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Alx

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  1. Juste pour préciser : je n'ai pas la prétention de dire que la vision réaliste métaphysique ne présente aucun point faible. Je me référais seulement à ça : Cet argumentaire est erroné car, comme je l'ai expliqué plus haut, il repose sur une prémisse erronée : l'auteur nous explique d'abord que le matérialisme considère que les choses existent indépendamment de notre esprit (jusque là, tout va bien), puis il enchaîne en disant que si les choses existent indépendamment de notre esprit nous ne pouvons pas les connaître. C'est n'importe quoi, comme je l'ai démontré avec brio et modestie Entendons-nous bien : je ne défends pas le matérialisme métaphysique, et je ne suis pas sûr d'appartenir à ce courant. En fait, je ne sais même pas si j'adhère à un des types de matérialisme que tu as cités. Probablement, oui : j'aime bien réfléchir à ces questions, à l'occasion, mais en dilettante. Alors de là à choisir une étiquette... d'autant que je n'aime pas trop mettre les gens (ou les idées) dans des cases : c'est souvent réducteur. Mais, convictions mises à part, si on doit débattre d'un sujet, il faut que nos arguments tiennent la route. Alors quand je tombe sur un sophisme, je le signale : ça peut rendre service aux lecteurs mal réveillés (qui n'ont pas encore bu leur jus de citron, par exemple). Ceci dit, effectivement, nous n'arriverons probablement pas à nous mettre d'accord (et effectivement, ce n'est pas grave !) : je ne sais pas à quelle "école matérialiste" j'appartiens, mais je considère clairement que les choses existent, et que ce ne sont pas mes perceptions qui les façonnent. J'accepte toutefois l'idée que nous pouvons percevoir la même chose différemment, mais pour moi cela signifie que nous avons deux représentations différentes (et subjectives) d'une même réalité objective.
  2. Ah bon ? Alors quelle est la source de toute connaissance certaine, si ce n'est pas la raison ? La foi ? Note que je respecte la foi, mais de par sa nature même, les connaissances qu'elle confère n'ont pas valeur de certitudes. J'admets que toutes les connaissances qui découlent d'un raisonnement ne sont pas certaines, car l'erreur est humaine, mais il me semble que toutes les connaissances découlent de la raison, éventuellement étayée par l'expérimentation. Car non, je ne vois pas en quoi raison et expérimentation s'opposent : il me semble au contraire que les deux démarches sont complémentaires, en tout cas dans le cadre de la démarche scientifique... Je suis d'accord, dans le sens où c'est une faculté que nous avons tous. En cela, elle ne fait pas partie des super-pouvoirs (traditionnellement réservés, dans la culture populaire, à une poignée d'élus). Et surtout, la raison n'est pas infaillible. Ce n'est donc pas un "super-pouvoir". Mais si c'est un outil imparfait, c'est quand même le meilleur dont nous disposions : comme tu l'as souligné récemment sur un autre fil, la connaissance repose sur nos perceptions et notre entendement, je ne vois pas trop sur quoi d'autre elle pourrait reposer Mais j'insiste : je ne prétends pas devenir l'avocat du rationalisme, j'essaye au contraire de te faire entendre qu'il y a une différence entre faire l'apologie de la raison (qui me semble relever du bon sens élémentaire) et faire l'apologie du rationalisme (qui est plus discutable, comme tous les mots en isme ou si on en juge d'après la longueur du sujet sur la réalité )
  3. Au risque de me répéter, je ne vois pas en quoi militer pour la raison est un problème. Surtout pour un philosophe : rappelons (pas pour toi, Patrick, mais pour les autres ) que la philosophie, littéralement amour de la sagesse, est une démarche qui vise à comprendre le monde au moyen de la réflexion. Raisonner ou réfléchir... s'il y a une nuance, elle est subtile ! J'entends que, dans ta vision du monde, la raison seule ne suffit pas, et que la spiritualité est aussi un pilier de ta démarche philosophique. Et je comprends aussi que tu rejettes l'approche rationaliste des zététiciens modernes. Toutefois, la formule de Thomas Durand n'est pas "une approche militante du rationalisme", mais "une approche militante de la raison". Non, je ne vois pas ce qui te choque là-dedans.
  4. Militer pour la raison, ce n'est pas militer pour le scientisme ou le rationalisme : c'est promouvoir la réflexion. Les zététiciens incitent les gens à réfléchir, et à ne pas accepter sans broncher les explications farfelues. Après, si les gens qui réfléchissent se tournent plus volontiers vers les conclusions logiques et les explications scientifiques, ce n'est pas la faute de la zététique
  5. Oui, effectivement, je me suis un peu emballé. Il est évident que nos connaissances dépendent de notre esprit, donc notamment de nos perceptions. Mais, si mon objection était mal formulée, elle tient toujours. Ce que j'aurais dû dire, c'est que cette proposition est un sophisme, car elle repose sur un truisme. Je m'explique (surtout pour @Frédéric HÔ, qui déjeune léger le matin et qui a du mal à démarrer ) : J'admets volontiers ce point de départ, mais je le trouve très différent de l'hypothèse suivante, présentée comme une synthèse de ladite clause : Cette deuxième formulation est exagérément simplifiée, au point de changer le sens de l'idée initiale : les entités constitutives du monde extérieur ne dépendent pas pour leur existence de notre esprit, mais cela ne signifie pas que nous soyons incapables de les percevoir. En clair, la clause d'indépendance stipule que les choses existent et ne sont pas des créations de notre esprit. Cette condition n'est absolument pas incompatible avec le fait que nous puissions avoir conscience de leur existence : nous percevons leur existence et, plus important, d'autres sujets les perçoivent également. Cela semble au contraire indiquer que l'univers existe (l'objet perçu par plusieurs personnes ne peut pas être la construction mentale d'un des sujets, sans quoi les autres ne le verraient pas). Le seul cas où le raisonnement du "talon d'Achille du réalisme métaphysique" fonctionne, c'est lorsqu'on considère comme une vérité essentielle que la réalité est un état de conscience, et que notre perception des choses est indissociable de leur existence. Mais dans ce cas, le raisonnement est biaisé car on introduit dans les hypothèses de départ la conclusion à laquelle on souhaite arriver...
  6. Au risque de passer pour un coupeur de cheveux en quatre, je ne peux pas laisser dire ça Il me semble que l'argument "nous pouvons le connaître donc il n'est pas indépendant de notre esprit" est un peu biaisé : bien qu'elle soit présentée comme une évidence, cette idée repose sur l'idée même que la connaissance repose sur nos perceptions. Or pour un réaliste métaphysique, ce concept n'est pas un pré-requis (mais je conçois que ta vision des choses si j'ose dire t'ait fait rater cet écueil) Pour ma part, je considère comme une évidence que le monde existe indépendamment de mon esprit et de mes perceptions : quand on range un objet dans une boîte, il ne cesse pas d'exister. Par conséquent, il me semble évident peu exister indépendamment de mon esprit (d'ailleurs, la réalité ne disparaît pas quand une personne meurt). Je pense que le fond de cette discussion se résume, en fin de compte, à une nuance simple : les réalistes appellent "réalité" les choses qui les entourent, alors que les idéalistes appellent "réalité" leur perception de ces choses. Alors, si les réalistes ne nient pas l'existence des perceptions, et si les idéalistes ne nient pas l'existence des choses (comme je l'ai cru longtemps dans ces pages), alors leurs points de vue ne sont pas si éloignés : c'est juste un problème d'homonymie
  7. J'aime beaucoup la petite remarque de Bernard Fripiat à 1:22 : Retenons donc que, selon que l'oeuf éclot ou qu'il éclôt, le sujet, lui aussi, est clos.
  8. Il paraît même qu'il y a des gens qui considèrent que la réalité n'est pas définie par nos perceptions, mais par ce qui existe en dehors de soi. Mais chut : on ne veut pas de cette engeance rationaliste ici !
  9. Dis donc, ça a l'air de leur faire plaisir, d'éditer le bouquin d'Asi Wind ! (ou alors ils s'en veulent d'avoir mis un terme à la carrière de mentaliste d' @Aurélien B. (TanMai)...)
  10. C'est sympa, mais on aurait aimé voir le début, pour savoir dans quelles conditions la carte et le nombre "pensés" ont été choisis par la spectatrice...
  11. "Séculaire" se rapporte à l'ancienneté de la lettre, ou à l'âge de cette personne au moment où elle l'a écrite ?
  12. Non, mais ça, on a le droit de le dire en dehors de la CdS, @Calix ! C'est pas parce qu'on parle de peler les chats qu'il faut écorcher l'orthographe...
  13. Bravo Michel ! (mais attention : à force de trouver, les autres vont se douter que je te donne les réponses ) Le mariage qui est une bonne affaire est évidemment le mariage d'Henri IV et de la Reine Margot (la phrase "Paris vaut bien une messe" est entrée dans la légende, bien que cette citation soit apocryphe, d'après Wikipédia). Protestant, le roi n'est pas entré dans l'église, il est resté sur le parvis de Notre-Dame. Et c'est un mariage florentin d'une part car il a été organisé par Catherine de Médicis, et surtout parce qu'il s'inscrit dans une machination plutôt machiavélique pour réconcilier catholiques et protestants (et accessoirement marier sa fille au futur roi). Une semaine plus tard, c'était le Massacre de la St-Barthélémy (les protestants ne vénèrent pas les saints), auquel participe le duc de Guise (il fait notamment partie des assassins de l'amiral de Coligny). Devant sa dépouille, le roi dira de lui "il est plus grand mort que vivant" (ce qui n'est pas peu dire : il mesurait près de 2 mètres). A toi !
  14. Il y a de l'idée, mais le personnage qu'on cherche est mort 16 ans après l'amiral de Coligny.
  15. Oui Dans un certain sens, oui. Mais il n'a pas eu lieu à Florence.
  16. Pour tout dire, j'ignorais qu'on lui avait dédié un stade. Vérification faite, et à ma grande surprise, ce n'est pas un stade de Boston, mais de Dunkerque (cocorico !) Une semaine un mariage pour lequel le marié ne s'est pas présenté à l'autel (bien qu'il considère cette célébration comme une bonne affaire), c'est le jour consacré à un écorché qu'ils ne reconnaissaient pas que je participe au massacre d'une partie des invités. Après mon assassinat, son commanditaire reconnaîtra lui-même ma grandeur.
  17. D'ailleurs, il n'est pas rare qu'ils plaquent un accord avant la fin de la négociation. Et dans ce genre de réunion, s'il y en a un qui commence à jouer, ça fait un effet... bœuf ! My Sweet Lord n'est pas une chanson des Beatles ? (oui, je sais... mais comme on est en pleine rétrospective de leurs carrières solo, tout ça, l'occasion était trop belle...)
  18. On connaît donc enfin l'origine de la marque choisie par Ferdinand pour ses magasins de Saussure
  19. On peut juste lui reprocher d'être maquillée comme une star de ciné (ce qui n'est pas toujours bien vu à Bezac)
  20. Une fois qu'on sait qu'il s'agit d'une femme, ça devient plus facile ! Je pense à Katherine Switzer, la première femme à avoir couru un marathon aux États-Unis, à une époque où les femmes n'avaient pas le droit de courir plus de 800 m (au risque de se retrouver avec "la poitrine velue et l'utérus qui descend").
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