la fibre de paille de fer, en l'étalant bien: c'est souple et ça ne coupe pas... Gilbus.
  12. A, c'est une différence à la fois avec avignon et avec Aurillac, dans ce cas, car si j'ai tout compris, à nos festivals français, le festival ne vend pas de billets pour le off, c'est chaque troupe (ou théatre dans le cas des salles mutualisées d'Avignon) qui fait sa propre billetterie, non? seuls les spectacles du IN sont vendus pas le festival, enfin, il me semblais? bien sur, le OFF peut apparaitre dans le journal/catalogue du OFF festival, mais gére sa billeterie... au Fringe, c'est le festival qui s'occupe de la billeterie??? La mécanique m'interresse, car les rares fois ou j'ai fait des trucs à Aurillac ou avignon, je n'étais pas en OFF, mais en OUT: à l'arrache sur un morceau de trotoir, sans rien demander à personne Gilbus
  13. c'est pas faux. remarque, a aurillac, on joue dans la rue, dans des coures, sous des préaux, dans des salles de classe, dans des salles à manger, dans des théatres, dans des chapiteaux, dans des yourtes... Parfois même dans des cabines téléphoniques Avignon aussi, c'est chouette Ce qui me bloquerai le plus dans le Fringe, je pense, c'est que je comprend imparfaitement l'anglais, et seulement en faisant de gros efforts... ca gache le plaisir, du coup, même si on doit trouver plein de choses trés visuelles. Gilbus.
  14. Sinon, moins loin et en français, il y a aussi aurillac, avec des centaines de compagnie entre le IN et le OFF Pas aussi gros, mais moins couteux, peut être... et avec beaucoup de magie, si cela ne change pas Gilbus.
  15. Je me trompe peut-être, mais il me semble que même dans ce cas, c’est toujours toi l’organisateur du spectacle : Le théâtre fait une prestation de service en plus de la location de la salle, pour assurer la billetterie, et aussi du personnel technique éventuellement, qui est salarié par le théâtre, et t’es facturé ; Mais tu restes l’organisateur. Donc tu dois avoir une forme juridique qui t’autorise à organiser un spectacle. C’est surtout cela qui va changer, par rapport à ton fonctionnement actuel ou tu es salarié. Ensuite, que l’on loue une salle sèche, ou qu’on prenne des prestations en plus, cela dépend de ton mode de fonctionnement et de ce que propose la salle : Par exemple, sur des petites salles, si tu es employé par une association, cela peut être des copains qui adhérent à l’asso qui tiennent bénévolement la billetterie. Comme dans la majorité des spectacles organisés par les associations que je connais… Si tu es sous forme de société à but lucratif (quel que soit la forme), le recours à des bénévoles est beaucoup plus délicat, et tu devras salarier ceux qui t’aident, normalement. Si le théâtre organise, c’est lui qui prend des risques, c’est aussi lui qui garde un bénéfice proportionnel si cela marche bien : toi, tu as ton cachet, quel que soit le nombre de spectateurs... (Sauf close spéciale du contrat, qui te donne une majoration de salaire en cas de dépassement d’une certaine jauge…) Si tu es un peu connu, et qu’il y a des chances de faire tout le temps salle comble, la, tu gagnes à être l’organisateur, bien sûr, et à payer une somme forfaitaire au loueur de salle Chaque cas est particulier Gilbus.
  16. tout a fait: c'est pour cela que le salarié ne doit pas faire partie de l'association, de préférence, et surtout pas du bureau. je parlais de 2 autres personnes a trouver, car il me semble que c'est le nombre minimum pour créer une association: le salarié n'est pas inclu... quand je parlais de délégations de pouvoir, c'est pour donner au salarié la possibilité de rencontrer les acteurs du projet (gérants de salles...) et lui donner une légitimité dans ce cadre. il faut toujours séparer la partie donneur d'ordre (l'association et ses instance dirigeantes) et la partie salarié. mais le salarié peut être mandaté pour l'oganisation, sur décision du donneur d'ordre, il me semble. un texte interressant, on ou parle de cela, quelque part et de mémoire http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&ved=0CGgQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.irma.asso.fr%2FIMG%2Fpdf%2Fpratique_amateur-2.pdf&ei=JyHHT9b3HtGS8gP8g42ADg&usg=AFQjCNGfWQ4Eat0oi7YINnNm37T9GsaKlw ca parle des bénévoles, mais rappelle aussi pas mal de contraintes et droit des associations... Gilbus.
  17. Soit tu organise cela en ton nom propre : Tu n’es plus salarié, mais dirigeant (voire même employeur, si d’autres artistes ou techniciens participent au spectacle…) C’est une activité commerciale, il faudrait donc mieux que tu sois en état « administratif » de l’exercer… Donc, création d’une structure, ou déclaration en micro entreprise ou autre. Mais si le but lié à cette déclaration est d’organiser des spectacles, tu dois obtenir en plus une licence d’entrepreneur de spectacle, même si c’est une seule représentation. Si tu as des gens qui travaillent pour toi, tu dois être en règle avec la législation sur le travail. Une autre solution, moins contraignante : Créer une association, qui va t’engager, avec ton statut de salarié habituel. Les contrainte sont légère : trouver 2 autres personnes qui créent l’association, et te font une délégation de pouvoir pour gérer l’événement. Attention, sans cette délégation de pouvoir, tu peux être reconnu dirigeant de fait, et ton statut de salarié saute… L’événement sera monté au nom de l’association. La limitation est le nombre d’événements organisés : 6 dates maximums dans l’année, dans le cas d’embauche d’un pro (toi). Si un membre dirigeant de l’association obtient la licence d’entrepreneur de spectacle pour cette association, il n’y a plus de limitation (mais il y a d’autres contraintes…) franchement, je ne sais pas s'il est possible de créer X associations, avec des statuts différents, pour contourner la règles des 6 représentations occasionnelles, chaque association t'engageant dans la limite des 6 représentations occasionnelles légales... Je ne vois pas comment cela pourrait être empèché, si les statuts sont rédigés avec soin, et que le fonctionnement de chaque association est réglementaire. Maintenant, il y a peut être d'autres solutions, les experts juridique d'ici vont nous le confirmer Gilbus.
  18. Bien sûr, on peut toujours acheter toute une panoplie de topit, pour trouver celui qui nous convient le mieux Je ne veux pas décourager ceux qui ont de l’argent, tu sais. J’ai fait aussi pas mal d’essais, pour m’en faire un. Un essai, avec ma méthode (que j'offre gratuitement ), prend quelques minutes : on déplace les épingles de nourrices et on essaie… Mais il n’est sans doute pas aussi bon que Vertex : je ne sais pas, je ne connais pas celui-ci (mais il parrait qu'il est trés bien, ton Vertex! ) Possible que la fente pour aller dans la poche soit de Ammar. Mais cela semble une telle évidence que j’ai du mal à voir cela comme une antériorité créatrice… juste un effet du bon sens Je sais, une fois que quelqu’un la fait, on dit que c’est trop facile d’y penser à postériori. Pour information : Mon topit communique avec la poche de poitrine extérieure, par une goulotte qui peut aller soit coté topit, soit dans la poche à l’arrivée en bas. Une autre goulotte relie la poche de poitrine intérieure cette fois, avec topit ou poche de côté, également orientable. Le tout est bien sur sous la doublure d’origine, qui a été démontée et remontée entièrement pour l’opération. J’ai inséré des morceaux de toile plus ferme que le tissus de la veste, entre la doublure extérieure de la poche et le tissus extérieur de la veste, pour dissimuler le contenu des poches (reporter la bosse dans la poche vers le coté doublure…) Pourrais-tu me dire qui j’ai copié, cette fois ? Car je n’ai consulté aucune documentation, avant de réfléchir… Et ne crois-tu pas que la fente pour communiquer avec la poche est bien plus évidente que ce genre de bazar ? Et les fentes pour accéder à une poche dissimulée se retrouve depuis le début des costumes d’illusionnistes… pense à certaines « profondes » des queues de pie, que l’on pouvait accéder de l’intérieure ou de l’extérieur. Que M. Ammar, que j’admire beaucoup, ait réfléchis au problème, et vende ses solutions, je suis pour. Mais il ne faut jamais que cela empêche quelqu’un d’autre de réfléchir par lui-même, sinon, c’est la mort de l’innovation et de la créativité. Celui qui part de son seul bon sens, et qui réinvente sans le savoir ce qu’un autre a déjà fait, ne devrais pas de mon point de vue (qui n’a rien de juridique, j’en conviens ) avoir de scrupules : Il ne vole pas la réflexion d’un autre, vu qu’il a lui-même fait le travail de réflexion pour arriver à sa solution. Tant pis si cette solution existait avant : il a travaillé. Les multiples réflexions sur l’antériorité sont lassantes : Quel est le mérite de celui qui trouve en premier ? C’est d’être simplement le premier. Ce n’est pas un mérite, mais un hasard. Si on invente une chose existante par son seul travail, on fait autant de travail que le premier qui l’a fait. Je n’ai pas copié le topit d’Ammar, ne l’ayant même jamais vu avant que je monte le miens. Et n’ayant rien d’une encyclopédie de la magie : la culture et moi, ça fait deux. Au contraire, parfois, l’inculture est source de plus grande créativité : on n’arrange pas des systèmes que l’on connaît, pour faire du neuf avec du vieux : on se lance avec un problème, sans à priori, et comme n’importe quel concepteur ou ingénieur, on sort une solution avec les technologies qu’on a sous la main. J’ai passé toute ma vie dans des bureaux d’études, et me suis aperçu qu’on va souvent plus vite à réinventer une évidence qu’à faire des recherches pour trouver une solution préexistante à un problème trivial. De la même façon, j’ai fait un topit de chemise (format spécial cartes: je ne suis pas trop "pièces", moi ) plusieurs années avant que ne sorte celui du copain d’Ammar (TKO) : J’en avais un sur moi quand j’ai suivi la conférence ou il nous a présenté sa version, à Anger. Et crois-moi, je n’ai pas l’intention de leur payer des droits sous prétexte que l’on se sert tous les deux d’une chemise Ni de leur en demander, d’ailleurs… Nous n’utilisons d’ailleurs vraisemblablement pas la même méthode : Mon topit de chemise est installable sur n’importe quelle chemise en 10 secondes, et démontable (et prêt à être refixé sur une autre chemise) en 2 secondes, sans aucune modification de la chemise. Il ne coûte que quelques centimes à faire, et prend 3 minutes à être fabriqué avec des matériaux que l’on a tous sous la main. Voilà une raison pour ne pas acheter tout fait, mais bricoler : On arrive à des solutions différentes, et cela enrichi le patrimoine global. Je ne vais pas me démener pour trouver une antériorité : J’avais besoin d’un chargeur/déchargeur de cartes, je l’ai fait, point. Ça m’a pris 10 minutes de réflexion. C’est une bricole. Que l’on pose de l’antériorité sur une innovation importante, je suis pour. Le principe de Gilbreath, ou le jeu miroir, ça, c’est du lourd Même si le principe est ancien, on peut faire du neuf avec : Le jeu multi-effet, qui s’appuie sur un vieux système hyper connu, c’est du lourd. Mais si il faut savoir qui a pensé le premier à chaque détail, la, je déclare forfait. Tout simplement car des tas de choses sont simplement « pratiques et évidentes », et que ce ne sont pas pour moi des innovations, mais l’application du simple bon sens a une situation donnée. Quand j’ai monté une table spirite avec un mécanisme télécommandé (venant d’une petite voiture jouet), je ne me suis pas demandé si quelqu’un l’avais fait avant : Très probablement… Et alors ? J’ai fait une GI qui utilise des miroirs sans teints ? Je n’ai pas inventé le principe ? Et alors ? J’y ai appliqué des astuces qui augmentent la crédibilité de l’effet ? Et alors ? Si on revendique la paternité de tout et n’importe quoi, alors qu’il n’y a rien d’innovant et de réellement créatif, on finit par dire que TOUT est protégé… Donc, je continuerai à mettre de la colle repo partout, je bricolerai des mécanismes improbables avec des bout d’élastiques, et je flânerai toujours dans les magasins de bricolage avec des yeux d’enfant émerveillé devant les micro tuyaux d’arrosage pour jardinière, et leurs jeux de valves Vive ceux qui font des choses ! Gilbus.
  19. Une vidéo pour apprendre à manier le topit, c’est une bonne chose. Un patron ou un topit tout fait ? Franchement, pour quoi faire ? Tu prends un morceau de tissus, et tu le travaille avec des épingles à nourrices, jusqu’à trouver la forme et l’emplacement qui te conviens « à toi ». Puis tu remplaces les épingles à nourrices par des coutures, et hop : tu as un topit sur mesure. Il faut juste que tu fasses attention : De bien faire remonter l’arrière, pour éviter les « dépassements » lors de lancés un peu vifs. D’assortir avec la doublure, et choisir une doublure sombre, bien évidemment (j’ai essayé avec une claire, c’est beaucoup plus visible…) De mettre la sangle qui maintient l’ouverture assez en retrait, pour que ce ne soit pas visible. D’étudier la fixation sur la doublure, pour éviter les mouvements lors du topitage : Pour ma part, je ne l’ai fixé qu’en haut, il est donc libre en bas, ce qui amortis les atterrissages sans faire bouger le costume. La communication avec la poche, si elle est facultative, est quand même un gros plus : il faut tailler dans ton costume, si tu n’as pas de compétence en couture, prend quelqu’un. J'ai aussi mis du velcro (juste un petit morceau) pour maintenir la chose fermée, quand je ne m'en sert pas: en décalant les deux parties du velcro, pour que ce ne soit pas en face quand on a le topit ouvert, il n'y a pas de risque de fermeture accidentelle. L’intérêt d’un topit sur mesure : Il est adapté à ta morphologie, à la taille et à l’emplacement de ta bedaine s’il y a lieu, et à l’ampleur de la veste. Voilà pourquoi je ne vois pas l’intérêt d’acheter un patron ou un bout de tissus, même s’il est signé d’un grand nom de la magie. D’autre part, à partir du moment où l’on ne copie pas un topit existant point par point, on ne devrait pas avoir de problème de conscience à le réaliser seul : il me semble bien que le principe du topit est très ancien, et que l’on peut faire le sien sans priver un créateur « vivant » d’un salaire mérité. Gilbus.
  20. Les associations et la FFAP ont des actions concrètes, mais elles restent heureusement ouvertes sur l’extérieur : Il est possible et honorable d’aller à un congrès ou une conférence en payant le tarif «non adhérent ». Et il serait peut-être excessif de dire : « hors de la FFAP, point de salut » Tout le monde n’est pas forcément un militant. Et même ceux ayant une prédisposition au militantisme sont parfois, pour des raisons personnelles, tenus de rester à l’écart du courant associatif. En ce sens, c’est un point positif que l’on peut trouver à la proposition de William : Développer un circuit alternatif, qui peut fédérer (c’est le cas de le dire) ceux qui ne se sentent pas à l’aise à la FFAP ou dans leur club local. Ce n’est pas une attaque CONTRE la FFAP, mais un moyen pour que certains trouvent une place qui leur convient davantage. Par exemple, et puisqu’il faut bien en parler, le tarif FFAP me semble ne pas convenir à une personne qui n’a pas envie (ou les moyens !) de faire le congrès tous les ans : 94 euro si l’on n’est pas membre d’une association, c’est une somme pour beaucoup, et le retour (abonnement obligatoire au journal et la satisfaction d’aider la fédération) peut être mis en balance. Il y a aussi beaucoup de gens qui se sont inscrits à des clubs FFAP, y sont restés quelques temps, puis n’y ayant pas trouvé ce qu’ils cherchaient, en sont partis. Redonner une structure à ces personnes peut être une bonne chose : C’est à mon sens un bénéfice pour beaucoup, sinon tous. Bien entendu, il faudrait pour cela qu’il n’y ait pas d’animosité entre les deux fédérations, car cela serait contreproductif. Il ne faudrait alors pas voir, du côté FFAP, cela comme un « vol de membres actif », car il y a peu de chance que ceux adhérents à la nouvelle fédération soient très actifs au sein de la FFAP, mais comme la possibilité pour ces personnes de devenir justement plus actives dans le milieu culturel magique, ce qui serait une bonne chose. Bien sûr, on peut objecter que diviser, ce n’est pas optimiser. Il faut voir. On peut avoir des approches différentes, et qui se complètent, avec des moyens différents. La différence a alors un effet enrichissant. Bref, tout dépend de la façon dont c’est mené : Les questions que j’ai posé plus haut n’étaient pas là pour démonter le projet, mais pour le préciser, afin de voir s’il est intéressant. Maintenant, comme toujours, il y a loin entre un post de forum est des actes. Alors, William, des réponses ? Gilbus.
  21. Arf, je n’ai pas tout compris dans ton procès contre les amateurs en manque de pouvoir… Car comment faire le tri ? Comme le dit Splitch, ce ne sont pas les structures qui sont mauvaises, ce sont parfois les magiciens eux même qui font de l’immobilisme. J’ai vécu cela personnellement… Mais je n’ai pas la patience d’un Splitch, et je n’ai donc pas attendu 15 ans avant de pouvoir prendre la tête d’une association rétive au changement Si tu veux une implication des magiciens (pro ou amateurs, le problème n’est pas la), ne risques-tu pas de retomber dans les même travers que ceux que tu dénonces ? Comment s’en protéger ? Ta fédération, elle sera pour les associations d’amateurs Et de pro, c’est bien ça ? Ben, qui est le plus intéressé par la FISM ? Il me semblait que c’était les pro, car cela leur donne un énorme coup de pouce à leur carrière, non ? En montant une nouvelle fédération, tu penses qu’elle décrochera l’agrément FISM ? C’est pas gagné…. J’ai un doute, la Ta fédération aura elle des ambitions dans ce domaine ? D’autre part, une fédération, cela veut dire des associations : une fédération se doit de regrouper des structures locales, sinon, elle ne fédéré rien. Quelles associations vises-tu ? Il est possible que certaines associations partent de la FFAP, pour rejoindre une autre fédération : mais j’ai peur que cela ne soit que très rare : l’attachement associatif à la FFAP est fort, et beaucoup de gens sont fiers de leur carte FFAP. Il y a des associations déjà formées qui ne sont pas FFAP (ni CFI ?), et qui seraient peut être partantes. Il y a des structures informelles actuellement (regroupements de magiciens, de copains, réunions organisées via des forums) qui pourraient éventuellement passer en association, s’il elles y trouvent un intérêt. Que va apporter une fédération à ces types de « clients» potentiels, concrètement ? Bon nombre de magiciens pro ont des « associations » qui leur servent de passerelles d’entrepreneur de spectacle, ou pour jongler entre les cachets et le GUSO. Ces associations « utilitaires » seront-elles acceptées dans la fédération ? De mon sens, cela déformerai la pureté du but que d’inclure des structures à vocation para-commerciales, même sous forme associative, personne n’est dupe, dans la fédération. A l’inverse, cette fédération, comme la FFAP, acceptera elle les adhésions individuelles de personne non inscrites à une association membre ? Toutes ces idées sont saines, je crois, mais elles concernent surtout un travail local : Ce sont les associations locales, qui devraient déjà avoir un travail dans ce sens, et certaines le font, bien évidemment. Une fédération doit-elle être tournée vers les clubs, pour leur insuffler des valeurs, ou être l’émanation des clubs, pour être leur vitrine ? Pour ce qui est des statuts fumeux ou non, ceux de la FFAP ne semblent pas si compliqués à comprendre : http://www.magie-ffap.com/spip.php?article639 C’est pas forcément simple, quand on veut suivre les rapports entre les adhérents associatifs et les adhérents individuels, mais bon… La présidence partagée, entre un représentant des pros et un des amateurs, n’est pas suffisante : Un président ne fait pas tout, surtout pour une fédération, c’est un conseil ou un bureau, qui peuvent assurer une stabilité. Avoir un fonctionnement par une dynamique présidentielle, c’est courir le risque que la structure ne représente pas bien les volontés des différentes associations : ce qui est gênant, pour une fédération. Certes, en ayant un fonctionnement basé sur un conseil large, on perd en dynamisme, car il y a plus de risques qu’un conservatisme s’instaure. Gilbus.
  22. Réponse avec un brin de retard, désolé, le net n’est pas toute ma vie A, ben voilà, j’ai enfin compris mon erreur : Mon erreur consistais à croire que la classe 41 est une classe générique, et que l’on s’y inscrit en globalité. Alors qu’il faut choisir (on peut même choisir librement les libellés, si on ne les trouve pas dans la classe) les sous-rubriques que l’on désire. Merci pour l’explication, Arthus, qui est cette fois plus claire, et j’ai relus plus en détail le site INPI pour les modalités d’inscription d’une marque, grâce à toi. Donc, la FFAP avait déposé la totalité des sous rubriques de la classe 41, et un tour de magie Inpi en a rejeté certaines. A ce que j’ai lu ça aussi à d’autres endroit, il paraitrait qu’on ne peut pas protéger un terme générique comme « championnat de France » fusse-t-il de magie. C’est ce qui a rendu nécessaire le « de gilles Arthur » dans « championnat de France de magie de gilles Arthur » ? Mais, j’ai un doute... La recherche inpi donne par exemple : Championnat de France des Râleurs 41 ….organisation de compétitions sportives ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; … ; organisation et conduite d'ateliers de formation ; orientation professionnelle (conseils en matière d'éducation ou de formation) ; … Mandataire : CABINET LAURENT & CHARRAS, 3, place de l'Hôtel de Ville BP 203, 42005, SAINT ETIENNE Cedex 1, FR C’est bien sur un exemple amusant, mais il y en a plein d’autres dans des disciplines plus standards Si un « cabinet » peut proposer un champion des râleurs français, pourquoi une fédération ne peut-elle le faire dans son domaine ? Si nous avions été dans un domaine sportif, la situation aurait été plus claire, puisque les textes ont prévus le cas, et justement, seule une fédération sportive peut protéger ce titre de champion de France sportif : « En droit du sport, seules les fédérations sportives peuvent utiliser « l’appellation « Fédération Française de « ou Fédération nationale de » ainsi que décerner ou faire décerner celle d’ « Equipe de France » et de « Champion de France », suivie du nom d’une ou plusieurs disciplines sportives et la faire figurer dans leurs statuts, contrats, documents ou publicités » (article L131-17 alinéa 1). » Cet article a été créé, il parait pour éviter que des intérêts privés ne viennent récolter le travail des fédérations sportives, qui seules ont une représentativité nationale. La, non, on n’est pas sportifs… Néanmoins, on constate que Gilles Arthur a dut ajouter « de gilles Arthur» pour que ça passe, chose que n’ont pas faite, visiblement les gens de la FFAP, d’où le rejet ? Et effectivement, dès que la FFAP utilisera le terme « Championnat de France de magie de gilles Arthur » pour désigner le concours du congrès, GA aura bien raison d’attaquer Tant qu’elle utilisera un terme générique, genre « championnat de France de magie », qui n’est protégé par personne en concours, j’imagine qu’il sera difficile de lui en tenir rigueur ? Ce qui est dommage, c’est que la FFAP n’ait pas redéposé un nom genre « championnat de France de magie FFAP », cela aurait éclairci la chose. A partir du moment où le championnat de GA est le seul en concours, on peut comprendre qu’il en parle familièrement comme DU « Championnat de France de magie», tout court ? Bien que ce ne soit pas le terme exact qu’il a déposé Mais il n’est effectivement pas propriétaire du terme « Championnat de France de magie», hein ? A moins qu’il n’y ait une autre subtilité que je n’ai toujours pas compris, mais je ne demande qu’à m’instruire Si on est intransigeant pour la description de la classe, il faut l’être d’autant plus sur le nom même de la marque… Pour l’antériorité, la FFAP à bien déposé avant. Mais s’est fait rejeter, donc GA est bien le premier en « concours », cela découle de l’erreur de classification. C’est pour cela que je me fustige : effectivement, Gilles Arthur ne ment pas quand il dit être le premier à avoir eu une marque définitivement reconnue « en concours ». (Phrase un peu alambiquée, mais ce n'est pas simple d'être précis dans ce cas, hein? ) A noter que curieusement, la FFAP peut tout à fait utiliser le terme de façon protégée pour des activités telles que celles de sa marque : "Éducation ; formation ; activités sportives et culturelles ; informations en matière d'éducation ; services de loisir ; publication de livres ; prêts de livres ; dressage d'animaux ; production de films sur bandes vidéo ; location de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de magnétoscopes ou de postes de radio et de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; Réservation de places de spectacles ; services de jeux proposés en ligne (à partir d'un réseau informatique) ; service de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro-édition." Donc, pour une production de films sur bande vidéo, par exemple, c’est un titre FFAP protégé. Hihihi : je ne sais pas si le terme bande vidéo recouvre le numérique, ça serait plus au gout du jour, mais bon, quand on veut suivre « la lettre » de la loi… Je sais, Magic-Phil , on ne parle pas trop de magie, dans ce post… mais on a à peine parlé de magie dans l’interview de GA sur le zebulon, ça doit être pour ça Réécoute l’interview de petitbonnhomme… Et bienvenue sur Virtual magie, au fait Intéressante question : Va savoir si les artistes des galas et les conférenciers ne sont pas traités en professionnels, eux, et donc payés ? Et si le lieu du congrès n’est pas parfois loué ? Un congrès (qui inclus un concours, mais largement pas que ça…), vu le nombre d’intervenants, de participants à gérer, et l’intendance importante que cela demande en terme de bénévoles, ne demande t'il pas un tout petit peu plus d’organisation qu’un simple concours, même télévisé ? C’est sans doute amusant, mais là, c’est toi qui attaque la direction de la FFAP, avec une accusation grave, non ? Ils sauront bien se défendre tout seul, je ne m’en mêle pas… Gilbus.
  23. Je n'enfume que dans la mesure où GH nous donne des informations qui sont incohérentes avec ce que donnent les documents officiels. Puisque tu es au courant des détails, donne nous donc les réponses aux questions que je pose dans mon post ci-dessus (je ne vais pas les répéter encore, ça ferais 4 fois...) Dans l'état, et si on sait lire, ce qui est dit par GH est faux. Peut-être que j'interprète mal des choses, encore que je vois mal comment mal interpréter un nom de marque complet, une date et une affiche de 2002... Mais puisque c'est si simple, et que tu as les renseignements, fait en donc profiter l'assemblée, à la place de dire qu'il y a erreur, sans préciser quelle est l'erreur. Et sans faire comme Arthus, qui nous montre des documents et nous dit qu’ils disent le contraire de ce qui y est écris. Comme si un zoom écran ne nous permettais pas de lire, nous aussi, ou d’aller sur le site Inpi tous seuls… A, petit détail : vous avez tous regardés quels sont les messages précédents postés par Artus, avant cette discussion… cela donne quelques indice sur son objectivité… Merci Woody, j’ai eu un moment peur d’être le seul a vraiment lire ce qui se trouve dans les docs Inpi. Et c’est vrai que les arguments en faveur de GH ressemble plus à de la méthode Coué qu’a un argumentaire. Ceci dit, je ne voudrais pas que l’on pense que je ne souhaite pas un apaisement : Ces guéguerres ne font pas voir une image très sereine de l’illusionnisme français. Que GH et la FFAP trouvent un terrain de réconciliation, ça serait parfait. Mais comme je ne suis pas de la FFAP, que je n’ai pas de position « politiquement correcte » à avoir, ni à ménager qui que ce soit, et surtout que mon avis n’a aucune importance, puisque je ne suis représentatif de personne, je ne me gêne pas pour l’ouvrir. Quand j’ai eu du mal à dire d’un club, ou de certains membres FFAP, je ne me suis pas gêné, et toujours en évoquant des faits précis, pas en lâchant des rumeurs ou des généralités. Mais je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain : la FFAP me semble utile et bénéfique. Et là, je vois, d’après des documents officiels, que GH raconte des craques à la communauté, donc à moi. C’est tout ce qui motive mes coups de gueules. Que GH fasse des émissions de magies à la télé, parfait : ça donne effectivement à des magiciens l’occasion de percer et de trouver des engagements, et montre au public que l’illusionnisme français existe. J’applaudirai des deux mains, s’il ne perdait pas une occasion, comme dans le cas de l’interview du zébulon, de dire du mal de la FFAP, qui est une institution représentant des milliers de magiciens, amateur ou professionnelle. En donnant des informations fausses. Alors que ceux qui soutiennent GH explique clairement en quoi je me trompe, et quelles sont les dates qu’on retrouve sur les doc Inpi, quel est le nom complet de la marque déposée, quand est-il de l’antériorité etc… Arf, je l’ai redit, ça va faire 5 fois… A force de poser les questions, peut être auront nous des réponses ? Gilbus.
  24. Je précise que n’étant pas vraiment magicien, je ne sais pas quel truc a été utilisé : Je vois tellement de solutions que j’ai du mal à choisir. Donc, je ne parlerai pas de la gestion du truc, mais du ressentit devant le spectacle. Les points positifs : -Le tour est réussi, sans débinage trop flagrant. -il cite des sources, ce qui est un signe de respect pour la tradition dont il est issu. -Une bonne partie du temps est passée à démontrer qu’il ne peut pas voir : il ne faut pas en rire, c’est une très bonne façon de faire : en passage télé, si on veut qu’il se passe quelque chose d’un peu magique, il vaut mieux que les conditions de l’expérience soient claires. -Il ne souscrit pas à la mode des tours à danger, genre bonneteau avec un clou, verre d’acide. Cela amoindri l’effet sensationnel, évidemment, mais je trouve que ce n’est pas un mal, parfois, de ne pas tout miser sur les désires malsains du public. A ce titre, je ne suis donc pas d’accord avec les commentaires insérés dans la vidéo. C’est vrai qu’un élément comique aurait pu remplacer, genre un verre de lait, et d’autres d’huile de foie de morue. Quelques points négatifs : -Le personnage est mou, très peu affirmé, voir un anti personnage. Je ne parle bien sûr pas du physique (les commentaires écris insérés, qui critiques le physique, ne volent pas haut. Et puis moi aussi, je suis gros. Bien plus…), mais de l’énergie que dégage le personnage. De l’intensité. -mauvaise gestion des regards, dans la partie question précédant le tour : trop de regards au sol, et jamais un regard caméra. Un artiste en scène ne doit jamais regarder au sol ou en l’air sans raison. Chercher ses mots n’est jamais une bonne raison. Cela peut être utilisé pour se donner un air égaré, si le personnage est de ce type. Mais là, non. -Il ne croit pas une seconde à ce qu’il fait, quel que soit le degré ou on regarde la prestation : Que ce soit dans la conviction qu’il devrait faire passer que c’est « un effet extraordinaire », que ce soit dans les gestes magiques, qui sont tournés en dérision sans qu’on comprenne l’intention, que ce soit dans le climax, ou il boit, et qui est gommé par l’enlevage du bandeau… -Pas de jeu d’acteur, pas de texte étudié (ou s’il est étudié, c’est pire !) : le tour est assez facile à comprendre. Cela permettrait de mettre en place un texte assez librement. Cela n’a pas été fait. -Les réponses aux questions, avant la prestation, ne sont pas dans le ton, et ne préparent pas le spectacle (« je vais vous faire un PETIT tour », alors qu’il veut nous présenter une expérience de mentalisme qui déchire (ben oui, sinon, que fait-il à la télé ? s’il avait un personnage évident de looser, genre Garcimore (j’allais dire : « ou Gilbus » mais me comparer à Garcimore serait faire montre de beaucoup de présomption ), il pourrait nous faire un « petit tour » qui nous en mettrais plein la vue. mais avec un personnage « ordinaire », il ne devrais pas faire de « petit » tour. D'ailleurs, parler de tours est en soit une erreur, quand on veux faire du mentalisme, puisque le "tour" induit pour le public français un synonime: "devinette") -plusieurs faiblesses de manipulation et de mise en scène, quand il ne donne pas l’impression de ne pas voir. Il aurait été plus judicieux de couper les morceaux de scotch avant, pour ne pas avoir à le faire les yeux « semi-bandés ». les pièces utilisées sont trop petite, en apparence, pour bloquer la vue. Si c’était possible (je ne sais pas s’il a des contraintes de production avec la chaine ?), il aurait pu prendre un spectateur en plus de la fille : cela aurait pu équilibrer la scène, avec un spectateur de chaque côté : il parle à l’un pendant que l’autre examine un truc, plus de dynamisme lors du bandage etc. Même avec un seul spectateur, il pouvait le faire davantage participer. Les remarques genre : « elle a décidé de pourrir mon tour » sont à remplacer par « A, oui, merci beaucoup de bien vérifier ». Le climax est fait dans la précipitation, sans aucun jeu, sans aucune mise en valeur : il pense surtout à enlever son bandeau et à en finir, on dirait. -pas de justification : il aurait pu dire qu’il sentait les odeurs avec ses mains, par exemple… c’est un exemple stupide, mais ça aurait donné un gout à une prestation sans cela un peu fade. Que veut prouver ce « petit tour » ? Qu’il a un truc qu’on ne voit pas, ou qu’il a un « pouvoir » mentalistique ? Quel genre de pouvoir ? Si on ne donne pas un thème, cela reste un jeu de devinette type « cherchez le truc ». -les vannes de réponses, sur les questions de fin, sont stéréotypées : on peut faire ce genre de vannes pour faire une satire des magiciens, mais les utiliser pour de vrai… Pour résumer : Je suis heureux pour lui qu’il ait du travail en tant que magicien professionnel. Mais il devrait plus affiner la mise en scène et le personnage, s’il veut passer en deuxième semaine un jour. Gilbus.
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