Tableau d'honneur
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Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.8 points
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On est au moins trois!!! mais c'est très complexe; il y a des années, peu de gens faisaient des conférences, et souvent, seulement des Maîtres... Les confs de Vernon, ou Slydini étaient des évènements, et quand ils sont venus en France, ça défrayait les chroniques magiques, dans "le Magicien", ou le JDLP.... et il fallait souvent payer cher pour les voir. De plus en plus, les conférences sont sous-payées, vraiment... J'ai toujours pensé qu'une vraie conf devrait être payée le prix d'un gala, ou proche... Quand je fais un spectacle, je fais mon numéro, et je pars.... et c'est plié.... Quand je fais une conf, ça peut durer deux heures trois heures, et plus.... et en fait, Je partage beaucoup plus, donnant plein d'idées, (avec plaisir) pendant tout ce temps.... et la plupart des clubs payent très très peu, et de moins en moins.... en Italie, dans les 350€... !!! et moins aux U.S.A..... C'est de là, je crois, que tout est parti.... Je me suis rendu compte en faisant des tournées, qu'il y a une multitude de petits clubs, qui organisent quasi une conf par semaine... Comment? Des magiciens lambda, ni bons ni mauvais, mettent sur pied une conf d'une heure trente, avec des tours standard... et ils changent de ville chaque jour, en se faisant un circuit.... Ils chargent leur bagnole pour deux semaines, Ils vendent un peu, pas beaucoup, mais ça va... Ce sont comme des représentants de commerce, toujours sur les routes... et en fait, tout le monde est content... donc, fatalement, de plus en plus, le cachet de la conf ne suffit pas, et donc, il faut vendre... Honnêtement, je ne me vois pas trop faire ça... et J'adore partager, comme vous le savez sûrement... une autre chose, qui aussi est vraie... Quand j'ai appris la magie, j'ai pris des cours... à la boutique de Dominique Webb, et mes profs furent des rencontres magnifiques... devenus plus tard des amis... comme Dominique Webb, @Georges PROUST, et mon cher Jean Merlin, qui m'a vraiment inculqué toutes les vraies bases... Mais C'était pas gratuit... ( clair, c'est ma Maman qui douillait... ) et je me souviens toujours de la première fois, où elle demande à Dominique Webb combien vont coûter les cours ? Et le chiffre entendu, Je pense : C'est pas cher pour l'année !... C'était pour le Mois !... Je lui ai dit, laisse tomber, Elle a dit à Dominique... Je vous fais un chèque pour les trois premiers mois... (une petite fortune, pour moi, du haut de mes 12 ans)... Mais du coup, j'ai appris... et plutôt pas mal, un peu sûrement aussi parce que c'était pas gratuit, et qu'il fallait qu'elle m'aime, ma ptite mère, pour me payer tout ça... Je me suis égaré un peu... J'avoue, mais ça fait du bien de dire les choses, de temps en temps... Bises à vous Gaëtan8 points
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Chers tous Je voulais partager avec vous une découverte de mes dernières vacances (avril 2025) quelque part en Normandie. Il s’agit d’un étui à cartes tout à fait original et magnifique, réalisé par un jeune artisan maroquinier installé depuis peu à Beuvron-sur-Auge dans le Calvados (14). Son nom : Gautier Bollengier. Il a créé l’entreprise LVXIFER et vous pouvez voir l’ensemble de son travail sur son site web : http://lvxifer.fr/ Dans son showroom, il y avait des étuis pour cartes de visite et le design m'avait tapé dans l’œil (il n'y a pas que les baguettes magiques que je me prends dans l’œil) Comme j’avais un paquet de Bicyle sur moi, j’ai voulu tester. Ça ne passait pas. Aucun problème ! Gautier Bollengier a pris les cotes du paquet de cartes pour créer l’étui qui convient. J’ai ainsi eu le choix des couleurs du cuir, du fil pour les coutures, des boucles et du système de fixation des sangles. La réalisation de la commande lui a pris une 15aine de jours et c’est donc assez rapidement que j’ai reçu l’étui à domicile, parfaitement emballé. Durant la réalisation, il n’a pas hésité à envoyer quelques nouvelles de la fabrication. C’est toujours sympa ! Cet étui quitte désormais rarement ma ceinture quand je porte un jeans et j’aime beaucoup son côté surané et old-school. Le voici en photos.8 points
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J'ai l'impression que depuis quelques années, le mot "masterclass" est partout. Et qu'on appelle “masterclass” tout et n’importe quoi. (En magie mais pas que.) Si je suis honnête avec moi-même, La majorité des “masterclass” que j'ai vues sont juste des conférences longues, Denses, Peu interactives. Juste une liste de tours et techniques. Et même s’il y en a des chouettes, Je ne suis pas sûr que cela m'ait vraiment fait progresser. (Parce que pas le bon univers, ou pas en lien avec mes objectifs.) À l’origine, un Master Class avait un sens bien plus précis. Et bien plus intéressant : Ça vient du monde de la musique. Dans les meilleurs conservatoires, Le véritable Master Class n’est pas un cours magistral. Ni même un cours préparé à l’avance. Le principe ? Un expert observe la performance d’un étudiant devant les autres. Il entre dans les détails. Il donne des retours précis. Il s’adapte à l’univers de l’étudiant. Le but ? L’aider à devenir l’artiste qu’il veut être. Pas un clone. Pas un suiveur. L’étudiant, en mieux. Et tout le groupe apprend autant que celui qui passe. Perso, j’ai eu la chance de faire ça à Vegas, plusieurs fois, tant en magie qu'en mentalisme. Ça m'a changé. Et j’ai vu des débutants et des pros se transformer. C'est quoi vos ressentis par rapport à cela ? Est-ce quelque chose que vous aimeriez vivre en magie ? Un expert concentré sur vous. Vos objectifs. Votre univers. Juste pour vous faire progresser. Si oui, ce serait avec qui ? Je suis curieux de vos avis et partages !7 points
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Bonjour à tous Avec ce billet, je voudrais faire honneur à l’un de nos membres @David BERTON (Gunnm). A ma demande, il a accepté de réaliser une baguette magique unique et sur mesure. Un grand merci à lui. Quelques mots sur la baguette : Longueur totale : 30 cm Longueur des extrémités : 5 cm Longueur du corps principal : 18 cm Inserts en laiton Inserts nacrés sur les petites faces Diamètre 13 mm Je crois que c'est une plume de phénix qui est dedans ^^ mais ce n'est pas du bois de houx. David voudra peut-être en dire quelques mots en réponse à ce billet ? Elle est hyper agréable en main. Elle est magnifique. Elle est unique. Il y a même mon nom gravé dessus ! Mais sans plus attendre, voici quelques images : Durant la fabrication, David est aux petits soins et donne des nouvelles régulières de l'avancement, photos à l'appui. David pousse le détail jusqu’à fournir un petit pot de crème pour l’entretien de la baguette. Côté diamètre, c’est vraiment ce qui me convient. Les baguettes de TCC sont trop fines pour moi. Côté longueur, je lui avais demandé une longueur totale de 30 cm. Ce serait à refaire, je pense que 32 ou 33 cm ne serait pas plus mal, mais je suis hyper satisfait de la longueur actuelle. Au moins, je ne me cogne pas le nez ou les lunettes avec quand je l'utilise (si si, ça m'arrivait avec les autres baguettes ). C'est une bonne longueur, très maniable, et qui se range à merveille à peu près partout. En pratique, elle donne une vraie couleur au tour de magie, elle marque un peu l’univers sans trop le connoter non plus (même pour le spectacle avec le thème Harry Potter ça passait). Les disparitions de balles que je fais dans le cups & balls sont extraordinaires avec cette baguette, mieux qu'avec les TCC. Le wanding spin est magnifique. Je ne maîtrise pas le double spin mais c’est du détail et ce n’est certainement pas la faute de la baguette ha ha . Encore une fois, un grand merci à toi David. C'est un accessoire magnifique que tu as fait là, tu as un vrai talent.6 points
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Du coup, ça a attisé ma curiosité. Et je confirme, au vu de ce que j'ai vu sur une autre vidéo, ça doit envoyer du lourd. Je vous laisse juge, mais perso, j'adore.6 points
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Comment la FISM définit-elle un « trick » ? Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force » des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : · Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. · De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.5 points
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Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci, l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de conflit narratif apparent comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception) (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte, peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent : que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique. Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...5 points
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ET VOILÀ... FINI POUR NOUS... Tant de jours de travail, de doutes, de persévérance au sein de cette si belle Équipe de France de Magie FFM... Nous avons brillé sur la plupart des catégories concours, c'est sûr !... Mais les FISM m'ont habitué aux douches froides ! Le public a souvent adhéré, je reçois beaucoup de félicitations mais... Ça ne veut rien dire sur une FISM... le jury a ses critères... attendons demain... Il y a beaucoup de candidats talentueux... Alors que cette énorme échéance pour nous se termine et avant les résultats, je veux associer tous les coachs et encadrants qui se consacrent bénévolement avec moi toute l'année pour créer, peaufiner et aider les magiciens... Je pense à vous les amis, mon cher Hugues Protat en premier, ma si efficace Martine, mon fidèle @Yann BRIEUC, mon cher @Gaëtan BLOOM et Domi Nho, François Normag, @Jean-Philippe LOUPI bien sûr, @Jean GARIN, @Thomas, @Jean REGIL, mon cher @Florian SAINVET, tous les coachs close-up que j'apprends à connaître, vous tous qui venez régulièrement ou qui êtes un jour venus nous aider à créer tous ces miracles qui sont notre ADN à nous, les fous de dévouement pour que naisse l'impossible et l'émerveillement dont nous sommes les premiers accrocs... Merci merci merci à vous ainsi qu'à tous ceux que j'oublie et qui me le pardonneront car on est encore en pleine action... Me concernant, après avoir contribué à créer l'équipe de France en 2008 et m'y être toujours consacré avec passion (ça va faire quand même 18 ans), je forme des vœux pour qu'après nous, après moi, notre formation perdure... Je mets en place progressivement une nouvelle équipe dirigeante qui aura la charge de perpétuer l'existence de l'EDF... Mais bon ! je ne suis pas encore parti !... au moins jusqu'à la prochaine FISM... BIZATOUS et on croise les doigts pour le podium... En coulisse avec @Serge ARIAL, @Alexandre LAIGNEAU, Florian & Léa, Romain, Jean-Philppe & @Serge ODIN Samedi à la FISM... le jour des résultats... À 11h l'excitation est à son comble, toute l'équipe de France se regroupe pour se soutenir... Ensemble pour les peines et les joies... La douche froide inattendue pour commencer : aucun prix en cartomagie ni en micro... Puis un 3e prix en magie comique pour notre bébé EDF @Yannis WHY... C'est tellement beau et mérité... Rien en Grandes Illusions : @Dani LARY lourdement pénalisé pour n'avoir présenté qu'un seul (magnifique) effet... et c'est interdit dans le règlement... Ça peut arriver même aux stars dans une FISM !... C'est la tuile ! Dura lex sed lex !... (la loi est dure mais c'est la loi). Rien en manip, non plus, mais dans la catégorie tellement difficile de magie générale, c'est la moisson ! @Calista SINCLAIR 3e prix et @Léa KYLE 1er prix... Championne du monde... c'est une récolte inespérée ! La FFM invite par la suite tous les Français à un cocktail déjeunatoire très animé... Le soir au gala des winners Francesco Delabuena rafle le grand prix ! Un Italien en Italie ! C'est l'italien Francesco Dellabona qui remporte le grand prix en scène et en close-up c'est le japonais Ibuki. Bravo à eux et aux organisateurs des Master of Magic pour cette remarquable organisation... C'était une très belle FISM avec un très haut niveau. L'équipe de France a remarquablement brillé et porté très haut nos couleurs nationales. Merci à @Jean-Philippe LOUPI pour son aide précieuse et à tous ceux, nombreux, qui ont donné un coup de main. Bravo à tous nos concurrents qui cette semaine ont écrit une page de l'art magique français et moi, je suis un directeur HEUREUX (et fatigué ). Maintenant ça dépend plus d'elle, bravo Léa... elle a vraiment des nerfs d'acier. Tous les effets sont passés limpides, clean, elle était à l'aise, rayonnante, vraiment au top, comme il fallait être à ce moment de bascule de son et de notre histoire... une grande immense championne... J'ai une position tellement particulière !... Je suis fou de joie pour Léa, @Florian SAINVET, Calista et Yannis et je pleure avec @Robin DEVILLE, @Markobi, Romain LEKIEFFRE, @Dani LARY, @Benoît ROSEMONT, @Jad HELAL, @Christophe MERVIL et tous ceux qui sont restés en bas du podium... Mais pour beaucoup de ceux-là, vous êtes de gros espoirs... Moi je ris avec les uns et pleure avec les autres ! En tous cas mon émotion première et générale tous résultats confondus... c'est la fierté ! Fier de vous tous... bravo et merci5 points
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Jeudi... quelle journée ! La France brille de tous ses feux... Évidemment on ne peut pas préjuger des médailles, mais tout de même... 4 standing ovations... Quand on connaît l'exigence de ce public FISM de magiciens ! Bon... En close-up le matin à 9h30 devant une salle pas réveillée, @Bertrand MORA a emporté le public. Puis vers midi @Markobi champion du monde qui remettait courageusement son titre en jeu a obtenu une magnifique standing ovation... Puis à 14h dans l'immense théâtre dédié au concours de scène, @Calista SINCLAIR a littéralement soulevé la salle emportée par l'émotion de ce bijou de numéro. Quelques instants plus tard, quelle pression pour @Léa KYLE star des réseaux sociaux qui toute frêle a l'énorme charge de favorite... Elle relève avec brio le défi en présentant un numéro tout nouveau bourré de miracles et c'est encore une énorme standing ovation pour la France. @Damien DUBI mentaliste arrive en candidat libre très élégant avec assurance et efficacité. Enfin on attendait notre @Yannis WHY, charmeur de serpent, (encore un bébé EDF,) qui lui aussi obtient une grosse standing ovation... Si vous saviez le bonheur que ressent dans ces moments le directeur de l'équipe de France... Ça fait tant et tant de travail... j'associe tous les coachs qui toute l'année offrent leur temps, leur talent et leur passion... Le programme des Français en compétition FISM aujourd'hui vendredi : Close-up : 10h30 : @Morgan DE CECCO 11h : @Robin DEVILLE Scène : 14h40 : @Christophe MERVIL 15h15 : @Antioche & Zegora 18h : @Benoît ROSEMONT5 points
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Un passage réussi pour Olmac. Un bon retour public un peu froid néanmoins. C'est le matin tôt... Un très beau passage... bravo pour toutes les belles idées, le mobilier qui bouge, c'est très original en cartomagie, et tomber sur une spectatrice qui s'appelle Lupé (l'épouse de Norm NIELSEN), pour un magicien c'est un beau pied de nez du destin. Air One a eu un super passage, excellent. Beau retour !5 points
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Hellooo ! Juste pour vous dire que Singularium - Le Livre vient de sortir Il est tout beau, tout chaud, il semble bon le sable chaud, la canicule et la fin du monde ! J'en parle un peu mieux dans cette vidéo et vous pouvez le retrouver dans ma boutique Librarium Arcanum ! Pour faire court : y'a 42 tours, magie mentalisme, close-up, salon, scène, y'a de tout, tout, tout vous saurez tout sur la magie (ha, j'vous ai bien eu) Y'a des Acaan (on sait tous que vous aimez ça, arrêtez de vous mentir à vous-même...), un Q&A inédit, un truc vraiment cool de Robert Neale (qui a bluffé Penn and Teller y'a quelques années), et bien plus encore ! Bonne fin de semaine tout l'monde !5 points
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Bonjour, je vous propose un retour sur un change de billet à une main : le OHBS de Philippe Morgan. On reçoit une vidéo qui dure 28 minutes qui est claire et concise. Après une présentation du matériel qui peut être utilisé pour l’échange de billets, Philippe présente la technique pour la réalisation du OHSB. Deux angles de vue sont proposés qui permettent de bien voir et comprendre les mouvements à effectuer. Ensuite, 7 routines sont présentées : 2 routines sont plus spécifiques à la scène, une nécessite deux spectateurs. Un fichier PDF est aussi joint. Il revient sur les routines et ajoute des précisions et subtilités ainsi que quelques photos bienvenues. Les routines proposées : Radio Gaga : Devinez la chanson préférée de votre spectateur et surprenez-le en révélant où il pourrait l'entendre à la radio. Duplication : Reproduisez avec précision le dessin secret d'un spectateur en quelques secondes seulement, en y ajoutant votre propre touche personnelle. Open Prédiction : Une prédiction impossible révélée grâce à une expérience troublante de double réalité, laissant votre auditoire totalement perplexe. Le Paradoxe du choix : Votre public crée librement plusieurs dessins, mais vous démontrez une intuition exceptionnelle en devinant précisément le dessin secret sélectionné par un spectateur. Mémoire prodigieuse : Épatez votre auditoire grâce à une démonstration spectaculaire de mémoire, en restituant parfaitement des chiffres choisis au hasard par le public. Intuition ESP : Anticipez parfaitement la sélection d’un symbole ESP parmi plusieurs choix, défiant toute logique et laissant le spectateur sans voix. Number Phone Prédiction : Terminez votre spectacle avec une prédiction spectaculaire, en faisant sonner le téléphone d'une personne choisie au hasard dans l'assistance. Un moment fort, impressionnant et inoubliable. La technique demande un peu d’apprentissage pour bien la maitriser et comme pour tous les apprentissages d’échange de billets, le point négatif sera d’avoir des papiers qui trainent dans les poches pour l’entrainement (attention aux machines à laver !!!).5 points
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Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage : on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.4 points
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Prémonitions : Comment arrêter un tueur qui prévoit l’avenir ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Prémonitions_(film,_2015) ChatGPT suggère ces autres films, et vous ? (Attention, le sujet n’est pas le voyage dans le temps, ni les boucles temporelles ou la voyance des événements passés, mais bien la précognition et ce que cela peut impliquer comme changement d’attitude dans le présent.) Minority Report (2002) – avec Tom Cruise ➤ Dans un futur où des “précogs” prédisent les crimes avant qu’ils ne se produisent, un policier est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas encore commis. The Dead Zone (1983) – avec Christopher Walken ➤ Après un coma, un homme découvre qu’il peut voir le futur des gens qu’il touche, et tente d’empêcher une catastrophe. Knowing (Prédictions, 2009) – avec Nicolas Cage ➤ Un professeur découvre une série de chiffres codés annonçant des catastrophes majeures, certaines déjà passées, d’autres à venir… Flashforward (2009) – (Série TV, mais très dans le thème) ➤ Le monde entier perd conscience pendant 2 minutes et a des visions de leur futur. Ensuite, tout le monde veut savoir si ce futur est inévitable. Time Lapse (2014) ➤ Trois amis découvrent une machine qui prend des photos 24h dans le futur… et décident de s’en servir, avec des conséquences dramatiques. Next (2007) – avec Nicolas Cage ➤ Il peut voir deux minutes dans son propre futur… et beaucoup plus quand sa destinée se croise avec une femme mystérieuse.4 points
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J’ai commencé à travailler sur un projet de site il y a environ un an. Au départ, je me suis aperçu que j’avais acheté énormément de ressources magiques (livres, DVD, etc…). Et très vite, il était difficile de s’y retrouver. Il me manquait un index global. Du coup, j’ai regardé sur internet. Et j’ai bien vu l’excellent site de Denis Behr ou encore celui de Thibault Ternon et Jack Cooper. Toutefois, cela ne répondait pas à mon besoin car les deux sites en question semblaient plutôt être orienté vers une recherche bibliographique qu’un outil ouvert vers une recherche pédagogique. En tout cas, c’est l’impression que cela me donnait. Sans compter que le travail de Denis Behr est majoritairement anglophone. Du coup, je me suis fait mon propre index. Et celui-ci a augmenté dans le temps avec des idées de nouvelles fonctionnalités ou bien en raison d’échanges avec des magiciens tels que Boris Wild, Duraty et Vincent Hedan. Du coup, la base de données s’est étoffée et dépasse ce dont je dispose moi-même. Pour l’instant, il y a essentiellement des livres. Le projet est encore en travaux mais vous pouvez toujours y jeter un œil ici : https://magic-compendium.devildead.com4 points
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Mon Journal d’un voyage au pays des merveilles à la FISM Turin est ligne ici https://www.virtualmagie.com/articles/comptes-rendus/concours-et-congres/journal-dun-voyage-au-pays-des-merveilles-fism-turin-par-otto-wessely4 points
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Ce règlement (que Dani Lary n'a pas lu) est complètement idiot, l'illusion de Dani devait briller par son minimalisme. L'autre règlement - envoyé la les catégories trois mois avant le concours - a été envoyé avec huit heures en retard, on aurait pu fermer les yeux pour ces quelques heures, c'est Dani Lary qui n'est pas n'importe qui ! Un peu de souplesse et de tolérance n'aurait pas fait mal à personne... Autre chose : @Dani LARY avait envoyé sa fiche technique disant qu'il faut de l'eau pour l'aquarium, un mois avant, il n'avait pas l'eau dans ce "théâtre" donc faute à 100 % de l'organisation ! Dani a du acheter un container pour transporter de l'eau, heureusement c'est l'équipe de Brachetti qui a volé à son secours. Au lieu de supporter notre star nationale, Dani a été saboté. Honte !4 points
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Pour débiner, encore faut-il qu'il y ai magie... Un plateau de table qui fait 50cm d'épaisseur, tu crois que ça trompe quelqu'un ? Peut être qu'il existe des illusions utilisant ce procédé qui sont bien faites... Mais pas dans ce cas. De toute façon, il y a bien pire en débinage sans que la majorité des magiciens proteste... Et même s'ils protestaient, ça ferait quoi ? Il y a des dizaines d'années que j'ai arrêté ce combat contre le débinage sur le net : On ne peut pas luter contre la bétise et l'ego des débineurs... Gilbus4 points
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Vendredi. En close-up la France réattaque la compétition avec @Morgan DE CECCO. Il est très à l'aise, élégant, manipulations impeccables, scénario très lisible, la salle est avec lui... Un peu plus tard c'est une big standing ovation pour @Robin DEVILLE et ses Misters Red and Blue, il gagne tout en ce moment, il y croit, nous aussi, on est au paradis ! À 14h côté scène @Christophe MERVIL fait naître ses pigeons qui surgissent de partout... sa moto, son univers unique enthousiasment la salle, quel bonheur... Vers 17h @Antioche & Zegora font leur impeccable tour d'honneur après avoir été primés FISM Europe... émouvant ! @Benoît ROSEMONT clôture la délégation... Quel courage cette performance mémoire unique en anglais avec un spectateur complètement éteint. Voilà, c'est fini ! Demain les résultats, on a de très bonnes vibrations mais pour les trophées, je me méfie des douches froides des précédentes FISM ! Cérémonie des prix ce samedi vers 12h30. Bravo bravo bravo l'équipe de France, vous avez été tous, et toutes de valeureux combattants ! Quoi qu'il en sera demain... c'est mission accomplie ! Cette semaine vous vous êtes créé des instants d'éternité, des images immortelles qui vous resteront toute la vie, et vous nous avez offert des paysages intérieurs sublimes. Vous êtes devenus l'honneur de l'art magique français. Le message envoyé par l'orga :4 points
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Ça y est ! La France est rentrée en compétition !... Et on a commencé coup sur coup par 2 standing ovations !... @Dani LARY, premier Français, est passé dossard n° 12 et la salle était debout devant un Dani ému aux larmes ! Je salue le courage de mon vieux camarade de plus de 40 ans, quelle belle leçon pour nos jeunes de l'équipe de France d'oser se remettre en question ainsi, après une aussi magnifique carrière ! Chapeau très bas l'artiste... Juste derrière lui, on a lâché une de nos grosses cartouches : Romain Lekieffre qui a aussi longuement soulevé et enthousiasmé la salle, Romain qui est arrivé aux stages EDF à 18 ans et qu'on a vu grandir... Quelle émotion ! Puis @Jean-Jacques JOURNAULT (Doc 3J) a bien assuré mais la spectatrice a un peu traîné pour monter, au final il a terminé dans le rouge d'environ 20 secondes malgré qu'on lui hurlait de sortir... Disqualifié hélas, ça rappelle le 1er prix perdu à Manresa par Marie-Hélène (aka @Hugues PROTAT) pour 18 secondes en trop ! Puis @Jad HELAL a très brillamment bataillé avec son très beau numéro scotchant... mais voilà, une petite erreur, la boulette verte qui tombe et à ce niveau en manipulation ça éloigne le podium... Bravo nos champions, belle journée pour la France. Ce matin à 9h, on va commencer à lâcher nos fauves en close-up, et là, toutes les folles suppositions sont permises, allez... je rêve même d'un podium entièrement français en cartomagie. Olmac attaquera en premier vers 9h45 puis ce sera @Erwan MARKIEWICZ (AirOne). En scène demain après-midi : 1 seul Français, Tom Coss... Allez les bleuuuus !4 points
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Double standing ovation for Read Chang @Dani LARY : standing ovation pour Dani... yeee ! Au top, les sexas en magie Sacrément courageux après son immense carrière, un exemple pour les nouvelles générations... Romain LEKIEFFRE : standing ovation ! @Jean-Jacques JOURNAULT (Doc 3J) : belle prestation mais il dépasse de 20 secondes au moins, sûrement éliminé. Très beau passage de @Jad HELAL, une faute néanmoins. Bravo, il a sacrément assuré ! Chapeau à tous les quatre, ça promet pour la suite ! Demain on attaque à 9h avec le close-up. Demain : Un français en scène, Tom Coss, et 2 Français en close-up : Olmac et @Erwan MARKIEWICZ (AirOne). Olmac lance les Champions français en close-up demain vers 9h45.4 points
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Ce serait du Patent Troll, que l'on a beaucoup vu en informatique ces dernières années. En gros, ils déposent un brevet approchant des concepts ou créations existantes qui n'ont pas nécéssairement de brevets, et ensuite déclenchent une action juridique pour proteger leur "propriété intellectuelle" (sic). Le but n'est pas d'empecher l'exploitation d'un produit, mais de récuperer des droits, des indemnités, etc... Aux US, il y a de nombreuses boites dont c'est la seule activité : déposer un brevet, attaquer sous des pretextes souvent falacieux, encaisser " Le terme de « chasseur de brevet » ou patent troll est apparu aux États-Unis et désigne plus communément une « personne qui essaie de gagner beaucoup d’argent avec un brevet qu’elle n’exploite pas, qu’elle n’a pas l’intention d’exploiter et, dans la plupart des cas, qu’elle n’a jamais exploité » (C. Le Stanc, Les malfaisants lutins de la forêt des brevets : à propos des patent trolls, Propr. ind. 2008, n° 2, étude 3). Ainsi, deux configurations se présentent : le patent troll n’a plus d’activité de recherche, ou bien il n’en a jamais eu (ibid.). Le patent troll n’a aucune vocation industrielle d’exploitation des brevets. Il n’a pour ambition que de les opposer aux autres industriels (J. Azéma et J.-C. Galloux, Droit de la propriété industrielle, 8e éd., Dalloz, coll. « Droit privé », 2017, n° 8, p. 528, n° 771). Les patent trolls obtiennent donc les brevets non pas à des fins d’exploitation, mais à des fins de menace vis-à-vis des industriels qui pourraient exploiter une technologie identique (ibid.). À travers cet échange avec le gouvernement transparaît donc la question de savoir dans quelle mesure ils représentent une menace pour les entreprises, notamment pour les PME et les start-ups."4 points
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Pour moi, les Erlich Brothers sont les dignes successeurs de Siegfried & Roy. D'une part parce que c'est un duo masculin évidemment mais aussi par le gigantisme de leurs illusions et de leurs mises en scène (son, lumière, effets pyrothechniques, tout est grandiose). Bien sûr ils ne présentent pas les mêmes illusions et aucun animal (en particulier les tigres qui faisaient la particularité de Siegfried & Roy) n'est impliqué dans leurs shows mais ils font inévitablement penser à ce duo mythique. Pour Jannick HOLSTE, on est pas sur le même terrain de créativité que les Erlich pour moi. Ce sont des grandes illusions présentées avec beaucoup de rythme et d'énergie mais des illusions déjà vues pas mal de fois. J'ai l'impression de voir Hans Klock version gay, ce qui n'est pas désagréable (il respire la joie de vivre et ça donne le sourire) mais je ne vois rien de révolutionnaire du point de vue artistique dans le travail de cet artiste. Après, il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : c'est un bon numéro. Si il était en spectacle à Troyes, Reims ou Saint-Dizier, je prendrais des places pour aller le voir avec ma famille ou des amis. Je dis juste que sur la base du numéro diffusé ici, je ne vois rien de très original mais c'est plaisant à voir quand même. Quant à la comparaison avec un spectacle de Copperfield, avant de la faire je conseille d'aller voir un spectacle de Copperfield au MGM (pas un show télé). En termes de créativité, de mise en scène et d'interprétation, il reste au sommet. Et, détail important : ça fait plus de 30 ans qu'il y est, au sommet. Quand on disait que Criss Angel, Cyril Takayama, David Blaine ou d'autres allaient dépasser David Copperfield. Ils ont tous eu un succès télévisuel très important (comme Copperfield durant les années 80, 90 et 2000) mais déjà en déclin. Et leurs show live, pour ceux qui ont tenté l'expérience, n'ont pas toujours eu le succès escompté. A ce niveau, les Erlich, qui ont commencer assez tranquillement mais sûrement à Europa Park réussierons, je pense, à durer. Parce qu'ils sont aussi bons en live qu'à l'écran, très bien entourés et parce qu'ils sont moins prétentieux. A une échelle moins importante, puisqu'on parle de révolution en matière de grandes illusions, les artistes les plus créatifs dans ce domaine restent pour moi Peter MARVEY, Topas & Roxanne, @Dani LARY, Scott & Muriel, Alberto GIORGI, Erix LOGAN, Mike Mickael, @Rafael VAN HERCK. @Bertran LOTTH est aussi parvenu, avec Illusio, à monter un show digne de ceux de Copperfield côté finesse de présentation. Ce petit spectacle (par la durée) roule comme du papier à musique. Je l'ai vu 4 fois et je le reverrai avec plaisir. Je pense aussi à @Lionel MARTIN et Carole MARTIN (alias la compagnie de Lord MARTIN). Ils présentent des illusions assez classiques. Ils ne se sont jamais présentés comme des créateurs et pourtant, côté mise en scène, ils font partie des plus créatifs que j'ai vus. Je fais allusion aux personnages, aux textes (lines), aux enchainements, aux gags choisis et appropriés ou modifiés de manière parfaitement adaptée à leurs personnalités. Ils ne choisissent pas juste quelques musiques et une chorégraphie (ce qui est déjà du boulot). Ils scénarisent leurs spectacles et de manière à ce que ça sonne vrai. Rien ne fait récité ou convenu. Ils sont la magie.4 points
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L’occasion non seulement de revoir cette belle prestation de Gary Kurtz mais surtout de rendre hommage à l’ Homme en noir…4 points
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Je pense que cette vidéo plus que complète donne une idée précise du produit et de ses possibilités :4 points
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Hello ! J'ai pas envie de rentrer dans un long débat, donc je vais la faire courte : C'est beau et noble comme sentiment hein, mais... pas d'secret, pas d'mystère... Pas d'mystère, pas d'magie... Pas d'magie........ pas d'magie. (ouais ouais ouais je sais que vous avez la réf' cinéma... ) Alors, certes, yep : le secret ne fait pas tout... LOIN DE LA. C'est effectivement un outil, mais un outil essentiel... Le secret reste important... (Sinon on va pas s'mentir, Penn et Teller ne feraient QUE des explications pendant leur show ENTIER hein...) Bref, j'vais pas m'étaler sur ce sujet. En c'qui concerne le sujet principal, yep, c'est un jeune, il a fait une bêtise, il s'est fait tapé sur les doigts (un poil trop fort quand même non ? J'ai lu des trucs forts sur les réseaux quand même...), il recommencera probablement pas. On vit à une époque de "tout s'explique sur Tiktok" et "il faut être célèbre - sur tiktok - pour réussir" du coup, ben oui : expliquer aux plus jeunes que non, ca s'fait pas, ca va prendre un peu plus de temps (et ceux qui me connaissent savent que... c'est pas mon genre la tolérance... mais... je dois vieillir...) Il est jeune, il a d'la marge pour s'améliorer et revoir son éthique. Moi c'qui me dérange un peu plus ce sont ceux qui chi*nt sur la magie depuis 20 ou 30 ans on se tapotant le ventre les uns les autres et en se félicitant les uns les autres... là, la marge de progrès est moins large. Bref... Peace and love les gens... (Put*ain je vieillis, je le sens...)4 points
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C'est en grande partie parce que ce congrès se déroule sur Paris. Il y a moins de contraintes (déplacements, hôtel, repas) donc l'organisation pour y aller nécessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrès avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mêmes problèmes que le congrès FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, échanger plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour être allé dans des congrès dans différents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrès Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximité de Londres joue indéniablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allé mais c'est la très grande foire aux trucs qui semble être le plus gros point d'intérêt. Pour les congrès Italiens, c'est très animé avec Walter ROLFO et son équipe (entre les soirées à thème, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les échanges, une ambiance toujours assez festive et surtout de très beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrète juste qu'il ne fasse plus le congrès à Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilité contrairement aux salles à Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les déceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrès que l'on règle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 à 15, ce qui n'est pas un format adapté. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus à une conférence en petit commité qu'à une vraie masterclass. Il faut un après-midi voir une journée entière pour laisser le temps au maître de stage de voir ce que vous savez faire, évaluer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas être plus de 6. Mon raisonnement est le même que pour les cours de soutien que je donne à certains élèves en Physique-Chimie. Au delà de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derrière chacun et ça revient à refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultés sur à peu près un chapitre donc des exercices sur un même sujet. Pour un masterclass de magie, en un après-midi, on peut envisager de travailler sérieusement 4 - 5 routines si elles sont déjà apprises (si les "élèves" savent déjà la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zéro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport à un cours de soutien où on sait que tous les élèves qui vont y venir sont en grande difficulté, le niveau sera plus hétérogène dans un masterclass de magie (entre celui qui maîtrise déjà bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une présentation et celui qui aimerait présenter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux après une première partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-être pas d'être mis dans les "débutants" après avoir payé cher l'entrée. Gérer les égos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande à apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.3 points
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@Dominique BODIN écrit bien et il souligne le coté psychologique des participants. @Dominique BODIN m'a promis de faire un CR complet de cette Fism 2025, @Thomas m'a promis de lui réserver 150 Go d'espace.... Ce sera le seul CR qui sera complet et qui va faire l'histoire. Courage et merci d'avance ! otto Donc : au travail !!3 points
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Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.3 points
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Hello ! Yep, je rejoins Gaetan sur son analyse : le site Masterclass a contribué à changer la signification du masterclass... Pour parler d'expérience perso, les masterclass que j'ai donné sur le billet work sont... papiers en mains. je mets un point d'honneur à ce que les participants repartent en connaissant ( = "en sachant réaliser") les techniques et routines que j'ai prévues de leur apprendre... Mais yep : Les "Masterclass" ont perdu de leur sens, les "conférences" deviennent des dealer shows... autres temps, autres moeurs il parait... on aime ou on aime pas (perso j'aime pas )3 points
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Merci Patricia, et Alexis... C'est vrai que le terme devient très galvaudé... En fait, c'est du coaching, comme ce que l'on fait à "l'équipe de France", et que je fais parfois , du sur mesure.... C'est un exercice magnifique, et un véritable échange... C'est vrai aussi que le coaching est aussi très à la mode.... Je crois que la confusion a pu naître avec les grands comédiens, qui font des master class sur internet, alors qu'ils donnent leur avis du métier, en répondant aux questions du public... C'est souvent très intéressant, mais pas ciblé.... Pour moi, cela doit être du sur mesure... A tout bientôt Gaêtan3 points
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Hier, les close-up men français sont rentrés dans l'arène ce matin. C'est Olmac qui a ouvert le bal, suivi d'Air One et ça a très bien marché pour eux, le niveau est de plus en plus haut et nos petits gars tiennent bien la route. En scène dans l'après-midi, Tom Coss était le seul Français de la journée à passer et le public a bien apprécié l'originalité de ce mentaliste très clean sélectionné en candidat libre. À noter la très chic soirée FISM blanche dans un site merveilleux. Voici 2 photos de @Jean-Philippe LOUPI Ce jeudi on lâche de très grosses cartouches sur lesquelles l'EDF place beaucoup d'espoirs... En close-up : @Bertrand MORA notre champion de France puis @Markobi notre champion du monde qui a les gaufres de remettre sa couronne en jeu et qui rentrera peut-être dans la légende... En compétition de scène : @Calista SINCLAIR magie nouvelle dans l'air du temps, un pur bijou qui passe ou qui casse... Puis notre magnifique étoile @Léa KYLE dans un tout nouveau numéro surprise bourré d'effets tueurs genre bombe atomique... @Damien DUBI en candidat libre, lui aussi un tout nouveau numéro et enfin notre @Yannis WHY national qu'on a changé de catégorie en magie comique et vous allez vite comprendre pourquoi... On va se régaler les amis ! Bertrand est sur scène.3 points
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"Duo", le duo formé par Rubi Ferez et Fernando Nadal a l'air vraiment vachement bien (si j'ai bien compris, ils font un matrix pièces/cartes à quatre mains, tout en jouant de la guitare, olé !)(comme on les avait déjà vus faire en vidéo, mais j'imagine qu'ils ont encore amélioré le truc) Standing ovation aussi.3 points
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RIP Ardisson... Et Kurtz manque terriblement au paysage magie/mentalisme... Bordel.3 points
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Alors... Je sais, hein, que les apôtres de "l'effeuillage burlesque" disent que c'est quelque chose de libérateur (je veux bien le croire), qui se joue des clichés sexistes (j'ai plus de mal avec ça) et qui est même carrément féministe. Mais comme le dit Laura Barnett dans ce vieil article, intitulé "Le burlesque, c'est du strip-tease pour snobs" (qui date d'une époque à laquelle j'étais moi-même allé voir à quoi ça ressemblait... et j'étais ressorti mitigé. C'était du striptease marrant, en gros. Effectivement différent du striptease glauque, mais ça ne volait pas haut non plus.) : "Ça peut être drôle et agréablement provocant, mais arrêtons de dire qu'il est émancipateur de regarder des femmes se déshabiller en public." https://www.theguardian.com/stage/theatreblog/2010/dec/13/burlesque-stripping-posh-empowering On peut répéter tant qu'on veut qu'il n'est pas nécessaire d'être une femme super bien foutue pour faire du burlesque, le fait est que la plupart des "stars" que l'on voit sont des femmes bien foutues et que si les défenseurs du burlesque affirment le tourner en dérision, on peut trouver que le côté "objectification sexuelle des femmes" reste bien présent (ce n'est pas une critique en soi). Laura Barnett conclut : "Bon, OK, il peut y avoir quelque chose d'agréable à voir une femme se montrer pleinement fière de son corps, surtout quand ce dernier ne correspond pas aux normes dictées par la société. Mais je préfèrerais quand même la rencontrer habillée pour entendre ce qu'elle a à dire plutôt que d'être gênée sans savoir quoi faire pendant qu'elle secoue ses tétons sous mon nez." Mais là, c'est une question plus profonde sur la représentation des femmes dans le monde du spectacle. C'est comme en magie : je ne vois rien de mal à ce que certaines magiciennes jouent du côté sexy si elles le souhaitent, mais je trouve ça embêtant si ça devient un argument, quelque chose qu'on leur demande indirectement. Et je me demande si l'effeuillage burlesque ne participe pas un peu à cette injonction à être sexy. Mais je n'ai pas de vraie réponse, c'est un sentiment.3 points
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Et là une vidéo pour 1H40 de show de Diamonds Ehrlich Brothers – Fascination LIVE from Wembley Arena! | Full Magic Show [4K]3 points
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Bonjour à tous, Comme promis je fais un retour, plus vraiment à chaud par contre, du spectacle que Lulu et moi avons fait pour son anniversaire le samedi 28 juin. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pose un peu de contexte qui – sans me chercher des excuses – explique sans doute un peu mon ressenti ensuite. Nous avions dû décaler d’une semaine car la date initialement souhaitée était prise Lulu a eu une fin d’année hyper chargée entre le sport (compétitions et gala) et la musique (auditions de fin d’année et autres concerts qui clôturaient la saison de l’école de musique) Je venais de passer une semaine entière absent de la maison pour un stage de néerlandais (très très) intensif durant laquelle j’avais eu très et j’avais très mal dormi (mais cette formule d’apprentissage des langues est extra et je vous la recommande à chercher le CERAN à Spa (Belgique)) Le jour du spectacle, il faisait une chaleur étouffante pour nous autres chtimis peu habitués à cela J’ai eu l’idée saugrenue et de dernière minute (pourquoi ? mais pourquoi ??!) de vouloir remplacer les citrons (charges finales du cups & balls) par des œufs Kinder Surprise. Et je découvre que les Kinder Surprise n’existent plus et sont remplacés par des trucs bizarres en plastique avec une languette dont je pressens qu’elle va me poser problème. De fait, nous avions peu répété et étions fatigués. Les conditions n’étaient pas optimales, mais quand il faut y aller, il faut y aller. Lulu était déguisée en Hermione Granger devenue adulte et j’étais déguisé en élève sorcier de la maison Gryffondor (costume gris, chemise blanche, cravate Gryffondor et robe de sorcier). Je crevais de chaud et fondait littéralement dans mon costume. Le public était constitué de 9 copines de Lulu, assise en deux rangs à environ 2 mètres de notre table. L’ambiance était à l’excitation générale : bientôt les vacances, fête d’anniversaire, il fait très beau et très (très) chaud, etc. En plus, il y a le papa de Lulu (moi) qui participe au spectacle et le papa de Lulu on le connait, il est trop cool et trop drôle car il nous fait des tours de magie et des blagues le matin devant la grille de l’école (quel clown ce papa). Autant vous dire que les petites étaient bien en confiance et avaient bien bien envie de s’amuser ! Remarque, c’était le but. Déroulé du spectacle On lance une playlist de musique issue du film Harry Potter et Lulu entre en scène sous les applaudissements. Elle se présente, explique qu’elle est prof et va faire un cours, puis évaluer, son élève Hocus Pollux. J’entre en scène avec le raccoon et le présente (il s’appelle Proutard), je fais un peu le clown avec Proutard et le pose dans un coin. Là, une de copines commence à la ramener : « non c’est pas proutard, c’est croutard et il s’appelle Peter Pettigrow». Euh bah non en fait, déjà ce n’est pas un rat c’est un raccoon et c’est pas croutard mais proutard (il a la transit compliqué), etc etc. Je découvre que, zut, on a une madame je-sais-tout-et-je-la-ramène-tout-le-temps au premier rang pile devant la scène. Va falloir l’avoir à l’œil celle-là. Pour la suite, on va l’appelle Mme-JST. Lulu demande à son élève de lui donner une baguette : ce dernier sort de sa valise une baguette de pain (« non pas ça »), puis une baguette chinoise (« non, toujours pas »), puis une baguette magique noir et blanche mais celle qui casse en morceau quand on la donne (rires du public et désespoir de la prof) et Hocus Pollux sort enfin la bonne baguette magique pour faire le tour de magie. Lulu commence donc avec un tour d’apparition de fleurs (façon canne à apparition) sous les applaudissements (ma future épouse, notre fille cadette et moi-même lancions les applaudissements). Elle fait super bien ce tour en expliquant qu’il lui faut une graine qu’elle cherche dans ma calvitie, met du terreau magique, arrose avec un petit arrosoir et… ça ne pousse pas. Il faut de la magie ! Un coup de baguette magique et pouf ! les fleurs apparaissent. Immédiatement, Mme-JST s’exclame « je sais comment elle a fait » et chuchote dans l’oreille de sa voisine le truc qu’elle croit savoir. Lulu est imperturbable, presque pro. Je vais pour sentir les fleurs mais, comme je suis allergique au pollen, j’éternue et une balle éponge verte sort de mon nez (de la morve quoi) puis j’éternue une deuxième fois et une deuxième balle éponge verte sort de mon nez et je finis par me moucher le nez sous les « aaah beurk, dégoûtant » du public hilare (c’était l’effet recherché). Mme-JST dit tout haut « ce n’est pas de la morve c’est des balles en mousse et il les avait dans sa main » (« nan, tu crois ? » mais loool quoi). Lulu enchaine avec un stylo bic et la zone invisible (un vieux Tenyo que je traine depuis mes 14 ans, acheté chez Mayette) qui sert à amener le magic coloring book. Là c’était rigolo, alors que je propose le stylo magique et une baguette magique à la copine désignée par Lulu, toutes les copines disent « je peux en avoir une aussi ? » et ça se transforme en distribution généralisée et tout le public envoie de la magie dans le livre dans lequel rien ne se dessine. Lulu s’est plantée mais a super bien réagi : « bon, les filles, va falloir vous concentrer plus et envoyer plus de magie ». Là, les dessins apparaissent. Evidemment, on a Mme-JST qui dit « c’est trop facile ! je sais comment elle fait ». On l’ignore. Je donne un stylo 4 couleurs en guise de baguette magique à une des invitées. Aidée du public, les dessins se colorient magiquement. Mme-JST explique à sa voisine le truc qu’elle croit connaitre. Lulu enchaine avec un numéro de corde fakir pendant que je joue un air de flûte. Of course, Mme-JST raconte à sa voisine que c’est une corde truquée. Lulu, professeur de magie (rappelons) s’adresse désormais à son élève Hocus Pollux pour vérifier que celui-ci a bien fait ses devoirs. Commence alors le cups & balls subtilement renommé les 3 mini chaudrons et les balles de quidditch. Je le voulais comme mon tour phare et j’en attendais beaucoup. De fait, c’est sûrement pour cela que je suis déçu. J’ai fait la routine de Michael Ammar. Les apparitions de balles étaient nickel, de même que la phase disparitions (avec la baguette à travers le point, le wanding spin et la disparition « frappée » de Williamson) et réapparition sous le gobelet. Au moment où les trois balles sont révélées, j’entends Mme-JST qui dit : « il y a 4 balles dans ce tour-là ». Je continue le tour : « Ah bon ? bah écoute, je vais mettre une des trois balles que je vois dans ma poche pour que ce soit de plus en plus facile à suivre ». Là je découvre qu’une veste n’en vaut pas une autre… Ma veste habituelle est en velours très épais et j’aurais vraiment, mais vraiment, crevé de chaud si je l’avais mise. Là j’avais pris une veste plus légère. Je me suis donc rendu compte (en amateur que je suis) qu’en sortant la première charge finale (un œuf Kinder Toy) de ma poche, la veste « vit » et tout le pan droit de la veste revient avec ma main. Je dois donc maintenir le pan avec la main gauche alors que j’avais déjà le gobelet dont je voulais me débarrasser (et qui me sert de détournement d’attention) dans la main gauche justement. Ça ne passe pas si mal mais en chargeant l’œuf dans le gobelet, ça fait un sacré bruit (foutu œuf kinder) et tous les enfants crient « on a entendu un bruit ! ». Déjà que je suais à grosses gouttes, je continuer de transpirer mais d’angoisse ce coup-ci. La suite du tour se déroule avec les charges finales difficiles à prendre car la veste vit et colle à cause de la transpiration. A un moment, j’ai aussi une muscade qui se fait la malle … ça ne m’était jamais, mais alors jamais arrivé ! et il faut que ça arrive maintenant… la loose. Mais enfin, je fais le clown complètement dépassé par les événements (ce qui était globalement le cas) et l’apparition finale des œufs (et les lancer dans le public) fait oublier aux enfants les quelques ratés que certains n’avaient même pas vus. Histoire de surfer sur un semblant de self-contrôle retrouvé, j’enchaine avec ma routine de balles mousses (mes deux boules de morve verte). Une petite vient à côté de moi, les balles voyagent dans une main à l’autre et l’une d’elle se dédouble pour en avoir finalement trois. Durant toute la routine, Mme-JST explique à sa voisine ce qu’elle croit savoir concernant le truc. De mon côté, je galère car avec la chaleur et la sueur, le pantalon me colle littéralement et j’ai des difficultés certaines pour mettre les main dans mes poches et ressortir mes mains avec fluidités. Mais le boniment et le jeu de scène semble réussir à masquer mes difficultés. La routine continue avec un voyage de balles depuis la poche (galère les poches !) jusqu’à ma main (tel que décrit avec les Sponge Stars). Et là pour le final où je demande « à votre avis, il reste combien de balles dans ma main ? », je prends Mme-JST à témoin et, j’avoue, j’y suis allé un peu fort même si c’était sur le ton de la rigolade et que tout le monde a bien rigolé (sauf l’intéressée): « et toi Mme-je-sais-tout-je-fais-la-maline-depuis-le-début-et-je-la-ramène-tout-le-temps (véridique, le dis comme ça), puisque ça fait 20 minutes que tu la ramènes et que tu expliques à ta voisine comment marche. Puisque tu sais tout mieux que tout le monde, on t’écoute, il y a combien de balles dans ma main ? ». Silence… je repose ma question une deuxième fois en la provoquant un peu, puis en troisième. Là, je vois ses yeux qui commencent à se mouiller en même temps qu’elle se tasse sur sa chaise et je me dis intérieurement « zut… ». Alors à voix haute : « est-ce que tu veux qu’on demande à tes copines de t’aider en nous disant combien elles pensent qu’il y a de balles ? ». Oui, ok. Toutes les réponses entre 0 et 4 fusent. Le mot final revenant à Mme-JST (qu’elle ne dira jamais et on ne l’entendra plus du reste du spectacle, ou presque), je révèle qu’il n’y a plus aucunes balles dans ma main, donnant raison à deux copines de Lulu qui sont toutes contentes d’avoir deviné juste. Et je dis à Mme-JST « mais tu avais sûrement raison, j’ai un peu triché, j’ai mis les balles dans ma poche ». Je lui remets les balles dans sa main fermée et lui demandant combien j’en avais réellement à son avis ? A nouveau un silence total… Sur mon indication, elle ouvre sa main et révèle 25 balles mousses qui s’échappent dans le chaos le plus total. Immédiatement toutes les invitées se lèvent pour courir après les balles. Fichtre que j’ai chaud. Dans quoi me suis-je embarqué avec ce spectacle … ha ha ha. La professeure de magie, Lulu, continue le spectacle avec un tour de cartes choisie. Là c’est toujours très amusant d’entendre les enfants dire : « je le connais ce tour ! » avant même qu’il ne soit commencé. Je l’entends souvent et ça m’amuse toujours autant. Surtout qu’à la fin, ils disent souvent « ah bah non en fait, je ne le connaissais pas ». Lulu fait le tour et c’est le raccoon qui retrouve la carte sous les applaudissements. Ensuite, la professeure de magie demande à son élève de refaire le tour pour voir si celui-ci a bien compris. Je m’exécute et force une dame de carreau. Parfait. En reprenant le jeu je découvre avec malheur qu’il y a DEUX dames de carreaux dans le jeu. Enfer et damnation ! j’étais pourtant sûr d’avoir mis le bon jeu dans la valise pour le spectacle, que s’est-il passé ? vite, il faut que je trouve une solution de secours. J’utilise mon « talent » de clown pour m’en sortir. Je fais comme si je trichais pour voir quelle carte a été choisie et ça marche. Les enfants crient « tu triches !! ». Bon ok. Alors je confie la dame de carreau en trop à mon épouse qui est derrière le public en lui disant de mettre la carte dans sa poche. Une passe magique et je demande à la même invitée si elle croit en sa bonne étoile et de rechoisir une carte. Magie ! c’est la même carte que la première fois car elle est revenue dans le jeu !! (la carte a bel et bien disparu de la poche de ma femme, qu’elle en soit remerciée). Alors que je crois avoir repris le contrôle du public, une main se lève et dis « j’ai besoin d’aller aux toilettes». Mon épouse l’emmène et 3~4 mains se lèvent pour dire « moi aussi j’ai besoin ! ». Interruption du spectacle donc. Interruption durant laquelle je laisse le paquet de cartes sur la table recouvert d’un foulard en leur disant que sinon elles vont croire que je triche. Interruption durant laquelle, toutes les invitées qui sont restées se lèvent, viennent vers la table, jouent avec le raccoon, commence à faire le show etc etc. J’en vire une qui commençait à fouiller dans la valise. Ces 5 min ont été un peu longues à vivre. Tout le monde retourne à sa place et continue. Le raccoon revient pour retrouver la carte choisie. Mais il est très agité (normal, il a faim) et fait voler toutes les cartes. Je demande à l’invitée qui avait choisi la dame de carreau si sa carte est dans le jeu. Non, elle a disparu. Magie ! mais la vraie magie est de faire réapparaitre la carte. « Ne serait-ce pas énorme si la carte apparaissait dans la chaussure de XX qui est au premier rang ? Si ? allez montre-nous ta chaussure ! (chaussure vide) Ah non… j’ai dit que ce serait fort mais pas que j’y arriverais, je ne suis qu’élève encore. Ah je sais ! elle est dans mon portefeuille !! » Portefeuille en flammes et je sors une carte que je leur montre. Sauf que c’est une carte blanche sur laquelle j’avais écrit « raté, ce n’est pas la bonne carte ». Rires généralisés du public. Hocus Pollux demande à sa prof (Lulu) pourquoi rien ne marche. Lulu soupçonne le raccoon d’avoir avalé la carte. S’ensuit un numéro assez drôle et bien mené pour endormir le raccoon et retrouver la carte mâchouillée dans son ventre à l’aide du X-Ray raccoon de chez Climax. La petite qui avait choisie la carte ne tient plus en place et je dois lui demander plusieurs fois de rester assise et retourner sur sa chaise (sa mère me dira plus tard qu’elle adore fait le show chez elle – j’avais remarqué… lol). Ensuite la professeure annonce que c’est bientôt l’heure du goûter et qu’on pourrait fabriquer des bonbons. On sort un chaudron magique bleu (le magic grail) et on fait une recette magique avec de l’eau, des cacahuètes, des épluchures de crayon de couleurs, du caramel liquide (en fait de l’essence zippo). On met le four magique autour du chaudron, on allume le four (l’essence zippo des flammes) et tout le monde prononce une formule magique. J’enlève le four et Lulu balance des M&M’s magiquement apparus à ses copines en délire. On remercie le public, on salue et … je vais me pendre. Ha ha. Bilan global de l’expérience et améliorations pour la prochaine fois Je me suis mis une pression d’enfer car je voyais ce spectacle comme notre première épreuve du feu et je le voulais parfait. Raté… ha ha. On n’avait pas énormément répété mais on était techniquement pas mauvais donc ça passait, les enchainements étaient plutôt fluides et le spectacle cohérent Le cups & balls n’est pas adapté pour un spectacle de goûter d’anniversaire, du moins pas de la façon dont je le présente. Je crois que les effets parlent peu aux enfants Dire aux enfants de passer aux toilettes avant le spectacle Prévoir des baguettes pour tous les enfants et leur donner avant de commencer Si possible, éviter de partir en formation la semaine avant (mais là on ne choisit pas toujours)… ou alors préparer tout le BON matériel AVANT le départ pour ne pas préparer en 4ème vitesse au retour et le matin même du spectacle (et se tromper de paquet de carte par exemple…) Ne pas faire de changement de dernière minute. Les œufs kinder étaient une très mauvaise idée, j’aurais dû garder les citrons. Le mieux est l’ennemi du bien quand c’est à la dernière minute. La musique, ça ajoute un vrai quelque chose. Ca reste très perfectible mais j’étais satisfait du rendu Une veste de costume n’en vaut pas une autre, surtout quand les conditions météo extrêmes (chaleur dans ce cas-ci) Ma femme et ma fille cadette étaient tellement absorbée par le spectacle qu’elles n’ont pas pris de photo. Leur retour est plutôt positif (et pourtant, quand ça l’est pas, elles savent le dire) donc ça m’aide à relativiser. Penser à calmer les Monsieurs et Madames JST dès le début Cela a duré 40min alors qu’en répétition, ça faisait un peu moins de 30min. Prévoir moins d’effets ou de tours, permettra de réduire le temps. Là, les invitées ne tenaient plus en place après 25 min (la pause pipi a été dévastatrice pour leur attention). Elles ont 9 ans, je les aurais crues capables de mieux se tenir mais je crois que le contexte fête d’anniversaire les rend plus agitées que pour un spectacle de Noël dans une salle (il y a moins le côté « il faut bien se tenir en public »). Franchement, je ne suis pas heureux de la façon dont cela s’est passé même si les enfants ont passé un très bon moment, que Lulu est ravie de son spectacle et de sa fête. La captation vidéo, visionnée le lendemain, me fait dire « ouais allez c’est vrai que c’était sympa ». Mais j’ai l’impression d’avoir tout foiré. Je suis mitigé et mesure le travail qu’il y a à fournir pour arriver à un spectacle bien rôdé et sous contrôle. Petit mot final parce que ça me fait rire: ce matin Lulu me demande « quand est-ce qu’on pourra aller se faire payer pour faire notre spectacle à des goûters d’anniversaire ? ». Euh ma Chérie, on a encore un tout petit peu de boulot pour nous perfectionner… ha ha. En tout cas, et c’était bien l’objectif numéro 1 : elle a kiffé et souhaite recommencer.3 points
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Bonjour à tous ! Je suis heureux de vous annoncer la sortie d’un nouveau livre aux éditions Le Cabinet d’Illusions, celui de Gérard Bakner qui frappe de nouveau très fort avec Estimations ! Préfacé par le père Alex, ce livret vous détaillera une méthode redoutable pour deviner le nombre de cartes choisies par un spectateur, sans aucune préparation du jeu de cartes. Les possibilités sont nombreuses, et plus qu’une simple méthode, c’est un véritable outil que Gérard Bakner nous propose, en l’ayant agrémenté de nombreuses idées de routines. Ne manquez pas ce tout nouveau livre disponible sur le site Le Cabinet d’Illusions !3 points
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Allez, je m'y colle. J'ai tellement apprécié le premier volet ( volume 1)... que j'ai pré-commandé à 2 reprises le volume 2 (mais ce n'était pas délibéré ). L'esprit de ces tours correspond parfaitement à mes recherches actuelles : que la magie se déroule dans les mains du spectateur, à l'abri de toute manipulation suspecte dont le profane soupçonne le magicien. Tamariz avait publié dans le même esprit il y a quelques années "Magie Verbale", qui m'avait moyennement inspiré . Le revers de la médaille de ces tours, c'est que cela peut sentir l'effet mathématique ou logique. Il y principalement des tours de carte, mais pas que... également des tours avec des pièces ou autres objet, toujours faisable à distance et dans les mains du spectateur. L'ouvrage de 10 tours en 40 pages à petit format pour la somme de 25 euros , cela peut rebuter certains... mais je n'hésiterai pas une seconde pour pré-commander le volume 3 ( en 1 seul exemplaire cette fois ci ). Que je ne retienne que 2 à 3 tours qui vont s'ajouter à mon répertoire me suffit amplement pour justifier mon achat.3 points
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Soyons précis : Betty fait de l'effeuillage burlesque, elle n'est pas strip-teaseuse. Oui, ça arrive mais souvent pour le gala de clôture, pour changer de la magie parce qu'on en a bouffé pendant 3 jours. Exemple à Nancy où nous avions Olivier de Benoist. Même s'il a commencé par faire de la magie, c'était surtout de l'humour. Après, je ne sais pas ce qu'ils ont prévu cette année.3 points
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Cette conference m'a donné l'occasion de retrouver mon ami de jeunesse Jay Scott Berry que j'avais perdu de vue pendant quelques dizaines d'années. Il n'a pas vieilli, il a mûri ! C'est devenu le mec beau, charmant, bcbg, pour lequel les femmes font généralement des flaques... Il nous montre son nouveau numéro de close up de dix huit minutes et après il l'explique pendant deux heures dans tous ses détails, trop à mon avis. C'est des grands classiques avec des rubans, des petits annaux, des boules en cristal et des balles en mousse. Si vous cherchez des effets nouveaux, il n'y en a guère, mais une chose est là : L'amour de la perfection, et là on était comblé ! La conference se déroula dans une bonne ambiance amicale avec un brunch au champagne comme introduction. En 1984 - c'était hier - nous avons passé ensemble pendant un mois à Ostende pour un grand spectacle de magie organisé par Domino, quel plaisir de se retrouver quarante ans plus tard. Vive les vieilles Amitiés, bises Otto3 points
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Presque deux heures de pépites de Sylvain. Vos tours préférés et pourquoi ? Perso Osmosis pour se melange de technique, de textes et d'enchaînement d'effets.3 points
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Bonjour les gens, Je ne suis ni avocat, ni diable mais j'aime bien les deux... Ceci me propose une réflexion peut être un peu en marge des précédentes de ce fil de discussion : montrer un "truc" me fait penser que cette "machinerie" n'est pas le plus important, n'est pas la finalité. J'aime à penser qu'au delà du truc, du gimmick, du secret , il y a un magicien, un artiste, un artisan qui cherche, expérimente, travaille. Cela montre peut être que le truc n'est que le moyen, l'outil pour construire l'art. Au même titre que le piano pour le pianiste, le texte correctement appris pour le comédien. Ceci n'est que le premisse, le pre-requis mais ne constitue pas l'entièreté de la prestation. On doit certainement y ajouter la présence, le travail, la personnalité...(liste non exhaustive). Ne serait-il pas temps pour les magiciens de dépasser le sacro-saint "secret" au profit de la reconnaissance de la magie comme un art à part entière? Faisons un pas de côté... Bisous3 points
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