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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. « Voilà un jeu de carte normal. Je le mélange Vous tirez une carte Vous la regardez Vous la remettez dans le jeu Je re-mélange le jeu, pour être sûr qu’elle est perdue. C’était quelle carte ? Et hop, voilà votre carte. » Tant de magiciens font déjà de la magie pour aveugle, sans le savoir… Gilbus.
  2. hihihi: pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué A part avoir envie de jouer avec une base de données, ni une recherche, ni une indexation ne justifie une base de données. A moins que tu n’ai plusieurs milliers de routine, ok… Si tu veux mettre ca sur un site web, tu peux toujours coller le texte dans un éditeur en ligne, genre celui de Google, pour faire une page statique directement. Ceci dit, il faut maintenant faire des contrôles d’accès, pour que personne ne visite ton site. C’est bien se casser la tête. Une idée : Google documents. Toute la mécanique de sauvegarde, et transfert, de sécurité est déjà en place. Tu gère tes documents en répertoire, sous répertoires etc. Et pour les consulter, ben tu les ouvre sur Google doc, ou tu les rapatrie, comme tu le sens. Rien à développer… Les conversions de format sont automatiques, tu peux y accéder depuis n'importe quoi... Gilbus.
  3. Ceux qui se moquent gentiment ne savent visiblement pas ce que c’est que d’oublier une routine… J’avais des carnets. Puis, un déménagement, une période sans magie au cours de la vie, et hop, disparition des carnets : magie ! Et perte. On peut avoir 10 routines qui font notre ordinaire, comme il est dit. A noter que c’est une logique de professionnel, qui n’a jamais le même public. Les amateurs, eux, sont souvent confrontés aux mêmes publics, car ils ne changent pas aussi souvent de condition de représentation… Mais on peut avoir envie de se rappeler 50 ou 100 routines, en cas de besoin, sans avoir à rechercher dans toutes sa librairie et à fouiller dans des piles de magasines (et ne parlons pas des DVD ou des VHS !) pour savoir où est cette fichue routine qui nous plaisait bien, qu’on a bossé comme un malade pendant des mois, et qui 10 ans après, est sorti depuis tellement longtemps de notre set que l’on ne sait même plus comment ça marche. Mais qui serait super bien à sa place dans le thème de l’événement qu’on est en train de monter !!! Pire : une fois retrouvé la routine dans le bouquin, il faut ensuite reconstruire toutes les améliorations/personnalisation… Ou se dire : oui, je ne ferais que 10 routines cette années, et ceci jusqu’à la fin de mes jours. Et je réinventerai tout à chaque fois que je voudrais en refaire une ancienne… jamais je ne pourrais monter rapidement un événement spécifique en puisant dans un acquis oublié… C’est ballot. Soyons sérieux : Il est naturel et indispensable de s’organiser un peu, quand on n’a pas une mémoire extraordinaire. En ce sens, noter ses routines, c’est le minimum. Pire : Vous n’envisagez quand même pas de travailler une routine sans, a un moment ou l’autre, passer par un stade écris, pour l’étudier et l’optimiser, hein ? Si ? A, bon. Mettons que pour certains, ce soit mieux de noter des trucs, alors De mon côté, pas de base de données (ou il faut avoir Access 32 bit, et pas 64 pour que ça marche ) , pas de logiciel de script (qui ne fonctionne pas sur toutes les machines, ou pire, ne marche que sur mac…), pas de carnet (au bout de 10 rature, il faut tout réécrire…) Un simple traitement de texte quelconque, qui peut sortir du texte lisible par d’autres traitements de textes. Ainsi, pas de format propriétaire obligé, pas de problème de portabilité. Le contenu : Une liste de tours avec rappel rapide de ce que ça fait. Puis dans des fichiers séparés, les routines, avec leurs scripts, leur techniques, leurs textes… Ok, souvent, je n’écris pas tout, moi non plus. Je le regrette ensuite, quand reprenant un vieux truc dont je veux me resservir, je me pose l’éternelle question : « Mais à quoi je pensais quand j’ai écrit ça ??? » Etais-je débile, ou génial ? Car on change, et rien ne garantit qu’on se bonifie avec l’âge… Là, je lis : « faire le change »… quel change déjà ? Oui, il marchait bien, mais ça fait 10 ans que je ne m’en sers plus, il ne servait qu’a cette routine, il était génial pour elle, mais c’était quoi ? Car nos techniques changent en fonction de ce qu’on veut faire… mais ça ne veut pas dire que les anciennes techniques étaient moins bien. Bref, notez tout ce que vous pouvez… Ensuite, pour les tours courant (le set actif, qu’il dépasse 10 ou non ) une feuille d’exécutions : C’est un principe que j’ai volé à Vincent Hedan : Un simple tableau, avec : La liste des tours en colonne 1 Un chiffre en colonne 2, indiquant le nombre de fois où l’on a joué ce tour. Sur le reste de la ligne, on peut, une fois imprimé, ajouter des bâtonnets chaque fois qu’on fait ce tour. Et régulièrement, on compte les bâtons, et on remet le nombre à jour. On doit aussi tenir compte du temps, et purger la feuille tous les ans, par exemple, pour garder uniquement les représentations récentes… Cela permet d’un coup d’œil (ou d’un coup de tri !) de voir les tours que l’on pratique, et ceux qui tombent en désuétude. Pour ces derniers : Soit on veut les conserver à son répertoire, et il faut donc les retravailler plus que les autres, que l’on pratique plus souvent, pour ne pas perdre la main. Soit on les passes aux archives… et on les sort du set courant. J’ai amélioré le procédé (pour les contes, par exemple), en faisant un feuille d’exécution ou chaque colonne est une date (et un lieu) de représentation. Quand la feuille est pleine en largeur, j’en crée une autre, avec les deux première colonnes seulement (le titre et le nombre d’exécutions) Très très utile pour me rappeler si j’ai déjà joué un truc dans un endroit donné : Histoire de ne pas refaire la même chose quand j’y retourne ! Enfin, les spectacles : Suivant les cas : Soit une simple liste de tours. Soit un scénario complet, s’il s’agit d’un spectacle mis en scène… La fiche spectacle comprend aussi les check-liste à pointer quand on ferme la valise, ou avant le lever de rideau, les infos techniques, et éventuellement les contacts et téléphones de tous ceux qui sont concernés. A imprimer avant le spectacle, bien sûr, ou à mettre sur son téléphone ou sa tablette (C’est aussi l’intérêt du document « texte » !) Bref, il faut que ce soit pratique, facile d’accès, et que ce soit portable dans le temps : Un fichier texte, facilement modifiable, archivable, copiable, et imprimable, c’est pour moi le plus souple. Cela n’impose pas une structure de script défini, non plus : On peut faire évoluer ses conventions de notations, jouer sur les couleurs librement, changer le nombre de colonnes… A, oui : ne pas oublier de faire des sauvegardes physique et virtuelles, régulièrement Maintenant, chacun sa méthode Gilbus.
  4. Tu pourrais nous rappeler tes définitions ? Pour moi, illusionniste est plus large que prestidigitateur : L’illusionnisme inclus tout, de la GI à la micro-magie… Peut-être même qu’avec beaucoup de négociations, on pourrait y faire entrer le mentalisme Mais là, ce n’est pas gagné La prestidigitation, il ne faut pas rêver, personne, hormis quelques magiciens, ne fait le rattachement avec le « prestige », dont la plupart ignore d’ailleurs le sens dans le contexte qui nous intéresse. Prestidigitation, c’est pour la grande majorité une affaire de doigts agiles…. L’illusionnisme fait référence à la production d’illusions, sans limiter les moyens. Le terme plus ambigu, bien sûr, c’est « magicien », car il y a confusion avec la vraie magie… Donc, sur ces définitions, j’aurais bien dit artiste illusionniste plutôt qu’artiste prestidigitateur. Mais mon avis n’a aucune importance, croire le contraire serait se faire des illusions Gilbus.
  5. Excellent et rafraichissant ! Une routine de CC qui ne portera sans doute pas à polémique Le coup du lapin est juste bien dosé et la description de la chambre forte est savoureuse aussi… Le seul dérapage minimaliste, c’est quand CC dit après la première disparition du tableau : « le tableau n’est pas caché au milieu du jeu », puis il se reprend : « ni sur une armoire »… Peut-être, pour rester dans le contexte, pour ne pas parler de milieu du jeu, pourrait-on dire : « pas au milieu de l’exposition » ? Je ne sais pas si c’est fait exprès, pour rappeler qu’on n’est malgré tout avec un jeu de carte, ou si c’est un oubli minime, j’aurais dit qu’il fallait rester dans le vocabulaire de l’histoire.. Mais bon… très chouette tour ! Gilbus.
  6. Déjà, en rue comme en d’autres conditions, il est bon de varier. Si tu ne fais que des cartes ou presque, tu risques de lasser une partie du public, car il faut un grand talent pour faire en sorte que les routines de cartes soient toujours surprenantes et variées. N’est pas Bebel qui veut… Pour un change de jeu d’une même couleur, intercaler une routine d’autres chose est la solution la plus naturelle, puisque cela implique de ranger le jeu utilisé avant, puis de ressortir un jeu après. Si tu veux changer de couleur de jeu entre les deux, il faut motiver. Par ton texte : Tu peux dire que le jeu rouge est abimé, on va prendre le bleu, plus neuf ! Parce que vous le valez bien… Ou car tu n’as pas les jokers dans le rouge, indispensable pour le tour suivant, mais j’en ai en bleu… Ou par un tour utilisant un jeu ou une carte d’une autre couleur, de façon visible pour le public (« pour bien montrer que la carte est unique, je vais en prendre une bleu, que je mets dans le jeu rouge… ») : Cela permet de sortir le jeu bleu, et ensuite, comme il est là, pourquoi ne pas faire des tours avec… Tu peux aussi, sur une opportunité, demander à un spectateur méfiant de mélanger le jeu (s’il est normal)…. Si cela dure trop longtemps, ou que le spectateur se met à examiner ton jeu de façon suspicieuse, carte par carte, tu sors un autre jeu, et tu continues en disant au spectateur qui mélange de prendre tout son temps, qu’on y reviendra ensuite… Tu fais tout ton set de tours qui se fait avec l’autre couleur de jeu, qui du coup est sorti, et que tu pourras donc utiliser ensuite. Puis, enfin, tu reprends le jeu mélangé et testé par le spectateur, en lui demandant aimablement s’il est satisfait de son examen, et tu continues avec le tour ou tu faisais mélanger au spectateur, avec le premier jeu : Cela a plusieurs effets : Le spectateur taquin est mis en difficulté, car il ralentissait le spectacle, du coup, il t’embêtera moins ensuite… mais tu ne t’es a aucun moment montré désagréable envers lui, au contraire, il veut examiner, libre à lui, il a juste manqué un tour pendant ce temps-là… Mais il aura néanmoins eut tout le temps d’examiner ton jeu normal à loisir, et cela prouvera que tu n’as rien à cacher… Le jeu que tu sors pendant ce temps ne sera jamais demandé, lui, à l’examen, ni par le spectateur taquin, ni par un autre : tu le sort juste car ton jeu est bloqué par un spectateur, c’est motivé. Mais bon, si tu ne trouves pas de motivation vraisemblable pour changer de couleur de jeu, élimine la partie de ton répertoire qui se fait obligatoirement avec l’autre couleur… c’est le plus simple. Et procure-toi toutes les routines que tu aimes dans une même couleur de jeu. Quand tu commences une session, utilise de préférence les routines avec un jeu ordinaire, ou ayant une particularité indétectable, cela ne changera peut être rien, mais cela te rassurera, mais tu pourras plus facilement faire toucher le jeu aux spectateurs, ce qui les conforte dans l’honnêteté de ta démarche. Pour le rangement des jeux et accessoires : Tu comprends maintenant pourquoi tant de magiciens ont des vestes ou des gilets : cela multiplie les poches et les espaces de stockage… Il y a d’ailleurs des gilets ou des harnais spéciaux pour la magie, dotés d’un grand nombre de poches… visite tes boutiques préférées pour les trouver. Avec un pantalon normal, il est possible d’agrandir intérieurement les poches, avec un peu de couture : il ne faut pas d’un pantalon moulant, c’est tout Si néanmoins les jeux font des bosses dans tes poches, encore de la couture : Fixe, entre le tissu extérieur de la poche et le tissu de la jambe de pantalon, un morceau de tissus épais et relativement plus rigide que celui du pantalon. Cette pièce de tissus étant plus large que la poche, elle gommera la bosse que fait le contenu des poches, en l’élargissant. Attention de ne pas avoir des jambes d’éléphant quand même… Ce principe est aussi applicable avec les vestes, ou l’on peut renforcer les poches extérieures de côté, pour que le contenu ne déforme pas la veste : Le tissu plus rigide reportera la bosse vers l’intérieur de la veste, ou cela ne se voit pas. Si tu es en déambulatoire, et que tu as du matériel varié, tu peux aussi avoir une sacoche type banane qui se fixe autour de la taille, ou même une musette ou un équivalent en bandoulière : on en trouve de tous les styles, de la pochette BCBG au sac de surplus militaire, tu en trouveras une à ton gout. Il faut cependant que l’accessoire reste discret, et s’adapte bien à ton look : c’est une partie du costume… Et surtout qu’il ne te gêne pas dans tes mouvements, l’idéal étant de pouvoir faire tous tes tours sans poser la sacoche : On la fait tourner sur la bandoulière, pour la mettre en retrait dans le dos, et on a un espace dégagé et ouvert devant soi. Et on la ramène devant rapidement, pour y déposer et y prendre des choses… Tabary te conseillais des tours de cordes, il a raison (hihihi : il sait de quoi il parle ): C’est très visuel, vertical, et beaucoup de routines sont auto reset. Et cela change des pièces ou des cartes, en montrant des accessoires qui semblent honnêtes, implique des gestes ample, et donc donne plus de présence et d’espace à ton personnage. Cela crée donc des moments d’ouverture dans ton spectacle, avant de rétrécir à nouveau le champ de vision sur des objets plus petits. Et ça ne prend pas énormément de place dans un sac. Tu peux même les laisser pendre à ta ceinture, ce qui attire l’œil du passant, et te place donc en situation d’artiste de rue même si tu n’as pas un costume très spécial. Si tu préfères les laisser discrètes et que tu n’as pas de sac, tu peux entremêler les cordes, et les nouer autour de la taille, voire même les dissimuler entièrement sous un vêtement. Il y a des routines de cordes très simples, qui, tout en demandant le travail normal que l’on apporte a toute routine, ne prennent pas des années de pratiques avant d’être présentables, du point de vue technique. Le texte et la présentation, eux, doivent être travaillés à fond, naturellement… Je ne crois pas te donner d’informations très nouvelles, désolé, tout cela n’est que bon sens ou informations rabâchées, mais si quelqu’un a des solutions plus originales…. Gilbus.
  7. Tu rejoins un débat récurent qui a lieu au moins une fois par an sur tous les forums de mag…heuuu… d’illusionnisme. Faut-il se positionner en tant que « magicien » ou en tant que « manipulateur » (pour simplifier…) Faut-il laisser planer un doute sur nos spectacles, qui sont, nous sommes bien d’accord, des contrefaçons de magie réelle, mais qui par leur forme et la perfection de certaines illusions, peuvent prêter à confusion ? Ou faut-il affirmer, montrer, démontrer que l’on triche, quitte à faire disparaitre la fameuse émotion magique que j’évoquais ci-dessus. Je crois que les deux camps, et toutes les opinions intermédiaires, existent. Vaste débat, donc, qu’il vaut mieux ne pas relancer ici Là encore, on pense à des solutions compliquées…quand il y a bien plus simple : On peut (et on a) réalisé ce type de lévitation sans aucune informatique. L’asservissement peut être réalisé avec quelques composants électroniques simples, pas besoin d’ordinateur, de processeur, de ligne de code… Mais à l’heure de l’informatique, on a tendance à ne voir que cela partout. C’est aussi une tendance (voir des solutions imposées par la culture) que les illusionnistes prennent en compte Mais ton exemple donne un éclairage intéressant sur un des problèmes que nous devons prendre en compte aussi : La technologie fait tellement de miracles, de nos jours, que pour faire revenir les gens à la magie, nous devons ruser… Certains mettent de la technologie apparente dans leurs spectacles. D’autres reviennent à des choses simples et si évidemment non technologique, par leur nature claire, qu’elles font oublier les possibilités de la science moderne. Mais c’est de plus en plus compliqué Ce que faisaient les mentalistes Myr et Myroska, au siècle dernier, et en un temps ou un émetteur récepteur audio pesais 15Kg minimum, serait bien moins facile à rendre « impossible » à notre époque ou une caméra tient dans un bouton de col, et son récepteur dans une petite boite d’allumette. Les mentaliste doivent donc détourner l’esprit des spectateurs de la « solution technologique », même s’ils ne l’utilisent pas, pour rendre leur tour impossible… C’est pas simple Mais certains y arrivent très bien Gilbus.
  8. Merci pour ces précisions… Dans la magie, au sens ésotérique du terme, l’acte de création est relativement rare : On y pratique plus les concepts de similarité (agir sur un emblème de l’objet agit sur l’objet), de transformation (changer l’eau en vin, par exemple…) ou d’invocation Quand un magicien désire de l’eau pour se rafraichir, le plus souvent, il ne claque pas des doigts pour remplir instantanément sa coupe : Il frappe le sol, et il en sort une source. C’est une forme d’invocation. La manipulation des forces et des règnes naturels est donc privilégié à la création ex-nihilo, car cette dernière est davantage réservée aux dieux. Cela se répercute jusqu’aux clichés modernes ou la science apparait sous une forme magique : Pour fabriquer sa créature, Frankenstein ne crée pas, il assemble le corps à partir de bouts de récupérations, et anime le tout par l’énergie de la foudre : ce faisant, ce n’est pas lui qui donne la vie, mais le divin, symbolisé par la foudre tombant du ciel. Moïse qui, lors de la confrontation avec les magiciens d’Egypte, a vu ses prodiges reproduit par les magiciens de Pharaon… Heuuu… ce n’est plus un mémoire, c’est une encyclopédie qu’il te faut écrire Tu n’envisages pas de limiter ton sujet ? … Ben, si on veut faire une mise en relation, on peut la faire avec n’importe quel domaine, non ? L’importance du geste chez le chirurgien ? La manipulation de puissances qui dépassent le manipulateur, chez les conducteurs d’engin de chantier etc… Les comparaisons sont parfois faciles, mais ne sont parfois que des comparaisons… Voilà qui est plus intéressant : L’esprit humain est représenté dans l’acte magique, et l’acte magique est aussi à l’image de l’esprit humain : Dire que l’on peut manipuler l’esprit par la représentation d’acte magique, c’est déjà montrer que la magie fonctionne, hein ? Heuuu… On peut voir de la magie partout. Mais sur les projets open source, là je sèche… Certes… mais dans ce cas, pourquoi avoir des horoscopes dans la plupart des magazines ? Comment expliquer la mode "new age"? La magie est toujours forte, rassures toi C’est une spéculation : Qui de la notion de puissance dépassant l’homme (les dieux, les forces de la nature …) ou de l’acte magique visant à réaliser des projets spécifiques, à précéder l’autre ? Je dirais plutôt que l’homme a d’abord été terrifié par la nature (et des forces incompréhensibles, donc divines), et a cherché des moyens magiques pour l’apaiser. La notion de divinité suprême (et surtout unique !) est relativement rare : On trouve plus souvent tout un panthéon, un dieu créateur engendrant d’autres dieux, qui eux même engendrent des créatures moins puissantes… L’animisme comporte une part de magie indéniable, tout en étant une pensée religieuse. Là aussi, spéculation : Déjà, on a peu de textes sur les liens entre religion et magie égyptienne antique : Les prêtres pratiquaient des formes de magies, mais c’est le cas partout ou presque à cette époque… Et des magiciens séculiers abondaient, comme partout à cette époque Limiter la religion à de la magie cérémonielle, c’est oublier la complexité de la religion égyptienne, avec ses myriades de dieux, de temples, et la foi partagée par le peuple… Bref, c’est très délicat de parler de tout cela sans avoir de source de première main C’est une bonne question… L’illusionnisme consiste à reproduire les phénomènes magiques. Si elle le fait bien, il devient difficile de séparer les deux… C’est peut-être pour cela que le terme « magie » recouvre de nos jours aussi bien la vraie magie, que la magie simulée dont nous parlons sur ce forum… C’est juste une question de vocabulaire, mais qui reflète la confusion dans l’esprit des non-initiés. Ceux qui pratiquent l’occultisme ou la magie, de même que ceux qui pratiquent illusionnisme et tours de passe passe, sont normalement au courant des différences… Enfin, j’espère Gilbus.
  9. Va dire ça aux milliers de "magiciens" qui font des tutos publics sur youtube... Gilbus
  10. Non, c'est cadeau on en reparlera si je te refais la moitié de ton spectacle En fait, le problème du matériel de magicien, c'est qu'il ressemble à du matériel de magicien. Dès que l’on veut l’intégrer à une mise en scène, comme c’est tout à ton honneur de le faire, il faut le transformer, et motiver sa présence… J’imagine que tu as dut le faire pour d’autres accessoires, et n’ayant vu que la bande annonce, dur de te dire si tu es allé assez loin ou pas Je me demande quand même comment fini le duel de spectateurs Gilbus
  11. heuuu: pour un spectacle pour enfants? je ne pense pas que la majorité des enfants essayeraient.... mais il suffit d'un ou d'un parent musclè qui viens te voir à la fin du spectacle... Gilbus.
  12. juste une question/idée: pour le tour des tubes et des bouteilles/verres, d'ou sorts tu tes tubes dans ta mise en scéne? la, j'ai cru voir qu'ils étaient debout au fond, prés de la table... Si tu n'as pas de motivation pour la présence des tubes, je te suggére d'avoir un grand bout de tuyau sur ton chantier, et tu en coupe 2 bouts, pour faire tes tubes. ou avoir une pyramides de tubes empliés sur la tranche, comme on vois parfois les tuyaux sur les chantier: cela gagne le temps de découpe...et simplifie les manipulations... bien sur, il faut repeindre tes tubes, ou rendre tous les autres pareil... cela les replacerai dans le contexte du chantier, et les éloignerai un peu du tour relativement connu... Gilbus.
  13. Alors oui, le spectacle n’est pas « callé » au millimètre. Il y a du flou. On voit a certain moment un des interprète faire des signes a un autre, pour qu’il ne lui ajoute pas un truc sur le ventre, alors qu’il en a déjà plein, ce qui semble un imprévu. Le voiture peine à écraser le type. Etc… Et bien tant mieux Ce que l’on voit commence certes comme une chorégraphie. On croit que ça va être un boys band indien, dans les première secondes Mais c’est un faux semblant : C’est en fait une performance brute (et brutale) Cet aspect rustique a son attrait, et renforce la crédibilité de la chose. Maintenant, je me demande ce qui est dut au montage télé et au spectacle réel, pour le rythme. Car c’est le rythme échevelé que j’aime beaucoup. Il colle avec l’outrance et l’énormité de la performance. Et le désordre ambiant ne me semble pas incompatible avec ce rythme à 200 à l’heure, qui emporte vers toujours plus de n’importe quoi… Autre remarque : Oui, il y a du sang à la fin, mais pas du sang et des larmes : On voit les « fakirs » sourire et se congratuler sans prendre garde aux plaies et aux bosses : Cela fait partie de leurs personnages. Non, messieurs, tout n’es pas truqué, ce n’est pas un numéro de magie, que vous venez de voir : Tout ( ?) est réel, les écorchures et l’hémoglobine en sont la preuve. Que tout le monde n’aime pas, c’est évident Mais les amateurs de grand-guignol ne sont pas tous disparus, et là, c’est un superbe numéro dans le style Ce qui est un compliment dans mon esprit, je précise ! Gilbus.
  14. Donc, en gros et pour faire court (je suis plutôt mal-comprenant…), tu dis que les ouvrages de CC sont une source d’inspiration, qu’ils donnent envie a plein de gens de faire des choses bien, et que certains même y arrivent, ce qui est un bénéfice merveilleux pour la magie. Et que CC ne devrais pas publier des vidéos ou il n’applique pas ses propres principes ce qui le décrédibilise, car cela détruit un mythe bénéfique ? C’est pas faux. Gilbus.
  15. Un sujet connexe : N’oubliez pas que si vous déménagez, votre Siret va changer, et qu’il faudra remettre à jours tous les documents : Le Siren reste constant pour l’entreprise, mais le Siret étant lié à un lieu de résidence de « l’établissement », il change avec l’adresse, même si on ne sort pas du département… Bon, si vous n’avez pas de Siret, pas de problème Gilbus.
  16. Comme souvent, la question contient la réponse : Mieux conter une histoire ? Adresse-toi à des conteurs, et étudie leurs techniques. Contrairement aux acteurs qui ont un texte en général assez imposé (sauf interprétation très « nouvelle vague » ), les conteurs ne sont pas prisonniers des mots : Ils ont une histoire, mais peuvent marier improvisation et texte travaillé sans soucis. Voilà une liste (non limitative) de conteurs et organisme faisant des formations sur la région parisienne : Je l’avais préparée il y a quelques jours pour un magicien que j’idolâtre, et qui veux perfectionner son interprétation : C’est cadeau Les adresses : Contacter l'âge d'or qui existe depuis un bout de temps et qui organise des ateliers et des stages (avec des pointures) : http://www.agedordefrance.com/spip.php?rubrique31 Le programme définitif sera disponible fin juin. Sinon, contacter Michel Hindenoch : Son blog : http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fmichel-hindenoch.blogspot.com%2F&h=yAQEgkKZv Son contact FB : https://www.facebook.com/michel.hindenoch.conteur Son producteur : http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Flessinguliers.fr%2F&h=TAQGUHCCv Catherine Zarcate : Contact FB : https://www.facebook.com/zarcate Son site : http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.catherine-zarcate.com%2F&h=lAQF9I16G En région parisienne, mais moins facile d’accès, peut-être : La Maison du Conte : http://www.lamaisonduconte.com/ Et le CLIO, qui n’est pas sur paris, mais organise plein de formations… : http://www.clio.org/ Il y a bien sur des formations de conteurs un peu partout en France, je n’ai donné que des adresses proches de paris, puisque tu es de cette région… Arf : Là, il faut relativiser. Il y a de multiple façon de travailler une histoire. Les plus courantes utilisées par les conteurs ne se font pas par écris, dans un premier temps : Commencer à mettre par écrit un texte qui devra être dit, c’est prendre le problème à rebrousse-poil. Tout simplement car un mot qui passe joliment sur le papier peut être d’une lourdeur effroyable quand on le dit : Un tour, comme un conte, est fait pour être dit, pas lu. C’est pour cela que certains nous sortent des histoires au passé simple qui leur rempli la bouche, alors qu’ils en feraient un bon spectacle s’ils consentaient à mettre l’action au présent, par exemple (l’exception étant henry Gougaut, qui fait de très beaux contes au passé simple… mais cela reste l’exception…) Les techniques d’appropriations/création que l’on m’a enseigné passe par plusieurs étapes : Définir l’histoire, et ses étapes. La mettre sous forme de script, soit graphiquement (petit dessin genre crayonné d’enfant, pour poser les choses), soit par une phrase simple par étape. Ensuite, former mentalement les images que l’on doit décrire à chaque étape, ou faire un film mental de l’action. Enfin, DIRE ce que l’on a imaginé : c’est relativement simple, on a l’image en tête, suffit de décrire ce que l’on voit… Le dire tout de suite à haute voix. Un texte pensé n’est pas un texte dit ! Une fois qu’on a dit l’histoire, plusieurs fois, en trouvant des mots qui finissent par tomber naturellement, on peut la faire vivre en y mettant intonation, personnage, jeu… Quand tout cela colle à peu près, et seulement là, on pose le texte par écris : Pas en le réécrivant, mais en notant textuellement ce que l’on a travaillé : ce n’est pas une interprétation littéraire, mais juste un aide-mémoire de ce qu’on dit vraiment. Ensuite, oui, on peut retravailler le texte, car l’écris va mettre en évidence les redites, les doublons, les partie verbeuses ou bavardes, que l’on peut remplacer par des ellipses, des silences signifiants, ou tout simplement couper. Entre un premier jet et la version finale, on ne doit en général en garder que la moitié, si possible moins, car la phase de création est souvent trop bavarde… Bref, ce sont les étapes de base: il y a bien d'autres choses a dire, je ne fait que schématiser, naturellement... Pour l’avoir expérimenté, les pratiques de conteur et de magicien se ressemblent beaucoup, au niveau de l’interprétation, sauf que le magicien a en plus la partie « technique magique » à gérer. Mais contrairement aux magiciens, qui commencent souvent la création par leur techniques magiques, et ajoutent l’histoire, les conteurs n’ont que l’histoire : ils sont beaucoup plus pointu sur les techniques permettant de raconter que les magiciens, c’est leur job… Donc, vive l’interdisciplinarité, et prenons aux autres disciplines les techniques qui peuvent nous servir : On peut tout réinventer, mais on peut aussi se renseigner sur ce qui existe déjà… ceci dit, c'est une option: on peut rester litéraire, si on en a envie... et si on sait interpréter un texte litéraire de belle façon Gilbus.
  17. Extraordinaire ! Comment faire passer tous les numéros de fakirisme européens pour des spectacles de bisounours ! Et transformer une scène en champs de ruine, en plus ! Ils sont complétement fous. J’adore, même si je ne les engagerai surement pas pour faire le spectacle de fin d’année à l’école de mon patelin Gilbus.
  18. Très joli, et des effets sympathiques. Les pistes d‘améliorations : Comme il a été dit, éviter le passage par la poche, qui peut être source de suspicion. Et surtout, comme l’a dit Sébastien, revoir le texte : Il y a des redites, répétitions, rabachage… Il faut couper, beaucoup. Remplace des mots par des ellipses, coupe les redites, met des gestes et des silences pour suggérer : Quand le message est passé une fois, voire deux fois, on gagne à le raviver dans l’esprit su spectateur, plutôt qu’à lui redonner 3, ou 4 fois en intégralité. Sur le jeu d’acteur : Essaie, pour voir, de remplacer l’attitude du magicien qui sais tout par un magicien qui crois tout savoir : le grain de folie qui finit par traverser ta soit disant protection, cela doit donner un peu de piment à ton personnage. Cela te permettra de faire évoluer le ton du discours, qui est un peu uniforme : Avoir un ton et une énergie qui évolue, cela permettrait d’accompagner les effets qui s’accumulent. Tu pourrais par exemple, avoir une carte folle que de dos, la face est normale. Mais ensuite, quand tu veux nous montrer que la face est inoffensive, la folie traverse quand même… Et en parallèle, la folie te traverse aussi, et le ton devient de plus en plus hystérique. Et avec les disparitions finales, tu retrouves un ton posé, la folie est partie, tu redeviens normal…en apparence. Bref, il se passe des choses sur la table : Ton jeu d’acteur pourrait refléter ce qui s’y passe, et le cumul pourrais peut être amplifier l’effet, ou le rendre plus attrayant. De toute façon, rien que resserrer le texte sera un plus. A tester avec ta personnalité, bien sûr Félicitation, de toute manière Gilbus.
  19. La compagnie du scarabée jaune donne plus dans la théatralité et le policier que dans l'humour, avec des personnages forts et des thèmes fantastiques, même si il y a des moments amusants, bien sur. http://www.scarabee-jaune.fr/accueil.html Gilbus
  20. Les tables que tu montre ne doivent pas être mises en contact avec le public, elles peuvent éventuellement servir si tu a un large espace scénique ou le public ne rentre pas, pour de la magie de salon. Si tu fais du close up, avec la table entre toi le le public, elles sont peu adaptées. Il y a de petites tables de camping qui, une fois recouverte d'une nape à ton gout, sont trés pratiques. l'intérêt est que le matériel de camping est en général: Pliable. Léger. Pas trop chers. Stable: on en trouve avec des pieds réglables, ce qui permet d'avoir une table à 4 pieds qui n'a pas besoin de calles pour ne pas être bancale en rue. Sinon, tu es obligé d'avoir une table a trois pieds, ce qui permet d'être toujours stable, mais ne te garantis pas une surface horizontale. Et 3 pieds, c'est souvent moins stable que 4, surtout si les spectateurs viennent au raz: on a toujours le gamin qui viens se coller le menton sur la table, et appuie sur celle ci de toute ses forces. il faut du solide, du stable, ou un fouet pour tenir le public a distance... Gilbus
  21. généralement déconseillées, pas que pour la glisse: un tas de choses marchent moins bien avec les plastiques. ceci dit, on peut certainement trouver des applications spécifiques pour les cartes plastiques, mais si tu utilises des techniques classiques, il est souvent conseillé de prendre des cartes poker de bonne qualité, plastifiée, mais non plastique. ok, elles s'usent plus vite. mais ce n'est pas une raison Après, le type de carte dépend de ce qu'on veux faire: 99% des jeux spéciaux sont vendus en bycicle. Le prix pour la plupart des cas n'est pas vraiment décisif: à partir du moment ou tu les achéte par cartouche, tu n'es plus à quelques euros prés. Si tu commence et que tu compte faire beaucoup de manipulation, tu peux envisager de prendre par exemple des bicycles second pour l'entrainement, et des ordinaires pour les représentations. Si tu fais uniquement des tours ne demandant pas de manipulations, prend n'importe quoi... Gilbus
  22. Ne perd JAMAIS ton matériel de vue, ne laisse pas le public tripoter ton sac ou ta valise, cache ce qui ne te sert pas. Mais non, je ne suis pas parano... Mais les spectateurs sont parfois d’un sans gêne incroyable, et les parent n’ont aucun contrôle sur les bêtises de leurs gamins : pour eux, tu es dans la rue, tu dois tout subir… Autrement, le plus dur, c’est de choper les 3 ou 4 premiers spectateurs : Pour cela, essaie de proposer un tour à des jeunes (moins timides en troupeau), ou un couple qui a l’air de flâner (plus facile à attraper qu’une personne seule) Une fois ce premier public rassemblé, il faut bien sur le garder. Si tu as des spectateurs, le reste du public va se constituer de lui-même. Ne te décourage pas à cette étape, on peut parfois avoir un moment de solitude avec nos bouts de cordes et nos paquets de cartes, à ne pas trop savoir quoi faire, mais le public fini par arriver, si tu es patient Tu peux utiliser un vieux gag de rue, aussi, surtout si tu es sur un festival ou les gens voient plein de spectacles : La pancarte qui dit : spectacle dans 5 minutes… et tu fais semblant de préparer ton matériel, même si tu es seul et que les 5 minutes sont passées Dès que tu as quelques personnes qui semblent intéressés, tu changes la pancarte : 2 minutes… etc. Essaie de garder une légère distance avec le premier rang, qui va avoir tendance à se coller à la table, et qui va du coup masquer la vue pour ceux qui sont derrière. J’ai vu (mais je n’ai pas fait) un magicien avoir 2 ou 3 tabourets pliants pour les spectateurs directement devant la table : ainsi, ils sont plus tentés de rester, et surtout ils ne bloquent pas le vue sur la table… Si tu n’as pas de table, ou que tu fais plus des tours genre salon et verticaux, délimite ton espace (corde, machins posés par terre…). Quand ton audience s'élargis, que tu as capté deux rangs de spectateurs, si tu veux continuer les cartes, sort des cartes jumbo: D’une part, c'est rigolo pour les gens, d'autre part c'est visible. Et en plus, on ne t'accusera pas de manipulations Seul inconvénient: c'est lourd à transporter, quand tu à 3 ou 4 jeux... (Ben oui, je me déplace avec un jeu rouge, un bleu, et un set de secours) Même si tu as une table, utilise toujours quelques tours verticaux, pour avoir plus de variété, et pouvoir être vu de plus de monde . Bon, je sais, Bebel reste assit…. Mais n’est pas Bebel qui veux ) D’ailleurs, je te recommande chaudement son DVD, ne serais ce que pour voir sa façon subtile de gérer les spectateurs pénibles (En plus de tout le reste !), même si ce n’est pas le sujet du DVD… Essaie de privilégier, comme il a été dit, les tours sans préparation ou auto-reset : c’est un peu ce qui me manque, moi, beaucoup de choses ayant besoin d’un minimum de reset… et c’est pénible d’arrêter quand on a du public. Par contre, j’aimerai avoir l’avis de ceux ayant une grande expérience : Faites-vous un set avec un début, un milieu et une fin, et ainsi des étapes bien définies pour faire remplir le chapeau, ou faites-vous du continu non-stop, en ayant intégré des rappels du chapeau régulier ? Bebel, par exemple, fait des sessions assez longues, et pourtant, son chapeau se remplis comme par magie Voilà voilà : je n’ai pas fait beaucoup de rue, mais le peu que j’ai essayé était très motivant, tu as raison de t’y lancer Gilbus.
  23. hihihi: les Sâdhu ne s'amusent pas à ce genre de choses: ils sont plutot accés, à ce qu'on m'a dit, sur la purification de l'esprit par le contrôle du corps. du genre à manger peu et à se soumettre à des tortures désagréables. la corde indoue et ce genre de choses, sont le fait de l'équivalent des illusionnistes indiens, pas des mystiques. Bon, pour la lévitation, les avis sont partagés... la bas aussi, on ne confond pas les saltinbanques qui font du spectacle et les saints hommes qui recherchent la délivrance de l'âme. Même si l'occidental de passage appelera fakir (voir yogi, si on n'est pas dans un contexte islamiste), les deux type de personnages.... Gilbus
  24. l'inde est la société traditionnelle par excellence, il y existe des chamans? il y existe des fakirs, ce qui n'a rien a voir au niveau de la conception philosophique, mais représente un équivalent, non? maintenant, les fakirs (ou les Sâdhu, pour se reporter uniquement à l'aspect religieux) utilisent ils des procédés relevant de l'illusion? A voir Gilbus
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