Dans ce genre de "brise-tabous", le critère fondamental est le regard de l'artiste. Ce qu'il apporte avec son regard décalé.
Dans l'exemple de Mapplethorpe, le spectateur choisi de le regarder. Son oeuvre est remarquable esthétiquement et "compréhensible" et légitime, au vu de son existence. Mapplethorpe était ainsi. Voir son oeuvre, c'est aller à sa rencontre.
Dans le cas d'un spectacle de magie, quel artiste-magicien, illusionniste ou que sais-je peut prétendre avoir une telle cohérence dans son approche et dans son art?
Dans le cas des "tabous" mentionnés, je ne vois pas d'utilisation "artistique" vraiment possible, c'est à dire partagée avec le public.
Ou alors c'est un scénario exceptionnel qui réussit une empathie avec son public.
La légitimité de ce thème, le magicien l'aura a partir de sa vie réelle. Par exemple, si il a perdu, lui, un être cher, qu'alors il a exploré des voies personnelles et qu'il veut partager cela, alors c'est ok. Le spectateur a son libre arbitre, il assiste à un témoignage indirect.
Quand on cause de la mort, il faut savoir de quoi on cause, sinon on la ferme.
Houdini qui voulait parler avec les morts était non seulement "barré" mais sincère, et ça on ne peut pas le critiquer.
La question posée, cher CED, l'est, je trouve, d'une manière très commerciale, voire un peu p.... . Non?