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Gael BJN

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Tout ce qui a été publié par Gael BJN

  1. Pas certain que ça vienne des spectateurs. Sinon pas mal! Ça fait plaisir de voir une web-émission de magie française bien réalisée. Un petit bémol, on sent trop la caméra pendant les performances. Les spectateurs semblent un peu empotés à la fin des tours ("je pars, je reste?"). La seule chose qu'il manque c'est une originalité, un peu de personnalité, et un peu plus de vie (en sollicitant un peu plus les spectateurs peut être?). En l'état, pas sur que ça passionne le profane. Mention spéciale pour les cordes. Le décors et l'angle choisis mettent bien en valeur ce très joli effet.
  2. [video:youtube] J'adore cet effet! C'est en partie à cause de lui que j'ai commencé. J'essaie toujours de lui faire une place dans mon set, un peu par nostalgie, mais surtout parce que c'est une valeur sur.
  3. Biaisées? Tu penses que tes spectateurs lorsqu'ils suivent ta performance, gardent en tête les réactions qu'ils ont vu à la TV et que ça impact leurs propres réactions? Et donc, à cause de ça, ils ne savent pas apprécier une performance qui essaie d'aller au delà de la démonstration (les saveurs en question). C'est pas tellement mon avis, car il faudrait partir du principe que les émissions de Street Magic sont marquantes, ce dont je doute. C'est bien sympa pour alimenter une conversation devant la machine à café le lendemain, pas plus. Les "wahou!" sont là pour que les téléspectateurs s'identifient, réagissent et donc, ne zappent pas. Comme toute émission de téléréalité où on nous gave de gens qui pleurent ou s'engueulent. De plus, les tours se doivent être le plus direct possible pour correspondre au format multi entrées. Au final, ça sert juste à passer le temps. Derren Brown a commencé avec un format multi entrées, puis a pu commencé à créer des ambiances et de vraies routines quand il a eu accès a format plus libre (4 ou 5 entrées par épisode). Depuis qu'il est passé au format long, avec moins d'effets, c'est encore plus fort. Y a qu'à voir le succès sur le public anglais. Pourtant, même là bas, j'ai pas eu l'impression de souffrir d'une quelconque comparaison (à part lorsque ma performance était moyenne, ça arrive). Pourtant y aurait de quoi. Encore une fois, c'est de mon point de vue d'amateur qui fait de la magie quand il a envie. Pour un pro, qui fait de la magie quand il le doit, le point de vue doit différer. Je me base sur ce que je connais.
  4. Ça dépend. Bouger une marque de bronzage pour bouger une marque de bronzage, c'est sur que c'est impossible, c'est visuel, mais pas spécialement miraculeux. C'est le principe du sandwich. Si la spectatrice se plaint de sa marque de montre, et que tu lui déplaces vers un endroit où elle sera moins visible, là, ça devient un miracle (je comprends pas pourquoi il a pas fait ça d'ailleurs). Tu as répondu à un besoin en utilisant un pouvoir magique. Le magicien peut jouer avec ça. Soit il créé lui même un besoin, soit il utilise ce qu'il a à sa portée. Exemple: Tu fais choisir une carte à un spectateur, tu la perd dans le jeu, puis tu le mélanges face en haut et face en bas, et d'un geste magique tu remets les cartes dans le même sens, sauf la carte choisie. C'est un bon tour. Tu fait choisir une carte à un spectateur, tu la perds dans le jeu et quand tu le donnes au spectateur pour le mélanger, il le fait tomber. Tu rassembles la cartes en vitesse, comme tu peux, et elles finissent dans tous les sens. Un geste magique, tout retourne à la normal sauf la carte choisie. C'est un miracle. De plus, les spectateurs ont assistés à quelque chose d'"imprévu", inédit, juste pour eux. Ils ont senti, en plus de la surprise, de la gêne, de la compassion, et du soulagement. Quand je regarde Tommy Wonder, je vois que de l'imprévu. Il essaie de sortir de situations incroyables même pour lui. J'ai l'impression d'être témoin d'un événement unique, pas d'une démo. Sans compter l'empathie générée par le fait qu'il se donne le rôle du protagoniste (celui qui souffre). "Wahou!" c'est cool! C'est télégénique, et dans la vie réelle, ça fait du bien à l'égo du magicien. Il peut se prendre pour un américain . Mais "Wahou!" c'est facile, et ça reste très en surface selon moi. "Pense à un nombre, tiens je l'avais prédit." "Wahou!...Comment ça marche?... Ça à l'air malin, j'ai rien vu!... Tu le connais celui de la femme coupée en deux?... On mange quoi ce soir?" Je sais pas. J'ai pas l'impression que le spectateur ai besoin de s'entendre s'émerveiller pour s'émerveiller. Au contraire. Moi de même.
  5. Différentes personnes, différentes expériences. Bien sur, ça m'est déjà arrivé, au début. Souvent, lorsque je présentais un tour, on me demandais si je savais faire ci ou ça. Au début, je me demandais quoi répondre, pour ne pas perdre la face. Ensuite, je cherchais à rebondir sur la demande pour présenter un effet que je savais faire, ce qui marchait plutôt pas mal. Enfin, je me suis rendu compte que le problème était à la base. Je présentais des tours. En ce sens, il était normal que l'on me demande si je savais faire la même chose que les magiciens TV, car je ne proposais rien de plus, si ce n'est une différence de proximité. Il n'y avait rien de suffisamment personnel dans ma "performance" qui m'empêchait d'être amalgamé au reste des magiciens (qui dans l'inconscient collectif, bénéficient d'un savoir commun). Bref, ça m'a poussé à réorienter les choses vis à vis de ma personnalité. Certaines lectures m'y ont beaucoup aidé. The Writers Journey de Christopher Vogler en particulier. Quel livre! J'ai commencé à présenter "quelque chose" de plus personnel, plus réfléchit, dénué d'étiquette. De plus, en tant qu'amateur, pas de contraintes, pas de compromis. Ça doit être là que j'ai commencé à faire de la magie, et non des tours. Et depuis, j'ai plus de problème de comparaison. C'est logique quand on y pense. Pour le cinéma c'est pareil (oui, encore). Si tu t's devant le film, tu vas commencer à chercher ce que t'aurais aimé voir. Tu vas comparer à un autre film du même genre, et des scènes qui t'ont plus marqué. Mais quand tu es pris dans l'intrigue, et que tu vis le film comme le protagoniste, il n'y pas de comparaison, il n'y a plus rien. Juste toi et l’œuvre. Tu risques même, après coup, d'enjoliver certains passages pour le plaisir de te replonger dans cette séance qui t'a tant marqué.
  6. Si je te dis "de rien" ça va sonner aussi prétentieux que si je te dis que tu n'as pas besoin de dire merci. Donc je vais m'abstenir (oui c'est une prétérition de lâche). Du reste, c'est qu'un point de vue, il est fait pour être contredit.
  7. J'ai pas tellement ce sentiment. Enfin, fort, oui, c'est sur. Le public, généralement, recherche quelque chose de fort. Mais fort comment? Selon moi, quelque chose de fort émotionnellement (quelque soit le média, magie ou non). C'est un exercice difficile (mais pas impossible) pour les magiciens TV qui font du prêt à porter, mais en close-up, on fait du sur mesure, c'est donc plus aisé. La proximité n'est pas la même non plus. Moins de contraintes. Les émissions comme celles de Dynamo, Blaine, sont très proches de la pornographie. On enchaine les tours, on voit des gens réagir à notre place, et si il y a un scénario, il est souvent accessoire. Ça sonne péjoratif, mais selon moi c'est très bien, pour les magiciens close up. Les gens parlent de magie, ils la voient d'une manière moins ringarde, et lorsqu'ils voient un magicien faire de la magie spécialement pour eux, ils découvrent de nouvelles saveurs. C'est la différence entre voir et vivre. Tu peux regarder 15 vidéos magiciens qui volent des montres, le jour où c'est la tienne qui disparait de ton poignet, tu t'en souviens toute ta vie.
  8. Tu veux dire, à part le plot twist sur la sauce salade?
  9. non... en fait non... pas très intéressante tout au plus.
  10. Soit vous allez faire un tour chez les anglais.
  11. Au contraire, c'est de la tv, et devant un écran, pas de proximité. L'étiquette magicien rend l'effet à peine plus réel qu'un trucage cinématographique. Il y a beau avoir des spectateurs autour qui permettent un étonnement par procuration, on reste très loin du fait de le vivre en live. Et en performance le tour n'est qu'une partie d'un tout. Et si ce tout fait sentir une proximité au spectateur, quelques chose d'impossible mais tangible, ce sera beaucoup plus fort que n'importe quelle émission de TV. Ça n'est pas comparable. Ce ne sont pas le mêmes sens qui sont solicités, et donc pas les mêmes émotions.
  12. Oui "est devenu". Je ne parle pas de sa petite histoire de mystery box, au demeurant intéressante (même si elle est quelques fois servie en excuse à quelques projets bancals). Je parle de son aura qui depuis quelques temps devient sérieusement cross-média (voir omni-média). Son nom est devenu un moyen de signifier qu'un projet sera "mystérieux". Que ce soit usurpé ou non, c'est étonnant, surtout que son orientation cinématographique s'éloigne de cette vision. Après, quand je pense mystérieux, d'autres faiseurs me viennent en tête avant lui.
  13. C'est une tradition là bas. Les mecs sont bons! [video:youtube]
  14. Vous avez senti quelque chose à Paris? Vidéo
  15. Les seuls effets utilisant des "techniques psy" sont Wich Hand, Wich You Were Here et Lie To Me (je t'ai mis plus de précision en MP). Pour le reste, c'est du 100% à condition de maitriser sa présentation sur le bout des doigts, et d'oser certains passages culottés.
  16. Ce projet doit son origine à la rencontre entre le journaliste et écrivain Louis Pauwels, qui avait publié précédemment un ouvrage consacré à Gurdjieff, et l'ingénieur chimiste Jacques Bergier, passionné par toutes sortes de mystères et préfacier de la traduction française de l'ouvrage de Charles Hoy Fort, un écrivain américain qui enquêtait sur les phénomènes inexpliqués. Sa mise en forme nécessita cinq années, sur la base d'une volumineuse documentation (qui sera inventoriée en 2007 à la Bibliothèque nationale de France dans le « Fonds Pauwels »). Leur objectif est alors d'éveiller la curiosité du public : « Il y aura sans doute beaucoup de bêtises dans notre livre, répétons-le, mais il importe assez peu, si ce livre suscite quelques vocations et, dans une certaine mesure, prépare des voies plus larges à la recherche » Source On peut le voir comme l'application d'une méthode scientifique dans un raisonnement ésotérique. Malgré tout, certains faits présentés dans le livre, sont bien des faits, même si le ton romancé laisse place à d'autres phénomènes plus incertains. Le Matin des Magiciens n'a pas vocation à être un exposé. Le livre est un agitateur qui provoque curiosité, réflexion, recherches annexes et stimule l'imagination. Enfin, pour moi, sa force était là.
  17. Marrant cette vidéo. Pointer du doigt le fait que certains passages soient bidons... Dans du réalisme fantastique! Il m'arrive d'enfoncer des portes ouvertes, mais celle là, je l'aurais pas tenté. J'aimerais bien les entendre sur Ramanujan ou Edgar Cayce.
  18. Là encore, toute la recherche scientifique est basée sur l'incertitude quand au capacité de perception humaine. En témoigne les théories sur le temps et l'espace, comme exemple global. Il en va de même pour tous autres outils utilisés qui ne sont considérés que comme "les mieux adaptés" et non comme des dogmes. On en a encore eu la preuve il y a un peu plus d'un an, lorsque certains scientifiques du CERN on mesuré la vitesse d'une particule supérieur à la vitesse de la lumière. Ils n'ont pas jetés directement les résultats à la poubelle, en se disant que selon nos acquis c'est impossible, ils ont cherché la cause de ce résultat. (déception: c'était une erreur de mesure). Je pense que les sceptiques, même s'ils empêchent certains de rêver la plupart du temps, sont également ceux qui mettent en lumière des phénomènes vraiment inexpliqués (lire "Le Matin des Magiciens", c'est autre chose de Geller). Sans eux, il y a un phénomène "Le garçon qui criait au loup". On laisse certains rêver, mais lorsque nous nous trouverons en présence d'un vrai miracle, on le passera à la TV, et on passera à autre chose. Je caricature pour simplifier. Le sceptique, plus que les autres, veut tutoyer la transcendance, et comme chacun il doute. Il ne veut pas se contenter d'un miracle de pacotille, même s'il sait en tirer certains enseignements, et à tendance à voir d'un mauvais œil les faux prophètes. Mais ça ne l'empêche pas, pendant quelques instants, de poliment fermer les yeux.
  19. 1) Si tu as l'habitude de comprendre les vidéos en anglais, tu ne devrais pas avoir de mal. Il est possible que tu te repasses certains passages, à cause de son accent, mais tout est très clair. Bien sur, pour qu'une "technique psy" fonctionne pour toi, il y aura un travail de transposition ( en français et suivant "ton français"). 2) Tous les effets sont impromptus, sauf Trust Your Instincts et Isabella's Star (quoique certaines solutions sont données pour présenter cet effet de manière impromptu).
  20. Étonnant de voir comment J.J. Abrams est devenu Mr Mystère. Quelques mois après la sortie de S., le roman mystérieux, voici le jeu mystérieux de cartes mystérieuses, dans sa boite mystérieuse. Les cartes portent le logo de sa société de production. Et ce qui est super cool avec le mystère, c'est qu'on a pas besoin de te montrer ce qu'on te vend! Enfin bref, c'est mystérieux...
  21. Je peux te conseiller cette vidéo. C'est de la vulgarisation, c'est amusant, mais c'est juste. [video:youtube] Bon, évidemment, ça ne doit pas répondre au critère "objectivement intéressant". Mais je ne pense pas qu'il existe une telle chose. Et si elle existait, je ne pense pas que nous ayons les clés pour la cerner.
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