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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. pour le cadeau pas chers: tu peux imprimer ta carte sur une partie... Gilbus.
  2. hihihi: Les deux sont intéressants... Pour ma part, je pense que lire Nelms devrait être obligatoire pour les magiciens : Même si on n’est pas obligé d’être d’accord avec tout ce qu’il dit, cela ouvre des horizons qui sont bénéfique pour les magiciens. L’avantage des ouvrages parlant de « magie mise en scène », c’est qu’ils prennent en compte les contraintes spécifiques des magiciens. Mais les ouvrages parlant de mise en scène pour le théâtre et le cinéma sont autrement plus pointus, dans bien des cas. Tout comme les livres de formation d’acteur (voir le Stanislavski qu’indique Peter plus haut) sont souvent plus pointus que ce qui se fait en « spécial magicien » D’un autre côté, appendre la mise en scène ou le jeu d’acteur dans un livre, c’est prendre le problème par le chemin le plus ardu. Le mieux, c’est de suivre des cours ou des stages, que ce soit d’acteur, de conteur, de metteur en scène, de mime, de clown… Un chanteur qui n’apprendrait sa discipline que dans un livre, sans avoir eu un cours avant, à intérêt d’être sacrément doué pour y arriver. Ça semble évident. Pourquoi dès lors magicien, un acteur, ou pire encore, un metteur en scène, pourrait-il être formé plus facilement par un bouquin ? Il faut lire, mais aussi et surtout rencontrer, écouter, échanger, faire des formations, des stages… Bon, tout le monde n’as pas les moyens, le temps, l’envie de devenir metteur en scène. Ni la possibilité de s’offrir le concours d’un vrai metteur en scène. Dans ce cas, il faut se résoudre à faire de notre mieux, en gardant à l’esprit que ce que nous faisons sera perfectible… Gilbus.
  3. Ces querelles de définitions, de genre et de clocher ne sont-elles pas uniquement des débats d’interprètes ? Le principal intéressé, le public, fait-il la différence, entre magie mentale et mentalisme, entre les moyens et les méthodes des uns et des autres ? D’où je suis, c’est-à-dire le plus souvent dans le public, je dirais non. Pratiqué avec un minimum d’application, les illusionnistes et les mentalistes n’arrivent-ils pas au même point, le miracle ? Le seul tort des illusionnistes est souvent de faire des miracles beaucoup trop incroyables avec beaucoup trop de légèreté, pour qu’on y croie. Et le tort des mentalistes est parfois d’en faire tellement trop, au point de trop croire à leurs propres miracles… Quoiqu’il en soit, je ne vois pas plus de difficulté à faire de la magie mentale avec une présentation de mentaliste, que de faire de la magie pas mentale, avec une présentation de magicien. Les deux sont affaire de présentation, et de jeu d’acteur. Développer un personnage de mentaliste est un gros travail. Mais pas plus difficile que de passer des années à faire un bon saut de coupe. A, si l’on veut devenir un « vrai » mentaliste, utiliser PNL, Cold Reading et tous ces machins, oui, la, ça demande un investissement supplémentaire. Mais sinon, les tours que l’on trouve en magie mentale sont en générale plus proche de l’automatique que de la haute voltige briseuses de phalange. Quand Kurtz, devant 800 personne, fait un change de jeu, il ne fait pas dans l’angoisse métaphysique : il fait le change pendant qu’il se retourne pour une raison justifiée, et basta. C'est pourtant aussi un trés bon illusionniste, avant d'être un mentaliste. Les accessoires traditionnellement dédiés au mentalisme, genre nail writer ou center tear, sont d’une grande facilité d’utilisation, si on les compare a des choses vraiment ardue, comme le FI des illusionnistes. Et 90% des tours que l’on retrouve en magie mentale sont curieusement des tours automatiques, comme s’ils ne s’adressaient pas à des magiciens accomplis… Il n’est donc pas très dur, pour un magicien chevronné, de maitriser quelques tours de magie mentale. La lecture du Corinda aide à s’en convaincre. Mais la présentation, me direz-vous ? Sans présentation, c’est de la bouillie ! Certes. Il faut donc que notre magicien apprenne à faire une bonne présentation, en accord avec le style, développe un personnage, crée un scénario, un univers, des relations spécifiques avec le spectateur … Heuuu : Ce n’est pas déjà ce qu’il doit faire, pour être un bon magicien classique ? Ben oui, on nous rebat les oreilles de la présentation des mentalistes, mais les bons spectacles de magie moderne, eux aussi, ont de la mise en scène, des personnages, des interactions public calibrées au micron. Un spectacle comme « l’ombre orchestre », par exemple, demanderai moins de travail qu’un spectacle de mentalisme ? Laissez-moi douter… Alors, c’est facile de comparer un mauvais spectacle de magie mentale et un bon spectacle de mentalisme… Mais on peut tout aussi facilement comparer un mauvais mentaliste est un bon magicien (mental ou classique…) La vraie question, c’est : Veux-tu faire du vrai mentalisme, ou la magie mentale ne te suffit-elle pas ? C’est à chacun de se positionner. Dans les deux cas, il faudra le faire bien, donc travailler… Et pour envenimer davantage le débat, il me semble évident qu’un magicien qui fait dans le mental ne devrais PAS prétendre tricher, et qu’il devrait laisser planer le doute. Sinon, il ne fera que de l’illusionnisme, pas du mentalisme, du point de vue du spectateur. N’est-ce pas le seul point de vue qui compte ? Gilbus.
  4. c'est quel site? voila le site du GUSO: http://www.guso.fr/information/a-qui-s-adresse-le-guso--@/3/view-62-category.html?lang=fr Gilbus
  5. ben, non, ce sont les MINIMUM à ne pas dépasser: les maximums, eux, ne sont pas vraiment limités, il me semble, ce qui permet à des artistes de renommée de demander bien plus. Les conventions collectives sont la surtout pour enpécher l'exploitation du salarié, pas pour fixer un tarif maximum. même si, comme dans le cas du smic, beaucoup d'employeurs en profitent pour "aligner" leurs tarifs au plus bas. Si tu ne connais pas le nombre de représentations, c'est que tu n'es engagé que pour une seule, non? Sinon, c'est stipullé dans le contrat. on parle du nombre de représentations par rapport à un employeur, ici, et non par rapport a ce que tu peux faire en tout dans le mois. Gilbus.
  6. il y a une version de "magie et mise en scène" en un seul volume... Mais bon, cela ne parle pas vraiment de mise en scéne, ce livre, je trouve: cela parle plus de la façon de vivre la magie sur scéne, et de la rendre crédible. c'est interressant aussi, mais ce n'est pas forcément ce qui est demandé... Gilbus.
  7. En anglais, et en relation directe avec l'illusionisme, il y a aussi: "Leading With Your Head" de Gary Kurtz Cela parle plus de présence et d'action sur une scène que de mise en scéne proprement dite, mais c'est interressant. Gilbus.
  8. J'y repense d'un coup: dans le livre "Carter contre le diable", il y a aussi du lancé de cartes: le méchant tue les gens en leur lançant des cartes mortelles... arf: vous étes tous des spychopathes, ici! Gilbus.
  9. Ce qui est interressant, c'est que l'APA, dans un interview, dit qu'il est hors de question de dénoncer les gens. A écouter: L'interview à cote sud FM sur le site de l'APA france et 40... http://www.apa40.fr/mapage/index.html http://www.apafrance.fr/lesmediasenparle/index.html Evolution dans le mode de fonctionnement, ou double language? Gilbus.
  10. Le gros plus que "cards as weapons" apporte, ce sont des photos de filles en petites tenues dedans, ce que n'ont pas forcément toutes les autres publications de lanceurs de cartes mais n'oublions pas dans les références l'illustre stallion, et son majudo! [video:youtube] certains canards s'en souviennent encore... Gilbus.
  11. Effectivement, vous surfer sur la vague fioriture/mouvements rapides et flash qui est le goût du moment. Ce n’est pas mal, pour une première vidéo, et même si certaines fioritures peuvent être encore lissées, l’ensemble rend bien. Maintenant, bien sûr, il y a beaucoup de gens (moi le premier) qui vous dira que ce n’est pas ce qu’on peut trouver de mieux niveau magie. La, cela fait un petit peu comme ces bandes annonces de magasin de magie sur les fioritures : Il y a un rythme, il y a des choses plaisantes, mais cela fait un peu dépersonnalisé. Pourquoi ? Sans doute à cause du point suivant… Avoir envie de se produire est une évidence pour beaucoup de magicien… Quoique… certains ne font que travailler pour eux même, dans la nouvelle génération… L’étape Youtube, c’est souvent le besoin de montrer le travail qu’on a fait dans son coin. Pour ceux qui vivent dans et par Youtube. Mais peut-on parler de se produire, dans le cas ? Pour beaucoup de magiciens « classique », se produire consiste à être devant un public, un vrai. Une caméra n’est pas un public. On peut donc produire un film, un montage, un court métrage, mais ce n’est pas du tout, vu du côté de l’artiste, la même chose que de se produire en public. Vu du côté public non plus, d’ailleurs : Un effet en direct, avec le magicien devant soi, est 1000 fois meilleur qu’une vidéo du même numéro, et c’est particulièrement vrai en close up ! Un montage vidéo sur le net n’est en aucune façon une manière de se produire « en magie » : C’est intéressant pour étudier le montage vidéo en lui-même, le travail du rythme, les transitions etc. Mais ce n’est que rarement de la magie, car comme le dit l’adage : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur. » La vidéo demande énormément de pratique pour faire passer l’émotion magique liée à un tour en direct. De plus, ici, vous avez pris l’option « bande annonce », en faisant un montage rapide de courtes séquences, sans paroles. C’est la solution la plus difficile, pour créer un peu de magie. Sans parole, c’est dur… (Il y en a qui préfèrent, mais c’est plus dur d’interpeler le public, et de créer une communion avec lui, sans texte. En vidéo, c’est quasiment impossible, le spectateur reste de son coté de l’écran…) Vous mélangez fioritures et tours : C’est aussi un choix qui amène le spectateur vers un univers de dextérité et de jonglerie, pas d’impossibilité et de magie. Je n’ai rien contre les fioritures si elles font partie intégrante du personnage que l’on incarne : Un joueur professionnel, ou un magicien de cabaret, ou un jongleur de cartes, par exemple, sont des personnages qui peuvent faire des fioritures, étant habitués à « manipuler » les cartes. Cela n’entraine pas l’esprit du spectateur vers la magie, mais vers la manipulation. Là, il n’y a pas de personnages, ou si peu, donc ces fioritures sont juste des démonstrations de dextérité, et vous en avez. Mais un bon spectacle ne se limite jamais à de la dextérité. Et niveau jonglerie, je trouve que les vrais jongleurs font souvent des choses plus fortes que les manipulateurs de cartes (sauf exception, comme dans tous les cas ). D’ailleurs, les meilleurs spectacles de jonglerie sont souvent mis en scène, avec des personnages développés et un univers construit. Sans cela, on reste dans la « démonstration », et non dans le numéro. Quand vous sortirez du format « bande annonces », et que vous nous montrerez le contenu, avec vos personnages, votre vision de la magie, que vous développerez, je suis sûr que l’on pourra en parler plus efficacement. De votre point de vue, je ne connais pas votre parcours. Mais ta réponse (passer sur youtube pour se faire voir) m’incline à penser que vous n’avez peut-être pas beaucoup pratiqués en public (un vrai public d’inconnus, pas la famille et les copains…). Je pense que tout le monde ici vous le confirmera : Il est beaucoup plus gratifiant de rencontrer un vrai public de 50 personnes que d’avoir 100 000 visionnages sur youtube. Ce passage devant un public, c’est cela qui rend véritablement accros tant d’artistes. La griserie de montrer aux gens devant soit ce qu’on veut qu’ils voient, de faire réagir la salle, de sentir que l’effet passe… On ne peut ressentir cela en filmant : ce n’est pas vivant, si la prise n’est pas bonne, on la refait, et cela ne fait perdre qu’un peu de temps… En direct, on n’a qu’une chance, et c’est cet instant, l’instant présent, qui dynamise la chose. Bref, j’essaie de vous dire que youtube, ce n’est justement pas le meilleur endroit pour faire ressentir de la magie, ni pour ressentir la griserie du spectacle. Le réel est plus fort que le virtuel. Bien plus fort Gilbus.
  12. Concernant les 10 représentation "durant toute la vie de l'association", il y a d'autres sons de cloches dans l'interprétation du texte: source: http://www.spectacle-vivant-bretagne.fr/ressources/legislation-reglementation et http://www.spectacle-vivant-bretagne.fr/wp-content/uploads/2011/04/guide_legislation.pdf selon ces sources, pour les représentations amateurs, il s'agirait de monter 3 spectacles diférents par an, ne comportant pas plus de 10 représentations par spectacles (et par an) cela semble plus cohérent avec un fonctionnement de troupe amateur: aucun club de théatre, par exemple, ne pourrait suivre une limite de 10 représentation en tout et pour tout! tiens, voila un autre lien qui semble donner le texte de loi complet: http://www.culture.gouv.fr/culture/dts/reglement/decret53.html voir article 5. L'APA France ne vat-elle pas un peu vite en besogne, en ce qui concerne les associations? Gilbus.
  13. tu veux parier? [video:dailymotion] (je suis le gandalf, dans cette vidéo, pour ceux qui ne me connaitrais ou reconnaitrais pas...) Gilbus.
  14. Encore une fois, tout dépend du personnage. Un clown, par exemple, peut faire 10 minutes avec un anneau et un bout de corde, et répéter (en apparence) plein de fois la même chose, avec un crescendo de démesure. Tout simplement parce que le clown a autre chose à proposer au public que l’effet. Lors d’un stage, j’ai fait un petit numéro de clown ou j’ai passé 5 minutes rien qu’à essuyer mes lunettes, sans parler. Les gens, d’après les retours, ne se sont pas ennuyés. Si j’avais ajouté des effets magiques en plus, je n’ose imaginer… Un clown, un mime, un jongleur, vont faire des choses très différentes, avec une corde et un anneau. La partie délicate, dans ce cas, comme en magie contée, c’est de marier les deux disciplines, pour que chacune enrichisse l’autre, au lieu de s’affaiblir. Certains y arrivent très bien Et si c’est bien fait, cela sera des trucs de « ouf » et peut être même moderne. Dans la vidéo de soma, incluse ci-dessus, si on regarde bien, il fait presque toujours la même chose. Mais son personnage n’est pas un personnage de magicien qui aligne les effets : Il sait prendre le temps de jouer avec le public, et n’es pas un magicien mitraillette à effet. Les mitraillettes à effets, a force, ça saoule presque autant que ceux qui ne savent pas dire leur texte. On retrouve le même aspect d’une façon plus globale : Une fois que le magicien a montré qu’il peut faire « n’importe quoi » avec son accessoire, ou est la progression? Pour aller plus loin, il y a plein de méthode : Ajouter des accessoires : Ajouter des cordes ou d’autres anneaux, et refaire la même chose dans des conditions en apparence encore plus impossible. Ajouter des états émotionnels : le magicien foire, et est déstabilisé (l’anneau, d’un coup, ne veux plus sortir). Ou un effet qui n’était pas prévu qui met le magicien en obligation de chercher une solution (l’anneau se retrouve enclavé à la boutonnière de la veste. Le temps de le retirer, c’est la corde aussi est passée dans une autre boutonnière. Le magicien continue avec la libération anneau ET boutonnière)... Ajouter un élément venant du public (beaucoup de routines assez plates prennent un nouvel envol, quand le magicien fait venir un spectateur pour participer : couper la corde, par exemple.) Etc. Bref, j’ai l’impression que l’on se laisse parfois aller à la facilité, en ne cherchant pas à aller au bout de l’effet. (Je m’inclus largement dedans, je suis un gros fainéant…) Bon, on fait un truc, ça marche, on passe au suivant… En cherchant à aller plus loin avec le même effet, on tombe parfois sur des perles. Le tout étant bien sûr de savoir ou s’arrêter Gilbus.
  15. Pour un des rares effets perso que je fais en corde, il y a 10 minutes de baratin, pour un effet seulement, au bout. Arf : je ne suis pas moderne. Chic ! Ce tours est « l’explication du tour des trois cordes », ou je « débine » ce que je pense être l’explication du tour (mais ce n’est pas sûr que j’ai bon, les magiciens n’ont jamais voulu m’expliquer...) Je n’en parle pas pour m’en vanter (enfin, pas seulement….), mais pour cela : Lors de ce tour, je demande bien sûr à l’assistance s’ils connaissent le tour des trois cordes. Vous seriez surpris du nombre de gens qui ne voient pas de quoi on parle, même après avoir décrit l’effet. Ce qui nous semble d’une grande banalité, pour le spectateur moyen, est une découverte. Néanmoins, une part du public, ceux qui ont eu la boite de magie (petits sourires entendus quand on parle de ce tour…), et ont lu la notice, ont une idée du tour, et du coup de son fonctionnement. Je ne sais plus de qui c’est, mais on m’a montré l’autre jour une version qui finit comme ça : Les trois cordes sont de tailles différentes. On les attache ensemble, bout à bout : elles sont réellement visiblement de tailles différentes. On remet les cordes en tas, on lance le tout en l’air, et quand ça retombe, les trois cordes sont toujours attachées, mais de même taille. On défait les nœuds, et tout est montrable, bien sûr. Voilà une passe qui m’a ravi, car le miracle semble avoir lieu alors que la corde est en l’air, hors des mains du magicien. Et même si le public avait une idée de la façon d’opérer, par ce biais, on casse ses solutions. Une routine moderne doit pour moi tenir compte des connaissances actuelles du public. Et de son bon sens : Certaines choses sont trop forte, je trouve, comme la passe qui montre une corde sans bout. C’est d’une telle impossibilité qu’a moins de pouvoir réellement montrer que la corde n’a plus de bout (pavel ou autre), cela met, à mon sens, le public sur la voie de l’autre explication, la bonne. Autrement, tout dépend du magicien, et de son style et personnage. Dur de dire ce que doit être une routine moderne, alors que la modernité consiste justement à avoir un personnage. Gilbus.
  16. Au niveau du récit, non, il n’y a pas de problème. La question, c’est de savoir si on veut en faire un conte magique, avec un vrai effet magique, et dans ce cas le truc ne doit pas être perçu. Ou un conte avec un personnage de magicien dedans, qu’on voie tricher (ce qui sous-entend quasiment du débinage, si on le prend comme ça.) Quand une pièce de théâtre nous montre un magicien qui sort un bouquet de fleur de sa manche, c’est normal : les autres personnages de la pièce peuvent ne pas le voir, et être surpris, mais le public comprend tout. On est dans une exposition des méthodes, pour les besoins de la pièce, qui nous montre un magicien en mettant les spectateurs côté coulisses. Et cette pièce n’est surement pas écrite par un magicien, hein ? Je ne crois pas que cela soit le cas ici, nous ne sommes pas sur une intention d’exposition de la méthode, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la magie contée : L’effet magique peut se fondre à l’histoire, et ne pas être vu de l’extérieur. Il faut donc les mêmes conditions d’impossibilités que pour n’importe quel effet magique. Ce qui est le cas dans ce tour, je pense, pour la personne qui le vois (et l’entend) en live : on a les ancrages, les conditionnements, les misdirections qui font que les spectateurs en live ne voient pas la méthode. Le problème, à mon sens, vient quand la vidéo permet trop facilement de remonter le tour, même sans connaissances particulières. Ce n’est donc pas un problème de construction du tour, qui marche bien, mais de média : il n’est pas adapté à une diffusion vidéo, si on désire qu’il reste mystérieux. Après, c’est une question d’intention : Si on voie cette vidéo comme une illustration de l’effet de magie contée, pour les magiciens, pourquoi pas : Oui, les magiciens se foutent du truc, ils le connaissent. Mais c’est ballot dans ce cas de le mettre sur un média grand public. Il y a déjà tant de tour facilement remontable, quand ce ne sont pas des tutos, sur Youtube… En mettre une de plus signée Chelman, je trouve ça (je me répète, hein ? ) dommage. Mais ce que tu soulignes est important, Evariste_M : Il faut définir ce que l’on veut faire, ce que l’on peut faire, et l’intention que l’on désire faire passer, quand on choisit un nouveau média. Et bien s’adapter aux contraintes de ce média, pour ne pas trahir ses intentions. 90% des tours que je fais seraient remontables en vidéo. Je ne fais donc pas de vidéos, car adapter un tour pour ce média spécifique ne m’intéresse pas, et je suis paresseux de toute façon. A chacun de voir ou il veut aller… Pour le débat : « youtube est-il un débinage préjudiciable », le débat ne finira jamais. Certes, dans ce cas, on approche lentement des 1000 consultations, ce qui est ridicule par rapport aux bêtise faites par des chats (j’adore les vidéos de chats qui font les fous, moi aussi) ! Le problème, c’est que les chats n’ont pas vraiment de secrets. La magie si. Et bien sûr, ce n’est pas un véritable débinage, mais simplement un tour explicable, ce qui est différent. Et surtout, qui est montré par son auteur. La magie vis certes par le talent des artistes, mais malgré tout ce qu’on peut dire, aussi par le secret de ses méthodes. Divulguer n’a jamais fait progressé la magie, cela a seulement empêché une catégorie de magiciens d’utiliser les trucs divulgués l’esprit tranquille : Ceux qui n’ont pas assez de talent ou de personnalité pour rendre ces trucs méconnaissables. Les très bons magiciens, comme vous êtes ici, n’ont pas de problème, ils s’en foutent, du truc. Moi qui n’ai pas cette chance, n’ayant pas de talent, permettez que je défende les petits secrets de la magie, à mon petit niveau. Gilbus.
  17. C’est amusant que tu parles de ça, car j’ai utilisé cette blague dans un spectacle, en allant dans le sens que tu indiques : Deux canards sont sur un étang. - Coin, Coin, dit l'un. L'autre répond : - C'est dingue ! C'est exactement ce que j'allais dire ! Alors, le premier canard s’exclame : « O mon dieu ! Un canard qui PARLE ! » J’aime assez, cela met une petite touche de surréalisme Pour le principe de dire que l’histoire va gommer la recherche de la solution : Tout à fait d’accord, en live ! J’ai des contes ou il se passe des choses magiques, et les gens ne s’y attendent pas, ça leur évite de passer leur temps à chercher depuis le début… Sur une vidéo, j’ai un peu plus de mal à penser que la majorité des spectateurs ne va pas chercher à comprendre. Quand on demande à des spectateurs s’ils veulent savoir le truc, il y en a 80% qui veulent savoir (à la louche !) Le fait de mettre une histoire fait baisser un peu ce pourcentage, mais j’ai du mal à croire que c’est énorme… Surtout quand l’histoire fini sur un effet fort comme ici. Sur des spectateurs français, en tout cas Pour ton deuxième argument: ben, ca fait moins de barouf, car tout ceux qui veullent savoir comment il a fait le savent à la seconde lecture de la vidéo Gilbus.
  18. tout à fait: C'est pour cela que je dis juste 'dommage', et que je ne râle pas. A, puisque nous parlons de critiques (constructives, non, pas taper!): je trouve qu'il y a beaucoup de "il dit", "elle dit" dans la naration. Une fois les personnages posés, il est possible (et trés souvent souhaitable) de se passer de ces artifices de transition litéraires. Cela allège le récit. CC le fait une ou deux fois, mais tout le dialogue autrement est articulé à chaque fois avec ces mots de transitions: "il dit..." Les techniques de conteur, qui aident à définir clairement pour le public quel personnages est en train de parler, permettent d'éviter cela. Gilbus.
  19. hihihi: je suis prêt à parier que beaucoup de ceux qui lisent ce forum ont déjà un matériels informatique ou multimédia... donc on déjà tout ce qu'il faut Tu as raison, un carnet ne se pirate pas…. Mais ça se perd. C’est suite à ça que j’ai arrêté les carnets Un texte informatique peut se dupliquer, se sauvegarder, se modifier à l’infini. Et si tu penses qu’il contient des données d’importance capitales, tu peux aussi le crypter de façon forte. En plus, mes routines sont rarement parfaites : Donc, elles sont perfectibles, et les modifier sur un carnet oblige la plupart du temps à tout réécrire, ou à coller des bouts de feuilles en insert… Ça donne des carnets super typiques, style grimoires raturés… Mais ce qui est folklorique n’est pas forcément exploitable quand on veut travailler sérieusement, et conserver ce travail. On m’a offert de super carnets en papier recyclé artisanal, couverture cuir, fermetures par lanières etc. Autant je trouve l’objet superbe, autant quand j’ai fini d’écrire dessus, la routine a tellement évolué qu’il faut tout refaire. Gaspiller ainsi les feuilles de ce bel objet me fend le cœur… D’autre part, je n’aime pas écrire à la main, j’ai une écriture de cochon. Bref, ceux qui aiment la calligraphie peuvent prendre des carnets, je ne veux dégouter personne Mais l’informatique a des atouts indéniables, tant que l’on maitrise la tendance à complexifier pour le plaisir A, et un aide mémoire informatique peut aussi être multimédia: autant un dessin vaut mils mots, autant un tout petit film est incomparable, pour se rappeler une technique. et si vite réalisé, quand on ne cherche qu'à montrer comme c'est fait... il n'y a qu'a voir les tutos youtubes Gilbus.
  20. Effectivement, du moment que le spectateur est « embarqué dans l’histoire », il ne repassera pas la vidéo pour comprendre, n’est-ce pas ? Ça me rappelle ceux qui disent : du moment que le public s’amuse, on s’en fiche s’il comprend le truc. Tu te fou de donner les trucs au public ? Arf. Moi qui pensais bêtement que la magie, en plus d’être un spectacle amusant ou prenant, devait garder un minimum de mystère… Il y a plein de tours que l’on peut mettre en vidéo, sans que le spectateur ne puisse rien comprendre. D’autre, non. Il faudrait peut-être mieux garder ces tours pour l’interprétation en live, et ne pas les mettre sur un accès public Youtube, non ? Les mettre ici, sur un forum de magie, ce n’est pas bien grave. Mais sur youtube, c’est un peu dommage… Enfin, c’est toi qui vois, c’est ton image… Gilbus.
  21. Un tour amusant Mais quel dommage de le mettre en vidéo sur Youtube, car sur une vidéo, remonter la routine est tellement facile… Qui ici n’as pas compris à quel moment étaient chargé les dés, changé les dés, déchargé les dés ? Ben les « non magiciens » ne sont pas plus stupides que nous, et la vidéo permet aux plus bornés de se repasser le film pour comprendre… Je crois que certains tours sont mieux en directe, et perdent leur sel en vidéo. Dommage… Gilbus.
  22. « Voilà un jeu de carte normal. Je le mélange Vous tirez une carte Vous la regardez Vous la remettez dans le jeu Je re-mélange le jeu, pour être sûr qu’elle est perdue. C’était quelle carte ? Et hop, voilà votre carte. » Tant de magiciens font déjà de la magie pour aveugle, sans le savoir… Gilbus.
  23. hihihi: pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué A part avoir envie de jouer avec une base de données, ni une recherche, ni une indexation ne justifie une base de données. A moins que tu n’ai plusieurs milliers de routine, ok… Si tu veux mettre ca sur un site web, tu peux toujours coller le texte dans un éditeur en ligne, genre celui de Google, pour faire une page statique directement. Ceci dit, il faut maintenant faire des contrôles d’accès, pour que personne ne visite ton site. C’est bien se casser la tête. Une idée : Google documents. Toute la mécanique de sauvegarde, et transfert, de sécurité est déjà en place. Tu gère tes documents en répertoire, sous répertoires etc. Et pour les consulter, ben tu les ouvre sur Google doc, ou tu les rapatrie, comme tu le sens. Rien à développer… Les conversions de format sont automatiques, tu peux y accéder depuis n'importe quoi... Gilbus.
  24. Ceux qui se moquent gentiment ne savent visiblement pas ce que c’est que d’oublier une routine… J’avais des carnets. Puis, un déménagement, une période sans magie au cours de la vie, et hop, disparition des carnets : magie ! Et perte. On peut avoir 10 routines qui font notre ordinaire, comme il est dit. A noter que c’est une logique de professionnel, qui n’a jamais le même public. Les amateurs, eux, sont souvent confrontés aux mêmes publics, car ils ne changent pas aussi souvent de condition de représentation… Mais on peut avoir envie de se rappeler 50 ou 100 routines, en cas de besoin, sans avoir à rechercher dans toutes sa librairie et à fouiller dans des piles de magasines (et ne parlons pas des DVD ou des VHS !) pour savoir où est cette fichue routine qui nous plaisait bien, qu’on a bossé comme un malade pendant des mois, et qui 10 ans après, est sorti depuis tellement longtemps de notre set que l’on ne sait même plus comment ça marche. Mais qui serait super bien à sa place dans le thème de l’événement qu’on est en train de monter !!! Pire : une fois retrouvé la routine dans le bouquin, il faut ensuite reconstruire toutes les améliorations/personnalisation… Ou se dire : oui, je ne ferais que 10 routines cette années, et ceci jusqu’à la fin de mes jours. Et je réinventerai tout à chaque fois que je voudrais en refaire une ancienne… jamais je ne pourrais monter rapidement un événement spécifique en puisant dans un acquis oublié… C’est ballot. Soyons sérieux : Il est naturel et indispensable de s’organiser un peu, quand on n’a pas une mémoire extraordinaire. En ce sens, noter ses routines, c’est le minimum. Pire : Vous n’envisagez quand même pas de travailler une routine sans, a un moment ou l’autre, passer par un stade écris, pour l’étudier et l’optimiser, hein ? Si ? A, bon. Mettons que pour certains, ce soit mieux de noter des trucs, alors De mon côté, pas de base de données (ou il faut avoir Access 32 bit, et pas 64 pour que ça marche ) , pas de logiciel de script (qui ne fonctionne pas sur toutes les machines, ou pire, ne marche que sur mac…), pas de carnet (au bout de 10 rature, il faut tout réécrire…) Un simple traitement de texte quelconque, qui peut sortir du texte lisible par d’autres traitements de textes. Ainsi, pas de format propriétaire obligé, pas de problème de portabilité. Le contenu : Une liste de tours avec rappel rapide de ce que ça fait. Puis dans des fichiers séparés, les routines, avec leurs scripts, leur techniques, leurs textes… Ok, souvent, je n’écris pas tout, moi non plus. Je le regrette ensuite, quand reprenant un vieux truc dont je veux me resservir, je me pose l’éternelle question : « Mais à quoi je pensais quand j’ai écrit ça ??? » Etais-je débile, ou génial ? Car on change, et rien ne garantit qu’on se bonifie avec l’âge… Là, je lis : « faire le change »… quel change déjà ? Oui, il marchait bien, mais ça fait 10 ans que je ne m’en sers plus, il ne servait qu’a cette routine, il était génial pour elle, mais c’était quoi ? Car nos techniques changent en fonction de ce qu’on veut faire… mais ça ne veut pas dire que les anciennes techniques étaient moins bien. Bref, notez tout ce que vous pouvez… Ensuite, pour les tours courant (le set actif, qu’il dépasse 10 ou non ) une feuille d’exécutions : C’est un principe que j’ai volé à Vincent Hedan : Un simple tableau, avec : La liste des tours en colonne 1 Un chiffre en colonne 2, indiquant le nombre de fois où l’on a joué ce tour. Sur le reste de la ligne, on peut, une fois imprimé, ajouter des bâtonnets chaque fois qu’on fait ce tour. Et régulièrement, on compte les bâtons, et on remet le nombre à jour. On doit aussi tenir compte du temps, et purger la feuille tous les ans, par exemple, pour garder uniquement les représentations récentes… Cela permet d’un coup d’œil (ou d’un coup de tri !) de voir les tours que l’on pratique, et ceux qui tombent en désuétude. Pour ces derniers : Soit on veut les conserver à son répertoire, et il faut donc les retravailler plus que les autres, que l’on pratique plus souvent, pour ne pas perdre la main. Soit on les passes aux archives… et on les sort du set courant. J’ai amélioré le procédé (pour les contes, par exemple), en faisant un feuille d’exécution ou chaque colonne est une date (et un lieu) de représentation. Quand la feuille est pleine en largeur, j’en crée une autre, avec les deux première colonnes seulement (le titre et le nombre d’exécutions) Très très utile pour me rappeler si j’ai déjà joué un truc dans un endroit donné : Histoire de ne pas refaire la même chose quand j’y retourne ! Enfin, les spectacles : Suivant les cas : Soit une simple liste de tours. Soit un scénario complet, s’il s’agit d’un spectacle mis en scène… La fiche spectacle comprend aussi les check-liste à pointer quand on ferme la valise, ou avant le lever de rideau, les infos techniques, et éventuellement les contacts et téléphones de tous ceux qui sont concernés. A imprimer avant le spectacle, bien sûr, ou à mettre sur son téléphone ou sa tablette (C’est aussi l’intérêt du document « texte » !) Bref, il faut que ce soit pratique, facile d’accès, et que ce soit portable dans le temps : Un fichier texte, facilement modifiable, archivable, copiable, et imprimable, c’est pour moi le plus souple. Cela n’impose pas une structure de script défini, non plus : On peut faire évoluer ses conventions de notations, jouer sur les couleurs librement, changer le nombre de colonnes… A, oui : ne pas oublier de faire des sauvegardes physique et virtuelles, régulièrement Maintenant, chacun sa méthode Gilbus.
  25. Tu pourrais nous rappeler tes définitions ? Pour moi, illusionniste est plus large que prestidigitateur : L’illusionnisme inclus tout, de la GI à la micro-magie… Peut-être même qu’avec beaucoup de négociations, on pourrait y faire entrer le mentalisme Mais là, ce n’est pas gagné La prestidigitation, il ne faut pas rêver, personne, hormis quelques magiciens, ne fait le rattachement avec le « prestige », dont la plupart ignore d’ailleurs le sens dans le contexte qui nous intéresse. Prestidigitation, c’est pour la grande majorité une affaire de doigts agiles…. L’illusionnisme fait référence à la production d’illusions, sans limiter les moyens. Le terme plus ambigu, bien sûr, c’est « magicien », car il y a confusion avec la vraie magie… Donc, sur ces définitions, j’aurais bien dit artiste illusionniste plutôt qu’artiste prestidigitateur. Mais mon avis n’a aucune importance, croire le contraire serait se faire des illusions Gilbus.
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