Citation de Nikola :
Ma réaction ne fut surtout pas de me gausser ou de me moquer, mais plutôt de me remettre en question. Avais-je été clair lors de ma conférence ? Suis-je responsable, coupable du spectacle auquel je venais d'assister ?
Quoi qu'on fasse quand on enseigne, chaque élève ne retiendra pas la même chose, certaines informations seront modifiées... personne n'y peut rien, le cerveau humain n'est pas fiable, il transforme tout, il nous fabrique même de faux souvenirs... on peut s'en plaindre ou s'en réjouir : il n'y aura donc jamais de copies parfaites !
Citation de Nikola :
De cette réflexion est né un paradoxe : doit on cesser de faire des conférences, de publier des articles, de commercialiser des effets (je parle d'une démarche de partage éloignée d'une démarche mercantile qui vise un tout autre objectif), pour éviter de générer des clones, ou doit-on malgré tout partager dans l'espoir qu'au moins l'un des participants en retire des choses positives
On ne peut pas décider d'une règle pour tout le monde, même en dictature : donc tu peux personnellement arrêter de faire des conférences si tu le souhaites pour ne pas divulguer ce que tes années de pratique t'ont apportées, mais quoique tu décides d'autres feront des conférences quand même à ta place...
Moi mon avis, c'est que c'est plutôt positif que tu aies revu qqchose de ta conférence - même si cela ne t'as pas semblé très bon - cela veut dire que qquelqu'un as trouvé bien une partie de ta conférence et a décidé de la mettre en pratique... sans te cloner finalement.
De toute façon à partir du moment où l'on décide de partager, il faut s'attendre à ce que cela soit utilisé, sinon on ne dit rien (ou bien à qques personnes seulement) pour rester dans le secret.