En fait c'est par erreur que l'on dit "pousser des crie d'orfraie", l'expression juste est bien "pousser des cris d'orfèvres".
Elle est née suite à une pénurie d'or provoquée par un chapardage massif de tout objet confectionnés en ce métal par une bande de pies furieuses (il y a tout de même un oiseau dans cette histoire!) qui laissa les orfèvres désemparés, hagards, gesticulants, et il faut bien le dire, un peu zinzins, courants en tous sens en criant "l'or f'rait mon bonheur, l'or f'rait mon bonheur, je veux de l'or frais!!!"...
Ce sont des observateurs de cet événement, auditeurs de ces cris stridents (l'orfèvre à un cris strident, tout les manuels vous le diront - sauf peut-être Vals, encore qu'on ne lui ai jamais posé la question), qui ont rapporté l’événement auquel ils ont donné le non de "cris de l'or frais", plus tard simplifié en "cris d'or frais".
Avec le temps, l'orthographe s'est altérée pour prendre la forme que l'on connait aujourd'hui. Mais les historiens sont formels : les cris, même s'ils parlent (crient) d'or frais, sont poussés par les orfèvres ; c'est donc bien de "cris d'orfèvres" qu'il s'agit.
CQFD