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Frédéric NAUD

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Tout ce qui a été publié par Frédéric NAUD

  1. Et carrément Le Professeur, Marlo, et le Magic Castle.
  2. Film distrayant mais que trouve en dessous du film Le Kid de Cincinnati avec Steve Mac Queen, auquel il emprunte beaucoup à mon avis, même s'il s'agit de poker et pas de triche ni de magie mise à part une petite scène.
  3. Jusqu'à la fin ils l'emm**dent : ils évoquent la possibilité d'avoir des figures à d'autres endroits du bras ou du corps. On est comme tu le dis vraiment plus sur une impression magique. Le coup fatal est à mon avis portée par la nana quand elle dit que la toupie est peut-être lestée. C'est vraiment pas sympa de sa part. Bernard lui répond qu'elle est tombée sur 6 au début et qu'ils vont voir ce qui se passe au 2ème lancer. Et effectivement il répond ça de façon très sèche.
  4. Je sais bien mais on voit bien ici que les choses ne se passe pas toujours "normalement". Le close-up est une activité qui demande de la réactivité, de la répartie et de la maîtrise de soi, tout en restant aimable avec le spectateur. Bernard Bilis n'a pas hésité à lui faire refaire des figures dès le deuxième dessin fantaisiste. S'il avait trop attendu, son recadrage aurait été trop proche du dessin du triangle et aurait amené beaucoup de suspicion sur la liberté du choix.
  5. C'était mal parti pour qu'il ait forcément un triangle sur une des cartes. C'est en voyant ce genre de situation que je comprends pourquoi je ne suis qu'un amateur : une spectatrice comme ça, je lui aurais fait bouffer la carte avec la poire...
  6. Salut, "On n'est jamais mieux servi que par soi-même" dit-on. Et bien cela semble se vérifier car je trouve que c'est la deuxième phase (que tu dis avoir conçue) durant laquelle tu es le plus à l'aise, et le rendu est sympa. Je ne connaissais pas la technique que tu sembles utiliser (espèce de demi-SDC avec retournement). Elle est de toi ?
  7. Salut, Bon c'est sympa mais c'est quand même léger comme routine. Je ne te blâme pas puisqu'elle n'est pas tienne et que tu l'exécutes bien. Juste une remarque (que je n'ai pas inventée !) : il ne vaut mieux pas décrire ce que tu fais en disant des choses qui ne sont pas du tout utile du point de vue du spectateur, comme "on retourne, et on va éventailler les cartes jusqu'à arriver...etc." Ce retournement et cette recherche de la 1ère carte face en bas qu'on a "perdue" (c'est idiot quand on y pense, perdre justement la carte qui nous intéresse...) ne sont pas du tout naturels ! Evidemment c'est là que réside le truc, donc on est obligé de le faire mais il ne faut surtout pas attirer l'attention dessus. Il faut le faire, c'est tout. A la limite en le faisant passer pour une façon élégante de faire les choses, une petite fioriture, un raffinement. Ou en gardant au début le paquet supérieur retourné décalé par rapport à l'autre pour ne pas éveiller les soupçons et que le spectateur ait inconsciemment une vision de la carte de coupe, puis en créant une petite parenthèse d'oubli pendant lequel on supprime le décalage. La recherche de la carte de coupe est alors justifiée par le moment de discussion qui nous "malencontreusement" fait perdre l'endroit de la coupe. Le point faible de cette routine est à mon avis le fait qu'on doive répéter quatre fois (!!) cette procédure assez louche...
  8. Salut, tu n'as pas entendu parler du grand bug du 23 décembre 2020 ?
  9. J'en suis tout retourné !
  10. Je pense que certains magiciens médiatisés aiment débiner les tours de niveau "intermédiaire" pour améliorer l'impact des tours vraiment inaccessibles au public car nécessitant du budget ou de la logistique. En gros ils tablent sur la stratégie : "ce que je vous montre, c'est quand même autre chose que ce que vous voyez sur internet". Plus ce qui est débiné sur internet est intéressant, plus les tours "professionnels" ont d'impact. Ce qui est terrible, c'est que les magiciens à budget petit ou moyen sont frappés de plein fouet car certains de leurs tours deviennent désuets. Cette démarche répréhensible n'est sûrement pas nouvelle : débiner les tours des concurrents permet de mettre en valeur une nouveauté dont on a l'exclusivité. C'est complètement contraire au code de déontologie magique mais si tout se passait comme cela devrait en ce bas monde, ça se saurait...
  11. La question pourrait paraître simple : Dominique Webb a-t-il sérieusement (pas en jouant son personnage de magicien, ce qui change tout) prétendu avoir des pouvoirs inexpliqués scientifiquement ni par lui ni par d'autres, ou être en mesure de faire bénéficier à des gens des pouvoirs de ce style que possèderait tel ou tel objet ou rituel, tout en se servant en fait de pouvoirs, de méthodes rationnelles issues de l’illusionnisme. Si oui, c'est de l'escroquerie. Après, attention, si un des paramètres que je viens d'énoncer n'est pas réuni, ça change tout. Ce qui ne rend pas les choses aussi simples, c'est à mon sens la notion de personnage pour un artiste de spectacle vivant. Il semblerait que pour beaucoup d'artistes, et en particulier des magiciens, la frontière entre le personnage et la personne réelle soit une zone très obscure où ils se perdent souvent eux-mêmes.
  12. Parce que pour l'inverse, la question ne se pose pas : marcher sur l'eau (ou l'ouvrir en deux), multiplier les pains, guérir les malades, changer l'eau du Nil en sang... etc, etc, etc.
  13. Je dirais plutôt : est-ce qu'une messe a sa place dans la magie ? Ou alors de la magie bizarre.
  14. Moi aussi j'avais un peu de mal avec ça au début, mais je me suis aperçu que c'est parce que je m'obligeait parfois inconsciemment à prendre la posture du magicien qui "bluffe" son public, c'est-à-dire qui veut obtenir une réaction du style : "Waouh mais comment il fait ça? C'est impossible !". Il y a alors forcément un gros décalage entre le personnage que joue le magicien et ce qu'il sait au fond de lui même : mais non c'est pas impossible, les choses ne sont pas celles que tu crois être, c'est tout. On peut alors avoir du mal à partager une émotion avec le spectateur. On se satisfait intérieurement de sa réaction qui flatte notre ego. Enfin c'est comme ça que je le ressentais et je n'aimais pas ce décalage. A présent je vis les choses différemment : je ne me place pas en sorcier mais j'essaye de faire sentir que les trucs qui font marcher le tour, et bien on s'en fout, il y en a forcément mais ce n'est pas ce qui compte. J'essaye de me placer en co-spectateur de ce qui va se passer, à la limite en passeur, en essayant de mettre plus l'accent sur l'esthétique et la sensation magique, poétique ou féerique (toute proportion gardée hein je ne suis pas un pro...). Comme ça le spectateur est plus complice que "victime". Après, les deux postures ne sont pas vraiment incompatibles, à chacun de trouver son équilibre !
  15. J'ai quand même oublié Nicolas Ribs qui a présenté un vrai numéro visuel. Parler de poésie est peut être exagéré mais il y avait de l'esthétique, du rythme et une recherche assez personnelle.
  16. Je dois être un incorrigible pessimiste... Depuis les débuts de cette émission, j'ai l'impression de voir toujours la même chose : des tours et des magiciens interchangeables, des effets commerciaux qu'on voit arriver à dix kilomètres (je ne parle pas des techniques mais bien des effets, je me mets à la place d'un profane). Très peu de rêve, un aspect artistique très vulgaire voire inexistant. Des tics de présentation insupportables. La présentation d'Arthur ne doit utiliser pas plus de 100 mots (incroyable...incroyable...incroyable...) et les invités semblent s'être partagé 10 neurones. Seul Antonio, parce qu'il dégage une sérénité rare qui sert sa magie, et Joséphine Lee parce que son numéro est visuel et ma paraît plein de potentiel m'ont un peu sorti de ma torpeur. Peut-être, à condition de ne pas écœurer les gens avec trop de choses qui se ressemblent et de mauvais goût qui vont tout démystifier... Mon avis sur diversion est le même que celui sur les dernières émissions d'Eric Antoine, sur celle de Kamel le magicien. J'ai eu un petit réchauffement au coeur avec les Mandrakes d'or cette année. Pas pour l'emballage, mais pour quelques numéros de haut niveau. PS : merci Gus pour le débinage de l'e*******e c*******e !
  17. Aaaaaah booooooon ?
  18. Moi je dis que si le foulard est rouge, c'est de la magie. Si il est bleu ou vert (ou jaune !), ce n'est pas de la magie. Sérieusement, à mon avis, la question n'est pas de savoir pour tel ou tel numéro si c'est de la magie ou pas, tout simplement parce que la magie et ben ça n'existe pas ! Ou alors on parle d'un sens particulier du mot magie qui désigne une discipline artistique : l'illusionnisme. Et en matière d' art, les critères d'authenticité, de mérite, de valeur... etc. sont une question aussi vaste qu'épineuse.
  19. Précisons peut être : nous avons perdu la bataille du numérique, mais pas la guerre. Le spectacle en conditions réelles : scène, close-up, rue... etc. et l'argumentation quand on le peut (même si on a perdu une bataille, un peu de "résistance sous l'occupation" n'est pas inutile) restent des voies vers la "victoire". Tout ça sans violence si possible (je précise parce qu'avec toutes ces métaphores guerrières...
  20. Je me dit que les numéros de "close up de scène" (appellation incorrecte faute de mieux) bénéficient sûrement justement de ce statut inhabituel. Les profanes ont l'habitude de voir des cartes et des pièces en conditions de véritable close up et inconsciemment ils regardent ces numéros sans penser à des systèmes sophistiqués qui relèvent justement habituellement plus de la scène. D'où l'impact actuel de ces prestations. Avec le temps et les petites fuites, les gens les verront sûrement plus comme des numéros de manipulation scène, dont ils se rapprochent beaucoup selon moi.
  21. Plus difficile non ?
  22. Vous avez vu, je me cite moi-même ! Simplement pour rajouter que c'est ce que je trouve si délicat avec le mentalisme : trouver le bon ton pour ne pas passer soit pour un charlatan ridicule, soit seulement pour un faiseur de tours sans âme basés sur des trucs. Arriver à éveiller le merveilleux sans retomber dans le ridicule.
  23. Elle est presque inutile car elle en dit trop ou pas assez. Elle a au moins le mérite de nous rappeler que les magiciens qui passent dans ce genre d'émissions se font passer pour ce qu'ils ne sont pas : des faiseurs de miracles. Alors que d'autres, sans moyens aussi "puissants" (j'ai envie de dire déloyaux mais certains vont s'offusquer) en font, et un en particulier : m'émerveiller. Chose que Diversion est loin de faire... Il faut quand même arrêter de se croire il y a un siècle, époque où la magie flirtait avec le surnaturel, en jouant avec la crédulité des gens. Tout le monde sait que la magie, c'est de l'illusion. Alors pourquoi se prendre au sérieux ? Les réactions des invités sont ridicules car exagérées, forcées. Je trouve que le message d'Arthur est contradictoire : "Ne chercher pas à comprendre, laisser vous surprendre." Je veux bien mais alors arrêtez avec vos "Incroyable", "j'ai rien compris", "Ah non mais là ça fait flipper...". Sérieux vous avez quel âge ? Je préfère entendre "C'est magnifique", "Ça fait rêver", ou même "J'étais mort de rire" ou "Quel travail". Je rejoins ceux qui trouvent que la dose en prédictions rend la sauce indigeste. J'ai quand même bien ri avec le comique israélien et j'ai presque frémi avec la routine de "cartes" (polaroids) de Luc Langevin.
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