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[Réflexion] "Mage Ringarde, Magie Pourrie... non merci"
Gilbus a répondu à un sujet de Francis TABARY dans Forum Général
tout à fait! on peut toujours remettre au gout du jour un vieux machin: ce n'est jamais le machin, qui est ringard, c'est toujours le magicien. Bon, j'admet que si, en fait, le machin est en général ringard quand pour le présenter, on se contente de faire ce qui est dit dans la notice. Mais faire cela, c'est ringard de la part du magicien... Tiens, dans ta liste, tu peux ajouter le tube raymond... j'en avait un depuis des années dans un tiroir. Trop ringard pour être utilisé. Je viens seulement de le ressortir, car j'ai enfin eut une idée! je ne sais pas si elle est ringarde, par contre... on n'est jamais à l'abri -
Tout a fait d'accord avec l'ensemble de la réponse, à la nuance prés, bien sur, que le public n'est en réalité pas si homogène: en france aussi, on a des gens qui aiment à s'émerveiller, et ne veullent même pas connaitre l'explication, pour ne surtout pas être déçus... mais en moyenne, tu as bien raison il faut faire avec notre public
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Ben je ne suis pas tout à fait d'accord Chère Iris, tu es la aussi l'exception qui confirme la règle, car tu ne perd effectivement jamais ton charme mystèrieux... Mais si tu voulais développer...
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Cela dépend aussi du contexte: Quand on fait des tours a ses amis, sa famille, on n'est pas un "magicien". On est quelqu'un de très ordinaire, il n'est donc pas possible d’imaginer que l'on puisse avoir du mystère. La chose est différente avec un public qui ne connaît pas personnellement le magicien: Le public admet alors que celui ci a droit au mystère, car c'est quelqu'un "à part": Tu sais, un de ces magiciens, qui ne disent jamais leurs secrets, sauf celui avec un masque qui passe à la télé, et qui est donc l'exception confirmant la règle... Pour bénéficier de l’aura magique entourant ton activité, change de public
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Pour moi, le secret est un élément déterminant dans toute pratique d’illusionnisme. Non seulement le secret des trucs que l’on montre, mais toute la mythologie liée au secret, qui entoure le magicien de mystère. Plus que le secret, le magicien a besoin de mystère : le secret est un des outils permettant de créer le mystère. C’est ce qui me rend si triste quand un spectateur part d’un spectacle de magie en disant : « de toute façon, je regarderai ce soir sur youtube ». Il n’a pas été enveloppé par le mystère, et ne voit la qu’un rébus dont la solution est facilement récupérable. Certes, les illusionnistes trichent, et les spectateurs le savent. Mais malgré cette explication triviale et connue d’une façon générale, le secret donne à l’illusionniste une bonne partie de sa renommée. Il ne faut pas mélanger l’aspect intellectuel et conscient, et l’impact émotionnel que peut avoir un archétype social. Sans le secret, sans le mystère, les magiciens ne seraient que des jongleurs, peu doués pour la plupart. Cette double vision contradictoire, tricherie et mystère, crée une ambigüité dans l’image du magicien, qui lui donne de la présence. Ceux qui ne se présentent pas comme illusionniste (voir les réactions sur Kurtz) font d’ailleurs peur à ceux qui sont plus dans la « norme » de l’illusionniste de spectacle. Ce qui veux dire que le secret, s’il n’est pas avoué, relèverai de l’ésotérisme, des temps obscurs, de la VRAIE magie que prétend imiter l’illusionniste. Je crois qu’il y a des gens qui se compliquent la vie. Le secret ne se limite pas à la façon de faire les tours, mais aussi à la façon de devenir magicien : « Comment vous avez appris ? » C’est une question que l’on a souvent. Alors que tout le monde sais qu’il y a des livres, des dvd, voir des boites de magies… Les gens ont envie d’avoir des réponses leur montrant que « ce n’est pas si simple », et que ce qu’on leur a montré n’est pas de la magie en boite, mais l’aboutissement d’un processus mystérieux, lui aussi. C’est pourquoi je réponds rarement la vérité quand on me pose la question : pourquoi ne pas laisser planer le mystère la aussi Quand on a donné son temps, son énergie, voir pour certains, du talent, pour rendre un spectacle mystérieux, cela serait ballot à la fin, de dire : Le tour que je vous ai présenté est en vente sur magic.com, pour 28 dollars plus les frais de port. Cela serait détruire la réelle magie, celle qu’on a fait (parfois, et souvent avec bien du mal) naitre dans les yeux du spectateur… Pour les grands secrets mythiques : J’avais appris, étant enfant, que le tour du dé grossissant de De Kolta avait été définitivement perdu à sa mort. Quand j’ai lu un article, il y a quelques années, expliquant qu’en fait non, et montrant comment cela fonctionne, j’ai eut les larmes aux yeux, de joie : Non, le secret n’était pas perdu, et quelqu’un pourrais alors refaire cette illusion, un jour ? Curieusement, la révélation de l’existence sauvegardée du secret était très émouvante. Alors que sa renommée est aussi liée au fait que personne n’a refait ce tour depuis De Kolta (enfin, je crois ?), et que si on le ressortait aujourd’hui, la « solution » serait sur youtube dans la semaine… Passant au musée de la magie de Blois, j’ai vu qu’on y soutient toujours que le dé grossissant est définitivement perdu. Ils ont raté l’information ? Ou ils n’y croient pas ? Ou ils préfèrent jouer sur la fibre sentimentale d’un mythe à jamais inaccessible ? Mystère… Voila, le secret, c’est plus une ambiance, une aura, qu’un truc. Dans ma petite vision des choses, mais je ne suis pas vraiment magicien, moi… Gilbus.
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Ce qui est formidable, avec les zététiciens, c’est qu’il y a des magiciens parmi eux. Des magiciens qui, quand un collègue a du succès, et qu’il ne fait pas comme eux, débinent ou laissent débiner ses méthodes : Sur le site de la zététiques, par exemple, puisqu’on y explique le principe utilisé par Kurtz dans sa prédiction à l’enveloppe. Ce sont donc des gens sans honneur, puisqu’ils bafouent volontairement leur serment de magicien. Le rationalisme a bon dos. Visiblement, on préfère P&T qui débinent ouvertement, à Kurtz qui fait du fantastique ouvertement, sans jamais d’ailleurs dire quoi que ce soit sur des pouvoirs réellement magiques ou surnaturels. Chaque fois que je l’ai vu ou entendu, il a éludé les questions du genre : « Vous avez donc de vrais pouvoirs ? » Par une réponse du type : « C’est quelque chose que chacun peut faire, mais il faut énormément de travail, et ca aide si on est doué au départ » Il ne répond donc…rien. Et on prend cela pour une incitation à fonder des sectes ? Ben non, c’est juste le respect de SON serment de magicien à lui : Il n’a pas à dire comment il fait, ni précisément, ni vaguement. Que des « magiciens » pousseurs de boite, ou des branleurs de cartes, ou même monsieur Majax, qui est un bon illusionniste mais ne passe plus guère à la télévision que pour dénoncer des spirites, s’émeuvent de cette perversion profonde qui consiste pour un magicien à ne pas dire qu’il triche, cela n’est guère étonnant. Personne ne doutera jamais de leur absence totale de pouvoirs. Et ils en sont fiers. Les héros, de nos jours, ce sont ceux qui disent qu’ils trichent, et nous montre film à l’appui comment ils font, durant l’émission. La magie n’est plus que truc, et oublie le rêve. Rêver, et laisser les autres rêver, c’est mal : « Réveillez vous, le monde est ce qu’il est, inutile de le penser autrement. » Et bien non : Notre monde ne se résume pas à la « rationalité ». Notre monde est celui de l’humain. Et l’humain est un animal qui rêve, qui place les sentiments et les mythes bien au dessus de la réalité des professeurs nimbus qui veulent imposer leur vision étriquées de l’univers. Chaque pensée que peut avoir un homme fait aussi partie de l’univers des hommes. A ne voir que la matière, on oublie qui la regarde. Ouvrez les yeux, et laissez entrer un peu de merveilleux chez vous : Ou si vous avez tellement peur du merveilleux, du moins, n’empêchez pas les autres de l’utiliser pour rendre LEUR monde plus agréable et poétique. Non, Kurtz n’est pas un escroc : Il vend du rêve aux gens, et ils en ont pour leur argent. Les escrocs seraient plutôt ceux qui, disant qu’ils font un spectacle de magie, ne montrent que quelques trucs… Gilbus.
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Faute de frappe: Une petite faute, pour une petite frappe, ce me semble. Désolé.
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C’est amusant ( ?) de voir que cette émission vous plaît tellement que vous en reprenez le modèle : Merci de nous expliquer le coup des 6 cartes d’écart sur un salon public… Je ne vois pas pourquoi s’étonner de débinages fait par P&T, puisque ce sont des champions du style, juste après le magicien masqué : Enormément de leurs émissions contiennent du débinage, quand elles ne sont pas entièrement basées dessus. C’est toujours fait avec grand talent, et cela donne de très bons spectacles. Cela reste du débinage, naturellement. Et bien entendu, ils vont aussi faire des tours qu’ils n’expliquent pas. Et qu’ils seraient furieux de voir expliquer, si ce n’est pas eux qui le font. Ils ont sut surfer sur la vague de la mode du débinage, et je suis heureux de voir que les magiciens français vont enfin s’y mettre à fond : Il n’y a pas de raison que les américains soient sans cesse meilleurs en débinage que nous ! Haut les cœurs, et débinons donc avec talent. Ou sans, mais le principal, c’est de faire de bons spectacles, n’est ce pas ? Et quoi de mieux que le débinage, de nos jours, pour faire un bon spectacle de magie ? Arf… et surtout, n’écoutez pas les ringards qui vous rappellent le serment prêté à l’entrée de la FFAP... Il faudrait d’ailleurs le changer en : "Je jure de révéler n’importe quel secret, si cela peut me faire aller à Las Vegas avec un contrat !" Le point d'exclamation final me semble important. A, et pour la vidéo de teller qui raconte comment un joueur de gobelet l’a « fooled », il me semble que c’est dans la vidéo ou ils font un tour du monde des magiciens, et la, ils sont en Egypte, je crois. C’est juste après la séquence ou peen, dans sa chambre d’hôtel, montrant une boite de conserve américaine qu’il a apporté avec lui des US, dit que c’est la seule chose sure à manger dans tout le pays. Oui, en plus d’être un bon magicien, c’est un bon américain, porteur des vraies valeurs de la supériorité des US sur le reste du monde. Et c’est juste avant la séquence ou ils sont dans une pyramide, ou une fresque montre un joueur de gobelet d’il y a des milliers d’années. Et ou ils démontrent, dans ce lieu mythique, que le jeu des gobelets peut se faire avec des gobelets transparents, qui ne laissent rien à l’imagination sur les manipulations employées, montrant qu’au bout de millier d’années de secret, on peut bien vous dire comment ca marche, maintenant, allez : On n’est pas des arabes, nous, non, on est des américains ! La aussi, un grand moment de débinage, toujours fait avec énormément de talent ! Ben oui, cette vidéo est pour le grand public, voyez vous…ce n’est pas une vidéo de formation de magicien… Magique, non ? Gilbus.
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[Réflexion] Les Étapes du Magicien
Gilbus a répondu à un sujet de Romain GIRANTON dans Forum Général
dificile à dire: on a sans doute tous traversés ces étapes, mais pas forcément dans cet ordre. et cela peut être cyclique: l'envie d'accumulation, par exemple, peut passer un moment, puis revenir... de plus, certaines étapes ne sont pas incompatibles avec d'autres, et peuvent se faire simultanément. donc définir un cycle de vie de l'aprentissage, c'est pas évident. je ne sais pas s'il existe de modèle universel. -
[Réflexion] Lentidigitation : références
Gilbus a répondu à un sujet de Jean JAECKLÉ dans Forum Général
Ce concept de lenteur est un cas particulier du préambule à toute magie : Le spectateur doit suivre et comprendre ce qui se passe, pour être surpris que cela ne se passe finalement pas comme ça. En gros, dans la plupart des tours (il y a toujours des exceptions, bien sur…), on a : -Une situation de départ, qui doit être comprise et admise par le spectateur. -Une action (magique ou non), qui doit être comprise et admise par le spectateur. -Un résultat, qui diffère notablement du résultat escompté ou probable, ou logique, d’où magiiiie ! Et quoi de mieux, pour que le spectateur comprenne et admette ce que l’on fait, que de le faire lentement ? Une action rapide, si elle n’est pas motivée et dans le bon timing, sera perçue comme une tentative de cacher quelque chose par le spectateur : Donc, une action rapide non admise par le spectateur sera vue comme une tricherie, peu importe que le spectateur comprenne comment l’on triche, il sait que c’est la (même si on n’a pas triché, en fait…) Il y a aussi d’autres aspects qui permettent la clarté : -Faire les choses visiblement. On voit souvent des débutants enfouir leur jeu de carte au fond des mains, ne laissant voir qu’un coin par moment, alors même qu’ils n’ont rien à cacher : Tenir le jeu du bout des doigts, ou montrer quelques cartes posées sur une paume grande ouverte (Ascanio…) permet au spectateur de VOIR, donc de bien comprendre, et d’admettre. C’est honnête. -faire des choses naturelles : La recherche du mouvement vrai, ou si le mouvement ne peut être naturel, d’une aisance le faisant passer pour tel, est une des clefs pour rendre les choses honnêtes. -faire des économies de mouvements : La magie la plus forte, c’est bien sur quand on ne fait aucun geste, et que la magie est la quand même. Certains préconisent d’ailleurs de faire quand même une fausse manipulation, à un moment ou un autre, même si on n’a rien de spécial à faire, pour que le spectateur puisse croire à ce qu’il voit, et n’aille pas chercher ce qui s’est passé avant : ne pas faire une magie « trop impossible », c’est un autre débat, mais relève des même analyses. Mais outre ce point, on gagne souvent à faire des économies de mouvements : Tout geste parasite qui n’est pas motivé, même s’il n’intervient pas dans le déroulement du tour, est un parasite à supprimer. Ca, c’est la théorie. En pratique, il y a des cartomanes que j’adore, qui, dés qu’ils ont un jeu en main, le mélangent et le coupe dans arrêt : il faut donc pondérer par les tics du personnage, qui sont une motivation a certaines manipulations intempestives. Mais quand même, moins on bouge, plus c’est fort. -faire les choses de façon motivées : Poser la carte choisie sur le jeu, un instant, puis la reprendre, si on ne motive pas, c’est louche. Peu importe le motif, plus il est trivial, plus le geste que l’on désire cacher sera gommé de la mémoire à court terme du spectateur : On a la carte en main droite, le jeu en main gauche, les yeux pointent sur le tapis ou on va poser la carte, aperçoivent quelque chose, la main gauche pose la carte sur le jeu, donne un petit coup de balai de la tranche de la main pour chasser une poussière qui peut d’ailleurs être imaginaire, reprend la carte, la pose… Durant ce temps, le texte continue de couler, sans marquer de pose : Le fait que la carte soit retournée sur le jeu est gommé. C’est bien sur une façon grossière de le faire, c’est juste pour illustrer… J’avais vu une fois Monsieur Salvano faire un tour de corde : il coupe sa corde avec des ciseaux, un petit brin tombe par terre, il le ramasse visiblement car il ne veut pas d’une scène sale, et le met dans sa poche… je ne vous dit pas ce qu’il a fait, en se penchant pour ramasser le brin de corde, mais il avait un temps d’avance énorme ensuite Mais bon, c’est Salvano… il a bluffé une sale entière de magiciens, sur ce coup. A contrario, si l’on veut faire penser au spectateur que l’on triche à un moment, il faut bien sur utiliser toutes les choses proscrites autrement : geste rapide non motivé, masquage de la vue du paquet sans détournement d’attention, logique visiblement manipulatrice… Donc oui, la lenteur, c’est un signe d’honnêteté, Lavand n’a pas inventé le concept, mais il l’a utilisé magistralement… A noter qu’on peut aussi exploiter le concept sur les mouvements rapides : Les actions lente focaliseront l’attention sur les moments ou doit théoriquement se passer quelque chose (alors qu’en général, il ne se passe rien de louche à ce moment…), et les actions sans intérêt peuvent être faite rapidement, et de façon désinvolte. Cela participe aussi au maintient de l’attention : Si tout le tour se passe sur un rythme d’escargot, l’intérêt du public va faiblir. Il faut des variations de rythme, d’intensité, d’énergie, pour que le public reste accroché, et pour faire monter la sauce jusqu’au climax. Gilbus. -
Où trouver des Crazy Druids ?
Gilbus a répondu à un sujet de David LEGRAS (Screech) dans Crazy Druids
Encore un changement d'adresse: les crazy, qui s'étaient endormis quelques temps, repartent pour un rendez-vous régulier: toujours les mercredi à 21H. cette fois, au bar "l'artiste assoiffé": 4, Rue St Louis , 35000 Rennes http://maps.google.fr/maps?f=q&sourc...+Bretagne&z=16 à bientot donc! Gilbus. -
bon, ben c'est ce soir, pour la conf d'anger: il reste normalement une place dans la voiture, départ de chateaugiron (à coté de rennes), si cà interresse quelqu'un gilbus, lame hard...
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je pense aller à celle d'anger, vendredi de la semaine prochaine: enfin, s'il reste des places... si cela interresse des bretons pour le covoiturage, je part de rennes en fin d'après-midi... Screech viendrais peut être aussi. Gilbus, le con fait, rance y est... May 20 - June 13 - FRANCE Tour *June *01th : Clermont Ferrand (France) 02th : Grenoble (France) 03th : Nice (France) 04th : St Martin de Crau (France) 06th : Sanary (France) 08th : Toulouse (France) 09th : Bordeaux (France) 10th : Poitiers (France) 11th : Angers (France) 13 th : LILLE (France)
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bon, je relance, les rennais et assimilés! j'y serais ce soir, dans la joie et la bonne humeur, vers 21H30: ammenez vos cartes et vos ficelles, et on essayera de pouser plus loin le bouchon (je trouve mon argumentaire en fonction des trucs qui traînent sur mon bureau, désolé...) bon, en tout cas, je pourrais vous montrer un tour tiré du Erdnase, c'est déjà ça A tout à l'heure! Gilbus.
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petit compte rendu, histoire de maintenir l'appel au peuple pour les mercredi à rennes nous étions 2 hier soir, ce qui est peu, mais permet de bien travailler donc, des cartes, surtout, et une petite routine de mentalopatie avec des tees de golf en bois, que je ne connaissais pas. travail sur l'effet, le texte et quelques techniques. longue discussion sur la LD, qui est vraiment un mouvement piège. bref, soirée trés interressante et cool, dans notre petit coin de bar et on recommence mercredi prochain Gilbus, mister tees...
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Où trouver des Crazy Druids ?
Gilbus a répondu à un sujet de David LEGRAS (Screech) dans Crazy Druids
bon, je voudrais relancer un peu les crazy, car il semble y avoir une baisse de régime, ces derniers temps S'il y en a qui sont tentés, je vais essayer d'y êtrerégulièrement, tous les mercrei soir, partir de 21H30 environ... N'hésitez pas à débarquer Gilbus. -
[Réflexion] Spectateurs Pensant Connaître le Truc
Gilbus a répondu à un sujet de Paul PICHARD (PaulMagie) dans Conseil des Sages
[video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xIncf3tJKRg&feature=fvw [video:youtube] [video:youtube] -
[Réflexion] Démotivation face à un Public Moqueur
Gilbus a répondu à un sujet de Max LMTT dans Conseil des Sages
Idem que zappy : Je ne vois pas pourquoi tu passes d’un spectateur à l’autre, un par un… S’ils étaient en train de faire autre chose, dans ce cas, tu attends que le groupe soit disponible pour y aller, en suscitant l’événement au besoin. Ensuite, imposer de la magie, comme il a été dit, ne donne jamais rien. Si le public n’est pas la pour ça, on demande, ou on se fait demander, mais on n’arrive pas pour imposer, surtout s’ils ont l’air de s’en fiche au départ. Le terme que je retiens, dans les réponses ci-dessus, c’est : prise en otage du public. Un public otage n’appréciera pas ton numéro. Un public otage ET familier ne pourra que se rebeller, à moins que tu ais un charisme incroyable ou une position de force dans le groupe… Enfin, effectivement, la magie peut arriver a visage masqué (je ne parle pas du magicien du même nom !), par le biais d’une discussion (provoquée ou non), d’une intrigue (si tu as un objet bizarre sur la table, on te demandera ce que c’est, ou a quoi ça sert : tu ne fais ensuite une démonstration que pour répondre a leur demande, ils ne peuvent plus se défiler), ou d’une complicité bien placée dans le groupe (ton complice te demande avec ferveur de lui faire la grâce d’un tour, et les autres, s’ils détestent ton tour, ne vont pas désavouer ton complice directement… je schématise, bien sur…) Mais le mieux, c’est quand même quand les gens te demandent d’eux même, car ils ont entendus des rumeurs sur tes compétences spéciales… Le fait que les proches soient un public souvent plus dur, comme il a été dit, cela permet de s’endurcir : Le public ordinaire donne parfois aussi des claques. Mais dans ce cas, il faut analyser ce qu’on lui a fait, à ce public, pour qu’il ait envie de nous faire mal : On peut s’être mis soi-même en position de faiblesse, et le sadique du groupe ne nous loupera pas. On peut perturber une autre activité, il est normal que le groupe nous renvoie dans les cintres. On peut être vraiment mauvais (sisi, ça arrive !) et ne pas justifier l’attention de ce public. On peut ne pas faire une approche sous le bon angle, compte tenu des circonstances et du public : Ils ont peut être envie de rire, pas de voir un tour de carte. Dans ce cas, fait les rire, avec ton tour. Ou ce que tu fais ne les intrigue pas ? La, le problème peut venir de toi ! Et puis il y a des gens qui n’aiment pas la magie, point. Souvent par préjugé, car ils n’ont jamais vu que des spectacles minables en magie (si si, encore une fois, ça existe), ou le magicien qui se la pète viens narguer le public et le rabaisser (ben, ça existe aussi…arf…). Pour ceux la, tu pars avec le handicap du préjugé contre toi, et il te faudra patience, ruse et talent pour arriver à les faire changer d’avis. Mais si on y arrive dans ce cas, c’est vraiment de la magie Donc, ne te décourage pas : Le spectacle, c’est cette alternance de moment grandioses ou tout le monde est suspendu à ce que tu fait (rassure toi, c’est souvent le cas ), et de moments (plus rares, heureusement !) ou ton numéro tombe comme un cheveux sur la soupe, mais ce n’est pas spécifique aux magiciens. Je discutais hier avec des conteurs, qui sont allés faire un spectacle dans une maison de retraite, lors d’une fête de la pomme (c’est de saison…) : Les gens venaient la pour préparer le pommé (une sorte de confiture de pomme) et discuter entre eux, pas pour entendre des histoires. Le bide total. Il n’y a pas qu’en magie, qu’on peut se planter… mais les magiciens n’en sont pas exemptés. Dans tous les cas, tu dois en tirer un enseignement. Note sur un papier ce qui, pour toi, a mal tourné, et pourquoi. Puisque c’est ta famille, et que visiblement ils ne prennent pas de gants avec toi, demande leur ce qui ne leur a pas plu dans ce que tu as fait : Ca fera sans doute encore plus mal, mais au moins, tu sauras ce qui s’est passé pour le spectateur. A noter que ce n’est que l’avis du spectateur, a toi d’y faire correspondre ton avis de technicien du spectacle, pour formuler ensuite cet avis en termes de choses à modifier dans ta présentation. Bref, rebondis sur l’échec, ne reste pas à terre. Dans l’ensemble de l’illusionnisme, ce ne sont en général par les manipulations de cartes ou de boulles qui sont le plus délicat et important, mais bien la manipulation du public. La magie ne naissant que dans l’esprit du public, tu te dois de leur rendre l’instant plaisant ou intriguant, et ensuite magique. Bref, réfléchis. Ou présente ce que tu as fait à des copains magiciens pour avoir d’autres avis. Oups, quand je dis ça, je veux dire : Ne présente pas le « tour » a un copain magicien, mais bien toute ton approche, depuis la façon dont tu amène le tour, sort le sempiternel jeu de carte, fait le tour, le termine, prend congé… Dans ton cas, le tour semble s’être déroulé correctement pour toi. Mais il ne s’est pas déroulé correctement pour le spectateur, il faut que tu comprennes pourquoi. Une fois tout ça analysé, tu auras peut être des choses à changer dans ton attitude, ta posture, ton texte ou d’autres chose, tu auras donc un gros bénéfice lié à cette présentation ratée. Ou alors, tout était bien, et il y a des gens vraiment con et mal élevés dans ta famille, et qui ne t’aime pas en plus, désolé, mais ça arrive aussi… Gilbus. -
[Réflexion] Peut-on être Semi-Professionnel ?
Gilbus a répondu à un sujet de Geoffrey SALINGUE dans Conseil des Sages
Il faut voir: Si ta préoccupation c'est de faire de la scène (ou du spectacle, plus généralement), il y a plein de moyens de le faire de façon bénévole. Oriente-toi vers le milieu associatif et caritatif, on peut trouver des occasions de se produire. Toute peine mérite salaire, c’est pas faux, mais il est rare qu’exercer une passion soit une peine. On peut pratiquer une activité juste pour le plaisir. Et une activité ne devient un travail que s’il y a des sous qui tombent à la fin. C’est une affaire de choix, qui n’a rien à voir avec l’envie de se produire. Maintenant, si tu dis : « Oui, il est temps que l’énergie et l’argent que j’ai mis dans ma passion me rapporte des sous, je veux faire de la magie rémunérée », pourquoi pas. Mais cela n’est pas lié avec l’envie de faire quelques dates dans l’année Il vaut mieux être clair sur ses motivations, et vouloir gagner des sous n’est pas sale. Et n’empêche pas que ce soit avec sa passion qu’on le fasse. Pour l’aspect légal et pratique de la chose, il me semble qu’il y a de nombreux conseils ici et sur le site de la FFAP… Gilbus. -
Comment Faire sa Conduite (son et éclairage)
Gilbus a répondu à un sujet de Cyril DELAIRE dans Conseil des Sages
merci, je ne savais pas le nom d'usage de cette fiche: En fait, socapex est le nom du fabricant de ce type de connectique, qui fait plein de prises compliquées de toutes sortes... il est logique qu'on ai associé son nom à cette prise qui est un de ses gros succés commerciaux... Gilbus, tel est prise qui croyais pendre... -
Comment Faire sa Conduite (son et éclairage)
Gilbus a répondu à un sujet de Cyril DELAIRE dans Conseil des Sages
Pour ceux qui n'en sont pas la, mais débutent dans la technique, voila un petit aide mémoire que j'avais rédigé il y a quelques temps. ca ne parle pas de la conduite, mais juste du matériel d'éclairage: Ca peut être utile pour comprendre ce que racontent les techniciens... ou pas. Le matériel d’éclairages de spectacles Voila quelques info glanées à droite à gauche, au fil des spectacles, des batailles avec le matériel, et des rencontre avec des gens plus compétents, j’espère que cela pourra être utile à certain d’entre vous. Je ne suis pas un professionnel de l’éclairage, il est donc possible (probable ?) que je dise ci-dessous des bêtises. Dans ce cas, n’hésitez pas à me rectifier, apprendre et corriger ses erreurs est toujours une joie ! Les projecteurs : Il y a différents types (http://fr.wikipedia.org/wiki/Projecteurs_(spectacle) ), voici les plus utilisés : Le PAR : C’est le plus simple, il se compose surtout d’une lampe (ampoule), ou la lentille est intégrée, un peu comme dans un phare de voiture. On ne peut pas régler la focale, il faut donc adapter la distance pour changer la zone éclairée. Il y a différents types d’ampoules, caractérisés par des numéros, dont la lentille intégrée donne des effets différents : Lisse, qui donne une lumière assez dure Dépolie, qui diffuse beaucoup la lumière En nid d’abeille, qui diffuse la lumière mais aussi forme une sorte de croissant de lune dans la zone éclairée. En faisant pivoter l’ampoule (les PAR ont en générale une fente à l’arrière, pour faire pivoter l’ampoule, par le culot en céramique ou on branche le fil), on peut orienter le croissant, pour modifier la zone éclairée. Le PAR est à utiliser pour les éclairages d’ambiance, le contour de la zone éclairée est délimité de façon très diffuse. Suivant les modèle, la lampe est au fond d’un tube, qui limite la zone éclairée, ou juste à la surface, ce qui donne des modèle très compacts. Le PC (plan convexe) : Ici, on a une lampe ressemblant à une ampoule ordinaire, sans lentille, de forme et de taille variable, et en général montée sur un chariot permettant de l’avancer et de la reculer. Puis, on a un système de lentille, qui va concentrer la lumière. Tout cela dans un boitier en tôle. En réglant la distance entre lampe et lentille, on règle la surface de la zone éclairée. Le bord de la zone est plus précis qu’avec le PAR. C’est l’éclairage le plus polyvalent. Le PC est souvent un peu plus volumineux qu’un PAR, du fait du système de lentille. La découpe : Un peu comme un PC, mais plus complexe : Il peut y avoir plusieurs lentilles mobiles entre elles, et certains modèles peuvent même concentrer le faisceau vers un point, comme une loupe. La découpe se caractérise par un angle d’ouverture mini et maxi : En fonction de la zone à éclairer et de la distance, on choisi un projecteur avec un angle d’ouverture qui correspondra. Entre la lampe et les lentilles, on a une série d’emplacement pour mettre des caches : De base, il y a un cache rond, qui donne une zone éclairée circulaire. On a des ‘couteaux’ (souvent par 4), plaque de métal dont le bord est droit, que l’on insère plus ou moins, et qui vont donner une zone éclairée avec un bord parfaitement droit : on peut ainsi dessiner un rectangle, un triangle, un trapèze… (un gag arrivant à beaucoup de néophyte : on prend la découpe, on allume, et rien ne s’éclaire…ca marche pas… ben, si, mais les couteaux étant enfoncés au maximum, ils bloquent toute la surface, donc aucune lumière ne sort du projecteur… si on ne le sais pas, on cherche un moment ) Et il y a enfin des emplacements pour mettre des tôles découpées de formes variées, qui vont dessiner des motifs (par exemple, une tôle avec des fentes verticales dessinera des barreaux dans la zone, suggérant l’ombre d’une fenêtre de prison…) La position des différents cache entre la lampe et les lentilles permet une découpe (d’où le nom !) très précise de la zone éclairée, et des bords très nets. La découpe est donc à utiliser partout ou on veut un dessin de lumière net et précis sur ce que l’on éclaire : Typiquement, un rond de lumière éclairant l’artiste au centre de la scène, mais aussi n’importe quelle forme précise. La poursuite : Un peu comme une découpe, mais montée sur un pied orientable, et qu’un opérateur peut déplacer pour suivre l’artiste qui se déplace, par exemple. Le nom est assez parlant. La lyre : C’est une sorte de poursuite automatisée, c'est-à-dire qu’on l’oriente avec des moteurs, et non plus avec un type placé derrière. Les accessoires : Les volets : Un système de 4 plaques orientables se fixant au bout d’un PAR ou d’un PC, permet de limiter grossièrement la zone éclairée sur un ou plusieurs cotés : on n’aura jamais la précision d’une découpe, mais cela peut permettre de laisser une partie dans l’ombre, par exemple Les gélatines : Sorte de plaque de plastiques souples, transparents ou translucides, qui se fixent au bout du projecteur qui ont en général un système de fentes pour les recevoir. Elles ont plusieurs utilités, en fonctions de leur nature. La première utilité, en prenant des gélatines de couleur, est de donner une couleur à la lumière. Il en existe aussi permettant « d’adoucir » la lumière, en la rendant moins crue et agressive. Il y a aussi des versions qui vont blanchir la lumière, en jouant sur la température de la lumière. En effet, suivant les lampes, les projecteurs peuvent avoir une lumière blanche, ou plus ou moins jaune. C’est la température (en degrés kelvin) qui est indiqué sur l’ampoule, qui donne ces nuances. Cela ne veut pas dire qu’une lampe ayant la température d’une lumière solaire chauffe autant que le soleil (ce qui ferait fondre le projecteur et la salle de spectacle) , mais que la fréquence de la lumière se rapproche de celle de la lumière solaire : le terme température indique en fait une longueur d’onde. Une gélatine peut corriger la température de la lumière générée par l’ampoule. Il y a aussi des gélatines spéciales, qui avivent la lumière, plutôt que de l’atténuer. En fait, j’ai l’impression que c’est la partie de l’éclairage la plus délicate à maitriser : Le choix de la bonne gélatine peut vraiment faire la différence entre l’éclairage collant à l’ambiance, et un simple spot. Mais ce choix est difficile, car il y a plein de couleurs : l’éclairagiste a en général des nuanciers, sorte de palette d’échantillons de gélatine, et il s’en sert pour imaginer ce que donnera chaque couleurs précise. Les couleurs, suivant qu’elles sont « chaude » (rouge, orange, jaune…) ou « froide »(bleu, vert, violet…) vont donner le ton de l’éclairage. Bien ajuster la couleur et la diffusion relève du travail artistique autant que technique… Il faut aussi prêter attention au rapport « puissance du projecteur/atténuation de la gélatine » : En effet, presque toutes les gélatines grignotent une partie de la lumière finale, et il faut donc, si on met une couleur très affirmées, mais que l’on veut un éclairage fort malgré tout, jouer sur la puissance du projecteur. Ce n’est pas simple. Les gélatines peuvent se louer avec les projecteurs, ou s’acheter de façon plus économique en grande feuille, que l’on va découper soit même en carrés suivant la taille de nos projecteurs. Les lampes : Cœur du projecteur, elles peuvent être de différentes puissance, mais aussi de différentes qualités, la fameuse température. Elles ont besoin de chauffer doucement, avant d’être mise en pleine puissance : La plupart des blocs d’alimentation ont d’ailleurs des réglages de préchauffage, qui font passer en permanence un courant dans la lampe, pour éviter qu’elle ne refroidisse complètement, et donc claque quand on passe du noir à la puissance maximal : ce courant de préchauffage n’est bien sur pas assez fort pour éclairer la lampe, mais suffit à la garder au chaud. Outre cela, une fois tout branché et préchauffé, l’éclairagiste peut choisir aussi, avant un spectacle, de laisser les lampes chauffer à mi puissance durant la demi-heure précédent le spectacle : cela monte encore la fiabilité, et peut permettre de voir si une lampe n’est pas sur le point de claquer. Au démontage, toujours laisser refroidir les lampes, avant de toucher aux projecteurs. Quand c’est possible… Comment on branche ? Un système d’éclairage professionnel se compose en général de 3 choses : Les projecteurs, que nous venons de voir. Un bloc d’alimentation Une table de commande. La table : La table est un pupitre couvert de potentiomètre en forme de curseur. Chaque curseur correspond à une chose que l’on veut régler. Les réglages sont linéaires, c'est-à-dire qu’on peut les faire varier en continu, de 0 à 100%. On parle de voie ou de canal : le nombre de canaux disponible donne la grosseur de la table. La table est branchée sur l’électricité, pour ses besoins propres, mais elle n’alimente pas les projecteurs en électricité : elle se contente de les commander. En sortie de la table, on trouve deux types de prise possible : Soit une sortie analogique : une grosse prise ronde, avec plein de fil à l’intérieur, permet de brancher un gros câble. Les sorties analogiques vont de 0 à 10 volt, et chaque fil correspond à un canal. Ce type de commande est en phase de disparition totale, la norme actuelle étant le numérique. Soit, donc, une sortie numérique (norme DMX : http://fr.wikipedia.org/wiki/DMX_(%C3%A9clairage) ) qui se compose d’un câble à seulement cinq fils (câble XLR), et c’est le codage des informations envoyées qui permet de différencier les canaux. Le câble de commande va de la table jusqu’au bloc d’alimentation, sur une prise d’entrée. Les trucs modernes : Il y a maintenant d’autre type de transmissions des commandes, via de l’Ethernet ou du wifi, mais je n’en ai jamais utilisé. Le bloc d’alimentation: Les projecteurs sont branchés sur le bloc d’alimentation : il a plein de prises électriques en sortie. Ces prises sont commandées en tension (réglable) par la table. Le bloc est aussi relié, bien sur, à une GROSSE prise de courant, qui permet de tout alimenter. Il peut être en monophasé, ou en triphasé pour l’entrée d’alimentation. Les sorties (vers les projecteurs) sont toujours en monophasé, c'est-à-dire des prises de courant ordinaire. En général, on a deux prise par canal, ce qui permet de mettre deux projecteurs par canal, on dit alors qu’ils sont couplés : ils réagiront tous les deux ensembles. Si on veut coupler plus de projecteurs ensemble, on met simplement une multiprise sur la prise de sortie de l’alimentation : tant que l’on ne dépasse pas la puissance maximum sur une prise, ca passe. Le bloc d’alimentation n’est donc pas juste un simple rassemblement de prises de courant, mais c’est lui qui contient les variateurs faisant monter ou baisser la lumière. Ces variateurs sont commandés par la table. Si le bloc n’a pas assez de prise pour tout les projecteurs, pas de panique : en numérique, il est possible de brancher plusieurs bloc en séries, sur un seul câble XLR : Chaque bloc a une prise d’entrée, et une de sortie : Le premier reçoit le câble de la table en entrée, sa sortie va vers l’entrée du bloc suivant, et ainsi de suite (maximum 32 appareils en séries, mais si vous arrivez un jour à une installation mettant 32 bloc d’alimentation, chaque bloc gérant entre 12 ou 24 canaux, c’est que vous avez une compétence largement supérieure à celle du rédacteur de cet article... ou que vous devez d’urgence faire appel à un vrai professionnel, vu l’ampleur de votre installation ! ) Attention, si vous chainez plusieurs blocs avec des câbles XLR : le dernier doit avoir un bouchon de charge. C’est un bouchon que l’on branche sur la sortie du dernier bloc, et qui charge le réseau (un peu comme les bouchons de charges dans les anciens réseaux informatique sur câble coaxial, pour ceux assez vieux pour les avoir connu…nostalgie…) Les blocs peuvent (la plupart du temps, d’ailleurs), avoir une charge interne, si bien qu’il n’y a pas besoin de bouchon si on loue juste un bloc isolé. Mais si vos commandes ne passent pas, ou de façon aléatoire, vérifiez qu’il y a bien une charge… Bien sur, sur chaque bloc monté en série, un réglage permet de lui attribuer un numéro de canal de départ et de fin, de façon à ce que la commande arrive bien en final au bon bloc et au bon projecteur. La disposition : En général, pour économiser sur les câbles, on met le bloc d’alimentation prés des projecteurs (prés de la scène le plus souvent), et la table en régie (en fond de la salle) : il n’y a donc qu’un câble à tirer entre la régie et la scène, c’est le câble XLR. Les commandes motorisées : Dans le cas de projecteur motorisés, comme les lyres, chaque commande prend un canal supplémentaire : Si on a un moteur haut bas, un gauche droite, et un de zoom, ca fait 3 canaux, en plus du canal normal de commande d’intensité de la lumière. Si on a une poignée de lyres complexes, on arrive vite à saturer une table de commande, qui n’a plus assez de canaux. Pour parer à cela, au delà d’un nombre raisonnable de canaux, on passe sur une table numérique, c'est-à-dire en fait un PC, avec une carte de sortie spécifique pour brancher le câble XLR. Ensuite, tout se fait à la souris sur l’écran, et on a moins de limitation. Les possibilités des tables : Outre les tables sur PC, qui ont bien sur tout un tas de programmations compliquées, les tables « physiques » permettent aussi, suivant les modèles, de faire plein de choses. On a déjà une série de curseurs, un par canal, pour régler la puissance de chaque canal. Cette série peut être doublée : On a alors deux rangées de curseurs, qui gèrent les mêmes canaux. A quoi ca sert : Chaque série à une commande générale, permettant de la rendre progressivement active ou non. On établit donc un réglage de tout ou partie de nos éclairages, sur la première série. Puis, on coupe cette série, et on active la seconde. On refait un réglage différent, sur tout ou partie des éclairages. On a donc deux réglages « mémorisés », un sur chaque série. Ensuite, on peut facilement passer d’un éclairage à l’autre, d’un coup ou graduellement, en jouant sur les curseurs qui règlent la puissance générale de chacune des séries. Ca, c’est la base, permettant une transition d’un état de tous nos projecteurs à un autre. Évidemment, si on en restait la, ca serait vite limité, et l’éclairagiste devrait reparamétrer la série inactive à toute vitesse, avant de la repasser active, si on a plus de 2 paramétrage dans le spectacle. Cela serait vite une prise de tête, c’est pour cela qu’on a des « mémoire » : Une fois qu’on a fait un réglage sur une série, on l’entre dans une mémoire. Ensuite, pour retrouver notre réglage, on active la mémoire. Chaque mémoire a un curseur, elle aussi, qui fait le même effet que le curseur général d’une série. Donc, on peut passer graduellement d’une mémoire à l’autre, en jouant sur les curseurs de chaque mémoire. Comme on ne peut pas mettre 50 curseurs de mémoire sur la table (quoique…), les mémoires sont en général organisées par pages : Les X curseurs physique sur la table, qui servent à régler les mémoires, correspondront à la page courante, et on pourra basculer d’une page à l’autre, pour passer à une autre série de réglages. Détail : au bas de chaque curseur de réglage, on trouve un petit bouton : si on appuie dessus, le canal ou la mémoire (ou la série) correspondant au curseur se retrouve activé a 100%, tant qu’on appuie sur le bouton. Les tables ont souvent des effets spéciaux programmables, également : Ont peut s’en servir pour déclencher les lumières à partir du son, par exemple : on a alors des entrée son sur la table (prise midi, ou analogique). Il peut y avoir aussi des effets de fondus à vitesse variable, des chenillards, des effets de clignotement etc. La, il faut lire la notice de la table, elles sont toutes différentes. Les projecteurs numériques C’est une race de projecteur qui peut recevoir directement le câble XLR venant de la table : Il a donc deux types de prises, une prise de courant (ordinaire), et la commande (une prise en entrée, une en sortie, comme un bloc d’alimentation) L’électronique de commande est intégrée, ce qui évite d’avoir besoin d’un bloc d’alimentation. On peut les chainer par des séries de câbles XLR, comme on chaine les blocs, c’est le même principe. Ils peuvent être à LED : On a alors trois couleur de base, qui en se combinant, vont permettre une grande gamme de couleurs d’éclairage : plus besoin de changer de gélatine, c’est directement le projecteur qui règle sa couleur. Un seul projecteur à LED peut donc remplacer 3 projecteurs à lampe, dont chacun a une gélatine différente. Ils sont basse consommation : L’éclairage a LED ne chauffe pas, et consomme énormément moins que les projecteurs classiques : on peut éviter de demander des branchements EDF surdimensionnés. Ils ont un allumage instantané : Un projecteur à lampe a un allumage et une extinction progressive, variant de quelques dixièmes de seconde à une seconde, mais c’est visible : On ne peut pas toujours faire un éclair ou un flash réaliste, avec ca. Avec un projecteur a LED, l’allumage est instantané, ou en tout cas trop rapide pour être perçu, puisqu’il n’y a pas l’inertie thermique d’une lampe à filament. Pourquoi, après ce tableau idyllique, ne pas utiliser que des projecteurs numériques ? Tout simplement car chaque avantage correspond aussi à un inconvénient : Si on a beaucoup de projecteurs, mais qu’on ne fait pas beaucoup d’effets de lumière, on risque de dépasser le nombre de voies maximum rapidement, chaque projecteur numérique utilisant 3 ou 4 voies pour lui tout seul. La faible consommation est aussi souvent synonyme de faible puissance maximum : pour les projecteurs numérique actuel courant, on n’égale pas la puissance des grosses lampes. Le réglage des couleurs peut être imparfait : il est rare d’avoir un blanc correcte, sur un projecteur numérique, mais contrairement aux lampes, qui si elles ne sont pas blanches, donne un blanc tendant vers le jaune assez discret, les LED mal équilibrées peuvent donner un blanc rosâtre, qui se remarque vite. Les transitions en allumage ou extinction sont rapide, mais on ne peut justement plus les faires lentement et progressivement : La ou, dans une lampe, on baisse progressivement la lumière en baissant le curseur, en projecteur numérique, on a des baisses par palier, et ces paliers sont perceptible, et donne donc des à-coups (léger, mais qui peuvent se remarquer quand même…) Et enfin, ils sont actuellement plus chers que les projecteurs à lampes. Plus chers en achat, en location, et en sécurité : Avec un projecteur à lampe, on a toujours avec soi une lampe de rechange, pour quand celle qui est dans le projecteur va claquer (et elle claquera…) Avec des projecteurs numériques, il faut avoir carrément un projecteur de rechange, pour quand il claquera… Les projecteurs numériques sont donc des outils formidable pour ce qui est de faire varier les couleurs avec moins d’encombrement que les versions à lampe, mais leur utilisation est optimum en fonction des cas, et ce n’est pas pour tout de suite que l’on va arriver au tout numérique. La disposition des projecteurs Les contres : La tendance naturelle est d’éclairer ce qui se vois du coté public : on privilégie donc l’éclairage de face. Mais ce n’est pas suffisant : Un éclairage de face seul va d’une part faire des ombres dans le fond de scène, mais aussi « aplatir » ce qui est éclairé, et gommer les volumes. Pour rendre le volume et redonner une vision plus naturelle de ce que l’on éclaire, il faut, pour chaque projecteur de face, ajouter un projecteur qui éclaire par l’arrière, depuis les cintres, et qui est couplé au projecteur de face : C’est ce qu’on appelle le « contre ». Il est souvent de puissance moindre que le projecteur de face (moitié moins), car il a juste un rôle correcteur. Si l’occupation de la scène empêche de mettre les contre à l’arrière, par la présence d’un décor trop important en hauteur, par exemple, il vaut mieux les mettre sur le coté que de ne pas les mettre du tout. Les douches : C’est un éclairage vertical, qui tombe tout droit sur le sujet. Les cintres : Situés à l’avant, l’arrière ou sur les cotés de la scène, et fixés en haut des rideaux de scène et de l’armature des coulisses, ces projecteurs sont proche du sujet à éclairer, puisque sur le bord de la scène. On leur donne souvent une inclinaison dans les 45°, pour un éclairage optimum. Si la scène est large, on en ajoute autant qu’il faut pour avoir un éclairage uniforme. Les contre-plongées : Posés devant la scène, par terre, ou dans une fosse, ils éclairent de bas en haut. Attention dans leur utilisation, car en éclairant un personnage, ils vont lui ajouter des ombres bizarres sur le corps et le visage : l’esprit humain est habitué à un éclairage solaire de haut en bas, un éclairage inversé donne un effet parfois étrange. Les faces : Situés derrière le public, ou sur des structures en hauteur en face de la scène, ils permettent un éclairage plus horizontal que les cintres. Voila, c’est tous ce qui me viens à l’esprit, et c’est bien sur incomplet : si quelques professionnels de l’éclairage pouvaient rectifier les erreurs de termes ou de technique que j’ai pu faire, et surtout compléter, cela serait bien. Car je ne pense qu’avoir effleuré le sujet : Éclairagiste, c’est un métier, ca ne va pas se décrire en cinq minutes et quelques pages de texte. Le but n’était pas là, de toute façon, mais juste de présenter quelques notions pouvant être utiles lors de la mise en place d’un petit spectacle, pour louer du matériel, ou lors du dialogue avec un vrai pro, pour essayer de comprendre ce qu’il est en train de faire Je sais que Jean Philipe Loupi a fait une note de conférence sur les éclairages de scène, mais je n’ai ni assisté à sa conférence, ni lu son document, bien que je le regrette. Par contre, j’en ai entendu le plus grand bien. Pour des conseils plus avisés, je vous renvoie donc à son texte : http://jean.philippe.free.fr/magicos/articles/Lumieres.htm Gilbus, lu mièvre… -
[Réflexion] Différence entre un Bon et Mauvais Mentaliste
Gilbus a répondu à un sujet de Harry KODKIN dans Forum Général
Hélas, ce n’est pas cool. Je réapparais parce que je suis tombé sur cette série de vidéo de Draco, lors de mes recherches régulières anti tutos sur youtube. Que des gamins ancrent dans l’esprit d’une génération que la bonne magie doit s’expliquer devant tout le monde, je le constate avec désolation. Et j’essaie de les raisonner. Mais qu’un magicien de qualité entre dans le jeu du débinage youtube, je trouve ça dommage… Surtout qu'il n'y a pas UNE vidéo, mais toute une série fournissant l'explication de tours variés, de cartes, piéces, corde et ainsi de suite. tout est trés bien expliqué. tout est en accés libre. Mais ce n’est pas le sujet de ce post, je vous prie donc d’excuser cette petite pique… -
[Réflexion] Différence entre un Bon et Mauvais Mentaliste
Gilbus a répondu à un sujet de Harry KODKIN dans Forum Général
un mentaliste? ca doit être ça, sans doute: [video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3yJK0zytLe4 -
ben oui, on a essayé un peu tout, y compris les conseils de la notice.... tu y arrives mieux, toi?????
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Tu me surprends, spiouf, car comme l’a dit ludo et d’autres, le gimmick ne semble pas vraiment fiable, dans la version (celui de ludo) que j’ai examiné. Et ce n’est pas faute d’essais. En se disant que, peut être, celui de ludo était "fatigué", j’ai refais le gimmick, en utilisant différentes qualités de « matériel », en plus de celui fournis dans le sachet, différentes tailles et position… Ben ca ne marche toujours que partiellement, et surtout pas à tous les coups : Parfois, on attend en vain qu’il se passe un truc. Parfois on ne peut pas poser le jeu sans que l’éjection se fasse immédiatement. Mais trouver une tempo d’éjection telle que ce qu’il y a sur les vidéos de la pub, cela semble impossible à gérer. Si l’incertitude était de quelques secondes, on pourrait gérer. Mais ca va du simple blocage définitif à l’éjection immédiate, avec des records de plusieurs minutes avant éjection, dans certains cas. Incontrôlable, apparemment. L’éjection elle-même n’a pas toujours la même intensité, suivant la position EXACTE du gimmick, et c’est parfois très mou. Que la boite de carte soit ouverte par cette éjection, comme c’est montré dans la vidéo, demande à travailler la boite finement, et encore. Dommage, l’effet me plaisait vraiment. Gilbus, des as buse est….
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