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Frédéric NAUD

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Tout ce qui a été publié par Frédéric NAUD

  1. Parole de Vladimir inspiré par Descartes : "Lacrim pense donc Lacrim est."
  2. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à regarder un numéro de magie. J'ai repassé la vidéo 5 fois de suite, et pas pour essayer de comprendre, juste pour savourer. Le climax est électrisant.
  3. Âmes sensibles s'abstenir...
  4. Particule, particule, est-ce que j'ai une gueule de particule ?
  5. Le 2 est encore plus terrible il paraît...
  6. Le nombre pi (environ 3,14159) fait partie des nombres qui possèdent une infinité de décimales (chiffres différents de zéro après la virgule) différentes de zéro . Lui laisser gentiment la priorité condamne ce pauvre 6 à une attente éternelle, vu que pi apparaît ici avec son "écriture" à virgule, infinie dans son cas. Pour sortir dans la rue, pi aurait mieux fait de "s'habiller" de façon plus sobre : en utilisant la lettre grecque. Remarquez que le gag marche tout aussi bien avec 1/3, (c'est-à-dire 0,333333...etc) qui lui est parfaitement rationnel. L'infinité de décimales non nulles fait qu'un nombre n'est pas décimal, mais ne l'empêche pas d'être rationnel (quotient de deux nombres entiers, autrement dit fraction). Pi coche les cases non décimal, irrationnel, et même transcendant (pas racine d'un polynôme à coefficients rationnels). Évidemment, il est plus "spectaculaire" que 1/3... Beaucoup de magiciens le savent bien puisqu'il existe des tours récents basés sur la connaissance des décimales de pi, qui n'est pas chose aisée puisque son irrationalité fait que son développement décimal n'est pas périodique.
  7. Je sais pas si c'est la fatigue ou si ce truc est vraiment excellent (ou les deux) mais ça fait longtemps que je n'avais pas ri comme ça... Je crois aussi que c'est le contraste entre la gueule de Tintin à la fin et la bêtise qu'il sort !
  8. Oui ! Y'a qu'à chercher dans le nouveau gouvernement (et l'ancien, et celui encore avant, et...) ! Bon on s'aventure sur un terrain très intéressant mais aussi très glissant là... Disons qu'en prison, on trouve des gens qui ont trop souffert pour ne pas faire de bêtises, et d'autres qui n'ont pas assez souffert et se croient intouchables... Et encore d'autres qui n'avaient rien de particulier et qui ne supportaient pas ça . Pour revenir au sujet de Michaël : pas de secret, quelque soit le public, l'exigence et le réflexion, ça paye. Et encore une fois, le magicien, à défaut de faire croire à la magie, peut nous faire croire quelques instants...qu'on y a cru !
  9. C'est sûr. Et il peut même en avoir plus ! La sensibilité, et en particulier artistique, et la catégorie socio-professionnelle sont heureusement deux notions bien distinctes !!!
  10. Pas de souci Gaël. C'était vraiment et uniquement une blague. Tu as parfaitement raison de ne pas vouloir stigmatiser les personnes qui ont été détenues. Je pensais l'avoir fait comprendre dans mon dernier message. Tu as aussi raison de penser que l'on ne doit pas sacrifier son style en s'adaptant à un soi-disant type de public. Il s'agit juste de rapports humains et certains aspects de son arsenal magique seront sûrement plus efficaces que d'autres dans certaines circonstances. Il ne faut pas généraliser non plus, les gens, aussi bien en prison qu'ailleurs, sont très différents les uns des autres. Ça aussi tu l'as dit. Mais on peut réfléchir quand même, et il n'est pas inintéressant de mettre en perspective le sujet de l'incarcération avec des problèmes humains et/ou sociaux. En restant prudent et dans la nuance. Tu as (encore) raison de parler des délinquants en col blanc. Sûrement très peu impressionnables par les tours d'arnaques, disparitions de pièces ou billets et autres triches, petits joueurs les magiciens... Il y a autant de sortes de délinquants que de profils socioculturels.
  11. C'est vrai, et le succès de Michaël avec le fil hindou s'explique peut-être par le fait qu'il n'est pas très connu par le grand public et qu'en close-up, il peut déclencher un moment vraiment magique, "même" avec des détenus. Je ne les stigmatise pas, c'est juste que beaucoup de gens qui sont passés par la case prison voient je pense plus ou moins la vie avec disons... un peu de recul et de pragmatisme, et ne serons pas forcément - je ne généralise pas - enthousiasmés par des tours un peu ringards. Loin de les mépriser, je pense au contraire qu'ils doivent constituer un public très intéressant car exigeant, dans le bon sens du terme. C'est d'ailleurs pour ça que ce sujet m'a intéressé. J'ai vu dans le milieu pénitentiaire, comme le dit Gaël, un miroir, ou plutôt un concentré des tendances de la société. Du coup les questions fondamentales sur l'art magique qu'évoque Michaël prennent d'autant plus corps. On doit être plus radical et intègre dans sa démarche face à un public exigeant. Certains effets de mode ou éculés car trop vus ou débinés sont à proscrire. Si j'osais faire preuve de mauvais goût (encore !) et en caricaturant , je dirais qu'en prison, il faut privilégier les effets "killers".
  12. Gaël GAGNEPAIN, j'ai compris pourquoi tu n'as pas apprécié qu'on considère un public de détenu comme un sujet d'étude... Depuis quand es-tu sorti de prison ?
  13. Effectivement, des gens sensibles aux notions d'arnaque et de triche doivent constituer un public particulier. Des tours basés justement sur la triche peuvent sûrement les enthousiasmer et le fait qu'ils n'aient "rien vu" doit être pris comme un succès !! Peut-être que l'univers courant de la magie générale leur paraîtra un peu désuet et qu'ils chercheront du coup à voir les trucs, à moins d'être très fort et qu'ils en prennent plein la vue... Quelque chose me dit que les trucs gore ou inquiétants leur plairaient. Et le mentalisme aussi. En tout cas je pense qu'il faut réfléchir aux types d'effets que tu leur proposes, et à l'univers dans lequel tu vas les amener.
  14. Je viens de la visionner. La fin (disparition instantanée et globale des quatre as qui étaient arrivés dans la poche) est terrible !
  15. Bonjour à tous, Il me semble que ces prestations sont à prendre pour ce qu'elles sont : des sketches humoristiques qui n'ont aucun devoir de valorisation (ou le contraire) vis-à-vis de la magie. En plus, en l’occurrence, je trouve qu'ils ne la juge pas... Si les sketches sont plus ou moins bons, ce n'est pas la magie qui est plus ou moins valorisée, ce sont les humoristes...
  16. C'est ma-gni-fique. Version simple somme toute au niveau des principes utilisés mais avec une gestuelle et une mise en scène superbes. Ce n'est bien pas la complexité qui enrichit un travail artistique, mais la recherche d'une unité qui nous emmène ailleurs. Et y'a du boulot...
  17. Ma femme a aussi 18/20 assez souvent : je l'entends dire : "Comment fais-tu pour être un tel dieu au lit ?"
  18. Écriture inclusive "ultimate+" : Dimanche prochain, les Aanor·Aaran·Aaricia·Aaron·Abbon·Abby·Abdel·Abdon·Abel·Abélard......Aux urnes....Zoé·Zoélie·Zola·Zoltan·Zora·Zoraïda·Zosime·Zotique·Zozima·Zozime·Zozimène·Zulma·Zulmée·Zyad sont appelé·e·s aux urnes.
  19. Écriture inclusive "ultimate" : Dimanche prochain, les Aanor·Aaran·Aaricia·Aaron·Abbon·Abby·Abdel·Abdon·Abel·Abélard..........Zoé·Zoélie·Zola·Zoltan·Zora·Zoraïda·Zosime·Zotique·Zozima·Zozime·Zozimène·Zulma·Zulmée·Zyad sont appelé·e·s aux urnes.
  20. C'est intéressant tout ça et je ne pense pas qu'il faille balayer le problème trop vite, ni dans un sens, ni dans l'autre. Une bonne approche me semble être la suivante : quelle amélioration cherchons nous, et surtout pour qui et/ou pourquoi, et par conséquent dans quel contexte ? Un exemple tout bête : Dimanche prochain, les français sont appelés aux urnes. Si la phrase est prononcée par un journaliste à la tv, elle ne choquera pas grand monde. Le masculin pour "les français" évoque ici de nos jours une généralité. Les femmes ont bien heureusement le droit de vote et on ne pense à aucune distinction de genre en disant "les français". Le masculin a ici une fonction de neutre qui, selon moi, ne met pas beaucoup en valeur les caractéristiques masculines (en supposant qu'elles existent... ). On peut même trouver qu'elles sont noyées dans le concept de généralité, plus qu'elles n'absorbent l'autre genre. Tout est une question d'état d'esprit. La même phrase peut devenir (toujours à l'oral) : Dimanche prochain, les français et les françaises sont appelés aux urnes. On se fiche ici de l'orthographe de "appelés" puisqu'on est à l'oral. Évoquer les deux genres peut paraître égalitaire et vouloir satisfaire tout le monde, mais on peut aussi ressentir cela comme une séparation inutile et peu rassembleuse dans un contexte citoyen, ou une sorte de galanterie un peu vieillotte (il vaudrait mieux dans ce cas citer des françaises avant les français d'ailleurs !). La même phrase à l'écrit peut devenir : Dimanche prochain, les français(es) sont appelé(e) s aux urnes. Le fait que les deux orthographes soient mitoyennes donne un côté plus rassembleur, et la distinction des genres est plus positive, plus égalitaire. Dans ce contexte, l'écriture avec parenthèses ou points médians ne me dérange pas du tout. La situation se prête bien à ça : un aspect citoyenn, et peut-être même administratif. Dans un texte littéraire, c'est différent... À priori les parenthèses et les points médians choquerait sûrement déjà plus, car elles seraient peu compatibles avec une démarche artistique. Peut-être d'ailleurs davantage les parenthèses selon moi. En effet, l'écriture inclusive tente de faire évoluer la langue de façon plus profonde que d'un simple point de vue "administratif" et je pense que ceux qui la défendent pourraient l'imaginer dans un contexte plus littéraire. Cela ne me choque pas. Mais cela doit être motivé par une quête subtile de sens. Dans un roman actuel, la phrase : "Ce dimanche-là, les françai•se•s étaient appelé•e•s aux urnes." ne me choque pas. L'écriture inclusive peut avoir son utilité ici pour justement son côté rassembleur. Je pense que c'est une question d'habitude. Ce qui par contre me dérange, c'est une utisation sans discernement, et/ou en grande quantité (ça peut effectivement devenir infernal à haute dose, voire insoluble dans certains cas) . La sophistication occasionnée par l'écriture inclusive de la phrase : "Je connais des français•es prêt•e•s à accueillir ces réfugié•e•s ukrainien•ne•s dont la ville à été bombardée et qui ont perdu plusieurs parent•e•s et ami•e•s." peut déjà sembler déplacée, comparée au caractère dramatique du propos. Mais alors imaginez-vous en train d'écrire cette phrase dans une lettre adressée à un ami Polonais. Ça devient un peu forcé. Surtout si votre ami n'a aucun doute quant à votre façon de considérer de la même manière les hommes et les femmes... Question d'état d'esprit, encore une fois. Après, il y a la question du pronom iel, et des personnes qui ne s'identifient ni au genre masculin, ni au genre féminin. On ne peut pas réfléchir à leur place. Alors trois maîtres mots : tolérance, dialogue, humanité, pour faire évoluer les choses dans la bonne direction : celle qui ne fera pas de malheureux. Oups pardon, malheureu•ses•x. Je suis d'accord avec Axl sur un point fondamental : si l'écriture inclusive doit être ne serait-ce que partiellement conservée à long terme, cela se fera par le dialogue, l'usage et la réflexion. Aussi bien l'obligation que l'interdiction me paraissent stupides.
  21. Ce matin, j'ai fait le tour de ma cuisine... Mis à part ça, comme beaucoup je pense, j'ai bossé les dvds des deux David : Stone et Roth. J'aime aussi le classique rêve de l'avare.
  22. La guerre de l'info et de l'opinion publique passe aussi par la philosophie de comptoir...
  23. Ou d'hydroxychloroquette. Et de vieux zincs.
  24. Je suis d'accord. Comme les réflexions simplistes du style "si Dieu existait, il n'y aurait pas toute cette misère dans le monde". L'omnipotence me paraît assez éloignée des vrais enjeux de la réflexion métaphysique et spirituelle.
  25. Si Dieu s'est cassé la nénette à tout régler avec certaines constantes très précises, il a peut-être pas envie de s'em****er à tout recommencer avec d'autres. Pas si con le mec...
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