Tableau d'honneur
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Bonjour à tous et à toutes, J'aimerai discuter avec vous d'un sujet qui m'intéresse beaucoup pour le moment et d'avoir vos idées/propositions: Comment rendre plus "magique" ou plus "intriguant" des tours "plus simples" que les gros tours "arrachage-de-rétine-tellement-c'est-visuel" ou "oh-mon-dieu-seul-un-démon-peut-faire-ça" Vous allez me répondre -Par la présentation of course jeune padawan- et justement j'aimerai partager des idées sur ce sujet épineux. La présentation étant tout d'abord une question de gout et de personnalité je vais vous parler de ce que j'aime et déteste Je fais surtout de la magie mentale et je suis un grand fan des tours style ACAAN, do as I do, "self working" tricks, OOTW,... . Quand je présente, je parle d'expérience genre "nous allons expérimenter un peu sur l'influence que nous pourrions avoir les uns sur les autres" en faisant un do as I do. Par contre ce que je n'arrive pas à faire ou même à voir/supporter c'est les longues histoires allembiquées, je n'en peux plus des "j'ai trouvé ces curieux objets dans le grenier de mon grand père" "j'ai été dans cette boutique de magie au fond de la Chine où ce vieux monsieur..." "Nous avons les Rois partis en croisade...". Pour certain ce style leur va parfaitement. Moi pas. Alors comment mettre du mystère dans ses tours sans raconter une histoire abracadabrante de 10min et sans inversement faire du "David Blaine-like" à la limite de l'autisme? Pourquoi je pose cette question? Très simple, prenons Angle Z de Daniel Madison, c'est "straight to the point": une carte est sélectionnée, déchirée et le coin apparait derrière une vitre. 0 Présentation - Effet 100% Maintenant prenons CAANDY de Chris Mayhew (sorte d'ACAAN), tour que j'affectionne pour toute la réfléxion à avoir ou Diploplia de Paul Vigil (le spectateur trouve notre carte pensée), tour difficile mais tellement band... De quel tour me parle t'on encore des années après? bah le coin déchiré derrière la vitre. Les autres tours? ils s'en rappellent plus du tout et il faut que cela change. Alors comment les rendre mémorables? Première idée J'ai regardé la vidéo de Tony Chang sur MagicStream sur laquelle il explique que nous cherchions trop d'excuses à tout ce que nous faisons ou à nos "gimmiks" et il propose d'être plus honnête dans sa présentation. Il donne comme exemple un tour très visuel mais nécessitant une longue préparation préalable, la plus part des gens débuteront le tour directement en disant "sélectionnez une carte/ mélangez/ coupez/.... et la hop elle se transforme", lui propose d'être honnête en faisant cela "J'ai un effet impressionnant à vous montrer, c'est mon plus beau tour mais avant de vous le montrer il nécessite un peu de préparation" il fait sélectionner la carte, réalise les mélanges et les coupes ect puis dit "maintenant je vais pouvoir vous montrer ce tour intriguant", en faisant cela il vient de minimiser toute la première partie comme étant de la simple préparation puis concentre l'attention du spectateur ainsi que sa présentation exclusivement sur le climax. J'ai testé ça avec un de mes tours préférés de John Bannon, Sort of psychic, tour puissant lors duquel le spectateur grâce à son intuition coupe exactement sur une carte pensée préalablement. Le problème de ce tour est une longue partie de préparation que j'avoue est très difficile à rendre "passionnante" pour le spectateur. Voici ce que ça a donné: "J'ai une expérience assez intriguante à te montrer au cours de laquelle j'essaye de démontrer que lorsque nous pensons fort à quelque chose comme une carte par exemple, ça influence nos faits et gestes et nous permet de réaliser des choses inatendues, mais je ne peux pas te faire ce tour comme ça, faut un peu d'echauffement mental, donc avant de te faire ce tour ça te dit qu'on teste ton intuition?" "on va prendre un paquet plus petit et tester ça, pense juste à une de ces cartes"... puis je commence la phase de préparation. Une fois la phase préparatoire terminée on peut temporiser, parler d'autre chose puis revenir au tour en lui même. "Maintenant je peux te montrer le tour dont je te parlais. Pense à une carte du jeu, tu as toujours en tête la carte de tout à l'heure? parfait garde bien cette carte dans ta tête" Pim Paf Pouf Climax. En ayant séparé la préparation du climax je pense que le tour n'en devient que plus impressionnant et mémorable et minimisant totalement la première partie. Deuxième idée J'ai trouvé sur le blog The Jerx le concept du Imp que je vous invite à lire ici The pulp fringe imp et white noise imps. J'ai du mal à trouver un mot français pour caractériser ce concept que j'appelerai donc "ce qui crée la magie", pour l'expliquer grossièrement, il dit en avoir marre des magiciens qui claquent des doigts au-dessus du paquet ou qui utilisent un bic comme baguette magique alors que ce moment qui crée la magie pourrait être clairement mieux réfléchi. Comme exemple pendant un tour lors de moment clés, il pose une malette sur la table sans mot dire, il l'ouvre discrètement, on voit de la lumière très forte jaillir, il pianote dedans et la referme. Pas de mot, pas d'histoire, juste un objet intriguant qui est utilisé aux moments clés. Le reste est laissé à l'appréciation du spectateur. Comment utiliser ce concept? Quel type d'objet pouvons nous utiliser? Faut-il donner un sens à ces objets? Mais ce faisant ne partons nous pas dans la magie bizarre? Pour trouver de l'inspiration pour les objets j'ai pensé à une des meilleures séries pour moi et je cite The Lost Room dans la quelle une petite quantité de gens se battent pour la possession d'objets provenant tous d'une chambre d'hotel des années 50-60, objets qui présentent tous une caractéristique magique. J'ai testé ce concept avec le tour de Chris Mayhew CAANDY au cours du quel j'explique qu'ils doivent surtout pas se laisser influencer pour leurs choix mais que quoi qu'ils fassent je tenterai de les influencer. Et là, sans rien dire, je pose une petite besace sur la table et sors un anneau très simple que je passe au doigt puis je commence le tour. "Penses à n'importe quel nombre entre 1 et 50. Comme par exemple 21, 21 c'est bien non? Tu es libres de penser à n'importe lequel de ces nombres mais surtout 21. Ne te laisse pas influencer, tu peux choisir totalement librement 21 par exemple, à quel nombre tu penses?" "26" "26 ou 21? Veux tu changer d'avis?" et pendant ce temps je fais délibéremment tourner l'anneau avec mon autre main comme si j'utilisais cet anneau pour influencer. Climax du tour, je range la bague. Et ce que ça a fonctionné? oui et non. Les gens étaient suspicieux concernant la bague, ils me posaient des questions par rapport à elle mais je ne pense pas que ça ait forcément rendu le tour plus mémorable. Intriguant? certainement. Mais plus mémorable peut être pas. Donc j'ai pensé comment incorporer ce genre de choses de manière plus "moderne" avec plus de sens me permettant de baser mon tour sur ces "objets" ces "imps" sans forcément créer des histoires allambiquées? L'idée m'est venu d'incorporer beaucoup plus mon téléphone. Exemple: j'ai imprimé un vieux poster style rock anglais année 60, j'ai dessiné au marqueur en petit deux cartes (9 de carreau - 3 de trèfle), j'ai collé ça dans ma cave et pris une photo de l'affiche. Puis je fais le tour du Gemini choice de Jonh Bannon. Je montre tout d'abord la photo au spectateur en lui disant "c'est un peu curieux mais je vais te demander d'observer ce poster et de bien marquer ta rétine avec cette image, ne me demande pas ce qu'elle représente, ne me demande pas d'où elle vient juste observe la attentivement". Puis je fais le principe Gemini. On découvre que le spectateur à sélectionné le 9 de carreau et le 3 de tréfle. "C'est vraiment fou que ça marche à chaque fois quand même, la légende du web disait vrai. Tiens fais un gros plan sur l'affiche et regarde" Climax. On incorpore un objet dont l'origine n'est pas discutée, on sous-entend une légende du web mais sans racontrer trop d'histoire, c'est clair net et précis sans frioriture et intriguant. Mémorable? peut-être. Du coup on se rend compte qu'on peut utiliser de multiples sources via son téléphone: utiliser ces fameuses vidéo youtubes responsables de légendes urbaines du web comme cette vidéo d'homme masqué qui a été diffusé sur des chaines à chicago dans les années 80, ou comme ces vidéos bizarres de mec avec masque à gaz en russie. On peut créer un faux compte instagram avec des photos mystiques censées influencer le choix des spectateurs. On peut utiliser les sons comme proposé par Andy (The Jerx) lors de l'utilisation de bruit blanc. Bref je pense qu'on peut ajouter beacoup d'éléments "particuliers" et "intriguants" dans nos tours de base sans forcément devoir écrire un roman pour présenter le tour. Les objets ou photos présentants apportant ce petit plus "magique" au tour. J'aimerai avoir vos avis sur vos présentations, quelques sont vos astuces? comment écrivez vous ou comment boostez-vous vos tours? utilisez vous des objets? Avez vous des sources intéressantes (livre, blog, autre,...) traitant de ces sujets? Ou avez vous des concepts propres? Je suis ouvert à la discussion et au partage Au plaisir de vous lire6 points
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Tiens, un petit extrait du DEUDLMDG, ça faisait longtemps, je viens de le remettre à jour pour la toupie de doigts, justement De l'intérêt de suivre la mode... ou pas. On constate régulièrement des modes, en magie et ailleurs. Que cela soit interne à la magie : On a eu l’époque GI ou tout le monde coupait des femmes en morceaux, de différentes façons (à se demander ce que cela recouvre au niveau symbolique…) Plus près de nous, il y a eu le tout mentalisme. En ce moment (2016/2017) c’est l’hypnose qui fait un tabac. J’imagine que la triche tiendra bientôt le haut du pavé, après une mise en retrait de quelques années… En dehors de la magie, mais pouvant impacter dessus, nous avons des modes également : -La cigarette : dans les années 40-80, tout le monde fumais, et ceux qui ne fumaient pas étaient vus comme des gens bizarres. Un nombre incalculable de tours de cigarettes, de briquets, et tabac, de feuilles à rouler même étaient employés. La tendance est maintenant à une mise en retrait du tabac. Les vapoteurs ont pris leur place, mais avec un bien moins grand rôle que les anciens fumeurs. -Le fameux Rubik’s Cube, qui a donné pas mal de tours savoureux : Bien que passé de mode depuis longtemps, ce cube est néanmoins entré dans les mœurs et le patrimoine de l’occident, donc on peut l’utiliser sans être taxé de ringard. -les smartphone envahissent les sacs et les mains des promeneurs : on voit fleurir des dizaines d’applications magiques. -les élastique à tresser des bracelets et d’autre objet ont fait un carton… durant un an environ, avec se retrouver sur la dernière étagère du rayon. Pas énormément d’applications magique nouvelles liées à cela, mais il faut dire que les élastiques ont déjà une bonne utilisation en close up, en tant qu’accessoire de bureau. -été 2017, la mode est aux toupies à doigts (hand spinner) qui déferle, avec son lot de tours d’accompagnement. Elle succède à une génération de toupies avec lanceurs, qui avait des idées combatives, on vendait même les années précédentes des arènes en plastique ou les toupies s’affrontaient… Celle de 2017 sont semble-t-il plus pacifique, et beaucoup plus jonglistiques que belliqueuses. Etc. La magie s’adapte. En effet, l’impact d’un tour est intéressant quand il se fait avec un objet du quotidien. Si c’est un quotidien branché, c’est encore mieux. Déjà, on n’a pas à justifier l’objet, qui est déjà dans toutes les poches ou mains. Ensuite, l’apparition du surnaturelle dans un contexte courant est encore plus déroutant que dans un environnement qui le prépare. D’une certaine façon seulement. Car il ne faut pas oublier que l’ambiance est un moyen de rendre (davantage) crédible le merveilleux, une sorte de sas ou l’on peut se reprogrammer vers un monde ou la magie existe. L’utilisation de gadget du quotidien joue, elle, sur le choc d’une transition rapide vers l’impossible, et la crédibilité associée à ces objets « innocents » car courants. Souvent, elle oublie l’ambiance. C’est toujours ce qui fera la différence entre du « matériel de magie », clairement conçu pour présenter un tour, et donc à priori truqué, ou complice, et un matériel courant, donc à priori honnête. Mais cela, ce sont des réflexions globales traitées plus en détails dans d’autres articles : Revenons à l’effet de mode. Faut-il y succomber ? C’est-à-dire investir de l’argent, du temps, de l’énergie et de la patience pour apprendre un tour avec un objet qui risque de ne plus être « normal » l’année d’après ? Chacun trouvera sa propre réponse… On peut cependant dire que si l’on ne fait que des « classique » (pièces, cartes, cordes, anneaux et autres amuseries du patrimoine magique…), on a moins de chance de surprendre le public. Mais que les classiques sont devenus classiques par leur durée dans le temps. L’objet à la mode de l’année aura-t-il cette opportunité, quand il sera au fond d’un placard un an après ? L’idée serait peut-être de faire dans l’effet de mode, mais modérément : ne pas tout miser dessus, car cela ne durera probablement pas : Il faut être lucide quant à la durée dans le temps d’un effet « hand spinner », mais accepter de jouer avec, le temps que ça dure. D’un autre côté, l’originalité, si tout le monde se rue sur les effets de modes, ne réside-t-elle pas dans le non conformisme à la mode ? Votre personnage de magicien est-il branché, intemporel, d’un autre univers ? Encore et toujours, je pense que cela se résume à l’adéquation du personnage et du style avec le tour : Si le personnage est adapté à l’objet à la mode, pourquoi pas. Si le personnage est étranger à cette notion de mode, et semble découvrir l’objet que tout le monde connait, et en fait une application surprenante, c’est encore mieux. Mais si le personnage ne correspond pas à l’objet, et tente de faire comme si c’était le cas, cela va sonner faux. Hors, nous devons l’honnêteté à notre public, il faut que notre sincérité dans le jeu soit totale, pour pouvoir lui mentir. Donc, réponse habituelle : Ne prenez pas un tour ou un objet à la mode parce qu’il est à la mode, et qu’il faut à tout prix faire avec : Prenez-le car il entre dans votre projet de spectacle, est cohérent avec votre intention, et va éveiller l’écho que vous souhaitez dans le public : C’est VOTRE spectacle, c’est vous qui définissez tout, pas l’effet de mode. Gilbus3 points
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Mon premier tour d’illusionnisme : La téléportation En fin 1969, date à la quelle les télévisions étaient rares dans les foyers de mon village d’antan, ma mère avait cassé sa tirelire pour offrir à la famille une télévision. De marque Autovox , elle diffusait en noir et blanc, avec son boitier stabilisateur pour le protéger contre les variations de tension électrique. A cette époque les images télévisées en mouvement étaient déjà pour moi les plus beaux tours de magie que l’homme avait inventé. Depuis mon jeune âge, et malgré la rareté des programmes, j’ai pu découvrir pas mal de séries télévisées : Pour mémoire : Zorro (1957), Les incorruptibles (1959), Thierry la fronde (1963), Tarzan (1966), Star Trek (1966), Le prisonnier (1967), Les envahisseurs (1968), Manix (1975), Shaft (1973)… Malgré qu’à l époque je ne comprenais pas le français, je regardait quand même ces séries : Parmi, les scènes qui m’ont le plus marquées c’était la scène de téléportation dans la série « Star Trek ». Le téléporteur est probablement le gadget technologique le plus emblématique de l'univers de science-fiction de Star Trek imaginé à cette époque, en effet, c'est la seule série à avoir fait de la téléportation un moyen de transport courant. J’étais depuis mon jeune âge plutôt un enfant turbulent qui ne tenait pas en place et très farceur. Le téléporteur m’avait tellement intrigué que je cherchais déjà des explications logiques à ce phénomène. J’avais décidé alors de reproduire « ma téléportation » dans la rue de mon quartier, j’ai en quelque sorte depuis l’année 70 fait la magie des rues : « de la street-magie » sans le savoir. Pour comprendre le mécanisme de « ma téléportation » que j’avais mis en place : Les rues d’antan étaient architecturalement faites de maisons arabes collées les unes aux autres et ne comprenant que de rez-de-chaussée sans étages. Ce qui me permettait de grimper facilement sur les toits des maisons et traverser ainsi d’un bout à l’autre notre rue. Ma mise en-scène était la suivante : L’ air de rien, entrain de lire un livre, je m’installais au début de la rue contre un mur. Lorsqu’un passant ou plusieurs s’engageaient dans la rue, je leurs faisais remarquer inconsciemment ma présence soit en éternuant ou en toussant et ou en leur adressant un discret bonjour. Une fois mon niveau dépassé, et en m’assurant que je n’étais plus dans les champs de vision des passants. Je grimpais vite fait et en courant sur les toits des maisons du quartier que je traversais parallèlement tout le long de la rue. Puis je me réinstallais tranquillement contre le mur à l’autre bout opposé de la rue avec la même position en lisant mon livre assis au pied d’un mur. Mais là, quand le ou les mêmes passants arrivaient à mon niveau, je ne disais rien, je les laissais réagir devant cette impression « de scène déjà vu ». Les uns avec un regard interrogatif marquent un temps d’arrêt sans rien dire. Les autres me demandent si c’était bien moi qu’on venait de voir assis « laba »: à cette situation, je fais celui qui ne comprenait pas la question, cette situation augmente encore plus les interrogations d’un phénomène bizarre qui venait de se produire. C’est ainsi, que j’avais réalisé ma première illusion de Téléportation en plaine rue. Le seul inconvénient qu’à cette époque l’émission de caméra cachée n’existait pas encore. Par conséquent, j’étais l’unique spectateur de ma propre mise en scène. Ci-joint ma photo dans ma rue à Hammamet/ Tunisie en 19673 points
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Question aussi intéressante que compliquée. Compliquée car par expérience, sur un même set, les spectateurs ne retiennent pas le même tour comme celui étant le plus mémorable (sauf cas exceptionnel du "tour qui arrache les rétines" et encore...). Chaque spectateur a sa sensibilité, ses goûts (pro ou anti-cartes, etc.). Ce qui m'intrigue c'est pourquoi vouloir rendre tous les tours mémorisables ? Le but est-il que vraiment à chaque tour les gens ont les yeux prêts à sortir des orbites ? Attention à la surenchère. Est-ce vraiment tes tours qui doivent rester dans la mémoire ou plutôt ta prestation ? Ce n'est pas la même chose. Pour ma part c'est la prestation qui doit rester en mémoire pour sa qualité et pour son ambiance. Je suis là pour que les spectateurs passent un bon moment, pour offrir une parenthèse enchantée. Si les gens prennent vraiment plaisir en ta compagnie, que tes tours sont de qualité, ils te recommanderont. Si en plus, tu finis avec un tour mémorable du type Business Card Revolution 2.0 alors c'est "the cherry on the cake". Outre les tours ou la prestation globale, le magicien peut aussi rester en mémoire : Eric Antoine, sa grande taille et sa folie, par exemple. Pour ma part, étant une femme, je fais la plupart de mes tours de magie en robe (bras nus) et sans poches. Alors je me prive de plein de tours nécessitant une veste, c'est vrai. Il faut bien s'organiser pour gérer son matériel, c'est vrai aussi. Mais cela a un vrai impact sur le public. J'entends souvent les spectateurs dirent : "et t'as vu elle a même pas de manches, pas de poches, rien, comment elle fait ?". Pour revenir à ta question, j'ai constaté que les tours impactants étaient ceux : - dont la chute est totalement inattendue - avec impact visuel sans pour autant déchirer la rétine (une carte bleue qui devient rouge, la signature qui voyage, bien amenés les mâchoires se décrochent)* - avec un souvenir à la fin pour le spectateur - qui implique fortement le spectateur du type le magicien touche à rien ou presque - quand cela ne pue pas le trucage à 100 mètres tellement c'est impossible - emprunter du matériel sur place * J'ai un tour tout bête avec un jeu blanc, deux rois et deux reines. Je sors du jeu deux rois et je raconte que le paquet est une forêt et les reines se sont perdues dedans et qu'il faut aider les rois à les retrouver. C'est le spectateur qui, sans aucun forçage, me dit où chacun des rois s'arrêtent. 1er effet, les reines sont retrouvées. Deuxième effet : je balance les cartes blanches sur la table en disant "c'est remarquable car il n'y avait personne d'autres dans la forêt". Et bien ce tour sans gimmick, sans technique avec ou sans histoire est une tuerie. Pourquoi ? 1) des cartes blanches ce n'est pas commun pour la plupart des spectateurs 2) la chute est très visuelle : les cartes sont blanches ! 3) la chute est inattendue : on s'en fout des reines, les cartes sont blanches ! 4) les spectateurs, 9 fois sur 10, sont prêts à jurer qu'ils ont vu les cartes imprimées. Ce tour est 100 fois plus fort au final quand c'est eux qui le racontent d'ailleurs ;-) Participation du public (voire petit souvenir) et chute inattendue (Les tours de Zero Move de Bannon en sont le parfait exemple) = impact. Mémorable pas toujours mais encore une fois tous les tours doivent-ils être mémorables ? Au plaisir d'échanger2 points
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Tous des rigolos!!! Je revendique la paternité du principe et m'en vais de suite faire valoir mes droits! Il y a 12 ans je postais cela sur un autre forum. invisipalm-dudul.wmv Ça a quand même une autre gueule...2 points
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Inutile de mâcher le travail, le texte de Merlin mérite d'être lu en entier.1 point
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C'est classe et propre..si tu veux t'en débarrasser tu peux me contacter sans soucis.1 point
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bonjour a tous , j'ai demandé quelques conseils la semaine derniere , j'ai eu des idées sympa et j'ai donc sortie une nouvelle vidéo . le concept est de parler de notre vie de magicien avec humour ,donc voici l'épidode 6 / vous avez dit tricheur ? merci a woody ,chakkan , kynox ,andy scott , morphine 18 pour leurs regards bienveillant et leurs avis ... et bien sur Otto Wessely qui m'a conseillé de me mettre a poil ;-) ...1 point
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Bah... Nos camarades ont tout dit; c'est bien écrit, il y a une vraie chute (qui m'a bien fait marrer ), bref, c'est excellent ! Ceci dit, le plus dur reste à faire : maintenir le niveau !1 point
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C'est sérieux là ? Je suis étonné. Si jamais tu comptes faire une critique, moi ça m'intéresse carrément !1 point
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@Lolodijon Bon, je vais tenter un petit CR, comme demandé. Je suis un peu ennuyé pour le faire, car les points qui nécessiteraient d’être abordés peuvent difficilement l’être dans le détail sur un forum public (et je n’ai pas accès à la chambre des secrets…) Ce que l’on reçoit : un jeu de cartes, étui Bicycle clssique sous cellophane, livré dans un sur-étui en carton noir qui contient un lien vers des videos explicatives. Les videos sont au nombre de 11 : 1.Performance - 2.Introduction and History of Triple C - 3.The p***** control - 4.Ways to Control the Cards from the p***** Control - 5.Name Spell explanation - 6.Poker Demo explanation - 7.He knows explanation - 8.Problem solving - 9.Additional Ideas - 10.Triple C vs. the Stripper Deck - 11.Final Thoughts. A l’usage : Le jeu ne déçoit pas. Sa finition est parfaite. Différentes possibilités permettent de faire ce pour quoi il a été conçu. Un des méthodes décrites par Christian Engblom est vraiment celle qui utilise au mieux le potentiel de ce jeu, mais elle n’est pas aussi facile à maîtriser (en tout cas pour moi) que C. Engblom le laisse croire. Il parle de deux heures pour apprivoiser cette méthode, j’en suis au moins à six heures de travail, et la fiabilité n’est pas au rendez-vous (des fois oui, des fois non, cela dépend des jours, et surtout de l’état de sécheresse/moiteur de la peau). Ce qui est rassurant, c’est que l’on peut procéder différemment. C’est moins subti, mais ça marche. Le coût : Si des "recharges" voient le jour, ce sera une bonne idée, car cela reste un jeu de cartes, avec donc une usure inévitable. J’ai pour l’instant retrouvé la carte choisie par un spectateur qui tenait le jeu dans ses mains au moment du choix de la carte, qui l’a remise lui-même, et qui a mélangé le jeu avant de me le rendre… Une autre fois, j’ai coupé successivement sur les quatres as, après que le jeu ait été mélangé par le spectateur. Voila, en espérant que cela vous aidera.1 point
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Paulo ! se mettre à poil n'est pas un but en soi meme, chez toi c'est justifié ! des idées : je vais penser, mais il parait que penser fait mal à la tete.... Inspiration : Cherche chez Norman sur YouTube, je le trouve dans ton esprit, il est bon !C'est quoi ton nom sur fb ?otto1 point
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Vraiment excellent. Le coup du paquet et de la perceuse !! Très drôle ! Continue c'est vraiment sympa ce que tu fais.1 point
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Bonjour Vladimir, Pour rendre un tour mémorable, voici 7 principes assez efficaces: 1. Implique le spectateur dans le tour Par exemple, fait-lui choisir la carte, fait-lui signer sa carte, fait en sorte qu'elle se change dans sa main, en clair implique le spectateur dans le tour. 2. Implique le spectateur émotionnellement dans le tour Par exemple, emprunte un billet de 50 EUR , donne lui l'impression que tu l'endommages "accidentellement" et répare le en utilisant ta "magie". 3. Rend le moment magique permanent Par exemple, plie une pièce empruntée et signée et rends la pièce pliée. 4. Emprunte les objets avec lesquels tu fais tes tours 5. Termine ton effet par une surprise énorme (mémorable) Par exemple, tu offres un cadeau au spectateur pour le remercier d'avoir participer à ton spectacle et il se rend compte que le cadeau que tu lui offres contient en fait sa montre que personne n'a vu que tu lui prenais. 6. Met à ton répertoire un tour que personne ne fait et qui est donc original 7. Fais en sorte que ton tour soit vraiment inexplicable1 point
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Des choses intéressantes dans ton message, merci. Si ce n'est déjà fait, tu peux faire une recherche sur les excellents messages de Seb évoquant l'utilisation du hook, ex: Il me semble qu'il doit y avoir d'avantage de ces interventions dans l'historique de LSP, par exemple ici : "HOOK: thème de travail, univers (romanesque, inconscient collectif, etc. etc.) qui d'emblée permet "d'accrocher" (d'où le "hook") ceux qui regardent. La chance... l'instinct... la vengeance... la dernière coïncidence hallucinante qui vous est arrivée... la superstition, la phobie ou le TOC donc vous n'arrivez pas, non vraiment pas, à vous débarasser, etc. " Où là: "Un aspect intéressant du hook, qui permet aussi de faire passer la longueur de certains textes ou présentations: plus le thème est fort ou proche des gens, plus ils se sentiront concernés par ce qu'ils entendent, plus il sera évident qu'ils auront envie de réagir... mais tu pourras te permettre de rebondir sur leurs réactions, de t'éloigner un peu du texte, pour mieux y revenir ensuite... Donner même l'impression que tu te sers de leurs réactions pour créer ta démonstration. [...] Plus le hook sera fort et naturel, plus le tour semblera naturel: les spectateurs n'auront pas le temps de mettre en place leurs boucliers habituels (du type: "C'est un tour de magie, faut chercher l'entourloupe, regarde bien ses mains, ne l'écoute jamais" )" Il faut différencier la notion de hook de la notion de thématique. Pour schématiser, le hook représente cette introduction où on ne parle pas encore de magie mais plutôt d'un sujet où le spectateur pourra s'identifier facilement. Il sera alors accroché pour suivre le reste de la présentation.1 point
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j'ai vraiment eu de la chance de commander un exemplaire de ce jeux chez notre Amis Ludo hier matin, mon regret et de ne pas les avoirs tous pris1 point
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Merci beaucoup pour cette belle réflexion, et pour cette précieuse question. Je ne suis pas vraiment magicien, mais je crois pouvoir isoler un élément dans ce que toi tu utilises : Le fantastique. L’intrusion de l’inconnu et de l’impossible dans le monde réel. Pas le tour de magie truqué, mais une autre façon de voir la réalité, qui est bien plus complexe que ce que l’on croit savoir… Dans ta technique avec la bague ou la mallette, on retrouve la « non explication » : Contrairement au merveilleux, le fantastique apporte plus de questions que de réponses, c’est ce qui fait que cela « pourrait être vrai ». On ne nous dit pas tout Tiens, voilà un petit extrait du DEUDLMDG qui porte sur un sujet similaire : à voir si cela peut aider ? ou pas... Ritualisation de la magie : Formule et geste magique Le lien entre magie est parole est ancien, même si je n’ai pas été voir « au commencement » pour vérifier si le big bang était bruyant ;) Dans nos traditions récentes, on parle de formules magiques. Le pouvoir du verbe est donc attesté. Même si on ne pense pas que le pouvoir est dans un mot, certains ont signalé par exemple que dans les opérations alchimiques, les formules servaient (peut être…) à chronométrer les actions de chimie : le temps de dire la formule suivant un rythme donné, on avait une mesure d’intervalles de temps sans instrument. Et cette utilisation des formules n’a pas servi qu’à l’alchimie : On retrouve ce type d’utilisation dans la prise ou le développement de photos argentiques… Certains photographes d’avant la technologie toute puissante disaient une comptine pour évaluer un temps de pause, ou un temps de trempage dans les différents bains (je ne suis pas photographe, je ne fais donc que rapporter…) De là, pour un spectateur néophyte, à croire que c’est la formule qui agit, il n’y a qu’un pas… Sinon, plus ésotériquement, on pense bien sûr aux mantras, paroles de pouvoir, prières et autres mots magiques qui agissent sur celui qui les dit ou sur celui qui les entend, voire même sur l’environnement, puisque tout est lié et vivant dans certaines traditions. Le verbe magique était valable. L’est-il toujours aujourd’hui ? Pour ce que j’en vois, dire une formule magique type « abracadabra » est de nos jours un peu ringard. Comme quoi à trop utiliser une chose, on la discrédite parfois. On peut la dire, comme le « boulouboulou » de Billis, mais c’est un jeu de scène, et pris comme tel par le public : Il fait semblant que c’est magique, on fait semblant d’y croire, et tout le monde souris. Le pouvoir d’une formule magique de nos jours est plus « réel » si le spectateur la devine, et ne l’entend pas distinctement : Des mots grommelés, des lèvres remuées en silence sembleront bien plus « crédible » que toute formule dite à haute et intelligible voix. Pourquoi ? Car le spectateur ne peut pas croire à ces gamineries : les faire sérieusement devant lui, c’est le prendre pour un imbécile. Par contre, si on les fait pour nous, en nous cachant, et qu’il nous surprend à les faire, sans qu’on s’en aperçoive, là, c’est différent : C’est que nous, on croit à notre formule. Et qu’on ne veut pas qu’il la connaisse. Il y a là dessous un mystère. On retrouve le même stratagème quand on veut simuler un tour mathématique compliqué, alors qu’il n’y a rien à calculer : On peut bien sur sortir des formules mathématiques, les dire ou les écrire etc. En général, cela fera rire, si les formules sont « abracadabrantes » (non, je ne mets pas l’adjectif par hasard…) Mais si on veut VRAIMENT faire croire que c’est mathématique, faire semblant d’hésiter, le regard perdu un instant dans le vague, et avec quelques micro mouvements des doigts comme si on posait une retenue, fera passer le message : Il est en train de calculer un truc. Pour cela, bien sûr, un texte muet nous aide : il suffit de faire réellement de tête une addition à deux chiffres (ou trois si vous être trop rapides ;) ) Tout dépend donc du type de magie pratiquée : -Magie sans pouvoir, mais avec adhésion du public. -Magie avec un pouvoir mystérieux, mais que l’on cache au public. La magie avec un pouvoir mystérieux, qu’on ne cacherait pas, est difficile : Il faut être beaucoup plus charismatique que pour les deux premières versions. Je ne l’évoquerai donc pas ici. Le geste magique suit grosso modo les mêmes principes .... La formule et le geste magique peuvent donc participer à une ritualisation du spectacle, soit de façon profane, soit de façon mystique : L’utilisation profane, consiste à : Rythmer Mettre en évidence Diriger l’attention Faire une pause habitée Etc. C’est un outil pour le spectacle, comme l’est une chanson fredonnée à un moment précis, un regard, une posture. La valeur mystique des gestes et formules magiques se rapporte à une ritualisation moins facile à aborder pour les sceptiques. Ritualisation définie par un archétype du (vrai) magicien, qu’il soit moderne ou ancien. Ritualisation de transgression, puisqu’on va altérer la réalité, donc il faut reporter cela dans une causalité : Si la réalité peut s’altérer sans procédure magique, l’univers ne tient qu’à un fil fragile, et c’est angoissant. Ritualiser la venue de la magie permet de la circonscrire. Ritualiser met aussi en place les notions de pouvoir, de savoir ou de nature magique : La magie peut s’obtenir par un pouvoir (don ou capacité développée), le savoir (étude et compréhension) ou la nature même de l’opérateur ou de ce qui est touché par la magie (L’univers n’est pas tel qu’on le croit) Suivant le rituel employé, on va donc définir des messages envoyés au spectateur, sur la nature de la magie. Il ne faut pas croire que puisque nous sommes à une époque rationaliste, ces messages ne seront pas admis : Si c’était le cas, il n’y aurait plus d’horoscope dans les journaux, et le loto ferait faillite. Le besoin de croyance est toujours là, plus fort que jamais, même s’il ne sera pas admis, et la recherche du merveilleux est une motivation forte. A l’illusionniste de s’en servir, avec respect pour les croyances et les rites, mais avec discernement pour le bien de son spectacle. Gilbus1 point
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@ALI Je disais ça pour le créateur et non pour les boutiques de vente bien évidemment par ailleurs, et n'ayant pu le faire autrement, @ALI je profite de ce poste pour te remercier du cadeau lors de mon achat effectué il y a quelques mois sur ton site pour le tour SAMPLE (que j'adore, avec bien évidemment Wormhole) Alors MERCI !!!1 point
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Il y a également la très chouette version de Vincent Hedan "Blind Date" expliquée dans sa conférence Secret Studio.1 point
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Alors là, ça m'étonnerait ! C'est pourquoi je compte bien intégrer une routine de spinner à mon spectacle. Juste avant le numéro où je lévite en dansant la tecktonik.1 point
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Salut Otto , oui je fais différent rôles avec des perruques . Merci pour ton avis, tu m'a bien aidée la dernière fois. La vidéo remporte un grand succès sur ma page facebook. Elle a été mise en ligne à 13h et visionné 6300 fois en 12h. Il semble que dès qu'il y a de l'argent ou du cul , ça attire les gens , je vais me reconvertir en gogo danceur magicien. Il me semble à ce sujet qu'il y a un duo de mecs super gaulés qui font ça ... Ils s'appellent the naked magicians... Du coup il va bien falloir faire un épisode 7 alors si il y a des idées qui passent , je prend ... ,.1 point
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C'est un magicien qui a plus d'un trou dans son sac ! L'important c'est de ne pas quêter plus haut que son pus.1 point
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Pour le coup ce n'est pas un montage vidéo, c'est fatiguant de voir que des qu'un magicien ne comprend pas un tour il invoque le montage vidéo, le complice ou le préshow...1 point
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