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Dominique BODIN

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À propos de Dominique BODIN

  • Date de naissance 11/30/1999

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    Suresnes (92) / FRANCE
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    Enseignant

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  1. Bonsoir, Le mathématicien et magicien Persi DIACONIS sur comment mélanger un paquet de cartes : Et une conférence plus en longueur :
  2. "People should get up everyday and try to make somebody laugh for no reason." Cliff Gustafson Un petit court métrage amateur, comme en raffolent les américains pour célébrer un membre de la communauté, "I’m Here on Wednesdays" en mémoire du magicien Cliff Gustafson (décédé en 2016). Quelque chose de tout simple, prosaïque (?), le vieux magicien de Seatlle sanglé dans son smoking tiré à quatre épingles, souliers impeccablement cirés, s'en va de bars en bars, dans des conditions souvent pas idéales (pour dire le moins), parce qu'il faut bien vivre, à courir le pourboire, mais pas seulement, parce que donner un instant de rires aux autres c'est son job. Et en quelques plans de coupe bien sentis au domicile du couple Gustafson c'est toute une vie qui défile comme un intérieur à la Simenon. Pas un prodige technique sans doute, pas un comédien de première force non plus, mais une manière de générosité jusqu'à rendre "magiques" les dernières nuit sur Terre de proches malades https://robhanna.com/portfolio_page/im-here-on-wednesdays/
  3. "Les magiciens ne protègent par leurs secrets du public, ils protègent le public de leurs secrets." Jim STEINMEYER Alors qu'une production très "francisée" de la franchise "The Illusionists" arrive en février et mars à Paris aux Folies Bergères, voici un reportage d'une vingtaine de minutes (en anglais), très soigné, qui donne la parole à Mark KALIN (du duo Kalin et Jinger) directeur artistique de la (d'une des) version(s) américaine(s) de "The Illusionists", "Turn of the Century" . On y voit quelques documents d'archives amusants, mais aussi, et surtout, le très prolifique créateur et historien Jim STEINMEYER interviewé dans son studio de travail :
  4. Bonjour, À voir pour les fêtes en famille sur Culturebox jusqu'au 05 janvier le très joli spectacle de nouvelle magie pour enfants (?) "Déluge" de la compagnie "Sans gravité" où un cousin de Jacques TATI, mi clown, mi savant de fantaisie, fuit les réalités du monde grâce à ses folles inventions à la Rube Goldberg (on pourra aussi aller musarder du côté du film expérimental "culte" "Der Lauf der Dinge (extrait)" ou des objets introuvables de Jacques Carleman ) Qui dit magie nouvelle, dit qu'ici la narration prime, l'effet magique (1) rejoint le trucage théâtral pour se mettre au service de celle-ci, nous sommes tacitement invités à abandonner toute recherche du comment pour chérir la seule l'émotion ressentie (rire, étonnement, surprise...) : https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/4382197-deluge.html Dominique (1) Le final où notre attachant héros en vient violemment aux prises avec un poste radio récalcitrant est même totalement dénué d'effet magique, mais conclut logiquement la narration.
  5. Bonjour, Pour le plaisir de revoir Ricky JAY et Juan TAMARIZ à l’œuvre avec deux variations sur un même thème : une spectatrice va jouer sa bonne fortune selon que des cartes aléatoirement tirées du jeu sont rouges ou noires. Dans le cas de Ricky JAY on voit comment un effet plutôt banal et dénué intrinsèquement de sens est placé dans un contexte correspondant idéalement à son personnage : celui du jeu de cartes et d'argent, discipline où le personnage de Ricky JAY est connu du public pour être un habile falsificateur (et le script a bien le soin de le rappeler dès l'entame de la routine - remarque au passage : c'est aussi là une motivation habile au tirage des cartes trois par trois, ou quand une marque d’honnêteté supposée n'en camoufle que mieux la méthode). La routine en deux phases (la 1re sur une idée de Dai VERNON enchaînée sur le classique OTW de CURRY, mais ici pour une fois bien contextualisé) construit une sorte de crescendo de l'excès : c'est par ce que la déveine de la spectatrice est à ce point systématique, que se construisent, et l'humour de la saynète, et l'habilité sous-jacente de Ricky JAY aux cartes. Là où un esprit de mentaliste aurait essaimé sans doute une ou deux réussites par-ci, par-là, question d'accroitre la crédibilité de l'aléa l'ensemble, c’est bien au contraire cet excès dans l'échec qui ici fait que le public à la fois : 1) infère que Ricky JAY "a bien dû faire quelque chose" ; sans mention explicite dans le script d'une quelconque tricherie de sa part, sans démonstration aucune d'habilité, ni fioriture quelconque surtout : voire même comment le magicien guide la spectatrice dans son mélange "basique" des cartes ; et le ton suave, et la rythmique impeccable de la présentation, catalysent encore plus ce sentiment du public que ce diable de Ricky JAY est définitivement expert en subterfuges et artifices. 2) éprouve de l'empathie pour l’infortunée spectatrice à la malchance décidément suspecte (d'autant que Ricky JAY a bien soin que de l’argent soit explicitement, visuellement, en jeu ce qui amplifie encore l'effet d'identification du public à la spectatrice, victime bien innocente d'un charmant tricheur). Parvenir à ce maximum de divertissement avec une présentation toute entière bâtie sur un bras de fer autour d'un jeu, avec qui-plus-est le parti-pris d'une défaite totale de la spectatrice n'est vraiment pas donné à tout le monde ! *** Amusant donc de comparer avec le même effet -sinon la même méthode- présenté cette fois par Juan TAMARIZ : mais ici voir comment tout au contraire le magicien est embarrassé, tout en empathie et compatissant avec là encore une infortune totale de sa spectatrice. Infortune dont le magicien dans la narration n'est cette fois nullement suspecté d'être responsable (bien entendu le public perçoit certainement que dans l'écriture cette malchance par trop systématique répond à une nécessité préméditée du récit qui se joue devant lui, mais le personnage de J.TAMARIZ est bien innocent dans ce récit). On ne peut qu’admirer toutes les petites touches de présentation qu'emploie J.TAMARIZ pour construire simultanément son personnage et aussi un crescendo dans la routine (et ce malgré la stricte répétition de l'effet : la spectatrice n’obtient que des cartes noires). Comme précédemment avec Ricky JAY, c'est à la fois la parfaite mise en adéquation au personnage du magicien de la routine (à l'effet intrinsèquement assez peu épatant), combinée à cet effet délibéré d'excès, qui en élèvent la qualité de divertissement. Et là où tant réduisent un effet de transformation de carte à un effet purement visuel/flash, pure fioriture dénuée de sens, voir ici comment l’ultime transformation est le parfait climax du récit : le magicien par son pouvoir apportant la bonne fortune à sa très malchanceuse spectatrice. Finalement on a là deux expressions totalement différentes autour d'un même effet, mais qui ont en commun d’être jouées par deux maîtres de la présentation d'un effet magique. Bonne journée, Dominique
  6. Dominique BODIN

    Fay PRESTO

    Bonjour, Figure emblématique de la magie outre manche, Fay PRESTO livre ici diverses réflexions tout à fait à son image : solides et pragmatiques: Bonne journée, Dominique
  7. Bonjour Un long portrait de Derek DelGaudio paru il y a tout juste un an dans le New-York Times (et qui n'a pas été répertorié ici sauf erreur de ma part): https://www.nytimes.com/2017/03/15/magazine/derek-delgaudio-the-magician-who-wants-to-break-magic.html Cordialement, Dominique
  8. Bonjour, Une critique assassine du show en question: https://www.lesinrocks.com/2018/03/09/medias/tele/qui-est-derren-brown-lhomme-derriere-push-la-tele-realite-derangeante-de-netflix-111056428/ Même s'il est assez clair que le journaliste n'a pas vraiment creusé au-delà des shows "polémiques" de D.BROWN, et qu'il méconnait clairement la perception du personnage par son public anglo-saxons d'origine, certaines questions méritent toutefois d'être posées. Cordialement, Dominique
  9. Bonjour, A noter qu'il s'agit là d'un tour créé et publié par l'inclassable Robert E. NEALE.
  10. Bonjour, Une bien divertissante illustration du débat qui précède : [video:youtube]
  11. Bonjour, C'est l’américain Scott KIM qui popularisa ces ambigrammes : Scott KIM [img:center]http://www.scottkim.com.previewc40.carrierzone.com/inversions/gallery/images/roberthoudin.gif[/img] A noter que le musicien américain, magicien à ses heures, Joshua QUINN a employé ces ambigrammes dans certains de ses effets...ces textes à plusieurs entrées lui offrant, disons, plusieurs sorties.
  12. Il ne s'agit pas tant d'un automate "de Pierre MAYER " (qui est davantage un courtier en la matière semble-t-il) que de l'artiste/artisan Jean-François BISSONNET-LEVERBE dont l'atelier magique a tout de celui de Geppetto ou de Robert HOUDIN : [img:center]http://www.jf-bissonnet-leverbe.com/wp-content/uploads/2010/11/JFBL.jpg[/img] Site de Jean-François BISSONNET
  13. Bonjour, Il se trouve que l'avant dernière routine du nouveau spectacle de Dominique DUVIVIER, "Ce soir j'ouvre la boîte", prend justement comme thème l’imaginaire expérience du chat de Schrödinger. On sait gré à D.DUVIVIER d'offrir à chaque spectateur une petite brochure en fin de spectacle qui non seulement fournit quelques petits approfondissements sur les thèmes abordés au fil des tours du spectacle-tout du moins cette brochure pourra-t-elle inciter le spectateur curieux à aller encore plus loin- ; brochure qui mentionne, qui plus est, les sources mêmes de différentes routines du spectacle- ce que peu ont l'élégance de faire : on ne peut que saluer donc l’initiative. La routine proprement dite est bâtie autour de la "Clarity Box" de David REGAL. Cet effet -comme au moins deux autres récemment parus- se présente comme une amélioration de la classique boîte en bois de John KENNEDY - on peut aussi penser par exemple à la version de T.WONDER ou encore à celle assez audacieuse de G.OUELLET. L'amélioration tient donc ici en la transparence de ladite boîte. Trop souvent les "améliorations" en matière de magie n'ont de valeur que du point de vue des magiciens : la nouvellle mouture d'un effet donné invalidant simplement le recours aux méthodes précédemment connues des seuls magiciens, et, partant, ne vise trop souvent qu'à dérouter ceux-ci- quant à évaluer les qualités propres de la nouvelle méthode, et ses contreparties, c'est une autre question. Or dans le cas présent, du point de vue d'un public profane, la transparence ne peut qu'être en effet perçue que comme une amélioration. Et par ailleurs, du point de vue du magicien, le "coût" s'il on peut dire (tous les miracles ont un prix) de cette nouvelle technique est strictement équivalent à celui des précédentes méthodes. Donc amélioration il y a. En revanche l'effet même change du coup de nature. Généralement , avec la boîte classique de John KENNEDY, le déroulé de l'effet était à peu de choses près : la boîte est posée à la vue de tous sur la table. Choix d'une carte signée par le spectateur, perte de celle-ci dans le paquet où elle se volatilise pour être finalement retrouvée dans la boîte. L'effet relève donc du "voyage impossible". Avec la "Clarity box" et ses consœurs le fait que la carte pliée soit vue d'emblée -ce qui, le cas échéant, d'ailleurs était déjà possible avec la version de KENNEDY- et reste en vue tout le long du tour, l'effet relève donc davantage d'une sorte d'ubiquité impossible lorsqu'il s’avèrera que la carte vue dès le départ est incompréhensiblement celle ultérieurement sélectionnée par le spectateur. D.DUVIVIER a, lui, contourné cette nouvelle définition de l'effet en choisissant de présenter l'effet comme celui d'une transposition impossible : une carte portant le mot "chat" présente initialement dans la boîte permutant magiquement de place avec celle signée par le spectateur. Un parti pris qui pourrait d'ailleurs se discuter eu égard au thème choisi (une miraculeuse concomitance de deux états contraires -carte ici et en même temps là- ne résonnerait-elle pas mieux avec l'expérience chat de Schrödinger ?). Je précise qu'en dépit de quelques réserves sur cette routine pour des questions de mise en scène, le reste du spectacle est très réussi et a emporté un franc enthousiasme auprès du public présent.
  14. Bonjour, Pour une fois un entretien plus en longueur et un peu plus approfondi avec David COPPERFIELD, où ce dernier livre quelques réflexions et anecdotes sur la présentation en magie, et la manière dont celle-ci a évolué au fil de sa carrière :
  15. Bonjour, Un long et approfondi entretien avec Marc METRAL sur le remarquable site Chop-Cup.com: http://www.chop-cup.com/marcmetral.html
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