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Les Signes de l'Existence de la Réalité


Patrick FROMENT

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il y a 5 minutes, Olivier (Thyl) a dit :

Il dit d'ailleurs que le principal n'est pas 7 milliards d'univers (les humains) et une seule conscience, mais une seule conscience et 7 milliards d'univers

Excusez mon prosaïsme, mais encore une fois, je ne vois pas la nuance 🤔

L'important, c'est que ça valide !

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il y a une heure, Olivier (Thyl) a dit :

Il y a donc une dualité évidente et une distinction entre moi et ce qui n'est pas moi

Dans mon expérience c'est de moins en moins évident.

J'ai plutôt l'impression d'une base unique d'où émergent tous les objets de conscience (perceptions, pensées, sensations).

Et il, me semble que c'est mon mental (ou mes habitudes, ou mon conditionnement...) qui étiquette certains objets de conscience comme étant le monde extérieur (perceptions) et d'autres objets de conscience comme étant mon monde intérieur (pensées, sensations). A partir de là apparaît une dualité entre un sujet - "moi" qui expérimente un objet - "le monde".

Le souci c'est qu'il n'est pas simple du tout d'expérimenter sur la durée cette base de l'expérience pure (le mental et la saisie duelle intervenant très rapidement).

Après ton idée de "dualité évidente" fait penser à la philosophie de Fichte (déjà abordée par ici) :

Le Moi et le Non-Moi s'opposent et se déterminent réciproquement.

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 21 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

Et il, me semble que c'est mon mental (ou mes habitudes, ou mon conditionnement...) qui étiquette certains objets de conscience comme étant le monde extérieur (perceptions) et d'autres objets de conscience comme étant mon monde intérieur (pensées, sensations). A partir de là apparaît une dualité entre un sujet - "moi" qui expérimente un objet - "le monde".

Et quelle est l'intérêt d'une telle construction ? Pourquoi et/ou comment une "conscience première" s'orienterait-elle vers cette confusion que serait un monde extérieur illusoire ? 

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il y a 37 minutes, Christian GIRARD a dit :

Et quelle est l'intérêt d'une telle construction ? Pourquoi et/ou comment une "conscience première" s'orienterait-elle vers cette confusion que serait un monde extérieur illusoire ?  


Ta question est très métaphysique (au sens qu’elle cherche une sorte de "cause première").

Finalement le problème soulevé est le même que celui de la chute et du péché originel. D’où vient l’ignorance et la chute dans le dualisme ? Les réponses "théologiques" dans l’hindouisme et le bouddhisme sont que nous découvrirons la réponse seulement après le nirvana (bon… je doute que cela te satisfasse 🙂).

Plus prosaïquement :

- Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont (un scientifique ou un rationaliste peut facilement adhérer à cette idée).
- Pourquoi ne voyons nous pas les choses telles qu’elles sont ?
- Certainement parce que nous les voyons telles que nous sommes (les possibilités de nos sens et de notre conscience).
- Ce que nous sommes étant en perpétuel changement et évolution, ces possibilités sont aussi en constante évolution.

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

Ta question est très métaphysique (au sens qu’elle cherche une sorte de "cause première").

En fait c'est aussi en référence à ce que tu as toi-même souligné plusieurs fois dans ce sujet, par exemple ici :

Le 30/07/2017 à 06:44, Patrick (Shiva) a dit :

La théorie spiritualiste : La conscience préexiste à tout et elle est la cause première de toute chose. Elle n’a pas de commencement, pas de fin et pas d’origine. Le monde est soit une vue de l’esprit (pour les religions orientales), soit il a été créé par l’esprit ((Dieu) pour les religions occidentales). Mais bon… quand on y réfléchit bien, ça revient grosso modo au même.

Argument fort : Tout se ramène à la conscience et rien ne peut être conçu en dehors de la conscience (y compris les expériences et théories scientifiques).

 

 

 

il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

Finalement le problème soulevé est le même que celui de la chute et du péché originel.

Allons bon... On n'est pas sortis de l'auberge. 😱

 

 

il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

Les réponses "théologiques" dans l’hindouisme et le bouddhisme sont que nous découvrirons la réponse seulement après le nirvana (bon… je doute que cela te satisfasse 🙂).

Ni plus ni moins que tout le reste... 😉

 

 

 

il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

- Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont (un scientifique ou un rationaliste peut facilement adhérer à cette idée).
- Pourquoi ne voyons nous pas les choses telles qu’elles sont ?

OK pour ça, on en a débattu largement ici-même. 

 

 

il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

- Certainement parce que nous les voyons telles que nous sommes (les possibilités de nos sens et de notre conscience).

"Tel que nous sommes" me semble un raccourci de pensée. Bien fort celui qui SAIT ce qu'il EST. "Tel que nous sommes construits", "tels que nous le permettent nos structures psychiques et notre histoire" seraient des formules auxquelles j’adhérerais plus aisément. 

 

 

 

il y a 24 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

- Ce que nous sommes étant en perpétuel changement et évolution, ces possibilités sont aussi en constante évolution.

Difficile en effet d'imaginer des "choses" immuables ou inaltérables dans le temps (avec "choses" j'exclue de fait les lois physiques les plus fondamentales).

Modifié par Christian GIRARD
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il y a 35 minutes, Christian GIRARD a dit :

 

il y a 58 minutes, Patrick (Shiva) a dit :

Finalement le problème soulevé est le même que celui de la chute et du péché originel.

Allons bon... On n'est pas sortis de l'auberge. 😱

LOL... Ne sois pas si horrifié… N’est-il pas dit dans la genèse Adam et Eve mangent le fruit de l’arbre de la connaissance ?

Cet "arbre de la connaissance" peut être considéré une métaphore de la saisie dualiste (connaitre - Je co-nais avec le monde - saisie dualiste - c'est une lecture bouddhiste du livre de la genèse, mais pourquoi pas ?).

Sauf que, dans la tradition bouddhique, ce "péché originel" n'a pas été commis par un lointain ancêtre mais il s’actualise à tout instant dans notre mode même d’appréhension du réel.

Modifié par Patrick (Shiva)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 40 minutes, Christian GIRARD a dit :

En quoi la connaissance est-elle un péché ? 

 

😀

Non ! J’ai juste dit qu’on peut mettre en parallèle l’idée d’une chute originelle (dans les monothéismes) avec le concept de saisie dualiste (dans le bouddhisme et l’hindouisme).

Si tu reprends la définition de la saisie dualiste dans le bouddhisme il est dit la chose suivante :

Saisie dualiste : La vacuité essentielle de l’esprit est pervertie en l’expérience solidifiante d’un moi ou ego qui se présente comme central et solide et qui prend la place de l’expérience immédiate de la vacuité essentielle de l’esprit. (source)

On a donc bien l’idée d’une expérience originelle (la vacuité essentielle de l’esprit) qui est pervertie par la saisie dualiste (qui est, en gros, l’acte par lequel un sujet connait un objet (l'acte de connaissance le plus banal qui soit quoi).

... ça ne te rappelle rien ??? 😋

.... Michel Bitbol (ou Schrödinger 😉) parlerait d’objectivation.

L'objectivation est l'acte fondateur de la science qui consiste à exclure le sujet connaissant du champ naturel, ou encore à reculer dans le rôle d'un spectateur n'appartenant pas au monde, ce dernier étant ainsi constitué en monde objectif.

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Voici quelques notions qui intègrent les contraintes du WORKER CLOSE UP: -reset rapide et sans se cacher, on est entouré -pas ou peu d'angle, on est entouré -prend très peu de place en poche ou sur soi -pas très lourd pour ne pas déformer ses vêtements -peu ou pas de consommable, ca coute cher -travail vertical, on peu difficilement s'assoir -visible à plusieurs mètres (bout de table, mauvaise vu, etc) -en boite de nuit on peu difficilement parler -intégrer de donner ses coordonnées (business ou espoir de soirée charmante) -intégrer d'emprunter un billet (espoir d'un pour boire) -pouvant se refaire à un autre groupe avec des éléments différents (forçage, révélation, surprise) car des gens d'un des précédents groupes peuvent vous suivre - etc.... -après seulement on peut choisir des effets mais ca limite sérieusement
    • Question : comment définissez-vous cette notion de tours "workers" ?
    • Salut Noham, J'ai longtemps été obsédé par l'idée de trouver des tours "workers". Cette obsession m'amenait parfois à rejeter des tours qui me plaisaient pourtant beaucoup, les jugeant "trop longs", "pas assez dynamiques", "pas assez visuels" ou "trop narratifs". Mais au fil du temps, j'ai commencé à m'autoriser des libertés avec ces critères présupposés, et j'ai découvert que ça fonctionnait remarquablement bien. Bien sûr, il existe des contraintes techniques réelles. En close-up, debout en table à table, certaines manipulations comme le lap***g sont difficilement possible, et les tours nécessitant un gros setup peuvent être problématiques sans possibilité de reset rapide. Cependant, la plupart des tours ne présentent pas ces limitations. Et même quand c'est le cas, il existe souvent des solutions d'adaptation. Par exemple, les tours comportant une part d'incertitude peuvent devenir parfaitement professionnels si tous les outs possibles sont anticipés et préparés. Il me semble, que l'essentiel n'est donc pas tant de chercher des workers que de transformer les tours qui nous passionnent en workers. Il s'agit de les adapter à notre style, notre rythme, l'ambiance du lieu et celle que nous souhaitons créer. Je sais que c'est un peu banal de dire cela, mais ce n'est pas tant le choix du tour qui compte que ce que nous en faisons. Les formules toutes faites peuvent parfois être plus limitantes qu'utiles. Les openers illustrent parfaitement ça. Il y a quelques années, j'avais créé un numéro débutant par un tour lent, narratif, peu visuel, avec un seul effet magique. Pendant longtemps, je n'ai pas osé le présenter ainsi, convaincu du fait que les openers doivent être dynamiques, visuels et courts. Je faisais donc des versions alternatives. Puis un jour, j'ai tenté l'tour d'entrée original, et j'ai réalisé qu'il fonctionnait remarquablement bien, voire mieux. Il était en parfaite cohérence avec le reste du numéro, installait l'ambiance, le rythme et l'univers souhaité. Les spectateurs y étaient réceptifs, même dans des conditions difficiles comme des restaurants bruyants en table à table. Mon conseil serait d'explorer ta bibliothèque actuelle, d'identifier les tours qui te passionnent vraiment, et de réfléchir à leur adaptation. Et si tu souhaites acquérir de nouveaux effets, choisis-les avant tout en fonction de ce qui te motive et te fascine. Pour répondre concrètement à ta question, voici les quatre tours que je présente le plus souvent : Le bonneteau en main de New Wave Close-up : ce tour me touche particulièrement car c'est le premier pour lequel j'ai écrit un script complet, ce qui me permet de partager facilement cette émotion avec mes spectateurs. Un effet de "cartes jumelles" remanié, inspiré d'un effet trouvé dans les True Astonishments de Paul Harris : une carte se retourne, sa jumelle suit, puis viennent déchirures et dessins. J'ai développé pour ce tour mon texte le plus abouti. Un Out of This World (version Paul Harris, je crois) : malgré quelques "incertitudes" potentielles, j'ai développé une présentation qui les élimine toutes ainsi que les moments délicats de la routine. C'est un effet que j'affectionne pour sa simplicité de compréhension, son impossibilité apparente et son exécution entièrement dans les mains du spectateur. Je le fais toujours précéder d'un autre tour permettant de faire le setup de façon invisible. Un effet où un spectateur choisit une carte sans la regarder pendant qu'un autre en imagine une, pour découvrir qu'il s'agit de la même. Son impact repose tant sur son impossibilité que sur son texte présentant la magie comme point de rencontre entre réel et imaginaire. J'apprécie particulièrement ses techniques et l'élégance de sa construction, notamment dans la gestion des outs possibles.   J'espère que ma réponse n'est pas trop à côté de la plaque ou trop naïve. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches !
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