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Yann CPN

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Tout ce qui a été publié par Yann CPN

  1. Comme cela fait maintenant un petit moment que je bosse les techniques enseignées dans les vidéos, je me permets de faire un petit retour : ce que j'apprécie, c'est que les techniques enseignées sont "faciles". En tout cas, elles sont vraiment très abordables pour quelqu'un comme moi qui a un niveau en pièces que je qualifierais de "moyen". J'ai l'impression d'avoir fait plus de progrès en 15 jours-3 semaines qu'en un an auparavant avec d'autres vidéos. Je crois que c'est parce que les techniques enseignées vont à l'essentiel. Plutôt que d'apprendre 25 techniques alambiquées et pas pratiques, on se concentre sur quelques-unes qui sont abordables et efficaces (Le faux dépôt multiple m'éclate. Le son produit est parfait.). Alors, certes, il y a un peu de travail quand même, sur le rythme de certains mouvements, tout ça, mais vraiment rien de difficile (et puis si on n'aime pas travailler un peu, mieux vaut changer de pratique, à mon avis). Pour résumer, si vous aimez les différentes vidéos qu'il a postées, c'est exactement ce que vous apprendrez et c'est faisable. PS : Je ne suis (malheureusement) pas payé par Matthieu pour dire tant de bien de ce projet. Et ce n'est pas un copain non plus (je n'avais jamais entendu parler de lui avant ce projet et nos échanges se sont limités à quelques messages).
  2. 3 heures seulement pour traduire un numéro du Jinx ?!!! J'ai un DESS de traduction, c'est mon métier depuis 20 ans et JAMAIS je n'arriverais à traduire les six pages d'un exemplaire du Jinx en 3 heures seulement. Tu dis toi-même que Julien met 5-6 heures à retaper chaque numéro. Comment pourrais-tu aller plus vite, ne serait-ce que pour taper la traduction ? (l'anglais étant beaucoup plus concis que l'anglais) 3 heures, en traduction pro, c'est le temps qu'il faut pour traduire 1000 mots environ (1500 si c'est du facile), soit à peu près une ou deux pages grand maximum du Jinx. Pour arriver à cette vitesse, il faudrait passer par un logiciel de traduction (genre DeepL... vous voyez les notices de tours chez les marchands français, avec des phrases super bizarres qui ne veulent rien dire ? Ben, c'est ça.) et, en gros, faire du p0st-editing pour vérifier que le logiciel n'a pas fait trop de bêtises (ce qui arrive régulièrement dans des domaines spécialisés -comme la magie- puisque les banques de données lexicales n'ont pas du tout notre termino ni notre phraséologie). Alors, certes, moi, je fais de la traduction-révision, ce qui fait que mes traductions n'ont pas besoin d'être beaucoup relues, mais quand même... 3 heures par numéro du Jinx, ça me semble totalement inconcevable. Et pour ce qui est de rendre "au maximum le phrasé et la syntaxe" d'Annemann, un conseil : ne fais pas ça. L'anglais et le français sont deux langues aux syntaxes très différentes. Calquer la syntaxe d'origine, c'est l'une des premières choses qu'on apprend à ne pas faire quand on apprend à traduire. Traduire, c'est traduire un sens, pas des mots. Attache-toi à rendre un texte clair, compréhensible, en bon français et qui ne soit surtout pas un calque. Reproduire le style d'un auteur en traduisant, c'est quelque chose qui est réservé aux grands traducteurs littéraires. Bon courage, parce que, pour rendre quelque chose de bien, la tâche est énorme.
  3. J'ai créé un sujet sur son dernier projet (dont tu parles). [vmprod p=894]
  4. Un petit sujet sur "Chorégraphie des mains" de Matthieu Hamaissi. Je l'ai acheté (c'était un projet Kickstarter) sans connaître Matthieu, mais étant relativement novice en magie des pièces (enfin, moyen, on va dire) et ayant envie de travailler un peu ce domaine, j'ai été séduit par ce qu'il proposait (disons que ça correspond tout à fait à ce que je souhaiterais faire pour des routines personnelles) : pièces non truquées, effets réalisables "en vrai", sans table, très peu anguleux. J'ai aussi été séduit par les quelques routines vues sur Internet. Notamment celle-ci : Bon et force est de constater que le résultat correspond tout à fait à mes attentes, il n'y a pas de tromperie sur la marchandise. Deux vidéos : une avec les 12 routines et leurs explications et une autre qui détaille les 19 techniques nécessaires pour réaliser les routines en question. Pour l'instant, ça me plaît beaucoup : ça demande un peu de travail, mais, personnellement, je trouve ça relativement facile. La vidéo sur les techniques fait une demi-heure. Elle va donc à l'essentiel, mais, personnellement, ça me va très bien (je ne sais pas ce que ça donnerait pour quelqu'un qui débute vraiment totalement dans la magie des pièces, en revanche). Esthétiquement, c'est assez chouette, surtout pour la vidéo principale (les routines) : souvent tourné en forêt, bien filmé, bien produit, des images claires, parfois une petite musique jazzy qui ne gâche rien... c'est agréable. Les routines sont présentées de manière très sobre. Matthieu explique qu'il a voulu être le plus neutre possible pour qu'on puisse ensuite en faire ce que l'on souhaite et c'est effectivement un bon point. Bref, je suis très satisfait de mon achat. C'est un détail très personnel, mais après des années à faire des faux dépôts par rétention qui ne me satisfaisaient que moyennement, j'en ai enfin ajouté un à ma panoplie qui me comble. Il peut même servir à faire ce genre de petit effet (que Matthieu intègre dans une routine à une pièce, où elle disparaît à vue et réapparaît plusieurs fois) : (là, c'est moi) [vmprod p=894]
  5. Ah, ok, je comprends mieux. J'étais allé me replonger dans le bouquin de Hartling à la recherche de ce peek si évident, mais si fantastique et j'étais déçu de ne rien trouver. Je ne connais pas la version de Mike Powers, par contre.
  6. Mais... il n'y a aucun peek, là. La consigne est juste de préparer le jeu et "souvenez-vous de la carte inférieure" (puis il décrit le forçage).
  7. Je m'excuse d'être pointilleux, mais ce n'est pas vraiment un peek dans Triathlon (du moins tel que le tour est décrit dans "Espiègleries"). C'est le spectateur qui donne le nom de sa carte sans que ça soit flagrant. Un peek, ça implique de voir l'information (to peek = voir furtivement, jeter un coup d’œil). Voilà, désolé, c'est mon côté maître Capelo.
  8. Ce qui est un peu ironique, c'est que The Jerx fait justement partie des noms cités dans le trailer (alors, on comprend qu'il n'a pas eu le gimmick en main, certes).
  9. Autant acheter une autre version. Celle de Oliver Magic coûte deux fois moins cher et tu as un stack beaucoup plus beau pour ce prix là (et tu n'es pas obligé de porter une montre).
  10. C'est plutôt Joshua Jay, là, qui ne s'est pas "foulé". Sur la page Facebook de Vanishing Inc, ils disent juste que JJ en parle dans la vidéo explicative en disant que c'est un tour de salon et qu'il ne faut pas le faire en close-up. (ni en vidéo) Ils disent aussi que, si on veut, on peut juste le faire avec le stack, sans la pièce supplémentaire que l'on soulève. C'est pas pour dire du mal, mais ça donne vraiment l'impression qu'ils ont cherché à la va-vite un moyen d'écouler leur Triad Coins.
  11. Je suis vraiment le seul à trouver très gênant qu'il fasse disparaître TROIS pièces, mais en fasse réapparaître QUATRE sous la bague ?
  12. Et merde... moi qui croyais avoir eu l'idée du siècle, hyper originale et tout, en ajoutant une carte au-dessus...
  13. Une petite idée d'association. https://www.facebook.com/yann.champion.3/videos/492126099317576
  14. Alors, pour répondre à ta question : Non, pas du tout. Ce serait totalement absurde. Chacun fait comme il veut. Il peut ne pas être absurde de traduire certains termes (par exemple, traduire break par "brisure") quand on traduit un livre un peu ancien, mais sinon, le but d'une traduction, c'est que le lecteur comprenne tout et que ce soit écrit dans un français fluide qui fasse que l'on oublie que c'est une traduction. Malheureusement, pour des raisons que j'ai expliquées dans un autre sujet, la plupart des livres de magie ne sont pas traduits par des professionnels, ce qui, au mieux, peut se ressentir un peu (traductions trop littérales, style pas naturel, etc.), mais, au pire, peut rendre un livre illisible. J'aimerais tout de même me dire qu'aucun éditeur n'oserait vendre un texte traduit par une machine... (mais quand je lis certaines choses, j'en viens parfois à me poser des questions).
  15. Paul Taylor a fait tout un spectacle qui s'appelle #Franglais, mais il faut surtout voir la série "What the fuck France". Bon, cela dit, lui aussi, dans un épisode fait comme si un anglophone ne pouvait pas comprendre "ménage à trois", alors que c'est justement une expression française qui est passée dans la langue anglaise (et est très employée).
  16. Ça montre surtout que Google Translate, c'est de la merde. Faut jamais prendre ça (ni aucun logiciel de traduction, aussi bon soit-il) comme référence. Première vidéo que je regarde, il fait croire qu'un Français ne peut pas comprendre que "lettre" désigne à la fois les lettres de l'alphabet et le courrier, ni qu'un "article" désigne à la fois un mot qui précède un nom et un article de journal (idem pour "dire un mot", qu'on prendrait littéralement ou "note", qu'on comprendrait uniquement comme des notes de musique). C'est un peu con. Dans le genre blagues sur les différences entre le français et l'anglais, je suis plus branché Paul Taylor et Sebastian Marx.
  17. Faut la raconter en entier pour ceux qui ne la connaissent pas : "- Excusez-moi, ce n'est pas ici, les cours d'anglais à 1€/heure ? - If, if ! Between !"
  18. Je suis en train de le lire et j'ai aussi quelques réserves sur la traduction. Il faut que je dise que je suis moi-même traducteur, c'est mon métier, et cela me saute donc sans doute peut-être plus au visage. Il faut reconnaître que le style en anglais de Darwin Ortiz est, au départ, comme sa magie : prétentieux et soporifique. Mais le fait que la traduction soit très littérale renforce encore cette impression. C'est parfois inutilement alambiqué (même si, en s'accrochant un peu, la lecture vaut vraiment le coup). Il y a aussi parfois des erreurs de traduction. Sans avoir l'anglais, on ne les repère que rarement, mais j'ai lu un "Si on appelle un médecin pour une épidémie de problèmes d'estomac chez les patrons d'un restaurant, il essaiera de retrouver ce qu'ils ont tous mangé afin d'identifier l'ingrédient présent dans tous les cas." qui me laisse penser que, en anglais, Ortiz parlait des "clients" et non des "patrons" (patron, en anglais = client). Le problème est que la traduction est un vrai métier, qui demande un vrai savoir-faire, et que la traduction de livres de magie pose deux problèmes : - c'est un domaine très spécialisé (qui plus est où le secret s'entretient) qu'il vaut mieux connaître pour traduire correctement. Il faut donc que le traducteur soit à la fois magicien et traducteur. Et c'est rare, raison pour laquelle les livres de magie sont généralement traduits par des magiciens qui parlent anglais mais ne sont pas des professionnels de la traduction (et il arrive que ça se ressente VRAIMENT). - l'édition de livres de magie est un domaine de niche, voire d'ultra niche, avec de tout petits tirages (c'est ce qui explique les prix élevés). Par conséquent, les éditeurs qui cherchent une rentabilité (faut bien vivre) vont souvent pratiquer des tarifs qui sont, à ma connaissance, très en dessous de ceux pratiqués dans le monde de l'édition classique (qui ne sont déjà pas folichons). Des tarifs si bas qu'ils ne pourraient pas permettre à un vrai traducteur pro (qui ne ferait que ça) de vivre*. La traduction de livres de magie est donc une activité "annexe", principalement réalisée par des non-professionnels (à qui on ne peut exiger de rendre un travail pro). Alors, certes, ça fait parfois un peu suer de payer cher, voire très cher, un livre pas super bien traduit, mais disons que c'est la conséquence d'un équilibre financier pas évident à trouver. *Référence de la traduction magique en France, Richard Vollmer, par exemple, est agrégé d'anglais. Je vais peut-être dire une bêtise, mais j'imagine qu'il aurait difficilement pu être un traducteur aussi prolifique sans un salaire d'universitaire à côté.
  19. Oui et avant Hecklau, Duraty avait aussi proposé un gimmick différent, mais qui rappelle ce principe. Dans son fascicule "les gobelets Duraty", il y a un encadré "Rendons à César" dans lequel il dit que sa méthode lui a été inspirée par une publicité pour la routine de William Zavis (qui a inspiré Presti Cup d’Édouard Boulanger). Il (Duraty) ne connaissait pas la méthode de Zavis quand il a imaginé sa méthode à lui. Édouard Boulanger a demandé, il me semble, l'autorisation à la veuve de William Zavis d'utiliser sa méthode. Je ne crois pas que ce soit le cas de Craig Petty. Je crois que la routine de Duraty se retrouve dans son livre "Magie pour les amis", qui date de 1975.
  20. Si vous parlez anglais, cette interview de 2010 par Joshua Jay est intéressante (et on peut y voir quelques extraits d'un de ses spectacles)
  21. Pour donner l'illusion, vaut peut-être mieux éviter d'avoir l'intérieur des doigts tatoués tout de même...
  22. Yann CPN

    Max MALINI

    Dans Deceptive Practice, le film sur Ricky Jay et ses influences, on voit Vernon raconter que Malini avait un jour plumé un poulet vivant (pauvre bête), l'avait endormi (en le berçant), l'avait mis dans un plat au milieu de pommes de terre et autres garnitures, puis l'avait fait apporter à table lors d'un dîner mondain. Venant le moment de découper le volatile, il planta sa fourchette dedans, ce qui réveilla la pauvre bête, qui se barra en courant sur la table, comme si Malini lui avait rendu la vie.
  23. Il y a quelques années, il avait fait une révélation du même genre, sur un grain de riz. J'aime bien le trailer, la musique me rappelle celle que l'on pouvait entendre sur les vieilles cassettes de sophrologie/relaxation, ça détend.
  24. Je crois que l'on tient le tour de l'année, si ce n'est de la décennie. Et un trailer digne d'Hollywood, surtout. 30 € pour une telle révélation dans un bidule moche en plastique, franchement, c'est donné.
  25. Oui, parce que, comme il s'agit de retranscriptions de cassettes audio, il arrive parfois que Basil s'emmêle les pinceaux entre main droite et main gauche, etc. (surtout dans le premier livret, je crois). Mais on a corrigé ça, donc la version française est encore meilleure que l'édition en anglais. Et comme j'ai reçu mon exemplaire, moi (contrairement à Julien), en voici quelques images. C'est du mentalisme simple, direct et efficace.
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