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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Bon, je veux bien comprendre la réaction pour les 90% de messages condescendants, mais quand même, la contribution de Gilbus est constructive et neutre. Dommage de la traiter comme les autres messages. Je comprends l'agacement, car elle arrive sur le tard, mais c'est dommage.
  2. Gilbus c'est le Mitch Buchannon des sujets désespérés.
  3. Du grand art! Ils ont une sacrée longueur d'avance ces Espagnols.
  4. Ça et Way Out... Ça en fait du bordel pour une prédiction. Sinon pour l'effet de base, avec la carte blanche, Imagine est bien plus puissant. Là, c'est juste flash. Ça me laisse froid.
  5. Hello! Un peu pareil que tout le monde, quel est l’intérêt? Si c'est simplement montrer ce que tu sais faire, je pense pas que ça passionne grand monde. Tu peux revoir tes cadrages. La plupart du temps, tu es trop proches de l'action. Sans parler du fait qu'on ne te voit pas. On dirait que tu fais de la promo pour tes cartes... ou tes ongles. L'éclairage ne fait pas pro. Du coup, l'ensemble de la vidéo perd en crédibilité. Mais ce n'est pas forcément rédhibitoire. Tu peux utiliser ce genre d'éclairage pour accentuer le côté "pris sur le vif". Mais pour une réalisation éditée et montée, c'est bof. Le montage est soit trop saccadé, soit inexistant. Essaie de réduire ton nombre de plan au minimum (tu peux faire des croquis pour détailler les scènes de la vidéo et trouver la meilleure dynamique) et garder un rythme dans la mise en scène. La musique est fun, mais il s'y passe beaucoup de trucs, bien plus qu'à l'écran. Ça accentue le côté molasson de ce que tu présentes, et attire l'attention sur les manips un peu hésitantes. Répète avec la musique que tu ajouteras dans la vidéo et essaie de t'aider du rythme pour réarranger tes routines. Bref, c'est un début, mais encore trop proche de ce que l'on peut voir partout sur youtube. Essaie de te démarquer.
  6. Surtout que déjà sur le trailer c'est moche. Mr. Pink n'a pas du se couper bien souvent dans sa vie.
  7. Tu peux regarder du côté de Colin Mc Leod, c'est un effet commercialisé. Pour la présentation, ce qui me chagrine, c'est la musique. J'aime bien Kavinsky, c'est pas le problème, mais... à quoi ça sert? C'est vraiment pas le genre d'effet pour cette musique, et il n'y a pas de chorégraphie.Sans parler du faire qu'on l'entend mal. Du coup, c'est juste pour "faire cool". C'est un peu juste.
  8. Personnellement, ça m'arrive par périodes. Le plus souvent durant des sommeils consécutifs à de longues périodes passées sur les jeux vidéos. J'ai lu ici et là qu'il y avait un lien, le jeu vidéo habituant un sujet à prendre contrôle d'un univers imaginaire. Durant ces moments de lucidités, je ne suis pas vraiment libre. J'ai juste tout à coup les commandes d'un rêve qui a déjà une situation définie. Je ne peux pas modifier mon environnement, comme un architecte. Néanmoins, il m'arrive d'avoir des actions sur les limites physiques habituelles. Tu seras surement intéressé par ce projet: Aurora Le futur du jeu vidéo? J'en ai entendu parler dans cette excellente émission, Mind Blow: [video:youtube]
  9. Denis Villeneuve est un réalisateur majeur. Une filmographie variée, une mise en scène sophistiqué, une direction d'acteur appliquée, et un goût pour les thèmes forts. Les projecteurs se sont tournés vers lui (chez nous) l'année dernière grâce au très bon Prisoners, un film commercial (une commande), mais qui proposait de vraies trouvailles de mise en scène et un scénario simple, mais délivré avec intelligence. Quelques années auparavant, son premier film distribué en France, l'incroyable Incendies, avait suscité l'adhésion chez les critiques, mais avait été boudé par les spectateurs. La faute à une distribution ridicule, et à une promotion confidentielle. Pas de star au casting, des acteurs québecois qui ne cachent pas leurs accents, et un propos centré sur un affrontement Chistiano-Musulman, délivré avec retenue et sans effets pyrotechniques inutiles. Bref, encore une fois, il fallait se lever tôt pour avoir accès à un des joyaux de ces dernières années. Je fais un flanc de la distribution, car vous allez voir, c'est encore le cas ici. Donc Denis Villeneuve revient avec Enemy. Techniquement, il ne revient pas vraiment, le film ayant été tourné avant Prisoners, mais pour des raisons commerciales, encore, il a été décidé de le sortir après. Le but étant de compter sur le succès d'un grosse production américaine pour mettre en lumière un film plus intimiste. Vous me direz, c'est noble, car c'est au bénéfice du plus petit film. Oui, mais il y a un mais. Le film ne sortira pas en France, sous le prétexte que ce genre de film ne trouvera pas son public. Mais passons. Enemy avec Jake Gyllenhaal et Jake Gyllenhaal. S'il reprend un thème courant au cinéma, celui de la dualité, exprimé par la rencontre du protagoniste avec un double aux origines troubles, l'approche est ici vraiment originale. Bien que le scénario risque de laisser les plus réfractaires à l'analyse sur le carreau, son écriture et la façon dont il est délivré frise le génie. Je n'en dirais pas plus, car si elle n'est pas le seul intéret du film, la surprise joue un rôle important dans sa réception. On retrouve bien sur toutes les qualités du réalisateur, et Jake Gyllenhaal prouve encore une fois l'étendue de son talent. C'est bien beau tout ça, mais pourquoi j'en parle. J'en parle car, bien que son thème n'en fasse pas mention, j'ai vraiment eu l'impression de participer à un tour de magie vertigineux. L'utilisation fine de principes chers à notre art, en font selon moi un véritable chef d'oeuvre, qui tient du miracle plus que du tour de passe passe. Et c'était déjà le cas avec Incendies. Bref, je vous encourage à vous pencher sur la filmographie de ce réalisateur québecois. [video:youtube] [video:youtube]
  10. Facile, je sais, mais ta diatribe ne mérite pas plus d'attention.
  11. Ça peut être intéressant en effet! Après, j'aime bien que le ticket de cinéma soit vite oublié, et me concentrer sur les images que le film forme dans la tête du spectateur. Siffler une mélodie, si le thème musical du film est très connu. Détailler l'acteur principal, et essayer de deviner ce qu'il provoque chez le spectateur (souvenir d'autres films, attirance physique ou non). Des couleurs, des sentiments que le film provoque, les goûts du spectateur... Pour le coup, ça vaut le coup d'être cinéphile, car la lecture peu devenir très profonde, car toute la base connue, permet d'oser des "guess" (sur la profession du spectateur, sur ses passions, sur son enfance) en ayant un filet de secours. Je précise que je n'utilise pas la méthode Cinémental. Je suis parti d'Hotel à la base, puis la méthode a un peu évolué au fil des performances (j'utilise aussi la loi "Six Degrees of Kevin Bacon"). Et si je veux faire un effet de prédiction, je peux finir en portant le T-Shirt correspondant au film choisi (en substitut de la clé de Hotel).
  12. Une bonne idée! Pour régler le problème du transport, ainsi que la crédibilité du matériel, je me suis fait des tickets de cinéma, qui donne une sensation plus impromptue au tour. Plus ils sont usés, et plus ils sont crédibles. Et le fait qu'ils trainent dans mon portefeuille est "plausible" (je collectionnais les tickets étant enfant). De plus, n'ayant pas à représenter l'affiche du film, je peux ruser. Le choix semble très grands, car j'ai glissé, dans le lot, des titres inexistants. Ce genre de routine est génial, car avec quelques bouts de cartons dans son portefeuille, on se retrouve avec un longue séance de lecture de pensée. Il y a tellement de choses à dire sur un film, sa perception, et ce qu'il dit de son spectateur.
  13. Pourquoi user ses nerfs de la sorte? On ne parle pas de ta peau. Vos intentions sont surement nobles, mais l'enrobage condescendant me semble un peu gratuit. Et contre productif.
  14. Les pères la morale sont de sortie.
  15. Malgré tout, la version de Mayol n'est pas à jeter. Il crée un puzzle, volontairement, pour créer connivence et empathie. Il est sur un pied d'égalité avec le public, malgré le fait qu'il présente l'effet. Il est narrateur pendant toute l'expérience, et ce n'est qu'à la toute fin qu'il devient protagoniste. Je trouve ça intéressant. Tout comme le fait d'obtenir sa première vraie réaction sur un anti climax. La différence est visible, mais, bien que la comparaison ne soit pas avantageuse, la présentation de mayol est valable. Et rien que ça, c'est une performance.
  16. Bien que la tendance que R!chard cite ne puisse être ignorée (il n'y a qu'à voir la partie du forum dans laquelle nous nous trouvons), il faudrait voir à ne pas créer une oposition là où elle n'a pas lieu d'être Comme le magicien, si le menuisier pratique la menuiserie pour lui même et le plaisir de contempler son ingéniosité, il est dans le cas que R!chard semble condamner. Selon moi, il faut savoir se situer entre les deux. Le plaisir de proposer une expérience valable pour autruit et la satisfaction d'une idée ingénieuse. D'autres y ajouteront la reconnaissance des paires, mais personnellement, je m'en cogne. Il me semble qu'une position extreme dans l'un ou dans l'autre peu entrainer une certaine forme de cynisme. "De tout façon, le spectateur ne connait rien,..." C'est dans la recherche d'un tout qu'un performer satisfait le public et lui même. Et ça se prête à tous les domaines. Personnellement, dans le design, j'alterne souvent entre proposer des idées que je trouve ingénieuses et qui tombent à plat, et des idées que je trouve sans intérêt et qui sont appréciées. Je suis satisfait de mon travail lorsque j'atteins l'équilibre, un travail dont je suis fier et qui a l'impact voulu: la satisfaction du client. Mais j'ai conscience que la satisfaction du client est prioritaire, car sans lui, je ne peux pas me dire designer. Comme le magicien doit son statut à son public, et non à ses connaissances. Donner avant de prendre. C'est comme la citation de Derren Brown que l'un des membres de ce forum a choisi comme signature (j'ai oublié le pseudo), sur le fait d'aimer ses effets, mais ne pas faire l'erreur de leur donner le rôle principal.
  17. Je suis d'accord R!chard, d'autant plus que je ne suis pas un fana de techniques. Et il est vrai que si les méthodes sont nombreuses, peu d'ACAAN me tiennent en haleine dans la présentation. Peut être car c'est souvent un défi de magicien plus que de spectateur. Mon "crush" pour la version de Turner n'y est pas pour rien. Ici, je m'étonne que cet effet qui est souvent jugé par une nomenclature stricte, ne tienne pas compte d'une nuance qui me semble cohérente. Bien qu'au regard de la présentation, cela reste anecdotique.
  18. Ok! Merci pour la précision. Ça donne à réfléchir étant donné qu'il y a une différence entre le fait de nommer un carte voulue et laisser le hasard décider (choisir une carte face en bas). Surtout que cette différence est perçue par le spectateur.
  19. Nommée et choisie aléatoirement, ce n'est pas le même effet. Après, je ne connais pas bien les classifications de l'ACAAN, donc je ne sais pas si ça joue pour l'un ou l'autre.
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