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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Flûte, Google donne la réponse. Soyez joueurs ! « [...] Et il ne s'agit que d'une petite part de votre collection, celle qui est parvenue jusqu'à mes oreilles, ici, à l'écart du monde. Marquis, que vous importe que mon nom apparaisse dans la liste de vos conquêtes ? Profitez de mon amitié, chassez de votre esprit ce caprice. ­– Madame, vous me jugez avec beaucoup de légèreté. ­– La légèreté n'est-elle pas le fondement de votre philosophie ? ­– Oui, mais comment voulez-vous bien raisonner, comment échapper aux superstitions, aux illusions, à la complaisance, si l'esprit ne se fait pas un peu aérien, un peu sautillant, un peu léger ? ­– Pourquoi tant d'inconstance chez un homme qui sait si bien raisonner ? ­– C'est par souci d'honnêteté. ­– Ah. Et c'est porté par l'honnêteté que vous avez séduit toutes ces femmes ? ­– Je n'ai pas séduit. C'est moi qui suis séduit en premier. »
  2. Un nom bien connu des amateurs de vodka, d'après Bison Futé.
  3. Il faut dire que « l'hôtellerie hongroise » donne pratiquement la solution, sans compter le message de Patrick Moreno qui confirme et que je remercie. OK, j’ai une idée pour le prochain film. Le temps de vérifier les citations.
  4. Une petite pensée pour un magicien des mots, Jacques Prévert : « Faut être bête comme l'homme l'est si souvent pour dire des choses aussi bêtes Que "bête comme ses pieds", "gai comme un poinçon" Le poinçon n'est pas gai Il est seulement gai quand il est gai Et triste quand il est triste, ou ni gai ni triste Est-ce qu'on sait ce que c'est qu'un poinçon ? D'ailleurs il n's'appelle pas réellement comme ça, c'est l'Homme qui a appelé cet outil comme ça : poinçon, poinçon, poinçon, poinçon… »
  5. Sympa. Ça me fait penser à l’étui de rangement du lasso-canne de Daredevil :
  6. Une justification se donne bien souvent après coup. Il est déjà trop tard s’il est besoin de se justifier ou de justifier l’utilisation d’un objet. L’important est de trouver une motivation à l’utilisation d’un objet, une motivation qui évitera une justification ultérieure. C’est un peu comme les prémisses d’une proposition logique, la conclusion repose sur celles-ci qui sont des données de base non remises en cause. Une motivation dans le déroulement d’un tour de magie peut être forte ou faible, mais si elle existe la conclusion peut advenir avec le sentiment d’une certaine logique interne. J’ajoute qu’une motivation très faible me semble bien souvent largement suffisante dans le cadre d’un tour de magie.
  7. Une Belge qui loge chez moi actuellement donne des cours de néerlandais à la Sorbonne, nous avons été amenés à discuter de la question des langues officielles en Belgique, quelques précisions ici : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Belgique
  8. « Les fous rires cultes à la télévision ! » :
  9. Hello Patricia (et les autres, dont Frédéric Nowacki avec qui et quelques autres j'ai partagé plusieurs heures de magie très sympatoches samedi dernier, l'occasion de faire connaissance). [Hum, sympatoche ne doit pas figurer dans le dictionnaire de l'Académie, désolé.] Fions-nous à l'Académie française ! : 1/ Final au masculin est parfaitement admis par l'Académie française (pour ceux qui auraient un doute et craindraient à son emploi d'être d'être voués aux gémonies). 2/ Nombre d'afférences sur Google (ce qui ne prouve rien mais montre un peu la tendance) : 14 300 000 résultats pour "un final", un terme qui s'applique à de nombreuses "fins" dans le langage courant : sport, séries télé, etc. 4 840 000 résultats pour "un finale". Le terme est dans ce cas employé majoritairement pour ce qui concerne des œuvres musicales (voir messages précédents), d'ailleurs même l'Académie française via son dictionnaire en ligne l'applique dans ce cas de figure musical, tant dans l'extrait de page que j'ai mis en copie ci-dessus que dans l'exemple proposé en réponse à Patricia, ce qui n'a rien d'étonnant. (Néanmoins on pourra rétorquer que ce n'est pas parce qu'on est nombreux à avoir tort qu'on a forcément raison .) 3/ Un emploi qui peut paraître fautif, quand il s'impose, devient la règle. On l'a déjà évoqué avec le problème du genre de covid où masculin et féminin se côtoient, avec une majorité pour le masculin (ce qui va à l'encontre de l'avis de l'Académie ) : https://www.academie-francaise.fr/le-covid-19-ou-la-covid-19 4/ Etc. Sources : clic, 5/ L'emploi du masculin « un finale » hors musique ou disciplines proches historiquement associées, et exception faite d'une métaphore occasionnelle pour évoquer un numéro dont la fin est particulièrement mise en exergue, revêt à mon goût un côté pédant. Cela reste un avis personnel. ...
  10. Hello Patricia Il a déjà été signalé plus haut qu'elle admettait les deux formes. Il existe d'autres approches, plus linguistiques. Quant aux afférences dans la presse populaire, elles sont légion et selon moi croissantes : Et ça ne date pas d'aujourd'hui ! : ...
  11. Tu as un problème avec les personnes âgées ? Je ne sais pas si tu connais la chaîne Linguisticae, Étienne, mais la question « LE ou LA Covid ? » y est abordée, dans cette vidéo, et tu verras que ce n'est pas si simple de trancher :
  12. Pour ce qui concerne ma propre considération pour Alain Rey, j'en ai témoigné plusieurs fois dans VM, notamment ici : Il existe un autre dictionnaire de langue française que j'affectionne particulièrement et dont j'ai également parlé dans VM, Le Robert Brio (CLIC), et qui référence parfaitement final comme substantif et au masculin, comme quoi ... : Sur Wikipédia on trouve ceci : ... et ce qui s'ensuit : Source : CLIC Je reprends le CNRTL (lien déjà donné plus haut) qui n'est sans doute pas non plus conçu par des rigolos : Et le TLF ? (« Le TLFi est la version informatisée du TLF, un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes et 1 supplément : 100 000 mots avec leur histoire, 270 000 définitions, 430 000 exemples ».) Le Larousse : Pas la peine de continuer. « Le final » existe dans la langue française. Je ne pensais pas qu'on épiloguerait tant là-dessus. On pourrait ensuite évoquer la question de la forme "la plus académique" d'une formulation ou d'un mot (nécessaire), et l'approche linguistique d'une langue (telle qu'elle se vit, se déploie, s'utilise et donc se transforme). Mais à quoi bon Pierre puisque, in fine, tu es d'accord avec moi :
  13. Hello Plick Peux-tu stp donner des liens relatifs à tout ceci, ça m'intéresse. Mon Petit Robert n'est plus tout jeune et ne spécifie pas un élargissement exhaustif du champ d'application du terme. Le finale relatif à la « dernière partie d'une œuvre vocale ou instrumentale » ou au « morceau musical isolé possédant le caractère d'une pièce conclusive » figure déjà dans mon premier lien (voir plus haut), et l'on connaît bien en effet le grand finale de certaines pièces de musique, mais quel rapport avec un final dans d'autres contextes ? S'il s'agit d'un procédé stylistique, d'une figure de style, d'une métaphore, on est dans une autre réflexion que celle consistant à donner son sens le plus exact à un mot. Dire dans la description d'un numéro de scène, de façon analogique : « Et c'est l'apothéose : le magicien, à la façon d'un chef d'orchestre, termine par son grande finale [accent italien sur les deux mots] et sous les hourras de la foule en délire », c'est différent que d'écrire : « Les premiers effets de sa routine étaient formidables mais le final nous a laissés sur notre faim » . L'emploi métaphorique de finale est signalé ici dans le CNRTL (il faut cliquer sur la case « FINALE², FINAL) : https://www.cnrtl.fr/definition/final Pour ce qui concerne le Dictionnaire de l'Académie française en ligne, il n'y est question que de symphonie, de sonate, de concerto voire de théâtre lyrique (mais tu dois avoir une autre source ?) : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F0807* Pour ma part, je prononce un finale avec une vague intonation rappelant l'accent italien pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté à l'oral, mais ça reste exceptionnel comme emploi à moins d'être dans des milieux musicaux où l'expression est plus courante, et le reste du temps il est question simplement d'« un final » à prononcer évidemment à la française. Tout est question de sens, de nuance et de contexte. Ceci dit, tout se discute (c'est la richesse et la complexité de la langue française qui veut ça) et je suis à l'écoute de tous les arguments ; quand je peux apprendre quelque chose, je suis toujours partant. Pour rappel, ma position pour ce qui concerne l'orthographe (et plus généralement la maîtrise de notre belle langue) fut exprimée dès 2008 dans ce même forum : Des erreurs de langue, on en commet tous et tous les jours. Le livre que je viens d'éditer récemment et qui m'a demandé un travail énorme de relecture et de correction pendant des années n'échappe pas à la règle, j'ai déjà trouvé des erreurs que j'aimerais rectifier (snif). C'est normal, c'est humain. Et ce n'est pas très grave, selon le contexte. Bien, j'arrête mon laïus et termine par un final sous forme de point.
  14. J'ajoute « le petit plus Christian Girard » . Il se peut qu'il y ait parfois une confusion avec l'italien grande finale (à prononcer avec l'accent idoine). Chose amusante, on entend Johnny Rotten dire ces mots dans cette chanson du groupe PIL, Public Image Limited, que j'avais eu le plaisir de voir live à Lyon durant sa grande époque (j'avais dans les 20 ans), je vous laisse écouter à 2' 28'' : (Oui, ça c'est une référence qu'il fallait trouver , faut dire que je connaissais naguère les paroles par cœur.)
  15. Non non, c'est très bien. Il faut dire d'un tour qu'il a « un final extraordinaire » ou que « le final de cette routine » nous laisse pantois. En foot en revanche (si je puis dire) il peut y avoir une finale, mais en magie il est vrai que l'erreur est récurrente (c'est loin d'être la seule). D'autres détails ici : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/final/33790 Quant à ceux qui écrivent au pluriel « des finals », ils se montrent plus finauds que les autres.
  16. En réalité c'était déjà le septième acheteur (et depuis ça n'arrête pas) car le tout premier (anecdote inénarrable) passa une commande alors que j'étais juste en train de mettre l'ouvrage en ligne sur le site de la maison d'édition ! Quelle concomitance incroyable, j'en fus le premier surpris. C'était déjà magique ! Pierre, les réactions à la réception de ce pavé de plus de deux kilos de savoirs vont toutes dans le même sens que celle de la personne que tu as citée, par exemple celle de l'acquéreur numéro 1 que j'évoque ci-dessus et qui est : « Superbe, le livre est superbe, les illustrations sont magnifiques, l'écriture très lisible [...] » etc. Cela fait chaud au cœur de voir que les magiciens apprécient ce bel écrin que méritait son contenu encyclopédique. Plusieurs sommités du monde de la magie ont déjà témoigné par de vives félicitations la parution de Prestidigitation - Retour aux sources car la naissance et l'évolution des thèmes magiques sont des sujets parmi les plus récurrents chez les illusionnistes. Il n'y a plus de raisons désormais de prétendre, pour ce qui concerne les sujets traités, qu'on ne sait pas où trouver les antériorités d'une technique, d'un effet ou d'une méthode. Un ancien élève (un débutant) me demandait jeudi dernier en consultant goulûment l'ouvrage : « Y est-il question du comptage Elmsley ? » J'ai alors procédé à une démonstration pratique de l'une des utilisations possibles du livre, à savoir regarder dans le sommaire l'article concerné : « 1897. Faux comptages et autres subtilités », pages 215 à 226. En consultant l'article, on voit du coup très clairement où se situe ce comptage parmi de très nombreux autres dans une chronologie précise où tout est daté et sourcé. On y découvre certes la référence du tour concerné (et la description de l'effet original) contenant ce qu'on appellera par la suite le comptage Elmsley mais, au fil des entrées du chapitre, on fait également de grandes découvertes, je ne prends qu'un seul exemple : même le fameux Flushtration Count attribué à Brother John Hamman fut décrit avant ce dernier par un autre magicien ! On va ainsi de surprise en surprise au fil des pages et pour ma part je trouve extrêmement jubilatoire de pouvoir connaître d'un coup d'œil la date de publication du premier faux comptage que les P & P purent dénicher dans les archives du patrimoine, ce qu'il permet de faire, le nom de son auteur, le livre et le titre du tour dans lequel il se trouve mais également dans quelle catégorie technique il se situe (en l'occurrence il s'agit d'un comptage moins pour plus et, si vous ne savez pas ce dont il s'agit, je vous renvoie à l'introduction du chapitre qui classe les faux comptages en trois catégories principales dont celle-ci, détails et descriptions à l'appui).
  17. Hello Morax Eh non, il n'en est pas l'inventeur, les P & P ont certes trouvé une date prouvant l'existence de cette boîte "version Renélys" dès 1958 (via un diplôme d'honneur au concours d'invention) mais ils offrent dans leur récent ouvrage un article plutôt détaillé sur le sujet avec notamment la reproduction d'un brevet antérieur (1954) puis remontent plus loin encore jusqu'à la plus ancienne source connue (cf. Prestidigitation - Retour aux sources, pages 273 à 275, article « Le saviez-vous ? À propos d'une certaine boîte...»).
  18. « The Vegetable Orchestra Literally Plays with Their Food » : « The Vegetable Orchestra - Green Days » :
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