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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. C'est sur, il suffit de regarder l'audimat pour s'appercevoir que les téléspectateurs ne se retrouvent pas dans ce qu'offre les chaines. Il est fort ce Patrick! C'est comme quand il était passé à la radio pour parler des dérives d'internet. Il attirait l'attention sur l'anonymat et son climat favorable à l'insulte (ce qui n'est pas faux en soit) et lorsque les autres personnes présentes ont exprimé des opinions contradictoires, il s'est énervé et il est parti... en les insultant!
  2. Il n'y a pas vraiment d'******* ***** dans Trust Your Instinct. Et en Close Up, ça passe tout seul. Le Blinking est pour moi infaisable, bien que j' en apprécie les idées.
  3. «Ce qui est sympa en télévision, c'est de faire de la télévision pour les téléspectateurs. C'est un concept que certains mecs en place n'ont pas encore compris.»
  4. Donc tu le fais en tour de fin? Ça me semble difficile avec ta présentation (celle que tu suggères dans le magigazine), vu que tu arrives brulé. J'ai conscience d'extrapoler, mais c'est une vraie interrogation. Imagine, tu arrives brulé, tu fais l'effet, un peu empoté par tes blessures, et tes cloques se transforment en la carte choisie. Tu décides de ne pas faire la phase guérison. L'effet d'après, tu manipules le jeu parfaitement et tes cloques ont disparu. Tu n'as jamais eu un spectateur qui s'est interrogé de ça, voir qui l'a pointé comme ayant trouvé la solution? L'effet c'est que tes brulures deviennent la carte choisie. Si le spectateur dit "ah, mais t'es pas brulé en fait!" pour lui c'est job done, il t'a coincé (même si il ne sait pas comment). À ce moment là, l'effet a autant d'impact que si tu avais écrit la carte sur tes doigts. Ce qui est dommage parce que la brûlure est l'aspect important de la routine (beaucoup plus que retrouver une carte). Ce qui m'interroge, c'est que si tu fais la guérison, en plus de retrouver la carte, ça me semble être une routine trop lourde. Si tu fais pas la guérison, tout le monde sait que tu ne t'es pas brûlé, ce qui hôte toute tension dramatique. De plus l'effet me semble faible pour une conclusion (qui te permettrait de partir avant que les spectateurs confirment que tu ne t'es pas brûlé). Et enfin, je comparais avec la version originale, car dans cette version, tout le monde est certain que tu t'es brûlé, et la question, c'est "comment il a fait pour se guérir". Surtout que le feu a quelque chose de fascinant, et tout le monde s'est déjà brûlé. J'ai pas mal bossé sur l'effet original, ce qui fait que je m'interroge sur Branded, qui me semble être un pas en arrière plus qu'une évolution. C'est pour ça que je viens demander votre avis, histoire de connaitre d'autres points de vues.
  5. Oui. évidemment, je me demandais surtout si les spectateurs n'étaient pas curieux de cette guérison miraculeuse qui fait disparaitre les cloques en 10 secondes. Car à part si tu ressembles à Wolverine, ça amoindri sacrément l'impact.
  6. J'ai une question Alex'! Lorsque tes cloques disparaissent justement, est ce que tu en fais un effet? Si non, est ce que tes spectateurs remarquent que quelques secondes plus tard, tu es guéri? Ça m'intrigue un peu. Je présente un autre effet, qui doit être vieux comme le monde (et similaire), et qui permet de simuler une cloque "normale". Je le présente généralement, couplé avec la méthode de Wayne Houchin pour passer ses doigts dans la flamme d'un briquet. Je "rate", me brule et l'effet suivant est de guérir cette blessure, apparemment par magie. As tu également cette phase "guérison" pour branded? Ce qui justifierais en plus que ça ne te gène pas de te bruler pour retrouver une carte (ce qui me semble un peu exagéré). Quel est ton avis?
  7. Pareil! Je vais surveiller ça de près!
  8. Tu peux aussi regarder du côté de Peter Turner, si tu cherches du 100% et une présentation béton, c'est bluffant d'intelligence. Mon ancienne version préférée était celle de Joshua Jay, pour sa méthode mais surtout pour son boniment qui rendait cet effet attrayant (une sacrée performance en soit). Trust Your Instinct permet l'effet pur, tout en proposant une présentation qui, en plus de rendre la méthode invisible, permet de mettre ses spectateurs en valeur. Personnellement, je suis comblé!
  9. Un peu comme vous êtes en train de le faire avec le cinéma et le film Avatar? C'est vrai, en tournant le dos à une initiative mercantile qui capitalise sur le manque de culture des masses, on se ferme des portes. Choisir c'est renoncer.
  10. Je ne suis pas sûr de bien saisir, en effet.
  11. Haha! Je voulais le mettre entre parenthèse, mais j'ai trop vomis sur ce film. J'ai pris la résolution de ne plus en parler, lui et Avengers... Et oui, la merde marche quand elle est bien vendue. Mais si on veut parler d'éthique...
  12. Intéressant. Mais pour moi c'est une question mineure qui se pose en dernier recours, lorsque tout le reste est en place. Retournons dans ton restaurant si tu le veux bien. Le plat, son goût, qui découle de la façon dont il a été cuisiné entre en ligne de compte bien sur. Imaginons maintenant que ton restaurant se limite à ta description. Tu es dans une salle vide, et on t'apporte ta gamelle qu'on te jette à la gueule. Tu en conviendras, à ce moment là, la façon dont il a été réalisé importe peu. Par contre, si la table est dressée avec soin, que le lieu est confortable, que la décoration semble chargée d'histoire, et que tu t'y sens bien, il me semble que tu as la recette du bon restaurant. Si tu as l'impression de pénétrer un univers qui te plait, où tu trouve un personnel aimable, accueillant et pour qui tu sembles important, avec qui tu as des affinités, il me semble que tu n'iras pas fouiner en cuisine pour pinailler sur la marque des couteaux utilisés. On en revient à la même question, pour qui le magicien fait il de la magie? Voir pourquoi le magicien fait il de la magie? Il est là selon moi le problème d'éthique. La méthode importe peu, du moment que tu as quelque chose à dire. L'effet c'est bien, mais c'est rien. Si le magicien n'a rien à dire, rien à communiquer, qu'il montre un effet juste parce qu'il a trouvé une méthode intelligente et invisible, alors il se trompe de boulot. Ce serait comme un réalisateur qui fait un film parce qu'il a inventé une nouvelle caméra, mais avec un scénario débile et sans aucun sens de la mise en scène. C'est surement beau, mais ça reste complètement stérile. Et selon moi, il est aussi difficile d'utiliser intelligemment un compère, que de faire une passe invisible. Alors ok, le magicien n'est plus un superhéros qui arrive à dissimuler des mouvement ingénieux et difficiles. Et alors? Je n'utilise pas de compère, mais je n'ai jamais compris le scandale qu'y voient certains magiciens. C'est un scandale si le public le découvre, comme une levée double, mais sinon, c'est un moyen de créer un effet magique. Pas plus, pas moins.
  13. J'aime beaucoup présenter l'open prédiction. J'ai un peu moins l'occasion depuis que j'ai fusionné ma méthode avec Trust Your Instincts. L'important dans cette routine, c'est d'avoir une raison de présenter cet effet. Une idée, un concept à expliquer. Sinon, ça va sembler faible et vain. De plus, il faut que ton texte souligne l'impossibilité à chaque étape, sans être lourd ou redondant. Perso, j'ai 3 présentations différentes (oui, j'aime beaucoup l'effet). La première parle de vérité, et de la valeur d'une information. À partir de quand une affirmation est elle considéré comme fiable? Lorsque je pose la carte face en bas sur la table en disant au spectateur qu'il va inévitablement la choisir, il le dit lui même, l'info ne vaut pas grand chose. Si je la retourne ça devient tout de suite plus intéressant. Et ainsi de suite... Chaque étape soulignant l'impossibilité. La conversation dérive ensuite souvent sur la façon de traiter l'information, ce qui me prouve que j'ai bon. La seconde parle de voyance et de mythologie (un grand classique, mais ça marche toujours). Je commence en parlant de voyance, superstition, horoscope et je demande aux spectateurs quel est leur niveau de croyance en ces domaines. Je leur fait part ensuite d'une problématique qui me perturbe et décide de l'illustrer en leur parlant de Cassandre. Le tour étant exactement la même situation. Je fais un présage et mon auditoire ne me croit pas. Je continue avec l'histoire. Après la fin du tour, j'ai souvent eu des gens qui me disaient que je les avais influencé. De là m'est venue l'idée de cette histoire. La conclusion étant que si mon présage a influencé le spectateur alors qu'il n'y croyait pas, qu'en est il de la voyance et autres... J'aime bien cette présentation car elle est construite pour que le texte soit le dernier climax. L'effet est impressionnant et permet au spectateur de baisser sa garde pour lui asséner une problématique sensée, qui pousse à la réflexion. La troisième est plus légère et me permet de parler de cinéma. Lorsque je tombe sur un cinéphile et que l'on parle un peu cinéma, je lui parle de mon film préféré, Matrix. Dans Matrix, le héros va voir un oracle qui lui fait une prédiction. Il décide de ne pas y croire et s’emploie à empêcher les événements de se produire. Mais bien sur, n'ayant pas une vue d'ensemble, il se retrouve finalement à réaliser lui même la prédiction, par ses propres choix. C'est aussi une bonne façon de résumer l'Open Prediction . En plus, j'adore parler de cette trilogie, qui génère encore aujourd'hui, des débats enflammés. Bref, comme toujours, l'important c'est l'histoire.
  14. Tout dépend de comment on voit la magie. C'est une domaine très permissif, car il est très facile de surprendre. Dans la vidéo, enfin ce qu'on en voit, le public est surpris car il ne sait pas ce qui va venir (c'est souvent le cas). L'implication émotionnelle de ce genre de performance ne dépasse pas la chute d'une blague. De plus, le public n'étant pas habitué à voir de la magie, en live, il est très facile de le tromper. C'est une chose qui me dérange assez souvent, et j'ai un exemple assez effrayant, que tout le monde ici peu essayer. Imaginons, vous êtes entourés d'inconnus, et vous devez emprunter un objet. Par exemple, un briquet pour allumer votre cigarette. Au moment de le rendre, vous le faites disparaitre. Vous n'imaginez pas le nombre de: "Ah! Vous êtes magicien?!" Ça m'amuse d'imaginer des situations similaires. Genre, vous prenez un photo avec votre portable et on vous demande si vous êtes photographe. Vous dessinez un stickman et on vous demande si vous êtes peintre. Vous faites une blague et on vous demande si vous faites du Stand Up.... Bref. Bien sur, quelque soit nos ambitions magiques, tout le monde profite de cet état de fait. C'est plus dérangeant quand on capitalise sur l'ignorance du public par fainéantise, ou par manque d'inspiration, ou que sais je encore... Mais si comme certain le pense, la magie est un art, elle est avant tout un moyen d'expression. Qu'importe le média, il n'y a que des histoires. Et ces histoires nous permettent de faire passer des opinions, des idées, à ceux qui en sont témoins. Et elles vivent ensuite, sont transmises par ces témoins, répétées, rejouées. On est pas dans une action à grande échelle, mais il est possible d'informer, d'éduquer son public, de lui proposer plus qu'une suite de tours, de créer l’intérêt pour ce média, de faire sentir le travail que la performance demande. Il est vain d'essayer de faire changer les magiciens (si tant est que l'on est la crédibilité pour essayer), mais on peut travailler à faire évoluer le public, lui donner les clés pour mieux juger ce qu'il voit, tout en le divertissant. C'est selon moi le but du divertissement, provoquer une réflexion de façon engageante et ludique. Il y a une phrase de Desproges qui me trotte dans la tête: "Ne jamais s'abaisser à son public, mais l'élever à soit" Encore faut il se demander quel message l'on veut faire passer, et pourquoi le média de la magie est le meilleur choix pour faire passer ce message. Quand je vois des suites de tours hasardeuses, des suites de manipulations, des disparitions sans motivation, je vois des gens qui font de la magie parce qu'ils... font de la magie. Les raisons sont multiples et je me garderai de les lister. C'est un peu comme la liste de course comparée au roman. Le porno comparé au cinéma. Les outils sont pourtant les mêmes.
  15. Perso, je suis perplexe. J'ai conscience d'être peut être un peu pisse froid, mais au delà de la bonne qualité de réalisation (bien cadré, belle image, filtre bleuté bien utilisé), de la qualité des manipulations (à par la disparition finale "ouille", qui pour le coup m'a fait rire), je ne comprends pas le rapport entre les effets, l'ambiance et la musique. C'est surement une question naïve, mais elle est sincère. Quelle est la démarche? D'où vient cette mélancolie?
  16. Oh, faut pas pleurer comme ça. Pourquoi il est triste le monsieur? Il aime pas les matrix ou c'est parce qu'il se brule les doigts avec le papier flash?
  17. J'avais la même image en tête! Pas pour le jeu de mot, mais parce que quelqu'un a mordu à l'hameçon.
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