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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Depuis un an Adobe propose des packs spécialisés disponibles en abonnement mensuel, pour favoriser les indépendants. Pour un projet important, ça peut valoir le coup. J'ai vu récemment que Magix (coïncidence) proposait des offres similaires. Sans être au niveau d'Adobe, Magix propose de très bons outils, et son interface est très intuitive. J'ai commencé là dessus.
  2. Pareil, ça change pas grand chose. C'est le plaisir de partager des opinions et d'extrapoler. Un peu comme toi avec Kamel . Si les sujets abordés et leur développement se devaient d'avoir une quelconque importance, le forum n'existerait pas...
  3. Pas forcément. Je pense que la base, c'est de susciter une émotion voulue au spectateur. De savoir manipuler son spectateur pour lui faire gouter à une émotion, une idée, un point de vue. Bien sur, si c'est original, ça peut être un atout, mais ce n'est pas indispensable selon moi. Du reste, est ce que l'originalité existe vraiment. N'est ce pas qu'une illusion? Et puis "art", c'est comme "amour" ou "haine", ou "magie". Difficile de mettre des mots dessus. Tellement, que rien qu'en me relisant, je suis pas sur d'être tout à fait d'accord avec le moi d'il y a 5 minutes. C'est le genre de questionnement sans fin. Mais c'est bien. L'approximation c'est plus stimulant que le définitif.
  4. Dans le cas, du magicien qui ennuie son public, il est dans le monologue. Il fait de la magie pour lui, car il est son principal spectateur. C'est comme le peintre du dimanche. Il n'arrive pas à, ou ne veut pas communiquer. Certains considèrent que c'est de l'art. Ce n'est pas mon cas. Comme disait l'autre: « Un artiste est une personne qui crée des choses dont les gens n’ont pas besoin mais, pour une raison quelconque, il pense que ce serait une bonne idée de leur apporter. » Wahrol De plus, artiste n'est pas un titre. C'est pas définitif. Genre "Ah, c'est bon, je suis artiste, maintenant j'ai plus qu'à pisser pour faire de l'art"... toute ressemblance avec, etc... Par contre, si le magicien veut susciter l'ennui délibérément, c'est différent. Encore une exemple de cinéma, pour changer. Michael Haneke joue beaucoup avec l'ennui et le malaise pour prendre à revers le spectateur. Il est réputé pour maltraiter ses spectateurs, et beaucoup le déteste pour ça, et y voit du mépris. C'est faux, selon moi, car il ne fait que manipuler le spectateur en jouant avec le rythme et ses attentes. Bref, je m'égare... Mais faut regarder du Haneke! Tout dépend de l'intention. La peinture, comme le cinéma ou la magie, ça n'est pas la maitrise de l'objet ou de la matière, mais bien la maitrise du spectateur.
  5. Comme dit Melvin, c'est un besoin de trier, d’étiqueter, de définir. C'est rassurant en quelque sorte. Mais les définitions sont rarement... définitives. Elle rassure celui qui pratique une de ces disciplines, car il peut se dire artiste dés lors qu'il tient un pinceau ou une caméra (par exemple). Ou un jeu de carte... Elle rassure le consommateur qui devient investisseur dans la beauté. C'est pour cela que l'on utilise ce terme, "art", à tort et à travers, c'est une sorte de justification. Une façon de se parer d'intentions nobles. C'est une langage comme un autre. Lorsqu'il est lu, il peut créer une émotion, ou laisser indifférent. Mais la question se pose, lorsque l'on parle de création pour un artiste. Une oeuvre créée pour ne toucher aucun public, est ce encore de l'art. L'artiste peut il être considéré comme son propre public, et est-il considérable comme artiste, s'il est dans le monologue. C'est la question que pose le film Rubber de Quentin Dupieux (film un peu trop vite jugé comme une simple blague). Bien sur il se garde de donner une réponse définitive, mais il offre un point de vue intéressant. On se rejoint sur ce point, et selon moi, la question du sujet est intéressante et met en lumière le fait que "art" est bien souvent un étiquette que l'on colle sur un média. L'artiste fait naitre l'émotion chez son spectateur et pour ça il utilise différent média comme vecteurs. C'est pour cela, que suivant l'oeil qui l'observe, le peintre est tantôt peintre, tantôt sculpteur, tantôt illusioniste, tantôt chorégraphe... Le résumer à peintre, c'est juste vouloir lui donner une définition. Mais l'art n'est pas forcément dans sa peinture, il peut être dans son geste lorsqu'il peint devant un public, il peut être dans ses mots lorsqu'il sous-titre sa peinture... Le seul dénominateur commun où l'art apparait, c'est le public, lorsqu'il est touché. Toute discipline peut devenir un art lorsqu'elle est la transmission d'une émotion d'un artiste à son spectateur. Même le skateboard. On peut encore dériver en se demandant si cette transmission se doit d'être réfléchie et maitrisé (et non involontaire) pour être qualifié d'artiste, mais je n'ai plus de mouches à enc... Je vais donc m'arrêter là.
  6. Faut la faire encadrer celle là.
  7. Je vais essayer de m'empêcher de partir dans le "rien est art" qui m'est cher, tant le terme a perdu tout son sens depuis qu'il est argument publicitaire. Je pencherais plus pour UN art (si je me conforme au choix). Comme l'acteur, le musicien, le cuisinier, le peintre, ou que sais-je encore, le prestidigitateur utilise son média, la magie, comme vecteur pour communiquer avec un public. C'est la façon dont le public le considère, soit par évidence, soit parce qu'il s'est présenté comme tel. Dés lors qu'il est considérable comme artiste (là encore, j'éviterai de partir là dessus), sa prestidigitation est un art. Et comme l'acteur, il peu s'aider de techniques de chant, de danse, de mime. Comme le peintre, il s'aide de technique de chorégraphie, de graphisme, d'illusion pour enrichir son art. Néanmoins, c'est par la prestidigitation qu'il va essayer de toucher son public. C'est le vecteur de son message. C'est une façon de voir les choses, l'on peut aussi considérer que l'artiste EST son œuvre dans son ensemble, et dans ce cas là, tous ces médias ne sont que des outils. Auquel cas, son vecteur importe peu. Et prestidigitateur n'est que l'étiquette que l'on doit lui donner, par besoin de l'identifier. Ainsi l'art est dans l'émotion et non dans le vecteur. Donc rien n'est art en soit. Bon, bah, j'ai pas pu m'en empêcher...
  8. Moi je fais tout avec la suite adobe. J'utilise Audition. Pour les tutos et formations, tu peux aller voir là: Tuto.fr Elephorm
  9. Je vais te restituer ce que j'ai compris. Je reste amateur dans ce domaine, et tu préfèreras te tourner vers de meilleurs sources pour une véritable explication. Bref, lorsque tu utilises le son brut, tu as surtout les médiums (c'est pour ça que lorsque tu t'entends en vidéo, tu as l'impression d'avoir une voix de chiotte). Pour donner de l'amplitude aux voix, tu vas élargir le spectre pour donner de la force aux basses et aux aigus. Tu vas également supprimer le "souffle" et les bruits de fond. Ainsi les voix seront plus nettes et plus naturelles. Tout le monde n'a pas les moyens, ni la possibilité de capter le son avec des outils adaptés. Le logiciel son peu améliorer sensiblement la qualité audio qui est essentielle dans le rendu final de la vidéo. Va te balader sur des forum dédiés à la vidéo amateur. Tu y trouveras plein de tips, ainsi que les erreurs les plus courantes. Tu trouveras aussi des tutos qui te permettront d'apprendre par la pratique.
  10. Adobe Première pour le dérushage et le montage. Adobe After Effect pour l'étalonnage et les titres. Pour les avoir bidouillés un peu, Final Cut et Motion sont très bons également, pour OS X. Prévoir aussi un logiciel pour le son. L'équilibrage fait la différence entre amateur et pro.
  11. Et en plus, il a d'excellents goûts musicaux!
  12. Bravo! Et celle de Berglas, tu nous la montres quand?!
  13. Il me semble que l'aspirateur est dispo chez boulanger...
  14. Ils avaient fait un super placement de produit dans la série "le caméléon". Jarod en mangeait à quasiment tous les épisodes. On en trouvait peu ou pas à l'époque, du coup, aujourd'hui à chaque fois que j'en mange, je repense aux soirées TV avec mon père. Le pouvoir de la pub
  15. -The Writer's Journey, de Christopher Vogler -The Books of Wonder, de Tommy... Wonder -Magic By Misdirection, Dariel Fitzkee -Absolute Magic, de Derren Brown -Monsieur À l'Envers, de Roger Hargreaves
  16. Pas le droit de boire?! Quelle jeunesse effrayante! Je déconne. Tu peux remplacer bar par lycée, même si j'imagine que ça doit être un peu plus difficile. Ça reste un bon exercice, qui te permettra d'être serein le jour J. Pour les tours, je pense que si tu veux approfondir suffisamment pour présenter quelque chose dont tu es satisfait, il vaut mieux te concentrer sur un multiple de 3 (la sainte trinité). De plus ça te permet de lier les effets entre eux, et bâtir une histoire, sur 3 actes, ce qui rendra ta performance plus cohérente et mémorable. Bien sur ces 3 actes peuvent ne pas être 3 tours. Mais il me semble que c'est le plus simple, plus intuitif pour commencer. Si ton but est le table à table, tu peux prévoir 2 sets de 3 tours. Ce qui permet aux tables attenantes de suivre ta performance sans revoir la même chose. Enfin, c'est mon avis. Venant de toi, je suis flatté.
  17. Aaaah, les mains qui tremblent. J'ai bien du passer 3 ans à présenter mes mains tremblantes à des amis. Il n'y a vraiment qu'un remède, c'est le public. C'est la chose qui manque à la plupart des magiciens amateurs, un public varié qui leur permet de bosser encore et encore les mêmes tours. Car c'est à ce moment là que le tour devient secondaire et que tu t’aperçois que le plus important c'est les gens en face de toi. Donc premier conseil, remplace ton miroir par des gens. Je ne connais pas ton âge, mais tu dois bien te retrouver dans des lieux publics. C'est là qu'il faut t'entrainer. Aller voir des gens que tu ne connais pas et partager un moment avec eux (déjà sans magie, rien que pour discuter, je suis toujours étonné du nombre de personnes que ça effraie). Après pour le par cœur, je suis moins fan. C'est selon moi ce qui fait que beaucoup de magiciens ressemblent à des écoliers au tableau. C'est ce qui fait aussi que souvent, lorsqu'un spectateur intervient, ça crée un blanc. "Euh, attends, c'est pas dans le texte ça..." Et là, shake your hands! Pour moi c'est un ennemi de la performance. Tu apprends un texte quand tu joues avec d'autres gens qui apprennent un texte (théâtre,...). Ici, tu es censé jouer avec des vrais gens. De plus, tu vas leur présenter des choses qui vont les rendre enthousiastes, joueurs, communicatifs, imprévisibles... Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas avoir quelque chose à dire, loin de là, mais ça se passe du par coeur. Tu peux apprendre un plan, une structure si ça te fait te sentir plus à l'aise, mais il faut se préparer à ce que cette structure soit souple, car elle risque d'être malmenée par tes spectateurs. Mais tant mieux, le public c'est le meilleur outil du magicien. Tu dois faire un manip difficile, tu utilises ton public. Tu te souviens plus de la suite, tu utilises ton public. Un spectateur t'emmer... te taquine, tu utilises ton public. C'est ce jeu qu'il faut apprendre pour que la performance devienne agréable pour tout le monde. Détendue pour le magicien, libre pour le public. C'est tout bête, mais ça commence là. Si le public peu intervenir, réagir, participer, il aura l'impression de voir quelque chose d'unique, et non la 20eme représentation de la "carte qu'on sait pas trop comment elle est remontée dessus". De ces interractions vont découler ton personnages, ton jeu d'acteur, ta répartie... Bref, le public va te modeler au fur et à mesure. Bon alors, on a un public, et on a les interactions. Ha! Oui, maintenant faut le tour. Là t'es assez libre. Ça dépend de ce que t'as envie de raconter. Et honnêtement, c'est pas très important. L'important c'est comment tu le racontes, et pour ça, on retourne aux interactions. Malgré tout, il y a quelques effets qui par leur méthode et leur présentation sont de très bons entrainements pour la gestion du public. En plus, ils sont techniquement abordables. Que demande le peuple. Bon, je vais le ressortir encore. No Smoking de JL Bertrand, c'est la crème de la crème. Suivant ton âge, tu préfèreras peut être Flash de Chad Long. C'est l'effet qui m'a le plus appri le jeu avec le public. Stand Up Monte de Garrett Thomas. Ça ressemble beaucoup à celui du dessus, mais avec des cartes. Poker Test de machin bidule.. euh... Erick Casey! Automatique et basé sur ta capacité à communiquer. Avec des 3 effets, tu peux faire ce que tu veux, où tu veux. Ça tient dans les poches, tu peux greffer n'importe quelle présentation dessus, et tu peux modeler ta performance en fonction de ton public. Voilà pour mes modestes conseils. Bon courage.
  18. Christian, le funambour du calembule... non, le fulembule du canambour... rrrah! Le funambule de calembour!
  19. C'est juste, mais c'est ce que l'on a de plus proche. Et c'est moins lourd que d'ajouter un "peut être". À moins, bien sur de tourner différemment la phrase, mais il faudrait voir la phrase originale complète.
  20. J'avais déjà suggéré ça ailleurs, mais où? Il est possible de jouer avec les temps de conjugaison. "You can" devient "tu peux". "You may" devient "tu pourrais".
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