Tableau d'honneur
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En ce qui concerne le débat sur le terme mansplaining, je pense qu'il y a un intérêt à employer un terme, quand bien même il paraîtrait bizarre, snob ou inutilement compliqué : ce qui compte, ce n'est pas son étymologie, mais ce qu'il désigne. Prenons les exemples flagrants du racisme ou de l'homophobie : avant l'invention de ces termes (ou du moins avant leur entrée dans le langage courant), il y avait déjà des cons (pour reprendre le substantif proposé par Florian) qui n'aimaient pas les étrangers ou les gays. Seulement à l'époque, ils étaient plus nombreux, et peu de gens s'en offusquaient (au sein de la communauté blanche hétéro, du moins !) Mettre une étiquette sur les comportements n'a pas changé ce que subissaient ces minorités, mais cela a permis de faire un premier pas vers la reconnaissance de ces problèmes. Et petit à petit, les lignes ont bougé, et la tendance s'est inversée : aujourd'hui, les comportements racistes ou homophobes ne sont plus admis, ils sont condamnés par la loi et, surtout, ils sont devenus honteux. Bien sûr, la linguistique n'est pas seule responsable de cette évolution des mentalités, mais il est permis de croire qu'elle y a contribué : avant de pouvoir blâmer un comportement, il est nécessaire de pouvoir mettre un nom dessus. Si j'ai suggéré plus haut de parler de condescendance, c'était uniquement pour permettre aux lecteurs de poursuivre le débat de fond sans se braquer en criant à l'anglicisme ou (ouvrez les guillemets avec des pincettes) au "pseudo-intellectualisme". Il aurait probablement été plus judicieux de parler de condescendance envers les femmes, puisque l'objectif affiché de ce mot-valise est bien de le distinguer de la condescendance "classique". Je conçois parfaitement qu'on puisse être condescendant, si le contexte le justifie. Je l'ai démontré moi-même il y a quelques pages, en donnant une définition de la condescendance à l'usage de ceux qui ne comprendraient pas ce terme (et je le refais ici, en expliquant que j'ai été condescendant aux gens qui ne l'auraient pas compris ). Patricia l'a fait aussi, pour montrer à son contradicteur ce qu'on ressent quand on le subit. Être condescendant avec quelqu'un qui le mérite, c'est toujours possible, et l'expérience prouve que cela peut même être drôle. Là où le bât blesse, c'est que le fait d'être une femme ne justifie pas cette attitude. On peut être condescendant envers une femme parce qu'elle est arrogante ou stupide, au même titre qu'on peut l'être envers un homme arrogant ou stupide. Mais pas pour la simple raison qu'elle est une femme : ce serait aussi absurde que de s'en prendre à une personne parce qu'elle est noire, asiatique ou homosexuelle... Quant à l'argument selon lequel la discussion aurait été différente si on l'avait improvisée en face à face, c'est évidemment vrai : les réactions auraient été plus spontanées, peut-être moins réfléchies et probablement plus faciles à interpréter (l'éternel problème du ton qui ne passe pas forcément à l'écrit, mentionné plus haut par Yann ou Fredopathe... que l'intéressé m'excuse !). C'est vrai, les réactions auraient été différentes, mais... ceci n'est pas une discussion entre amis autour d'une table ! Nous sommes sur un forum, où nos propos vont rester indéfiniment, où ils seront consultables en ligne par des gens qui n'ont pas participé à cette discussion. Il convient donc d'en tenir compte et de s'exprimer en conséquence : pas de dérapage (sur le vif, ça peut se comprendre, on s'excuse et on redresse le tir), pas de propos hâtifs (ne disons rien que nous pourrions regretter dans un an) et, surtout, pas de "je peux me permettre de dire ceci parce que mes interlocuteurs me connaissent et savent que c'est du second degré", puisque nos messages seront lus par une majorité de gens qui ignorent qui nous sommes... Prenons donc garde à ce que nous disons, et ne reprochons pas aux gens qui s'expriment sur un forum de s'exprimer comme sur un forum...6 points
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@Patricia et @Maria A. j’ai lu attentivement vos messages (et les autres aussi) mais j’ai trouvé chacune de vos interventions subtile et juste....Les réactions semblent par contre assez urticaires chez certains hommes quand on aborde le sujet des femmes en magie. d’une manière générale quand une minorité aborde son cas à la majorité, sans se plaindre pour autant, cela provoque souvent une levée de bouclier assez violente: pour illustrer mon propos, j’ai un ami vegan, non militant, qui me disait qu’a chaque fois qu’il doit annoncer ce choix qui n’engage que lui, il subit pas mal d’agressivité des « carnivores », bien qu’il ne les juge pas.... J’avoue ne pas arriver à comprendre se comportement, en tout cas, vous avez toute ma sympathie Quand à @Florian CHAPRON je pense que malheureusement son cas est désespéré, et je trouve ses propos, son ton et son langage très limites...sans parler de sa condescendance, mais j’imagine qu’il va dire que je n’ai pas d’humour...et qu’il va m’inviter à péter;)5 points
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Livraison à la fin du mois pour les contributeurs tout a fait j'ai accéléré le processus puisque la sortie était pour Aout. Merci pour votre soutien5 points
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J'ai eu le bonheur de les découvrir en live au Tedx de Rennes. C'est drôle, c'est fin et nous fait réfléchir sur notre rapport à l'autre, à notre langue, sur le fait que finalement la simplification a vraiment du bon et que probablement sommeille en chacun(e) de nous un vieux réac A apprécier sans modération Nous avons été prof de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce qu'on a toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. "Les deux belges qui veulent simplifier la langue française" : tout est faux dans cette phrase. Pas "simplifier" mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la "langue française", seulement son orthographe. Car l'orthographe, c'est pas la langue, c'est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s'agit peut-être que d'un énorme malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? « , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire ».4 points
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Tu ne provoques rien, ni ne bouscules personne car tu ne débats pas. Pour rappel le débat est un échange dans lequel chacun expose ses arguments. Où est ta construction narrative ? Où sont tes arguments de fond ? je ne parle pas de ressenti, je te parle du fond (et non de la forme) : sur ce sujet, tu n'as pas d'arguments de fond, de pensée construite et réfléchie. La ponctuation, les temps de pause ne changent rien à la vacuité du contenu. Le sujet initial n'est pas celui-ci, tu n'en as même pas effleurer la surface et tu te présentes en mètre -étalon du QI d'autrui : mazette je suis ébaubie. Une pique car tu soulignes que je m'appuie sur des écrits externes en citant mes sources ? Pour moi c'est un compliment : c'est une preuve d'intelligence que de s'appuyer sur des personnes plus compétentes et d'honnêteté intellectuelle que de les citer. Un peu d'auto-critique : dans nos échanges, j'ai commis le pêché de manquer de discernement. Ta suffisance est finalement le paravent de ton manque de profondeur. Tu n'as avancé aucun argument de fond, ce qui est un exploit à saluer* au regard de tes pavés. Pour ma part, je retrouve mon discernement et arrête là ces échanges définitivement stériles. J'aurai dû le faire plus tôt mais l'attirance du vide probablement*... * plaisir d'offrir, joie de recevoir : est-ce suffisamment mordant et piquant ?4 points
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C'est sans conteste quand j'ai dit à ma femme que j'avais fait disparaitre mon livret A pour m'acheter une moto.3 points
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je te remercie pour ce que je prends comme un compliment Néanmoins, je m'inscris en faux contre l'idée qu'on peut être spontané tout en étant réfléchi : c'est comme dire qu'on peut être sec tout en étant mouillé, ou blanc tout en étant noir. Ce sont deux antonymes, donc incompatibles par définition. ... ce qui démontre que ton message spontané n'était pas réfléchi Je pense que tu es passé à côté du fond de mon propos : il ne s'agit pas d'aseptiser tes propos ou de soigner ton image de marque, mais simplement de réfléchir un peu plus loin que "si je dérape, je me rattraperai, de toute façon on discute entre potes". Ce que tu écris va être lu par des gens qui ne te connaissent pas, et qui vont l'interpréter à travers leur propre filtre. Ce que tu croyais être une plaisanterie sera parfois perçu comme une agression. Je prends l'exemple d'une figure de style que tu apprécies particulièrement : Je ne sais pas trop quel message tu entends faire passer j'imagine qu'il s'agit de ridiculiser le magicien pousse-boîtes que tu singes), mais cette manière de t'exprimer donne l'impression que tu cherches à infantiliser ton auditoire. Je sais que ça se veut comique, mais ça ressemble davantage à Tintin au Congo qu'à du Michel Audiard. Ceci dit, n'est pas Audiard qui veut, je te l'accorde... Bref, se montrer respectueux sur un forum, ce n'est pas s'avilir en s'abaissant au niveau des bien-pensants et des politiquement corrects, c'est surtout te montrer respectueux envers tes contradicteurs, ne serait-ce que pour éviter qu'ils ne se braquent. Et quand tes interlocuteurs ne s'énervent pas, ça conduit à des débats bien plus enrichissants...2 points
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ll serait intéressant d'avoir le point de vue de linguistes sur le sujet des mots-valises et de leur utilité (ou pas). Tu es suffisant avec tes contradicteurs (homme ou femme). A mon tour de l'être, bien que je goûte peu l'exercice. Il est difficile voire impossible de débattre en profondeur avec toi. Tes convictions et tes opinions sont respectables mais tes arguments pour les défendre sont faibles et n'incitent pas à approfondir le sujet. Il y avait pourtant matière à des échanges contradictoires et riches : la linguistique, la diffusion de la culture anglo-saxonne par l'appropriation de mots pour décrire des situations, l'enrichissement ou l'appauvrissement de la langue et de la pensée via les mots-valises, le néoparler, le patriarcat et ses dérives, le féminisme et ses dérives, les misogynes, etc. Tu réduis ton raisonnement à une intime conviction,à une amie qui pense comme toi et à des claques aux c*****rds. Nous sommes loin de bretter avec panache. Sur d'autres sujets, d'autres interlocuteurs ont essayé de t'expliquer parfois directement ou avec plus de discrétion ta suffisance dans les échanges. Sont-ils tous des imbéciles, des coincer de l'anus qui méritent de péter un bon coup ou serait-il possible que tes formulations te nuisent car elles te font passer pour tel ? Si c'est le cas, alors tu gagnerais à prendre en considération les sentiments que tu produis chez autrui et qui ne sont peut-être pas le reflet de ta personnalité (à moins que tu sois réellement suffisant tout simplement). Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) et Quand la girafe dans avec le chacal seront mes lectures de cet été. Elles pourront peut-être également t'intéresser ou pas.2 points
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Pourtant il n'est guère récent : Le terme « splaining » et le verbe « splain » en anglais existent depuis 1989 et décrivent en général des explications condescendantes qu'elles soient courtes ou étendues. Dès lors, le terme a connu plusieurs préfixes se référant à la personne qui fait l'explication. Le terme « mansplaining » est celui qui est le plus communément utilisé et serait apparu en 2008 après la publication d'un article de l'écrivaine Rebecca Solnit dans le Los Angeles Times, où elle racontait comment son interlocuteur lui avait longuement parlé d'un livre, sans qu'elle parvienne à lui expliquer qu'elle en était l'auteure (cocasse, non ?). Elle n'utilise pas le terme « mansplaining » mais décrit le phénomène comme quelque chose que toutes les femmes connaissent (malheureusement oui)*, et les premières occurrences du mot apparaissent sur Internet à ce moment-là * tiens un bel exemple. Je ne connais aucune femme qui viendrait en experte expliquer à un homme comment vivre certaines particuliarités masculines (érection du matin, coup de pied dans les parties, etc.). En revanche, le nombre d'hommes (en dehors du corps médical) qui ont pensé utile de m'expliquer tous ces événements qui font ma vie de femme (règle, grossesse, allaitement...) sont assez nombreux pour être notés !2 points
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L'intérêt des mots a été fort bien démontré par Orwell dans son ouvrage 1984. Je fais une nouvelle fois appel à Wikipédia. Novlangue ou néoparler : Le principe est que plus l'on diminue le nombre de mots d'une langue, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les médias de masse tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, etc. C'est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique. Deux exemples forts pour illustrer qui vont en plus me permettre d'atteindre un point Godwin () : Ainsi l’on peut trouver des exemples plus probants de novlangue si l’on se tourne vers la propagande nazie, que l’historien Matthias Heine remet au goût du jour, en mentionnant par exemple ces deux cas de glissement sémantique : « Aktionen » (opérations), terme neutre qui renvoie pendant la dictature aux opérations contre des juifs ; et « Betreeung » (prise en charge), un euphémisme qui désignait l’assassinat des personnes handicapées. Bref les mots ont un sens. Condescendance ne permettait pas d'embrasser le principe de patriarcat sousjacent. Mais je conçois que cela amène de fortes dérives et qu'il convient d'en user avec parcimonie.2 points
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Je lui dis que mon fils est fan de danse ? Ou bien, j'attends... Je voudrais pas le choquer...1 point
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Bon, Je vais être franc en essayant de ne pas être blessant. Tout d'abord je ne vois pas quel spectateur peut être amusé par ce type de routine... en réalité si, je le sais bien : les magiciens. On entraîne le spectateur dans un bazar impossible avec des justifications complètement improbables, c'est long et fastidieux avec un final qui manque de puissance à mon goût. A la fin je me dis tout ça pour ça ! oui c'est impossible d'un point de vue de magicien mais magique ? je ne pense pas, on perd une carte dans un jeu et on la retrouve au bout de 10 minute en écartant un tas de possibilités dont le jeu marqué, le forçage etc... ce qui est bien dommage car avec ces derniers la routine aurez pu gagner de la fluidité. Bref, une routine pour magicien qui ne m'a pas fait pas rêver. Après peu être que la présentation est juste très mauvaise et que le "truc" et fantastique en réalité mais ce n'est pas parce que l'on ne connait pas le secret qu'un tour est bon et inversement. Après je n'ai pas vue la réaction des gens sur ce tour et ce que j'explique n'est donc que supposition près à être réfuté si il est nécessaire.1 point
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J'adore !!!! L'occasion de faire un peu de pub à un ami, Bernard FRIPIAT, auteur de théâtre, acteur ... et coach d'orthographe. Découvrez son site plein d'humour (http://www.orthogaffe.com/) dans lequel il propose une web série intitulée "L'ORTHOGRAPHE : 99 TRUCS POUR EN RIRE ET LA RETENIR". Il est aussi chroniqueur sur Europe1 tous les samedis matin à 7h25 où il choisit et commente le "mot de la semaine" (https://www.europe1.fr/animateurs/bernard-fripiat). Bob1 point
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Horoflash de Daniel Miraskill . Notice Français. 20 euros fdpi. «Horoflash» vous permet de prédire avec certitude le signe astrologique d’une spectatrice !!! Après avoir déposé une carte face en bas devant une spectatrice, vous lui présentez une roue Zodiacale sur laquelle sont représentés les Signes et les Symboles Astrologiques. Vous attirez son attention sur les correspondances entre les traits de personnalité et le signe astrologique. Après que la spectatrice vous ait livré son signe, vous retournez la carte que vous aviez auparavant posée devant elle. Quelle incroyable surprise pour la spectatrice, que de constater que la carte est celle correspondant à son signe astrologique ! Comment vous a t’il été possible de connaître son signe avant même qu’elle ne vous l’annonce ??? En plus d’être un effet magique «Horoflash» est aussi un effet mystérieux, car il fait appel à un autre sujet très mystique : l’Astrologie. «Horoflash» ne nécessite pas de manipulation particulière, ni de préparation fastidieuse. Très facile à présenter en toutes circonstances. La carte est vraiment déposée en face de la spectatrice avant qu’elle nomme son signe. Toutes les cartes peuvent être données à examiner. Cartes format Poker1 point
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Salut Maroine, normalement oui, c'est même la force d'Apple, un écosystème simple et efficace. J'ai toutes mes app' sur tous mes appareils Apple.1 point
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Bonjour, je trouve que c'est une excellente idée d'en parler sur ce site, et je suis totalement d'accord avec vous, il faut faire changer cette image de rôle secondaire qui est porté aux femmes dans la magie!! On a tellement de choses à montrer, et on ne demande que l'intégrité. J'ai participé à une scène ouverte où j'étais la seule femme, et je trouve qu'on est un peu mises de côté. La moitié des artistes qui se présentaient sur scène ne m'ont jamais adressé la parole, un sourire, rien du tout, ce qui fait que je ne me sentais pas vraiment à ma place... Mais il faut essayer de s'imposer et faire du fait que nous sommes des femmes une force! Il y a un terrain énorme de choses à aborder rien qu'en étant une femme.1 point
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bon ben à défaut d'avoir atteint les 100 pages, celle des échanges concernant le sujet à mon avis l'a été... peut être pourriez vous poursuivre par mp, non?1 point
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je plussoie. J'ai raté l'info et je ne découvre le projet que maintenant1 point
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L'intégralité de cette intervention est à saluer : construite, raisonnée, intelligente, respectueuse, etc. Que l'on partage ou non les propos tenus, que cela fait du bien de te lire. MERCI !1 point
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Personnellement, j'ai eu un retour extrêmement intense avec un tour très simple : l'index coupé en deux, qui s'effectue avec les mains, sans accessoire. Une collègue qui était située à bonne distance m'a vu réaliser l'effet et elle a ouvert de grands yeux d'étonnement tellement l'impact a été immédiat sur elle! Parfois, la situation est telle qu'un tour très simple a un impact puissant sans que le magicien lui-même s'y attende.1 point
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Il est important de remarquer qu'il existe ce qu'on appelle la psycholinguistique et notre façon de percevoir les mots dans notre langue maternelle ou dans une langue étrangère selon des différents processus cognitifs (autre sujet assez large et il y a un ouvrage assez connu de N. Chomsky à cet égard) . Bref, la perception d'un mot en langue étrangère ne fait pas changer son signification.1 point
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Le concept de mansplaining me semble être un cas particulier d'une attitude humaine répandue consistant à la ramener de façon très suffisante sur des sujets qu'on ne maîtrise parfois même pas, mais en voulant marquer la supériorité de sa propre expérience par rapport à celle de son interlocuteur, et qui en plus permet d'excuser à peu près tout et n'importe quoi quant à ses propres agissement... Quand cette attitude se manifeste chez un homme envers une femme et parce qu'elle est une femme, elle fait partie d'une posture plus vaste qu'on peut appeler sexisme, misogynie...etc selon les nuances. Le fait de donner un nom particulier à cette posture dans ce contexte précis a justement le mérite d'orienter le propos vers ce contexte. Je vois pas le problème...1 point
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Le concept du Mansplaining est l'antithèse du débat, puisque c'est une façon de couper court à toute discussion sur le principe que seule compte la parole de celui ou celle qui se considère comme opprimé . C'est aussi une forme de sexisme inversé ou la parole et les arguments sont discrédités non pas sur le fond mais sur la base de la catégorie sexuelle du sujet qui s'exprime. Le concept trouve ses origines dans les années 1970 lorsque la non-mixité est devenue une forme de militantisme, caractéristique de certains mouvements féministes, ou encore des mouvements antiracistes ou LGBT ). Dans cette perspective, il s’agit de réserver ponctuellement des espaces de réunion et de parole à des groupes perçus comme opprimés, en excluant des personnes considérées comme appartenant à un groupe de « dominants », voire d’« oppresseurs ». Dans l'actualité récente, il y a eu ces polémiques sur des réunions de "non mixité-raciale" ( plus clairement des réunions de lutte contre le racisme dont les organisateurs interdisaient la présence de personnes de "couleur blanche"). Le gouvernement avait jugé « inconstitutionnel et inacceptable », portant atteinte à la « cohésion nationale ». un projet de réunion non-mixte , organisé par le syndicat SUD-Education 93. Une douzaine de militants ont été entendus en avril par la police de Bobigny pour des faits de « discrimination ». C'est la toute l'ambivalence de ces concepts militants qui font preuve de racisme en prétendant le combattre, ou qui font du sexisme tout en le condamnant.1 point
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Les forums permettent peut-être justement d'aller un peu plus loin dans les argumentations que des discussions qui sont malmenées par le manque de temps, les personnalités trop dominatrices face aux timides ou à ceux qui doutent d'eux... Quand on intervient sur un forum, il faut s'attendre à ce que ses propos soit remis en question, et souvent alors qu'on ne l'a même pas prévu. On prend conscience que les choses ne sont parfois pas aussi simples qu'elles n'y paraissent. C'est parfois agaçant quand on participe à une discussion sans prétention (tour, technique, humour...) mais la discussion lancée par Maria A. montrait clairement une envie de réfléchir, ce qui est quand même louable et même nécessaire dans un monde qui dérape trop souvent. On ne peut quand même pas reprocher aux intervenants de réfléchir !!! Au delà de ça Florian, je comprends tout-à-fait ton regret que ce qui semble si évident (en l’occurrence le droit des femmes à être considérées avec le même respect, le même intérêt, le même potentiel créatif et la même retenue par rapport à leur être "sexuel" que tout le monde) doivent être l'objet de tant de prises de tête... Mais bon on ne peut pas ignorer les problèmes et on se doit d'être attentif aux souffrances d'autrui (dites donc j'en vois qui dorment dans le fond de l'église, vous viendrez me voir à la fin de la messe pour vous confesser !).1 point
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Bon ben voilà, elle a très bien répondu, Patricia. Florian, je pense qu'il en faudrait peu de ta part pour apaiser cette discussion : simplement reconnaître que tu as été maladroit en minimisant un réel sujet de société, peut-être simplement parce que tu n'avais pas trop envie de penser à ça, ou que tu as confondu Maria A. et Patricia avec certaines femmes qui traitent de ce sujet avec plus de sectarisme (les sectaires, on en trouve partout, et de tous les bords, ce n'est pas une raison pour en voir partout, surtout quand ça nous arrange). On peut rire de tout, mais pas avec la délicatesse d'un éléphant dans une boutique de magie. Ta principale maladresse à peut-être été de poster tes messages juste après un autre qui avait un ton beaucoup plus condescendant. Ben oui Jean-Marc (Thucydide), t'as un peu poussé le bouchon à mon avis... Bon je me suis pas fait un copain, là, mais autant être honnête dans la mesure où l'on reste courtois.1 point
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Nous sommes d'accord; bien que je préfère éduquer que frapper (même si parfois cela me démange très fortement mais chuuuut...) L'éradication des cons...un vaste programme (surtout que nous sommes toujours le con de quelqu'un d'autre) Attention spoiler alerte : les femmes qui dénoncent des comportements masculins inappropriés ne sont pas en guerre contre les hommes. Elles sont en guerre contre les hommes qui ont des comportement inappropriés, c'est tout. Certes, il y a des fanatiques hystériques anti-mecs mais c'est une minorité qui crie fort ou que les misogynes ressortent de manière très visible pour discréditer celles qui ne le sont pas. Je ne suis pas contre les hommes. Je suis contre les imbéciles de tout bord, de tout sexe, de toute religion qui avilissent/ discriminent autrui. Je suis également féministe (et non ce n'est pas un gros mot). En ce sens que je souhaite que les femmes vivent dans un monde qui leur offre les mêmes droits et devoirs que les hommes. Nous avons des discussions de riches. Allons en Inde, dans les Emirats, etc. étudier le bonheur d'être une femme. Bonne fin de week-end1 point
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Tu m'as fait à peu près exactement la même réponse dans le sujet sur le BIAM (avec les mêmes excuses sur le cynisme et le même "flatuler"). Tu es un grand incompris, décidément.1 point
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L'excuse de l'humour...J'adore l'humour et le sarcasme. Tes interventions précédentes en étaient cependant dénuées. Tu en fais des caisses (je te laisse flatuler à ta guise) sur ce fil mais jamais sur le propos initial. @Maria A. a subi du sexisme, de la misogynie et souhaitait le partager avec les membres de ce forum et avoir des échanges constructifs sur ce sujet. Voir si certaines ou certains avaient vécu une expérience similiaire, vous alerter car elle souhaite que les magiciens témoins ne laissent pas faire, etc. Elle n'évoque pas l'égalité homme-femme sur les salaires, la technique magique, la créativité. Elle ne s'interroge pas sur le bien-fondé ou non de telle ou telle dénomination anglo-saxonne. Enfin, tout réduire à la notion de [grossièreté]d, cela me semble étriquer la pensée. Pourquoi inventer des termes ? Un exemple : lorsque dans certains pays, les femmes/filles sont tués uniquement en raison seul de leur sexe, ce n'est pas juste un meurtre. Seule une catégorie est visée donc le terme féminicide semble plus approprié pour bien marquer la spécificité de ces "assassinats". Le féminicide désigne donc une sous-catégorie de l'homicide, au même titre que le parricide ou l'infanticide. Et choisir ce terme ce n'est pas cliver les hommes et les femmes. Pourquoi le mansplaining et non pas juste le terme condescendance ? Pour appuyer tout simplement le fait que c'est le plus souvent une catégorie spécifique qui en est la victime (en l'occurence les femmes). Florian, bien que cela soit possible (car les [grossièreté]ds condescendants le sont aussi avec les hommes), je doute, par exemple, que tu aies déjà eu de manière répétée des conversations avec une personne qui t'explique avec paternalisme ta propre prose (ce qui est un comble). Et bien lorsque l'on est une femme, encore aujourd'hui, cela arrive de manière suffisamment récurrente pour en faire une caractéristique qui nécessite la création d'un mot valise pour bien décrire la philosophie/l'attitude qui s'y attache. . En mieux écrit que ma prose ci-dessus : Les POUR À l'occasion de la publication en français en 2018 de son livre Ces hommes qui m’expliquent la vie, Rebecca Solnit déclare que « tandis que j’hésitais toujours à en faire usage, une jeune étudiante à l’université de Berkeley m’a fait remarquer que ce mot était important, voire précieux, parce qu’il permettait de nommer une expérience qu’elle - comme beaucoup d’autres - avait connue. Nommer, identifier ce phénomène permet de comprendre que c’est un schéma, un syndrome, pas seulement une expérience personnelle malheureuse. Diagnostiquer un mal est la première étape nécessaire pour commencer à l’endiguer. Je suis heureuse d’y avoir contribué. Désormais je valide le terme - quand il est employé à bon escient, bien sûr - sans toutefois l’utiliser souvent. » Les CONTRE Et pour être complète : Une critique dans les milieux féministes du mot mansplaining est que l'utilisation de mots-valises de ce genre permet d'avoir une expression toute simple, qui ne pousse pas à la réflexion sur pourquoi le phénomène existe. De plus, accuser son adversaire de mansplaining permet de couper court à tout débat sous prétexte de sexisme. Enfin, l'idée de « mansplaining » semble empêcher de réfléchir aux oppressions au sens plus large que homme vs femme. Lors d'un débat au Sénat australien en 2016, le sénateur Mitch Fifield (libéral), après avoir été accusé par la sénatrice Katy Gallagher (travailliste) de faire du mansplaining, a répondu : « Je suggérerais à la sénatrice que si vous mettez le mot « homme » devant une description de ce que je fais, vous faites une implication sexiste sur la façon dont je m'acquitte de mon rôle. Imaginez la réaction, sénatrice, si je disais que vous faites du « womansplaining ». En d'autres termes, accuser quelqu'un de faire du mansplaining réduit ses propos à son sexe, c'est-à-dire, masculin. Inventer d'autres termes comme « womansplaining », « whitesplaining », « blacksplaining », « heterosexualsplaining », « homosexualsplaining » ne ferait qu'empirer les choses, nous pourrions dire que : « les gens devraient être jugés sur la base de ce qu'ils disent, pas sur la catégorie à laquelle ils appartiennent. » Un autre reproche couramment évoqué est l'utilisation de néologismes très utilisés sur les réseaux sociaux, mais peu dans les médias et le quotidien, et qui simplifient une réalité plus complexe Merci Wikipedia1 point
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Malgré une volonté de recentrer le débat, malgré la mise en avant de propos d'une rare violence tenus par le passé sur ce forum, le résultat obtenu ressemble à "vous nous saoulez, on ne va pas faire des pages sur ce sujet". Il faut un certain talent pour faire des traits de l'esprit (n'est pas @Woody (Philippe)qui veut) et là, force est de constater que le sel y est manquant. @Maria A. ne démarre pas au quart de route (@Jomagik), elle réagit face à un interlocuteur dont une partie non négligeable des interventions sur ce fil sont peu constructives, hors sujet et, osons le dire, proche du mépris. Alors à un moment, la courtoisie, la volonté d'échanges cèdent malheureusement le pas à une invitation polie à aller voir ailleurs. Ce qui est nettement plus élégant qu'un bon ta "gueule" des familles A ceux qui voudront le lire, je livre un constat amusant. Lorsque je fais de la magie pour adultes en soirée, j'ai invariablement le droit aux questions ou remarques suivantes : c'est rare une magicienne, comment une femme vient à la magie, ce n'est pas trop dur dans ce milieu d'hommes, etc. Lorsque je fais des spectacles pour enfants, j'ai toujours ses remarques mais dans des proportions nettement plus faibles. Enfin à l'hôpital (aux urgences pédiatriques ou en oncologie pédiatrique) : jamais (ou tellement rarement que je ne m'en souviens pas). Comme quoi le référentiel, le cadre, le contexte, etc. influencent grandement le regard porté sur autrui. @Fredopatheque de compliments, tu m'as fait rougir comme une jeune fille en fleur1 point
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Les deux dernières interventions de Patricia sont à mon sens tout simplement : intelligentes, soignées d'un point de vue linguistique, solides du point de vue de l'expérience et de l'argumentation, constructives. P**ain, ça fait du bien !1 point
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J'ai trouvé un fournisseur Indien qui stocke les films et s'occupe du streaming, et on peut choisir le tatouage que l'on désire ajouter sur la vidéo, moi j'ai choisi d'ajouter le nom, l'IP et l'adresse email du membre, en plus le texte change sans arrêt de place sur l'écran. 100giga 100€/an. Il y a beaucoup d'autres prix, même pour des grosses distributions. Ils garantissent aussi que l'on ne peut pas capturer les images, mais ils ne doivent pas connaître le logiciel que j'utilise, car j'ai aucune difficulté à capturer les images, mais le tatouage rend la redistribution plus difficile voir impossible pour un commerce.1 point
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Commandé pour ma part. Contrairement à beaucoup de monde Stephane connaît très bien l'état de l'art et il a une solide expérience dans le social. Je suis par conséquent confiant sur sa maîtrise du sujet et il me tarde de pouvoir dévorer ce livre.1 point
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Si on en croit Persi Diaconis, il faut 7 mélanges successifs pour obtenir un vrai mélange aléatoire. C'est bien gentil, mais s'envoyer en l'air sept fois de suite... on n'a plus 20 ans !1 point
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