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Frédéric NAUD

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Tout ce qui a été publié par Frédéric NAUD

  1. C'est ma-gni-fique. Version simple somme toute au niveau des principes utilisés mais avec une gestuelle et une mise en scène superbes. Ce n'est bien pas la complexité qui enrichit un travail artistique, mais la recherche d'une unité qui nous emmène ailleurs. Et y'a du boulot...
  2. Ma femme a aussi 18/20 assez souvent : je l'entends dire : "Comment fais-tu pour être un tel dieu au lit ?"
  3. Écriture inclusive "ultimate+" : Dimanche prochain, les Aanor·Aaran·Aaricia·Aaron·Abbon·Abby·Abdel·Abdon·Abel·Abélard......Aux urnes....Zoé·Zoélie·Zola·Zoltan·Zora·Zoraïda·Zosime·Zotique·Zozima·Zozime·Zozimène·Zulma·Zulmée·Zyad sont appelé·e·s aux urnes.
  4. Écriture inclusive "ultimate" : Dimanche prochain, les Aanor·Aaran·Aaricia·Aaron·Abbon·Abby·Abdel·Abdon·Abel·Abélard..........Zoé·Zoélie·Zola·Zoltan·Zora·Zoraïda·Zosime·Zotique·Zozima·Zozime·Zozimène·Zulma·Zulmée·Zyad sont appelé·e·s aux urnes.
  5. C'est intéressant tout ça et je ne pense pas qu'il faille balayer le problème trop vite, ni dans un sens, ni dans l'autre. Une bonne approche me semble être la suivante : quelle amélioration cherchons nous, et surtout pour qui et/ou pourquoi, et par conséquent dans quel contexte ? Un exemple tout bête : Dimanche prochain, les français sont appelés aux urnes. Si la phrase est prononcée par un journaliste à la tv, elle ne choquera pas grand monde. Le masculin pour "les français" évoque ici de nos jours une généralité. Les femmes ont bien heureusement le droit de vote et on ne pense à aucune distinction de genre en disant "les français". Le masculin a ici une fonction de neutre qui, selon moi, ne met pas beaucoup en valeur les caractéristiques masculines (en supposant qu'elles existent... ). On peut même trouver qu'elles sont noyées dans le concept de généralité, plus qu'elles n'absorbent l'autre genre. Tout est une question d'état d'esprit. La même phrase peut devenir (toujours à l'oral) : Dimanche prochain, les français et les françaises sont appelés aux urnes. On se fiche ici de l'orthographe de "appelés" puisqu'on est à l'oral. Évoquer les deux genres peut paraître égalitaire et vouloir satisfaire tout le monde, mais on peut aussi ressentir cela comme une séparation inutile et peu rassembleuse dans un contexte citoyen, ou une sorte de galanterie un peu vieillotte (il vaudrait mieux dans ce cas citer des françaises avant les français d'ailleurs !). La même phrase à l'écrit peut devenir : Dimanche prochain, les français(es) sont appelé(e) s aux urnes. Le fait que les deux orthographes soient mitoyennes donne un côté plus rassembleur, et la distinction des genres est plus positive, plus égalitaire. Dans ce contexte, l'écriture avec parenthèses ou points médians ne me dérange pas du tout. La situation se prête bien à ça : un aspect citoyenn, et peut-être même administratif. Dans un texte littéraire, c'est différent... À priori les parenthèses et les points médians choquerait sûrement déjà plus, car elles seraient peu compatibles avec une démarche artistique. Peut-être d'ailleurs davantage les parenthèses selon moi. En effet, l'écriture inclusive tente de faire évoluer la langue de façon plus profonde que d'un simple point de vue "administratif" et je pense que ceux qui la défendent pourraient l'imaginer dans un contexte plus littéraire. Cela ne me choque pas. Mais cela doit être motivé par une quête subtile de sens. Dans un roman actuel, la phrase : "Ce dimanche-là, les françai•se•s étaient appelé•e•s aux urnes." ne me choque pas. L'écriture inclusive peut avoir son utilité ici pour justement son côté rassembleur. Je pense que c'est une question d'habitude. Ce qui par contre me dérange, c'est une utisation sans discernement, et/ou en grande quantité (ça peut effectivement devenir infernal à haute dose, voire insoluble dans certains cas) . La sophistication occasionnée par l'écriture inclusive de la phrase : "Je connais des français•es prêt•e•s à accueillir ces réfugié•e•s ukrainien•ne•s dont la ville à été bombardée et qui ont perdu plusieurs parent•e•s et ami•e•s." peut déjà sembler déplacée, comparée au caractère dramatique du propos. Mais alors imaginez-vous en train d'écrire cette phrase dans une lettre adressée à un ami Polonais. Ça devient un peu forcé. Surtout si votre ami n'a aucun doute quant à votre façon de considérer de la même manière les hommes et les femmes... Question d'état d'esprit, encore une fois. Après, il y a la question du pronom iel, et des personnes qui ne s'identifient ni au genre masculin, ni au genre féminin. On ne peut pas réfléchir à leur place. Alors trois maîtres mots : tolérance, dialogue, humanité, pour faire évoluer les choses dans la bonne direction : celle qui ne fera pas de malheureux. Oups pardon, malheureu•ses•x. Je suis d'accord avec Axl sur un point fondamental : si l'écriture inclusive doit être ne serait-ce que partiellement conservée à long terme, cela se fera par le dialogue, l'usage et la réflexion. Aussi bien l'obligation que l'interdiction me paraissent stupides.
  6. Ce matin, j'ai fait le tour de ma cuisine... Mis à part ça, comme beaucoup je pense, j'ai bossé les dvds des deux David : Stone et Roth. J'aime aussi le classique rêve de l'avare.
  7. La guerre de l'info et de l'opinion publique passe aussi par la philosophie de comptoir...
  8. Ou d'hydroxychloroquette. Et de vieux zincs.
  9. Je suis d'accord. Comme les réflexions simplistes du style "si Dieu existait, il n'y aurait pas toute cette misère dans le monde". L'omnipotence me paraît assez éloignée des vrais enjeux de la réflexion métaphysique et spirituelle.
  10. Si Dieu s'est cassé la nénette à tout régler avec certaines constantes très précises, il a peut-être pas envie de s'em****er à tout recommencer avec d'autres. Pas si con le mec...
  11. Le paragraphe "Les objections au mystérianisme" de l'article Wikipedia est intéressant. Il me semble toutefois qu'il ne pose pas bien le problème (c'est le cas de le dire !). En effet il prësente la thèse suivante (je cite) : "Être fermé cognitivement à la solution d'un problème, ce serait donc être fermé aux données mêmes du problème et se trouver dans l'impossibilité de le formuler." Pourtant il ne s'agit pas tant de cerner le problème (de la conscience pour le mystérianisme, mais cela s'applique bien il me semble à celui de "Dieu") et de ne pas en trouver LA clé, que de sentir qu'il y a un problème et d'essayer justement de le cerner. En effet toutes les théories sur la création, la vie et le sens de l'univers ne sont à mon sens que des tentatives de proposer un cadre où justement les problèmes seront bien posés et donc pourront être résolus que des tentatives de réponses à un même problème correctement posé, et ce de la même façon par tout le monde. Il n'y a qu'à voir les innombrables et interminables débats où les gens s'écharpent alors qu'ils n'ont souvent que simplement pas bien défini les termes de leur discussion.
  12. Une petite idée comme ça : l'existence, le monde, l'univers et tout ça, ça serait pas plus magique et "miraculeux" de les explorer avec la science et de constater leurs formidable cohérence, organisation, réglages, et tout le toutim sans chercher à imaginer un grand organisateur plus ou moins identifié consciemment ou non à un super héros, ou même une "présence" étrangère à notre monde matériel ou spirituel objectif (genre phénomènes paranormaux, miracles, esprits malins ou autre niaiseries). En gros c'est comme ça et puis c'est tout. On saura jamais pourquoi et tant mieux. Par contre c'est fantastique et on n'aura jamais fini d'en explorer la richesse et la complexité, de l'interpréter dans tous les sens et c'est c'est ça qui est bon. D'ailleurs ça me fait rire cette notion de "réglages fins". Comme si des supers mécanos ou ingénieurs avaient mis au point la formule 1 ultime. Les constantes de l'univers sont plutôt à mes yeux des conséquences du mystère insondable du monde, des repères visibles de cette cohérence ultime. Le rapport entre la circonférence d'un cercle et son diamètre est égale à pi : un nombre incroyable, qu'on retrouve dans plein de situations. Et alors ? Un gugusse ingénieur-magicien aurait le pouvoir d'effectuer ce réglage de façon active et a priori sans garantie de succès, et comme il réussit à chaque fois il faut l'appeler Dieu à défaut de l'appeler Superman ? C'est ridicule. Ces constantes sont pour moi des manifestations, des signes de l'existence "de Dieu" au sens de cohérence du monde, mais de là à légitimer des dogmes religieux tous aussi fantaisistes les uns que les autres (parce que brodant des rites, rituels, lois, commandements...etc. à partir de pas grand-chose de prouvé) et plus moins entachés de sang et de souffrance...Ce n'est pas raisonnable. Du moins pour l'instant, en l'état actuel de nos connaissances.
  13. Les mathématiques non, mais pour les "mathématiciens" c'est déjà fait pour certains.
  14. Sérieux je suis vraiment gâteux. Mes chères études de maths ne datent pourtant que de 25 ans. Je n'ai pas compris ton très bon mot car j'avais oublié la notion de tribu et par là même celle de tribu de Lebesgue. Voilà ce que c'est d'enseigner pendant 20 ans à des collégiens. N'empêche j'ai honte.
  15. Je pousse le bouchon du doute cartésien volontairement loin... Ce sujet est d'ailleurs souvent prisonnier du fait que toute certitude nous fuit de par la confrontation du "réel" et de la perception que l'on en a. Il rejoint en cela le sujet sur les signes de l'existence de la réalité. Un truc bien Jupiter à Jupiter tu veux dire ?
  16. Bon déjà, gardons à l'esprit que les maths ne sont que des modèles théoriques. Ta question porte sur le réel. Si on décide d'analyser ce réel en appliquant le modèle probabiliste et la rigueur mathématique (évidemment risible sur cet exemple...), je ne sais pas si on a assez observé Jupiter et on est peut-être pas assez informés sur les activités de conquête spatiale des humains et sur celles de Coca-cola pour pouvoir affirmer que c'est vraiment un évènement impossible ! Après tu as pris soin de préciser "selon toi", donc je réponds que selon moi (autrement dit je penche plutôt vers cette conjecture), il s'agit d'un évènement impossible... Lebesgue a sa place dans cette discussion vu mon message mais pour Dana j'avoue manquer de références... Est-ce parce que c'est une déesse et que l'on parle de Dieu ?
  17. Et non... Lorsqu'on choisit un nombre au hasard, la probabilité de choisir en particulier un nombre donné (par exemple 3,2) est égale à... 0 ! C'est dû au fait que l'ensemble des nombres est infini, et donc que le "poids" d'un nombre en particulier parmi cette infinité est nul. Attention, il ne faut pas assimiler le fait que la probabilité de choisir un nombre en particulier est nulle avec autre chose qui dirait qu'il est impossible de choisir ce nombre. En résumé, un évènement impossible a une probabilité nulle mais la réciproque est fausse. Pour "sentir" cela, on peut réfléchir au fait qu'en géométrie un point donné a une aire nulle alors qu'il existe bel et bien.
  18. Mon faux coup de gueule n'était pas une critique mais un clin d'œil à la méthode utilisée qui est très astucieuse.
  19. Je suis prof de maths et je suis atterré de voir qu'il y autant de personnes qui comptent aussi mal...
  20. Je vais continuer en mode vieux c.. : en feuilletant le bouquin, je l'avais quasiment lu...
  21. J'ai feuilleté cet ouvrage hier (dans un grand magasin dédié à la culture et aux loisirs créatifs). Sincèrement je ne comprends pas ce genre de bouquins, ou alors j'ai peur de les comprendre. Les bons livres grand public sur la magie qui donnent quelques petits secrets pour débuter délivrent aussi un état d'esprit et proposent de vrais petits tours pour les appliquer et qui permettent de se lancer. Ici c'est l'inverse : Gus "présente" (il donne pas trop de sa personne côté explications et commentaires) d'abord des techniques relativement sophistiquées sans aucune application. À la fin du livre, quelques malheureuses routines avec des principes bien plus simples que ceux qu'il a dévoilé dans la première partie, mais qui sont quand même important et qui auraient mérité d'être traité en premier, avec beaucoup plus de détails. Je pense que ce livre est mauvais pour débuter (des choses trop compliquées et inapplicables car pas développées, et des choses simples mais importantes bâclées). Il s'agit plus d'un ouvrage promotionnel qui va beaucoup trop loin dans les secrets qu'il livre comparé à comment il les livre. On est vraiment dans cette mouvance actuelle encouragée par YouTube qui uniformise la magie et la vide de son âme.
  22. Alors primo je m'appelle pas Further, deuxio il y a un "e" à b**e, et tertio ma femme l'aime comme elle est ma b**e. Plus sérieusement, ça fait mal à la b**e, euh à la tête cette liste. Certains faux dépôts de Goldsmith dans la 1ère vidéo sont vraiment magnifiques.
  23. Le lien logique entre "il y a un début" et "il y a une cause première" est inepte. Qu'est-ce qui dit que si une notion est "au-dessus" de celle du temps (telle que nous l'utilisons actuellement) alors il s'agit d'une "cause" et qui plus est "première" Un raisonnement avec une implication aussi forte qui tient en si peu de lignes... Avec un tel flou quant à la définition des termes qu'elle emploie... Pour moi c'est de l'illusionisme. D'ailleurs l'illusionisme n'est-il pas basé sur l'exploitation du trouble crée au moment où nos certitudes sont remises en cause, moment où quelqu'un d'entreprenant peut nous faire gober une réponse toute faite avec un raisonnement percutant, même s'il est faux ? Mais bon sang c'est quand même pas compliqué de comprendre que lorsque la science est en attente, faute de modèle permettant d'avancer, on ne peut pas pour autant en conclure n'importe quoi ! Si la notion de temps semble ne pas pouvoir se libérer du big bang, tenons nous en là pour l'instant. Plus de temps = Grand commencement = Dieu ? Mais c'est de la bouillie tout ça !
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